What's going on after all this time?

Sebastian & Geane

J’étais enfin de retour. Après plusieurs mois à New-York, j’étais revenue de mon pays natal marié et maman. Ma vie avait complètement basculée en moins de quelques jours et je me sentais terriblement perdue. Heureusement pour moi, Madison m’avait été d’un grand secours en me voyant désespérée. Nous avions décidés ensemble qu’elle s’occuperait de Riley le temps qu’il le faudrait pour que je puisse prendre mon rôle de mère à cœur.. ou pas. Ma première attention était de le mettre en famille d’accueil mais ma meilleure amie me l’avait tout bonnement déconseillé. Tout était vraiment flou et je dois bien avouer que rester seule ne m’aidait pas spécialement. Hayden avait reprit le boulot alors que moi, je me cherchais encore. L’une de mes amies m’avait contacté pour que je passe au bar là où elle travaillait afin de me sortir un peu et de voir un peu de monde. Toutes ces sorties me semblaient si lointaine bien que ça ne soit pas si vieux.
En attendant vingt deux heures j’avais commencé à faire mes quelques cartons. J’allais emménager avec Hayden. Tout aller vraiment se concrétiser. Mon appartement était maintenant presque vide, cet appartement où j’avais tant aimé vivre. Etais-je déjà en train de regretter mon ancienne vie ? Peut-être. Tout me ramenait à avant.. Comme si j’avais franchis une étape, comme si j’avais laissé tous ceux que j’aimais derrière moi. Un sentiment vraiment bizarre que je ne saurai apprécier. Stop ! Il fallait que j’arrête de morfondre. Je m’étais emparé du scotch pour fermer cet énorme carton en espérant sincèrement que quelqu’un puisse le porter jusqu’à la voiture. Une tasse, un canapé et un livre. Voilà le plus gros qu’il me restait à caser. Je partirais demain, c’était officiel.
Vingt deux heures pointa rapidement le bout de son nez. Je devais me rendre à ce bar pour voir mon amie serveuse à ses heures perdues. C’est avec un slim, un t-shirt assez ample et une petite veste que je me rendis là-bas. La file d’attente était assez impressionnante. De nombreuses personnes attendaient pour passer. Je soupirais déjà d’avance en voyant le temps que j’allais attendre quand mon amie se pointa derrière le garde du corps pour me faire entrer vite fait. L’homme baraqué me déshabilla du regard avant de se décaler pour me laisser entrer sans rien dire. Salut Geane. Vas t’asseoir au bar, j’arrive. Elle m’offrit l’un de ses plus beau sourire et courra jusqu’au bar où l’attendait plusieurs personnes pour commander leurs boissons. Je pris place sur l’un des tabourets en jetant un œil autour de moi. Le club était bondé de monde et je suppose que je ne pourrais pas beaucoup voir la jolie jeune femme. Elle s’approcha d’ailleurs de moi, légèrement essoufflée. Alors tu veux quoi ma belle ? Demanda-t-elle en attrapant un verre. Une téquila por favor ! Lançai-je en souriant à mon tour. Cette dernière attrapa la bouteille et déclara presque en criant. Je suis désolée, je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde ce soir. On peut se voir après si tu veux ? Je finis mon service dans deux petites heures. Je me pinçai doucement les lèvres entre elles avant de finir par accepter. Après tout, je n’avais rien de mieux à faire ce soir.
Je pris le verre posé en face de moi et bu une petite gorgée qui me brûla légèrement la gorge sur son passage. Ca m’avait tellement manqué ces derniers temps, beaucoup trop de chose m’avait manqué. C’est après avoir pivoté sur mon tabouret que j’entrepris de regarder les gens dansé. La plupart était déjà tous déchiré et je dois bien avouer que ça me faisait légèrement rire. Avais-je l’air aussi débile quand je finissais dans cet état. Je terminai mon verre et le reposa sur le comptoir. Le spectacle était plutôt divertissant.. Je jouais doucement avec ma bague que je n’avais encore l’habitude de porter quand celle-ci tomba par terre. MERDE ! Lançai-je en me jetant presque au sol. Après quelques secondes à paniqué, je la retrouvais. Ma jolie bague. Je l’admirai tout en me relevant afin de voir si cette dernière n’avait pas perdu un diamant lorsque je me retrouvai nez à nez avec Sebastian McKay. La seule et unique personne que je cherchais à éviter en venant ici. Est-ce que je peux rasseoir l’air de rien, comme si je ne l’avais pas reconnu ? Me questionnai-je à moi-même. Ne sois pas stupide Geane, tu l’as vu aussi bien qu’il t’a vu. Je soupirai discrètement avant que ma bouche ne s’entrouvre pour laisser échapper un simple : Salut..

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Sebastian & Geane

Le Seven Devil Bar n'était sans doute pas l'endroit que je préférais, mais Jazzlyn aimait bien cet endroit pour une raison inconnue. Je savais que je pouvais la retrouver facilement en faisant les bars de la ville et de toute façon, je savais qu'elle était accro à la drogue. Il était facile pour moi de jouer avec elle même si elle prétendait qu'elle me détestait. Tout ça n'avait rien de sain, mais peu importe ça m'apportait ce que j'avais de besoins. Je ne m'aurais jamais cru un dépendant affectif, mais là, je pense que je pouvais le croire. Je me sentais obsédé et je dois dire que ce n'était pas un beau jour aujourd'hui. J'avais consommé trop de drogue et j'avais déjà bu 5 verres en attendant que Jazzlyn ne rapplique. Je détestais qu'on me fasse attendre et je dois dire qu'elle allait en entendre vite parler. Je n'étais pas d'humeur à faire connaissance avec de nouvelles filles non plus ce soir c'est pourquoi je me contentais de regarder mon verre ou regarder par dessus mon épaule pour ne pas voir la jolie brunette enfin se pointer. Je lui avais pourtant envoyé plein de messages, mais elle ne m'avait pas répondu. Plus le temps passait plus je rageais. Je déposai mon verre lourdement sur le comptoir avant de le glisser plus loin, me lever et remettre ma veste sur mes épaules. Tant pis, j'allais me ramasser une greluche et foutre le camp. J'étais en train de sortir mon portefeuille quand je remarquai une jeune femme au sol en train de ramasser un petit quelque chose. Pendant un instant, je cru que c'était bel et bien Jazzlyn, alors je m'étais avancé vers elle, mais quand elle se retroussa, je compris vite mon erreur. En fait, j'aurais préféré être plus loin afin qu'elle ne me remarque pas, mais il était visiblement trop tard. Pendant un instant elle me dévisagea et j'en fis de même avant de tout simplement tenter un "salut". Elle se moquait de moi ou quoi? GEANE! J'eus l'estomac tout à l'envers en un instant et toute cette impatience que je détenais faisait maintenant place à une haine sévère. Je n'avais pas envie de la saluer et encore moins de la voir. Pourtant, pendant des mois, j'aurais pu tout faire pour la retrouver, mais sa vie à elle avait changé. J'avais vite compris que j'avais ce que je méritais au fond. Je ne lâchai pas le regard de la jeune femme avant d'ouvrir la bouche pour me moquer et pointer sa jolie bague diamantée.

- Toutes mes félicitations! Bon retour à Miami!

Je lui fis une légère révérence pour pousser encore plus loin l'arrogance! J'avais du mal à respirer et je savais que si je restais là, j'allais être démasqué. Elle allait voir quelque chose qu'elle ne devrait pas voir! Je me sentais submerger par les émotions autant mauvaises soient-elles. Je serrai les poings tout en me tournant vers la barmaid et lui demander un dernier verre. Ma tête avait donc tournée en direction du bar en attendant ce fameux verre qui allait être définitivement le dernier. Pas de greluche, j'étais beaucoup trop énervé et pas de Jazzlyn non plus! Quand je reçu mon dernier verre, je sortis le fric pour payer ma note et je calai mon verre d'une traite avant de m'avancer vers Geane pour lui dire mes derniers mots.

- Bonne soirée Geane! La place est à toi!

Parce qu'il n'y avait pas assez de place pour nous deux ici et si je restais, j'allais faire quelque chose que j'allais regretté. Il y a beaucoup de choses que je voulais lui gueuler, beaucoup de choses que je voulais lui reprocher!!! Je ne voulais pas le faire et de toute façon, l'endroit n'était surtout pas approprié. Je laissai donc Geane qui semblait être venue seule, mais bon... Son mari devait sans doute la rejoindre bientôt. Je poussai les gens sur mon passages et je me dirigeai vers la sortie d'un pas chancelant pour ensuite prendre la direction du stationnement où j'avais garé ma Lamborghini! J'avais envie de crier, de foutre mon poing dans un mur ou dans quelqu'un. Mais l'intention première que j'avais c,était de conduire à la vitesse maximum et me jeter direct dans un mur. Quoiqu'il en soit, je n'arrivais plus à réfléchir raisonnablement. C'était comme si on avait jeté une bombe à mes pieds, il n'y avait pas d'issue.

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Sebastian & Geane

« Salut » J’avais vraiment dis ça ?! Un pauvre salut de merde. Oh la la, quelle conne. Je crois que je ne réalisais pas bien là ! Sebastian était devant moi. Après l’avoir planter comme un idiot et lui avoir demandé de m’oublier, je me permettais de revenir comme une fleur. Stupide fille. C’est en relevant la tête que je vis son regard noir perçant. Ok, c’était officiel, il me détestait. Comme si ma haine envers moi-même ne me suffisait pas. Toutes mes félicitations! Bon retour à Miami! Lança-t-il en me faisant la révérence comme s’il me crachait son venin, tandis que je replaçais discrètement ma bague à mon annulaire gauche.  Dois-je lui répondre,  dois-je le provoquer ? Non, c’est plus toi ça, ne fais pas de connerie Geane. Pensais-je en le regardant se retourner afin de commander un énième verre. Il m’était impossible de le quitter des yeux, j’observais chaque parcelle de sa peau tandis que je me terrais dans un profond silence. Je n’avais pas bougé lorsqu’il se retourna afin de me saluer une nouvelle fois, cette fois-ci pour me dire au revoir. Bonne soirée Geane! La place est à toi! Je n’eu le temps de rien dire qu’il quitta précipitamment le club pour se rendre sur le parking. Il faisait frais et je n’avais pas récupérer ma veste avant de me décider à le suivre sur un coup de tête.
Seb, attends ! S’il te plait arrête ! M’écriai-je à travers le parking. Etrangement il n’y avait personne, seulement nous deux. La nuit était tombée et tout était plutôt calme bien que la musique ne fasse écho. Je m’étais approché à vive allure de lui alors que celui-ci comptait ouvrir la porte. Je l’en empêcha en m’appuyant dessus afin qu’il ne l’ouvre pas. Tu ne peux pas prendre la route comme ça. Tu pues l’alcool à trois kilomètres et t’as l’air défoncé. Il força légèrement sur la poignée en grognant et d’un coup de bassin je la refermai aussitôt. Qu’est-ce que je faisais au juste ? Qu’est-ce que j’attendais ? Aucune réponse ne me parût, j’étais toujours aussi paumée. Quant à lui, il évitait toujours mon regard, ce qui pouvait être compréhensible. Je détestais quand il était comme ça, quand il se retenait de péter les plombs. Je pouvais voir ses poings se former dans ses poches et sa mâchoire se raidir. Je n’étais plus capable de le calmer, je ne pouvais plus. Sa peau, tout son corps était mon point faible, si je le touchais, il était presque sûr que ce qui nous liait dans le passé ce ferait un plaisir de refaire surface. Dis quelque chose.. Soufflais-je en cherchant désespérément son regard. Je détestais ce silence, c’était tout bonnement insupportable.

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Sebastian & Geane

J'étais sorti plus vite et plus tôt que je ne l'aurais cru espérant y retrouver Jazzlyn, mais j'avais plutôt tomber sur celle que je ne voulais surtout pas tomber. Elle était bel et bien de retour. Je l'avais sû il y a quelques jours, mais je ne pensais pas tomber sur elle aussi vite et surtout dans ce bar! Enfin, la revoir aurait dû me réjouir, mais non, j'avais cette haine si profonde que j'avais du mal à la contenir. Elle était partie sans un mot, sans rien me dire alors que je croyais qu'elle "appréciait" nos soirées ensemble! Je voyais  notre dernière rencontre comme étant un cadeau empoisonné. J'étais certain qu'elle l'avait fait exprès pour mieux me faire mal par la suite. Je n'avais pas perdu de temps avant de filer et ainsi la fuir comme la peste. Je n'avais rien à lui dire de bon, non, j'avais envie de lui crier des horreurs et j'avais envie de frapper dans un mur, c'est tout ce que j'avais en tête. Alors que j'étais sur le point d'atteindre ma bagnole, j'entendis sa voix résonner derrière c'est pourquoi je fermai les yeux tout en m'arrêtant un instant. Seb, attends ! S’il te plait arrête ! Entendre dire mon surnom me fit encore plus rager. Comment elle osait? C'était bien personnelle pour une fille qui en avait rien à foutre! Je me permis alors de continuer d'avancer, mais avant que je ne puisse ouvrir ma portière, elle se plaça devant mes yeux. J'étais en colère et je crois qu'elle pouvait très bien le voir. Ma mâchoire s'était crispée, mon regard était noir et j'avais toujours les poings serrés. Ce n'était pas le temps de me provoquer, j'allais être hors de contrôle! Tu ne peux pas prendre la route comme ça. Tu pues l’alcool à trois kilomètres et t’as l’air défoncé. Je la détestais encore plus! C'était quoi ce petit numéro de ce soucier de moi tout d'un coup? Son mari était pas à la hauteur? Elle voulait plus? Elle en avait quoi à foutre de moi. J'avais grogné et j'avais voulu prendre la poignée pour ouvrir ma portière, mais elle était encore fichue devant. Je la regardai d'un air de défi.... Elle avait ce don de ne pas flancher devant moi et ça me mettait encore plus en rogne. Elle devrait avoir peur de moi parce que l'alcool et la drogue n'arrangeait surement pas mon cas. - Dis quelque chose.. me regarda-t-elle avec trop d'insistance et d'inquiétude.

- NON MAIS C'EST QUOI TON PROBLÈME GEANE? Criai-je en frappa le toit de ma bagnole. TU FOUS LE CAMP PENDANT 1 AN ET TU REVIENS POUR ME DIRE DE PAS FAIRE CI OU ÇA! DÉGAGE! JE VEUX PAS TE VOIR!

En plus de ça, je l'avais piégé entre la portière et moi en mettant mes bras de chaque côté sur ma voiture pour lui faire encore plus peur. Parce que c'est ce que je voulais lui faire peur qu'elle foute le camp et qu'elle disparaisse pour de bon. Elle était toujours dans ma tête, pas moyen de la faire disparaitre et j'en avais marre et ce soir c'était encore plus parce que je la voyais et je respirais à présent son parfum. Mon regard noir diminua un instant et je me reculai les mains tremblantes parce que dans le fond, je ne voulais pas lui faire mal comme je l'avais déjà fait.

- Qu'est-ce que tu veux que je te dise Geane? Je n'ai rien à te dire! Et tu le sais!

J'ouvris la porte de ma voiture en repoussant Geane, mais bien évidemment, j'échappai mes clés de ma voiture au sol et avant que je ne puisse mettre la main dessus, celle de Geane y était déjà. J'avais la tête qui tournait et là je dirais qu'elle avait pas intérêt à me faire chier.

- TU ME DONNE MES CLÉS! IMMÉDIATEMENT! VA RETROUVER TON CHÉRI ET LAISSE-MOI VIVRE!

Elle allait le regretter! J'étais pas d'humeur à plaisanter et elle devait bien le savoir. Combien de fois elle m'avait mise en colère d'abord? Elle le faisait tout le temps, mais là, ça n'avait rien à voir, c'était bien plus pire que les autres fois. Elle m'avait abandonné!

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Sebastian & Geane

Je ne sais pas trop ce qui m’avait prit de le suivre ainsi. Je pense qu’il m’était insupportable de le savoir en colère contre moi. Je l’étais assez pour nous deux. Je m’en voulais terriblement et je ne voulais pas que tout finisse comme ça. Nous avions  passés des moments géniaux tous les deux. Il est vrai qu’on se disputait souvent mais c’était notre manière de discuter et de mieux pouvoir se réconcilier ensuite. Malgré son fichu caractère il m’a tout de même apporté beaucoup et je regretterai sincèrement de le perdre ainsi.
Je m’étais alors interposé entre lui et sa voiture afin qu’on parle un peu mais ce dernier s’énerva immédiatement. NON MAIS C'EST QUOI TON PROBLÈME GEANE? TU FOUS LE CAMP PENDANT 1 AN ET TU REVIENS POUR ME DIRE DE PAS FAIRE CI OU ÇA! DÉGAGE! JE VEUX PAS TE VOIR! Cria-t-il en posant ses bras de sorte à ce que je sois sous son emprise. Il avait toujours ce regard noir, remplit de haine à mon égard, et s’il comptait vraiment me faire peur comme ça, il se trompait. Tout ce que j’éprouvais à cet instant était de la tristesse. Je ne pris donc pas la fuite, appuyée contre la voiture je le fixai intensément dans les yeux. Si seulement il était capable de lire dans mon regard, tout serait plus simple. Ou pas en fait.. Il apprendrait certaine chose que je ne compte pas lui dire.. Ou pas maintenant en tout cas. Tu sais aussi bien que moi que je ne suis pas partis aussi longtemps.. Glissai-je d’une voix plus ou moins sereine. Au bout de quelques secondes, ce dernier se calma quelque peu et s’éloigna les mains légèrement tremblantes. J’avais envie de les lui prendre afin de stopper ces sursauts mais ce n’était juste pas possible. Qu'est-ce que tu veux que je te dise Geane? Je n'ai rien à te dire! Et tu le sais! J’avais fais un pas vers lui, les bras croisés sur ma poitrine afin de prendre la parole. Bien sûre que si tu as quelques choses à me dire, sinon tu ne m’en voudrais pas autant, tu ne te mettrai pas dans cet état.. Et tu le sais. Déclarai-je en reprenant à peu près ses mots. Il n’ajouta rien et avança en direction de la voiture après m’avoir doucement poussé. Il n’eut pas le temps de rentrer à l’intérieur que ses clés tombèrent au sol. Ce dernier étant complètement péter mit plusieurs minutes avant de se rendre compte de ce qui se passait, ce qui me laissa le temps de les récupérer. TU ME DONNE MES CLÉS! IMMÉDIATEMENT! VA RETROUVER TON CHÉRI ET LAISSE-MOI VIVRE! Je me mis à secouer la tête négativement tout en le regardant avant d’approcher du petit point d'eau derrière le parking. Cesse de t’énerver sinon je la fou à la flotte tu m’entends ?  Lançai-je de manière amusé. Le voir se précipiter sur moi ainsi me décocha un rire que je n’aurai plus cru pouvoir entendre. On aurait dit un taureau avec un torero. Il était tellement énerver.. Mon rire était sûrement nerveux. Lorsqu’il se précipita sur moi, je me mis à courir plus loin jusqu’à un cul de sac bordé par les voitures. La clé toujours dans la main, je m’empressai de la mettre dans mon soutien-gorge ni vu, ni connu. Je l’ai pu ! Déclarai-je plutôt fière de moi, ne sachant pas trop s’il m’avait repérer. C’est en voyant sa main approcher de moi, que mon ton changea légèrement. Hep ! Ne me touche pas ! C’est interdit. Articulais-je en souriant légèrement. Dis moi, parle moi et je te rends ta clé. Ajoutai-je en plaçant mes mains dans mon dos.

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Sebastian & Geane

Le fait qu'elle ne flanche pas devant mon regard noir me perturbait parce que je dirais que ce n'était pas sensé se passé ainsi. Je détestais Geane et pourtant elle était toujours là à me défier ou à me narguer. En fait, je ne saisissais pas trop son intervention de m'empêcher de rouler. Je l'avais fait à maintes reprises et surtout quand elle n'était pas là. Elle voulait jouer sur les mots. Non, elle n'Était pas partie pendant 1 an... mais c'était tout comme. Elle voulait que je lui parle alors que j'étais énervé? Je n'avais rien à lui dire! Bien sûre que si tu as quelques choses à me dire, sinon tu ne m’en voudrais pas autant, tu ne te mettrai pas dans cet état.. Et tu le sais. Si elle voulait la vérité, j'étais prêt à lui offrir, mais non! Je voulais partir, préférant prendre la fuite plutôt que de discuter, j'avais du mal à parler tellement ma gorge était serré. Quand elle me pris mes clés de voitures par contre, ça me mis encore plus en colère, c'était MA voiture, MES clés, je pouvais faire ce que j'avais envie et ce n'était pas une fille comme Geane qui m'empêcherai de faire ce que je veux. J'avais crié pour qu'elle me rende mes clés, mais elle semblait amusée! Cesse de t’énerver sinon je la fou à la flotte tu m’entends ?  

- Rends-les moi!!! Je ne plaisante pas! T'es conne ou quoi?

Je m'avançais pendant qu'elle reculai et je dirais que j'avais pas vraiment la force de courir en se moment même pour des clés. Finalement, je réussi à la coincer dans un cul de sac border par des voitures. J'allais vite lui attraper le bras pour les lui enlever et m'en aller. Elle avait les mains libres ce qui me laissait croire qu'elle venait de cacher ma clé!!! J'étais prêt à la saisir par les bras quand elle recula jusqu'au mur. Hep ! Ne me touche pas ! C’est interdit. Dis moi, parle moi et je te rends ta clé. Je m'étais pourtant arrêté à sa mise en garde de ne pas la toucher. Ce jeu ne m'amusait pas du tout! Elle savait comment j'étais pourquoi elle me faisait ça?

- Tu sais quoi Geane? Garde la clé, garde ma Lamborghini, cadeau de mariage!!! Fais pas comme si t'en avais à foutre de ma gueule! On a plus rien à se dire, on a plus rien à faire ensemble!

Voilà, une partie était sorti sans oublier que je n'avais pas évoquer le fait qu'elle avait eu un bébé!!! UN BÉBÉ quoi! J'avais lever les mains en l'air en signe de retraite avant de tourner les talons et sortir mon téléphone pour appeler Antoine. Mon téléphone bugua c'est pourquoi je l'envoya valser contre le mur! Je savais ce qui me restait à faire, c'est pourquoi je m'installai au sol contre le mur en brique d'une vieille bâtisse. Après tout, le quartier n'était pas très luxueux et je sortis ma petite poudre blanche devant les yeux de Geane. Peut-être qu'elle allait bien comprendre que sa vie parfaite lui manquerait plus vite que prévu. Elle avait voulu tout ça pourquoi elle s'obstinait à vouloir que je parle. Si je ne l'avais pas rejoint à New York c'était bien parce qu'elle s'était fait un petit ami, qu'elle ne voulait plus me voir et qu'elle était tombée vite enceinte.

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Sebastian & Geane

C’est qu’il n’avait pas changé celui-là, fidèle à lui-même. Borné comme toujours et sa lubie pour l’alcool ne l’avait pas quitté non plus. Il empestait la bibine mais je dois bien avouer que ça ne me dérangeait pas plus que ça, après tout ça faisait parti de lui, je l’avais toujours connu comme ça. Rends-les moi!!! Je ne plaisante pas! T'es conne ou quoi? S’exclama-t-il ensuite afin que je lui rende ces clés. J’avais avancé d’un pas rapide de l’autre côté du parking jusqu’à ce que je ne me retrouve coincé. Le voyant arrivé j’avais placé cette dernière dans mon soutien-gorge jusqu’à ce qu’il n’arrive à ma hauteur afin de m’empoigner. Je le stoppai rapidement et ce dernier s’arrêta brusquement dans son mouvement avant de finir par baisser les bras. Comme souvent.  Tu sais quoi Geane? Garde la clé, garde ma Lamborghini, cadeau de mariage!!! Fais pas comme si t'en avais à foutre de ma gueule! On a plus rien à se dire, on a plus rien à faire ensemble! BAM ! Prends ça Geane. Je laissai échapper un grand soupire tout en me passant les mains sur le visage. Il avait certainement raison, nous n’avions plus à nous voir, à mon plus grand désarroi, je ne pouvais qu’approuver. C’est alors qu’un claquement se fit entendre, je relevai rapidement la tête et vit son téléphone éclater au sol. Il avait vraiment fait ça ? Me demandai-je avant d’avancer doucement dans sa direction. Ce dernier venait de s’asseoir au sol contre le mur pour finalement sortir son petit paquet de poudre blanche. Il m’épuisait avec ses conneries, d’autant plus que je me sentais coupable de ce qu’il faisait alors que je n’avais certainement aucune raison de l’être. Ok t’as gagné ! Lançai-je en restant debout devant lui. Range ça, je ne veux pas le voir tant que je suis là. Je vais appeler Antoine, et je vais attendre avec toi le temps qu’il arrive. Quand il sera là je te rendrais tes clés et je partirai. Ne t’en fais pas, on ne se reverra plus. Je ferai en sorte que ce ne soit plus le cas. Dis-je à mon tour avant de chercher dans mon sac mon téléphone portable. Je mis plusieurs secondes à retrouver le numéro du majordome de Sebastian. Le jeune homme l’avait déjà appelé lorsqu’il était venu chez moi afin qu'il vienne le chercher et je m’étais toujours dis que ce numéro me servirait à quelque chose un jour. Après quelques sonneries, une voix d’homme éraillé décrocha. Allo Antoine ? Oui bonsoir, excusez moi de vous déranger c’est Geane.. Oui mademoiselle McCallister c’est ça. Euh.. Je voulais vous demander, pourriez-vous venir chercher monsieur McKay au Seven Devil Bar. Il n’est pas en assez bon état pour reprendre la route et je ne tiens pas à avoir sa mort sur la conscience. Plaisantai-je quelque peu. C’est d’accord? Génial ! C’est adorable, merci beaucoup Antoine, à tout de suite. J’appuyais sur le bouton rouge afin de raccrocher et de ranger mon téléphone dans mon sac. Sebastian n’avait pas bougé et je dois bien avouer que ce n’était pas plus mal, pendant ce temps il ne faisait pas de connerie. C’est donc appuyé contre le mur, les bras croisés que je pris mon mal en patience. Tout était vraiment calme, la nuit était tombée, et nous avions pour seule lumière le réverbère à quelques mètres de nous. Puis je me mis à penser à Riley, notre enfant.. et à cette chance qu’il avait de ne pas m’avoir comme mère et de ne pas l’avoir comme père. Tout serait tellement plus simple avec Madison. Une bonne éducation, un bel exemple. Un petit garçon parfait.

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Sebastian & Geane

Geane était toujours là, à mes côtés à rechercher je ne sais quoi, mais le fait qu'elle soit là venait de tout chambouler. Elle venait d'ouvrir quelque chose que je pensais qui avait enfoui au plus profond de moi. Ça faisait mal de la voir comme ça, si bien et pour ce qui était de mon état, j'étais complètement à la dérive comme toujours. J'avais abandonné ce combat avec Geane à la minute où elle m'avait dit qu'elle ne voulait plus me voir et qu'elle avait quelqu'un. Voilà ce qui était de ma vie de toute façon. C'était pas comme si je n'étais pas habitué à me faire rejeter de la sorte. Je m'étais installé près d'un mur et j'avais sorti un petit sachet de poudre dans l'espoir de la sniffer pour me geler encore plus la face. Ressentir, c'était montrer de la faiblesse et je ne le voulais pas. Ok t’as gagné ! Range ça, je ne veux pas le voir tant que je suis là. Je vais appeler Antoine, et je vais attendre avec toi le temps qu’il arrive. Quand il sera là je te rendrais tes clés et je partirai. Ne t’en fais pas, on ne se reverra plus. Je ferai en sorte que ce ne soit plus le cas.

- Très bien alors! Vas-y perd-le ton temps!

Est-ce que j'allais l'écouter pour la drogue? Pas question, je n'étais pas du genre à écouter les consignes, j'étais du genre à faire le contraire. Pendant qu'elle prit son téléphone pour appeler Antoine, j'en profitai alors pour me servir en faisant tomber la cocaïne sur ma cuisse. Avec l'aide d'un billet j'avais pris une bonne dose dans le nez. Ça picota un instant avant de renifler un moment. Geane se retrouva au mur à attendre comme si j'étais sur le point de faire une bêtise ou je ne sais pas quoi. Je n'avais pas besoin de baby-sitter, elle avait été absente pendant des mois, je m'en étais toujours bien tiré! Je l'entendis soupirer et je n'en pouvais plus qu'elle soit là à me regarder, à me juger du regard. Je n'étais pas sur mon plus beau jour et Geane devait l'avoir bien remarqué. Je m'étais alors levé pour m'approcher le plus prêt d'elle. Je me frottai le nez un instant avant de la regarder droit dans les yeux d'un air déterminé.

- T'es heureuse dis moi? T'as tout ce que tu as toujours voulu?

Adossée contre le mur, elle ne pouvait pas m'échapper, elle devait répondre à cette question. Je n'avais pas pu m'empêcher de lui poser cette question parce qu'elle me rendait malade depuis des mois. La jeune femme me regarda pour me dire ce qui en était vraiment... J'aurais dû le savoir, mais il m'avait fallu la confirmation d'elle. Ce n'est surement pas les retrouvailles que j'avais bien espérées. Même après sa réponse, je m'étais permis de lui toucher le bras pour ensuite lui prendre son poignet, puis l'autre aussi pour les monter par dessus sa tête et les tenir bien comme ça. Ma bouche vint se poser à quelque millimètres de sa joue, puis de son oreille comme si j'allais poser mes lèvres, mais je ne le fis pas.

- Alors te préoccupe pas de moi!

Une de mes mains tint ses deux poignets pendant que mon autre main s'engouffra dans son soutien-gorge pour récupérer ma clé qu'elle avait caché. Je la relâchai aussitôt avant de me reculer tout doucement. J'étais beaucoup plus calme que tout à l'heure parce qu'encore une fois elle s'éclipserait. Antoine devait être à mi-chemin déjà. Je n'avais pas l'intention de partir avec ma voiture, non, j'allais l'attendre, mais je ne voulais pas rester avec Geane dans cette ruelle.

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Sebastian & Geane

Très bien alors! Vas-y perd-le ton temps! Grogna-t-il tandis que je prenais mon téléphone pour appeler son majordome. J’avais haussé les épaules puis je m’étais éloignée pour l’appeler tranquillement. Son employé n’allait pas tarder à arriver, après tout il n’habitait pas très loin du bar. Une fois que j’eu raccroché, je me rapprochai de lui pour m’adosser au mur. C’est avec énervement que je me rendis compte qu’il avait tout de même pris cette merde. Je lui aurais bien collé une baffe mais je suppose que cela ne résoudrais pas le problème. Je ne pu m’empêcher de soupirer en le voyant faire. Il se pourrissait la santé sous mes yeux et je ne pouvais absolument rien faire pour le raisonner, après tout je ne représentais rien pour lui.
C’est alors qu’il se leva déterminé en se grattant le nez rapidement avant de s’approcher de moi, s’arrêtant quelques centimètres de mon petit corps. Il me regardait avec son regard plein de haine et me posa la question ultime. T'es heureuse dis moi? T'as tout ce que tu as toujours voulu? Me demanda-t-il sans siller. Voulait-il vraiment que je sois sincère ou souhaitait-il seulement entendre raison.. Car personnellement, je ne me sentais pas heureuse et encore moins épanouie. Ce n’est pas pour autant que je n’aimais pas Hayden, bien au contraire, je l’ai toujours aimé d’une façon ou d’une autre mais ce n’était pas la vie dont je rêvais. J’étais simplement détruite émotionnellement et je n’arrivais plus à m’y retrouver bien que mes amis fassent leur maximum pour m’aider. J’ai ce que je mérite. Répondis-je de manière plutôt sèche. Comme ça on aurait pu croire que je parlais comme une prétentieuse mais au final, c’était tout le contraire.
Puis je sentis ses mains glisser sur mes bras pour atteindre mes poignés, ce qui me sortit de mes rêveries. Le jeune homme plaqua mes membres supérieurs contre le mur au dessus de ma tête et approcha ses lèvres près de ma joue afin de remonter jusqu’à mon oreille sans pour autant me toucher. Ma respiration se fit plus lente, comme si il m’était impossible de me rappeler comment respirer. Il fallait qu’il s’éloigne. Alors te préoccupe pas de moi! Glissa-t-il à mon oreille avant d’attraper mes deux poignés dans l’une de ses mains et de fourrer la seconde dans mon soutien-gorge afin de récupérer sa clé. Il me relâcha presque immédiatement et c’est dans un élan succin que je l’attrapai à mon tour pour lui coller une gifle. Ne refais plus jamais ça ! Un coup de chaud m’avait alors envahit. Il était fort possible que je me prenne un retour, mais disons que j’avais agis par impulsions mais également parce que je me devais d’être respectueuse envers mon mari et moi-même. Qu’est-ce tu fais ?! Tu vas où avec ces clés. J’ai appelé Antoine, abuse pas. Ajoutai-je en restant debout face à lui.

What's going on after all this time?

Sebastian & Geane

Geane avait été plutôt évasive sur ma question du bonheur, mais je me doutais bien qu'elle était heureuse parce que toute femme qui se respecte voulait une vie de famille, voulait un mari qui soit à la maison chaque fois qu'elle rentre du travail. Par contre, j'aurais cru que Geane n'était pas comme ça et je voyais bien que je m'étais bien trompé à son sujet. Pourtant, je la connaissais très bien... chacune de ses réactions et je pouvais voir qu'elle avait changé, autant physiquement que mentalement. Après avoir pris ma clé dans son soutien gorge sans aucune gêne, elle m'avait aussitôt giflé. Ne refais plus jamais ça ! m'avait-elle ordonné en étant scandalisée de mon geste. Ma main s'était blottie contre ma joue et je dirais que c'était sans doute mérité. Elle n'avait pas été sensible à mon approche ce qui montra à quel point nous n'avions plus rien à faire ensemble. Qu’est-ce tu fais ?! Tu vas où avec ces clés. J’ai appelé Antoine, abuse pas. .

- Ho la ferme Geane! Casse-toi!

Je m'étais dirigé dans ma bagnole sans plus attendre en mettant la musique super forte, j'en avais marre qu'elle soit là à me dicter ce que je devais. Le fait est que je ne savais plus comment réagir face à elle. J'aimais mieux fuir. Je me demandais si quitter le pays quelques temps ne me ferait pas de bien. Parce que maintenant qu'elle était de retour, je savais que  mon esprit allait m'amener là il ne fallait pas... En même temps... Sebastian McKay n'abandonne pas aussi facilement, mais quand il n'y a plus d'espoir, ça ne sert à rien de se battre. Antoine arriva dans le stationnement et je pris ma bouteille d'alcool avec moi avant de sortir et de me diriger vers la limousine. Antoine était sortit pour m'ouvrir la porte.

- Vous ne venez pas Mlle McCallister?

Mon employé parlait un peu trop à mon avis. Je m'étais arrêté pour la regarder. Si seulement elle venait! Je pourrais lui montrer à quel point elle me manquait. Mon regard était las, j'avais trop bu, trop pris de drogue, j'étais à la dérive, je savais que je n'étais pas convaincant avec cette attitude ou bien cette allure.

- Non Antoine, elle ne reviendra plus jamais! C'est fini!

C'est pourquoi à partir de cet instant, mon coeur se cacha encore plus profondément dans ma poitrine pour essayer de l'oublier complètement. Cette fille avait été trop longtemps en moi, il fallait que je me change les idées! Comment? Peu importe, j'étais Sebastian McKay, j'allais trouver! Antoine me regarda un instant avant de se décider de fermer la porte. C'était comme s'il me jugeait dans sa manière de me regarder. Je dois dire qu'il venait de m'agacer et l'envie de le virer me traversa vite l'esprit, mais il faut dire que je n'étais pas tout à fait lucide.