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 i wanna wake up in a city that never sleeps + CHESSA

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(#)Sujet: i wanna wake up in a city that never sleeps + CHESSA  |   Sam 1 Aoû - 7:31
a city that never sleeps
« on vit une chouette époque, et dans une chouette ville aussi. paris, paris la nécropole, paris qui sent la carne, paris qui petit à petit entraîne dans sa chute des fragments de nos vies. paris c'est tellement sain et nous sommes des gens bien »

Le mariage de Sky et Colton s'était merveilleusement bien passé. C'était vraiment un couple qui donnait la rage à tous les autres. Ces deux-là s'aimaient, d'un amour inconditionnel. C'était franchement beau et je m'estimerais bien content si quelqu'un pouvait m'aimer comme eux s'aimaient. Le cérémonie à l'église avait été émouvante, je devais l'admettre. Ils dégageaient quelque chose de fort, de puissant, comme si rien ne pouvait les détruire. Honnêtement, j'étais très impressionné. Ils formaient littéralement un couple parfait. Avait suivi la fête, qui elle aussi s'était parfaitement déroulée. Le mieux dans tout cela avait sûrement été le fait que Nessa m'accompagne. Quelle surprise n'avais-je pas eu en apprenant, alors qu'elle était à l'hôpital, qu'elle était également invitée au mariage ? Le monde est tellement plus petit que l'on pourrait croire ! La preuve, j'avais croisé Edward là-bas. Sky avait apparemment presque les mêmes fréquentations que moi. Nessa et moi étions restés deux ou trois jours à Londres après le mariage, histoire de jouer les parfaits touristes. Nous avions même pu croiser d'autres personnes présentes à la cérémonie et ayant eu la même idée que nous. Londres était réellement une ville superbe. Plus petite que Miami mais vraiment magnifique et assez grandiose, dans son genre. Picadilly Circus m'avait fait pensé à un Times Square miniature, mais l'endroit dégageait étrangement beaucoup plus de chaleur. Les parcs aussi étaient magnifiques. L'Angleterre était un pays très attaché aux traditions, d'après ce que j'avais vu. Policier en uniforme traditionnel, soldats de la garde royale, relève de la garde de façon très très officielle… C'était bien différent des États-Unis mais je crois que je me serais beaucoup plu, si j'avais vécu ici. Bien évidemment, le centre-ville était largement plus accueillant que les suburbs, qui n'étaient pas toujours bien rassurant.

Après notre visite de Londres, avec Nessa, nous avions pris la route direction Douvres. Nous avions fait le pari fou, pendant l'hospitalisation de Nessa, d'aller à Paris après le mariage. C'était une décision très impulsive, peut-être était-ce même une bêtise mais en tout cas, nous étions tous deux très motivés pour le faire. Nous étions toujours motivés pour ce genre de conneries. Nous avions ensuite pris le tunnel, ce qui, je dois l'admettre, était moins excitant que ce que j'avais imaginé. Petit, je pensais que l'on pouvait voir les poissons depuis le hublot —ce qui dans la réalité aurait été très inquiétant. Une fois sortis, à Calais, nous avions foncé droit vers Paris. La route a duré environ deux heures, deux heures et demi. Et là, nous avions atterri dans cet endroit magique. Je n'en revenais pas. À vrai dire, j'avais même du mal à me dire que j'étais réellement ici. Je n'aurais jamais cru me rendre à Paris —du moins pas maintenant et pas avec Nessa. C'était une ambiance très différente de l'Amérique et de Londres. La différence qui séparait ces deux pays était énorme. Paris, capitale de la mode, de la beauté, Paris c'est une icône à elle toute seule. Paris, surmontée de ses monuments phares, Paris et ses hordes de touristes aussi. Je pense que je n'avais jamais vu autant d'étrangers qu'ici. On parlait toutes les langues, dans cette ville. Nessa et moi avions à peine eu le temps de déposer nos bagages dans notre hôtel que nous étions déjà repartis. On ne pouvait littéralement pas perdre une minute tant nous avions de choses à visiter. Nous avions à peu près checké ce que l'on voulait voir : la tour Eiffel, évidemment, les Champs Élysées, le Louvre, le cimetière du Père-Lachaise pour le côté creepy, la cathédrale Notre-Dame, l'Arc de Triomphe, le Canal Saint-Martin et enfin… Disneyland Paris. Oui oui. Nous étions de grands gamins.

Notre idée première était de visiter la tour Eiffel. Enfin, visiter est un bien grand mot ; l'escalader aurait été plus correct. Le métro parisien fut complexe que je l'imaginais, aussi nous dûmes nous y prendre à plusieurs reprises et tenter de communiquer avec ces agressifs parisiens pour parvenir dans le septième. Je ne comprenais d'ailleurs pas grand chose à ces systèmes étranges d'arrondissements. Finalement, nous arrivâmes tant bien que mal devant la tour Eiffel. C'était impressionnant et beaucoup plus beau que sur les photos. En vérité, je ne savais pas tellement pourquoi c'était aussi magnifique, car ce n'était "que" des bouts de ferrailles mis ensemble. Mais c'était peut-être l'histoire de ce monument et le fait qu'il puisse représenter Paris à lui tout seul. La queue n'était pas immense, fort heureusement pour nous. J'avais craint que nous ayons à faire la queue pendant des heures. J'attrapais la main de Nessa, qui se trouvait juste à côté de moi. « Cap de faire tout ça par les escaliers ? ». Personnellement, j'aurais préféré prendre les ascenseurs, mais un petit défi ne fait jamais de mal.
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(#)Sujet: Re: i wanna wake up in a city that never sleeps + CHESSA  |   Lun 10 Aoû - 21:42
Paris c'est magique,
mon enfant !
Charlie & Nessa
You used to make me feel so good, like I was on top of the world. Sorry I gotta stay away from ya, but that's what the doctor prefered. My friends told me leave you alone, and I just told 'em leave me alone.   CHESSA.

L'angleterre c'était génial. Londres était réellement une ville où j'aurais adorer vivre, tout me plaisait dans la culture Anglaise. Les gens étaient super accueillant là-bas, super ouverts ! Et puis leur accent me faisait complètement craquée. Londres avait tout les attraits possibles pour faire désormais parti de mes villes préférées au monde. J'avais toujours voulu visiter l'Europe, et je pouvais raillée la capitale Anglaise de ma liste. Mon séjour là-bas tout comme le mariage de Sky & Colton avaient été géniaux, mieux que ce que j'aurais bien pu penser. Et puis alors que j'avais encore les yeux remplis d'étoiles, Charlie m'avait proposer de traverser le tunnel sous la manche afin de rejoindre la France. Paris ! Vous imaginez ?! Paris ! C'était juste irréel de me dire qu'en une semaine j'allais visiter les deux villes qui me faisaient rêver depuis toujours ! Il était clair que je n'étais pas venue au monde dans le bon pays. Ou sur le bon continent. J'aurais été dans mon élément en petite anglaise ou en française classieuse. Mais ma vie n'avais jamais vraiment été dans le sens que je voulais, de toutes façons. Enfin bref, nous étions arrivé en France, c'était encore plus magnifique que dans mes rêves les plus fous. Et puis Paris, la citée de l'amour, capitale de la mode, j'étais aux anges. La première chose à faire sans aucun doute était de visiter la tour Eiffel, cet endroit culte qui en fait rêver plus d'un. Je vous l'accorde, ce n'est qu'une tour de fer, mais ça faisait toujours un truc bizarre de voir un monument historique dans le genre. J'étais émerveillée. La petite New-Yorkaise que j'étais avait bien fait les quatre coins du pays en quatre ans, mais rien de comparable avec Paris. C'était certainement pour tout ce que la france avait apporter à la ville de la Nouvelle Orléans qui faisait que je m'y était tellement plu. La culture Française était si riche, si belle, je ne pouvais pas attendre pour en apprendre d'avantages. Nous étions au pied de la fameuse tour, je devait me faire mal à la nuque pour regarder la pointe, mais un large sourire était toujours attaché à mes lèvres. « Cap de faire tout ça par les escaliers ? » Charlie m'extirpait de mes pensées et je reposais mon regard sur lui. Habituellement j'aurais choisis la facilité et opté pour les escaliers, mais nous étions en France, je ne remettrais probablement plus jamais les pieds dans un endroit pareil de ma vie, je comptais profiter de chaque minute, alors, avec un grand sourire amusé je lui mis une poussée avant de me mettre à monter les escalier en courant. « Aller, bouge toi pauvre petit américain ! » Riais-je. Bon, je ne ris pas très longtemps puisque l'étage d'après je commençais déjà à fatiguée, du coup, je ralentis le rythme et Charlie me rattrapais sans grandes difficultés. Quelques étages plus haut encore, je me stoppais et m'approchais de la barrière pour admirer la vue de là-haut. Une nouvelle fois, je m'émerveillais devant la beauté de cette ville. Ses bâtiments, ses rues. C'était tellement petit comparé aux grandes villes des states, tellement plus chaleureux. On se serait cru dans une sorte de rêve, de comte de fées. J'entendis Charlie s'approcher de moi, j'inspirais une grande bouffée d'air frais, souriant de plus belles. « C'est magique. » Affirmais-je. Charlie se trouvais derrière moi, j'attrapais ses mains afin d'enrouler ses bras autour de mon petit corps, puis je fermais les yeux quelques secondes. « Je peux pas croire que je sois à Paris. » Je n'y croyais pas encore. Je redressais légèrement le visage pour le regarder et lui avouait avec sincérité : « Tu te rends compte de tout ce que tu fait pour moi, toi ? Tu viens de réaliser un de mes rêves les plus fous, Charlie. » Je le fixait quelques instants, puis ris doucement. « T'es dingue. » Dingue dans un bon sens. Il réussissait toujours à me surprendre, à me faire sourire, à m'émerveiller même quand j'étais véritablement au plus bas. Charlie réussissait toujours à me faire remonter la pante, je savais pas vraiment comment il s'y prenais, mais en sa présence je me sentais automatique bien, en sécurité, libre. C'était dingue. Il m'apaisait d'une façon don personne d'autre n'y arrivait.


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(#)Sujet: Re: i wanna wake up in a city that never sleeps + CHESSA  |   Jeu 13 Aoû - 16:50
a city that never sleeps
« on vit une chouette époque, et dans une chouette ville aussi. paris, paris la nécropole, paris qui sent la carne, paris qui petit à petit entraîne dans sa chute des fragments de nos vies. paris c'est tellement sain et nous sommes des gens bien »

J'avais vraiment du mal à croire que je me trouvais physique là, à Paris. Cela me semblait si irréel ! Même dans mes rêves les plus fous, je n'aurais pas mettre de si tôt les pieds dans cette ville. Paris, c'était comme une utopie, un lieu lointain à propos duquel on racontait mille et unes histoires extravagantes. C'était un lieu mythique, très différent de l'Amérique. En fait, Paris, c'était culte. C'était un endroit qu'il fallait visiter au moins une fois dans ma vie. J'ignorais si c'était à cause de toutes ces fables autour de la ville ou si c'était vraiment l'endroit qui était magique, mais j'étais tout retourné. Tout le monde m'avait prévenu que les parisiens n'étaient pas très accueillants —ce que je peux comprendre, vu le nombre spectaculaire d'étrangers dans leur ville— mais au final, nous nous en sortions pas mal, avec Nessa. Le fait que je sois français devait être pour quelque chose là-dedans. En bref, je ne réalisais toujours pas que je puisse être ici, mais il fallait bien que je me fasse une raison. C'était bel et bien la Tour Eiffel que j'avais devant moi. J'avais déjà vu des grattes ciels plus hauts et plus imposants qu'elle, mais aucun ne m'avait fait le même effet. Elle était majestueuse, littéralement. J'avais presque l'impression qu'elle allait se mouvoir et déambuler dans les rues de la ville. J'avais ressenti la même chose lorsque j'avais vu la Statue de la Liberté pour la première fois ; comme si ces monuments étaient vivants. Sauf que pour la Statue de la Liberté, cette sensation s'expliquait par l'aspict humain de la statue. Ici, on ne pouvait pas dire que la Tour avait un quelconque aspect humain.

Je demandais donc à Nessa si elle se sentait capable de grimper jusqu'en haut à pied, en prenant les escaliers. Parce que mine de rien, même si la Tour ne valait pas les plus hauts grattes-ciels du pays, elle restait très haute. Et les marches devaient être très, très nombreuses. Mais après tout, peut-être ferions nous mieux d'utiliser les escaliers. Nous pourrions ainsi profiter plus longuement de la vue et d'être moins gênés par les autres touristes. Et puis, nous ne serions pas pressé. Libre à nous de faire des pauses quand bon nous le semblait. Je n'eus pas besoin d'en dire plus que Nessa se mit à gravir les marches quatre par quatre, en courant. Elle n'allait pas tenir bien longtemps, à ce rythme ! Loin de moi l'idée de mettre en doute ses capacités sportives, mais il y avait tellement de marches qu'il valait mieux commencer doucement. « Aller, bouge toi pauvre petit américain ! » Elle n'eut pas besoin de me le dire deux fois. Je la rattrapais assez rapidement, courant dans les escaliers et manquant de bousculer des gens à plusieurs reprises. J'étais moi-même surpris de ne pas être en train de cracher mes poumons. Je n'étais pas sportif et je fumais trop, et pourtant, j'avais un souffle plutôt pas mal. Nessa était appuyée contre la rambarde et souriait. Un grand, beau, lumineux sourire. J'en avais rarement vu qu'aussi vrai sur son visage, et cela me faisait drôlement plaisir de me dire que j'avais participé à ce sourire. « C'est magique. Je peux pas croire que je sois à Paris. » Ah, au moins, je n'étais pas le seul ! « Moi non plus. J'ai l'impression que tu vas me pincer et que je vais me réveiller dans mon petit canapé de Miami, devant Blake en caleçon » plaisantai-je. C'était une vision définitivement moins agréable que celle que j'avais sous les yeux.

À ce moment précis, j'avais l'impression d'être normal. Je ne pensais plus du tout à mes problèmes. Ils n'existaient plus, du moins temporairement. J'étais bien, vraiment bien. Le fait de savoir que Nessa allait également bien me soulageait grandement. Si je peinais à croire que j'étais à Paris, j'avais tout autant de mal à me faire à l'idée que j'y étais avec Nessa Tate. Les choses s'étaient enchaînées très vite et très bizarrement entre nous, mais finalement, j'adorais cette fille. Je la trouvais géniale. Il y avait quelque chose de réellement fort entre nous, mais je n'aurais pas trop su dire quoi. C'était plus qu'une amie mais c'était pas ma copine non plus. Je veux dire, j'étais pas amoureux d'elle ni rien. Un peu comme si c'était ma petite soeur, mais bon, je n'aurais jamais couché avec ma petite soeur. Donc je ne savais pas tellement quel nom donner à notre relation. « Tu te rends compte de tout ce que tu fait pour moi, toi ? Tu viens de réaliser un de mes rêves les plus fous, Charlie. » me dit-elle, les étoiles pleins les yeux. Elle ne pouvait pas savoir à quel point ces mots me faisaient plaisir. Me dire que j'étais capable de rendre les gens heureux. « De rien. C'est normal. Et merci. Ces temps-ci, j'en étais venu à croire que je n'étais bon qu'à faire mal aux gens… Au moins, avec toi, j'arrive à bien faire » fis-je avec un petit sourire. J'étais sincère. « T'es dingue. » Elle avait raison. « On l'est tous » commentai-je. Je la serrais un peu plus fort et admirais la vue. C'était splendide. Ces bâtiments étaient magnifiques. Tout était beau, en fait. « Hé, Nessa, qu'est-ce que tu vas faire à la rentrée ? Est-ce que tu vas continuer des études ? Ça me plaisait bien d'être ton prof particulier… » fis-je en déposant un baiser dans son cou. Vu comment finissaient à chaque fois… Nous n'étudions pas très longtemps?
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(#)Sujet: Re: i wanna wake up in a city that never sleeps + CHESSA  |   Sam 22 Aoû - 15:55
Paris c'est magique,
mon enfant !
Charlie & Nessa
You used to make me feel so good, like I was on top of the world. Sorry I gotta stay away from ya, but that's what the doctor prefered. My friends told me leave you alone, and I just told 'em leave me alone.   CHESSA.

Je me trouvais là, les pieds posés sur l'un des monuments les plus visités au monde. En haut d'une ville tout aussi extraordinaire d'en bas. J'inspirais une bouffée d'air frais, fermais les yeux quelques instants comme pour m'assurer que tout cela était bel et bien réel. Puis quand je les ouvrait de nouveau, le regard poser sur Paris en cette merveilleuse journée d'été, je crois que ce fut la première fois depuis des semaines qu'enfin je me sentis heureuse. Vivante. Charlie me serrait dans ses bras, et j'étais tout simplement bien. Comme ci cet endroit là, dans ses bras, était là où j'étais censée être. Etait là où je me sentais vraiment bien. « Moi non plus. J'ai l'impression que tu vas me pincer et que je vais me réveiller dans mon petit canapé de Miami, devant Blake en caleçon » Je grimaçais légèrement à cette image de son colocataire en caleçon, puis j'eu un petit rire amusé. J'avais ensuite relever le visage pour lui faire part de mon ressenti, du fait qu'il prenais toujours parfaitement soins de moi. Je ne comprenais pas toujours pourquoi pour ne pas dire jamais, mais ça semblait être la bonne chose à faire que de l'en remercier. « De rien. C'est normal. Et merci. Ces temps-ci, j'en étais venu à croire que je n'étais bon qu'à faire mal aux gens… Au moins, avec toi, j'arrive à bien faire » Je reposais les yeux sur le paysage devant nous tout en l'écoutant avec attention, j'avais remarquer ça depuis un bout de temps avec lui. Tout comme moi, il était persuader de ne faire que décevoir et blesser les autres, mais contrairement à moi, c'était faux dans son cas. Charlie était l'une des rares choses, pour ne pas dire, la meilleure chose qui m'était tombée dessus ces derniers temps. Quand on y pense, c'est lui qui m'avait aider le plus dans toute ma vie. Il avait pris soins de moi et avant que je ne réussisse à me détruire entièrement, il avait convaincu Dawson d'agir et de me faire internée. Je l'avais détester de toutes mes forces pour cette trahison, puis j'avais réaliser sans grand mal qu'il avait tout simplement fait ça pour m'aider, et pour l'instant son aide était une réussite. « Tu es vraiment bon pour moi. J'ai jamais rencontrer quelqu'un qui faisait autant pour me venir en aide. » Lui avouais-je en toute sincérité. « Si j'm'en sort vraiment, ce sera grâce à toi. » Cet aveu là me fit esquisser un petit sourire en coin. Une légère brize c'était levée, mais je n'avais aucune envie de bouger de là. Je laissais le vent se glisser dans mes cheveux tandis que je gravais cet instant dans ma mémoire, histoire de m'en souvenir lorsque les temps seront plus dur, de retour à Miami.

« Hé, Nessa, qu'est-ce que tu vas faire à la rentrée ? Est-ce que tu vas continuer des études ? Ça me plaisait bien d'être ton prof particulier… » A vrai dire, je n'y avais pas encore réfléchis. Il y a quelques semaines encore, je ne me voyais pas avec un avenir. Ou alors je me voyais continuer à me détruire jusque finir dramatiquement. Mais là, Charlie relevait un point important, qu'est-ce que j'allais bien pouvoir faire en septembre ? Un très léger sentiment de panique m'envahis, mais rapidement il fut remplacer par une question essentielle, qu'est-ce que j'étais bien censée faire de ma vie ? Elevée dans l'idée d'être une ratée, je n'avais jamais vraiment imaginer la possibilité de continuer mes études après le lycée. Mais cette année était ma dernière, et en y pensant il était probablement déjà trop tard pour m'inscrire à une quelconque université. A quoi ça aurait servi d'ailleurs, aucune n'aurait voulu de moi. Je n'avais pas l'argent pour l'université, ni les notes pour, l'école n'avait jamais vraiment été mon fort. Et pour finir, je ne me voyait vraiment pas étudier d'avantages. Je n'en avais simplement pas envie. Je ne me sentais pas à ma place là-dedans. Charlie avait déposer un baiser dans mon cou, me remémorant à quel point il était nul en prof particulier.. Ou du moins, à quel point j'étais perturbante comme étudiante. Je détestais étudier, alors je m'arrangeais toujours pour qu'on finisse par s'embrasser à la place. Je souris légèrement. « Tu peux rester mon prof particulier même si je ne suis plus de cours. » Lui fis-je remarquer. Je haussait ensuite les épaules, et d'un air un peu plus sérieux je déclarais :

« Il est trop tard pour postuler dans les fac, et puis je n'en ai pas vraiment envie. J'ai toujours su que je quitterais l'école dés qu'elle ne serait plus obligatoire.. Et on y est. J'ai fini le lycée. De toutes façons, mon nouveau job au nightclub m'épuise tellement que je n'aurait pas pu étudier et au moins, ça sert à me faire gagner de l'argent. »


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(#)Sujet: Re: i wanna wake up in a city that never sleeps + CHESSA  |   Ven 28 Aoû - 22:36
a city that never sleeps
« on vit une chouette époque, et dans une chouette ville aussi. paris, paris la nécropole, paris qui sent la carne, paris qui petit à petit entraîne dans sa chute des fragments de nos vies. paris c'est tellement sain et nous sommes des gens bien »

Surréelle, voilà comment j'aurais décrit la scène. Non, vraiment, je ne me faisais pas à l'idée que j'étais en France. En France, bordel ! Il y a un mois encore, je n'avais jamais mis les pieds en dehors de l'Amérique. J'étais juste allé au Canada voir ma famille et au Mexique pendant un week-end pour me bourrer la gueule. Je n'aurais jamais cru qu'en si peu de temps je me serais retrouvé à faire Londres et Paris pendant les vacances d'été. Je n'arrivais pas à me convaincre que j'étais là, avec Nessa, mais je n'arrivais pas non plus à croire que nous touchions au bonheur. Je pouvais le voir au sourire de Nessa. Oui, elle était heureuse. Peut-être pas pour longtemps, peut-être que les problèmes surviendront de nouveau à notre retour à Miami, peut-être que les choses iraient de mal en pis. Mais à cet instant précis, alors que je la tenais dans mes bras et que nous regardions la capitale française, je pouvais affirmer qu'elle était heureuse. Cela me faisait un bien fou de la voir ainsi. Comme si j'avais accompli ma mission. Je m'étais mis en tête de la sauver il y a quelques mois parce que je ne parvenais pas à me sauver moi-même. Pour oublier ma propre souffrance, j'avais décider d'aider Nessa a s'éloigner de la sienne. Je savais au fond de moi que ma démarche était purement égoïste, que je m'étais à corps perdu dans tout cela juste pour ne plus penser. Et pourtant, j'étais fier d'elle. J'étais fier qu'elle puisse être passée à autre chose, du moins pour un temps. Je sentais également dans moi-même un nouveau sentiment m'envahir. Je n'avais jamais ressenti cela. Enfin, si, mais c'était il y a si longtemps que je ne m'en rappelais plus très bien. La joie, le bonheur, l'excitation. À Miami, j'avais tant été enfermé dans ma routine ennuyante que j'avais tout perdu. Je m'ennuyais en permanence, je me renfermais sur moi-même et je retournais dans ma tête mes souvenirs douloureux. Ici, il y avait tant de choses à voir et à apprendre que je n'avais plus une seconde à moi pour déprimer. J'avais la tête libre et je parvenais de nouveau à respirer. J'avais même des projets, des idées. De l'espoir aussi. Je savais très bien que tout cela me passerait rapidement lorsque nous reviendrons à Miami et que j'allais de nouveau devoir faire face à mes soucis, mais pour le moment, je voulais profiter de cet instant de répit. Je voulais pouvoir profiter de ces moments à Paris avec Nessa avant que la vie nous balance une nouvelle claque dans la tronche.

« Tu es vraiment bon pour moi. J'ai jamais rencontrer quelqu'un qui faisait autant pour me venir en aide. Si j'm'en sort vraiment, ce sera grâce à toi. » Nessa ne se rendait sûrement pas compte à quel point ses paroles me touchaient. C'était tellement à l'opposé de ce que l'on pouvait me balancer dans la tronche habituellement… Cela remontait légèrement le peu d'estime que j'avais pour moi-même. Je me sentais si inutile, généralement… Entendre que je pouvais aider Nessa à aller mieux me faisait un bien fou. Cela me prouvait que je n'étais pas qu'un incapable. J'avais fait tellement de mal autour de moi ces derniers temps que j'aimais l'idée que je puisse changer la donne. J'étais très fier de Nessa, et je l'étais presque de moi. Je me sentais presque heureux à l'idée que c'était grâce à moi. Que cette hospitalisation lui avait fait un bien fou, que j'avais correctement agi en la soutenant corps et âme. Bref, que j'avais fait le bon choix en m'attachant à Nessa Tate, alors qu'elle m'avait souvent dit de ne pas le faire. Je me contentais de la serrer plus fort dans mes bras, ne sachant pas trop quoi lui répondre tant je trouvais le moment beau. Je n'aurais pas voulu les gâcher avec d'inutiles paroles. Le vent s'était levé et il ne faisait pas chaud. Paris n'était pas franchement réputé pour ses températures tropicales. Il faisait assez froid, ici, et humide aussi. En plus, le ciel restait généralement d'un triste gris. Je lui demandais ensuite ce qu'elle comptait faire à la rentrée. « Tu peux rester mon prof particulier même si je ne suis plus de cours. » Sa remarque me fit rire. À chaque fois que j'essayais de l'aider pour quelque chose, ça finissait toujours en cacahuète… Enfin, ce n'était pas pour me déplaire, loin de là. « Il est trop tard pour postuler dans les fac, et puis je n'en ai pas vraiment envie. J'ai toujours su que je quitterais l'école dés qu'elle ne serait plus obligatoire.. Et on y est. J'ai fini le lycée. De toutes façons, mon nouveau job au nightclub m'épuise tellement que je n'aurait pas pu étudier et au moins, ça sert à me faire gagner de l'argent. » Je comprenais parfaitement ce qu'elle voulait dire. Moi non plus, je n'avais jamais été très porté sur l'école. J'avais toujours été un bon élève, même si je ne foutais rien, et j'avais d'ailleurs faire des études supérieures pour devenir interprète, mais j'avais toujours détesté cela. « Comme je te comprends. Tu sais qu'au lycée, je ne faisais que sécher ? Je devais aller maximum deux jours par semaine en classe. Et pourtant, j'ai réussi à avoir mon diplôme » plaisantai-je. Je me demandais toujours si on ne me l'avait pas donné par charité. « C'est bien, que tu aies un travail. Tu vas pouvoir commencer à être indépendante, c'est tellement bien comme sensation ». Un moment se passa sans que nous ne disions un mot. Nous nous contentions de regarder le magnifique paysage qui s'étendait devant nos yeux émerveillés. « Tu sais quoi ? Je crois que je vais me réorienter. Paris me donne des idées. J'en ai plus que marre de mon taff de merde. J'pense que je vais devenir prof. Ça fait un moment que j'y pense, et j'en avais parlé à Dawson… Tu m'vois en prof de français, honnêtement ? » fis-je avec un sourire. Je savais bien que je n'avais pas du tout le look pour.
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