j a s o n . d w i g h t . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
Allongée sur le lit de la salle de repos, j’essayais de potasser mes cours. Les examens sont dans peu plus de deux mois et je dois assurer. C’est la fin de mon programme spéciale et je n’ai pas le droit à l’erreur parce que je ne suis pas certaine d’avoir de nouveau les moyens de me payer ce programme très sélectif. D’ailleurs, quand j’y pense, je me dis que tout ça est irréaliste et que j’ai énormément de chance d’avoir eu accès à ce programme. « Tu révises encore ? » S’exclama l’une des résidentes de ma promotion qui venait surement dormir. Je m’étais mise à sourire légèrement parce qu’il est vrai que je passe mon temps à réviser. Il m’arrive même parfois de réviser en étant installée sur un brancard. « Oui, je n’ai pas le droit à l’erreur. » Dis-je simplement en gardant ce même sourire avant de remettre mes yeux sur mes bouquins. Au bout d’une dizaine de minute, mon bipper se mit à sonner. « Mine, urgent ! » Un soupire se fit alors entendre de ma part mais quand il faut y aller, il faut y aller. « Robertson, à la mine, maintenant. » Dis-je simplement en me levant avant d’ouvrir la porte et de sortir suivi par l’autre résident. Etre la chef des résidents à un certain avantage. En plus de gérer le planning des opérations, je dois aussi guider les autres résidents et interne de l’hôpital, ce qui est en soi une grosse responsabilité. Une fois arrivée à la mine, je m’étais permise d’inspirée un grand coup en voyant le nombre de blessé avant de passer à l’action. Et c’est au bout d’une dizaine de minute, en tirant l’un des rideaux, que j’étais tombée sur Jason, mon ex petit ami. Je ressentis une légère gène en le voyant. En effet, la dernière fois que nous nous sommes vu, c’était lorsque nous sommes partis ensemble à Phoenix pour la réunion des anciens élèves et c’est surtout le moment où nous avons remis le couvert. A ce moment-là, l’attraction était si forte que nous n’avions pas pu nous en empêcher. Seulement, j’ai fini par apprendre qu’il était en couple et le sentiment de culpabilité m’avait surement envahit. Et c’est pourquoi, j’ai pris mes affaires avant de rentrer à Miami sans le prévenir et sans lui dire au revoir. Depuis, nous ne nous sommes pas recroisé mais il fallait bien que cela arrive un jour. « Bonsoir. » Lui dis-je doucement avant de regarder son dossier. Et sans perdre de temps, je m’étais permise d’enfiler des gants blancs pour pouvoir le manipuler. Il avait visiblement quelque chose d'enfoncer dans son pied, ça ressemblait à un clou. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Lui demandais-je en le regardant alors qu’il était allongé sur un lit d’attente. Je ne me sentais pas en froid avec Jason, disons simplement que j’étais gênée par la situation. Nous avons été intimes, il a trompé sa petite amie avec moi, ce qui m’a donné le mauvais rôle et j’ai fuis. Franchement, même si quelques mois ce sont écoulés depuis, je ne peux pas m’empêcher de culpabiliser en pensant à cette femme. Mais je sais aussi que c’est bien plus compliqué que ce petit résumé. Jason et moi avons un passé ensemble assez consistant et c’est surement ce qui rend la situation aussi complexe. Quoi qu’il en soit, je dois me concentrer sur sa visite ici aujourd’hui.
(#)Sujet: Re: les retrouvailles. | Sam 31 Oct - 15:08
Madison & Jason retrouvailles.
P
our une fois, j'avais décidé de m'acheter un nouveau meuble pour mon loft. Une grande étagère qui me permettrait de mettre un peu d'ordre dans mon salon et éviter que tout traine un peu partout. Je m'étais donc rendu un peu plus tôt dans la journée dans un grand magasin de meuble, souvent vendu en kit, et j'avais fait mon choix sur une étagère noire assez haute et plutôt fine. A présent chez moi avec divers cartons, les clous, les vis et les tourne-vis, je me lançais dans le bricolage avec ma playlist lancée sur mon ordinateur afin d'avoir l'impression que le temps passe plus vite. Une bonne heure plus tard, l'étagère était montée et je n'avais plus qu'à la mettre en place. Comme il ne s'agissait pas de chêne massif, j'étais convaincu que j'arriverais à la lever moi-même et à la déplacer jusqu'à sa place définie, à savoir juste à côté de la télévision et face à la baie vitrée. Je m'exécutais donc à la tâche mais en relevant le gros meuble, je marchais violemment sur un petit clou que je sentis me transpercer le pied. Je criais alors de douleur avant de reprendre un peu mon calme pour reposer l'étagère dans sa position d'origine -c'est à dire couché au sol- car je ne pourrais pas me forcer à la lever avec cette grosse épine dans le pied. Quand je finis de la reposer au sol, j'allais m’écrouler sur mon canapé car je souffrais fortement au niveau de ma blessure. Je regardais un peu ma plaie et je compris rapidement que je ne pourrais pas me soigner moi-même. La pointe avait carrément transpercer mon pied et je la voyais ressortir sur le haut de mon pied ; une grimace se dessinait sur mon visage tandis que j'essayais d'attraper un mouchoir en papier pour éviter que mon sang ne coule trop. Je me redressais ensuite et sautillais sur mon pied sain pour aller attraper mon i-phone et appeler les secours. Une demi-heure plus tard, je me retrouvais dans l'hôpital de la ville à attendre qu'un médecin veuille bien m'examiner. Je n'étais sans doute pas une urgence par rapport à d'autres accidents qui pouvaient avoir eu lieu alors je prenais mon mal en patience. Une personne que je connaissais plutôt bien fit ensuite son entrée dans ma "pièce" délimitée par de simples rideaux : Madison. Je ne l'avais pas revu depuis que nous avions voyagé à Phoenix et je me demandais si j'étais vraiment content de la revoir ou non. Peu importe, je n'étais pas là pour parler avec elle mais simplement pour qu'elle me soigne et que je puisse partir le plus rapidement possible d'un lieu que je n'affectionne vraiment pas. Salut, lui dis-je simplement pour commencer. L'uniforme lui allait bien, ça lui donnait un style que je ne m'étais jamais imaginé sur elle. J'ai marché sur une pointe. Ça a fait mal mais la douleur commence à atténué, lui expliquais-je. En même temps, je me demandais bien quelles autres informations elle avait besoin sachant que la personne qui m'avait reçu ici et m'avait installé dans ce lit m'avait déjà demandé mes informations personnelles et mes possibles antécédents médicaux.
WILDBIRD
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(#)Sujet: Re: les retrouvailles. | Dim 1 Nov - 16:50
∞ les retrouvailles.
j a s o n . d w i g h t . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
La mine, c’est l’endroit où il y a toute sorte de blessé. Il peut s’agir de blessures superficielles mais aussi de blessures profondes. Généralement, les internes et les résidents se battent pour obtenir les meilleurs cas. Je le fessais aussi au départ mais à l’heure actuelle, je n’ai plus vraiment le temps puisque je dois me concentrer sur mes examens finaux. En arrivant à la mine, j’avais fini par découvrir Jason. J’étais quelque peu gêné en vue de ce qui s’était passé entre nous mais je parvenais facilement à mettre ça de côté. Surement mon côté professionnel. « Salut. » Me répondit-il tout d’abord. Je ne sentais pas d’animosité mais je ne sentais pas non plus de joie dans l’intonation de sa voix. J’étais donc incapable de savoir s’il était heureux ou non de me voir. Concrètement, ce n’était pas le moment pour ça mais quelque part, je pense que j’aurai aimé avoir la réponse à cela. . « J'ai marché sur une pointe. Ça a fait mal mais la douleur commence à atténué. » Fini-t-il ensuite par me confier alors que je venais prendre possession de son pied. Je fessais bien intention à ce que je fessais et je pouvais bien apercevoir cette pointe. Visiblement, elle avait belle et bien traversé son pied. « T’as douleur augmente lorsque je presse ici ou elle ne change pas ? » Lui demandais-je dans un premier temps en reposant mon regard sur lui. L’une de mes internes arriva ensuite près de moi pour observer ce que je fessais. Elle esperait surement pouvoir manipuler et agir elle aussi. « Apporte moi un fauteuil roulant et ensuite t’iras me préparer un scanne. J’arrive dans cinq minutes. » Lui dis-je simplement sans la regarder. Cette dernière partie rapidement et ce fut un bon point pour elle. Elle me montrait sa réactivité, chose importante à mon sens puisqu’elle doit savoir réagir quand il le faut. Et c’est pourquoi, mon délais pour la préparation du scanne fut de cinq minutes. « Je vais t’emmener passer un scan, j’ai besoin de voir si cette pointe a touché quelque chose. » Lui confiais-je en le regardant avant de retirer mes gants et de les jeter à la poubelle. L’interne déposa le fauteuil roulant avant de partir aussitôt. « Redresse toi doucement sans poser le pied au sol. Je vais t’aider à te basculer sur le fauteuil roulant. » Lui dis-je simplement en le regardant, attendant qu’il fasse ce que je lui ais demandé.
(#)Sujet: Re: les retrouvailles. | Lun 2 Nov - 19:12
Madison & Jason retrouvailles.
M
e retrouver à l’hôpital ne me réjouissait pas vraiment mais je devais bien passer par là et je ne pouvais pas me permettre de soigner ma blessure moi-même au risque que cela s'infecte et n'empire. Heureusement, c'est une personne qui je connaissais qui vint pour s'occuper de moi mais pas forcément la personne que je rêvais de voir face à moi. Avec Madison, on ne s'était ni vu ni parlé depuis notre séjour à Phoenix et comme nous avions couché ensemble à deux reprises juste avant qu'elle ne quitte les lieux sans prévenir, je n'appréciais pas forcément de la revoir dans ces circonstances. Bref, j'allais faire comme si de rien n'était et paraitre coopératif. Elle contemplait mon pied puis pressait un peu à un endroit qui me faisait d'avantage mal. Oui, un peu quand même, répondis-je à sa question avant de me redresser un peu plus sur mes avant-bras. Après une autre analyse de ma blessure, elle demandait à une jeune fille qui venait de nous rejoindre et que j'avais gentillement saluer, de ramener un fauteuil roulant pour m'emmener au scanner. Je riais légèrement en entendant que j'allais finir sur une chaise roulante alors que j'arrivais parfaitement à marcher à cloche-pied. Et puis j'attendais. J'entendais que les gens de l'autre côté des rideaux s’affairaient et s'agitaient, ce qui ne me rassurait pas forcément ; ce que je pouvais détester ces lieux ! Puis Madi' revenait vers moi pour m'expliquer la suite du programme. D'accord, j'espère que non, que ça n'avait rien touché sinon, j'étais sans doute bon pour un plâtre pendant quelques semaines et avec mon métier, je ne pouvais pas me le permettre. Alors que le fauteuil venait d'être ramené, l'apprentie médecin me demandait de me redresser pour qu'elle puisse m'aider à m'asseoir sur ce dernier sans poser mon pied au sol, bien évidemment. Je vais y arriver tout seul, ne t'en fais pas. Tiens juste le fauteuil pour qu'il ne roule pas. J'étais quelqu'un d'assez borné quand je le voulais et là, je n'avais pas envie que Madison se sente obligée de me prendre dans ses bras pour m'aider à me déplacer de deux mètres. D'autant plus qu'elle manquerait de force pour me soulever et il valait mieux que je compte uniquement sur moi. Elle ne cherchait pas à me convaincre du contraire et se plaçait donc derrière le siège roulant pour le maintenir. Je posais mon pied sain à terre et gardais l'équilibre en posant une main sur le lit que j'avais auparavant. En moins de cinq secondes, je m'installais dans le fauteuil et relevais mon pied abîmé pour ne pas le blesser d'avantage. C'est bon, je suis prêt. En avant ! lançais-je en levant une main en l'air comme si j'étais dans un karting. Je prenais peut-être mon accident à la légère mais je n'allais pas non plus dramatiser quand on sait ce que d'autres doivent endurer.
WILDBIRD
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(#)Sujet: Re: les retrouvailles. | Sam 19 Déc - 18:33
∞ les retrouvailles.
j a s o n . d w i g h t . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
Je ne m’étais pas forcément attendu à rencontrer Jason aujourd’hui mais malheureusement, on ne choisit pas qui on rencontre. Le hasard fait les choses et là, en l’occurrence, il l’a mal fait. Je ne voulais pas spécialement le revoir après la façon dont je me suis conduite. C’est vrai ? Qu’a-t-il pensé de moi ? Je suis parti comme une voleuse. Je ne le regrette pas puisque ce qui est fait est fait et resté aurait été une erreur. Quoi qu’il en soit, je devais faire mon travail et le prendre en charge. Il n’avait rien de grave pour le moment et il n’aura rien de grave non plus par la suite puisque je prends son cas à temps. « C'est bon, je suis prêt. En avant ! » Dit-il en levant les mains en l’air après s’être installé sur le fauteuil roulant. Il prenait les choses à la légère et il avait bien raison. Au moins, il ne se laissait pas miner le moral. J’avais donc conduit ce dernier jusqu’au scanner. « Installe toi sur la table, le pied vers l’intérieur. » Lui demandais-je en mettant en place l’élévateur pour qu’il puisse y mettre son pied afin que le scan soit ciblé cette partie. Lorsque cela fut fait, je pris sa jambe en ma possession pour lever son pied et le mettre correctement avant de m’installer derrière les commandes. « C’est partit, je commence. » Lui dis-je à travers le microphone alors que la table se mit à avancer doucement vers l’intérieur. Dix secondes plus tard la table s’arrêta et la machine fit son travail. Les lumières interne s’allumèrent et bougèrent dans différents sens. Quelques minutes plus tard, la table recula. J’étais arrivée quelques instants après pour l’aider à se remettre en place sur son fauteuil roulant et donc à descendre de la table. « Les résultats seront prêts dans un petit moment. Je te ramène dans une chambre temporaire pour patienter. » Lui confiais-je alors. Lorsque ce dernier fut de retour en ambulatoire, je partis m'occuper de mes autres patients après avoir donné aux infirmiers mes instructions.