(#)Sujet: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Dim 13 Sep - 23:19
À force de lever des poids, on en devient un
Entre le boulot et l’alcool dans les bars en fin de soirée, je ne prenais plus vraiment soin de moi. Je passais plus mon temps à me goinfrer et à picoler. Si mon père pouvait me voir et m’entendre, il se retournerait sans doute dans sa tombe. Je m’étais promis de mettre fin à tous ce qui faisait allusion à cette ancienne moi. C’était bien plus facile à dire qu’à faire en faite… Fort heureusement, le boulot me gardait sur le droit chemin. Je ne pouvais pas me permettre de rentrer bourrer de la veille puisque je me devais d’être éveillé et alerte. Bref, aujourd’hui c’Était enfin ma journée de congé après 8 jours de travail de suite. Je n’avais qu’une seule envie, aller me défouler au gym tout près de chez moi. La température était parfaite pour s’entrainer et perdre quelques calories. Les cheveux noués en queue de cheval, je me dirigeai vers l’endroit en question avec ma voiture. Une fois dans les vestiaires, j’enfilai un short de type cuissard et haut un haut qui laissait voir mon bas ventre. J’entrai dans le gym et regardai autour de moi. Il n’y avait pas beaucoup de gens, il était tout de même assez tôt encore. J’allai porter ma bouteille d’eau tout près d’un vélo stationnaire. J’allais débuter facile puisque cela faisait un bon moment que je n’avais pas fais de l’exercice de la sorte. Avec mon année sabbatique de l’armé, je n’avais plus besoin d’être dans une forme olympique. Par contre, je ne voulais pas délaisser complètement la musculation. Il fallait tout de même prendre soin de ce corps là. Je pris dans mon sac mon portable et mes écouteurs question de mettre de la musique d’ambiance. Je pris place sur le vélo et commença à pédaler doucement. C’est alors que je vis entrer un homme qui me semblait familier. Je fronçai les sourcils en ne le quittant pas du regard. Une fois plus près, je le reconnu rapidement. Cette petite crevette du lycée avec lequel j’avais pris un malin plaisir à diminuer face aux autres. Il avait vraiment changé dis donc et en bien !
-Armstrong ? Dis-je en retirant l’écouteur de mon oreille droite. Eh bah, quelques années auparavant, je n’aurais jamais pensé te voir dans un gym.
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Jeu 17 Sep - 4:00
À force de lever des poids, on en devient un
Journée de congé après une bonne semaine à travailler à chaque jour. Je faisais du soccer le soir deux fois par semaine mais là… j’avais envie de bouger un peu. J’avais prévu de passer ma soirée à ne rien foutre par la suite et probablement jouer à des jeux vidéo avec de la pizza. Rien de bien passionnant mais ça allait me faire du bien un peu de repos comme ça. Pour avoir la conscience tranquille, j’avais décidé de passer à la gym. Il ne faisait pas très beau dehors donc le cardio à l’intérieur s’imposait. Après être passé au vestiaire pour me changer, j’entrai dans la salle de sport en regardant un peu autour de moi, la bouteille d’eau et téléphone en main, j’avais mes écouteurs autour de mon cou que je n’avais pas encore mit. Je voulais me trouver un endroit où commencer le tout. Je fus déconcentré dans ma recherche lorsqu’une voix féminine m’interpella. Je fus abasourdit par la jolie femme que j’avais devant moi. Jolie femme dont je connaissais bien le nom aussi.
« Jazzlyn Atkins. Encore heureux qu’on se trouve pas dans une classe, peut-être que tu me balancerais encore des crayons au travers de la tête. À moins que ton truc ça soit les poids maintenant? »
Je fis signe de me reculer en levant un peu les mains avant de me rapprocher d’elle, tout sourire. Jazzlyn m’avait bien donné la vie difficile à l’époque du lycée. Bon, elle n’était pas la seule mais disons qu’elle n’avait pas la bande d’amis la plus gentille. Et moi, je n’étais clairement pas le jeune homme le plus populaire. J’avais en tête que d’entrer en médecine et j’avais réussi mais j’avais bien compris une fois à l’université qu’il n’y avait pas que ça. J’avais donc commencé à me mettre aux sports et à me tenir avec des gens différents de ceux d’autre fois. J’étais maintenant capitaine de l’équipe de soccer et j’étais beaucoup trop en forme que je l’étais avant. L’année prochaine, j’allais devenir officiellement médecin. Comme quoi le temps change… mais pas tant que ça aussi. Je me demandais bien ce qu’était devenue la belle Jazzlyn.
« Comment tu vas? Ça fait longtemps… je ne pensais pas que ça serait possible que tu sois encore plus jolie. » dis-je en lui souriant. « Ne pense pas que je te drague là… je veux juste t’amadouer pour éviter que tu joues encore les bourreaux! Quoi que… » Déclarais-je en riant.
Quoi qu’elle était époustouflante et j’avais bien envie de la draguer oui… Je pointai le vélo à ses côtés en ramenant ma petite serviette sur mon épaule.
« Je peux m’installer là? Ou tu attends quelqu’un? »
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Sam 19 Sep - 15:00
À force de lever des poids, on en devient un
Le lycée avait été pour un moi le moment pivot de ma vie. C’était lors de cette période que mon père avait rendu l’âme sur le terrain en temps de guerre. J’avais immédiatement sentie mon cœur devenir de pierre. C’était le cœur meurtri que je devins cette Jazzlyn méchante et cruelle. Dans mes classes, j’étais toujours avec la même bande de filles superficielles et de garçons sportifs. Le classique quoi. La méchante avec les meilleures idées de coups bas ? C’était effectivement moi. Ma cible favorite ? Toutes les personnes timides, réservées et pour qui, les joies de la puberté n’avaient pas encore agie. L’une de ces proies, William J. Armstrong et cela avait duré tout le reste de mon lycée et du sien du coup. Ce qui était plutôt étrange, c’est que le jeune homme avait connu la gentille et douce Jazzlyn d’avant. En fait, on se connaissait depuis fort longtemps et je dirais même que nous avions été amis. Cela avait du lui faire plutôt étrange de constater mon changement de caractère sans même en savoir la raison puisque je n’avais parlé à personne de la mort de mon père au lycée. Je ne voulais pas que les gens me prennent en pitié. Ce n’était pas le genre de la maison. Bref, je m’étais calmé sur la méchanceté depuis le temps. Après tout, j’avais bien vu que cela ne menait nulle part.
William avait lui aussi beaucoup changé depuis le temps et je le constatais ce matin. Son corps était désormais découpé et beaucoup plus masculin. J’étais surprise de ce changement aussi remarqué. Après une remarque que j’avais dite d’une façon plutôt amusée, il me répondit du tac au tac. Je ne pu m’empêcher de rigoler à cette remarque. Il disait vrai pour le coup des crayons. C’était plutôt pathétique d’un côté. -Ne t’inquiète pas pour les poids. Je ne voudrais pas abimer le plancher du gym.
Dis-je d’une voix encore une fois amusée. C’est alors qu’il s’approcha de moi doucement. Je pouvais ainsi le regarder plus amplement. Il avait vraiment embelli depuis le temps et fort heureusement pour lui. Il devait sans doute avoir plusieurs filles qui faisaient la file pour lui. Cette pensé me fit sourire. Il demanda de mes nouvelles. Je trouvais cela plutôt étrange qu’il veule tout de même me parler après tout ce que je lui avais fait. Il poursuivit en me disant que j’étais fort jolie. J’étais encore plus surprise de ce commentaire. Il me draguait même ? On aura tout vu.
-Effectivement, ça fait longtemps. Je vais plutôt bien et toi ? Puis, t’en fais pas, j’ai abandonné le boulot de bourreau depuis plusieurs années.
Il me pointa le vélo à côté de moi et me demanda s’il pouvait y prendre place. J’hochai seulement doucement de la tête en continuant de pédaler à une vitesse constante.
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Mar 22 Sep - 5:05
À force de lever des poids, on en devient un
En voyant que c’était Jazzlyn qui m’interpelait comme ça, j’aurais très bien pu l’ignorer et continuer mon chemin. Après tout, elle m’avait fait vivre un vrai enfer au lycée. Au départ nous avions été de grand amis puis, elle avait changé du tout au tout pour finalement me traiter comme un moins que rien. Je ne pensais pas du tout mériter tout ce qu’elle avait pu me faire et dire à mon sujet. C’était méchant… et gratuit. Mais bon, les temps changeaient… j’avais énormément changé depuis et je me disais que c’était surement la même chose pour elle. Elle était toujours belle, même encore plus belle qu’autrefois. Dire que j’avais eu un gros béguin pour elle pendant si longtemps avant qu’elle ne devienne une personne que je détestais assez intensément. J’avais tant rêvé que la fille qu’elle était devienne ma petite-amie. Ça n’avait jamais été le cas au final – et rassurez-vous… je dors encore très bien la nuit. Sa réponse sur les poids m’arracha un petit rire. Je fis signe de souffler, comme si j’avais le plus gros soulagement de ma vie entière.
« Oh, heureusement pour moi alors. »
Je ne pouvais faire autrement que de la complimenter. Est-ce que c’était de la drague? Peut-être un peu… mais ce n’était pas déplacé du tout. Je voulais juste la faire rire, car on pouvait tous être d’accord qu’il n’y avait rien de plus agréable que le rire d’une femme. Bon, ça et manger un beau gros morceau de gâteau au chocolat. – oui, Willy au gym pense uniquement à dévorer des tonnes de calories. Je décidai de prendre des nouvelles de la belle Jazzlyn. Cette dernière m’informa qu’elle avait laissé tomber son passe-temps du lycée. J’avais donc haussé les sourcils.
« Wow! Vraiment? Et est-ce que tu le vis bien? Car tu avais l’air d’y tenir tellement à cœur! » Dis-je en riant. « Je vais bien… et toi? »
Je lui pointai ensuite le vélo à ses côtés en lui demandant s’il était libre. Ce fut positif et je pris place donc confortable – le plus confortable qu’on pouvait être sur un banc de vélo… C’est-à-dire pas super confo.
« Sinon, qu’est-ce que tu deviens après toute ces années? Je vois déjà que t’as pas de bague au doigt… c’est bon pour moi ça. » Elle se tourna en me questionnant du regard. « Si j’ai soudainement envie de t’inviter à aller boire un verre, je sais pas moi. Je dis ça comme ça han! » ajoutai-je avec un petit clin d’œil.
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Mar 22 Sep - 16:41
À force de lever des poids, on en devient un
Au lycée, le jeune homme était incapable de me répondre lorsque je lui envoyais des insultes à la figure. Il ne faisait qu’encaisser en silence en fuyant mon regard. Il faut dire qu’en y repensant, ce n’était pas très sympathique de ma part, mais lorsqu’on veut être au top de la hiérarchie du lycée, il fallait agir comme une reine. C’est ce que j’avais fait au plus grand malheur de mes anciens amis. William avait fait partie de mes martyrs pendant plusieurs années, lui qui avait été un ami si fidèle. Dans le temps, je n’avais eu aucun remord. Maintenant, c’était plutôt différent. Après tout, je n’étais plus cette fille qui voulait seulement bien paraître aux yeux de ses amis superficiels. Bien entendu, je n’avais pas changée complètement. Je restais cette fille sarcastique avec un énorme sens de l’humour. J’étais tout de même beaucoup plus gentille avec les gens désormais et Will semblait lui aussi avoir changé. Autant physiquement que mentalement. Il ne semblait plus se laisser marcher sur les pieds. Son caractère semblait s’être forgé. Peut-être serait-ce légèrement de ma faute après tout. Peu importe, nous rigolions sur mes anciennes tendances à lancer des trucs sur la tête des gens. Cette partie était bel et bien du passé. Je rigolai lorsqu’il souffla un grand coup.
Après qu’il m’ait complimenté, je lui fis part de ma retraite concernant le métier de bourreau. Celui-ci me demanda si je le vivais plutôt bien et si j’allais tout de même bien. Je ne pu m’empêcher de rigoler un bon coup avant de lever les yeux au ciel. -J’ai vécu intensément mon sevrage. Des cauchemars, des frissons, des tremblements, mais maintenant, tout va pour le mieux. C’est loin derrière moi.
Dis-je d’une voix amusée tout en regardant Will prendre place sur le vélo tout près du bien. Je continuais toujours à pédaler à une vitesse constante en écoutant de la musique dans une oreille. Il me demanda immédiatement se que je devenais depuis le temps. Il poursuivit en remarquant que je n’avais pas de bague au doigt et que cela était plutôt bien pour lui. À cette remarque, je ne pu m’empêcher de fronçai les sourcils de questionnement. Eh bah, il ne perd plus de temps maintenant. Je rigolai un peu tout en laissant mon regard vers lui.
-Tu crois vraiment que je suis du genre à me passer la bague au doigt ? Dis-je d’une voix amusée. Sinon, je suis infirmière dans l’armée, mais pour l’instant je travail tout nouvellement à l’hôpital entre deux missions. Et toi, que deviens-tu maintenant ? Je vois que tu t’es concentré sur ton physique. C’est réussie. .
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Ven 25 Sep - 6:01
À force de lever des poids, on en devient un
J’avais ris bien fort lorsqu’elle avait commencé à me dire que son sevrage avait été quelque chose, me décrivant toutes ses complications. Je savais bien que c’était du grand n’importe quoi mais qu’elle embarque dans mes blagues c’était vraiment chouette. J’avais commencé à pédaler tout doucement, ça ne servait à rien de s’épuiser et s’essouffler d’un coup. J’avais fait passer par une autre blague le fait qu’elle ne portait pas de bague don que je pourrais l’inviter à boire un verre. En fait, c’était bien pour savoir si elle était en couple ou non. Sa réponse me laissa démontrer qu’elle était bien célibataire. SUPER.
« On sait jamais, la vie est pleine de surprise! Avant j’aurais dit que c’était surprenant qu’un homme veule bien t’épouser mais tu sembles avoir changé donc tout est possible! » dis-je pour l’agacer un peu.
Elle avait fait de mon adolescence un enfer, je pouvais bien me permettre quelques petites blagues hein! Elle enchaina en me posant à son tour des questions. J’avais aussitôt haussé les sourcils à son dernier propos.
« Oh mon dieu! Jazzlyn Atkins qui me fait un compliment. Je pense que je peux mourir en paix ou au moins, aller faire un petit X sur mon calendrier! Arrête ça immédiatement, je vais croire que tu me dragues! » dis-je faussement choqué.
En fait, ça ne serait pas déplaisant. Elle était vraiment belle et… dans son pantalon de sport bien serré et ses cheveux attaché, ça m’émoustillait assez beaucoup, merci. J’avais chaud à force de faire du sport… mais disons qu’elle rajoutait un peu de chaleur ici. Je ne dirais pas non pour faire glisser mes mains sur son corps qui semblait beaucoup trop parfait, de pouvoir le sentir bien contre moi. Je tentai de me ressaisir pour être en mesure de répondre à sa question. J’avalai ma salive avant de continuer :
« Je suis en médecine pour ma dernière année. Peut-être qu’on travaillera ensemble éventuellement, qui sait! Ça m’étonne d’ailleurs qu’on ne se soit pas encore croisé. J’ai l’impression que je passe ma vie là! » déclarais- je en riant quelque peu. « Sinon je suis capitaine de l’équipe de soccer, et je coach des plus jeunes aussi. »
Ça résumait assez bien l’ensemble de ma petite vie car une fois que j’avais terminé de faire tout ça, il me restait plus grand heures dans ma journée. Elle pouvait probablement comprendre ça aussi avec son métier qui résultait des mêmes souffrances que moi – c’est-à-dire le manque de sommeil et les heures de sommeil dérèglées. Je regardai mon vélo pour accélérer le rythme. Je fis en sorte de rendre la force des pédales plus difficile puis mon attention se reporta sur Jazzlyn.
« Alors, c’est oui ou non? » La jolie jeune femme me regarda sans trop comprendre. « Pour boire un verre avec moi. Maintenant que je sais que je ne risque rien et que ma vie est hors de danger… pourquoi pas? »
J’enlevai ma serviette d’autour de mon cou pour m’éponger le front un peu tout en la regardant attendant une réponse de sa part.
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Lun 28 Sep - 5:31
À force de lever des poids, on en devient un
Je lui donnais raison pour une fois de me parler de cette façon. Il fallait dire que je lui avais bien mené la vie dure à cet homme. Effectivement, je m’étais bel et bien calmé la dessus puisque je trouais désormais inutile de rabaisser les gens pour absolument aucune raison. D’un côté, son commentaire m’attrista un peu même s’il semblait vouloir seulement me taquiner. Quoi qu’il en soit, je poursuivi de pédaler doucement sur mon vélo avec William qui débutait son exercice à côté de moi. Il remarqua immédiatement mon compliment et ne perdit pas deux minutes pour me narguer avec cela. Je me mise à rigoler tout en tournant ma tête vers lui. -Hey du calme. Profite s’en bien puisque c’était seulement qu’une fois. Dis-je d’une voix bien amusée. Ne te fais pas de fausses joies sur mes intensions, petite crevette.
Dis-je en voulant lui faire rappeler le surnom que je lui avais gentiment donné au lycée. Bien sur, cette fois-ci, je l’avais dit avec amusement. Je n’étais pas du tout sérieuse puisqu’il ne ressemblait plus du tout à cette petite crevette d’il y a plusieurs années. Désormais, il me donnait bien des envies et j’avais une multitude d’idées qui parcouraient mes pensées. Avec son corps qui semblait maintenant bien sculpté… je ne pouvais m’empêcher de le regarder de haut en bas. Il me sortie de mes idées en répondant à ma question. En médecine ? Eh bien, le monde est petit. Il était cependant très étrange que je ne l’ai pas croisé plus tôt mais peu importe. Mieux vaut tard que jamais. Cela semblait aussi l’étonner. Je l’écoutai d’une oreille attentive tout en ayant de la musique de l’autre. Lorsque je faisais de l’exercice, je devais toujours avoir de la musique. Cela me motivait énormément. Sans plus attendre, il tourna sur regard vers moi et me demanda si j’acceptais ou non. Je me retournai à mon tour vers lui, le regard interrogateur. Je me demandais bien ce qu’il voulait dire par là. C’est alors qu’il clarifia sa pensé en me demandant pour aller boire un verre. Je penchai ma tête sur le côté, surprise de cette demande. Il était maintenant bien plus sur de lui et cela augmentait son charme. Je cessai de pédaler et je lu souris doucement.
-Vous me surprenez M. Armstrong. Jamais je n’aurais cru recevoir une invitation de votre part un jour. Dis-je en le regardant de haut en bas. Et il faut dire que jamais je n’aurais pensé un jour accepter….Pourtant, les choses changent…forte heureusement.
Je lui fis l’un de mes sourires charmeurs tout en ne quittant pas mon regard du sien. Je mordis doucement ma lèvre inférieure tout en replaçant lentement une mèche rebelle de mes cheveux. J’avais envie de lui, certes, mais il m’était difficile de savoir s’il ressentait cette même attraction. Je n’aurais jamais pensé qu’un jour, je ressentirais une attirance physique pour le timide et rond William Armstrong. Le tout me surprenait hautement. Quoi qu’il en soit, je recommençai à pédaler tout en regardant devant moi.
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Sam 3 Oct - 5:42
À force de lever des poids, on en devient un
« Petite crevette? Ça faisait longtemps que je ne l’avais pas entendu celle-là! » Dis-je en secouant la tête.
Ce surnom m’avait hanté tout le lycée. Je n’avais plus rien à voir avec une crevette maintenant. Du moins, j’osais bien l’espérer. Je n’avais pas spécialement de gêne face à lui demander si elle serait d’accord pour prendre un verre avec moi. Le pire qui allait arriver, c’était qu’elle allait me dire non après tout. Heureusement, sa réponse pencha plus vers le positif en restant néanmoins un peu vague.
« Eh bien… je vais te laisser y penser. Je vais aller faire un peu de musculation là-bas. »
Je m’arrêtai de pédaler pour lui sourire et finalement quitter plus loin. C’était bien beau le cardio mais je devais entretenir mes beaux muscles moi! Bon, je n’étais pas le mec le plus musclé en ville et je ne cherchais pas à l’être, je voulais simplement être en forme. Pendant que je soulevais les poids, je pouvais très bien voir Jazzlyn grâce au miroir devant moi. Elle avait pris place sur un tapis roulant et elle courrait. Sa queue de cheval bougeait de gauche à droite et sa poitrine se soulevait à un rythme régulier – bah ouais, j’étais un mec et ça avait le don de capter tout mon attention. Je me surpris à la fixer pendant un bon moment avant de secouer la tête et reposer les poids au sol. Elle me déstabilisait la jolie brunette et j’avais à peine la tête à continuer mon entrainement. Décidé, je laissai tout tomber quelques minutes plus tard car je n’avais qu’une idée en tête. Jazzlyn dégageait de la sensualité à l’extrême comme il était rare d’en voir chez une femme. En passant devant son tapis roulant, j’avais tout bonnement volé sa serviette en continuant à marcher de reculons. Elle m’avait regardé, surprise par mon geste. J’avais agité le bout de tissus en me ‘’sauvant’’ toujours. La jeune femme avait donc arrêté le tapis pour venir à ma rencontre et ça m’avait bien fait sourire. J’avais réussis à l’attirer vers le vestiaire des hommes.
« J’ai bien l’impression que tu vas devoir entrer ici pour venir la récupérer Atkins. »
J’avais ris un bon coup avant de disparaitre dans le vestiaire, la serviette de cette dernière au niveau de la nuque. En fait, je restais tout près de l’entrée dans le but de pouvoir l’accueillir comme j’en avais envie lorsqu’elle allait se décider à y entrer. Je n’attendis pas très longtemps avant de la voir apparaitre devant moi. J’avais le dos accoté contre le mur et ça m’avait immédiatement fait sourire.
« Il était pas trop tôt. » dis-je à la blague.
Elle s’était empressée de s’avancer vers moi en essayant de me prendre la serviette mais j’avais fin une manœuvre pour immédiatement poser mes mains sur ses hanches et l’attirer vers moi. Je ne me gênai pas une seule seconde pour plaquer mes lèvres contre les siennes et la faire reculer afin que son dos se colle contre le mur derrière elle. Elle pouvait bien me repousser si elle le voulait mais moi, j’avais juste envie de la sentir bien comme il se doit contre moi. J’avais soulevé ses bras au-dessus de sa tête en les tenants d’une main bien contre le mur. Mon autre main s’était glissée bien doucement au niveau de ses reins tandis que mes lèvres profitaient toujours merveilleusement bien des siennes. C’était à son tour d’être ma petite victime maintenant.
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Sam 3 Oct - 6:09
À force de lever des poids, on en devient un
Il semblait bien surprit d’entendre de nouveau ce surnom qui lui avait collé à la peau pendant plusieurs années. Bien sur, il ne ressemblait plus à cette crevette sinon je n’aurais sans doute pas évoqué ce nom n’étant plus autant méchante qu’au lycée. Certes, j’aimais toujours plaire aux hommes, mais j’avais bel et bien changée sur quelques points. Quoi qu’il en soit, il avait enfin prit son courage à deux mains pour m’inviter à prendre un verre. D’un sourire malicieux sur mes lèvres, je lui répondis de manière peu précise. Il décida de se lever pour se diriger vers les poids en me laissant le temps d’y réfléchir. Je souris tout en arrêtant à mon tour de pédaler.
-Oui, il faut que tu maintiennes ces muscles.
J’aimais beaucoup faire du cardio alors je me dirigeai vers le tapis roulant ou plusieurs autres muscles étaient sollicités. Je me mise à courir à une bonne vitesse tout en portant mon regard sur William de temps à autre. Je ne pouvais détacher mon regard de ses muscles et de sa nouvelle forme physique. Il fallait dire qu’il m’impressionnait réellement. Bref, je continuai de courir sur le tapis en m’épongeant de temps à autre le front avec ma serviette que j’avais laissé sur les bras du tapis. Il commençait à faire drôlement chaud. Je ne savais pas si c’était l’exercice ou bien si l’ambiance et Will me faisait de l’effet, mais me sentais rougir. C’est alors que je le vis avancer vers moi d’un pas malicieux. Il vola ma serviette blanche et continua de marcher de reculons en agitant ma serviette. Je fronçai les sourcils me demandant à quoi il jouait. J’arrêtai le tapis et je me dirigeai vers lui doucement.
-Tu voles des serviettes maintenant ?
Dis-je d’une voix amusée. Il posa son dos sur une porte. Je levai les yeux pour regarder l’écriture qui indiquait à quoi servait cette pièce. C’était le vestiaire des hommes. Je fronçai les sourcils encore une fois d’amusement. Il me dit alors que j’allais devoir entrer à l’intérieur pour récupéré mon bien. Je rigolai en le voyant entrer dans la pièce. Je secouai la tête doucement en prenant une grande inspiration. Je poussai la porte du vestiaire et y vit Will qui m’y attendait, adossé au mur. Il me fit une remarque, mais je l’écoutai à peine essayant seulement de reprendre ce qui m’appartenait. C’est alors qu’il posa immédiatement ses mains sur mes hanches tout en m’approchant de lui. Sans que je ne puisse ajouter quoi que ce soit, il plaqua ses lèvres contre les miennes. Je fus surprise qu’il prenne les devant de la sorte. Il n’était vraiment plus le William du lycée et je devais dire que cela me plaisait vraiment. Je ne me fis pas prier pour prolonger ce baiser avec la même intensité. Il me plaqua contre le mur et mes bras se retrouvèrent aussitôt au dessus de ma tête. Il m’était impossible de posé mes mains sur son corps qui m’avait tant aguiché plus tôt. Je n’avais qu’une seule envie, sentir son corps musclé sur mes doigts. Lors du baiser, je mordillai doucement sa lèvre inférieure pour lui démontrer mon désir.
(#)Sujet: Re: À force de lever des poids on en devient un [Will&Jazz] | Lun 12 Oct - 7:10
À force de lever des poids, on en devient un
Ça avait été plus fort que moi, j’avais tenté une tactique pour voir si Jazzlyn serait réceptive à moi. Elle avait plus ou moins accepté d’aller boire un verre avec moi mais je ne pouvais tout simplement pas me restreindre à seulement ça. J’avais donc forcé un peu le truc en allant lui voler sa serviette dans l’espoir qu’elle me suivre jusqu’au vestiaire des hommes. Ce fut tout une surprise de la voir finalement ouvrir la porte. Je lui fis bien entendu comprendre que le petit Willy du lycée était bien loin derrière moi. Les mains sur ses hanches, je l’avais attiré vers moi pour l’embrasser. Jazz semblait plus que réceptive à mes avances c’est pourquoi je me permis d’aller coller doucement son dos contre le mur derrière elle. Levant ses mains au-dessus de sa tête, nos baisers de faisaient de plus en plus insistants. Elle vint même prendre ma lèvre inférieure entre ses dents, me faisant sourire au passage. Elle savait comment se faire désirer et comment faire perdre la tête à un homme. Cette femme dégageait une sensualité hallucinante!
« Reste ici… deux secondes. » chuchotais-je.
Je me reculai d’elle en lui faisant signe du doigt d’attendre une petite minute. Je la regardai posée contre le mur avec la respiration bien rapide et je ne pouvais faire autrement que de venir l’embrasser de nouveau. Puis, je me résignai finalement à me décoller pour aller voir si nous étions seuls dans le vestiaire. Je regardai rapidement et le champ était libre. Je ne voulais pas non plus qu’on se fasse expulsé ou quelque chose dans le genre. Je revins donc vers la jolie brunette pour lui prendre la main et l’inviter à me suivre. On s’enferma rapidement dans une douche. Du moins, il y avait d’abord une porte qui menait à un petit banc et quelques crochets pour laisser les gens retirer leur vêtement avant de devoir pousser un rideau pour avoir accès à la douche. On restera dans le petit espace entre la porte et le rideau de douche. Je regardai Jazzlyn avec le sourire.
« Ici, personne pourra nous voir. »
Un petit clin d’œil puis je pris son visage à deux mains pour plaquer de nouveau mes lèvres aux siennes. Elle avait une bouche pulpeuse et invitante. Elle ne me laissait pas du tout indifférent. Je n’étais pas du genre à sauter sur les femmes aussi rapidement mais on dirait qu’avec elle, j’avais tout de suite eu envie d’aller plus loin. Elle était tellement sexy, tellement attirante que j’avais été incapable de reprendre sur moi. Les mains de la belle se faufilèrent sous mon t-shirt qu’elle retira finalement. Je lui laissais le loisir de me toucher comme elle le voulait. Après tout, ce n’était pas comme si je détestais ça!!!
