∞ rendez-vous top secret.

w a n e . t a y l o r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Ma conversation téléphonique ne s’était pas terminée comme je l’aurai souhaité et je dois bien avouée qu’une grosse frustration venait de m’envahir.  Pour le coup, je n’avais plus envie de rester et j’avais même envie de rentrer chez moi enfin chez son coloc. Cependant, l’accès ne m’y était pas autorisé puisqu’une soirée se fessait sans que je n’y sois conviée.
Cependant, j’avais les yeux rivés sur mon téléphone, j’attendais qu’il rappel mais au bout de quelques minutes, je compris qu’il n’y aurait plus d’appel. J’avais donc soupiré en regardant ce dernier avant de remarquer que j’avais reçu un message. Je ne l’avais même pas vue. Il s’agit d’un sms de Maitre Taylor. C’est assez bizarre comme rendez-vous professionnel mais bon, puisqu’il est là et que je suis là, il n’y a pas de temps à perdre.
Ainsi, je m’étais mise à marcher dans les couloirs à la recherche du grenier. C’était immense mais j’allais bien finir par trouver l’accès.
Cinq minutes plus tard, je fus face à cette porte que j’avais trouvé en montant plusieurs marches. « Maître Taylor ? Etes-vous là ? »  Demandais-je simplement après avoir ouvert la porte.  L’obscurité était à son comble et j’avais décidé d’éclairer les environs avec le flash de mon portable. Le contacte entre mes talons et le planché raisonnait dans la pièce. « Il y a quelqu''un ? » Demandais-je une nouvelle fois en regardant devant moi. J'avais du mal à y voir clair. Il fessait réellement sombre là-dedans.

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Alors que j’avançais doucement, j’entendis une voix se manifester. « Par ici mademoiselle Campbell. » Je n’étais plus seule, ce qui me rassura quelque peu. Ce grenier est si sombre qu’il est facile d’avoir de l’appréhension.
Ce dernier me proposa de m’asseoir sur ce qui semblait être une couverture. Un léger sourire s’était alors installé sur mes lèvres. Cependant, la robe bustier que je portais me rendait la tache assez difficile. En effet, cette dernière est longue mais moulante, ce qui ne me permet pas d’écarter tant que ça les jambes. J’avais donc mis mon téléphone dans ma poitrine puisque le sien suffisait à éclairer quelque peu l’endroit avant de saisir le haut de ma robe pour qu’elle ne tombe lorsque je tenterai de m’asseoir. On n’est jamais trop prudente. Je ne veux pas être gênée devant mon avocat. «  Merci d’avoir trouvé un moment malgré votre emploi du temps chargé. »   Lui souriais-je gentiment en le regardant. «Alors... Dites moi tout, car vous m'avez expliqué que vous avez des problèmes d'ordres financiers c'est bien ça?. Je suis certainement une cliente chiante mais je n’avais pas le choix, je devais rester silencieuse et surtout, personne ne devait se douter de quoi que ce soit. Kenneth l’a malheureusement découvert de lui-même mais personne d’autre ne doit le savoir. « C’est bien ça. Si vous voulez, mon père a construit la richesse de ma famille grâce à de l’argent sale. Il a détourné des fonds toute sa vie. Le FBI lui est tombé dessus récemment. Il a été emprisonné et sera jugé dans quelques temps. » Lui dis-je dans un premier temps en changeant de position car je n’étais pas du tout à l’aise par terre. D’ailleurs, j’avais fini par retirer le portable de ma poitrine lorsque celui-ci s’était mis à glisser. « Ils ont du coup gelé mes comptes. Saisie mes biens et mes acquisitions le temps qu’il dissocie l’argent sale de celui que j’ai moi-même gagné. » Continuais-je de lui expliquer. Il était important pour moi qu’il sache tout. De cette manière, il sera plus à même de m’aider. « Mais ils n’ont pas le droit de me faire ça n’est-ce pas ? A cause d’eux, je me suis retrouvée sans logement du jour au lendemain et sans possibilité de subvenir à mes besoins. »

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« Vous avez totalement raison. Si ces biens sont les votre et si vous pouvez même le prouver ça serait mieux. De toute façon ils sont les votre, ils n'ont pas le droit de les prendre à la base. Et vos comptes il va falloir qu'on procède à des vérifications pour aussi prouver que c'est en effet votre argent seulement et non celui de votre père . » S’exclama le jeune homme que je venais de retrouver secrètement. « On va essayer d'aller plus vite qu'eux alors! Mais bon ils auraient dû vous laisser normalement le minimum vital et ça c'est une erreur! » M’annonça le jeune avocat. J’étais rassurée, cet avocat semblait pouvoir m’aider. « Je vais contacter le plus rapidement possible mon assistant, qui fera des recherches approfondit sur votre famille et j'aurai la réponse en même pas 6h normalement si tout va bien. » Compléta ce dernier. Un petit sourire s’afficha alors sur mon visage avant que je prenne la parole : «  D’accord, c’est super. Mais je peux déjà vous dire qu’une partie de ma fortune est issus de l’argent que mon père me versait lorsque j’étais enfant. J’ai arrêté de recevoir son argent il y a trois ans. Cependant, ma fortune est surtout liée à l’argent que j’ai reçu de mon ex-mari lors de notre divorce. Une erreur de jeunesse mais il était multimilliardaire, c’est ce qui m’a rendu aussi riche. »   Lui dis-je dans une premier temps en le regardant. « Sans compter que je suis chirurgienne, je touche un salaire assez conséquent depuis quelques années maintenant. Donc vous comprenez bien qu’en me prenant tout, ils ont outrepassés  leur droit. Et c’est pour ça que je veux être indemnisée pour le préjudice subi. » Lui expliquais-je naturellement en lui offrant un petit sourire par la même occasion.
C’est ensuite que Maitre Taylor s’intéressa à ma situation personnelle. «Vous êtes pas à la rue j'espère? Vous résidez chez un ami? » Une hésitation se manifesta mais je repris rapidement confiance, après tout, il est avocat, il est lié au secret professionnel. « J’ai vécu quelques temps dans un hangar désinfecté et plus précisément dans un wagon. Et c’est pour ça que je veux me battre parce que cette situation a été très difficile pour moi. On ne peut pas agir sur la vie des gens comme ils l’ont fait. Je me suis retrouvée à la rue pendant trop longtemps à mon goût.  »  Dis-je alors en le regardant avec conviction. J’étais beaucoup plus révolté que je ne le pensais mais en même temps, qui ne le serait pas à ma place ?
Intéressée, je repris ensuite la parole : « Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? On attend un retour de votre assistant et on avise ensuite ? »