Une soirée de plus. Je m'étais laisser entraînée par une de mes collégues du club, après la fin de notre service, cette dernière avait réussi à se faire inviter par une bande de fils à papa blindés dans une soirée privée dans une autre boite. Franchement, j'avais bosser durant cinq heures quasiment non-stop perchée sur des talons et dans une tenue inconfortable, je n'avais qu'une envie : rentrée chez moi et dormir. Dromir durant des années, des siècles ! Pourtant, elle avait eu raison de moi. J'acceptais, une fois mes affaires récupérées au vestaires de me joindre à eux. J'avais bien besoin de me changer les idées, de me détendre, et surtout d'aller dans un endroit où les clients ne me demanderaient pas de leur servir un verre de plus. Fallait que je décompresse. Il était le milieu de la nuit, et nous nous étions entassés dans une limousine à plusieurs milliers de dollars. Je haïssait toujours autant ses crâne-cul qui pensaient pouvoir se taper les filles de leur choix rien qu'en leur faisant faire un tour dans la limo de papa. Pourtant, je bu du champagne et fit mine de rien, je riais à leurs blagues débiles, les laissaient tenter de me jouer leurs numéros de charme à deux balles... Ils seraient d'autant plus attristé quand au moment de conclure, je les laisseraient en plan. Hors de question que je donne mes fesses contre une coupe de champ'. Finalement, la voiture s'arrêtait devant l'entrée du "Seven Devil's Bar", nous descendions et nous rendions à l'entrée. Tout le monde passait sans soucis, seulement quand ce fut à mon tour le videur de l'entrée me retiens. Aïe. Je levais les yeux au ciel avant de me retourner et de le suivre sur le côté. "Nessa tu nous fait quoi, là ?!" s'exclamaient mes "amis" de la soirée, je haussait les épaules. " Bonsoir mademoiselle, puis-je voir votre carte d’identité s’il vous plait ? " Je levais le visage vers le videur, enfin le jeune homme en question. Je restais quelques secondes à le regarder de la sorte, du style "t'es sérieux?" mais visiblement, il semblait être sérieux. Alors, je grimaçais légèrement. « Je l'ai pas sur moi. » Lui dis-je simplement. Il continuais à me fixer et le fait qu'il ne laisse aucune expression s'échapper de son visage me rendais nerveuse. J'étais habituée aux clubs, aux endroits où normalement je ne devait pas entrée du fait de ma minorité, mais habituellement quand tu rentre dans un club avec des gosses de riches, les videurs de l'entrée te laissent entré pour ne pas contrarié ses habitués là. Celui-ci semblait vouloir suivre les règles. « Ecoute, je suis venue avec mes amis.. Je resterais avec eux. Puis je rentre, d'habitude. » Ok, je mentais. Ils n'étaient pas mes amis, je les larguerait à la première occasion et j'avais encore jamais mis les pieds ici, mais j'espérais ne pas avoir perdu tout mes talents de manipulations. "Eh, mec, elle est avec moi. C'est bon." Un des garçons avec lesquels j'était arrivée était ressorti, il avait glisser un bras autour de ma taille. Sa main descendait bien trop bas à mon goût, si vous voyez ce que je veux dire. Je la remontais rapidement, ew. Il fit glisser un billet de cent dollars entre son index et son majeur et le tendait à notre interlocuteur. Je ne pu réprimer un léger éclat de rire, moqueur. Bien sûr, c'est comme ça que les gosses de riches règles leurs petits soucis. Il reposais son regard sur moi et se mit à déposer ses sales lèvres sur mon cou, je grimaçais de nouveau. Il pensais certainement que ça allait passer crème, que l'autre gars allait prendre le billet et nous laisser entrer.. Pour ma part, je ne pensais pas que ce serait si simple.

"Tu rentres peut-être d’habitude, mais pas avec moi." Je soupirais. C'était bien ma chance ça, tiens ! Tomber sur le seul videur honnête de toute cette putain de ville ! J'étais blasée, c'était juste avant que l'un des mecs que j'accompagnait ne tente de venir à mon secours. J'étais au départ pas emballer par l'idée de sortir ce soir, mais après m'être faite recallée à l'entrée puis avoir du subir la main aux fesses de cet abruti, j'avais encore moins envie de continuer le désastre. Le mec de l'entrée campait sur ses positions, voilà pourquoi même si mon cavalier de la soirée lui tendait un billet généreux, je m'étais douter qu'il allait le refuser. Il avait l'air de suivre les règles à la lettre ce mec, comme j'ai dis, c'était bien ma chance. Finalement, il laissait le choix au gars en question, rester dehors avec moi ou entrer rejoindre ses copains. Il semblait bien déçu, puis il paressait se poser la question de base : est-ce qu'elle allait finir par écarter les jambes et par conséquent, est-ce que ça valait bien le coup de louper une soirée de débauche où il pourrait peut être essayer de pécho ma copine ? Je posais mon regard sur le fils à papa en question, je m'attendais à ce qu'il fuit à l'intérieur, mais au lieux de ça il dit qu'il allait récupérer sa veste et je laissais tomber mes bras le long de mon corps, dépitée. Si en plus de ne pas pouvoir me bourrer la gueule pour supporter cet abruti je devrait survivre jusqu'à ce qu'il me raccompagne j'allait passer une soirée d'enfer ! Je m'éloignais un peu plus de l'entrée de quelques pas et m'adossait à l'un de murs de la boite en attendant. Je croisait mes bras sous ma poitrine, puisque je ne portais qu'une petite robe à dentelle et qu'il était tard, donc il faisait frais.  Je serai toi, je partirai avant qu’il n’arrive. Ce type ne m’inspire pas confiance. Je faisait la tête, j'étais fatiguée, mais je relevais le visage tout de même à ses paroles. « T'es payer pour faire la discution, aussi ? » Lançais-je simplement à son attention. Mais pour qui il se prenait ? Bon.. Il avait peut être pas tord. Le truc malheureusement, est qu'il était tard, je n'avais ni fric ni caisse et je ne tenais pas à me taper la route à pieds. En plus on pouvait facilement deviner que la pluie n'allait pas tarder à tomber. L'abruti était donc mon seul recours pour pouvoir rejoindre mon lit rapidement. Consciante que j'avais peut être pu sonner un peu garce, et alors que j'avais détacher mon regard de lui je finit par le regarder de nouveau faire entrer d'autres personnes à l'intérieur. « Puis je te signal quand même que c'est ta faute si je fait devoir supporter ce pauvre type jusqu'à ce qu'il me ramène. » Il me regardais à son tour, et je lui offrais un léger sourire. Il avait pas l'air méchant, il faisait juste son job en fin de compte. S'il y avait eu plus de mecs comme lui qui respectaient les règles, j'aurais pas trainer dans les bars et autres clubs dés mes quinze ans. Au final, je me redressait, il était entrain de controller les cartes d'un couple typique de Floride. La nana était refaite sur tout le visage, et le mec avait l'air d'être pleins aux as'. Je me posais à côté du brun, puis lui piquais les cartes que le client venait de lui tendre. J'y jetais un oeil, la nana avait à peine 25 ans et son visage ressemblait déjà à une cougar de 55, sans parler de sa poitrine beaucoup trop grosse qui était horrible. J'avais pas de seins, mais je préférait être comme moi que comme elle. avant qu'il ne me les reprenne. Il me lançait un regard réprobateur et je haussais les épaules avec innocence. « Je voulais voir à quoi elle pouvait ressembler avant toutes ses oppérations. » Me justifiais-je, en souriant.

Aux premiers abord j'avais été séche et froide, mais au final ce n'était pas tant sa faute que ça si je ne pouvais pas entrer ce soir. Et puis il me sauvait peut être d'une soirée que j'aurais regretter par la suite. Alors, j'avais tenter de me rattraper en faisant en brin d'humour, sa rétorque n'avait rien de bête. Tu n’es pas obligé de le suivre à ce que je sache, tu peux très bien prendre le taxi. Comme je l'ai dis, pas faux. Seulement un taxi fallait le payer, et je n'avais pas un sous sur moi. « Est-ce que j'ai une tête à prendre le taxi ? » Avais-je alors rétorquer en mimant une voix de pétasse de base et en ajoutant à cela un jeter de cheveux digne des plus grandes héritières de la ville. Puis naturellement, j'avais souris. Il m'avait rendu ce sourire, et fallait dire ce qui est il était beaucoup plus mignon quand il souriait que quand il jouait le gros bras sérieux. un couple digne de ce nom c'étaient présentés par la suite devant le jeune homme, Barbie & Ken ! En beaucoup plus effrayants. Je me demanderais toujours pourquoi l'être humain s'infligeait un truc pareil ? La chirurgie ne donnait rien de bon, ils en étaient la preuve vivante. Ils c'étaient défiguré en croyant s'embellir, c'était navrant. Je n'avais pas pu resister à l'envie de voir à quoi ils pouvaient bien ressembler avant tout ça, j'étais curieuse je le sais. Avec un peu de chance, leur photo daterait d'avant la désastre. J'avais sauter à côté du beau brun et lui avait piquer les cartes en question, ouaaaais. C'était presque impossible de se douter qu'en dessous de tout ce botox et ses coups de scalpels se cachaient en fait des êtres humains. On aurait dit des aliens, ou truc du genre. Je ne cachais pas du tout mon air désaprobateur, jusqu'à ce qu'on me reprenne les cartes. Il me jetais un regard qu'il tentait de faire sérieux, et je lui tirais la langue tel une enfant. Ouais je sais, pour quelqu'un qui veut paraître plus que son âge je m'y prenais mal, mais dans tout les cas il m'avait déjà refuser l'entrée donc bon ! Il les fit rentrer, puis il reposait son attention sur moi : Si tu veux un autre conseil, ne fait pas ce genre de connerie, sinon c’est sûr que je ne te laisserai jamais rentré. Il me souriait avec un petit air amusé qui me donnait le sourire également. « Moi je vais te donner un conseil, trésor. Quand la nana ressemble pas du tout à la photo sur la carte, t'es pas censé la laisser passer. » Bah ouais, ça pouvait être quelqu'un d'autre ! Les opérations l'avait totalement changer. J'aimais bien le taquiner, celui-là. Il était marrant, il semblait avoir de la réplique. Mon sourire s'effaçait pourtant rapidement quand une autre voix se fit entendre : On y va bébé ? Et vas-y qu'il me reluquait comme si j'étais déjà à poil. Il glissait de nouveau un bras autour de moi, et de nouveau, celui-ci était bien trop porter sur mon postérieur. Je n'avais même pas pris la peine de poser les yeux sur lui, parcontre, le gars de la sécurité lui, observait la scène avec attention. Ca se voyait clairement que je n'étais pas enchantée à l'idée de passer un peu plus de temps en la compagnie de ce débile, tout le monde aurait pu le voir sauf lui. Ou peut être qu'il le voyait en se disant que l'argent de papa allait réussir tout de même à passer la barrière de la p'tite culotte, mais non. Pas avec moi en tout cas. Je pris une légère inspiration, puis me retournais face à ce débile, sourire aux lèvres. Naturellement, il me souriait à son tour, pensant que c'était du tout cuit. « Premièrement, je ne suis pas ton "bébé". » Commençais-je alors. Je chopais sa main posée sur mes fesses et la rejetais assez violemment. « Deuxièmement, t'avise plus JAMAIS de me mettre une main aux fesses, et finalement ... » Je jetais un regard au beau brun, qui assistait toujours à la scène et qui devait avoir envie de rire, je fit un bas en arrière pour me rapprocher de lui et je glissais mes bras autour de l'un des siens. « Je me suis trouver un autre Roméo, désolée. » Je grimaçais légèrement, puis lui souris grandement. Ce grand débile murmurais des grossièretés sur mon compte d'une voix à peine audible, ce qui ne me fit que sourire d'avantages. « Oh et évite de me traiter de pute, je crois que je viens de te prouver que je n'en était pas une. » Ajoutais-je comme final.

 Non en effet, t’as plutôt la tête d’une petite fille qui devrait déjà être au lit à cette heure là ! Je mimais un air choqué, ce que je n'étais pas vraiment. Je faisait jeune, certes puisque je l'étais. Et puis, ce n'était pas vraiment un défaut, ma tête d'ange me sortait souvent de bien mauvaises situations. Bon, parfois elle me causait quelques soucis comme par exemple ce soir, mais c'était assez rare. Après nous être complètement foutu du couple qui venait d'entrer, ce qui est mal puisqu'on ne devrait pas critiquer les gens sur leur physique... Je me mise à mon tour à lui filer un conseil, comme par exemple de porter un peu plus attention à la ressemblance entre une personne et sa photo d'identité. Hey mon travail ce n’est pas de repérer les mythos, c’est de voir si la personne est majeure. Et tu m’excuseras petiote mais, contrairement à toi, elle n’avait pas l’air d’avoir quinze ans, elle ! Je soupirais, puis ouvris la bouche : « T'es vraiment bloqué sur mon âge, t'es complexé sur le tiens, peut-être ? » L'avais-je alors taquiner avec le sourire. Malheureusement, alors que j'avais réussi à l'oublier cinq secondes, le blereau de base refit surface. Et c'était réellement la goûte qui faisait déborder le vase, si vous voyez ce que je veut dire. Je me la jouais un peu bitch et lui démontrais en quelques points assez simple à retenir pour son cerveau de débile mentale, qu'en gros je ne finirais pas dans son lit ce soir. J'aurais été bête de le faire, et contrairement à la couleur de mes cheveux et la plupart de mes décisions, je n'étais pas bête. Du moins, pas à ce point là. J'argumentais rapidement, et clairement, il n'avait rien de bien précis à ajouter à vrai dire. Je ne l'aurais pas laisser faire de toutes manières. Il semblait juste complètement perdu, pauvre chou .. Ce genre de gars n'a tellement pas l'habitude de se faire rembarrer de la sorte que quand ça leur arrive, ils passent des jours avant de s'en remettre en remettant leur statut de fils à papa en question.. Finalement, ils trouvent une nouvelle cible et tout rentre dans l'ordre ! Ca va, fait comme chez toi, pi je m’appelle Glenn pas Roméo au passage.. M'avait alors murmurer ce fameux Glenn, alors que j'étais occupé à envoyer chier l'autre abruti. J'avais reposer mon attention sur lui et avait souris, aussi amusée que lui. « Enchanté Glenn, moi c'est Nessa. » Avais-je murmurer en retour. Par la suite, j'avais fini par faire taire l'autre en une dernière remarque cinglante. Ce dernier c'était tiré sans dire un mot de plus, bon débara ! Glenn levait alors mon bras en l'air comme pour une championne de boxe. Victoire pour la blonde ! S'éxclamait-il et je ris légèrement. Puis, plus sérieusement il me demandait : Bon, tu vas rentrer comment maintenant que ton taxi vient de se faire la jaquette ? Je fronçais les sourcils, du style "de quoi est-ce que tu parles?". « Bah avec toi ! » Déclarais-je. Ses yeux s'écarquillaient, et je lui lançait un large sourire. « Enfin, tu va me ramener chez moi, pas chez toi. » Plus de taxi, y avait pas le choix. En plus, il avait l'air sympa, le genre de gars qui ne va pas laisser une nana à la rue alors qu'il pleut à torant. Parce qu'il commençais à tomber des petites gouttes, il se réfugiait d'ailleurs sous un parapluie et je le rejoignais, parce que déjà que j'avais pas de veste et que je me les gêlait, il me devait bien ça ! « J'espère que tu bosse plus trop longtemps, j'ai quinze centimètres aux pieds qui sont plus très confortables après quatre à cinq heures. » Lui fis-je remarquer.

Tu sais qu’il y a des taxis pour ça. Déclarait-il, j'avais alors sortie mon arme fatale, mes petits yeux de cocker. Ca marchais à tout les coups ! Du moins, une fois sur deux. Mes petits pieds commençaient à me faire un mal de chien, les souillers à talons c'est bien joli, bien sexy tout ce qu'on veut mais au bout d'un moment ça fait très mal ! Je grimaçais, en tentant de porter tout mon poids sur une jambe, pour soulager l'autre, puis vice-versa. Et bien je fais la fermeture alors tu n’es pas prête de rentrer chez toi.  Me répondait-il, bon et bien je devrait faire avec le mal que je subissait... Je n'avais aucune idée de l'heure qu'il pouvait bien être désormais. Il c'était mis à pleuvoir, alors je m'étais réfugiée sous le parapluie de Glenn, et je tremblais légèrement puisqu'avec la pluie, la temparature avait chutter et que j'avais froid. Il me tendait ensuite le manche du parapluie, je l'attrapait en le regardant pour comprendre ce qu'il faisait. Aller tien, met ça, je ne veux pas me sentir coupable si tu tombes malade. Dit-il en retirant sa veste. Un petit sourire en coin vint alors se hisser sur mon visage, aw, il était gentleman celui-là. Ce petit geste était adorable. « C'est gentil. » J'enfilait rapidement sa veste, beaucoup trop grande certes, on aurait dit que je ne portais que ça puisqu'elle recouvrait ma robe en entier. Faut dire aussi que cette dernière n'était pas très longue. Je la fermait et immédiatement, la chaleur m'envahi. Goooosh, ça faisait du bien. Je m'arrêtait doucement de trembler et lui rendis son parapluie. Tu ne peux pas demander à tes parents de venir te chercher ? Ils vont s’inquiéter. Ces paroles me firent doucement sourire de nouveau, mais pas dans le bon sens. Un sourire forcé. « Entre deux bouteilles de whisky ils doivent faire des paris si oui ou non je respire encore. » Lâchais-je avec sarcasme. « Ils préferaient probablement que non. » Ajoutait-je. Il n'y avait aucune tristesse dans mes dires, puisque je n'était pas triste. A vrai dire, j'étais plutôt heureuse d'être le plus loin possible de ses deux monstres d'égoïstes. Maman et ses crises existentielles sur sa jeunesse et sa beauté d'entant, qui se saoule et se shoot à l'éroïne pour oublier à quel point elle avait gâcher sa vie et papa qui quand il n'est pas en taule passe son temps à boire ou à avoir la main légère. Rien qui ne donne bien envie qu'ils viennent à mon secours. Quand je pense qu'il y a des nanas de mon âge qui souhaitent la mort à des parents qui feraient tout pour leur cul. Enfin bref.

Une heure plus tard, toujours au même endroit. La douleur dans mes pieds c'était étendue à mes jambes, du coup, j'avais retirer mes pompes. Ouais, j'étais sur le troittoire d'un club, pieds nus avec une veste de mec trop large sur les épaules. Normal. J'avais poser mon menton sur l'épaule de Glenn, et le regardait faire entrer des gens les uns après les autres. Ce job craignait en fin de comptes. Je fut surprise par la sortie du petit groupe avec qui j'était arrivée. Ma collégue semblait bien éméchée, cette dernière s'accrochais à mon cou alors que je me détachais de Glenn.  Oooooh Ness ! T’es toujours làààà ! Tu veux venir avec nous, on fait l’after chez Joooe !  Je fronçais les sourcils, bordel, c'était qui ce Joe pour commencer ? Elle puait l'alcool et la clope. Il est célibataire ce gars là dis ? Tu me le présenteee ? Me demandait-elle intéréssée alors que je lui lançait un regard noir, vu que Glenn pouffait, je me doutais qu'il eu entendu tout ce qu'elle venait de dire. « Non, je veux pas y aller et tu devrait pas non plus, ils craignent vrament ses gars là. » Lui fis-je alors remarquer en évitant de répondre à sa deuxième question volontairement. Elle fit la moue, et je la retenais alors qu'elle était sur le point de tomber. « Regarde toi, tu tiens même plus debout !  » M'exclamais-je. Les gars, déjà près de la limo' s'impatientaient et le firent entendre. « Tu as cinq minutes, connard ?! » Avais-je répliquer. Ses potes se marraient alors que ce dernier entrait dans la caisse. Elle insistait vraiment pour y aller, finalement elle était majeure et les connaissait, contrairement à moi. L'un d'eux était son copain à ce que j'avais compris, puis elle ne tenais pas à rester ici. Après une légère engueulade, parce que j'essayais de la dissuader, elle se détachais de moi et marchais par miracle jusque la caisse. Je marchais derrière elle pour la rattraper, mais à peine avait-elle grimper que la caisse démarrait. Je me retrouvais sous la pluie, au milieu de la rue. Oh et puis merde ! Cette pétasse avait qu'à se débrouiller. S'il lui arrivait quelque chose c'était sa faute, pas la mienne. Je marchais de nouveau, blasée, jusque Glenn. Mes cheveux étaient désormais trempés, génial. Celui-ci me regardait avec insistance. Je pouffais alors doucement de rire, puis je lâchais : « J'fait pitié, tu peut le dire. »