Là où tu n'existes pas, je n'existe plus. + James

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James&Joy
Là où tu n'existes pas, je n'existe plus

" Identifier le bonheur lorsqu'il est à ses pieds, avoir le courage et la determination de se baisser pour le prendre dans ses bras et le garder. "

« Qui sont ces gens sur les photos ? » « Oh il y a un peu tout le monde ». Dis-je en m’approchant et en pointant mon doigt sur chaque photos. « Mes parents, une de mes proches amies, ma filleule, … » Finis-je par dire avec un petit sourire. Le regard de James se posa sur mon instrument de musique. « Tu jours du piano ? » Je hausse les épaules « Oui un peu, et un peu de chant aussi mais bon je ne suis pas très douée. » Bien sûr, j’avais du talent mais j’avais tellement peur qu’il me demande d’en jouer que je préfère contourner la question. Mes parents n’ont jamais accepté que je puisse vivre de la musique, pour eux, ce n’était pas un métier et encore moins un avenir. Puisque je travaillais assez bien à l’école, ils avaient décidé pour moi de m’inscrire dans une école au Canada pour être dans le paramédical, cela ne m’a jamais intéressé. D’ailleurs ça ne m’intéresse toujours pas. Juste à ce moment-là, mon chat, Neige, rentre dans la pièce accompagné de ses miaulements. Il s’approche de moi et se frotte contre mes genoux, je m’abaisse pour lui faire quelques caresses. J’avais adopté ce chat tout petit, dans un refuge à mon arrivée au Canada, depuis il ne me quitte plus. Un chat blanc à long poils avec des yeux verts, mon plus fidèle compagnon. Je me rendais compte que finalement je ne savais presque rien de lui, sur sa vie, son enfance. J’espérais éclaircir ses réponses ce soir, et pourquoi ne pas le voir sous un autre jour.

WILDBIRD

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Là où tu n'existes pas, je n'existe plus

Joy && James

CANADA Juin2013
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Je venais de lui demander qui étaient les gens sur les photos. " Tu ressembles beaucoup à ta mère. " Dis-je en souriant. C'était un compliment car sa mère était une femme très classe d'apparence. " J'ai oublié de te dire, tu es très belle aujourd'hui" Lui dis-je en la regardant. C'est vrai, elle était au naturel, rien de mieux que le naturel, j'aime les femmes qui n'abusent pas du maquillage, qui n'en font pas trop.

C'était vraiment la femme idéal. Je m'en rendais compte de plus en plus. J'avais tourner mon regard ensuite vers l'instrument, qui prenait pas mal de place, on ne pouvait pas passer a côté de celui ci.
<< Oui, un peu, et un peu de chant aussi, mais bon je ne suis pas très douée.>> Elle devait encore une fois de sous estimer. J'étais sûre, qu'elle avait du talent, je voulais qu'elle me fasse rêver, et qu'elle se donne entièrement à moi. " Aller, chantes moi quelque chose, s'il te plait." Lui demandais-je en la prenant par les hanches. " Je suis sûre que tu chante très bien. " Lui avouais-je alors. Je m'installais dans le canapé, face au piano. J'attendais avec impatience, qu'elle joue les première note.

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James&Joy
Là où tu n'existes pas, je n'existe plus

« A partir de ce jour, j'étais foutue, j'étais accro. Dépendre de quelqu'un d'autre que de moi-même,m'affaiblir, me torturer, c'était tout ce que je redoutais. »
« Tu ressembles beaucoup à ta mère.. Au fait, j'ai oublié de te dire tu es tres belle aujourd'hui » je luis souris en signe de remerciement. J'ai toujours été en adoration devant ma mère, je l'admirais de part son courage et sa beauté, elle a toujours été exemplaire. Une raison pour laquelle j'avais accepté de faire des études même si elles ne me plaisaient pas, je ne voulais pas la décevoir. Elle m'a élevée a tant plein m'inculquant des valeurs qui m'ont peermmises d'être la femme que je suis aujourd'hui. Ma mère est tout ppour moi. D'ailleurs je ne manque pas notre coup de téléphone tous les mercredis. « Chantes..moi quelque chose s'il te plaît. Je suis sur que tu chantes bien.» J'etais gênée. Je n'ai jamais vraiment chanté devant quelqu'un. Puisque mes parents ne croyaient pas en moi, j'avais perdu toute confiance. Seulement je ne pouvais pas resister devant James, je n'avais pas envie de me faire passer pour quelqu'un qu'on dooit supplier. « Bon... Je n'aime vraiment pas chanter devant quelqu'un mais apres tout je n'aurais qu'a fermer les yeux et me croire seule...» je m'installe au piano et ferme automatiquement les yeux, je prends une grande inspiration et commence. Mes doigts dérapent sur une touche, fausse note. Quelques secondes de silence. Je fais une grimace et reprends. Cette foid ci la douce mélodie est partie. Ma voix l'accompagne. Douce chanson qui parle d'amour. Tiens donc. Je me lâche comme si James n'etait pas la et que j'etais dans ma bulle. La chanson se termine.. je garde lees yeux fermés quelques instants, peur de sa réaction.

WILDBIRD

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Joy && James

CANADA Juin2013
<>

Sa mère avait l'air de beaucoup compté pour elle. Ca se voyait dans ces yeux quand elle regardait la photo de celle ci. " Ils te manquent ? " Lui demandais-je. C'est vrai, on a beau faire genre tout va bien, les parents compte plus que tout. " Tu n'as pas a avoir honte, ma mère et ma sœur me manque énormément aussi." Je lui avais déjà parler de ma sœur, qui était la personne la plus importe de ma vie. Ma petite sœur, mon tout.

La conversation avait dérivé sur la musique, apparemment l'une de ces passions. Je voulais bien entendu la pousser dans son rêve. << Bon, je n'aime vraiment pas chanter devant quelqu'un mais après tout, je n'aurais qu'à fermer les yeux et me croire seule...>> me dit-elle avant de s'installer. " Vas y fais comme ci je n'étais pas là. " Lui dis-je pour l'encourager. Elle avait vraiment peur de me montrer une autre parcelle de sa personnalité.

Elle avait entamer la chanson, je n'avais même pas remarqué la fausse note, ça n'avait pas d'importance. Elle était très jolie a son piano, les yeux fermés. Je la regardait, sans rien dire, juste écouter le son de sa voix me transportait ailleurs.

La chanson terminée, elle ne bouge pas, garde les yeux fermer, je ne sais quoi dire, j'étais vraiment sous le charme de sa voix. " Je crois que je suis encore plus sous le charme" Dis-je pour la rassurer. Elle ne devait pas avoir honte de sa voix et de son talent.

Je me levais du canapé pour la rejoindre au piano. Je m'étais mis derrière elle, je me penchais vers elle, afin de déposer un baisé au niveau de son épaule. Je ne pouvais m'arrêter de l'embrasser dans le cou, je remontais mes baisés jusqu'à son oreille. Je ne voulais pas lui mettre la pression, ça n'était pas mon intention.

Mais la voir là, me chanter une chanson d'amour, me donnais encore plus envie de partager ma vie avec elle. De passer l'étape suppérieur avec elle. Je n'attendais que ça, mais elle devait certainement vouloir encore attendre, et j'en étais conscient.

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James&Joy
Là où tu n'existes pas, je n'existe plus

C’était mon Nord, mon Sud, mon Est et Ouest,
Mon travail, mon repos
Mon midi, mon minuit, ma parole, mon chant

J’entendais ma respiration, quelques secondes de silence qui me semblaient une éternité. « Je crois que je suis encore plus sous le charme. » J’ouvre les yeux, je le vois s’avancer vers moi et déposer un baiser sur mon épaule, dans ma nuque, derrière mon oreille, je bascule légèrement ma tête en arrière. Je ressentais comme une envie qui se créait au fond de mon ventre, cette envie de me jeter à l’eau, de me jeter dans ses bras. Je me retourne pour lui faire face et me redresse, mes yeux dans les siens. « Embrasse-moi. » Dis-je simplement, dans un murmure. J’en avais envie, là tout de suite. Je pose ma main sur sa joue, comme une caresse.
La sonnerie retentit. Coupée dans mon élan. Je le regarde, une mine désolée, je ne voulais pas que notre baiser se fasse de façon pressé. Je me détache de lui, l’embrasse au coin des lèvres et me dirige vers la porte. J’attrape mon portefeuille et règle les pizzas avant d’apporter les cartons dans la cuisine. « Elles ont l’air délicieuses. »

WILDBIRD

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Joy && James

CANADA Juin2013

Un jour la mer aura emporté tout le sable. Les Océans s'assécheront, et le soleil s'éteindra. Mais quand ce jour viendra, je t'aimerai encore. Mon amour sera éternel.

Nous étions là tous les deux. En attendant les pizzas, elle m'avait chanter une belle chanson au piano. Sa voir était réellement d'un beauté et d'une douceur. Je n'avais jamais entendu ce genre de voix. Ce n'est pas ce que j'écoute habituellement, mais là c'était vraiment jolie.

Quand elle eue fini sa chanson, je m'étais levé pour la rejoindre. Je l'avais embrasser au niveau de son épaule, puis j'étais remonté doucement jusqu'à son cou et son oreille. Elle penchait la tête en arrière, pour apprécier les baisés.

D'un coup, elle se levait face à moi, les yeux dans les yeux elle me dit << Embrasses-moi>>. C'était le moment, celui qu'on attendait tous les deux. Elle déposait sa main sur ma joue tendrement.

Mais coup du sort, la sonnerie retentit, c'était certainement les pizza. J'étais un peu sonner, après tout, c'est que ça ne devait pas se faire toute suite. Elle m'embrasse rapidement au coin des lèvres et se dirige vers a la porte afin d'accueillir le repas. Elle règle les pizza, et les déposent sur le bar de la cuisine.

L'odeur avait envahi l'appartement. Elles sentaient bons, c'était déjà un bon début. << Elles ont l'air délicieuses>> J'étais d'accord avec elle. " Oui en tout cas, ça sent très bon." Dis-je en revenant vers elle près de la cuisine.

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Là où tu n'existes pas, je n'existe plus

« A partir de ce jour, j'étais foutue, j'étais accro. Dépendre de quelqu'un d'autre que de moi-même,m'affaiblir, me torturer, c'était tout ce que je redoutais. »
« Oui en tout cas, ça sent très bon. » J’ouvre les cartons des pizzas qui étaient déjà coupées en quartier. J’attrape un nouveau verre que je pose devant James, j’avais acheté du Fanta rien que pour lui, je savais que c’était sa boisson préférée car à chacune de nos sorties, c’était ce qu’il prenait. Je m’installe et croise mes pieds, jambes tendues. « Bon j’attaque. » Dis-je avec un grand sourire, je prends un quartier que j’enfourne dans ma bouche, moi et la nourriture, on est très amies. « Trop délicieuse ». Je ne savais pas trop ce qu’il voulait faire après, regarder un film ou bien sortir. J’avais toujours peur qu’il s’ennuie avec moi, il faut dire que je ne suis pas du genre très fêtarde, je préfère rester chez moi le soir à regarder un bon film que d’aller faire la fête et revenir complétement bourrée. J’étais simple, naturelle et je n’étais surtout pas dans l’optique de changer. « Alors, qu’est-ce que tu racontes de beau depuis la dernière fois qu’on s’est vu ? C’est-à-dire … Il y a deux jours. » Dis-je avec un petit sourire, j’avais dû réviser pour un gros examen et donc je n’avais pas vu voir James. Il fallait absolument que je le réussisse pour passer mon année.

WILDBIRD

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Joy && James

CANADA Juin2013

Le baisé ne serait pas pour aujourd'hui ou du moins pas pour toute suite. Je comptais bien l'embrasser avant de partir. Il fallait officialisé, c'est vrai, nous étions a notre douzième rendez-vous.
Les pizzas étaient arrivées, nous allions commencer a les dévorer. J'avais une faim de loup ce soir.

<< Bon, j'attaque>> dit elle avant de s'installer et d'enfourner sa première part de pizza. Je fis de même. " Bon appétit" Lui dis-je en échange. " Hmm, oui très bonnes." Ajoutais-je en lui souriant.

<< Alors qu'est ce que tu racontes de beau depuis la dernière fois qu'on s'est vu ? C'est-à-dure... Il y a deux jours. >> Je savais qu'elle avait un examen important, c'est pour celà que nous nous étions pas vu entre temps. je ne voulais pas la déranger, elle devait travailler dure pour avoir cet exam' afin de validé son année.

" Moi pas grand chose, j'ai surtout, beaucoup pensé à toi. " Lui dis-je dans un premier temps. " Et toi ? Ton examen ? Comme ça c'est passé ? " Lui demandais-je.

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« A partir de ce jour, j'étais foutue, j'étais accro. Dépendre de quelqu'un d'autre que de moi-même,m'affaiblir, me torturer, c'était tout ce que je redoutais. »
« Moi pas grand-chose, j'ai surtout, beaucoup pensé à toi. » J’avouais que moi aussi, j’avais eu beaucoup de mal me concentrer d’ailleurs. Comme si James avait l’effet d’une drogue sur moi et que je ne pouvais plus m’en passer, scotchée à mon portable, je n’attendais qu’un signe de sa part. Et lorsque c’était le cas, j’avais l’impression d’être une gosse de 14 ans qui reçoit un texto de son premier amour, mon téléphone n’avait même pas le temps de sonner. « Et toi ? Ton examen ? Comme ça s’est passé ? » Je hausse les épaules, je n’avais pas encore les résultats et d’ailleurs ça m’importait finalement d’avoir réussi ou non. « Je ne sais pas, on a pas encore reçu la correction. De toute manière, je ne me vois pas finir ma vie dans cette branche, je veux dire ce n’est pas moi qui ai voulu ça, en gros, je n’aime pas. » J’en avais trop mangé, je pose ma main sur mon estomac et referme le carton de pizza. « Mes parents n’ont jamais cru à ce que je faisais, ils voulaient que j’ai une vie bien avec un métier stable et une sécurité financière. C’est eux qui m’ont imposés de faire ses études, moi ça n’a jamais été mon projet de vie. » Dis-je finalement, je ne l’avais jamais dit à personne. J’avais toujours réagit comme si c’était normal pour moi de faire des études dans cette branche, j’avais toujours réagit sans dégout, mais plus les semaines avançaient et plus je n’arrive plus à faire semblant. J’avais déjà peur pour mon avenir, je ne me voyais pas arriver avec des pieds de plombs à mon boulot.

WILDBIRD

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Joy && James

CANADA Juin2013

<< Je ne sais pas, on a pas encore reçu la correction. De toute manière, je ne me vois pas finir ma vie dans cette branche, je veux dire ce n'est pas moi qui ai voulu ça, en gros, je n'aime pas.>>
C'était une nouvelle révélation qu'elle me faisait. J'étais touché de sa confiance.

Je l'écoutais en mangeant un morceau de pizza. " Hmm." Dis-je, avant d'avaler ma bouchée. " Je comprends, mais qu'est ce que tu veux faire alors. " Lui demandais-je. " Saches, que peu importe ce que tu choisis, je te soutiendrais, toujours. " dis-je en lui souriant tendrement.

<< Mes parents, n'ont jamais cru à cde que je faisais, ils voulaient que j'ai une vie bien avec un métier stable et une sécurité financière. C'est ceux qui m'ont imposés de faire ses études, moi ça n'a jamais été mon projet de vie.>>. Je comprenais aussi la réaction de ces parents. C'est vrai, de nos jours, il est difficile de vivre, la vie est chère, on n'a rien sans rien. C'est comme ça, c'est la nouveau monde. Je hochais la tête de haut en bas, pour dire que je comprenais aussi.

" C'est difficile de vivre de sa passion de nos jours..." Dis-je. " C'est beau de penser a tes parents,de faire passer les envies de ta famille avant, mais il faut que tu penses un peu à toi, et que tu penses a réaliser tes rêves, parce que j'ai peur qu'un jour tu te demandes si tu n'as pas raté ta vie, je ne veux pas que tu ais des regrets. " Finis-je par dire.

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