I came for peace.

Sebastian & Geane

Je savais bien que dans sa manière de me souhaiter tout le bonheur du monde, le jeune homme gardait ce goût amer. Il n’y avait pas la joie, la compassion que pouvait éprouver un ami envers un autre. Et je le comprenais parfaitement. S’il était revenu d’un long périple marié, j’aurai certainement réagit de la même manière, cependant je ne lui aurai sûrement pas souhaiter d’être heureux.. à part si ça avait été la seule manière de le garder dans ma vie évidemment. C'est la vérité Geane l'important c'est que tu ailles bien! Que tu sois contente de cette vie que tu as choisi. Parce qu'on fait tous des choix qu'on regrette un jour ou l'autre! Et on se réveille parfois trop tard! Répondit-il lorsque je lui fis remarquer qu’il n’avait pas besoin de me dire des choses qu’il ne pensait pas. En réalité, je détestais ce qu’il venait de me dire puisque ça me faisait culpabiliser. Je n’avais pas vraiment choisis cette vie, c’est le choix qui m’était tombé dessus comme une évidence et pour l’instant je faisais en sorte d’en sortir avec le sourire puisque cela aller me suivre un moment. Je ne pu m’empêcher de me moquer de lui gentiment, demandant alors où pouvait bien se trouver le beau et grand Sebatian que j’avais rencontré bien que celui-ci ne me déplaise pas non plus. Tout en en profitant pour lui demander également depuis quand il se souciait de moi sur le ton de la plaisanterie. Cependant ce dernier resta totalement sérieux et me répondit d’une voix qui me provoqua un frisson. Pour toi, je suis prêt à faire bien des choses Geane! Je pense qu'il faut que tu le comprennes. Mes lèvres s’entrouvrirent à sa déclaration et je dois bien avouer qu’elle m’avait été droit au cœur. Elle repassait en boucle dans ma tête tandis que mes yeux le fixaient plus ou moins intensément, en fait, mon cerveau avait été déconnecté le temps de plusieurs secondes avant que je ne me rende compte de mon bug total. Je refermai la bouche et regardai ailleurs l’air de rien avant de boire une grande gorgée de café. Aller Geane ça va aller ! Me dis-je avant de me racler la gorge quand celui aborda le sujet de mon frère, décidément, c’était un vrai ascenseur émotionnel ce type.  N’avait-il pas encore comprit que je ne voulais plus en entendre parler. Je ne pouvais que lui mettre la faute sur le dos, bien que ce ne soit pas le cas.. il avait juste été là le mauvais jour au mauvais endroit.  Oui.. je sais j'ai fait des conneries avec Kenneth, mais tu sais, il n'est pas mieux... Et puis je suis sûr que vous aurez pas de mal à vous revoir. Si tu veux, je peux vous arranger le truc puisque c'est moi le fautif! Me répondit-il comme pour s’excuser. Qu’est-ce qu’il me faisait là au juste ? Mais qu’est-ce qui te prend là à vouloir parler à tout le monde, notamment aux personnes que tu détestes le plus ? Seb, reviens à la raison, arrête de tout vouloir arranger, je t’ai rien demandé. Contente toi de ne pas me toucher et ne change pas.. Je te reconnais plus. Conclus-je en posant mes deux paumes sur la table. Un long silence s’installa, je pris le temps de terminer mon café et d’examiner l’heure sur mon téléphone, j’avais promis de partir une petite heure seulement, et en plus de ça la serveuse me regardait comme si elle allait m’exterminer sur place. Il ne fallait pas qu’elle s’inquiète, je ne comptais pas lui piquer son repas. Je le fis tout de même remarquer au jeune homme en face de moi qui se contenta de répondre. Hooo laisse, c'est du bas de gamme! Et puis, je sais que tu aimes marcher Geane, mais là, il n'en ait pas question. J’avais alors haussé les épaules sans chercher à comprendre. Cette meuf avait une plastique du tonnerre, en temps normal le beau brun l’aurait déjà prit dans un coin de la réserve mais non.. cet imbécile me faisait la causette, chose qui ne lui arrivait que très rarement auparavant. Tu comptes reprendre le boulot au club? Me questionna-t-il sereinement en posant son gobelet vide devant lui. J’aimerai beaucoup.. Je commence à m’ennuyer. J’ai essayé de voir mon remplaçant hier mais il ne bosse pas le soir, je pense que j’irai le voir demain.. En tout cas, il a bien bossé. Pamela m’a dit qu’il avait ramener des clients.. le club était blindé hier. Je fis un petit sourire avant de repenser à l’épisode ‘Jazzlyn’, c’était encore un sujet à aborder ça. Et toi alors.. Le Sebastian du soir peine à se volatiliser ? Il fronça les sourcils comme s’il ne comprenait pas. Mais si, tu sais le gars saoule, déchiré et violent. Le côté de toi qui sort généralement le soir et que j’ai vraiment du mal à apprécier. Je penchais légèrement la tête sur le côté, je dois bien avouer que je profitais un peu de sa fausse naïveté. Il n’osait pas se mettre en rogne et pour cause, nous n’avions plus aucun moyen de nous réconcilier sur l’oreiller comme avant. En repensant à tout ça, combien de fois nous étions-nous pris la tête pour finalement mieux nous réconcilier. Mh.. Cette pensée me fit une nouvelle fois frissonner. Je fermai les yeux le temps d’une nano seconde avant de les rouvrir. Il soupira, je savais bien qu’il ne s’agissait pas que d’arrêter de boire, il fallait carrément qu’il se fasse soigné pour ses troubles compulsifs. Pris de compassion, je me penchai légèrement en avant pour murmurer ces quelques mots. Tu te souviens quand je t’ai promis que je serai là pour toi si tu as besoin de moi, ça vaut toujours. Lançai-je en faisant référence au centre de désintox. Ca ne pouvait lui faire que du bien de toute façon. Je fis un léger sourire et recula un peu avant de reprendre la parole une énième fois. En avez-vous terminé avec votre interrogatoire Sherlock ? Le questionnai-je amusée.

I came for peace.

Sebastian & Geane

Tu ne veux donc pas que je change? Vraiment? Laisse-moi en douter et je fais des efforts! Tu comprendras que ton frère est un bon à rien. Mais je sais qu'il compte pour toi plus que tu ne le voudras le mentionner. Avait-il déclaré naturellement comme si je ne savais pas que mon ainé était un nul de première. Tu crois vraiment m’apprendre un truc là ? Demandai-je. Si j’avais voulu me réconcilier avec mon frère, ça aurait fait un moment que je serai allé le voir. Mais il était tout de même évident qu’il comptait pour moi, il restait mon frère. Je ne comprenais pas trop ce qu’il cherchait à faire, je n’arrivais pas à voir où il voulait en venir ni ce qu’il voulait au final. Je préférai oublier ce sujet afin de parler de parler d’autre chose.
C’est alors que je lui envoyai à mon tour une phrase parlant d’un sujet piquant. Son trouble compulsif, ses tendances à la drogue, à l’alcool et au sexe. Je tendais à croire qu’il ferait des efforts si je me montrais plus présente mais je me foutais complètement le doigt dans l’œil. Rien ne pouvait le faire changer d’avis et je détestais me sentir impuissante face à ça. Merci Geane, mais non, je n'ai pas l'intention de me rendre là parce que je n'y arriverai pas! Et je le sais! Ne t'inquiète pas pour ça, je gère et je ferai attention si t'es là! Déclara-t-il en serrant légèrement les dents. Quoi ? Non ! Tu ne peux pas dire ça. Tu peux le faire Sebastian. T’en ai capable, je viendrais te voir tous les jours s’il le faut. Je ne veux pas que tu fasses attention seulement quand tu es avec moi, je veux que peu importe où tu sois, et l’heure qu’il est, tu sois comme ça.. je veux que, lorsque je passerai à l’improviste, pouvoir te trouver dans l’état dans lequel tu es actuellement. Je fis une petite pause pour le regarder. L’envie de lui prendre la main était grande mais je devais faire sans. Ce n’est pas une vie ça Seb. Laisse moi t’aider, s’il-te-plait.. Laisse-moi te prouver que tu as tort et que ça peut marcher. Je fis une petite moue, je savais que Sebastian détestait qu’on ait pitié de lui. Mais je voulais faire ça pour lui, pour moi et ma conscience. Je ne supportais plus le voir s’infliger des choses pareilles.
Puisque tu sembles t'ennuyer, je vais te ramener... Déclara-t-il d’un ton déçu en ce levant. Quoi ? Il voulait vraiment partir maintenant ? Je ne m’ennuie pas, j’ai juste promis à Hayden que je ne partirai qu’une petite heure.. On a encore vingt minutes devant nous. Assurai-je en me levant à mon tour avant de jeter le gobelet à la poubelle et ainsi le suivre jusqu’à l’ascenseur. Tu te rappelles, tu m'avais donné une gifle monumentale ici! Déclara-t-il d’un ton amusé. Je me surpris à rire, s’il ne s’agissait que d’une baffe. Cet endroit me rappelait tellement de souvenirs. Notre première rencontre, notre première dispute et finalement notre dernière mise au point. Je crois que l’ascenseur à été témoin de tout ce qu’on a traversé ! Plaisantai-je en m’adossant à l’une des parois. Je fis un petit sourire au jeune homme avant de détourner le regard et finalement le reporter sur le bracelet qu’il m’avait offert. Je crois qu’il me plaisait vraiment beaucoup, je n’étais pas prête de m’en séparé. Puis les portes de la cabine s’ouvrirent, le jeune homme me laissa passer la première tel un gentlman avant de me rejoindre quelques secondes plus tard.
Tu tiens vraiment à me raccompagner maintenant ou.. tu veux marcher un peu en attendant que le temps passe ? Proposai-je en glissant mes mains dans les poches de ma veste.

I came for peace.

Sebastian & Geane

Je venais de faire un monologue concernant la cure de désintox, j’avais sortis beaucoup d’argument afin qu’il accepte, qu’il puisse sortir de cette merde mais non, il restait encore sur ses gardes, il ne me faisait pas confiance. Il m’énervait. Je ne savais pas si c’est parce qu’il se sous-estimais ou si c’est parce qu’il adorait s’en mettre plein de le nez mais moi je ne supportais plus ça. Pour moi tout cela ressemblait plus à de l’autodestruction qu’à du plaisir, et je ne voulais pas me sentir responsable de tout ça. Je ne sais pas... Je ne pense pas....Geane. J’avais lourdement soupiré, je ne voulais que son bien. Promet moi d’y réfléchir Seb, c’est à toi de me faire confiance.. Je me levai ensuite pour le suivre jusqu’à l’ascenseur afin que nous descendions au parking. Je n’avais pas tellement envie de partir pour l’instant. Nous avions encore du temps devant nous et j’aurai bien aimé en profiter avec lui. C’est pourquoi je lui avais demandé s’il ne voulait qu’on en profite pour se promener avant que je ne rentre. Ha oui, ton couvre-feu! Viens, on va faire un petit détour avant de rentrer chez toi. Il me fit signe de rentrer dans la voiture, et je m’exécutai tandis que celui-ci démarré. Nous quittâmes le parking et regagnâmes la plage. Je ne connaissais pas cet endroit précis mais j’appréciais beaucoup la vue. Je sortis alors rapidement afin d’admirer l’horizon. Il y avait du vent et les vagues se fracassait près des rochés non loin de la côte. Wow.. Lançai-je en me tournant vers le jeune homme qui m’invita à m’asseoir près de lui sur le capot de la voiture. Tu viens souvent ici ? Demandai-je en en grimpant.
L’air marin vint s’infiltrer dans mes cheveux, laissant ses derniers venir chatouille le visage du jeune homme sans que je ne m’en aperçoive. Tout était calme, il n’y avait personne. Juste lui et moi face à une plage qui s’étendait à perte de vue. J'ai une question à te demander Geane et j'aimerais que tu sois franche... J’avais alors tourné la tête vers lui en fronçant les sourcils avant d’encadrer mon visage de mes mains afin que mes cheveux ne me gênent pas. Quand t'es partie de chez moi, tu m'as dit que tout avait été super.. Puis je n'ai plus eu de tes nouvelles et t'as plus rien voulu savoir de moi par la suite... est-ce que c'est parce que tu as vu que j'étais un détraqué? Un pauvre cinglé? J’avais alors lâché mes mains une à une afin de pouvoir baisser le regard. Que pouvais-je répondre à ça ? Que malgré le fait qu’il soit complètement taré je sois tout bonnement folle de lui ? Que c’est ce qui faisait son charme et que si c’était à refaire je le referais ? Non je ne pense pas que c’est ce qu’il fallait répondre à cet instant. Je ne devais pas en arriver là.  C’était tellement compliqué. Non.. C’est juste que je me suis marié Sebastian. Je me suis marié et je savais que si je te le disais ou que je te voyais, tu ferais en sorte que je ne le fasse pas, et ça seulement pour continuer de baiser. Alors ce n’est pas que je ne voulais plus rien savoir de toi, mais c’est surtout que je voulais que tu ne saches plus rien de moi. Je fis une petite pause avant de tourner la tête vers lui pour reprendre. Quand je t’ai dis que ça m’avait plus, c’était vrai. Devais-je ajouter que le simple fait qu’il me touche me rendait toute chose ? Non ce n’était pas utile, il le savait déjà. Il m’avait tellement manqué durant ces long mois que le simple fait de penser à lui me déchirait de l’intérieur. L’envie de le toucher était également fortement présente, mais c’était comme un champ magnétique, une fois que j’aurai posé le doigt sur lui, je serais incapable de m'en détacher. Je suis désolée, je ne voulais pas que tu te fasse de fausses idées. Ajoutai-je en retenant mes cheveux.

I came for peace.

Sebastian & Geane

Sebastian m’avait amené à la plage, ça fait un bon moment que je n’étais pas venue ici. En réalité je n’y été pas allé de toute l’été puisque j’étais à New-York. En tout cas, ça me faisait du bien d’être ici, ça me changeait d’air. J’avais rapidement rejoint le jeune homme qui était assit sur le capot de sa voiture. Il voulait savoir pourquoi j’étais partie puisque ce dernier pensait sincèrement que c’était à cause de notre dernier ébat sexuel. Cependant, je ne pouvais pas lui dire que j’avais quitté le pays car j’étais enceinte et qu’il était trop tard pour que je puisse avorter. Je ne pouvais pas lui dire ça. Il m’en voudrait certainement toute sa vie. Je vois... Me répondit-il avant de s’allonger sur le capot après avoir pris soin de détacher quelques boutons de sa chemise. Tu as sans doute fait la bonne chose! Reprit-il ensuite. Je ne savais pas si j’avais fais le bon choix mais en tout cas je détestais qu’il l’affirme à ma place. J’avais posé une main à plat sur le capot près de son torse afin que je puisse pivoter pour lui parler en face Est-ce que tu es franc avec moi ? Est-ce que tu penses vraiment tout ce que tu me dis depuis le début ? Le questionnai-je tranquillement, si même lui se voilait la face en me mentant je n’allais certainement réussir à me remettre sur pied. Il ne me répondit pas, toujours allongé. D’accord.. Je suis contente que tu prennes tout ça aussi bien.. Je pensais que tu me rendrai la tâche plus compliqué mais.. C’est bien tant mieux. Je fis un léger sourire. En réalité je me sentais tellement conne d’avoir pensé que j’aurai pu avoir un minimum d’importance pour lui. Je n’étais qu’un jouet, peut-être son jouet favori mais ça n’allait pas plus loin. Je descendis alors du capot et m’étira quelque peu avant que Sebastian n’en fasse de même.
Viens, je te ramène à ton mari! Lança-t-il en remettant sa veste. Non. Répondis-je en ouvrant la porte pour récupérer la mienne. Il me reste plus d’un quart d’heure et quand bien même je ne rentrerai pas à l’heure, je m’en fou. Je suis majeur, vaccinée, je fais encore ce que je veux. J’étais tout simplement blessé. Je mis ma veste, retira mes petites chaussures en toiles une à une et commença à partir en direction de la plage. Merci pour la balade et pour le cadeau.. Lançai-je en lui tournant le dos. Je ne savais pas vraiment où j’étais par rapport à mon logement mais je finirai bien par retrouvé mon chemin d’une manière ou d’une autre. Pour l’instant je n’avais aucune envie de rentrer, j’aimais ma liberté, mon indépendance.

I came for peace.

Sebastian & Geane

Je sais que je n'étais pas été des plus agréables, mais je veux que tu saches que j'ai tout de même passé du bon temps. Je crois qu'il était normal de passer à autre chose. Plus de coup tordu! Déclara-t-il comme si rien ne le touchait. J’avais soupiré avant de me lever. Je n’avais simplement pas envie de rester vers lui pour l’écouter me dire qu’il était heureux pour moi. Avais-je vraiment l’air si heureuse ? Je pris donc mes affaires et partis en direction de la plage après avoir remercier le jeune homme. Il fallait que je prenne du temps pour moi, que je sorte de cette maison, que je prenne l’air pour me remettre les idées en place. La plage était un excellent endroit pour cela et je comptai bien en profiter. Le vent me caressait doucement le visage tandis que le bruit des vagues me détendait au fur et à mesure que j’approchais d’elles. C’était calme, reposant et je pense que j’aurai beaucoup apprécié partir loin de tout ça et seule c’est fois-ci. A l’autre bout du monde sans rien qui pourrait me retenir ici. Au fond, la vie de mon frère me faisait envie. Il ne s’accrochait pas, il n’avait pas de cœur et il partait quand bon lui semblait du jour au lendemain, sur un coup de tête sans prévenir personne. Peut-être qu’au final je l’enviais ce mec. Il avait le bonheur à porter de main. Il fuyait dès qu’un problème se présentait et je suppose qu’aurai dû  faire ça le jour où j’ai rencontré Sebastian. Je ne serai jamais tombé enceinte, je n’aurai jamais eu à accouché et à renié mon enfant, je n’aurai jamais eu à me marié sous un faux prétexte et surtout je n’aurai jamais eu à mentir et à faire mentir mon entourage le plus proche.
Hey Geane attend! La voix de Sebastian parut comme un murmure à mes oreilles, j’étais déjà loin et je me demandais s’il insisterait si je ne faisais pas attention à lui. Je ne pris donc pas la peine de répondre pour continuer à avancer. Je n’avais pas spécialement envie de lui parler après ce qu’il venait de me dire. Bien que je n’en sois pas enchanté, tout cela m’avait touché.  Puis sans que je ne m’y attende je le vis me dépasser, il sautillait d’un pied sur l’autre. Le sable était chaud, mais je trouvais cela supportable contrairement à lui qui se ressemblait juste à un macaque à sautiller comme un singe.  Je ne pu me retenir de sourire, il ressemblait vraiment à un idiot. En plus de cela, il manqua à plusieurs reprises de tomber puisqu’il marchait à reculon. T'as intérêt à raconter ça à personne! Allez! Amène toi vers l'eau! Lança-t-il avant de se mettre à courir jusqu’à la flotte. Je secouais la tête négativement tout en souriant malgré moi. Il trempa ses pieds dans l’eau et recula légèrement dans celle-ci. Tu t'approches ou tu fais ta gonzesse? Me demanda-t-il alors que j’approchais lentement de l’eau. Je suis une gonzesse je te rappel ! Lançai-je à mon tour en guise de réponse. Et c’est là que je la vis, cette ENOOOORME vague. Je ne pris la peine de prévenir le jeune homme, bien trop curieuse de le voir crouler sous l’eau. Ce dernier se fit engloutir et j’éclatai de rire sur le coup. BORDEL DE SATANÉE VAGUE DE MERDE! S’écria-t-il lorsqu’il refit surface. Il était trempé de la tête au pied et il tirait une gueule de cent pieds de long. N'attends pas que je t'attrape, tu vas vivre pire! S’exclama-t-il en riant. Non tu ne ferais pas ça ! Je secouais la tête négativement en reculant doucement en direction de la voiture. T’as pas intérêt à bouger ! Je perdais doucement le sourire.