(#)Sujet: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Lun 21 Sep - 18:14
Un besoin de disparaître.
C’était le pire moment de toute ma vie. Je m’étais réveillé, deux jours plus tôt, avec une étrange sensation dans mon ventre. Comme si quelque chose d’important allait arriver. Je ne comprenais pas trop ce qui se passait à l’intérieur de moi. Pendant toute la journée, j’avais eu cette boule à la place de mon estomac. Malgré plusieurs cachet, rien de disparaissait. C’est alors, qu’à 20h47 le soir même, le pire arriva. Je reçu l’appel de l’hôpital de Miami m’annonçant que ma mère avait fait un accident et était maintenant à l’hôpital dans un état critique. Sans plus attendre, j’avais accouru à son chevet. À mon arrivé, le décès avait été constaté… J’étais écroulé, détruite. Aucun mot ne résumait parfaitement ce que je ressentais à l’instant. J’étais désormais orpheline. Après quelques temps passé à son chevet, je partis chez moi en trombe. Je fis mes valises sans même prendre le temps de réfléchir. Je n’avais qu’une idée en tête, fuir. Fuir pour quitter cette réalité qui me blessait. Je n’eu qu’une seule pensée, appelé William pour ne pas qu’il s’inquiète. J’arrivais de peine et de misère à parler et à lui expliquer le tout. Je lui fis comprendre que je partais… loin. L’Afrique était l’endroit qui m’était venu en tête immédiatement. Je raccrochai mon téléphone et partie vers l’aéroport. Avant d’embarquer dans l’avion, j’entendis une voix que je connaissais bien. Même très bien. Will avec sa valise qui courrait vers moi. Je savais que je pouvais compter sur lui. Il était le meilleur… le meilleur de mes amis.
Cela faisait maintenant deux jours que nous étions en Afrique. Au départ, je ne savais pas du tout ce que j’allais y faire ni même William. Lui qui était médecin, il avait décidé de faire de l’aide humanitaire et d’apporter des soins aux petits. Je lui portais donc main forte du mieux que je le pouvais. J’apprenais beaucoup à ses côtés. La vie était si simple là-bas. Je prenais d’innombrables photos les unes plus magnifiques que les autres. Je ne regrettais en rien ma décision. Bien entendu, à ma première journée sur la terre Africaine, j’avais appelé mon professeur pour lui expliquer ma situation et que je voulais faire mon stage dans ce pays et monter un projet. Il accepta le tout vu ma situation. J’étais bien heureuse de pouvoir continuer mon école tout en travaillant bénévolement pour aider les plus démunis. Je me sentais bien, libre et ressourcée.
Bref, après une bonne journée au boulot, il était maintenant le temps de prendre un peu de temps libre pour nous. J’avais demandé à Will de venir avec moi visiter un peu le quartier ou nous étions. Dans toute cette pauvreté résidait tout de même de belles pièces d’Architecture. J’étais heureuse d’être ici avec lui.
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Mer 23 Sep - 7:19
Un besoin de disparaître.
Lorsque j’avais appris la nouvelle, c’était comme si mon petit monde s’était écroulé autour de moi. J’avais dû m’asseoir quelques minutes dans la salle des employés pour reprendre sur moi. Ce n’était peut-être pas un membre direct de ma famille mais je connaissais Lysianna depuis tellement longtemps que d’apprendre le décès de sa mère m’avait ébranlé au plus haut point. J’avais tenté d’être là pour elle le plus possible à la mort de son père et voilà qu’elle perdait son seul et unique parent qui lui restait, se retrouvant orpheline à l’âge de 21 ans. C’était tellement déchirant, tellement injuste la vie parfois. Après quelques minutes à penser au fait qu’elle m’avait annoncé qu’elle allait quitter pour l’Afrique, je m’étais dirigé d’un pas bien décidé vers le bureau de mon patron. Je ne savais pas trop ce que ça allait donner, mais je devais tenter un congé. Après quelques minutes à lui expliquer la situation, à regarder dans mon dossier le nombre d’heure et de journée dont j’avais le droit de prendre, on m’avait finalement accordé un deux semaines de vacances. Disons que j’avais fait beaucoup d’heures supplémentaires qui me permettaient ce petit luxe. Je revenais à peine de Las-Vegas donc c’était bien un miracle d’y avoir droit. Je m’étais informé de son départ, de l’art de son avion. Elle avait fait vite la petite mais ça m’avait donné le temps de faire ma valise pour me précipiter à l’aéroport. Qu’est-ce que je ne ferais pas pour cette fille hein? Je partais à l’autre bout du monde sur un coup de fête… elle pouvait bien être une des femmes de ma vie, car je ne ferais pas ça pour n’importe qui. J’avais beau avoir un grand cœur, c’était quand même beaucoup!
Et voilà que nous étions sur le sol africain depuis deux jours maintenant. Au départ, ça avait été un peu brouillon comme voyage dans le sens où on ne savait pas trop quoi faire. Après quelques recherches, je m’étais mis ami avec un médecin sans frontière qui s’occupait de soigner les enfants dans un orphelinat d’un village très peu fortuné. Je lui avais proposé mon aide, lui informant qu’il ne me restait qu’un an à mon doctorat pour finalement devenir médecin aussi. Lysianna nous prêtait main forte du mieux qu’elle le pouvait. Les enfants l’adoraient car elle acceptait de jouer au soccer avec nous aussi. Quelle joie pour le prof de soccer que j’étais! Les jeunes avaient l’âge de l’équipe que je coachais! Le voyage venait de commencer mais je savais très bien que ça allait nous apporter beaucoup et que en dépit de se dire que s’évader ou se sauver n’est peut-être pas la meilleure des solutions des fois elle apportait un grand bien, un bien nécessaire. Je ne disais pas qu’elle ne devait plus revenir, elle allait devoir se confronter à la réalité éventuellement mais pour le moment, ce n’était pas nécessaire et je ne la forçais pas non plus à dire ou faire quoi que ce soit, je la respectais et je voulais juste être là pour elle.
À la fin de la journée, nous décidâmes d’aller se promener dans les petites rues de terre. Le soleil se couchait plus loin et c’était définitivement le plus beau couché de soleil que j’avais vu de ma vie. Aux côtés de ma meilleure amie, je lui avais pris doucement la main pour qu’elle me regarde. Le soleil faisait briller ses cheveux et ses yeux, est-ce qu’elle savait à quel point elle était radieuse?
« Je sais que tu ne veux pas énormément parler… Mais...»
Je m’arrêtai, car j’avais quelque chose à lui dire. Nos échanges avaient été superflues depuis notre arrivé ici. On se parlait, oui… mais jamais de ce qui se passait comme si c’était normal de se retrouver ici, alors que ce n’était pas le cas. Et pourtant, je voyais que ça lui faisait quand même un peu de bien de changer d’air. Je ne me serais pas vu la laisser venir seule ici quand même. Je voulais être là pour le consoler et pour la protéger. J’avais donc ajouté :
« Mais je veux juste que tu saches que de te voir sourire aujourd’hui avec les enfants, c’était magnifique, tu étais magnifique. »
Et c’était la vérité. Je n’étais pas en train de la draguer, mais non… elle le savait bien. C’était mon amie d’enfance, ma meilleure amie… c’était ma petite sœur et je l’aimais à la folie. Elle avait sa caméra autour du cou, je lâchai donc ma main pour passer mon doigt sur celle-ci.
« Alors, tu vas finalement me montrer comment on se sert de ce truc? Qui sait… si je suis doué, je pourrais devenir ton assistant… et être surtout disponible pour les photoshoot de files en maillot de bain » dis-je en haussant les sourcils pour la faire rire un peu.
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Mer 23 Sep - 18:03
Un besoin de disparaître.
Je n’arrivais toujours pas à croire que Will avait prit la décision de me suivre dans ce coup de tête. Après tout, je ne lui avais absolument rien demandé. J’avais voulu seulement lui faire part de mon départ et sur le coup, lui annoncer pour ma mère. Je savais qu’il allait aussi sous le choc puisqu’il la connaissait depuis maintenant plusieurs années. Je n’arrivais toujours pas à croire que j’étais désormais orpheline à 21 ans. Je n’avais maintenant plus de famille ou passer les fêtes et sur qui compter. J’étais maintenant laissé à moi-même. Je savais très bien que partir de la sorte n’était pas la chose à faire, mais je me sentais si bien. Ce pays avait absolument tout pour me faire oublié mes soucis. Du moins, pour le moment. Ce n’est pas sain de ne pas faire son deuil dans les règles, mais j’en étais incapable. Je restais dans l’étape du déni. Heureusement, je n’étais pas seule pour surmonter cette épreuve et je lui en étais grandement reconnaissante. De plus, il avait perdu son père il n’y a pas beaucoup de temps. Il faut dire que j’en avais assez de toutes ces déceptions et ces blessures. Quand la vie allait-elle arrêter de s’acharner sur nous ?
Quoi qu’il en soit, nous étions maintenant en Afrique à soigner, jouer et aider les enfants de la ville. Aider les gens, il n’y avait rien de plus pure et gratifiant. Je sentais que je faisais le bien et j’adorais cela. Bien que j’aille pris toutes mes économies pour ce voyage, je ne le regrettais absolument pas. Seulement, je pensais parfois à Edward qui n’avait plus de mes nouvelles. Je n’avais pas eu la force de lui faire l’annonce pour ne pas gâcher son voyage. De plus, avec tous ce que Nightmare avait racontés à notre sujet, je n’avais plus les pensées très claires. Je ne savais plus du tout quoi penser de ce voyage et de sa relation avec sa meilleure amie. Bien que je lui faisais confiance, le sms reçu part cette infâme personne n’aidait en rien à ma situation. Il avait seulement ajouté à ma panique. Bref, je m’éloigne du sujet. J’étais alors avec Will pendant toute la journée. Lui, il soignait les petits et moi, je faisais du soccer question de les amuser. Will vint nous rejoindre plus tard question de s’amuser aussi lui qui avait toujours été un fan et un joueur de soccer. La journée avait été tout simplement formidable.
Après tout cet amusement, je pris la décision d’aller marcher dans les environs en invitant bien sur mon meilleur ami. Le décor y était tout simplement sublime. Le couché de soleil rendait le tout magnifique. C’est alors que je sentis la main de Will prendre la mienne. Je m’arrêtai un instant pour me retourner vers lui tout en posant mon regard dans le sien. Il semblait bien sérieux tout à coup. Je voyais bien qu’il voulait que je lui parle de la situation puisque je ne l’avais pas encore fait. Il se contenta tout simplement de me dire qu’il avait trouvé que de me voir sourire et m’amuser avec les enfants avait été magnifique. Je lui souris pleinement en gardant sa main dans la mienne.
-J’adore cet endroit et la pureté des enfants.
Dis-je d’une voix douce et posée tout en gardant mon sourire sur mes lèvres. Il lâcha ma main pour ensuite la poser sur ma caméra qui était dans mon cou. J’avais pris plusieurs clichées depuis ces deux jours. Heureusement que j’avais beaucoup de mémoire libre. Il me demanda alors si j’allais lui montrer un jour comment elle fonctionnait pour qu’il puisse devenir mon assistant lors de shooting avec des filles en maillot de bain. Je rigolai un bon coup avant de prendre ma caméra dans mon cou pour lui tendre.
-Alors monsieur le médecin veut devenir photographe amateur pour les mannequins en maillot de bain ? Puis que je suis une meilleure amie formidable, je vais te montrer la base. Il n’y a rien de bien compliqué !
Dis-je d’une voix amusée. Je lui montrai alors tout le fonctionnement primaire de ma caméra sans parler de la technique en elle-même. Je lui tendis alors ma caméra pour qu’il l’essaie. Je me dirigeai un peu plus loin dans le décor de cet endroit en tournoyant sur moi-même et en regardant autour de moi. Je me sentais bien. Si détendu… Je me sentais presque mal de me sentir si bien malgré tout.
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Dim 27 Sep - 8:11
Un besoin de disparaître.
C’était comme ça entre Lys et moi, on s’épaulait continuellement. Je n’aurais pas pu m’imaginer la laisser venir ici sans moi. Je ressentais le besoin d’être là pour elle, je voulais qu’elle sache qu’elle pouvait toujours compter sur moi et ce, à travers toutes les épreuves. Et puis, ce n’était probablement pas très prudent pour une jeune femme aussi jolie de voyager seule comme ça dans continent inconnu. Je devais bien l’avouer, j’étais très protecteur mais en même temps, elle était comme ma petite sœur et la famille, c’était ce qu’il y avait de plus important. À défaut de perdre nos parents… on s’avait toujours l’un l’autre. On avait décidés de marcher un peu dans le village. Je lui avais pris la main pour lui faire du fait que j’aimais bien la voir se changer les idées ainsi. Elle avait eu l’air bien aujourd’hui et ça me faisait bien plaisir d’avoir vu tout ça.
« Ta pureté fait également beaucoup de bien à bien des gens. » ajoutais-je en m’arrêtant pour la regardant dans les yeux.
J’avais toujours pensé, et je pensais encore, que Lys était un vrai petit ange. Elle était unique cette fille et elle était là pour accomplir de grandes choses. Oui, il n’y avait rien de facile mais je m’en faisais pas pour elle, elle était forte, plus qu’on pouvait le penser… et elle était fait pour réussir tout ce qu’elle entreprenait. Je ne savais pas trop comment elle se sentait à l’intérieur d’elle après car elle m’avait pas énormément parlé. Elle souffrait, je le savais… mais je n’allais jamais la forcer de me parler, j’allais tout simplement attendre que ça vienne d’elle. C’était pourquoi j’avais changé un peu le sujet en portant attention à son appareil photo qu’elle quittait que très rarement. J’avais fait la blague comme quoi je voulais bien être assistant pour les filles en maillot. En même temps, ce n’était pas totalement n’importe quoi… je pouvais bien faire le SI GROS sacrifice de lui prêter main forte en cas de soucis. Il y avait pire que de passer une journée à regarder de belles filles se faire poser. Selon ma meilleure amie, ce n’était pas si difficile que ça la photo. J’avais haussé les sourcils en soupirant.
« T’es en train de dire ça à l’homme le moins artistique de tous les temps! » dis-je en riant.
J’étais un homme de science moi, pas un artiste. À défaut de jouer de la guitare, mon petit univers artistique s’arrêtait bien là. Pourtant, j’étais bien attentif aux petits conseils qu’elle me donna avant de s’éloigner un peu. Elle se mit à tourner sur elle-même et moi, je trouvais ça joli donc je commençai à appuyer sur le bouton pour prendre quelques clichés que je regardai ensuite avant de m’écrier quelque peu :
« Lysie, j’ai clairement ta prochaine photo de profil facebook. Tu auras des tonnes de likes! »
Je lui avais souris, car je faisais des blagues. En même temps, il était bien vrai que j’avais réussi à sortir une très belle photo sur quinze. C’était déjà mieux que rien!!! J’avais encore besoin de pratique mais j’avais eu de la chance sur celle-là, elle était juste, trop ben enligné ave le soleil. Elle était de profil et ça rendait beaucoup trop bien. J’allai donc à la rencontre pour lui montrer la fameuse photo sur le petit écran de la caméra. Elle s’était penchée pour regarder le tout. Maintenant, il fallait m’appeler William le photographe. Bon, peut-être pas… mais quand même. Je lui redonnai son appareil avant de croiser les bras sur ma poitrine.
« Je commence à avoir faim un peu, est-ce que tu veux aller manger un petit quelque chose? »
On n’avait pas encore dîné et mon estomac criait famine. Bon, c’était un peu ironique de dire ça en Afrique…
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Lun 28 Sep - 18:08
Un besoin de disparaître.
Parler, n’avait jamais été vraiment mon fort. Depuis toute petite, je gardais mes sentiments pour moi-même ne voulant emmerder les autres avec cela. J’avais toujours eu l’impression de déranger lorsque je parlais de comment je me sentais. Avec Will, c’était complètement différent. Je sentais que je pouvais absolument tout lui dire et que jamais, il n’allait me juger. C’était l’une de ses nombreuses qualités. Il nous faisait immédiatement nous faire sentir à l’aise en sa compagnie. C’est pour cela que je n’avais pas eu de mal à l’imaginer comme médecin lorsqu’il m’avait annoncé quel emploi il rêvait de faire. Il avait toujours eu le cœur sur la main et encore maintenant, il venait de me le prouver en venant avec moi faire ce voyage improvisé. Le problème en ce moment, c’est que je voudrais lui parler de ce que je ressens, mais j’étais incapable de trouver les mots. J’étais incapable de trouver exactement ce que je ressentais. J’étais sans doute beaucoup trop perdu entre la colère, la tristesse, l’envie, le déni et tout ce genre d’émotion. Heureusement, il ne me force pas la main pour tout lui avouer. Il me laissait seulement être heureuse… du moins, le plus que je le pouvais.
Bref, celui-ci me complimenta tout en me regardant droit dans les yeux. Je souris timidement en baissant le regard. Il était toujours si gentil avec moi. Puis, il changea immédiatement de sujet sachant que je ne voulais pas tomber dans l’émotionnelle. Il me parla de son désir de devenir mon assistant pour les filles en maillot de bain ce qui me fit immédiatement rigoler. Je me doutais bien qu’il disait la vérité. Je lui montrai alors doucement les techniques de base de mon appareil photo puis, je la lui laissai dans les mains pour qu’il puisse se pratiquer. Je commençai à tourner sur moi-même pour admirer le paysage. Le tout était tout simplement magnifique tout comme le couché de soleil. C’est alors qu’il s’exclama en me disant qu’il avait trouvé ma photo de profil facebook. Je souris pleinement en m’approchant de lui. Il me montra la fameuse photo et un sourire se dressa sur mes lèvres.
-Wow. Elle est vraiment réussi Will ! Tu apprends très vite ! C’est certain que je vais t’appeler si j’ai un shooting avec de belles jeunes femmes.
Dis-je suivis d’un petit clin d’œil. J’étais quelque peu gênée car je n’avais pas l’habitude de me voir en photo et surtout pas de cette façon. Elle était réellement réussi je me trouvais presque… belle. Mon meilleur ami me rendit ma caméra et se croisa les bras sur son torse. Je jetai un coup d’œil vers lui en souriant grandement. J’étais si heureuse d’être avec lui en ce moment. Je n’avais jamais fais un voyage de ma vie et pour l’instant, je n’avais pas de mots pour expliquer comment je me sentais encore une fois. Je ne voulais pas retourner chez moi. Je voulais continuer de fuir cette réalité amère. Je ne voulais pas affronté Ed qui était sans doute en colère contre moi. Je ne voulais pas recevoir les sympathies de ceux qui me connaissaient. Je voulais seulement me sentir bien. Quoi qu’il en soit, Will me proposa d’aller manger un petit quelques choses puisqu’il commençait à avoir faim. Il fallait dire que mon estomac criait aussi famine. Je le regardai en souriant pleinement.
-Je meurs de faim ! J’ai vu un marché lors de notre arrivé hier. Il semblait y avoir plein de trucs à manger ! Suis-moi.
Lui dis-je tout en me mettant à marcher doucement. J’empruntai quelques rues de terre ici et là essayant de trouver ce fameux marché de mes souvenirs. Il fallait dire que cela faisait seulement deux jours que nous étions arrivés. Je ne connaissais pas encore très bien l’endroit et j’avais un peu peur de m’y perdre avec tous ces chemins. Heureusement, Will était avec moi alors bon.. Après quelques minutes de marche, nous arrivions finalement à cette fameuse place publique ou des gens y vendaient plusieurs trucs à manger. Je fus émerveillé par l’endroit qu’il était un peu plus riche que tu village ou nous travaillions. Je sortie mon appareil photo et commença à prendre quelques clichés.
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Sam 3 Oct - 3:53
Un besoin de disparaître.
J’avais commencé à photographier Lysianna un peu plus loin. C’était bien la première fois que je prenais des photos avec un tel appareil et ce n’était pas très concluant dans l’ensemble. Cependant, je réussis quand même à faire quelques clichés pas trop mal. Une photo en particulier était vachement belle et j’en fis par à mon amie qui revint vers moi pour voir mon œuvre d’art. J’avais peut-être en moi l’âme d’un futur photographe, qui sait! Ok, j’exagérais un peu mais quand même. Lys était d’accord à propos du fameux cliché. Je venais de gagner ma passe pour être son assistant pour les filles en bikini. J’avais donc levé les bras dans les airs en signe de victoire. En fait, je rigolais un peu mais si elle avait vraiment besoin de d’aide, j’allais ne pas me tordre un bras pour y aller certain. Des filles en maillots de bain quoi!!!! Je serais un peu con de refuser.
« WOUHOU!!!!! »
J’avais rebaissé les bras en riant avec ma meilleure amie. Elle devait me trouver bien nigaud mais elle me connaissait bien. Je lui proposai ensuite d’aller manger un petit truc car bon, il tapait les 20h et on avait encore rien mangé depuis le dîner. On avait beaucoup bougé aujourd’hui donc j’avais un faim de loup. C’était la même chose pour Lys et elle avait repéré un endroit où on allait pouvoir se régaler.
« Je te suis princesse! »
Elle se mit à marcher et je fis de même. Après avoir pris plusieurs rues et ruelles, nous étions finalement arrivés dans un grand marché local. Plusieurs marchands essayaient de nous attirer dans leur petite boutique. Il y avait des mélanges d’odeur assez impressionnante. Plusieurs épices, des fruits… des légumes, bref, c’était quelque chose qu’on ne voyait pas à Miami. Je laissai mon amie prendre quelques photos – de toute manière, j’allais ne pas lui demander d’arrêter, un plan pour me faire mordre. C’était sa passion, il fallait la laisser faire.
« Je crois que je viens de trouver un endroit assez sympa. »
On tourna dans un restaurant sur la plage. L’endroit était éclairé par plusieurs lanternes et on pouvait manger en entendant le bruit des vagues. Ce qui était chouette avec l’Afrique c’était que oui, le billet d’avion coutait cher, mais ensuite… on était tellement riche là-bas. Le taux d’argent n’était pas du tout le même et on se paya le gros luxe. Plusieurs assiettes différentes sur la table et une bonne bouteille de vin à deux. Je me sentais comme un roi. C’était délicieux… et j’avais bien mangé à ma fin. Je me sentais mal l’espace d’un moment car on passait la journée à s’occuper de gens qui eux, ne mangeaient jamais à leur faim. J’avais juste envie d’acheter des tonnes de trucs pour aller leur porter. Ça me donna une idée.
« Tu sais quoi? Demain on devrait revenir ici et acheter des tonnes de nourriture pour aller les porter aux familles qu’on a vues aujourd’hui. Je pense que ça pourrait les aider beaucoup et pour nous, ce n’est tellement pas grand-chose quand on y pense. »
Lysianna avait un très grand cœur et naturellement, elle trouvait mon idée très bien. Je pris une gorgée de mon vin avant de laisser ma serviette de tissue sur la table. Plus loin sur la plage, on entendait de la musique. Pas de la musique Africaine typique mais de la musique avec un rythme assez intéressant pour danser. Je m’étais donc levé en contournant la table pour offrir ma main à Lys.
« Allez, on va danser. » Cette dernière me fit de gros yeux et je secouai ma main pour qu’elle la prenne. « Come on! Ça va être plaisant. » ajoutais-je avec le sourire.
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Mer 7 Oct - 16:18
Un besoin de disparaître.
Puisque je connaissais Will depuis maintenant plusieurs années, je le connaissais très bien. Je savais même qu’il rigolait en me demandant s’il pouvait m’assister lors d’une séance avec des filles en maillot de bain. D’un autre côté, je savais que si un jour j’allais vraiment lui demander, il allait venir avec plaisir et même s’il s’agissait de autre chose que de filles. Il avait toujours été là pour moi, pour m’aider tout comme je l’étais pour lui. C’était comme cela depuis le début de notre relation. Il était le seul avec qui je savais que ma confiance n’allait pas être brisée. Une fois de plus, il m’avait prouvé qu’il tenait réellement à moi en venant en Afrique avec moi. Je ne l’avais pas encore remercié de la bonne façon. J’allais avoir amplement le temps de le faire. Quoi qu’il en soit, j’avais faim, il avait faim alors je m’étais dirigé vers un marché publique que j’avais aperçu lors de notre première visite dans le village. Je ne savais pas si j’allais être dans la capacité de retrouver mon chemin, mais qui ne tente de rien, n’a rien. Après quelques minutes de marche, j’arrivai enfin à l’endroit que j’avais dans la tête. C’était tout simplement magnifique. Plusieurs artisans et cuisiniers avaient leur stand un peu partout. Les gens allaient et venaient d’endroits différents. C’était comme dans les films. Je prenais alors quelques photos ici et là, rapidement sachant que Will voudrait sans doute manger rapidement avant qu’il ne meurt de faim.
C’est alors que j’entendis la voix de Will qui me sortie de mes pensées. Il me pointa un restaurant qui semblait très bien. Je lui souris pleinement en le suivant doucement. C’était tout près de la plage. Il y avait plusieurs petites lanternes qui illuminaient le tout. Autour de nous, il était facile d’apercevoir qu’il s’agissait de l’élite Africaine. Ce qui était plutôt triste dans ce genre de pays c’est qu’il n’y a seulement que deux monde. Les très riches… et les très pauvres. Il n’y avait personne dans le centre. Je me sentais presque mal de manger dans un tel endroit, mais il fallait bien manger quelque part. Je me servis alors dans les plusieurs assiettes mises à notre disposition. C’était tout simplement délicieux. La voix de Will me sortie de nouveau de mes pensées. Je souris pleinement en écoutant son idée.
-Tu vois, c’est pour cela que tu es mon meilleur ami depuis toutes ces années. Tu es quelqu’un d’hyper généreux ! C’est une excellente idée. Pourquoi pas quelques couverture et des effets personnels. J’en ai vu un peu plus loin.
Cette idée me touchait grandement. C’était comme si je sentais que je pouvais changer les choses un peu seulement avec ce petit geste qui pour nous, n’était rien du tout. Je bu un peu de mon vin et regarda Will qui semblait excité par quelque chose. Il se retourna vers moi et m’invita à aller danser. Je fis de gros yeux en le regardant toujours. Mais il était fou celui-là ! Il savait très bien que je ne savais pas danser et que j’étais beaucoup trop timide pour le faire, mais celui-ci insista. Je pris une grande inspiration avant de soupirer bruyamment.
-D’accord… si tu insistes tant, mais je t’avertie, je ne sais pas danser Will !
Dis-je d’une voix amusée tout en prenant sa main pour qu’il me guide vers cette petite fête qui n’était pas bien loin du restaurant. Je le suivis d’un pas rapide et on arriva au beau milieu des gens. Will se mit à danser et moi, je ne savais pas trop comment m’y prendre. J’étais vraiment une nullité dans ce domaine.
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Lun 19 Oct - 5:47
Un besoin de disparaître.
Mon idée semblait plus que plaire à ma meilleure amie. J’avais envie d’être ici pour aider les gens. On croisait tellement de personnes dans le besoin que je me verrai mal de rien faire pour les aider. J’avais peut-être bien des défauts, mais je restais quelqu’un de généreux et il était important pour moi de faire des bonnes actions. Ce n’était pas pour rien que j’étais en médecine, je voulais sauver des vies, rentre meilleure la vie des gens. Ici, on était plus que fortunés et si on pouvait dépenser quelques dollars pour venir en aide à des familles, ça serait beaucoup trop parfait. Lys ajouta que des effets personnels pouvaient être bien aussi et j’acquiesçai d’un signe de la tête.
« Tu as bien raison, on fera ça demain alors. »
Je lui souris puis me levai pour l’inviter danser. Ma meilleure amie semblait plus que surprise et après secondes d’hésitation et mes yeux de chats bottés, elle accepta. Nous nous rendîmes donc plus loin sur la plage où plusieurs personnes dansaient déjà.
« Laisse-toi aller, c’est facile. »
Je lui pris les mains doucement en riant. Je tirai sur ces dernières à tour de rôle pour qu’elle se mettre à bouger un peu. En fait, elle ne se faisait pas confiance car si elle se laissait aller au peu, elle allait bien vite se rendre compte qu’elle savait bien danser. Je tirai sur ses mains pour l’attirer contre moi. Gardant l’une de ses mains dans la mienne je posai l’autre au niveau de son dos pour danser ainsi avec elle. Elle allait peut-être se sentir plus à l’aise si je commandais? Ça semblait bien être le cas. Nous dansâmes quelques chansons avant que je ne la fasse tourner sur elle-même et lorsqu’elle me refit face, tout sourire, je lui rendis et c’est avec un petit clin d’œil que j’ajoutai :
« Tu vois, je savais que tu étais capable! »
Je gardai sa main dans la mienne et je lui proposai d’aller marcher un peu plus loin sur la plage. Elle avait dansé comme je le voulais, je pouvais maintenant lui donner un peu de répit. Après quelques instants à marcher en silence, je pris parole :
« Quelqu’un d’autre que moi… sait ce qui s’est passé… et que t’es en voyage? »
Oui, c’était la première fois que j’en parlais et je voulais qu’elle se sente totalement à l’aise de me dire qu’elle ne voulait pas parler de ça avec moi. Je n’allais pas être fâché si elle me demandait de changer de sujet. Je pouvais parfaitement comprendre.
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Mar 20 Oct - 16:32
Un besoin de disparaître.
Danser… aller à des fêtes. C’étaient les choses que j’avais fuit le plus possible lors de mon passage au lycée. Je n’aimais pas ce genre de réunion ou il y avait beaucoup trop de gens et ou les files se trémoussaient collées aux garçons. Ça m’avait toujours dégouté en faite le nombre de filles qui cherchaient l’attention des mecs en portant peu de vêtement et en dansant de manière provocante. Ce n’avait jamais été mon genre de soirée. Alors, lorsque Will m’invita à danser, je ressentie comme une légère nervosité. Je ne savais pas de ce que j’allais avoir l’air sur une piste de danse parmi tous ces gens. Je me dirigeai vers la piste accompagné de Will qui me disait de me lâcher et que c’était plutôt facile de danser. Je roulai les yeux et soupirai en me plaçant droite comme un pic. Will se mit à danser en me regardant et moi, je ne faisais rien. Par peur de me ridiculiser ? Sans doute. Il me prit alors les mains pour m’inciter à danser. Je bougeai alors au rythme de Will se qui me donna un sourire de le voir s’amuser de la sorte. Il me tira vers lui pour poser l’une de ses mains dans mon dos et garder l’autre dans ma main. Je me laissai alors commander en tenta de ne pas lui écraser les orteils. Après quelques chansons à danser de la sorte, il me fit tourner comme grande finale et moi, en rigolant, j’arrivai face à lui. Il me fit un clin d’œil en me disant que j’étais bel et bien capable de danser. Je baissai les yeux doucement en souriant toujours.
-C’est parce que j’avais un très bon professeur.
C’est alors qu’il me proposa, toujours mains dans la main, d’aller se promener sur la plage. Je relevai la tête doucement, tout sourire. J’avais beaucoup trop chaud pour continuer de danser de la sorte. On marchait quelques minutes en silence. Je me mise à penser à ma mère, pour la première fois depuis le début de ce voyage. Je me trouvais égoïste d’être partie de la sorte et ne pas y avoir pensé plus tôt. C’était comme si un mur c’était construit entre mes sentiments et moi. Comme si je ne voulais pas souffrir d’avantage. Je savais qu’il n’était pas bon de ne pas faire son deuil et que celui-ci allait m’attendre à mon retour, mais je me devais de prendre une certaine distance pendant quelque temps. Je savais que Will me comprenait très bien là-dessus. C’est alors qu’il se mit à parler. Il me demanda si j’avais parlé à quelqu’un d’autre de se qui c’était passé. Je tournai le regard vers lui, timidement.
-Nolan… mon colocataire pour ne pas qu’il ne s’inquiète trop
Mais je voyais qu’il parlait d’une personne en particulier. Je me sentais très mal envers lui. Il avait du essayer de me rejoindre sur skype et moi, je l’avais laissé sans nouvelle. Il devait être mort d’inquiétude. D’un autre côté… il était avec sa meilleure amie.. Cette femme pas si peu tactile que ça avec ce que j’avais pu voir à notre dernière séance Skype. IL allait pouvoir s’en remettre avec elle.
-Je sais de qui tu veux parler… Non il ne sait rien. Je suis partie sur un coup de tête. En plus, je crois qu’il est amoureux d’une autre fille… Celle avec qui il est en voyage… Il ne remarquera même pas mon absence
(#)Sujet: Re: Un besoin de disparaître [Lysiam] | Sam 7 Nov - 6:00
Un besoin de disparaître.
« Le professeur n’y est pour rien, tu as ça dans le sang! » lui dis-je en souriant.
Je voulais tout simplement qu’elle prenne confiance en elle. À la minute où elle se lâchait un peu, elle pouvait faire bien des trucs. Sa gêne la retenait continuellement elle devait apprendre à se libérer de sa timidité. Ça pouvait être mignon, mais ça pouvait lui nuire aussi. Je ne disais pas de sortir et danser sur les speakers… il y avait des limites à lâcher son fou aussi. Du moins, ça pouvait être drôle, mais ce n’était pas du tout le style de mon amie et je l’aimais bien comme ça Je savais toutefois que sortir de sa zone de confort pourrait avoir que des effets positifs sur elle. Je décidai d’aller marcher un peu sur la plage. Nous n’avions pas parlé elle et moi depuis notre arrivé en Afrique mais c’était le temps de le faire du moins, j’allais essayer de lui soutirer quelques informations car j’étais curieux… et inquiet! Je vouais d’abord savoir qui était au courant de son départ de Miami. En fait, je voulais savoir pour son petit-ami et pourtant… elle me répondit qu’il n’y avait que son coloc’ pour ensuite me fait entendre ce que je voulais vraiment savoir.
« Ne dit pas n’importe quoi Lys. Et puis, tu te bases sur quoi pour dire ça? Puis si c’est le cas, tu éclipse cette fille, c’est clair. »
Lysianna était tellement jolie, tellement gentille… tellement intelligente qu’il était inconcevable qu’on veut aller voir ailleurs. Bon, mon opinion était un peu biaisé par le fait qu’elle était mon amie depuis toujours mais ça, c’était qu’un simple détail. J’étais curieux de savoir pourquoi elle pouvait bien penser que son mec en voulait une autre. Si c’était bien le cas, c’était bien écrit dans le ciel que j’allais dire deux trois mots à ce connard s’il osait briser le cœur de Lys. On ne touchait pas à mon amie, elle ne méritait pas ça, encore moins maintenant. Elle était tellement fragile que la dernière chose qu’il lui faudrait, c’était que l’homme qu’elle aime la laisse tomber. Je m’arrêtai soudainement pour qu’elle fasse de même. Je la regardai dans les yeux pour qu’elle comprenne que j’étais bien sérieux.
« Tu n’auras pas le choix de lui dire où tu te trouves… c’est ton petit-ami, c’est important. Dans le cas inverse, je suis certain que tu aimerais qu’il fasse de même, pas vrai? »
