(#)Sujet: Orel & Gabrielle • S’en remettre à la chance et accepter la malchance… | Dim 13 Sep - 18:11
S’en remettre à la chance et accepter la malchance…
ft. Orel & Gabrielle
L’eau tiède coule sur mon corps dénudé. Le front collé à la paroi de ma douche, je reste immobile. Je viens de passer une sale nuit. De celles où je ne parviens pas à fermer l’œil ne serait-ce qu’un court instant. De celles où le contrôle sur le fil de mes pensées m’échappe totalement. Alors je cogite et je tourne en rond, espérant me calmer et trouver le sommeil. Dans ces moments là je ne parviens jamais à prendre le dessus… Alors je renonce et me lève pour aller courir. Le sport est la seule solution que j’ai trouvée pour parvenir à me libérer l’esprit. Quand je cours, j’oublie tout le reste, comme si je cessais de penser. Dans ces moments là, je me sens normale et j’oublie que je suis différente des autres. J’oublie mes problèmes et me concentre uniquement sur ce que je fais.
Lorsque je me décide à sortir de la douche, je m’enveloppe dans une serviette de bain avant d’attraper mes vêtements de sports que j’ai négligemment laissé par terre. Je les plies en boule avant de les balancer dans la panière de linge sale. Une fois sèche, je balance ma serviette de bain sans avoir le moindre scrupule à me promener nue dans mon appartement. L’avantage d’avoir un chez soit… L’horloge indique 7h. Je n’ai pas fermé l’œil de la nuit et une longue journée m’attend… Dans un geste machinale, j’avale les comprimés que les toubibs m’obligent à prendre chaque matin depuis que je suis gosse. Fichus médocs de merde… J’aimerais m’en passer… Mais non seulement je dois les prendre, mais la nuit blanche que je viens de passer est le signe que le traitement commence a ne plus être adapté… Je vais devoir repasser par la case hosto pour réajuster les dosages, et cette idée ne me comble pas vraiment de joie.
7h30 je dois me préparer. Je ne peux décemment pas envisager de me rendre à une séance photo totalement nue. Dire que je vais jouer les mannequins alors que je n’ai encore jamais fait ça. Quand j’y repense, je me demande ce qui a bien pu me prendre d’accepter un truc pareil. Poser devant un photographe… Voilà qui ne me ressemble pas… Je ne sais même pas comment se déroule une séance photo ni même quel en sera le thème. Je connais juste le lieu, une église. Un shooting photo sur le thème de l’enterrement ? Je me sors cette idée macabre de la tête et file m’habiller en vitesse. Je ne me maquille pas et ne me coiffe pas, comme me l’a indiqué le photographe. Je me contente d’enfiler ce qui me tombe sous la main avant de filer de chez moi.
8h, lunette de soleil sur le nez et écouteurs dans les oreilles, je calcule dans combien de temps mon bus arrivera à destination. Si tout ce passe bien, je devrais y être pile poil à l’heure… Finalement j’arrive en avance pour découvrir tout un tas de monde qui s’agite à une vitesse folle. Pour l’occasion, de grandes tentes ont été installée et je suis sidérée de voir le monde présent pour une séance photo.
FEMME DU STAFF : « Vous êtes Gabrielle ? »
Je baisse mes lunettes de soleil et hoche la tête en guise de réponse. L’inconnue me fait signe de la suivre et m’emmène sous une immense tente qui, à priori, sert de loge. Elle me fait signe de m’asseoir sur la chaise posée devant le miroir et je m’exécute.
FEMME DU STAFF : « La maquilleuse arrive immédiatement. Quand elle aura terminé ce sera le tour de la coiffeuse et enfin, la styliste viendra vous aider à enfiler la robe et s’occupera des dernières retouches. »
Elle repart sans même que j’ai le temps de lui poser la moindre question et laisse place à ce qui semble être la maquilleuse. Cette dernière semble bien plus aimable que la première femme, peut être vais-je pouvoir en savoir un peu plus sur ce qui m’attends…
Ce n’est qu’au bout d’une heure que la styliste me déclare fin prête pour la séance photo dont le thème est le mariage… C’est la première fois de ma vie que je porte une robe de mariée, et j’ai l’impression de ressemblait à une meringue… La robe est magnifique, mais je ne suis pas franchement à l’aise dedans… En plus le bustier est en dentelle et cache juste le minimum, laissant ma peau à nue par endroit et ce, jusque dans le bas de mes reins. Tout ce tissus et pourtant je me sens toute nue… Je me regarde une dernière fois dans le miroir, tentant de me familiariser avec cette image à laquelle je ne suis pas habituée. La coiffeuse a bouclé mes cheveux qu’elle a choisit de laisser détacher. Le résultat est super, mais je ne me reconnais pas. Sans plus attendre, je prends mon courage à deux mains et sors de la tente. Le photographe vient aussitôt à ma rencontre.
LE PHOTOGRAPHE : « Parfait, tu es splendide Gabrielle ! Viens avec moi, je vais te présenter ton partenaire pour les photos et on va commencer. »
Je le suis jusque devant la porte de l’église ou un homme en costume me tourne le dos.
LE PHOTOGRAPHE : « Orel, je te présente Gabrielle qui tiendra le rôle de la mariée. Gabrielle, voici Orel, ton partenaire pour les photos. Je compte sur vous deux pour avoir l’air d’un vrai couple amoureux et complice ! »
Orel ? Je… Bordel, je le reconnais aussitôt…Lui et moi on se connaît, et je peux pas dire qu’on est de grands amis… Ma première séance photo et je tombe sur lui… Sérieux qu’est-ce que j’ai fat pour mériter un truc pareil !!! Je souris tant bien que mal.
GABRIELLE : « Euh, salut.. »
Pffff… La journée va être franchement longue… J’ai envie de partir en courant.
(#)Sujet: Re: Orel & Gabrielle • S’en remettre à la chance et accepter la malchance… | Dim 20 Sep - 1:07
Gabrielle Griffith & Orel D. Judith
Do you want to be my wife just one day ?
Ce n'était pas une bonne matinée.. loin de là. Ce matin-là, Orel se réveilla dans un lit qui n'était pas le sien, chose qu'il détestait en général.. mais là, en plus il n'avait presque aucun souvenir de la veille, preuve qu'il avait énormément bu et fumé.. Il ouvrit difficilement les yeux, passant sa main dans ses cheveux et se redressa sur ses coudes regardant autour de lui. Il remarqua alors l'état de la chambre où il se trouvait. Elle était sans dessus dessous, des tas de vêtements se trouvant au sol avec les objets aux alentours dispersé de part et d'autre de la pièce. Il se souvint doucement des événements de la veille et grimaça.. ha oui. Il était allé dans ce club libertin, ayant une envie subite de s'amuser et avait été choisi par une bande d'homme tous plus sexy les uns que les autres qui voulaient faire de lui leur jouet. Après plusieurs verre et une petit pillule d'exta, il ne se fit pas prier. Son cul s'en souvenait bien lui.. Bon nombre d'entre s'étaient retrouver entre ses reins, lui donnant des coups violents, tandis qu'il aimait se faire soumettre et geindre comme une petite pucelle. Orel était bien différent avec les hommes et avec les femmes. Les femmes, il aimait les soumettre et être abrupte avec elle, tandis qu'un homme.. il aimait se laisser aller à se faire prendre et se laisser dominer comme une poupée, frêle comme il était. Parfois, il inversait les rôles, lorsqu'il avait en face de lui un petit bout d'homme plus fragile que lui et facile à avoir.. mais là. Ce gang bang gay avait été une vrau porcherie. Il était collant, couvert de sperme et sentait son orifice arrière complètement dilaté.. Hou, il avait prit. Il ne se rappelait même plus combien de sexe il avait tenu dans sa main, à genou par terre, ni combien il en avait eu dans sa bouche, se retrouvant empli de semence masculine qui venait ensuite l'accrocher au un peu partout pour le prendre violemment par un tandis que les autres l'entourait pour venir tour à tour emplir sa bouche.. bonne soirée.. mauvaise matinée. Il poussa un bras qui était sur lui et partie en quête de ses affaires qu'il mit un certain temps à retrouver et s'habilla rapidement pour sortir de ce taudis. Il ne dit ni au revoir, ne laissa aucun message ni de numéro.. ce n'était pas son genre, et de toute manière, dans ce genre de boîte on signait un accord comme quoi, en dehors de ces lieux, on ne se connaissait pas, on ne s'était jamais eu. Sûrement car il y avait pas mal de mari et de femme infidèle, d'homosexuels refoulés et d'un tas de gens encore plus malade les uns que les autres. Orel était un fervent adorateur du sexe, et il le revendiquait, enfin, il ne le criait pas sur les toits, loin de là, mais les gens le savait, sa réputation le suivait presqu'autant que celle qui disait qu'il était blasé et qu'il était je m'en foutiste, ce fichant de tout et étant un vrai petit con. Mais bon.. il s'en foutait royalement de ce que les gens pouvaient bien penser. Il rentra donc chez lui, se sentant souiller et ne voulant qu'une chose, prendre une douche ! Il arriva donc chez lui, plus tard dans la matinée et la première chose qu'il fit fut de se jeter dans la douche, mettant ses vêtements au sale et resta sous l'eau une bonne heure pour se nettoyer au gant en crin. Il en avait tellement besoin. Fermant les yeux, il leva la tête sous le jet d'eau et passa sa main dans ses cheveux, Lorsqu'il sortit enfin, il entendit son téléphone sonner dans sa chambre et arriva nu dans celle-ci pour répondre : « Ouai.. c'pour quoi ?... Sérieux ?.. Putain mais vous pouvez pas prévenir avant merde... Comment ça un message ?... Je sais pas j'étais occupé j'ai une vie hein.... Ouai bon ça va j'arrive » il jeta son téléphone sur son lit en se laissant également tomber dessus et regarda la plafond en grognant. Super.. on venait juste de l'appeler pour se rendre à l'église, où une séance photo était prévu pour milieu de matinée vers 9h30.... Il regarda son téléphone... 8h.. super. Il ne s'était pas rendu compte qu'il s'était réveillé si tôt. C'était souvent les effets secondaires que l'alcool avait sur lui. Il souffla une dernière fois avant de retourner dans la salle de bain pour se mettre un coup de déodorant et son parfum Kenzo boisé édition limité qu'il appréciait, lui donnant une odeur anodine que les femmes adoraient.. puis c'était le seul qu'il avait surtout. Il passa sa main dans ses cheveux encore humide pour se coiffé et retourna dans sa chambre enfiler un caleçon, un jean gris déchiré et un marcel noir. Une fois près, il enfila ses rangers sans faire les lacets et partie, veste en cuir noir sur le dos, lunette de soleil et cigarette aux lèvres.
Pour une première, il arriva sur les lieux avec seulement quelques minutes de retard, mais pour le coup, on lui apprit le programme de la journée qu'il semblait ne pas écouté. Il entendit qu'il s'agissait d'un shooting pour un magasine dont le thème serait le mariage ce qui le fit doucement pincer du nez. Le mariage... Orel trouvait cela tellement pathétique et sans intérêt, mais bon.. il était là et dans un certain sens il aimait son boulot, se rapprochant ainsi de ce qui le passionnait vraiment, la photographie. Dans sa besace, on pouvait toujours trouver son appareil photo qu'il avait payer une petite fortune. La gérante du shooting vint vers lui, un peu sur les nerfs et le conduit directement dans sa loge, aménagée sous une sorte de tente blanche.. Comme toujours la maquilleuse April était là et il ne lui adressa aucune parole, comme toujours et cela pour le meilleure des mondes. Il fut rapidement près et enfila un costume absolument dégueulasse.. il était classe, propre sur lui mais ils avaient ajoutés quelques détails pour faire l'originalité des photos, comme des détails en broderie où sur le nœud de la cravate.. Orel avait les cravates en horreur, sauf lorsqu'il s'agissait de les attachés autour des poignets d'une jeune demoiselle prête à se faire chevauché. Il soupira en sortant de la tente et alluma une nouvelle cigarette en observant l'extérieur de l'église. C'est alors qu'il fut conduit pour rencontrer celle avec qui il allait partager la séance, donc sûrement une greluche déguiser en marié. Mais quelle ne fut pas sa surprise de tomber nez à nez avec Grabrielle Griffith, un fille avec qui il avait déjà travailler en service et qui avait, comme beaucoup de personne, détester son caractère. Mais lui, il avait fait comme si il ne l'a connaissait même pas, les fois où ils avaient travaillé ensemble et c'était peut-être ce qui avait énervé encore plus la demoiselle. Lorsqu'il l'a vit, habiller en marié dans cette robe sublime, il ne put s'empêcher de sourire du coin des lèvres, une main dans la poche de son pantalon et tenant sa cigarette de l'autre : « Orel, je te présente Gabrielle qui tiendra le rôle de la mariée. Gabrielle, voici Orel, ton partenaire pour les photos. Je compte sur vous deux pour avoir l’air d’un vrai couple amoureux et complice ! » Orel haussa les sourcils, se retenant d'éclater de rire et son manager qui venait d'arrivé lui fit un coup de coude, en lui murmurant dans l'oreille : « soit gentil » Orel ricana alors, tirant sur sa cigarette : « Toujours toujours » murmura-t-il. Il se retrouva ensuite seule avec la jeune femme qui, il fallait l'admettre était sublime dans cette robe, mais lui, s'en fichait, elle n'avait aucun effet sur lui, c'était pour dire. Il passa sa main dans ses cheveux et déclara enfin après qu'elle l'est saluer comme si elle ne savait plus où se mettre : « Salut » répondit-il enfin. Puis, il jeta sa cigarette au sol, l'écrasant du pied et ajouta, d'un air sarcastique : « t'as presque l'air vierge là dedans dit dont » il se mit à rire et ils furent enfin appelé pour que la séance photo commence. Ils suivirent la troupe et Orel était complètement détendu, à l'inverse de Gabrielle qui elle semblait maudire ce moment encore plus que la robe qu'elle portait. Il avait pu la regarder en détail.. c'était un tissu facile à déchirer, il allait devoir faire attention. Bon.. maintenant le plus dur était à faire... comment jouer un homme amoureux quand on ne l'avait jamais été. Mais Orel était professionnel, il devait s'en sortir quoiqu'il arrive. Une fois sur le porche de l'église il se plaça à côté d'elle tandis que le matériel était installer pour commencer les premières photos. Il s'avança vers elle, murmurant dans son oreille : « Essaie de ne pas tomber vraiment amoureuse de moi hein Gaby ? » il rigola, faisant un clin d'oeil et finit par hausser les épaules écoutant les instructions. Taquiner, toujours taquiner.. sa spécialité.
good vibes.
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(#)Sujet: Re: Orel & Gabrielle • S’en remettre à la chance et accepter la malchance… | Jeu 15 Oct - 13:41
S’en remettre à la chance et accepter la malchance…
ft. Orel & Gabrielle
Je ne savais absolument pas qu’Orel était également mannequin en parallèle de son boulot de serveur. A vrai dire je ne devrais pas être tellement étonnée. Il doit être le genre d’homme qui fait craquer toutes les petites midinettes avec sa gueule d’ange. Dommage qu’il soit aussi antipathique… Bon ok, je ne le connais pas spécialement, mais je dois avouer que le peu qu’il m’a laissé percevoir de lui ne m’a pas vraiment plu. Qui sait, peut-être que cette journée me réservera d’agréables surprises… Ou pas… Quoi qu’il en soit, je souris à la remarque d’Orel avant de suivre tout le monde pour débuter la séance photo. Je ne me sens pas vraiment à l’aise, entourée de tous ces professionnels… Je n’ai jamais fait ça auparavant et je redoute un peu la façon dont la journée va se dérouler. On s’arrête à l’entrée de l’église et tout le monde s’affère à terminer de mettre le matériel en place. C’est assez impressionnant à voir. Je les regarde faire sans pouvoir décrocher mon regard de cette scène étrange et c’est finalement la voix d’Orel qui me ramène à la réalité. Il me murmure à l’oreille un conseille qui me fait sourire. Sa plaisanterie parvient quelque peu à me détendre. Au moins il a de l’humour, ce qui le rend tout de suite moins antipathique. Peut-être que finalement, la journée va être plus sympa que prévue…
GABRIELLE : « Je peux rien te promettre… Mais je vais essayer. »
Peut-être que la plaisanterie m’aidera à me sentir suffisamment à l’aise pour rentrer dans la peau de la mariée éperdument amoureuse de son futur cher et tendre… Sans broncher, j’écoute le photographe nous expliquer ce qu’il recherche exactement dans le thème de cette journée. Pendant plus d’une demi-heure, il part dans des délires, nous expliquant en long et en travers quelle image de l’amour il veut donner. Il nous explique que cette séance n’est que le point de départ d’un thème qu’il veut élargir par la suite. Il désire montrer aux yeux de tous que l’image de l’amour que nous avons tous est loin de la vérité. Le projet semble intéressant, mais sa façon de nous l’expliquer est déstabilisante. En réalité, il semble être totalement possédé. Il fait de grand geste et nous montre du doigt en restant dans son délire. Il est à la fois amusant et dérangeant.
LE PHOTOGRAPHE : « Comme vous l’avez certainement compris, cette séance photo n’est que le début. Je veux montrer l’amour comme tout le monde le voit, mais par le biais d’autres séances, je veux raconter l’histoire que connait chaque couple. Le quotidien, la vie familiale, l’infidélité et tout ce qui va avec, pour terminer au divorce. »
Il a une chouette image de l’amour celui-là… Mais si je comprends bien, il risque d’y avoir d’autres séances photos.
LE PHOTOGRAPHE : « On attaque tout de suite par la phase de l’amour à ses début. Si on boucle ce premier shooting assez vite, on passera à la suite dès aujourd’hui. »
Je ne pensais pas que les choses iraient aussi vite mes ok, pourquoi pas… Le photographe nous fait signe que la séance va commencer.
LE PHOTOGRAPHE : « Je veux de la complicité dans vos échanges. Il faut que seul le désire d’être ensemble ressorte de ces photos. »
C’est maintenant que les choses vont se compliquer… Comment donner ce genre d’impression quand on est face à une personne qui ne provoque pas du tout ce genre d’émotion en vous… Comme quoi, le stéréotype du mannequin, avec le beau et stupide, ne colle pas forcément à la réalité. Je découvre que pour exercer ce métier, il faut savoir un minimum jouer la comédie et tricher sur les émotions. Le photographe vient vers nous et nous indique l’endroit précis où nous devons nous installer. Il me fait signe de m’appuyer contre le mur en pierre qui est dos à moi. Je m’exécute. Il montre ensuite à Orel comment il souhaite que ce dernier se place. Ce dernier vient se mettre pile en face de moi, s’appuyant contre le mur avec son bras, juste au-dessus de ma tête. Je réalise qu’Orel est sacrément plus grand que moi. Nos visages sont à présent à quelques centimètres. Le photographe s’éloigne et prend son appareil en mains.
LE PHOTOGRAPHE : « A vous de jouer les tourtereaux, laissez votre instinct vous guider. »
Mon instinct ? Je n’ai pas le temps de réagir que les lumières du flash viennent donner le top départ. Il nous mitraille. Je fais abstraction du monde autour de nous pour me concentrer sur Orel. Je plonge mon regard dans le sien, espérant être un minimum convaincante. Je pose ma main sur la l’encolure de sa veste, faisant mine de vouloir l’attirer à moi pour l’embrasser.