C'était une après-midi comme les autres. Georges jouait dans le jardin et moi, je travaillais sur les papiers et les projets de Watts inc. J'avais appris il y a quelques jours que mon père allait sortir de centre mais qu'il ne voulait pas que je vienne le chercher. J'avais été déçue et malheureuse de sa réaction et en même temps j'étais assez heureuse qu'il ne veuille pas que je vienne. J'en voulais à mon père d'avoir été un abruti fini mais il restait, malgré tout, un des hommes de ma vie. Evidemment, depuis la naissance de mon fils, il n'était plus le seul homme de ma vie. D'ailleurs, il n'était même pas au courant pour Georges. J'avais honte de ne rien lui avoir dit mais je ne voulais pas le mettre au courant. Bref, je travaillais pendant que Georges jouait dans le jardin. Je m'étais levée pour aller me faire un café dans la cuisine quand je reçu un coup de fil de l'agent de sécurité qui gardait les grilles du manoir. Mademoiselle Watts, un homme essaie d'entrer en me disant qu'il est votre père. Je me posais des tonnes de questions. Il ne pouvait pas être devant le manoir, ce n'était pas possible. Il savait très bien qu'après ma dernière visite, je ne voulais plus de lui dans ma vie et ce malgré l'amour que je lui portais. Ce n'est pas possible que ce soit mon père Carl, mon père n'oserait pas se pointer ici. Dis-je perplexe à mon chef de la sécurité. Mademoiselle, il insiste. Dit-il avec beaucoup d'aplomb. J'arrive Carl. Dis-je exaspérée. Je partis chercher Georges dans le jardin et nous descendions vers le grillage. En me rapprochant, je reconnus directement mon père. Ce n'était pas possible... Carl, remontez Georges et confiez le à Marie. J'ai des choses à dire à Monsieur Watts. Dis-je en regardant mon chef de la sécurité froidement. Maman arrive mon amour et on jouera ensemble ! Dis-je en regardant George et en lui donnant des milliers de baisers avant de le confier à mon garde. Une fois mon fils éloigné, je regarda mon père. Putain mais qu'est-ce que tu fais ici ? Je pensais avoir été claire la dernière fois que je suis venue te voir.
Derek avait officiellement quitté le centre de désintoxication, ou il avait séjourner presque pendant deux ans. Pas toujours a temps plein, mais surtout durant les ''moments'' de grande crise. L'homme avait eut bien du mal a se sortir de sa dépression et de reprendre sa vie en main. Ou plutôt d'accepter tout les choix qu'il avait dû faire dans sa vie. Il n'était pas toujours très fier de ces exploits, et quand on avait mis tout ces problèmes devant lui, autant vous dire qu'il était tombé dans une plus forte dépendance de l'alcool. Pour l'aider, il avait vu a plusieurs reprises le même psychologue qui avait tenu son dossier pendant deux années. Les deux hommes avaient eut de longues séances, ou Derek avait pu travailler sur lui-même et accepter peu à peu sa personne.
Aujourd'hui, il revenait a Miama, la tête haute et sans aucune honte pour ce qu'il avait fait, car il acceptait. Monsieur Watts arborait même un large sourire de bonheur de revoir son ancienne ville. Celle ou il avait grandit, qu'il avait aussi fait grandir en achetant et renovant bon nombre des bâtiments. L'empire Watts était énorme et comptait maintenant des centaines de centre immobilier. La limousine dans laquelle il se trouvait parcourut les routes qui le menait vers l'endroit le plus luxueux de la ville. Soit, chez lui, ou ce qu'il croyait l'être encore. Il savait que les clés avaient été remis à sa fille qui s'occupait de la compagnie pendant son ''absence'', sauf que pour lui, ce manoir serait toujours la demeure de n'importe quel Watts. Pourquoi se serait-il privé d'y retourner ? De l'arrogance ? Non, ce manoir, il l'avait acheté pour sa femme, pour des enfants a devenir et pour lui, il était normal d'y revenir aujourd'hui.
La limousine blanche s'arrêta devant les immenses grilles qui semblaient refuser de s'ouvrir. Derek fronça les sourcils a l'arrière, pourquoi diable, son chauffeur n'avait pas l'autorisation de poursuivre sa route.
''- Il attends que je sorte lui ou quoi ???''
Refuser quelque chose à un Watts ? Voilà que le mec derrière sa panneau ne devait pas posséder bien des neurones. Derek grogna dans la vitre de la limousine qui s'abaissa pour qu'il ait une conversation fort grossière et animé avec le garde qui lui refusait l'entrée.
''- Comment ça ? Je ne peux pas rentrer ? Vous savez qui je suis au moins ? Vous vous tenez là grâce a moi. Et crois-moi si je dois sortir de ma limousine, je vais te faire manger ton slip par les racines. On n'interdit pas a Derek Watts de rentrer chez lui. Appelez donc ... non attendez je sors.''
Pourquoi seulement menanez dans un micro quand l'homme pouvait le faire de vive-voix. Il ouvrit la porte de sa limousine sous le regard apeuré de ces deux gardes du corps qui tentèrent de l'arrêter, mais qui se virent donner de gros coups de main sur les poignets. Derek de son immense deux mètres sortit de la limousine pour s'avancer vers les grilles que lui-même avait fait posé.
''- SALE COUILLARD ! VIENS ICI ET VIENS VOIR QUE JE SUIS BIEN LE PATRON !''
Lui interdit de rentrer chez lui ? Elle était bien bonne, il allait l'agripper par le colet ce surveillant de grille.
''- monsieur watts, calmez-vous...''
L'un de ces gardes tentaient de le calmer, pendant que l'autre faisait un tour visuel du quartier, main sur le manche de son fusil.
''- Va te faire foutre, je vais attendre, jusqu'à ce qu'il aille chercher ma fille.''
Et autant dire que les cris finirent par payer, car Violette descendit la grande allée pavée pour venir à la rencontre du père qui avait le regard bien noir. Enfin, un regard qui fut éberlué par ce petit quatre pommes qui fut remis dans les bras de ce garde pas trop éveillé. Qui était ce petit être ? Derek avait les yeux allant du petit à sa fille avant de secouer la tête. Elle s'était bien gardée de lui annoncer cette naissance. Devait-il lui en vouloir ? Non, a chacun ces secrets, mais tout de même, il en fut un peu fâché et troublé. Il regarda sa fille venir lui demander ce qu'il faisait là et il haussa un sourcil.
''- Tu es venue me voir il y a plus d'un an et six mois. Je présume donc que les choses peuvent avoir évolués. "
Pour évoluer, c'était le cas, il ne pouvait même plus rentrer dans son propre manoir. Sa fille lui jouait tout un vilain tour.
''- Ainsi, tu interdis à ton père de venir te voir ? J'ai pas été un ange, mais de là à me comparer à un parasite...''
Devait-il être blesser ? Non, il arborait ce petit sourire en coin, joueur et les yeux remplit de mesquinerie. La situation bien que grave et qui l'exapérait, l'amusait grandement. Il n'eut qu'une pensée qu'il se garda pour lui-même. Si au moins, Violette était là, c'est qu'elle avait terminé d'exterminer les microbes que mon ex a laissé ? Il le pensa a haute-voix mais sans le dire, gardons-nous ce genre de vilain commentaire.
On venait de me prévenir qu'un mec se faisant passé pour mon père était là. Et ce n'était pas possible que ce soit mon père parce que j'avais été très claire avec lui. Je ne voulais plus aucun contact avec lui. Je ne lui avais pas non plus annoncé qu'il était grand-père. J'étais assez perplexe. J'avais été chercher mon fils dans le jardin afin d'aller mettre les choses aux claires avec ce plaisantin. Une fois descendue, je remarqua vite qu'il s'agissait réellement de mon père. J'avais alors confié George à mon chef de la sécurité pour qu'il l'apporte à sa nounou le temps que je règle cette histoire. Une fois mon fils partit, je demanda à mon père ce qu'il faisait chez moi et que je pensait avoir été clair avec lui. Il m'expliqua que comme j'étais venue le voir il y a un peu plus d'un an, il pensait que j'avais changé d'avis, que les choses avaient évolués. Je ne répondis pas. Je continuais de fixer mon père dans les yeux. Il continua à parler me demandant si j'allais vraiment lui interdire de venir me voir. Et il me demanda ensuite si j'allais vraiment lui interdire l'entrée. Je regardais toujours mon père dans les yeux. Bien sûr que non papa. Tu me prends pour qui ? Dis-je en appuyant sur le bouton du portail. J'étais très stressée, je lui avais cachée le plus gros truc de ma vie, mon enfant. Et je savais que ça n'allait pas trop lui faire plaisir. Entre. Dis-je en me reculant. Nous avancions jusqu'à la maison. Je fis entré mon père. Marie, emmenez Georges dans le jardin et n'en bougez pas. Dis-je en regardant sévèrement la nounou de mon fils. J'envoya un baiser à mon fils avant qu'il ne quitte la pièce. Alors, que veux-tu ?
Derek admirait sa petite princesse a travers la grille, lui malgré une certaine rancune. Il avait le somme qu'elle lui ai caché la naissance d'un enfant et qu'il se voit interdit de rentrer chez lui. C'était contre toute mentalité qu'un Watts ne puisse pas rentrer, et ce malgré toute les erreurs d'une vie. Un Watts resterait un Watts et serait toujours acceptés. On dirait bien que Violette était devenue protectrice envers son fils. ce qui n'était pas une mauvaise chose. Nous n'étions jamais trop prudent, et même lui maintenant se promenait plus souvent avec des garde-du-corps ce qu'il n'aurait jamais fait à une époque. Il ne faudrait pas que ce petit pomme se fasse enlever. L'homme dû attendre encore un peu avant que Violette daigne lui ouvrir, juste assez pour lui laisser le temps de présumer l'inverse. Il se détendit enfin quand le portail s'ouvrit devant lui. Il s'approcha pour agripper sa fille, mais celle-ci s'esquiva vers la demeure. Petite moue dégoûtée et ces grandes mains furent rangés dans les fonds de son pantalon.
''- Oh, j'ai tout de même eut peur que tu me laisses dehors. A t'entendre, tu as beaucoup de haine et de colère dans la voix.''
Devait-elle encore le jugé pour ta crise d'alcool ? Violette avait elle-même passé dans une passe plutôt similaire et personne n'était à l'abri du danger de la dépression. Elle avait été interner et s'en était bien sortit. Tout comme lui. Elle ne pouvait donc pas le hair éternellement. La seule chose étrange était ce secret sur son fils, qui aurait pu aider le grand-père a trouvé une raison de s'en sortir ? De se donner une raison d'arrêter la bouteille ? Une chance pour lui, certaine bonne chose lui était arrivé et il avait cessé très rapidement de picoler.
Il fut invité à rentrer, ce qui fit pour se nouveau croiser ce petit pomme qui ressemblait énormément à sa mère. Il lui sourit chaloureusement avant d'entendre la mère demander que l'enfant sorte. Derek se tourna vers sa princesse, surpris qu'elle le protège ainsi de lui. Cela était de bon coup de poignard dans son coeur et il se tourna pour admirer la décoration qui avait énormément changer et prit en jeunesse. Le manoir semblait avoir quitté les années 2000. Sauf que lui ferma les yeux, cela lui faisait bien drôle et il imaginait encore sa première femme parler pendant des heures de quelques oeuvres d'art affichés. Quels rideaux accrochés aux fenêtres.
''- hmmm ?''
Sortit de ces songes par Violette qui lui demandait ce qu'il venait faire ici. Que devait-il lui répondre ? Par colère et lui dire que c'était anormal qu'il doive venir par la force pour constater qu'il était grand-père. Il pourrait aussi lui répondre qu'il était ici chez lui et que tout ceci était risible. Il soupira et sourit bien malgré lui.
''- Tu sais que mes slips se trouvent encore dans une certaine commode à l'étage. Tout comme la plupart de mes vêtements qui sont dans une pièce rectangulaire énorme. Tu sais on appelle ça un dressing. Le mien est presque aussi garnis que le tien, sinon plus. Ça te dit quelque chose ? ''
Derek répondit par la comédie comme il l'avait toujours fait et s'approcha lentement de Violette pour une deuxième tentative de câlin.
''- Je peux ?''
Il ouvrit les mains, preuve qu'il voulait la prendre contre lui, mais lui laissera le choix d'un tel rapprochement. Violette pourra aussi constater qu'en effet, son père avait besoin de son dressing, car il portait une montre au poignet qui semblait de très mauvaise qualité et n'allait pas très bien au poignet d'un seigneur de la finance.
Malgré beaucoup de rancœur, j'aimais mon père plus que tout et cette situation me peinait. Il m'avait blessé avec son comportement, ses actes. Je m'attendais tellement pas à le voir maintenant. J'avais caché la naissance de mon fils à mon père et j'avoue que je m'en voulais énormément. Malgré tout, j'avais décidé de le laisser entré chez nous, parce que malgré tout, ça restait chez nous. Je n'ai pas de haine envers toi, papa. Je suis en colère, en colère parce que tu m'as blessé. A Miami, il ne te restait que moi et tu as réussi à tout gâcher alors qu'on allait bien. Dis-je avec beaucoup de colère. Il avait beau être une des personnes les plus importante de ma vie, je n'allais pas le pardonner comme ça. Il faut quand même qu'il comprenne qu'il y a deux ans, ma petite vie parfaite et celle dont j'étais fière a été brisée. Elle a volé en éclat sans même que je comprenne comment. Suite à ça, j'ai fait la bêtise de me confier et de m'ouvrir à un gars qui m'a mise enceinte. Georges est la plus belle chose qui me soit arrivée mais j'aurais préféré avoir un enfant avec un homme qui m'aimait. Après un long moment, nous étions entrés dans le manoir, j'avais demandé à ma nounou de faire sortir Georges afin de rester pour parler avec mon père. Après un long moment de silence, je lui demanda ce qu'il venait faire ici. Il m'expliqua qu'il avait encore des vêtement ici, m'expliquant que ces vêtements étaient dans son dressing, il me l'expliqua comme si j'étais une attardée. Tu es entrain de te foutre de moi là ? Je ne suis pas une attardée. Tes vêtements sont tous dans des cartons dans le grenier. J'ai tout plié et repassé avant de les mettre dans des cartons et j'ai mis tes chemises dans des housses. Tu peux bien évidement tout récupérer. Dis-je en lui tournant dans le dos. Je remarquais que j'étais un peu dure avec lui. Après, tu peux revenir aussi... C'est quand même notre maison et je ne veux pas te mettre dehors. Dis-je un peu plus gentiment en le regardant. Je n'étais pas sans cœur et malgré le fait que je lui en veuille, je l'aimais mon papa. Surtout que mon oncle me faisait vivre une vie impossible. Il essaya ensuite de revenir vers moi avec un câlin. J'avais énormément de mal à accepter mais il me manquait. J'avais hoché la tête par la positive. Il s'approcha de moi et me fit un câlin. Je serra mon père dans mes bras en mettant ma tête dans son cou. Je n'allais pas lui dire mais ça me faisait vraiment du bien de le retrouver. Après de longues minutes d'étreinte, je me dégagea. Tu veux faire la connaissance de ton petit fils ? Dis-je en souriant faiblement.
Violette ne le détestait pas ? Pourtant, là Derek commençait a sentir la moutarde lui monté au nez. Déjà, lui dire qu'il y a deux ans, il n'avait plus eut qu'elle dans sa vie était bien faussé. Lui avait retrouvé un amour perdu, son Thompson qu'elle avait réussit à faire partir pour justement qu'elle ait son père pour elle toute seule. Sauf que voilà, le père n'en avait fait qu'à sa tête, et lui ne pourrait qu'à demi pardonner qu'elle lui ai mise le conseil d'administration à dos. L'obligeant à soit abdiquer son trône ou bien d'aller faire soigner son alcoolisme. Cette trahison de la part de sa princesse était une attaque bien difficile à pardonner, mais si elle avait tenté de faire cela pour son bien. Sauf que la technique pour y parvenir avait été un vrai coup de cochon, s'attaquer à sa compagnie, était s'attaquer a ces fondements et le pilier central de son ''plan'' pour la famille. Il aimait Violette, mais parfois elle venait à faire fâchée son père. Comme là, quand elle rajouta qu'elle avait mise toute ces affaires dans des cartons au grenier. Que cherchait-elle à faire au juste ? Derek eut besoin de prendre une grande inspiration, car son intérieur était en train de devenir une tempête d'émotion. Et pour une fois dans sa vie, il avait envie de mettre cette gamine sur le ventre et lui donner une bonne fessée comme la sale gamine garce qu'elle était. Si encore, Derek acceptait qu'elle attaque sa place au conseil, cela il savait s'y défendre, mais qu'elle aille été touché au effet personnel et familial ? Elle venait de retirer toute la hache de guerre de sous la terre. S'il avait bel et bien une chose qu'il ne fallait pas touché dans la vie de Derek s'était bien à son cher et si précieux dressing et à son bureau. Même toute petite Violette n'avait jamais été dans ce bureau sans l'accord de son père. Qu'elle aille été tout rangé pour les rénovations de la maison, était une abomination en soit. Ce changement, Derek n'était pas prêt à le faire, et qu'on l'ait fait à sa place le mettait en colère noire.
''- Tu as quoi....''
Non, ne disons rien. Derek allait devoir ravaler sa fierté et ne cherchera plus à sortir le drapeau blanc. Sa fille venait de lui prouver ce que tous disait souvent à son encontre. Elle était une vraie garce qui ne pensait qu'à elle. La princesse semblait réellement tout vouloir changer dans ce royaume, sans aucun respect pour les souvenirs et trésors de son père sur les gens communs qu'ils avaient perdus ? Ce bureau et ce dressing contenait des articles que seule la mère de Violette avait touché ou même confectionné de ces propres mains. Tout ceci se retrouvait maintenant dans des vulgaires cartons ? Derek avait envie de mettre sa main au visage de Violette. Son envie de la serrée dans ces bras pour lui montrer qu'il ''rigolait'' de toute cette situation lui passa. Non, là, Violette venait de lui faire la pire des trahisons. Derek viendra bien la serrer, mais avec beaucoup moins d'affection qu'il ne l'aurait dû. Après ce câlin, il saisit son téléphone pour chercher une compagnie de déménagements, la-même qui venait a peine de terminer de vider leur camion chez son futur chez lui.
''- Oh, ca va, j’emménage présentement avec ma douce Lily-Anne, et elle n'a jamais appréciée cette demeure. Je ne vais pas l'obligée à venir y vivre si elle n'apprécie pas tant de luxe.''
Toujours sur son téléphone a fouillé, la liste de contact, il s'arrêta de bouger sous la prochaine révélation.
''- Mon... ''
Derek fronça les sourcils, venant a constater qu'elle venait encore une fois de lui arsené un coup de poignard. Il viendra même à faire le lien avec le renforcement de la sécurité à la porte.
''- C'est quoi ? Tu avais peur que je vienne lui faire du mal à ton fils ? Et c'est quoi cette idée de me le cacher ??? TU AS CONSCIENCE QU'AU CONTRAIRE CELA AURAIT PU M'AIDER A ARRÊTER DE BOIRE ???''
Bien que là, c'est une thérapie pour la colère donc il aurait bien besoin. Jamais encore il ne criait contre Violette, sauf qu'elle venait de dépasser toute les limites de la patience de son père.
''- Une chance pour moi, que j'ai eut Lily-Anne pour me donner la force donc j'avais besoin. Toi... visiblement tu ne penses encore qu'à ta pomme et tu oublis la douleur que tu peux occasionné à tes proches. Garde-le ton fils secret, j'ai aussi un petit bébé a m'occuper.''
Derek était-il heureux d'entendre qu'il était grand-père ? Pour le moment, la nouvelle était trop brusque pour qu'il l'accepte.
''- Bon, je vais monté au grenier voir combien il a des boites, et ou je vais devoir entreposé le tout. ''
Le père de famille venait de retomber dans son rôle d'homme de pensée rationnelle. Il allait devoir faire rapatrier ces boites dans un autre appartement, jamais toute ces affaires ne pourraient tenir dans la petite maison trouvé par Lily-Anne. Le pire maintenant était de devoir pensée tout défaire ces cartons, en plus de ceux qui l'attendait à la maison de Wynwood. Enfin, une chance pour lui, il avait sûrement une propriété de luxe disponible. Un penthouse ou quelque chose du genre. La plus grande problématique venait d'ou il allait mettre ces voitures ? Saleté de collection de 30 voitures a devoir garé quelque part. Il allait devoir les emmener dans un hangar sur les docks ? Oui, il pouvait faire cela. Un hangar devait bien être vide.
''- Je vais plutôt faire déménager tout mes biens. Tu voulais ce manoir ? Je vais te le laisser. Tu penseras a te trouver d'autres voitures pour la société et les voituriers qui vont avec.''
Derek détestait devoir penser entreposer dans un endroit beaucoup moins sécurisé que le manoir, mais Violette ne lui laissait plus le choix et de toute manière, cela serait plus pratique pour le dit voiturier d'aller chercher la voiture de la journée que Watts aurait envie de conduire.
le père de famille s'avança dans cette ''demeure'' donc il ne connaissait plus rien, pour monter à l'étage tout en appelant le camion de déménagement qui espérait avait terminé à la maison de Wynwood, et lui allait promettre un joli supplément à la clé. Ensuite, il allait devoir appeler son agent immobilier pour voir s'il avait un pethouse de disponible. Derek sortit un deuxième téléphone de sa poche pour envoyer un sms à son frère, et lui demander pour le hangar. Oui, papa Watts est multi-fonction, parle et texte sur deux appareils en même temps.
''- VIOLETTE ! J’ESPÈRE QUE TU N'AS PAS FOUILLÉ DANS MON ORDINATEUR DU BUREAU ????''
Vaut mieux pour elle que non, certaines images digne de site xxx n'était clairement pas le genre d'images que la jeune Watts voulait voir de son père.
J'avais expliqué à mon père que j'avais rangé ses affaires dans le grenier. Il semblait surpris. J'ai rangé tes affaires dans le grenier. Répétais-je à voix basse. Je ne voyais pas ce qu'il lui prenait. Il avait l'air en colère. Je lui avais aussi proposé de revenir vivre au manoir mais il m'annonça qu'il allait vivre avec Lily-Anne et qu'elle n'aimait pas le manoir et donc qu'il n'allait pas l'obligé à venir vivre avec nous. J'étais sous le choc. Je ne savais pas que tu allais emménager avec elle ! Vous venez tout juste de vous retrouver... Dis-je avec beaucoup de bienveillance dans la voix. Je ne savais pas non plus qu'elle n'aimait pas cet endroit et je dois avouer que ça me rend triste qu'elle n'aime pas notre maison. Dis-je toujours sous le choc. Après avoir accepté de faire un câlin à mon père, câlin qui me fit le plus grand bien, je proposa à mon père d'aller rejoindre Georges dehors. Il avait toujours son téléphone en main et leva les yeux vers moi, son regard c'était transformé et je voyais de la colère dans ses yeux. Il me demanda si j'avais peur qu'il fasse du mal à mon fils, il me demanda pourquoi je lui avais caché et que ce petit être aurait pu le faire arrêter de boire. Je m'effondra intérieurement, je ne voulais pas lui montrer que j'étais sur le point de pleurer. Je n'ai jamais eu peur que tu fasses du mal à mon fils. J'étais simplement très en colère contre toi ! Tu venais de tout gâcher avec Lily tout ça pour un homme qui n'a fait que profiter de toi, de ton argent, de ta faiblesse ! Et toi, tu ne voyais rien, tu étais beaucoup trop amoureux. Tu m'as blessé papa, tu n'imagines pas à quel point. Quand j'ai recommencé ma vie à New-York et que je venais te voir une fois par semaine à Miami, je voulais garder ce moment juste pour moi ! Et je ne voulais pas amener Georges au centre. Dis-je en essayant de retenir mes larmes tant que je le pouvais. Je ne savais pas pourquoi j'avais caché la naissance de mon fils à mon père, peut-être qu'inconsciemment, je voulais le faire souffrir autant qu'il m'avait fait souffrir, il y a deux ans. Tu as déjà ressenti ce sentiment ? De mettre quelqu'un tellement haut dans ton estime et de comprendre qu'il n'est pas du tout l'homme que tu pensais. Il me dit ensuite qu'il avait eu de la chance d'avoir Lily qui lui donnait toute la force dont il avait besoin que je ne pensais qu'à moi et que je ne me rendais pas compte de la douleur que je pouvais occasionnée et que je n'avais qu'à garder mon fils secret parce qu'il avait aussi un enfant dont il devait s'occuper. C'était la phrase de trop, je ne pouvais plus me retenir et je m'effondra totalement. Un bébé dont tu dois t'occuper ? Dis-je complètement effondrée. Je ne pense qu'à moi ? Si je n'avais pensé qu'à moi, je t'aurais laissé dans ta drogue, ton alcool et à t'enfoncer avec un pervers narcissique et manipulateur ! Si je ne pensais qu'à moi, j'aurais jamais essayé de sauver ce qui te tenait le plus à cœur, ton entreprise ! Alors, je m'y suis peut-être mal prise mais j'ai tout fait pour toi ! Et tu oses me dire que j'ai été égoïste ? Tu étais prêt à m'abandonner pour un homme qui ne t'aimait même pas ! Dis-je en pleurant. Il tourna les talons m'expliquant qu'il allait allé au grenier voir combien de carton il y avait afin de les entreposer. Et il me laissa là, en pleurs. Je réfléchissais à tout ce qu'il venait de se passer et je n'en revenais pas. Je n'en revenais pas de voir comment mon père me voyait, me considérait sans même penser à la peine qu'il m'avait occasionnée. D'un coup des cris me firent sortir de mes pensées. Non, je n'ai même pas touché à ton bureau ! Dis-je en me dirigeant vers lui afin de lui donner les clés de la pièce. Je ne voulais que personne n'y rentre parce que je savais qu'il y avait trop de choses auxquelles il tenait. Tiens, les clés. J'ai voulu préservé ton endroit préféré et tes souvenirs comme je suis qu'une égoïste. Dis-je en ravalant mes larmes. Il se tenait en face de moi et je ne savais pas trop réagir face à lui. Tu sais papa, mon but n'a jamais été de te faire du mal, tu peux tout reprendre, le manoir, les voitures... Je n'ai jamais voulu prendre ta place ! Je voulais juste t'aider du mieux que je pouvais. J'ai sûrement pas fait les choses comme tu aurais voulu que je les fasse, je les ai faite sûrement d'une manière assez maladroite mais toujours en pensant à TA santé en premier. Dis-je en le regardant tendrement. Je n'ai pas un fond méchant, j'aime protéger les gens que j'aime et je le fais parfois très mal. Je t'aime.
L'homme d'affaire eut un petit tressaut. En effet, la version officielle voulait qu'il vienne a peine de se remettre avec Lily-Anne. Il déglutit avant d'hausser les épaules, il allait devoir pédaler pour maquiller un peu son mensonge.
''- Elle a besoin d'aide avec son fils Maxence et c'est beaucoup plus simple s'il y a deux adultes pour s'en occuper. Je m'occupe des boires de la nuit et elle de ceux de la journée. Et nous sommes ensemble depuis quelques mois, c'était la pour la naissance de Max, alors qu'on emménage dans la même demeure avec son retour à Miami n'est pas si surprenant. Nous ne sommes plus de petits enfants, et tu l'as connais. Si indépendante qu'elle a déjà plein de solution si les choses fonctionnaient mal... mais tout ira bien. Nous sommes vraiment en couple, ne t'inquiète pas. Je n'ai rien gâché avec Lily.''
Bien au contraire, Derek ne pourrait être plus heureux et amoureux de cette femme qui faisait partie intégrale de sa vie. Même si pour le riche, cela demandait beaucoup de changement et d'accommodation dans ces habitudes. Il redescendait de sa petite montagne d'or pour vivre beaucoup plus simplement.
Violette viendra à se défendre de son attaque verbale, et elle semblait très atteinte par les propos de son père se sentit soudainement bien honteux d'avoir si promptement réagit. Mais il faut l'avouer qu'il avait ressentit une grosse colère.
''- Je... enfin... L'entreprise ne doit pas être un fardeau pour toi, ce n'est pas encore à toi de la portée, c'est mon problème... et je ne veux surtout pas que tu te perdes en elle comme je l'ai fait à une époque. Violette, surtout ne fait pas les mêmes erreurs que j'ai commis. N'agis jamais pour l'intérêt de la société, jamais pour elle. C'est beaucoup trop lourd à porté, profite plutôt de la vie comme je te l'ai apprise.''
Derek viendra à reprendre les clés de son bureau, et eut un léger et long soupire de bien-être. Elle n'y avait pas touché et cela le soulagea de beaucoup. Lui ne s'imaginait pas perdre cet endroit, ce bureau, ou il avait vécu un vrai enfer. Il venait peut-être de faire la morale à Violette, mais lui connaissait combien il était aisé de se perdre dans son travail. Tant de projets, si facile à monté, si important pour la société et les aides sociales que la famille venait en second. Violette ne devait absolument pas prendre cette route, qui pourtant était si prêt d'elle. Une route qui serait bien facile à emprunter.
''- Violette... Je t'aime aussi, tu le sais, mais tout ce que je souhaite pour toi, c'est que tu te trouves un époux et fonde ta propre famille. Ma plus grande peur est que tu fasses comme moi, n'oubli jamais le mauvais père absent que j'ai été. Ne fais pas la même erreur avec Georges.''
Le père de famille réalisa une sombre pensée, jamais il n'aurait dû laisser Violette s'approcher d'aussi prêt de la présidence, surtout maintenant qu'elle avait un enfant. Derek eut un soupire et il regarda toute les boites présentes dans le grenier. Punaise, qu'il en avait des vêtements qui n'eurent surement jamais été porter.
''- Combien d'heure par semaine travailles-tu ? ''
Lui à une époque en avait frôlé les 65h, et il ne souhaitait pas cela pour sa fille, et elle devait rapidement en prendre conscience. Le rôle de la présidence n'était pas faite pour une personne élevant un enfant seule. Derek ferma les yeux, prit de remords de lui avoir laisser un tel fardeau pendant qu'il ne la coulait ''douce''.
''- tu as raison... je vais hélas reprendre mon rôle de président, car toi, tu vas devoir t'assurer d'être présente pour ton fils. Tu sais qu'il est plus important que tout le reste ?"
Derek ira fouillé quelques boites, a la recherche d'un certain vêtement et ragea un peu que Violette ait tout emballé comme cela. Il venait de penser à quelque chose qu'il devrait remettre à Violette.
''- mince... ou as-tu mis les vêtements pour femme ?''
Oui, Derek avait bel et bien eut une petite collection de vêtement pour femme dans son dressing et était à la recherche de ces vêtements.
(#)Sujet: Re: Retrouvailles brutales. | Jeu 1 Oct - 15:48
Les retrouvailles étaient mitigées, je ne savais pas s'il était en colère ou s'il était heureux. Il venait de m'apprendre que Lily avait eu un enfant et qu'il s'en occupait. Je vois, j'aurais quand même préféré savoir avant que tu emménageais avec elle et son bébé. Après, tu sais à quel point j'aime Lily et je suis contente que tu retrouves une certaine stabilité. Dis-je toujours sous le choc. J'étais malgré tout très contente pour eux. Lily était une femme bien. Quand mon père m'attaqua verbalement, je pris de suite la mouche, j'étais vexée, il m'avait blessé. L'entreprise n'est pas un fardeau pour moi, j'ai apprécié ces deux années à te remplacer, oui, parce que je ne voulais pas te voler ta place mais juste te remplacer, le temps que tu te remettes. Et ne t'en fais pas, je n'ai pas fait les mêmes erreurs que toi, je passe énormément de temps avec mon fils, j'agis dans mon intérêt et celui de Georges avant de faire passer l'entreprise avant. Pourtant, tu peux vérifier, elle tourne tout aussi bien. Dis-je un peu sur la défensive. Il s'énerva contre moi à propos de son ordinateur et je lui donna les clés de son bureau en lui disant que je l'avais fermé à clés juste pour lui et donc que je n'étais pas si égoïste que ça. Je lui dis ensuite que je l'aimais. Heureuse de savoir que tu m'aimes papa ! Moi aussi je veux me marier et trouver l'amour tu sais ! Mais tu sais aussi que je ne suis pas facile à vivre. Et je te promets que je ne fais pas les mêmes erreurs que toi ! Georges est toute ma vie. Tu n'imagines pas à quel point il m'a changé ! Dis-je en m'approchant de lui pour lui prendre les mains. Il regardait les boîtes avant de me demander combien d'heure je travaillais. C'est assez variable, ça dépend quand j'ai Georges et quand je ne l'ai pas. Mais ça doit tourner autour des 40h par semaine. Je ne pouvais pas dire à mon père que parfois c'était son père qui le gardait vu que j'étais censée ne pas le connaître. Je voyais très bien qu'il s'inquiétait et ça faisait longtemps que j'attendais qu'il recommence à s'inquiéter pour moi ! Je retrouvais enfin mon père. Je suis contente que tu puisses reprendre ton rôle de président ! Il te va tellement bien ! Je sais papa, je sais ! Dis-je en lui souriant tendrement. Il dégagea ses mains des miennes afin de chercher dans des cartons. Il me demanda où j'avais mis les vêtements de femme. Je crois qu'ils sont dans ce carton. Dis-je en lui montrant du doigt le carton. Tu m'as manqué papa. Je veux vraiment qu'on arrange les choses. Dis-je avec beaucoup de tendresse.
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Retrouvailles brutales. | Jeu 1 Oct - 16:11
Derek avait peut-être mal agis de cacher sa relation avec Lily-Anne, mais il avait eut ces raisons. Bonne ou mauvaise d'avoir agit de la sorte. Cela était dû a beaucoup d'incertitude de sa part et de l'inconnu. Il n'avait pas été serein de ces chances de renouer avec Lily-Anne, et avait eut besoin de s'y consacrer corps et âme, car il avait beaucoup de travail à faire sur lui-même. Lily-Anne et lui était différent sur bien des points, même si certain les rassemblaient. Disons que Derek s'était perdu dans sa richesse et que celle-ci lui était monté à la tête. Lily-Anne était donc le piveau d'une vie beaucoup plus bourgeoise et normal. Derek soupira et viendra à regarder sa fille, s'inquiétant énormément pour elle. Il ne voulait pas qu'elle prenne le même chemin que lui pour son enfant. Sa relation avec ce dernier et les heures passés au travail était très important. Derek lui s'y était perdu. Préférant travailler que de s'occuper de ces enfants, compensant sa présence par l'argent et les cadeaux.
''- Désolé, de t'avoir cacher pour Lily-anne. J'étais très incertain de ma relation avec elle... et encore aujourd'hui, j'ai peur de la perdre. Je sais que mes choix lui ont fait beaucoup de mal, mais je voulais la mettre en premier dans ma vie. J'avais aussi du travail a faire sur moi-même, et mes vilaines manies de tout contrôler.''
Mais là, encore il n'y réussissait pas toujours, et avait toujours besoin que tout soit fait selon le plan qu'il établissait. Là-dessus, il ne changera sûrement jamais.
''- Hmmm... 40h, c'est encore beaucoup pour une mère célibataire. Pense à prendre des après-midi de congé avec ton fils, tu verras comme c'est merveilleux.''
Même si Derek avait recommencé à travailler, il ne comptait pas travailler tôt le matin, et prendrait très souvent des après-midi pour aller s'occuper de son fils, et laisser du temps de loisirs à Lily-Anne.
''- Enfin.. j'dis ça, mais ça fait tout de même deux ans que je paresse un peu.''
Il eut un demi-sourire et viendra déposer un baiser sur le front de sa princesse.
''- Je sais que tu t'en sortais très bien... j'avoue... ne jamais avoir été bien loin et continuer de me tenir informer des choix que tu prenais pour la boite.''
Il le lui avouait avec un peu de regret, mais que voulez-vous, il n'allait pas la laisser sauter sans parachute, et Derek n'avait jamais pu arrêter complètement de veiller sur sa société. Gardant une main de fer sur les décisions qui y étaient prises.
''- Ah... cette boite ?"
Heureux qu'elle l'aide à la retrouver, Derek se pencha pour ouvrir le dit carton et en sortir quelques accesoires. Il en sortit une écharpe aux imprimés de couleur et avec plusieurs styles de carreaux.
''- C'est le dernier produit que ta mère a créer avant sa maladie.''
Tissu en main, Derek se releva pour venir le déposer entre les mains de Violette.
''- Je pense qu'il te revient de droit et que tu en auras bon souvenir maintenant que tu es mère à ton tour. Je voulais te l'offrir pendant que tu aurais été enceinte... mais bon... il n'est jamais trop tard non ?"
Derek viendra serrer sa fille entre ces bras.
''- Tu es tout pour moi, et chacune de mes décisions sont prises pour ne pas te blesser... je t'ai caché pour Lily, car je ne voulais pas que tu es trop d'espoir...et que tu me vois si désespéré... car crois-moi j'étais vraiment au fond du trou et je devais faire pitié à voir.''
Maigre sourire, et il reposa un baiser sur le front de sa fille.