(#)Sujet: Re: Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder. + Prunille | Jeu 29 Oct - 23:02
Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder.
Prunille m’attire contre elle à l’aide de la lanière du peignoir. Ça se voit que ce n'est pas ton truc… C’est fou comment elle commence à me connaître. « Pas trop non … Mais je dois quand même avouer que c’est agréable. » Dis-je avec un léger sourire alors que ma main passe sur le tissu. « J’ai juste l’impression que ça doit pas tenir réellement chaud, je me trompe ? » Juste l’impression que c’est pour faire beau, et moi c’est pas trop mon truc d’utiliser des choses pour « faire beau », juste ça doit avoir une utilité quoi. Quoi qu’il en soit ça ne me dérange pas de changer un peu mes habitudes et de rentrer dans celles de Prunille, ça me permet de me sentir encore plus proche d’elle. Alors qu’on parle de son frère, je lui explique ma manière de voir les choses. Même si je ne peux en aucun cas poser un jugement, après tout je ne le connais pas et je ne connais pas leur situation non plus, j’ai juste un regard neutre dans l’histoire. Je me doute fortement que ce n’est pas facile de grandir sans l’amour parental qu’un enfant mérite. Je sais que c'est ce que je veux montrer mais.. en ce moment je.. j'aimerais bien qu'on voit autre chose que la Prunille qui prends tout de façon à pouvoir faire la fête et profiter de la vie.. C'est ce qu'il m'a dit l'autre soir et.. Je me rends compte que… Je n'aime pas cette image de moi. « Alors c’est à toi de te remettre en question de ce côté-là et de montrer celle que tu veux être réellement. » Dis-je en lui souriant. Je viens alors poser ma main sur la sienne, un geste réconfortant et aussi une manière de lui dire que je serais toujours là pour elle quoi qu’il en soit. Évidemment que je veux de toi... Je ne sais pas pourquoi mais en ce moment j’aimerai être nulle part d’autre qu’ici, je me sens tellement bien à ces côtés que je n’échangerai ma place pour rien au monde. « Bon ça va alors, je compte rester à tes côtés. Puis c’est vrai que ça fait un bail que je ne me suis pas posée pour regarder un film. » Dis-je en haussant les épaules. C’est vrai que depuis quelques temps je passe ma vie au salon et quand je rentre je suis complètement crevée. Et le peu de temps libre qu’il me reste je préfère le passer avec Prunille alors forcément… C'est vrai que j'aurais dû y penser, ça ne doit pas vraiment être ton genre de film... Hmm laisse-moi réfléchir... « C’est pas que c’est pas mon ‘ genre ’ de film, juste que je n’ai pas l’habitude mais ça ne me dérange pas … » Même si je sais pertinemment que je vais décrocher au bout de deux minutes et que j’allais plus admirer Prunille que de poser mes yeux sur l’écran. Elle se lève tout de même du divan pour aller choisir un autre dvd. Elle me dit donc avoir trouvé le film parfait. Elle me fait savoir que je vais adorer, contente de découvrir un film je hoche la tête, curieuse. Je voulais que tu restes, j'avoue... Dit-elle alors qu’elle s’installe de nouveau à mes côtés. Je m’approche d’elle alors pour l’embrasser tendrement. Je trouve ça tellement mignon qu’elle me l’avoue, comme ça, alors que je ne m’y attends pas. C'est noir, classe, élégant, sexy, rebelle.. C'est comme si on était toutes les deux dans un film... Je rigole. « Tu me qualifies de rebelle ? Car je suppose que tu ne parlais pas de toi. » Bon c’est vrai que j’étais tatoueuse mais est-ce que ça fait de moi une rebelle ? « Je suis contente d’être là, je me sens tellement bien avec toi, Prunille. » Dis-je alors dans un murmure, simplement parce que j’ai pas l’habitude d’exprimer mes sentiments, mais la soirée tournait aux confidences. L’ambiance est propice.
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(#)Sujet: Re: Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder. + Prunille | Ven 30 Oct - 8:37
Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder.
Elle était si mignonne dans mon peignoir que je remarquais qu'elle n'y était pas vraiment à l'aise. En même temps, Camélia et moi étions si différentes même par notre style, que ça ne m'étonnait même pas. Je lui fis remarquer, m'approchant d'elle pour la taquiner, l'attrapant par la ceinture. Elle m'avoua que c'était agréable. Je souris. Elle ajouta qu'elle avait l'impression que ça ne devait pas vraiment tenir chaud. Je laissais échapper un petit rire, avant de lui sourire de côté et de reprendre un air coquin pour lui souffler : « On a jamais besoin d'avoir chaud avec moi.. » dis-je pleine de sous-entendus avant d'aller dans ce canapé. C'était le temps des confessions, apparemment. Je ne savais pourquoi je me mettais à lui parler de mon frère, de ma relation avec lui, de mes doutes par rapport à ce que j'avais pu entendre de sa bouche. Alors qu'elle me conseillait de réfléchir à ce que je voulais rendre compte, à quelle image je voulais donner de moi, je la regardais. Elle posait sa main sur la mienne, je la regardais un moment avant de relever le regard. « Le truc c'est que.. Cette Prunille là, la vraie, je voudrais qu'elle soit exclusive à certaines personnes.. » Je lui lançais un petit sourire complice. C'est vrai, j'avais l'impression que de montrer à tout le monde qui je pouvais être - oui tout le monde le verrait puisque j'adore qu'on me voit - c'était montrer mes faiblesses, et ce n'est pas du tout cela que je voulais. Au contraire, je voulais qu'on me croit forte contre toutes situations, et que seulement certaines personnes sachent combien en réalité je peux être sensible et fragile. Le truc c'est qu'en ce moment, je manquais cruellement de ces dernières personnes et ce n'était pas simple tous les jours de se sentir limite.. seule. Je lui proposais de rester, elle acceptait pour mon plus grand bonheur. Elle m'avoua que ça faisait longtemps qu'elle ne s'était pas posée devant un film. « Han moi j'adore faire ça. Même si je m'endors devant, il me faut mon film. ça me fait penser à autre chose, ça me détends. » lui confiais-je en souriant. Je mettais un film qui n'avait pas l'air de l'emballer vraiment. Elle me répondit que ce n'était pas grave mais, me relevant du sofa, je trouvais mieux à mettre. Je le passais dans le lecteur. Alors que je me rasseyais pour d'abord lui avouer que je voulais en effet qu'elle reste à mes côtés, elle m'embrassait tendrement. Je profitais de ce délicieux et court baiser. Je lui souris. Puis, je lui expliquais que je trouvais que le film me paraissait être le parfait mélange de nous deux. Elle reprenait le mot rebelle. Je ris légèrement avant de lui expliquer : « Oui rebelle c'est pour toi.. Mais pas dans le mauvais sens du terme non.. Tu es.. sauvage. Enfin moi aussi mais tu l'es d'une tout autre manière tu vois.. Tu fais sauvage d'une manière un peu noire.. Je ne sais pas comment dire autrement que par rebelle. Mais c'est un rebelle sexy. Un espèce de truc artistique, quoi. Tu es une oeuvre d'art. » finis-je par dire avant de rire encore légèrement, même si je le pensais vraiment. Elle était tellement magnifique et indescriptible que j'en perdais très souvent le souffle à la regarder trop longtemps. Comme une oeuvre d'art dans un musée. Sa confidence me fit sourire. Mais, ça me faisait étrange. Il y avait vraiment un truc inédit qui s'installait entre nous. D'un côté ça me gênait et de l'autre, j'adorais ça. « Tant mieux parce que je viens de te kidnapper sournoisement.. » dis-je avant de rire encore légèrement. J'utilisais l'humour peut-être pour me réconforter de la situation. Je lui tendais la main. « Allez, viens là tu es trop loin de moi. » dis-je avant de l'attirer contre moi pour regarder ce film. Je la regardais de temps en temps, laissant échapper un regard vers elle. Puis à un moment où nos regards se croisions, je voulais justifier ça en disant : « sexy hmmm? » par rapport à une scène du film. Je ne pouvais pas me tromper de toute façon, tout le film était sexy. Le truc c'est que.. il y a un syndrome étrange qui existe qui est que.. quand on voit deux personnes s'embrasser sur un écran et qu'on est toute proche de quelqu'un qu'on adore embrasser tout de suite.. Il y a cet effet de catharsis qui me fit tourner la tête vers elle. Elle la tourna aussi vers moi et ses lèvres m'appelèrent sans attendre. Je posais ma main dans son cou, doucement. J'en caressais la peau douce en nous rapprochant toutes les deux doucement, dévisageant nos lèvres respectives avant qu'elles ne se touchent et que je ne l'embrasse tendrement. « Je fatigue... » soufflais-je. « Je vais mettre la fin du film dans la chambre, il ne reste pas grand chose, mais au moins je pourrais m'endormir tout de suite après. » dis-je en souriant prenant sa main pour la mener dans ma chambre à nouveau. Je mettais vite le film dans ma chambre pour vite la rejoindre sur mon lit, comme quelques heures auparavant. J'allais la regarder dans les yeux. Le film, tu parles que je m'en fichais. « Vous êtes magnifique Melle Dewith. » soufflais-je, très sérieuse, caressant sa joue. Je m'endormais, avec un contact physique avec ma fleur de camélia, sans vraiment m'en rendre compte que je m'endormais. J'étais déjà dans un rêve, de toute façon. Le lendemain matin, quand j'ouvrais les yeux, le soleil extérieur éblouissait le corps parfait de ma partenaire, encore là, dans mes bras. Je souris et j'allais vite préparer un petit déjeuner pour quand elle arriverait. En effet, j'avais à peine mis les croissants frais et les jus d'orange frais sur le petit bar qu'elle me rejoins. Je souris. « Bien dormi? » demandais-je en souriant. « J'espère que ça t'ira, sinon sers toi si tu veux un yaourt ou autre chose. » dis-je parlant du petit déjeuner. Cette situation me perturbait quand même un peu. Que j'aime la voir comme ça au réveil près de moi, que je lui fasse le petit déjeuner avec le mien, il fallait que j'ai les idées claires sur la chose. Une fois fini de manger, je m'approchais d'elle doucement, je prenais sa main tendrement puis d'un coup, je l'attirais avec moi dans la salle de bain. Je fermais la porte et je la plaquais contre cette dernière. Je la regardais dans les yeux, retirant doucement la ceinture de soie du peignoir autour d'elle. Le peignoir tomba à ses pieds naturellement. Je ne la lâchais pas des yeux, je caressais sa joue magnifique puis, je l'embrassais avec tendresse. Une tendresse qui m'était inconnue. Mes mains caressèrent sa peau, de la même manière. Je la faisais tourner vers la douche où j'allumais l'eau et la laissait me défaire de mon propre peignoir, tout en l'embrassant. Je passais mes mains dans ses cheveux. Je la prenais par les fesses la menant jusqu'à la douche, la claquant contre le mur en liant une de nos deux mains. Là, je lui faisais l'amour, elle était tellement sexy dans cette eau chaude et la vapeur. Je lui passais le savon, rinçant avant de l'embrasser de toute part. J'allais passer ma langue dans son intimité pour la faire jouir, j'embrassais ses seins, son cou, ses lèvres. Puis, je me reculais d'elle très peu mais assez pour pouvoir la regarder dans les yeux. L'eau coulait sur nous. Je la regardais, elle était encore toujours magnifique à mes yeux. Rien ne changeait. Et la tendresse dans nos gestes était évidente. Je ne rêvais pas. Je caressais sa joue, je prenais sa main de l'autre pour bien la poser contre mon creu de reins. Je laissais échapper un petit soupir de bonheur, j'aimais quand elle me touchait, c'était dingue. Je regardais mon doigt descendre de son cou à son épaule, à son sein, à son ventre parfait et je remontais le regard. « Est-ce que toi aussi, tu ressens ça..? » osais-je demander, enfin. La peur me prenait qu'elle me dise non, sans savoir pourquoi j'avais peur qu'elle dise non. Elle m'avait prévenue, elle ne s'attachait pas et j'avais dis la même chose. Pourtant, nous avions passer une soirée ensemble à regarder à peine un film tellement nous ne pouvions plus nous lâcher du regard, à nous faire quelques confidences alors que physiquement je la voulais, je la voulais rien qu'à moi. Mais là, ressentir ça, il fallait que je sache.. Il fallait que je sois fixée sur ce qu'elle pensait car ça me faisait déjà mal tellement c'était bon.
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(#)Sujet: Re: Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder. + Prunille | Lun 2 Nov - 17:08
Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder.
On a jamais besoin d'avoir chaud avec moi… C’est clair qu’elle n’avait pas tort. Prunille a toujours le don de me rendre complétement dingue et d’animer mon corps d’une chaleur allant jusqu’au bout de mes doigts, elle a le don de réveiller en moi cette petite flamme reste éteinte bien trop longtemps. Cette soirée avait pris une tournure à laquelle je ne m’y attendais pas, j’avais en face de moi une autre Prunille, une autre facette de sa personnalité. J’avais l’impression que petit à petit elle était en train de sortir de son coin, de percer un peu sa carapace ou bien tout simplement de se serrer un peu plus pour que je puisse moi aussi rentrer dans son monde. Et j’aimais ça, j’aime la découvrir de plus en plus et savoir des choses sur elle qui me sont inconnues. Je ne prends pas ça pour une sorte de faiblesse, bien que du contraire. C’est donc dans ce cadre qu’elle s’était confiée, moment d’émotion flottant dans l’air, au-dessus de nos têtes. Lors de notre première rencontre, je n’aurais jamais imaginé qu’une relation comme celle qui nous lie allait voir le jour, pour moi, c’était juste une femme avec qui j’allais prendre du bon temps, rien de plus. Mais la vie fait bien les choses, moi aussi j’ai beaucoup sur le cœur, moi aussi je n’ai pas eu une enfance facile, moi aussi j’ai envie de cracher à la gueule de tout le monde, moi aussi je me suis interdit de montrer mes sentiments ou encore d’aimer. Mais il faut croire qu’avec Prunille, je dépasse mes propres limites. Mes propres règles. Ma vie est devenue un autre plateau de jeu. La soirée avait passé à une vitesse folle, il faut dire que lorsque je suis auprès d’elle j’ai l’impression que le temps passe vite, trop vite à mon goût d’ailleurs. On avait regardé un film et je lui avais fais part de ma critique, simplement je l’avais adoré et elle ne s’était pas trompée sur le fait que ça allait être le cas, elle commençait à trop bien me connaître et d’ailleurs ça me fait même un peu peur. J’ai toujours eu des secrets que j’essaye de bien préserver et pourtant, j’ai l’impression que face à elle je suis faible et qu’elle peut lire en moi comme dans un livre ouvert, je suis simplement à nu. On avait fini à être collée en se matant un film en mangeant des pops corns et des gâteaux, une relation qui prenait un autre tournant. Prunille fait part de son envie de s’endormir, je ne sais pas si je devais simplement rentrer chez moi ou rester, finalement elle répondit à la question d’elle-même puisqu’elle me signale qu’elle va mettre le film dans la chambre. Je n’ai jamais dormi avec quelqu’un, je veux dire vraiment dormir, et ça devait être une premièrement. La peur m’envahit, la peur de me retrouver face à mes sentiments et c’est clairement ce qui est en train de se passer en ce moment. Mais je ne dis rien, je n’ai pas envie de passer pour une fille instable à ses yeux. Il n’y a rien de bien méchant, de concret n’est-ce pas ? On s’est endormie, très vite. Elle est tombée dans les bras de Morphée bien avant moi et je me suis surprise à l’admirer, à caresser son visage de mes yeux, de fixer mon regard sur ses longs cils… Le lendemain matin, je suis réveillée par les rayons du soleil qui pénètre dans la chambre, m’éblouissant d’un coup. J’enfuis mon visage dans l’oreiller pendant quelques secondes avant de me remémorer la soirée d’hier et de me rappeler que je suis chez Prunille. Je passe ma main à mes côtés, la place est vide, les draps sont froids. Je ne suis vraiment pas du matin, on pourrait me comparer à un grand ours qui n’a pas eu sa dose de miel. J’émets un petit grognement, les réveils sont toujours durs. Je décide enfin à ma redresser, passant ma main sur mon visage d’un geste brusque. J’attrape le peignoir que j’enfile dans des mouvements désordonnés, mes plantes de pied rencontrant le parquet froid. Je descends les escaliers deux à deux avant de me retrouver face à Prunille qui avait préparé le petit déjeuner, ce qui arrive à me tirer un sourire sur mon visage. Bien dormi? Demanda-t-elle alors que je m’approche pour m’installer à ses côtés. « Ca va, la nuit a été vraiment trop courte. » J'espère que ça t'ira, sinon sers toi si tu veux un yaourt ou autre chose. « Merci c’est très bien, je ne mange pas beaucoup de le matin. » Voir pas du tout. J’attrape un croissant et mord un bout avant de l’accompagner d’une gorgée de jus d’orange. « J’espère que toi aussi tu as bien dormi, en tout cas tu avais l’air. » Dis-je avec un sourire attendrissant. Le déjeuner se fit dans le silence, on était un peu gênée toutes les deux je pense, ne sachant pas trop comment qualifier ce qui est en train de se passer, ne sachant pas comment nous qualifier. Amie ? Amante ? Attirance ? Amour ? Quoi, que sommes-nous ? Elle m’attire alors dans la salle de bain, un réveil en beauté signé Prunille, je pourrais en redemander chaque jour, chaque heures, chaque minutes. Une douche comme tout le monde pourrait la rêver, amour, sexe, tendresse. Un moment qui m’a directement mit de bonne humeur pour commencer cette magnifique journée. Est-ce que toi aussi, tu ressens ça..? J’arrête ce que je fais. Je suis un peu ébahie par cette question car je ne m’y attendais pas. J’ai envie de lui répondre mais j’ai tellement peur de ne pas comprendre comme elle le souhaite sa question que je préfère demande des précisions. « Ressentir quoi… ? »Dis-je dans un souffle alors que mes yeux se plantent dans les siens. Oui je ressens, tellement de chose, des choses qui me sont connues, d’autres moins bien. Et dans un sens j’ai tellement peur de lui dire la vérité et que tout change entre nous, que tout devienne banale. Car finalement, ça fait mal que quand tu y tiens et lui avouer était un grand pas. Je reste quelques instants silencieuse et finalement je ne lui laisse pas le temps de répondre que je reprends la parole. « Ressentir quoi … ? Les papillons dans mon ventre lorsque je pose mon regard sur toi ? (…) L’envie de t’avoir rien qu’à moi ? (…) Ou encore le fait que je trouve que tu es la plus belle femme de la planète ? (…) Ou bien mon cœur qui s’emballe quand je te regarde dormir ? Ou bien cette envie de m'endormir tous les soirs dans tes bras ? » Dis-je dans un murmure, mes yeux plantés dans les siens alors que les gouttes ruisselantes de nos cheveux atterrissent sur notre poitrine.
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(#)Sujet: Re: Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder. + Prunille | Lun 2 Nov - 19:09
Le seul moyen de résister à la tentation c'est d'y céder.
La dernière fois que j'avais regardé un film avec une fille de cette manière là, c'était avec Anya. La dernière fois que j'avais dormi avec quelqu'un et la seule fois d'ailleurs, c'était avec Anya. Je n'avais jamais pu imaginer qu'un jour je puisse le refaire sans une seconde repenser à elle, à son odeur, à son rire mignon, à la sensation de sa peau. Non, là tout ce qui m'importait c'était ce qui concernait Camélia, son prénom, son odeur, son sourire, sa peau, ses lèvres. C'était puissant, ça me prenait les tripes et ça m'attirait bien plus fortement qu'un aimant. Alors dans cette douche je l'embrassais, je profitais de sa peau, de ses lèvres, de son corps tout entier. Quoi de mieux en ce beau matin, ce beau soleil qu'être avec cette magnifique fleur sous l'eau. Que mon coeur batte à cent à l'heure juste parce qu'elle pose la main sur moi, parce que ça me fait l'effet d'une météorite sur mon coeur, sur mon esprit. Elle le hantait, elle y trônait. Elle avait la main autour et me contrôlait avec, d'une manière limite insupportable. Alors que nous étions là toutes les deux sous cette douche, je la regardais droit dans les yeux. Je me disais encore mille fois comme elle est belle et époustouflante. Là, je sortais la question, le truc qui me traversait l'esprit. Je lui demandais si elle aussi, elle ressentais tout cela. Si elle aussi, elle avait ce frissonnement quand je la touchais, cette envie de m'avoir près d'elle, cette étincelle dans les yeux.. Je ne savais pas ce qui m'avait pris d'ailleurs, à la seconde qui suivait je m'en voulais de l'avoir prononcé. En même temps, depuis le matin ça avait été étrange alors, autant crever l'abcès. Elle me demandait d'abord ce que je voulais dire par ressentir, là, j'avais peur. J'entrouvris la bouche et je resserrais l'emprise sur elle. Comme si j'avais peur que par ma question elle s'en aille. Je retenais ma respiration, mon coeur allait sortir de ma poitrine. L'eau coulait sur nous et elle me regardait, ne sachant pas quoi dire. J'avais l'impression que cette seconde avait été super longue mais en fait, elle repris rapidement la parole. Elle répétait ce qu'elle venait de demander avant de l'enrichir de question rhétorique qui me calmèrent et firent que je respirais à nouveau. Enfin pas super bien parce qu'à chaque fois qu'elle en prononçait une, mes yeux balançait de l'un des siens à l'autre, je me retenais de sourire car j'aimais ses paroles. Elle aussi alors, aimait tout cela. Elle aussi aimait me regarder, elle aussi me trouvait belle, elle aussi avait aimé dormir avec moi alors que nous avions dis que nous ne nous attachions pas. Je laissais apparaître un petit sourire. Je caressais sa joue tendrement. « On enfreint nos propres règles.. » soufflais-je alors en parlant de cet attachement, avant de relever mes yeux vers elle. Je m'approchais doucement de son visage, ne la lâchant pas des yeux. Je m'approchais de ses lèvres tout doucement, les frôlant avant de dire : « Alors toi aussi tu ressens ça.. » soufflais-je avant de très tendrement poser mes lèvres sur elle et de l'embrasser comme je ne l'avais pas encore fais mais comme j'avais toujours eu envie de le faire avec elle. Oui je suis quelqu'un qui aime être sauvage, la poigne, la violence, c'est un de mes moyens de communiquer ce que je ressens. Mais parfois, lors de rares moments, j'aime la tendresse des gestes, la douceur, et là, en ce moment de grandes confessions, de choses que je n'aurais jamais cru ressentir un jour, c'était là. Je l'embrassais alors, puis je la resserrais contre moi, pour répondre à ses magnifiques paroles, je la comblais de tendresses, de caresses, de bien-être en continuant ce qu'on avait commencé en beauté. « Tu es tellement belle.. » dis-je alors qu'on gémissait toutes les deux, là, dans cette douche chaude et ardente. Il fallait bien que cette douche se finisse un jour.. Nous sortions, nous essuyons. Je commençais à me maquiller là, en sous-vêtement devant la glace de la salle de bain. Je levais le crayon et regardais Camélia qui avait fini de se rhabiller. « J'ai pleins de choses à faire aujourd'hui.. Tu souhaites que je te raccompagne? Tu ne vas peut-être pas aller travailler comme ça, personne ne te reconnaîtrait.. » dis-je m'approchant d'elle et posant la main sur sa robe de soirée qu'elle avait toujours sur elle. Je levais le regard vers ses yeux. « Je.. ça fait longtemps que je.. Que je n'ai pas ressenti tout ça alors je.. » Je baissais les yeux, confuse avant de les relever. « Je ne pensais pas ressentir encore ça un jour enfin.. j'ai l'impression que c'est encore meilleur que ce que je m'en rappelais.. » dis-je pour y mettre une touche d'humour, je souriais. « On en reparle dans la journée..? Quand les heures seront passées, qu'on pourra y voir plus clair enfin.. Je parle surtout pour moi là mais.. oui.. Je suis tombé sur une fleur bien rare et j'aimerais bien moi aussi la.. enfin l'avoir pour moi.. » dis-je difficilement en touchant une de ses mèches de cheveux.
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