dark paradise (avennah)

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j'sais même pas par où commencer en faite. j'sais même pas pourquoi j'suis devenu comme ça. j'sais pas. j'sais plus. avant, j'étais un gentil petit garçon avec les meufs, j'étais respectueux, j'étais sage et j'étais pas un sale bâtard. et pourtant, ça doit faire trois ans et demi que j'suis devenu comme ça. que j'suis devenu un connard à laisser des meufs en plan après une nuit de fou, que je suis devenu irrespectueux et un sale chien à mater les culs des meufs entrain de courir sur le sable de Miami, à ne plus s'empêcher de draguer chaque meufs qui ont un corps de rêve, une méchant petite gueule magnifique. ça doit faire trois ans et demi que je suis devenu comme ça, à cause d'elle. parce qu'elle avait osé. parce que, pour une fois, c'était pas moi qui l'avait quitté, j'étais trop faible pour sortir cette phrase devant elle. elle, trop forte pour la sortir. forte, fort impact, fort avenir, fort tout. phrase qui dérégle tout. qui m'a déréglé. intouchable, parce que j'ai connu le pire il y a trois ans et demi. amoureux qui a picolé dans les bars du coin, à s'faire des meufs plus ou moins bonne pour l'effacer. puis, jeu devenu addict. et voilà comment j'suis devenu un sale chien avec les filles.
d'ailleurs, j'fais mon connard à c't'heure. mains dans la main avec une fille, on avait passé une aprem ensemble. elle était pas mal. puis, c'était une aprem comme les autres, de toute manière. je t'aime, avery. dit-elle avec une voix amoureuse. je souris, parce que ça fait toujours plaisir de savoir qu'on est aimé. une main sur sa hanche, l'autre sur sa joue, je l'embrassai avec amour. moi aussi, princesse. menteur. tu mens. enfin, un peu car t'es attachée à elle.. que quand elle est dans le lit. Elle m'envoie un dernier regard séduisant avant de rentrer dans le bâtiment. j'allume une clope et repart. repart à la plage. pourquoi faire ? me pose même plus la question. j'interpelle une fille et commence à la draguer. je la drague quand je commence à voir un môme. un bébé enfaite. de quelques mois. marche à quatre pates vers.. eh merde. et sa mère alors ? elle s'en bat un rein de son fils ou bien ? excuse-moi ma belle, j'reviens. je la décalai légèrement pour pouvoir courrir en direction du gosse. en plus, aucune personne le remarque, gamin de quelques mois allé vers l'eau, c'est tout à fait normal à croire. je le pris avant qu'il arrive vers la mer. eh bah bonhomme, t'es trop jeune pour aller te baigner, tu sais ça ? en lui caressant la joue. bah ouais, avery, le connard avec les meufs a un cœur. un cœur pour les gamins & pour ceux qu'il aime. puis, tu vois une femme arrivée, en courrant, les larmes aux yeux. du coup, je levai la tête pour lui faire face. eh merde. fallait que je tombe sur elle. je reste choqué pendant un moment. ha.. hannah ici ? nan, c'est pas possible ? putain, elle aurait pas pu aller en Chine ? après mon instant de choque, je la regardai avec un regard froid. c'est le tien ? en regardant le petit. alors t'es devenue mère. en lui donnant son fils. tu devrais mieux surveiller ton gosse. d'un ton froid. ouais, ça passe toujours pas. la rupture elle est encrée dans mon corps, impossible de cicatriser.

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AVERY & HANNAH

«Il est parfois difficile d’oublier une personne qui t’a donné autant de souvenirs»

J'étais de retour à Miami depuis à peine deux jours et le décalage horaire avait eu raison de moi. La nuit je fermais à peine les yeux et puis de toute façon mon adorable petit garçon ne m'en laissait pas vraiment l'occasion. C'est fou comme un enfant peut changer en l'espace de deux semaines il avait deux petites dents qui commençaient à pousser et maintenant il rampait par terre et bien sûr il avait la voix qui portait encore plus. Mais malgré tout cela j'étais vraiment très contente de le retrouver, deux semaines loin de lui avaient été interminables.
Aujourd'hui je voulais consacrer toute ma journée seulement à lui. J'avais annulé chacun de mais rendez-vous. Carter adorait la plage il y a seulement cet endroit qui arrivait à l’endormir sans problème qui puis le temps était vraiment agréable je voulais me baigner un peu avec lui si l'eau était agréable. Je préparais un sac pour lui avec tout le nécessaire dans son sac ainsi que tout ce dont on avait besoin pour la plage . Un bébé sa avait besoin de tellement de choses.Je me rendais ensuite sous la douche, le petit n'était pas encore réveillé j'avais le temps de me préparer tranquillement. J'enfilais ensuite un maillot de bain noir et ou et une robe par-dessus. J'étais vraiment contente d'avoir perdu tous mes kilos de grossesse. Je me rendais ensuite dans la chambre du petit et découvrais qu'il était réveillé, c'était vraiment rare ce genre se réveille d'habitude il hurlait " Et bien te tout sage " dis-en le prenant et déposait plein de petits baisers sur ses deux joues. Je m'occupais ensuite de le changer pour partir à la plage et lui donnais son biberon. On se rendait ensuite a la plage. J'avais un endroit en particulier ou j'aimais me rendre. C'était un petit coin où il y avait pas grand monde.En arrivant je déposais le petit dans sa poussette et attrapais les deux sacs et le parasol, le soleil tapait je ne voulais pas qu'il puisse attraper une insolation.Je prends une serviette et la pose sur le sable et ouvre le parasol et dépose le petit qui me regarde avec un grand sourire " Te content d’être à la plage mon amour " dis je en retirant ma robe. Il y avait pas grand monde c'était vraiment parfait. Malheureusement c'était trop beau pour être vrai, mon téléphone sonnait c'était NY qui m'appelait depuis ce matin. Je décrochais en me levant " Oui ... non ... je sais j'ai terminé je vais venir peut-être la semaine prochaine ... mais avec le petit je n'ai pas vraiment le ... temps ... " dis en me retournant et découvrais que le petit n'était plus sur sa serviette. Je lâchais mon téléphone et regardais autour de moi paniquer en criant son prénom. Je regarde au loin et découvre un homme avec le petit dans les bras, je cours vers eux et découvre Avery mon ex petit copain. Son regard est froid et ses paroles le son encore plus " Oui c'est mon fils " dit je en prenant carter dans mes bras qui s'accrochent à une mèche de mes cheveux " Excuse moi j'ai l'impression que tu viens de me juger tu n'a jamais su garder un poisson rouge en vie plus de deux jours viens pas me donner des leçons de comment je dois m'occuper de mon fils Avery " dis-je froidement en voyant la blonde au loin qui nous regardait " Il y a ta Barbie qui t'attend " dis je en m’apprêtant à faire depuis tour en berçant le petit dans mes bras. Les larmes coulaient sur ma joue, j'avais eu tellement peur et je refusais de montrer cela a Avery.

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Faut dire qu'en ce moment j'ai bien du mal à mettre les idées au clair quand même. j'ai bien du mal à trouver mes mots. j'ai bien du mal à me remettre sur le droit chemin. enfaite, j'pense que je l'ai jamais été. j'ai toujours fait les mauvais choix. toujours. et à vrai dire, ça commence à m'faire chier, ça comme à bouillir dans ma tête. j'sais pas si c'est moi, où si c'est la sale vie qui déraille. qui déraille depuis trois ans et demi. ou j'sais pas, peut-être depuis que j'suis sortit d'un ventre ? sans doute, parce qu'avant, c'était papa et maman qui s'prennaient mes sales claques. la protection. protection, y'en a plus. j'connais plus. j'ai manqué d'amour. je manque encore d'amour. mais, Avery, t'accepterai, d'en ravoir ? ouais non, je retire ce que j'ai dit. parce que l'amour ça fait vraiment mal. mal, comme la chute de trente étages d'un coup. mal de chien. avery devenu chien. avery qui ment en disant, d'un regard faussement amoureux qu'il l'aime aussi. avery qui va essayer de draguer pour niquer. mais surtout pas pour faire l'amour, parce que l'amour, c'est pour les pédés.
un gamin dans les bras et voilà, j'ai le sourire aux lèvre. ça fait du bien. tu tiens un môme avec un sourire éclatant, un môme qui respire la joie de vivre, qui voulais juste se tremper pour voir c'que ça faisait de se baigner, pour voir une nouvelle sensation. t'es doux, je suis doux avec les gosses. j'sais pas, j'ai toujours eu un sourire en face d'un gamin, j'ai toujours vu la vie un peu plus claire depuis trois ans, en face d'un enfant. j'la regarde, aussi froid que les émotions qui passent en boucle dans ma tête. haine. rancœur. mal. haine, rancœur, mal. et ça s'répète. encore & toujours. j'émets un petit rire. compare pas un gamin à un poisson rouge. c'est stupide. tu marques un temps de pause. mais ça fait plaisir de savoir que tu te souviens d'mon tempérament. je regarde le gosse avant de la regarder dans les yeux. en tout cas, il en a de la chance, au moins, t'as su le garder, lui. en reposant mon regard dans celui du gosse, en lui souriant. Ma Barbie. je tourne la tête, en la regardant au loin, elle s'approche. je tourne le dos à hannah pendant un petit moment, pour attraper ma proie par sa hanche droite. je lui colle un bisou sur sa joue avant de lui chuchoter à l'oreille. une amie de longue date. donne-moi ton numéro et j't'appelle. en souriant. elle me le passa puis, après un tendre bisou sur ma joue de sa part, elle partit, avec un grand sourire. je me retourne et je vois Hannah qui commence à partir. je bouge pas, je me contentai juste de dire, d'une voix masculine. alors comme ça, tu pars. t'as toujours pas le courage de t'expliquer. tu la regardas, avant de reprendre. à moins que t'aie trop honte ? ouais, c'est sûrement ça.

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AVERY & HANNAH

«Il est parfois difficile d’oublier une personne qui t’a donné autant de souvenirs»

C'était évident que je venais d'avoir la peur de ma vie. L'espace d'un instant j'ai cru ne jamais revoir mon petit garçon. Mon travail commençait à me prendre sur mon rôle de maman et Carter était la personne la plus importante de ma vie et il était vraiment temps que je m'en occupe sans avoir toujours le travail sur le dos. Carter grandissait à une allure folle et j'avais vraiment cette peur de pas le voir grandir. Mes parents m'avaient toujours tout apporté mais j'avais quand nana ma nourice qui avait pris soin de moi quand mes parents étaient en voyage d'affaires . Je voulais pas cela pour mon fils, Wayne avait accepté de l'assumer et pourtant bientôt un mois que je n'avais pas de nouvelle de lui à croire que son fils lui importait peu.Malheureusement mon fils avait été retrouver par la seule personne que je n'aurais jamais voulu recroiser. Trois ans et demi cela pouvait paraître une éternité et pourtant j'avais l'impression qu'a c'était séparer hier avec Avery je me souvenais encore exactement des paroles qui l'avaient prononcé avant de claquer cette porte " Hannah j'ai cru qu'une fille aurait pu m'aimer un jour et j'ai cru que tu serais cette fille et bien je me suis encore trompé tu es vraiment comme toutes les autres j'aurais dû te sauter et te jeter " Il avait claqué la porte sans me laisser le temps de répondre quoi que ce sois.Après cela on ne c'était plus jamais parler, la seule fois où je les vis c'était trois jours après notre rupture accrocher à une blonde qui m'était complètement inconnue et ensuite j'ai su qu'il avait tourné la page. Je voulais faire demi-tour, j'étais incapable de lui parler même après trois ans et demi c'était encore douloureux. Notre rupture avait été un malentendu. Je déposais le petit dans sa poussette et lui donnait sa tétine et me retournait de nouveau vers le jeune homme qui semblait vouloir un vrai discutions " Courage de quoi ? tu viens tu me critique et tu penses qu'après cela je vais avoir envie de discuter avec toi " dis je en m'approchant à une distance pour avoir les yeux sur mon fils qui s’endormait " Honte de quoi ? d'avoir juste voulu être honnête ? je n'ai jamais dit que je voulais qu'on se sépare tu ne m'as pas laissez-m'expliquer tu ma cracher limite à la gueule pour ensuite claquer la porte de chez moi et que je te retrouve trois jours après entrain de rouler une pèle a une blonde qui avait une jupe tellement courte que j'ai vu son sous-vêtements " dis-je la voix pleine de rage " Tu n'étais pas amoureux de moi car sinon tu aurais répondu à mes textos je me suis excusé je te suppliais comme une conne et toi tu as ignoré tout cela et ensuite tu viens me faire ton connard et tu me juges parce que j'ai un fils " dit je en le regardant " Je n'ai aucun compte à te rendre et tu à aucun compte à me rendre viens pas me dire que j'ai tourner la page toi tu la tourner bien avant moi alors retournes voir ta copine et oublies mon existence je pense que tu as su le faire à peine 72 heures après notre rupture alors je suis sur que tu va y arriver en trois fois moins de temps " dis-je sèchement. Si lui était en colère je l'étais aussi j'avais cru m’effondrer le jour où je les vis accrocher à cette fille. Hardin et moi notre histoire avait énormément compté et notre rupture m'avait beaucoup affecter mais celle avec Avery m'avait complètement brisé. Personne ne savait pour Avery et moi, pendant huit mois je n'avais vécu que pour lui.

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j'aurai jamais cru. j'aurai jamais cru avoir la force de lui faire face. de lui envoyer des pics, sans me mettre plus bas que terre. mais non, j'étais bien debout, les pieds dans le sable, sans, à mon grand étonnement, baisser la tête. t'es fort, avery. t'es pas un faible, c'est bien. t'aimerais qu'elle te lâche un désolé, en baisant les yeux. trop beau pour être vrai, rhodes. tu l'as connais par coeur, ta hannah. ton ancienne hannah. parce que maintenant, elle appartient à un autre mec. mais t'emballe pas avery, c'est un coup, elle va retomber seule, comme elle t'avait laissé. c'est un coup, dans pas longtemps, ça va se finir entre eux. et, secrètement, tu seras refait. t'auras la banane sur ton sale visage de dealeur.
sois pas mal en entendant ses mots. ses mots qui t'arrache, peu à peu, ton cœur. bah ouais, tu le ressens enfin ton petit coeur en pierre brut, armé, dix couches de fer, avec un méchant cadenas où, même toi, tu connais pas le code. sois pas mal en l'entendant parler, sois pas désolé, soit pas triste, touché par ce qu'elle te dit. parce que rappelle-toi, avery. rappelle-toi comment t'y avait mit toute ton âme, toute ta vie, en cette rellation. rapelle-toi ces mots désolée Avery mais.. j'peux plus, pour le moment, Avery. Boum. ça fait mal, même quand t'y repenses. montre pas que t'es mal putain avery. pas devant elle, s'il te plait. détruit pas ta fierté, c'est l'un des seuls trucs que t'as encore. parce que l'amour, capable d'aimer, la fidélité, c'est brûlé. Brûlé pour l'éternité. rapelle-toi, cette photo que t'as toujours gardé dans ta poche, cette photo qui a goûté des milliards de fois à tes putains de larmes remplie de haine, de chagrin d'amour. ça pue l'amour, maintenant. ça empeste. tu peux plus supporter cette odeur, ça te fou la gerbe. ah pardon, c'est vrai, j'aurai du te parler gentillement, calmement. mais tu vois hannah, j'fais jamais semblant moi. tu vois, quand j'te vois, j'ai toujours c'te putain d'haine parce que la douleur, bah elle est toujours pas partie enfaite. une première. tu l'avoues. tu te l'avoues. alors excuse-moi de t'avoir critiqué, mais tu vois, quand j'te vois, j'peux pas parler gentillement comme les autres personnes, comme avant. j'y arrive plus. en la regardant dans les yeux. je recule d'un pas en me grattant, nerveusement la tête après ses paroles. je rigole. t'en a pas marre ? t'en a pas marre de mentir ? te fais pas passer pour la victime, s'il te plait. avec Hardin si tu veux, mais pas avec moi. ça marche pas Hannah. tu l'as clairement dit que tu voulais arrêter notre relation, j'serai pas partit, en claquant la porte, avec les nerfs qui montaient, faut arrêter Hannah. faut avouer que t'as voulu tout arrêter. trois jours, trois jours elle m'a sortit. je me mords la lèvre du bas, les nerfs montent, ça monte. TROIS JOURS ? putain Hannah arrête. ARRÊTE. y'avait trois jours après notre rupture j'étais en pleure. ouais, je l'assume. ouais, avery, ton ex qui a jamais osé avouer qu'il pleurait parce qu'il trouvait ça faible, j'le dit maintenant : j'ai pleuré. j'ai été faible. faible quand tu m'as annoncer ce stop. j'pleurais devant les photos qu'on avait prit sur mon téléphone. et, à chaque fois que j'en supprimais une, putain, tu peux pas savoir le mal que ça m'a fait. incapable de dormir, hanté par ces souvenirs, tout ces souvenirs que t'as pu m'encrer dans l'coeur. cette fille, c'était après deux semaines. parce que j'en avait marre de pleurer, d'être faible pour une fille qui n'en vaut pas la peine. alors ouais, j'vais te le dire: je l'ai baisé, et ça m'a fait du bien. parce que, le sexe, ça m'fait tout oublier, hannah. d'une voix rageante. j'en ai marre, faut tout évacuer là, ça fait du bien. mais putain, ça t'haines. ça m'fais rager. c'est moi l'monstre dans l'histoire ? t'es pathétique, Hannah. t'es pathétique de m'faire passer pour la bête. a croire c'est moi qui est décidé de tout péter, à croire t'as plus souffert que moi. à croire, que tu t'en ai moins remit que moi alors qu'en attendant t'as une famille en montrant le gosse. alors que moi, j'ai quoi ? je montre la paume de ma main où il y avait le numéro. j'ai ce putain de numéro. toi, t'auras ton gosse pour te combler d'amour, d'amour vrai et moi, j'aurai un lit avec cette meuf, qui me donnera du plaisir. et, aucun amour. en crachant mes mots. je baissais de ton. allez, j'avoue. la vérité, la vérité qui m'fait encore plus rager, c'est de voir que j'baise encore pour t'oublier. tu la regardes dans les yeux. parce que moi, j't'ai jamais oublié. ENFIN. enfin t'as assumé. c'est bien. DONC NON HANNAH. non. tu peux pas dire que j'étais pas amoureux de toi. même toi tu le sais. tu dis n'importe quoi. et puis, j'vais t'apprendre un truc: tu sais, j'avais cette chose, que j'ai toujours d'ailleurs, qui m'a bloqué pour ne pas répondre à tes textos : c'est la rancœur. d'un ton froid. rancœur. putain de rancœur. dit-moi juste que t'es désolée, juste ça. et putain, ça m'feras un poids en moins dans ma putain de conscience. et arrête de dire des conneries. j'l'ai jamais tourné et j'ai l'impression.. que j'la tournerai jamais. dis-je sèchement. je regarde la mer. putain, voilà où t'en es arrivé, avery. et toi qui pensais que c'était la femme de ta vie.

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AVERY & HANNAH

«Il est parfois difficile d’oublier une personne qui t’a donné autant de souvenirs»

Dire qu'il était en colère était un euphémisme. Je pouvais pas lui en vouloir d'avoir autant la rage contre moi et pourtant j'avais envie de lui faire comprendre pourquoi j'avais fait cela. Maintenant trois ans où je gardais cela en moi et j'étais prête à lui révéler enfin toute la vérité et je crois qu'il en avait vraiment besoin lui aussi.N'avoir jamais parlé d'Avery à personne ne voulait pas dire que je l'avais oublié c'était seulement un moment de ma vie que je voulais garder juste à moi, cette histoire avait compté énormément pour moi et plus il parlait et plus je me rendais compte que cette histoire m'affectait encore beaucoup. Avery me soutenait qu'il n'avait jamais vu une autre femme trois jours après notre rupture le souci était que je me souvenais parfaitement de cette soirée et que c'était bien trois jours après il était ivre vraiment très ivre et j'avais vu dans son regard qu'il souffrait et pourtant il n'avait pas hésité une seule seconde à embrasser cette femme à pleine bouche et le toucher comme il me touchait moi. Ce soir j'avais eu envie de vomir. " Laisse-moi en placer une et je vais t'expliquer bordel cesse de t’énerver " dis je en le regardant, il avait vraiment une haine profonde et c'était difficile pour moi de savoir que cet homme que j'avais tant aimé pouvait à présent me haïr du plus profond de son être. C'était le moment de tout lui dire de A à Z " Quand je suis revenue de NY six mois après la mort de mes parents je me suis rendu compte que cette ville était complètement inconnue pour moi. Pendant six mois j'ai entendu des gens me dire quoi faire et pourquoi je devais faire alors j'ai décidé de changer de vie j'ai pris un petit appartement j'ai trouvé un boulot de serveuse au moins je pouvais faire ce que je voulais et puis je te rencontrer et j'ai encore plus eu envie de changer de vie pendant huit mois j'ai vécu des choses avec toi que je n'avais jamais pu vivre dans toute ma vie et puis ce matin-là mon parrain ma téléphoner et il m'a dit ... que la compagnie de mes parents était en train de couler car Avery mes parents était tous les deux de grand styliste il avait une compagnie qui gagnait des millions de dollars et donc à leur mort j'ai tout hérité et moi cet argent cette compagnie je n'en voulais pas mais il avait raison c'était leur travail de toute une vie je ne pouvais pas me montrer plus égoïste et rester dans ma petite vie sans me préoccuper de tout ce qui avait autour " dis je en le regardant " Je ne m'appelle pas Hannah Hamilton Avery je m'appelle Hannah Mills je ne voulais pas que mon ancienne vie nous gâche notre histoire j'aimais la simplicité avec toi je me sentais pour la première fois de ma vie moi-même sans l'argent pour venir gâcher tout cela ce matin-là quand je te dis ne plus pouvoir pour le moment sa voulais dire que j'avais besoin de temps pour mettre en ordre ma vie je n'avais pas courage de dire que la Hannah dont tu était tombée amoureux n'avait jamais existé avant notre histoire et ensuite je me suis rendu compte que cette vie j'en voulais vraiment plus c'était juste toi tu as été toute ma vie pendant huit mois et j'aimais cela " dis je un sanglot dans la voix " J'ai une famille Avery oui Carter et ma famille il est pas venu dans un couple plein d'amour c'était la bêtise d'une nuit après avoir trop bu car ma vie n'était vraiment pas comme je le voulais et quand j'ai su j'étais enceinte j'ai voulu le garder car j'avais plus personne ma relation avec mon copain à casser petit à petit car nos différences , l'argent à tout gâcher donc peu être que je te mentis et que j'ai faits une terrible connerie en voulant du temps car c'était pas une rupture à mes yeux et je suis pas entrain de faire ma victime tu voulais la vérité et bien tu viens de l'avoir et je ne pense pas que cette vérité va vraiment t'aider " dis en lui fessant face pour qu'il me regarde droit dans les yeux " Tu aurais fini par me quitter c'était qu'une question de temps la fille dont tu étais tombé amoureux n'existait pas avant de te rencontrer et je sais pas si tu aurais aimé celle que j'étais vraiment ". Cette révélation venait de briser notre histoire à tout jamais , je venais de donner l’occasion à l'homme qui m'avait tellement donné pendant huit mois de m’oublier à tout jamais.

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ah bah merde. ah bah pour une révélation, ça, ça en est une. si on te l'aurais dit, t'y aurais pas cru. parce que ça parait tellement impossible. parait tellement impossible qu'elle se serait dit "en couple". parait impossible de garder ça pour soi et de ne rien dire à ta, sois-disant "moitié". mais merde avery, enfaite, t'as servit à quoi ? t'as servit à quoi appart, lui donner du bonheur et de l'amour ? à rien. t'étais juste un plaisir quoi. t'aurais pas cru. t'aurais pas cru à tout ça. parce qu'au moindre obstacle dans sa vie, elle va tout foutre en l'air le reste ? ah bah merde. ah bah tu te sens bien con là. montre aucune émotion devant hannah, parce que, de plus en plus, t'as l'impression qu'elle le mérite pas. chaque mots, chaque phrases qu'elle te dit, ça fait effet boomerang. ça part et ça revient pour te refaire mal. ça détruit peu à peu. attend.. tu.. tu vas me dire que ton passé parfait que tu m'avais décrit y'a trois ans, c'était du vent ? enfaite, tu m'as mentit ? tu comprends pas. t'es dans le flou. y'a surement du vrai dans ce qu'elle a pu te dire, mais, comme d'habitude, elle t'a caché des choses. donc, enfaite, tu m'as lâché pour.. pour un putain de problème familial ? tu commences à hausser le ton. la rage te reprends. mais merde avery, dans l'histoire, tu servais à quoi ? hannah, me.. me dit pas que pour toi, je servais juste à te combler d'amour ? en la regardant dans les yeux, désespéré. mais merde hannah, ce problème, tu m'y aurais expliquer on l'aurait affronter ensemble quoi. MAIS MERDE HANNAH, JE SERVAIS A QUOI MOI BORDEL ? si tu m'dis pas la vérité, si tu m'dis rien, c'est clair que ça pourra jamais marché les vies de couple et toi. ça te prends la tête. et le pire, c'est que moi j't'avais tout dit sur ma vie, que j'étais responsable de la mort de ma soeur, que ma vie familial c'était d'la merde, avec un père gay et une mère alcoolique. putain, mais moi j't'aimais, alors j't'ai tout dit, j't'ai annoncé ma vie de merde, mon passé pourri et toi, t'as pas été capable de m'dire ton foutu problème ? t'es perdu. attend, t'as aimé la bonne Hannah ? la vrai ? celle qu'elle est dans le fond ? la naturelle ? ou t'as connu la Hannah qui s'donnait une image ? bah si, si ça m'a aidé à voir que t'as pas été capable de croire en moi. que t'as préféré tout péter pour un problème qu'on aurait pu voir ensemble. tu prends un temps de pause avant de reprendre: hannah, ose me dire dans les yeux que tu m'as aimé ? tu la regardes dans les yeux. tu flippes. oui, non ? tu sais pas. ça dépend d'elle. tu la prends par le poignet. elle te manque, dans l'fond. dit-moi la vérité : tu m'as aimé ou pas ? les yeux dans les siens. dans ses yeux marrons/vert. parce que si tu m'aurais aimé, tu m'aurais tout dit hannah, t'aurais pas osé me cacher tout ça. dis-je sérieusement. une question de temps. t'en revenais pas. celle que t'étais vraiment ? car, la Hannah que j'ai connu, c'était pas la vraie ? maintenant, c'était sur, t'avais de la haine pour elle. t'avais envie de te frapper. t'as aimé une personnalité rêvée, une histoire rêvée. et pas une réalité. et tu regrettes déjà d'être tombé amoureux d'elle. t'es détruit. elle t'avait détruit.

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«Il est parfois difficile d’oublier une personne qui t’a donné autant de souvenirs»

Trois ans à avoir ce poids sur mon cœur et je viens enfin de lui avouer. Son regard devient glacial je viens de lui briser une seconde fois le cœur. Quand tout c'est terminer entre nous je n'aurais jamais pensé une seule seconde le revoir et je viens de me prendre une gifle en pleine gueule. Dans le fond je sais que je mérite chacune de ses paroles. Avery me déteste non il me hait et pourtant il se doute par une seconde combien moi je peux me détester à ce moment précis. Chacun de mes mensonges vienne d’être payer les uns après les autres et je sais que ce n'est pas encore terminer. Avery avait besoin de dire ce qu'il ressentait et je me sentais pas le droit de le couper pour lui dire le pourquoi du comment de mon comportement dans le fond il avait raison je n'avais pas eu assez confiance en notre couple pour le laisser me soutenir pour lui dire qui j'étais vraiment au lieu de me faire passer pour une petite orpheline sans argent qui galérais dans la vie depuis la mort de ses parents.Je le regardais enfin après avoir détourné bien trop longtemps mon regard, j'avais honte tellement honte d'avoir pu lui faire du mal même l'espace d'une seule seconde " Non je n'ai pas menti du moins pas sur tous mes parents son mort dans un accident voiture ici même à Miami et pour le fait que j'étais sans un sous oui j'ai menti j'ai énormément d'argent " dis-je simplement, je devais pas craquer pas maintenant je devais continuer à tout lui dire c'était important pour chacun de nous " Non Avery tu servais pas à cela j'étais amoureuse de toi écoute j'avais peur que mon argent ne nous sépare il a pourri toute mon adolescence alors quand je suis revenu de NY j'ai voulu avoir une nouvelle vie loin de tout cela et savoir que je pouvais me débrouiller moi-même je ne voulais plus être cette fille celle qui pensais juste à l'argent à son image et toi tu ma regarder pour moi alors j'ai décidé que l'argent n'allait plus dicter ma vie ni mes fréquentations alors je suis devenue Hannah Hamilton " dis je , plus je parlais et plus j'avais cette impression de m'enfoncer " Non ça marchera jamais te content tu jubiles à l'idée de savoir que je ne serais jamais capable d'avoir un homme dans ma vie maintenant va retrouver ta barbie et prend la autant tu veux je m'en contre fiche " dis-je en le fusillant du regard, il souffrait ok et bien moi aussi même si c'était moi la responsable de tout cela" Jamais tu n'as fait des erreurs dans ta vie j'ai fait une erreur oui j'ai été stupide de ne pas avoir pensé une seule seconde que tu aurais pu m'aimer même si j'avais des millions dans mon compte en banque mais tu comprends pas que j'aimais notre complicité tout ce que tu m'apportais n'avait pas de mot assez fort pour te décrire combien sa ma apporter je me suis sentie moi-même pour la première fois de ma vie personne pour me dire quoi faire pourquoi le faire toi tu étais la tu m'aimais moi et juste moi je n'ai pas voulu perdre cela " dis je alors que les larmes coulaient le long de ma joue. Il s'approche et agrippe mon poignet pour m'obliger à le regarder droit dans les yeux, il avait l'habitude de faire cela après chacune de nos disputes " Je n'ai jamais aimé personne comme toi " dis je en me débattant doucement pour qu'il me lâche " Non avec toi j'étais celle que je voulais être et je veux être celle-là pour Carter " dis-je doucement en détournant une seconde le regard pour voir que le petit dormait toujours paisiblement. Même s'il était encore un bébé je voulais pas qu'il assiste à ce genre de scène .Si on ne c'était pas croiser il aurait peu être même par penser à moi.

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parce que t'as toujours eu les pieds dedant, Rhodes. le mal. le mal qui commence à te prendre la tête, à te magnipuler parce que maintenant, toi aussi, tu deviens le mal. parce que dans les yeux d'Hannah, tu vois que les mots que tu lui jettes dessus, ça lui fou une claque. mais merde quoi, tu penses et t'en ait sur, la rupture a été plus douloureuse pour toi, que pour elle. t'en es sur et certain. Avery, c'est un maudit. Avery, il est fait pour les histoires qui tournent mal. il connaitra jamais le bien, les histoires parfaites. surement trop bien, trop facile, trop gentille pour lui. il ne mérite pas ça et c'est ce qu'il pense.
t'es sur. t'es sûr que t'as plus de coeur. il a trop été détruit. du moins, s'il est encore là, il ressemble à rien. il ressemble à rien. comme ta vie sentimentale. alors, tu te maries aux histoires courtes, où tu sais déjà la fin. où tu sais que ça sera pas comme dans une histoire d'amour. alors, tu prends tes précautions, tu te la fermes, tu t'attaches pas et tout ira très bien.
et puis, t'as vécu dans du mensonge aussi. mais ça, t'y croyais. t'y croyais que c'était que de passage. mais encore une fois, t'es déçu. t'étais pas prêt. t'étais pas non plus prêt quand ton père avait décidé de dire à ta mère qu'il était devenu gay après seize ans d'amour, seize ans de mariage. et t'étais pas non plus prêt à ça. t'étais pas prêt à sa révélation. de toute manière, on est jamais prêt pour ces genre de trucs. c'est pour ça que t'es si instable, avery. ses yeux, de nouveaux sur les miens, remplies de honte. mais t'y remarquais même pas, trop choqué, trop concentré par ses paroles qui te brises encore et toujours ce truc qui s'appelle le "cœur". et d'une petite voix, tu plaças. encore heureux que tu m'as pas mentis sûr ça. parce que ça se faire vraiment pas. pour toi, comme pour ses parents. mais bon, de toi, d'un côté, tu t'en fous, parce qu'elle avait osé le faire. osé te mentir.
Hannah Hamilton. fausse identité. tu te souviens de l'avoir employé des milliards de fois. ces milliards de fois où elle souriait quand tu disais ça. à vomir maintenant. tu laissas un blanc, à la fin de ses paroles. tu soupires pour prendre du courage, parce que tout ça, bah ça te chamboules. puis, tu la regarde dans les yeux. t'es consciente que je t'ai cru que tu t’appelais Hannah Hamilton, qui était pas aussi pété de thune que moi ? t'en es consciente ? t'étais contente que j'ai cru à tes conneries ? tu marquas un blanc. t'es consciente que je pourrais plus te faire confiance ? à toi.. tu pris une respiration. ou a n'importe qui. avant de la replonger mon regard dans le sien. mais t'avoua, malgré toi je comprend. j'comprend que t'avais peur que je t'aurai aimé que pour ton argent. j'comprend. t'as eu peur. mais moi, j'avais peur de te faire confiance aussi. j'ai toujours eu peur de ça, j'ai jamais donné ma confiance à qui que ce soit. j'ai jamais parlé de mon passé à qui que ce soit, j'avais trop peur des préjugés. mais avec toi.. c'était différent. tu regardas le sable avant de la regarde. ça aurait du être pareil pour toi. avec elle, tu t'étais vraiment senti utile. bah ouais, ta petite voix qui te disais : tu vois Rhodes, tu sers à rien, t'as été incapable de tenir ta promesse envers ta soeur, incapable d'aimer, incapable de trouver un vrai job et préférer l'argent facile. avery, tu sers à rien bah enfin. enfin, grâce à elle, grâce à Hannah Hamilton, t'avais pu faire taire c'te foutue voix. toi ? avoir jamais fait d'erreur ? non mais craque pas parce que t'as la rage, parce que t'en a marre de c'te vie à chier. tu t'énerves. t'inquiète pas que j'irai la voir ma barbie, quand on aura fini de discuter, parce que elle, elle m'a pas mentit quand elle m'a donné son numéro. un pic. mais arrête de dire ça. tu sais très bien que j'en ai fait des conneries et bien plus que toi. et tu vois, j'vis déjà avec sa, avec mes erreurs sur la conscience alors, les mensonges des autres qui portent sur moi, bah je préfère pas les avoir, parce que j'suis pas aussi fort qu'on peut le penser. tu sais très bien que j'en ai fait plus qu'une, la promesse de ma soeur, ma vie d'aujourd'hui et maintenant, toi. ça a tout détruit, entre nous. les mensonges c'est jamais bon. moi je m'en foutais de ton putain de millions dans un coffre fort, j'crois t'avoir jamais posé la question si t'étais riche ou non. tu la regardes dans les yeux, d'un air balot. on fini toujours par payer des erreurs qu'on a fait. l'erreur de m'avoir mentit, t'as été récompensé par m'avoir perdu. en haussant les épaules. jamais aimé quelqu'un d'autre que toi. t'y crois maintenant ? tu retires ta main de son poignet. tu vois, je sais même plus si je dois te croire ou non. d'une voix sanglotante. merde avery, commence pas à craquer, t'es un gars, et un gars, ça pleure pas. alors tu la regardes, le regard haut. si t'as pu la jouer, tu seras capable de la refaire non ? les mots durs. t'as toujours fait fasse à toute les merdes avec force. et là, c'est une preuve.

Invité

AVERY & HANNAH

«Il est parfois difficile d’oublier une personne qui t’a donné autant de souvenirs»

ma relation avec Avery n'avait rien eu d'un long fleuve tranquille. C'était un vrai cou foudre, un amour qui vous prend de l’intérieur et qui ne s'explique pas. Après ma rupture je ne pensais pas pouvoir aimer un autre homme que Hardin et pourtant avec du recul cela n'avait absolument rien à voir avec l'amour que j'avais porté à Avery. Avec lui je n'avais pas été la petite ville riche qui se laissait dicter sa conduite car pour les autres c'était le mieux. Non Avery avait su voir en elle celle qu'elle était vraiment et pendant huit mois il avait su voir la fille que j'étais vraiment. L'argent n'avait pu dicter mes choix et mes envies pour la première fois de ma vie.Notre relation n'avait pas été de tout repos. Avery avait un caractère assez fort et moi je n'étais pas du tout du genre à me laisser faire et pourtant malgré cela on avait vécu huit mois merveilleux. À la seconde ou mon mensonge avait commencé je savais pertinemment qu'un jour il finirait par me rattraper et que j'en payerais les conséquences. Lui avait été parfait avec moi, Avery avait réussi à s'ouvrir à moi petit à petit alors qu'il n'était pas du tout du genre à parler de son passé ou de ses problèmes et pour la première fois il avait fait confiance à quelqu'un et moi la seule chose que j'avais su faire né retour c'était de lui mentir encore et encore " Je ne suis pas un monstre je n pas menti sur la mort de mes parents tout ce que je te dis sur eux était la pure vérité " dis je en le regardant, je comprenais qu'il m'en voulait mais mentir sur eux jamais je n'aurais été capable de faire un truc comme cela. Hamilton était le non famille de ma mère avait qu'elle n'épouse pas mon père. Le choix de changer de nom de famille avait été comme une évidence. On connaissait les Mills pour leurs créations dans le monde de la mode. " Contente ? tu penses que je suis vraiment comme cela un monstre parce que j'ai menti sur mon nom famille et parce que je n'ai pas voulu dire que j'avais de l'argent ". C'était normal qu'il puisse m'en vouloir comme cela mais il y avait certaines limites " Tu veux savoir la vérité et pourtant tu m'écoutes absolument par je ne voulais pas qu'on puisse me voir comme la fille pleine de thune pour la première fois dans ma vie je voulais faire ce que je voulais vraiment et être qui je voulais l'argent change le comportement des gens je les vraiment vécu " Ma peur avait réussi à gâcher cette merveilleuse histoire d'amour et aujourd'hui j'en payais les conséquences. Je crois c'était pour cela que j'avais tellement de mal à laisser un homme entrer dans ma vie sans toujours compliquer les choses " Je suis désolé tu voulais entendre cela voila Avery j'ai faits une terrible erreur mon mensonge à tout gâcher entre nous et j'aurais dû te faire confiance tu as raison " dis je en soutenant son regard " Tu me fais reproche sur reproche et pourtant toi aussi tu n'as pas cru en notre histoire à la seconde ou tu a quitté cet appartement je n'existais plus mon Dieu j'ai passé des jours à pleurer sur ta boîte vocale derrière ta porte à te supplier de m'écouter et tu n'a pas bougé et pour au final te retrouver avec une autre femme et l'embrasser à pleine bouche " dis-je d'une voix glaciale " Tu n'es pas mieux que moi tu me reproches de me faire passer pour une victime moi j'assume le fait d'avoir été stupide pour t'avoir dit cela et toi quand vas-tu commencer à admettre que notre histoire n'était pas aussi importante que cela la seule chose qui se passe suis que tu ne supportes pas qu'une femme est pue te faire une chose comme cela et le plus triste dans tout cela c'était je n'ai jamais voulu te faire le moindre mal et oui j'ai eu un bébé jamais je pourrais dire que je regrette mon fils mais j'ai eu ce bébé a cause d'une malheureuse soirée dans un bar donc cesse de me jugé j'ai juste assumer " Il lâchait finalement mon poignet pour me dire qu'il allait rejoindre sa Barbie, c'était pour me faire mal " Va-t'en Avery " dis-je simplement, j'avais besoin de quitter cette plage a tout pris avant de véritablement craquer " Je n'ai plus rien à perdre donc si tu ne veux pas me croire cela te regarde et puis pourquoi tu perds encore ton temps avec moi va donc la rejoindre ou un autre j'en ai rien à foutre tu viens de passer trois ans sans moi tu vas pouvoir continuer sans problème je suis sur que la ville sera assez grande et évite de ramener te conquête ici moi je n'ai jamais pu ramener aucun homme ici ". Jamais je ne lui avais menti sur mes sentiments.

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dark paradise (avennah)

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