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 la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.

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(#)Sujet: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Dim 6 Sep - 16:47


∞ la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.


k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


Quelques jours plus tôt, aéroport de miami.

Les cheveux au vent, je cherchais à protéger ce petit bonhomme que je tenais dans mes bras. Il se nomme Riley et malheureusement pour lui, il n’est pas tombé dans la meilleure famille. C’est pourquoi, j’ai été nommé tutrice de ce petit bout. Rien d’étonnant compte tenu du fait que légalement, si ses parents sont dans l’incapacité de s’en occuper, la garde me revient.
Concrètement, je me suis attachée à lui et je sais d’expérience que tout se passera bien entre nous. Je reproduirais ce que je fessais avec Kenny même si je suis consciente que Riley n’est pas Kenny. Je chercherai à m’adapter et quoi qu’il en soit, je donnerai le meilleur de moi-même pour l’éduquer correctement mais aussi pour le rendre heureux. Oui, ce sera ma mission principale.

Loft Campbell, une demie heure plus tard.

Face à la porte de mon loft, je restais de marbre un instant. Il n’y avait plus aucune serrure sur ma porte. Plus aucune… Et lorsque ma main se posa sur la poigné pour appuyer dessus afin d’ouvrir cette jolie porte blindée, mon visage ne fut plus le même. Il n’y avait plus rien. Mes meubles n’étaient plus là. « Quoi ! Mais ! Mathias ! Mathias ! » Criais-je en tournant trois fois sur moi-même en tenant le bébé. Ce dernier se mit à pleurer aussitôt à cause de mon mouvement sans doute trop brusque. « Excuses moi, ne pleures pas… ça va aller. » Lui dis-je en le berçant légèrement. J’étais égarée, oui c’est bien le mot… égarée. Mathias ne répondait pas. Je ne perdis donc pas de temps pour me diriger jusqu’à sa porte mais plus rien non plus. Il n’y avait plus rien du tout. Mon frère ne se serait pas fait la malle avec toutes mes affaires quand même ?

Épicerie, aujourd’hui.

Les mains posés sur le cadi, j’avançais pas à pas dans le rayon des surgelés. Je ne m’y arrêterai pas, je ne peux pas m’y arrêter. J’avais donc continué ma marche avant d’arriver jusqu’au rayon des boites de conserves. Rien ne me donnait envie mais je n’avais pas tellement le choix. Je pris donc une boite dans la main avant de la retourner dans tous les sens. C’est la première fois que j’en prends une dans les mains. C’est une sensation… bizarre. D’après ce qui était écrit, j’avais juste à ouvrir le couvercle et à mettre ça dans un plat. Sauf que dans ma situation, ça ne sera pas possible du tout… Je devrais manger à même la boite je suppose. J’espère que je ne tomberai pas malade ou que je ne rencontrerai pas de drôle de chose dans ses boites. Honnêtement, le caviar me manque déjà.
Quelques minutes plus tard, je repris mes pas en direction du rayon des fruits et des légumes. Mon cadi n’était pas bien rempli. Il était composé d’une bouteille d’eau que je remplirai sans doute à mesure à l’hôpital quand elle sera vide, de cinq boites de conserve premier prix (haricot vert, cassoulet, pomme de terre-lardon, épinard et ratatouille), d’un gel douche premier prix et d’un déodorant. J’en aurai surement besoin si je n’ai pas l’opportunité de prendre une douche aussi souvent que je le voudrai.
Au bout de quelques instant, j’avais lâché mon cadi pour saisir un sachet d’orange exposé sur l’étage en plein milieu du rayon. On pouvait y accéder de tous les côtés et malheureusement pour moi, je n’avais pas prévu que se sachet me résiste. En effet, lorsque ma main le tira vers moi, le sachet fut tiré en arrière la seconde d’après. Mes yeux se relevèrent et tombèrent sur ceux de Kenneth. Il était la dernière personne que je voulais croiser…  Automatiquement, mes mains eurent le réflexe de lâcher le sachet d’orange. « Salut... » Lui dis-je simplement en le regardant un petit instant. Heureusement que j’étais présentable et que j’ai réussi à récupérer les vêtements que j’avais laissé chez ma mère à Newport Beach. Bien entendu, ma mère ne sait rien de ce qui m’arrive et c’est bien mieux comme ça. « Tu es toujours à Miami... » Ajoutais-je sans vraiment savoir quoi dire. J’étais gênée de le rencontrer, je ne voulais pas le voir et encore moins discuter avec lui en ce moment. Je dois avoir un mauvais karma, je ne vois aucune autre solution.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Dim 6 Sep - 18:07

« Monsieur McCallister, c’est Maxon Walters. Nous avons eu un entretien d’embauche, il y a deux jours et j’ai l’honneur de vous annoncer que c’est votre candidature qui a été retenue pour le poste d’opérateur […] » Un énorme cri de joie était sortit de ma bouche alors que je réalisais la danse de la victoire. Je n’avais même pas pris la peine d’écouter la suite de ce message sur le répondeur du portable de mon ami. Il faut dire que c’était un énorme soulagement. J’avais attendu depuis 48h la réponse pour cet entretien de la dernière chance. J’avais dû abandonner l’appartement de Lily quand cette dernière m’avait annoncé qu’elle ne rentrerait pas à Miami. Je n’avais donc plus vraiment ma place sachant que ce logement été à présent seulement au nom de Geane. J’avais donc attrapé mes affaires avant d’appeler quelques anciens collègues pour voir si l’un d’entre eux pouvait me dépanner d’un toit. Je n’avais pas l’intention de dormir dehors. Ce n’était pas fait pour moi. Dans ce cas là, autant s’en aller une nouvelle fois. Finalement, l’un d’eux avait accepté que je reste squatter sur son canapé à condition que je me trouve rapidement un travail. Ce qui était compréhensible car ce n’était pas avec les quelques centimes sur mon compte en banque que j’allais pouvoir participer. Cette dernière semaine avait été intense mais savoir que désormais j’allais avoir un boulot me remplissait de joie. Ce n’était pas l’idéal mais il était légal. Après avoir savouré cette bonne nouvelle, ma première réaction fût de courir jusqu’à la chambre de mon ami pour lui annoncer la bonne nouvelle. Ce dernier était à moitié endormi – la vie d’un escort boy était essentiellement la nuit - et il n’avait pas eu l’air d’apprécié la façon dont j’exprimais ma joie depuis plusieurs minutes. Il se contenta d’émettre un grognement et un minuscule félicitation avant de me balancer sa carte bleue en me priant d’aller faire des courses. Je détestais l’avoir comme colocataire mais même sa mauvaise humeur ne pourrait pas me gâcher ma journée.

En arrivant dans l’épicerie, j’avais attrapé un panier. Faire les courses n’avait jamais été une partie de plaisir puisque j’avais tendance à tout compter sans arrêt. Toutefois, aujourd’hui, j’en éprouvais un certain plaisir. Je fis les rayons les uns après les autres avec un sourire scotché sur le visage. J’avais commencé par le soda qui était un indispensable à mes yeux avant de prendre deux ou trois boites de surgelés dont essentiellement des pizzas, puis des produits du quotidien et pour terminer une tomate pour faire semblant de manger sainement. Il ne me restait plus que les oranges. Mon coloc préférait se faire son jus soi-même. Etrange mais après y avoir goûté, je pouvais admettre que c’était meilleur. J’avais attrapé un sachet au hasard avant de le sentir tirer de l’autre sens. Mes yeux s’était levé vers la personne qui osait me piquer mon sachet quand je croisai le regard de Madison. « Salut… » Répondis-je en lâchant à mon tour le sachet. Je ne l’avais pas vu depuis que je l’avais déposé devant chez elle. C’était mieux comme ça et puis de toute façon, il n’y avait pas énormément de moyen de me joindre actuellement.  « Tu es toujours à Miami... » Avait-elle l’air de constater. Je n’étais pas franchement étonné par sa remarque. Elle s’attendait sans doute à ce que je parte sans prévenir une nouvelle fois. Je pouvais le comprendre même si je me demandais si ce n’est pas ce qu’elle préférerait. « Et toi tu es revenue de New York. » constatais-je à mon tour. Je ne savais pas vraiment ce que je pouvais lui dire, cette situation me rendait un peu mal à l’aise. « Je ne savais pas que tu faisais tes courses ici. Je ne t’avais jamais croisé avant. » Ajoutais-je un peu bêtement. « Il va falloir qu’on se batte pour savoir qui aura ce sachet d’oranges. » Rajoutais-je en plaisantant alors que je faisais le tour pour la rejoindre.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Dim 6 Sep - 19:11


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J’étais loin de m’imaginer que je croiserai Kenneth aujourd’hui. Il est bien celui que je n’espérai pas voir. Et cela n’a rien avoir avec nous puisque dans le fond, je crois qu’aujourd’hui, ma colère envers lui s’est estompée. Je crois bien que je ne lui en veux plus tant que ça. Disons que toutes ses explications que nous avons eues m’ont aidé à passer par-dessus tout ça.
Je le regardais donc, mal à l’aise sans vraiment savoir quoi faire. J’avais cette petite voix qui me disait : « Madison, pars, ne te retournes pas, tu vas te faire avoir, il va tout découvrir ».  Cependant, mon corps n’écoutait pas. Mes pieds restaient fixés au sol et mon regard posé sur le sien. « Et toi tu es revenue de New York. » Me répondit-il naturellement. C’était une atmosphère étrange. J’ai cette fierté qui m’empêche d’être naturelle avec lui. Mon cœur bat toujours de la même façon lorsque je suis aussi proche de lui, lorsque je le vois mais les mots que j’aimerai lui dire ne sorte pas. J’ai sans doute honte de ce qui m’arrive et je ne veux pas avoir cette image auprès de lui. « Oui.. » Lui répondis-je doucement sans hésitation. Je ne savais plus comment réagir. Ma situation financière me met dans une posture désagréable et ma hantise c’est bien qu’il ne me voit plus telle que je suis… Je crains que Kenneth ne me trouve plus aussi jolie. C’est vrai, je porte des vêtements que j’ai déjà mis de nombreuses fois dans le passé et qui ne sont pas tout neuf, j’ai l’impression de ne plus être moi-même. C’est une sensation horrible. Et si ce qu’il y a entre nous disparaît parce qu’il ne me trouve plus assez bien pour lui ?  C’est stupide, je le sais mais c’est ce que je ressens en ce moment quand je regarde son si beau visage épanouie. Oui, il avait l’air d’être serein malgré ce mal à l’aise entre nous et quelque part, je pense que je suis heureuse de le voir aussi calme. «  Je ne savais pas que tu faisais tes courses ici. Je ne t’avais jamais croisé avant. » Ajouta ce grand homme par la suite. Je le regardais un instant, prête à répondre mais rien ne sortit de ma bouche. C’était comme si je venais de perdre ma voix. Je n’avais jamais été dans ce cas-là, j’ai toujours été une femme sûre d’elle et là, j’ai perdu toute mon assurance. La queen est tombée de son piédestal. Disons-le clairement, j’ai l’impression d’avoir perdu mon royaume. « Il va falloir qu’on se batte pour savoir qui aura ce sachet d’oranges. » Il continuait de parler et pourtant, je n’avais toujours rien répondu. Je m’étais contentée de lui sourire jusqu’au moment où je repris intégralement mes esprits. Je dois refaire surface et me montrer beaucoup moins perdu qu’actuellement. « Je te le laisse. Tu as un plus grand corps que moi, tu as sans doute besoin de plus de vitamine que moi. » Lui souriais-je gentiment en attrapant le sachet pour le mettre dans son cadi moi-même.
Ce n’est pas si simple de cacher un état d’esprit, je m’en rends bien compte en ce moment. Je m’étais mise devant mon cadi, j’espérai que Kenneth ne puisse pas remarquer ce qu’il y avait dedans et encore moins le premier prix parce qu’à mon avis, il est assez intelligent pour voir que quelque chose cloche. « Alors ? Quoi de neuf ? » Quoi de neuf ? Sérieusement Madison ? Tu n’avais rien de mieux à sortir pour ne pas attirer son attention. Le mieux aurait été de partir finalement. « T’as retrouvé ta moto ? » Lui dis-je amusée pour essayer de plaisanter.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Dim 6 Sep - 22:49

La dernière soirée que nous avions passée ensemble était à la fois chaotique et étrange. Ce qui expliquait mon léger malaise face à Madison. D’autant plus que si elle était de retour en ville, Geane l’était peut-être aussi. Je me demandais si cette dernière était au courant de ma présence ou si Madison avait réussi à tenir sa langue. Une partie de moi voulait lui poser la question mais une autre ne désirait surtout pas connaître la réponse à cette question. J’avais tenté de détendre un peu l’atmosphère en la prévenant qu’on allait devoir se battre pour le sachet d’oranges. Je n’avais pas obtenu le résultat que j’avais espéré mais au moins j’avais obtenu un sourire ce qui était une petit victoire. « Je te le laisse. Tu as un plus grand corps que moi, tu as sans doute besoin de plus de vitamine que moi. » Me répondit-elle en posant le sachet dans mon panier. Si j’avais voulu jouer le gentleman, je lui aurais redonné mais il y en avait d’autres et mon coloc allait à tout prix réclamer ses oranges à mon retour. J’avais attrapé un autre sachet pour le déposer dans son caddie en souriant. « On est quitte. » balançais-je avec un sourire en coin. « Alors ? Quoi de neuf ? » Me questionna-t-elle. J’avais ouvert la bouche mais rien n’était réellement sortit. Je ne savais pas vraiment ce que je pouvais lui dire. J’aurais pu lui dire que j’avais obtenu un nouveau travail mais je n’avais pas tellement à être fier de ce poste. Elle était chirurgienne. Rien à voir avec ce que j’avais décroché. De plus, j’allais être en formation au moins une semaine avant de commencer. Si cette fois mon travail était légal, il n’était toujours pas très glorieux. J’avais pensé aussi lui parler de Bailee en lui avouant que je lui avais tout dit sur ce qui s’était passé l’autre fois entre Madison et moi. Toutefois, c’était quand même embarrassant et ce n’était pas un sujet dont je voulais parler. J’avais aussi quitté l’appartement de Lily pour le canapé d’un ancien collègue mais ce n’était pas très joyeux à raconter non plus. Ma vie craignait quand même un max. « T’as retrouvé ta moto ? » me questionna-t-elle amusée. Elle semblait prête à rire mais ce n’était pas un sujet très drôle à mes yeux. Elle avait été mon bébé, ma femme. Ma moto avait été mon compagnon de route pendant des années et je l’avais lâchement abandonné je ne sais où parce que j’étais trop stone ou pathétique pour m’en souvenir. Un sourire un peu crispé se lisait sur mes lèvres avant que je ne me détende complètement pour laisser place à un sourire beaucoup plus sincère. « Je connais un gars qui a un garage et il a pu me récupérer un vieux truc qui n’arrive même pas à rouler. Petit à petit, je vais m’acheter toutes les pièces de cette moto et je compte la retaper de mes propres mains. » Annonçais-je fièrement. C’était un projet qui me tenait à cœur même si en réalité, je n’avais pas commencé et que je n’avais toujours aucune pièce à l’horizon. Pour que ça puisse se faire, je devais trouver de l’argent. C’est dans cette future moto que mon premier salaire va passer. Je m’en faisais déjà une promesse. J’avais posé une main sur le caddie de Madison sans pour autant lâcher son regard. « Et toi ? Que se passe-t-il dans la vie de Madison Campbell ? » Demandais-je un peu curieusement.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Lun 7 Sep - 0:52


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J’ai toujours été de celle qui pense que le hasard n’existe pas, que tout ce qui arrive fait partie du destin mais honnêtement, aujourd’hui, j’ai bien envie de dire que le destin se fou de moi. Il me met dans une situation inconfortable et délicate. Je donnerai tout ce que j’ai pour que Kenneth ne découvre rien de tout ça. Je serais beaucoup trop honteuse s’il se rend compte de ce qu’il m’arrive. J’ai perdu une part de moi-même quelque part et c’est cette part qui me donnait la force d’exister. Actuellement, j’ai juste envie de fourrer ma tête dans l’étalage pour l’enterrer sous une montagne de fruit. « On est quitte. » M’avait-il dit en déposant à son tour des oranges dans mon cadi que je trouvais d’ailleurs trop grand pour la quantité de course que je comptais faire. Je m’étais donc mise à sourire face à ce geste. C’était sympa et étonnamment, je trouvais que l’ambiance était un peu plus sereine et propice au dialogue. J’en avais d’ailleurs profité pour lui demander ce qu’il avait de neuf à raconter depuis la dernière fois. Seulement, aucune réponse à ce sujet. Le malaise semblait vouloir revenir mais j’étais bien décidée à faire un effort pour dépasser ça. Ainsi, je lui avais parlé de sa moto sur un ton doux et amicale. Je cherchais à rire mais visiblement, cela n’amusait pas Kenneth. Je l’avais bien vu… ce petit sourire crispé.
Heureusement, il se mit ensuite à sourire normalement et cette gêne que je commençais à ressentir : disparût.   « Je connais un gars qui a un garage et il a pu me récupérer un vieux truc qui n’arrive même pas à rouler. Petit à petit, je vais m’acheter toutes les pièces de cette moto et je compte la retaper de mes propres mains. » M’annonça alors le jeune homme. Je trouvais ça chouette, j’avais d’ailleurs affiché un sourire sur mes lèvres pour le lui montrer. « C’est super, tu vas t’éclater. Et c’est une bonne nouvelle pour moi ! Tu vas enfin pouvoir m’apprendre à conduire une moto. » Lui souriais-je en le regardant avant de poursuivre : « Tu as oublié ? L’année dernière, tu m’as promis que tu m’apprendrais à faire de la moto ! »  J’étais assez satisfaite de repenser à ce moment. Les choses sont compliquées entre nous en ce moment mais il y a une époque où elles étaient si simples. Il y a une époque où je passais mon temps à rire avec lui, où chaque seconde passé à ses côtés était un réel bonheur, où il n’y avait aucun malaise. « Et toi ? Que se passe-t-il dans la vie de Madison Campbell ? » La question à un million... Comment te dire ça Kenneth ? Je n’ai plus un sous, je ne mange plus à ma faim, j’ai une vie minable et en plus de ça, je n’ai plus de toit où dormir. Et puis ta sœur a accouché d’un beau petit garçon que je ne peux plus entretenir… « Rien de spécial tu sais, la routine… Travail, dodo, maison. J’ai tellement de travaille que je me demande même ce que je fais là ? Je devrais être dans mon bloc opératoire… » Le mensonge, ce n’était pas ce que je préférai mais parfois, on n’y échappe pas. Je ne me vois pas lui raconter ce qui se qui se passe. C’est une question de fierté et d’amour propre. Je l’aime cette homme, j’en suis amoureuse et c’est bien pour ça que je ne veux pas qu’il puisse voir autre chose que celle qu’il a toujours voulu. Je dois préserver mon image. Je suis Madison Campbell, une femme forte, séduisante, riche et pleine de vie. Je dois garder cette image, c’est important... pour moi.
Finalement, j’en viens à me dire qu’il est bien mieux avec Bailee. Je n’ai rien à lui apporté actuellement. La seule chose que je peux lui offrir, c’est une boite de thon au naturelle sans aucun assaisonnement donc il mérite bien mieux que moi. « J’aime beaucoup les posters accrochés dans ta chambre, chez tes parents... Je ne me suis pas du tout senti observée par ces jolies femmes sexy pendant que je dormais.  » Lui dis-je alors stupidement pour changer de sujet. J’aurai pu trouver mieux… Là, il sait que j’ai dormi dans sa chambre et que j’ai vu ses posters. Bravo Madison, bravo. « Mais ne t’en fait pas, je n’ai rien dit à propos de toi. Ni à ta mère, ni à Geane. » Terminais-je pour me rattraper.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Mar 8 Sep - 22:00

J’avais froncé les sourcils lorsque Madison m’avait rappelé que je lui avais promis de lui apprendre à faire de la moto. Ce n’était pas vraiment très malin de ma part. D’autant plus que j’allais sans doute chérir mon futur véhicule comme la prunelle de mes yeux. Une débutante n’aurait donc pas sa place pour conduire et encore moins une femme. Je n’avais pas particulière un souci de machisme mais il fallait avouer qu’elles n’étaient pas très douées. Surtout que Madison était une gosse de riche, par conséquent, cette expérience serait sans l’ombre d’un doute une catastrophe. Je ne l’autoriserais jamais à monter sur mon futur bébé. Je lui en louerais sans doute une autre pour la journée, jusqu’à ce que l’envie lui passe. De toutes les manières, je n’avais pas encore touché mon premier salaire et j’étais loin d’avoir assez d’argent pour avoir déjà pu commencer mon projet. Il ne restait donc que dans ma tête pour l’instant. Ce n’était pas encore du concret. Par politesse ou par curiosité, j’avais fini par lui retourner sa question, en lui demandant de ces nouvelles. « Rien de spécial tu sais, la routine… Travail, dodo, maison. J’ai tellement de travaille que je me demande même ce que je fais là ? Je devrais être dans mon bloc opératoire… » me répondit-elle assez simplement. Je m’étais contenté d’un hochement de tête. Rien de très étonnant. Les chirurgiens n’avaient jamais une seconde à eux. Leurs vies se déroulaient à cent à l’heure et je n’étais même pas certains de pouvoir appeler ça une vie. Quelques fois, je les enviais. Notamment pour le salaire, le prestige et la vocation de sauver des vies. D’autres fois, je les plaignais. Ce n’était pas un métier que j’aurais pu exercer. La fatigue était constante et le travail ne s’arrêtait jamais. Je me souvenais encore quand Madison m’avait confié vouloir des enfants. Actuellement, je l’imaginais mal trouver le temps pour ça. Il n’y avait qu’à voir son caddie. On aurait dit qu’elle s’était bandée les yeux pour trouver les articles. Tout avait l’air assez dégoûtant et je me retenais d’en faire le commentaire pour le moment. « J’aime beaucoup les posters accrochés dans ta chambre, chez tes parents... Je ne me suis pas du tout senti observée par ces jolies femmes sexy pendant que je dormais.  » Ajouta-t-elle finalement. Un sourire s’était logé sur mes lèvres. J’aurais pu me sentir gêné mais ce n’était pas le cas. A une époque, tous mes murs étaient tapissés de femmes à moitié à poil. Il y en avait tellement que ma mère ne voulait plus mettre les pieds dans ma chambre. Il faut dire que j’étais jeune, que la puberté venait de frapper à ma porte et que je ne pensais qu’à une chose, le sexe. J’étais à ce stade de ma vie où n’importe quels seins pouvaient m’exciter. Puis à l’âge de seize ans, j’ai perdu mon pucelage et à dix-huit ans, j’ai eu ma première relation sérieuse avec une fille. Tellement sérieuse que je l’avais invité chez moi et que je m’étais forcé à virer la plupart de mes posters pour ne pas être embarrasser. Je n’en avais gardé que deux. « Kimmy et Lola. » dis-je avec un petit sourire au coin des lèvres. « Les femmes qui ont hanté mes nuits pendant des années. » rajoutais-je en riant. Incroyable mais vrai, je donnerais tout pour récupérer ces posters encore aujourd’hui. « J’espère que mon lit était confortable. » rajoutais-je. Je ne pensais même pas que j’avais encore une chambre chez mes parents surtout vu la façon dont j’étais partit de chez moi. « Mais ne t’en fait pas, je n’ai rien dit à propos de toi. Ni à ta mère, ni à Geane. » Je ne voulais pas le montrer même si ça devait se lire sur mon visage. J’étais soulagé. Peut-être que c’était horrible mais je ne voulais pas que ma famille soit au courant. C’était assez compliqué. Prendre le temps de leur expliquer ma façon de voir les choses et mon comportement, me prendrait des ressources que je n’avais pas. « Je te remercie. » lui dis-je sincèrement en la regardant. J’avais commencé à marcher à côté de son caddie. J’avais fini mes courses mais je ne voulais pas partir comme un voleur. « Tu m’as rendu un service alors c’est à mon tour. » lui dis-je en plongeant ma main dans son caddie pour en ressortir le déodorant qu’elle avait acheté. Un premier prix que j’avais non seulement déjà testé mais surtout désapprouvé. « Crois-moi, tu ne devrais pas l’acheter. Je sais que tu dois être crevée et que tu ne fais pas attention à ce que t’achète en lisant les étiquettes mais celui-là est vraiment épouvantable. Il va te brûler la peau ! » Lui confiais-je.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Mer 9 Sep - 1:46


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N’étant pas douée en mensonge, je n’avais pas hésité une seule seconde à dévier le sujet. La seule idée qui me venu en tête fut les posters de femmes dénudés accrochés sur les murs de la chambre de Kenneth. En effet, ses posters m’ont marqués d’une étrange manière…

Mon rêve, il y a quelques semaines, chambre de Kenneth, new york.

Endormie depuis quelques heures sur le lit de Kenneth après l’accouchement de Geane, mon esprit était plongé dans un rêve des plus… érotique.
Vêtue d’une nuisette aux broderies presque transparentes, j’étais allongée sur le lit de Kenneth, le dos contre la tête de lit. Quand tout à coup, j’aperçu de la fumée épaisse émaner de la porte de sa chambre. Prise de panique, je m’étais redressée en me demandant ce que j’allais pouvoir faire. Mon visage se tourna vers la fenêtre mais celle-ci fut recouverte de barreaux. Je me sentis donc prise au piège. Sauf que voilà, quelques secondes plus tard la porte claqua contre le mur à cause de l’entrée brutale de Kenneth. « Je suis ici pour éteindre le feu ! » S’exclama-t-il de manière ferme et décidé en s’avançant vers moi. Cependant, je n’avais pas bougée. Je m’étais contentée de le regarder sérieusement afin de prendre une voix toute aussi sérieuse : « Eteigniez moi ! » Je m’étais exclamée avec tellement de poigne que ce dernier n’avait pas hésité une seule seconde à s’avancer jusqu’à moi pour saisir ce que je portais à l’aide de ses mains. « Je vais vous éteindre ! » Dit-il d’une voix virile en déchirant ma nuisette, laissant ainsi mon corps tout entier se libéré de ce tissus léger. Ses lèvres se dirigèrent sans attendre sur ma poitrine afin de laisser sa langue vaguer à ses occupations.  Mon visage s’était légèrement tourné sur la droite et mes yeux arrêtés sur cette image… sur cette femme… Elle était belle, nue, sexy et refaite. C’était l’un de ses horribles posters accrochés sur son mur. Plus je la regardais et plus j’eus l’impression qu’elle me regardait.
Dérangée par celle-ci, j’avais reposé mon visage sur celui de Kenneth pour le regarder. Il était si sexy dans cette tenue de pompier. Mon corps brûlait de désir à son égard. C’était intensément brulant. Je mourrai d’envie de lui arracher à mon tour ses vêtements mais j’aimais beaucoup trop cette sensation : celle où j’ai l’impression qu’il gobe ma poitrine avec sa bouche. C’était si… émoustillant.
J’avais donc fini par tournée cette fois-ci mon visage sur la gauche pour profiter encore de ce moment sauvage. Cependant, mon attention s’arrêta sur cette autre femme. Sa poitrine était volumineuse, ses lèvres pulpeuse, son regard ensorcelant et sa chevelure parfaite. Je la fusillais du regard puisque j’avais l’impression qu’elle fessait de même. Et à ma plus grande surprise, ce poster prit la parole : « Je suis Bailee. » A ces mots, mon regard se figea, Kenneth se figea, la pièce se figea et un cri impressionnant sorti de ma bouche.

Aujourd’hui, épicerie, miami.

« Rassures moi, ce n’est pas toi qui les a appelés surnommés Kimmy et Lola ? » Lui demandais-je amusée en le regardant avant de reprendre : « Non, en fait, finalement, je n’ai pas envie de savoir, oublies ça. Je suis déjà condamnée à garder cette image où tu satisfaits tes besoins d’adolescent en solo devant ses images. Je n’ai pas envie d’imaginer que tu leurs parlais pendant que tu le fessais. » Lui répondis-je en riant. Comment peut-on avoir ce genre de discussions tout à fait inattendues dans le rayon des fruits et légumes ? C’est insensé !
D’un autre côté, c’était amusant et sympas dans le sens où j’avais l’impression qu’il n’y avait plus d’hostilité entre Kenneth et moi. Je reprenais l’envie de plaisanter avec lui malgré tout ce qui s’est passé et ma récente situation. D’ailleurs, là, en l’espace de quelques secondes, j’ai réussi à oublier mon calvaire, j’ai réussi à oublier le fait que je suis devenue pauvre. « Oui il était assez confortable, j’ai passé de bonne nuit dessus. » Lui souriais-je gentiment après avoir repris mon sérieux. J’en avais d’ailleurs profité pour lui confier que j’avais respecté sa volonté en ne parlant de lui à personne.   « Je te remercie. Tu m’as rendu un service alors c’est à mon tour. Crois-moi, tu ne devrais pas l’acheter. Je sais que tu dois être crevée et que tu ne fais pas attention à ce que t’achète en lisant les étiquettes mais celui-là est vraiment épouvantable. Il va te brûler la peau ! »  S’exclama-t-il simplement en tenant mon déodorant dans sa main. Je me sentais prise au piège, je ne savais plus tellement quoi dire. Un mensonge de plus ? Faire l’autruche ? « C’est n’est pas grave, je vais le prendre quand même. Ma peau est résistante. » Je n’avais pas les moyens de prendre un autre déodorant. Je dois prendre celui-là même s’il abimera ma peau. Quand on a pas d’argent, on ne peut pas se permettre de faire des folies. « C’était un plaisir de t’avoir croisé, à bientôt. » Lui dis-je en touchant légèrement sa main posé sur mon caddie pour reprendre possession de mon caddie.
Quelques minutes plus tard, ce fut le temps de payer.   « Il vous manque trois dollars ! » Soupira la jeune caissière. Dérangée et gênée, je pris une petite voix : « Il ne me reste qu’un dollar et cinquante cents. » Cette dernière me regarda avec insistance. Elle attendait clairement ce qui manquait. « Retirez le déodorant s’il vous plait… » Lui dis-je simplement avant de tourner mon regard. Je me sentais observée et épiée mais lorsque mon regard croisa celui de Kenneth, je me sentis honteuse. Je n’osais plus le regarder et c’est pour cette raison que mon visage se tourna vers la caissière de nouveau. Ce que je veux faire ? C’est m’enfuir avec mon caddie et rejoindre l’endroit où je dors pour l’instant.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Jeu 10 Sep - 21:37

« C’était un plaisir de t’avoir croisé, à bientôt. » finit-elle par me dire en tournant les talons. J’étais resté quelques secondes un peu sur ma fin avant que la réalité ne me frappe de plein fouet. Les choses n’étaient pas réglées entre Madison et moi. C’était loin d’être le cas et ça ne le serais sans doute jamais. A un moment, on semblait être en parfaite harmonie avant que l’idée de mettre le feu à la maison de Sebastian ne me traverse l’esprit. Je ne regrettais pas la décision que j’avais prise ce soir-là même si ça n’avait pas fonctionné et même si je n’étais plus l’homme que je pensais être avant cela. Cependant, je ressentais tout de même toute cette culpabilité vis-à-vis de l’enfer que Madison avait dû vivre à cause de moi. Je ne pourrais sans doute plus jamais me regarder dans une glace sans avoir des remords à propos de ça. Je pouvais lui faire mes excuses mais au fond, ça ne changerait rien du tout à la situation. J’avais ce que j’avais fait et personne ne pourrait remonter dans le temps pour empêcher que ce malade s’en prenne à elle par ma faute. Peut-être que mon moment de faiblesse la nuit dernière m’avait fait oublié tous les sujets dont elle et moi, n’avions jamais évoqué. J’avais finalement repris le chemin des rayons pour me diriger vers les biscuits. Ce n’était pas ma carte bleue mais je ne me priverais pas d’acheter une petite gourmandise avant de passer à la caisse. Après tout, je faisais les courses alors je méritais bien un petit truc. Quand j’eu enfin terminé et alors que je déposais mes courses sur l’un des tapis d’une caisse, je repéra Madison à une autre caisse. Je tentais de ne pas vraiment la regarder mais la conversation venait à mon oreille sans que je ne cherche réellement à écouter.  « Il vous manque trois dollars ! » lui réclama la caissière en soupirant. C’est clair que Madison ne devait pas vraiment avoir l’habitude qu’on lui demande encore plus d’argent. Elle semblait gênée et s’en était presque amusant étant donné qu’elle était plutôt riche. « Il ne me reste qu’un dollar et cinquante cents… Retirez le déodorant s’il vous plait… » Répondit-elle finalement comme dernière solution. Un haussement de sourcil intrigué se logea sur mon visage avant que la jeune fille ne se tourne vers moi. Je ne pouvais pas détourner le regard, c’était trop tard. Elle s’avait de toute façon que j’étais en train de la regarder. C’est finalement même elle qui s’était retournée. Bizarre. Aux dernières nouvelles, c’était surtout moi qui ne voulait pas vraiment avoir à faire avec elle et à présent c’était elle qui me snobait. « Il manque encore dix cents. » ajouta la caissière légèrement agacée après avoir retiré le déodorant. Décidemment. Même les gens derrière Madison commençait à montrer quelques signes d’impatience. Je n’avais pas vraiment réfléchit en m’avançant vers la caissière pour lui tendre une pièce de dix cents qu’elle ne tarda pas à attraper en me souriant. Je lui rendis son sourire agrémenté d’un petit clin d’œil en chemin. Que voulez-vous, la vie est chère, je devais me mettre les caissières dans la poche. Je retournai à ma caisse puis tendis la carte bleue de mon ami pour payer mes propres courses. Après avoir mis tous mes articles dans des sacs plastiques, je m’étais retourné vers Madison mais cette dernière était déjà partie. Je sortis donc de l’épicerie au pas de course pour tenter de la rattraper. « Madison ! » criais-je une première fois. « Attends-moi ! » rajoutais-je un peu surpris par son attitude. Je n’étais pas sûr qu’elle m’entende ou alors qu’elle m’ignore volontairement.  

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Ven 11 Sep - 10:50


∞ la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.


k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .


« Il manque encore dix cents. » M’annonça cette stupide caissière. Elle commençait à m’énerver avec son arrogance. Cette jeune femme se montre hautaine et supérieure à moi, chose qui me déplait. Et plus je la regardais, plus je comprenais certaine chose. Finalement, je l’ai peut-être mérité cette situation. Mon visage se tourna sur ses personnes qui commençaient à s’impatienter. Là, c’était le pompon !
Je n’eus pas le temps de réagir que Kenneth s’était approché pour donner les dix cents manquant à cette caissière qui semblait lui sourire comme si elle venait de voir l’homme le plus beau au monde devant elle. Celle-là, je ne l’aime définitivement pas. Mais le pire du pire, c’est que Kenneth lui a rendu son sourire avant de lui faire un clin d’œil. Énervée par la situation et par ce que je venais de voir, je pris mon cadi fermement pour le mettre dans le bon sens. « Je ne vous souhaite pas « bonne journée ». » Lui dis-je en me montrant aussi arrogante qu’elle avant de sortir rapidement de ce magasin.
N’ayant plus de véhicule non plus puisqu’il m’a été saisi, je m’étais permise de mettre mes achats mon sac de course enfin dans le sac que j’avais volé à l’hôpital. Et une fois le cadi remis en place, je m’étais mise à marcher pour quitter définitivement cet endroit. La vie de pauvre, ce n’est vraiment pas réjouissant. Je n’ai qu’une seule envie : me coucher dans ce qui me sert de lit et mettre ma tête sous mon oreiller. « Madison ! » Criait Kenneth. Décidée à l’ignorer, je ne m’étais pas arrêtée. Je fessais mine de ne pas l’avoir entendu. « Attends-moi ! » Ajouta ce dernier. Je ne lui avais pas répondu mais je sentais qu’il accélérait son pas.
Persuadée qu’il finira par me rattraper, je m’étais arrêtée avant de me retourner. « Tu n’aurai pas dû payer pour moi, je ne t’ai rien demandé surtout si c’était pour flirter avec cette stupide caissière très moche et arrogante. » Lui dis-je simplement en le regardant. « Mais je te remercie quand même. Je te rendrai tes dix cents dès que je le pourrai, c’est promis. » Ajoutais-je par la suite. Je détestais voir ce type d’expression sur le visage de Kenneth. Il est intelligent, il se doute bien que quelque chose se trame et je n’ai pas envie qu’il continue de me regarder comme ça.
Sans doute blasée, je m’étais finalement assise sur le siège de l’arrêt de bus. J’ai deux solution : soit je dis tout à Kenneth, soit je fais l’autruche et je réponds à coté de tout ce qu’il pourra bien me dire. « On m’a tout saisi : mon compte, mes meubles, mon logement. Je n’ai plus rien. » Lui répondis-je alors en repensant à cet horrible moment.

Commissariat de miami, il y a quelques jours.

Assise dans le bureau du commandant, sur le siège face à son bureau, j’attendais qu’il revienne. Riley était dans mes bras et je ne comprenais pas du tout ce qu’il se passait. « Arrêtes de pleurer mon chéri, ça va bien se passer. » Lui souriais-je alors en le regardant. Je n’hésitais pas à le bercer pour qu’il puisse se calmer un peu.
Quelques minutes plus tard, le commandant arriva. « Je peux savoir ce qu’il se passe maintenant ? » Demandais-je d’une voix ferme et sérieuse. Ce dernier me regard en croisant ses bras. « Vous ne disposez plus de votre compte en banque à compter de ce jour. Le loft que vous avez acheté a été saisi à l’instar de votre appartement. Cependant, rassurez-vous, vos locataires n’ont pas été mis à la porte. Malheureusement, le compte de votre association a été suspendu aussi et toutes vos opérations aussi. Mon regard était devenu noir. J’étais choquée, remontée et je n’acceptais pas du tout ses paroles. « C’est une plaisanterie ? De quel droit vous saisissez tous mes biens ! De quel droit ! » Commençais-je en criant. Lancée, je comptais bien continuer de m’énerver sur ce crétin de commandant. Cependant, il reprit la parole avant moi. « Calmez-vous, je serais capable de vous mettre en garde à vue pour outrage à agent ! » En plus de cela, ce grossier personnage me menace ! Là, je pense que c’est le jackpot ! « Votre père, Christopher Campbell a détourné des fonds il y a de nombreuses années et malheureusement pour vous mademoiselle, l’argent que vous avez héritez de lui est de l’argent sale. Nous avons effectuez un travail minutieux lors de notre enquête. Nous savons aussi que vous avez héritez de votre précédent mariage, que vous deviendrez bientôt chirurgienne et que l’argent que vous possédez n’est pas sale. Néanmoins, comprenez bien mademoiselle que nous devons continuer l’enquête et inspecter tous vos revenues pour dissocier l’argent détourné de votre père et celui qui vous appartient personnellement. » J'étais bouche-bée. Mon père est un salopard mais jamais, je n'aurai pensé que notre richesse était issus d'argent détourné.

Aujourd’hui, arrêt de bus.

 Mon regard s’était posé sur celui de Kenneth. J’étais dépitée et agacée parce que je ne voulais pas qu’il le sache. Non, je voulais que personne ne s’en doute et ce moment gênant à la caisse n’aurait jamais dû se produire. « Rentres chez toi maintenant. » Lui dis-je simplement avant de voir le bus arriver. Je m’étais donc levée sans plus attendre. Je comptais bien le laisser là et l’éviter pour le restant de mes jours.

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(#)Sujet: Re: la roue ne tourne pas toujours dans le bon sens.  |   Dim 13 Sep - 12:39

Je n’avais pas spécialement envie de courir aujourd’hui et encore moins derrière Madison. Seulement, je ne comprenais pas son envie soudaine de me fuir comme si j’avais fait quelque chose de mal. Je n’étais pas totalement idiot. Notre relation était assez compliquée mais je voulais tout de même connaître la raison pour laquelle cette dernière cherchait à m’éviter depuis que je l’avais croisé tout à l’heure. Je n’en étais pas certain mais je me demandais si ça n’avait pas un rapport avec Bailee et ce qui s’était passé entre nous, il y a quelques semaines, dans l’appartement de Lily. A un moment, Madison décida de s’arrêter. Elle avait sans doute compris que je la suivrais jusqu’à chez elle dans le cas contraire. Quand je fus arrivé à sa hauteur, j’avais voulu l’informer que nous avions dépassé le parking et qu’elle avait oublié sa voiture. Sa maison étant loin d’ici, je la voyais mal marcher à pied. Cependant, je n’eu pas le temps de m’exprimer. Cette dernière avait déjà pris la parole. « Tu n’aurai pas dû payer pour moi, je ne t’ai rien demandé surtout si c’était pour flirter avec cette stupide caissière très moche et arrogante. » commença-t-elle par me dire en me regardant. J’avais soupiré alors qu’une pointe d’agacement se lisait sur mon visage. « Qu’est-ce qui te dérange le plus ? Les dix cents ou le flirt avec la caissière ? » la questionnais-je sans vraiment attendre de réponse de sa part. Au fond, je m’en fichais. Ça ne changerait du tout. « Mais je te remercie quand même. Je te rendrai tes dix cents dès que je le pourrai, c’est promis. » Rajouta-t-elle. J’avais froncé les sourcils en entendant la seconde partie de la phrase. Je me fichais qu’elle me rende ou pas ce que j’avais donné à la caissière. Ce n’était pas cette somme qui allait me faire vivre la fin du mois. Par contre, je n’arrivais pas à comprendre ce qu’elle entendait par « dès que je le pourrais ». Cette fille était riche. C’est en la voyant s’asseoir sur le siège de l’arrêt de bus que mes craintes s’étaient confirmées. « On m’a tout saisi : mon compte, mes meubles, mon logement. Je n’ai plus rien. » M’avoua-t-elle dans ses pensées. Je ne savais pas du tout comment réagir face à cette nouvelle. Je ne savais pas vraiment ce qu’elle pouvait ressentir en ce moment. Je n’avais jamais été riche mais je me doutais que la descente devait être difficile à vivre. J’étais aussi perdu. Qu’est-ce qui s’était passé pour qu’elle puisse tout perdre du jour au lendemain ? « Rentres chez toi maintenant. » M’ordonna-t-elle en se levant. Je m’étais tourné vers le bus qui était en train d’arriver avant de me mettre à rire face à son attitude. « Même sans argent, tu te trouves toujours mieux que moi. » balançais-je sans vraiment réfléchir avant de reprendre aussitôt. « Où est-ce que tu vis en ce moment, Campbell ? Chez de la famille ? Des amis ? Des voisins ? » Demandais-je en la regardant. Elle connaissait tellement de personnes aisées dans son milieu que je ne me faisais pas vraiment de soucis pour ça. J’avais tourné la tête vers le bus qui s’était arrêté devant nous avant de la regarder à nouveau. Je me demandais ce qu’elle allait faire. Monter dedans et éviter mes questions ou attendre le prochain en prenant le risque de m’entendre poser encore plus de questions pendant les prochaines minutes.   

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