(#)Sujet: i dare you to move + les tate, part II. | Mer 16 Sep - 14:03
I dare you to move.
Enaël & Nessa & Alayna
- Il a l'air chouette ton frère. - Il est pas chouette, il est plus que ça. ▬ TATE & ALAYNA.
Je crois que j'avais tellement pleurer aujourd'hui, que je n'y arrivais plus. Ca m'était physiquement impossible de verser une seule larme de plus. Je ressentais plus rien, je n'avais plus envie de rien, j'étais assise là, dans cette foutue sale d'attente de ce foutu hôpital où je patientais depuis plus d'une demi-heure. J'arrivais plus à parler, plus à rien. J'avais l'air d'une échappée de l'aîle psychiatrique. Mes cheveux étaient naturellement ondulés et tombaient dans tout les sens sur mes épaules. Le tshirt que je portais m'arrivait mi-cuisses et portait plusieurs tâches de sang, celui de mon frère. En dessous, je ne portais qu'une culotte, n'aillant pas pris le temps de me rhabiller après tout ça. Mon maquillage avait couler, le noir c'était étaler sur mes joues rougies et seul le mascara coller dans mes cils était rester en place, plus ou moins. Mes jambes étaient remontées, repliées contre mon ventre, mes bras les entouraient et mon regard c'était perdu dans le vide. Je n'entendais plus rien, je ne voyais plus rien. Dans ma tête, seul un film se jouais en boucle, de la naissance à aujourd'hui, je voyais Enaël prendre soins de moi. Me défendre face aux paroles blessantes de maman, contre les coups violents de papa, à l'école, dans la rue, il avait toujours été mon protecteur. Je le voyais et l'entendais encore m'appeler sa "princesse", me mettre au lit, me border, me coiffer même. Il avait tout au long de ma vie été mon ange gardien. Je l'avais ensuite détester tellement fort pendant tellement longtemps.. Maintenant je m'en voulait. Parce qu'aujourd'hui je pouvais le perdre pour toujours, et je ne pense pas que je survivrait à cela. Si je perdais Enaël, maintenant, je ne m'en remettrais pas.
Une infirmière s'approchait doucement moi, d'un pas hésitant. C'était la première qui osait venir me parler depuis mon arrivée, je ne pouvais pas les blamer. Je me serais probablement fait peur aussi en me voyant dans un miroir. « Mademoiselle ..? Ce sont les affaires du jeune homme, comme vous êtes la seule personne avec lui... » Elle me tendais un sac plastique contenant ce qu'il y avait dans les poches d'Enaël. Je pris quelques secondes avant de lever les yeux vers elle, je saisie doucement le sac sans même ouvrir la bouche. Elle finit par s'éloigner. Je l'ouvris alors, il contenait son porte-feuille, ses clés, son téléphone, ses trucs de base. J'allumais son portable, je n'avais pas le mien et on est censé appeler quelqu'un dans ce genre de situations, non ? Mais qui ? J'en avais absolument aucune idées... Et puis il s'allumait, il avait reçu plusieurs messages, tous du même expéditeur : Alayna. En les survolant, je compris rapidement que mon frère avait fait connaissance de mon amie et que visiblement, ils étaient ensemble. Il fallut qu'il finisse à l'hosot pour que j'apprenne qu'il avait une copine, incroyable. J'avais trouver qui appeler. Par pour moi, mais pour lui. J'appuyais sur la touche d'appel, je me raclais la gorge, ça ne marchais pas vraiment. Ma voix était anormalement calme, cassée mais calme. Elle répondait avec un "allô mon amour?" qui me fit presque raccrocher. Mais finalement, j'ouvris la bouche : « C'est Nessa. Faut que tu vienne à l'hôpital, c'est Enaël. » Elle s'affolait, logique. Elle se mit à me poser des tonnes de questions, ce qu'il c'était passer, comment il allait, mais je ne me sentais pas la force de rassurer quelqu'un. Alors je me contentais de poser le téléphone sur le fauteuil d'à côté, et reposer mon regard dans le vide.
(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Mer 16 Sep - 15:30
I dare you to move
Nessa Δ Alayna Δ Enaël
Cela devait faire un moment que j'étais inconscient. Je commençais à m'en rendre compte. Au fur et à mesure que j'arrivais à sentir que mes yeux bougeaient sous mes paupières, j'essayais de les ouvrir, ou bien de bouger un doigt, un bras, le pied. Rien ne voulait obéir. Je devrais me calmer, laissant le temps à mon corps de reprendre du poil de la bête. Mais je suis un Tate, et je ne lâche rien, je suis incapable de me calmer. Ce n'est pas la dernière scène que j'ai vu que je me remémore à cet instant précis. Tout ce qui me passe par la tête, ce sont tout ce que j'ai vécu avant qu'on ne m'enlève mes frères et soeurs. Je revois la naissance de de mes frères et soeurs. Je me revois les serrer dans mes bras. Je me revois leur donner le biberon. Je me revois les aider avec leurs devoirs. Je revois ma mère les oubliant d'aller les chercher à l'école, et mes jambes courir pour ne pas les louper et qu'ils ne soient pas une seconde abandonnés. Je me rappelle mon père nous enfermant dans une pièce petite et noire, pendant qu'il hurlait et frappait maman. Je me souviens des professeurs qui me demandaient de rencontrer mes parents, qui ne venaient jamais. Je me souviens des mille appels téléphoniques auxquels je répondais. Je me souviens des signatures que j'imitais pour eux. Je me souviens de m'être levé la nuit. Je me souviens avoir accueilli Syanna ou Nessa dans mon lit en pleine nuit. Je me souviens avoir dû porter ma mère jusqu'aux urgences. Je me souviens avoir placé mes mains sur les yeux de mon petit frère avant de l'emmener dans sa chambre. C'est tout ces souvenirs qui me reviennent, qui me hantent. Tout ces souvenirs qui me font devenir fou, et lutter pour me réveiller. J'entends une voix, un murmure dehors.
Docteur? Regardez. interpelle l'infirmière. Enaël Aeden Tate bouge les yeux sous ses paupières. C'est violent, c'est brutal, il fait un cauchemar. Le docteur n'attends pas pour agir et sent qu'il peut se réveiller, que s'il se calme. Il lui injecte une petite dose de calmant. Peut-être n'aurait-il pas dû. Il sait que le jeune homme a été un accro à la drogue. Qu'il vaut mieux lui donner le minimum. Mais là, il faut que le jeune homme se réveille. Il est en état de choc, et cela pourrait lui être bien plus fatal si on le laissait lutter seul. Il lui fallait cette mini-dose de calmant. Le docteur fit un signe à l'infirmière qui comprit tout de suite. Elle retournait vers la jeune femme à qui elle avait donné des affaires deux ou trois heures auparavant. Mademoiselle, si vous êtes proche de ce jeune homme, je pense qu'avec votre aide il retrouvera plus rapidement son chemin pour revenir parmi nous. lui dit-elle, non sans craintes. La jeune femme paraissait vraiment déprimée, à bout de tout. Mais bon, l'infirmière en avait déjà vu, elle n'était plus à ça près. Elle prenait le pas sur la jeune femme en lui ouvrant la porte de la chambre, et la vue sur son grand frère qui bougeait encore les yeux sous ses paupières, mais bien moins violemment que précédemment. Il essayait de se réveiller. Il était conscient. Je vous laisse, n'ayez pas peur de lui parler de tout et de n'importe quoi. C'est étrangement ça qui les aide, quand on fait comme si de rien était. dit l'infirmière en fermant la porte derrière elle.
(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Mer 16 Sep - 16:57
J'avais passé ma journée avec Ailyne une amie à moi, on avait décidé de faire les boutiques de passer à la patinoire, essayait de faire des prouesses , nous n'étions pas tombés, on était plus douées qu'on ne l'aurait pensé, pas au point de faire pleins de figures comme ma soeur Aloysia qui est patineuse, mais ce n'était pas mal pour une des premières fois où j'y allais. On s'était bien amusé, et j'avais décidé de l'inviter à passer le reste de la soirée chez moi, car ça faisait longtemps que l'on ne s'était pas vu alors j'espérais qu'on se ferait quelques confidences, en même temps qu'on mangerait des chips, regarderait une bonne série à télévision. Elle m'annonçait également pour Laufti était j'étais heureuse pour elle, qu'en fait ils soient proches de cette manière, cela me plaisait beaucoup, surtout que c'était deux de mes amis proches. Nous regardions Flash, je lui faisais découvrir elle ne connaissait pas encore, mais comme elle était fan de héros sexy, comme moi avec iron man , je me disais qu'elle adorerait. C'est en pleine séance, alors qu'on se disait des idioties et que l'ambiance était à rire que je reçus un appel de la part d'Enaël du moindre c'est ce que je pensais puisque l'appel entrant provenait de son portable , cependant, au bout du fil ce fut une autre de mes amies à moi Nessa. Cet appel allait changer l'ambiance de la soirée et la refroidir, cela allait donner un autre tournent à ma vie, et chambouler ma soirée qui s'annonçait pourtant sous les meilleurs auspices. Je pensais que j'allais pouvoir me détendre, malheureusement entendre sa voix tremblait légèrement malgré qu'elle essayait de paraitre naturelle, cela me fit ressentir un mal aise, je craignais le pire. Alors je commençais à paniquer, me demandant bien ce qu'elle allait me dire, puis elle aurait pu m'appeler de son téléphone à elle, ce qui me perturbait d'avantage et Enaël qui devait m'envoyer des sms dans la journée pour me dire que tout allait bien et qui ne m'avait strictement rien envoyé ne m'aidait en rien non plus, mais je le laissais vivre sa vie, je ne voulais pas être collante avec lui, alors je m'étais dite qu'il était occupé et qu'il le ferait surement plus tard dans la soirée.
Je sentais que Nessa n'était pas heureuse de ne pas être au courant de notre relation à Enaël et moi, mais on était même pas sur nous même au début qu'on arriverait à avoir une relation de couple, on se plaisait c'était certain , et aussi on voulait plus n'être que de simples amis, mais le chemin était long et il est encore parsemé d'embuches, je pense qu'on voulait juste officialiser les choses quand nous même nous serions prêts à le faire, et j'espérais du fond du cœur qu'elle ne nous en veuille pas pour cela, car je l'appréciais grandement, elle avait une grande place dans ma vie, j'aimais la protéger tout comme son frère d'ailleurs. Elle ne semblait plus répondre , je sentais une boule naitre dans ma gorge, le nœud au ventre, se nouer, se serrer. Cela me faisait mal au coeur de voir qu'elle ne souhaitait plus rien dire, et en même temps je me disais qu'elle devait être en état de choc, je regardais dans le vide un instant, je n'arrivais pas à réaliser, puis je sursautais revenant à moi, il fallait que j'aille à l'hôpital le plus rapidement possible, je me retournais , regardant Ailyne avait le visage pâle, le regard triste, vide, j'étais perdue, je voulais savoir ce qu'il en était, j'en devenais malade, la peur au ventre. Elle prit vite ses clés et me conduisit afin que je puisse m'y rendre dans les plus brefs délais, je ne saurais comment la remercier mais le cœur pour le moment n'y était pas, alors je lui disais seulement merci pour tout, et que je la recontacterais plus tard , quand j'en saurais plus pour lui donner des nouvelles. Je fonçais, d'un pas rapide et décidé, je voulais en avoir le cœur net, non il devait s'en sortir...
Je me présentais à l'accueil et je demandais des renseignements pour la chambre où se trouvait Enaël. Je m'y rendais aussi vite que possible, je m'arrêtais dans ma course folle , une fois que j'arrivais au bon numéro , essoufflée. Je regardais au travers de la vitre, il était allongé, là, sur le lit d'höpital et Nessa se trouvait à son chevet, je me disais qu'ils voulaient surement être à deux, et puis il avait toujours voulu se rattraper auprès d'elle , alors c'était peut être le moment de les laisser à deux, qu'elle lui parle, qu'elle lui dise ce qu'elle avait sur le cœur. Je m'effacerais donc. Je tapais tout de même au carreau pour montrer à Nessa, que j'étais là , et qu'elle n'était pas seule à vivre cela, je sentais déjà l'émotion m'envahir et venir me submerger intérieurement. Mais je tentais de me contenir, je savais qu'il aimerait que je ne pleure pas, qu'il voudrait que je sors forte alors pour lui je tentais de le faire, je pense que j'aurais pu faire beaucoup de choses pour lui d'ailleurs. Quand nessa se tourna vers moi , j'essayais d'articuler afin qu'elle me comprenne: C.O.U.R.A.G.E. Elle savait que j'étais là pour elle, alors si elle pensait ne pas réussir à le faire seule , j'étais là pour elle , ainsi que pour lui . Je demandais ce qu'il s'est passé plus tard, je pense qu'elle avait suffisamment de peine pour que j'en rajoute. ..
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(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Jeu 17 Sep - 0:34
I dare you to move.
Enaël & Nessa & Alayna
- Il a l'air chouette ton frère. - Il est pas chouette, il est plus que ça. ▬ TATE & ALAYNA.
La femme de tout à l'heure était repartie, et j'avais eu le temps d'appeler Alayna. Je ne pense pas qu'elle devait vraiment comprendre la situation, en même temps, je n'avais pas été trop bavarde. Je m'étais contentée de lui dire de venir, puis j'avais laisser le téléphone de côté. En fait, j'arrivais pas à parler. J'arrivais pas à penser. Ou si ce n'est au fait que si ça n'avait pas été pour moi, Enaël n'aurait pas été mêler à tout ça, il ne se serait pas battu avec ses enfoirés et ils ne se seraient pas sentis obliger de se faire respecter en lui rentrant dedans. Un grand sentiment de culpabilité me dominait, il était encore plus puissant que la rage, et pourtant j'avais la haine comme jamais. Mais je restais immobile, comme une statue, j'restais là, le regard dans le vide le plus total sans broncher. L'infirmière de tout à l'heure se ramenait de nouveau, les mains vides cette fois pour me faire part de son avis, d'après elle, Enaël aurait besoin de moi pour se réveiller. Il aurait besoin d'entendre ma voix pour l'aider à se remettre, j'avais presque envie de lui rire au nez. J'étais persuadée que la dernière chose qu'Enaël avait envie d'entendre était le son de ma voix. Je l'avais presque fait tué, bordel ! Pourtant, j'étais la seule personne ici, maintenant, et je devais y aller. Je flippais ma race de le lever et de marcher jusque la chambre où ils avaient installer mon frère. J'flippais ma race à l'idée qu'il se réveil en ma présence et de voir de la haine dans ses yeux. Pourtant je m'étais levée, j'avais suivie l'infimière jusque la chambre en question puis une fois entrée à l'intérieur, j'eu immédiatement envie de faire demi-tour. Ce que je fit, ou du moins en partie, mais l'infirmière avait déjà refermée derrière moi. Je fut alors forcée de lui faire face, pour la seconde fois. J'aurais bien voulu fondre en larmes, mais comme j'ai dis, je n'y arrivais plus. Il était là, allonger sur ce pauvre lit, branché par des dizaines de fils et il avait l'air si.. Faible. J'avais jamais vu mon frère en position de faiblesse. Même devant notre père, il restais fort. Même quand il prenais des coups, il gardait la tête haute. Et là il était inconscient, immobile. J'tremblais. J'arrivais pas à m'arrêter de trembler. J'aurais besoin d'une clope, ou d'un truc beaucoup plus fort. Je songeais au sachet de poudre que j'avais refuser plus tôt, il m'aurait été utile à cet instant. C'est quoi ton putain de problème, Nessa ?! Ton frère à faillit mourir pour toi, et tu pense à la cam ! Je passais mes mains nerveusement dans mes cheveux, puis j'allais m'installer sur la chaise à côté de son lit. J'savais pas quoi faire, quoi dire, comment agir, alors je restais là, silencieuse durant quelques instants. « Tu te souviens de la fois où papa à été en taule ? » J'eu une esquisse de sourire au visage à mes propres paroles, mon père avait été plus d'une fois en prison. « J'aurais dû préciser.. J'avais dans les treize ans. Et maman elle c'était tiré à Vegas avec ses copines, Théo était bébé. » J'sais pas trop pourquoi ce souvenir en particulier, mais c'est celui là qui m'étais venu. « Y avait que lui et moi à l'appart, et t'es rentré.. On avait pas d'argent, rien à manger, t'es sorti une heure et t'es revenu les bras charger. Tu t'es occupé de nous pendant deux semaines sans parents.. Alors que t'étais qu'un gosse, toi aussi. » Je me pinçais les lèvres, puis finalement je chopais sa main et la serrait doucement. « J'ai encore besoin que mon grand frère veille sur moi.. Réveil toi. » Murmurais-je doucement, en le regardant avec insistance. Puis, quelqu'un tocais à la vitre de la chambre, je tournais mon visage en sa direction et reconnu Alayna. « Tiens, y a ta meuf qui est arrivé. » Lançais-je à mon frère, toujours inconscient. « Soit dit en passant, quand tu te réveillera, je vais te foutre la raclé de ta vie pour pas m'avoir mise au courant ! » Alayna articulais le mot "courage" à la fenêtre, et je reposais ensuite mon attention sur Enaël. « Elle est pas mal, j'avoue. Mais elle est pas blonde, maman l'aurait détester. » J'essayais l'humour, mon frère en général il aimait mon humour moisie. Et puis la manie qu'avait notre mère de vouloir une famille entièrement blonde ! J'vous jure, c'était une obsession. Si l'un de nous était né brun, elle aurait été capable de nous teindre les cheveux ou nous tremper dans un saut de javel. Finalement, je me levais de ma chaise puis m'approchais de la porte. J'ouvrais celle-ci et fit signe à Alayna de s'approcher. « Y paraît que lui parler ça lui fait du bien. Essaie, pour voir. » C'était sa meuf après tout, il devait avoir des sentiments pour elle. L'entendre elle aussi lui ferait du bien.
(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Dim 27 Sep - 22:02
I dare you to move
Nessa Δ Alayna Δ Enaël
Le cauchemar était incessant. Je revoyais Daniella, Théo et Nessa enfants. Je nous revoyais fuir nos parents. Je me revoyais leur raconter des belles histoires - auxquelles moi-même je ne croyais pas - pour qu'ils dorment le soir. Je me revoyais alle les chercher à l'école, sécher les cours pour être à l'heure pour eux. Je me revoyais me lever la nuit pour consoler Nessa, lui donner son biberon. Je revoyais tout ça en flash, très rapide. Je revoyais Théo. Et puis je revoyais le jour où on me les a enlevé, de la souffrance que j'ai ressenti, de la faiblesse qui s'est abattu sur moi. Je voulais sortir de là, me réveiller. Je me sentais dans le noir et je paniquais. J'entendais la voix de ma soeur, enfin, loin dans la pénombre. Elle me parlait, c'était réel, je l'entendais. J'essayais de fuir ces images et de me concentrer sur ses mots. Enfin, ils devenaient clairs. J'imaginais avec elle : je rentre avec à manger pour deux semaines, sans les parents. Il y a elle et Théo chez nous. Enfin, elle me prends la main. Je la sens. Je veux la serrer mais on m'y empêche. Cela me rend dingue. Allez ouvre les yeux Tate. T'es où bon sang? Je l'entends, elle me parle d'Alayna. Alayna. Mon coeur devient dingue et bats de plus en plus vite. Il faut que je me réveille. Elle ne peut pas me voir comme ça. Je suis faible putin. C'est pas possible. Elle lâche ma main. Non. Putin réveille-toi! Je l'entends au loin, elle a ouvert la porte, non. J'entends moi-même le bip de la machine qui entends mon coeur. Il faut que j'ouvre les yeux, allllleeez. Je bouge mon pouce! OUI! Je le bouge. Je sens le souffle dans ma gorge. Putin allez ouvre tes putins d'yeux Tate. Mon petit doigt bouge. Le deuxième aussi de l'autre côté. C'est si dur putin. Je vais y arriver. Je bouge mes yeux sous mes paupières, je commence à respirer par la bouche. Je bouge juste mes genoux de l'intérieur, par spasmes. Je fronce les sourcils. Je vais y arriver. Nessa. J'ai réussi à murmurer.
(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Mer 7 Oct - 19:35
Je ne savais pas encore comment réagir face à cette situation, j'espérais au fond que tout cela soit faux et que ce soit une farce mais cela était bel et bien réel, et je sentais comme un point au cœur, qui me rappelait combien j'étais attachée et amouraché d'Enaël, et que j'avais peur de le perdre, j'étais confronté à ma plus grande peur, et je devais alors l'affronter. J'étais incapable de l'affronter de plus près pour le moment ou du moindre seule. Mon amie Nessa semblait quant à elle bien plus forte que moi, elle saurait trouver les mots pour son frère et j'aimerais qu'ensuite je sois capable de faire aussi bien qu'elle, malgré qu'elle devait le connaitre bien mieux que moi au final. Je devais prendre ma place, lui montrer que j'étais là aussi pour lui, je commençais par jouer mon rôle en soutenant sa sœur, qui comme moi devait être apeurée, le cœur affolé , tambour battant. Je l'admirais elle semblait garder son calme, même si je me doutais que sa voix devait tremblée, je la voyais tenter de s'apaiser pour aider son frère. Je lui dis alors" courage" afin de la soutenir à mon tour dans cette épreuve dure et douloureuse. On souhaitait toutes les deux qu'il nous revienne, on avait besoin de lui, on ne pouvait pas vivre sans lui dans notre vie, et le fait de ressentir cela toutes deux , nous rapprocherait surement et ferait en sorte que nous sommes plus fortes à deux. Elle devait d'ailleurs avoir la même pensée que moi, du moindre je le supposais puisqu'elle venait me chercher ensuite. Elle me fit signe afin que je puisse me rapprocher.
Je vais essayer , j'espère que je trouvais aussi bien les mots que toi. Lui fis je alors remarquer car elle avait semblait très concentrée et très émue parce qu'elle disait en tout cas vue de l'extérieur, elle avait l'air touchée par ce qu'elle lui disait , elle lui avait vraiment ouvert son cœur, et j'espérais que j'arriverais à en faire autant, pour une fois, il fallait que je relâche tout, que je ne pense pas, et que je m'ouvre à lui comme un livre ouvert, il y a plusieurs choses que je ne lui avais jamais dis, notamment les deux mots que toute personne amoureuse souhaite entendre un jour, mais je savais que ça viendrait avec le temps, ce n'était pas que je le pensais pas , c'est que fallait que je sois prête à m'ouvrir et qu'il soit prêt à l'entendre,, on avait notre rythme et je le respectais en quelque sorte. Tu es courageuse Nessa, et je suis désolée que tu l'apprennes comme cela pour ton frère et moi. Enfin ce n'est pas le moment d'en parler mais je te promets qu'on en reparlera. M'excusais je alors auprès d'elle en me raclant la gorge ne sachant pas si je réagissais comme elle l'aurait voulu, je me sentais gênée, et je savais pas tellement comment me comporter, c'était un peu étrange comme situation, je me voyais pas du tout le dire comme cela, ça semblait irréel.. Je me sentais dans une autre dimension, et prisonnière dans un sens, car j'aurais aimé être une bonne amie et le faire comme il se devait, qu'elle l'apprenne par son frère, mais c'était plus compliquée qu'il n'y paraissait seulement elle ne le savait pas... Comment aurait pu t'elle le savoir d'ailleurs ?
Je suis sure qu'il est en train de se battre, je suis sure qu'il peut le faire, il a toujours su se montrer très fort. Il va le faire Nessa, il te laisserait pas, je sais combien il t'aime. Il va s'en sortir, il le faut.. Lui prononçais je ravalant mes larmes, je devais pas craquer , pas devant elle, ni devant lui, il ne l'aurait pas voulu,, cela n'empêchait pas les souvenirs passaient dans ma tête, et le voir ainsi me froisser le cœur, et je me sentais vulnérable.. fragile. Elle me conseillait de lui parler, alors je me mettais face à lui à présent, et aller me lancer dans un petit discours pour montrer que je serais toujours là pour lui, même dans les moments difficiles comme celui ci, jusqu'au bout. Enaël.. c'est Alayna...Commençais je en sentant les frissons me parcourir , cette chambre me glaçait le sang, et sentir son silence, ne pas voir son doux et beau sourire , ses yeux pétillaient, le sentir presque sans vie, cela me glacée sur place. Oui c'est idiot , bien sur que tu sais que c'est moi, tu reconnais le son de ma voix, suis je bête. Poursuivis je tentant de garder la tête sur les épaules, faire bonne figure comme il aimerait. Je jouais avec mes mains tremblantes. Je voulais rester comme il le souhaitait et pas effacer mon sourire qu'il m'aime mais dans ces circonstances c'est dur de le garder, sans lâcher une larme, une grimace. Je sais que j'ai du mal à t'ouvrir vraiment mon coeur et que je suis souvent paralysée par mon caractère, et le faite d'être plus distante, mais j'ai besoin de toi à mes côtés Enaël. Je me suis attachée à toi, surement plus que je ne le pensais d'ailleurs.. tu sais cette semaine à Paris, c'était tellement magique.. Je sais que c'était presque un rêve et que la réalité nous rattrape tôt ou tard, cependant je sais qu'on peut le faire, je sais que c'est pas la fin, et qu'on a encore d'autres pages à écrire ensemble, alors s'il te plais, bats toi, pour toi, pour ta famille, et pour moi s'il te reste encore de la force pour cela, fais le car tu as beaucoup de personnes autour de toi qui souhaite juste te retrouver, tu as beaucoup de choses encore à vivre, ton heure est pas venue Enaël, je refuse de me le dire, sans me battre avec toi et Nessa ici présente, on refuse de te laisser partir, c'est peut être un peu égoïste, néanmoins pars pas, pas comme ça, tu as encore des choses à nous dire et à partager avec nous et c'est réciproque.. Me lançais je assez maladroitement à lui dire, mais ouvrir son corps entièrement c'était la première fois aussi fortement, alors c'était surement pas assez encore, mais surement plus que je ne l'avais déjà fais auparavant et j'espérais que ça suffirait.. même si je trouve toujours que je peux faire mieux en toutes circonstances. ...
Je pris la main de Nessa après avoir reculer, j'espérais qu'elle ne me repousse pas, je voulais la soutenir , être là aussi pour mon amie, pour laquelle j'éprouvais de l'affection. Je serrais sa main délicatement pour ne pas lui faire mal mais lui donner un peu de force comme elle m'en procurait également , à deux je me sentais plus battante. Puis Un son sortit de la bouche d'Enaêl, il prononçait le prénom de sa soeur, cela me fit sourire, et je la regardais alors l'avançant de moi même , comme pour lui dire d'aller le voir, il avait besoin d'elle aussi. Puis je m'adressais à Enaël, Tu nous as tellement fais peur. Prononçais émue sous le coup de l'émotion palpable. . Je reste là pour vous deux, va z'y Nessa, mon tour viendra pour que je lui parle, vous avez besoin de vous retrouver, je lui parlerais ensuite. Ajoutais je en la sollicitant avec un tendre sourire, les regardant tenant l'un tentant l'autre. Je m'avançais afin de caresser la joue d'Enaël doucement et le regardant tendrement , puis je me reculais, le laissant parler à sa soeur, son nom était sortie en premier, je pense qu'il devait lui dire quelque chose, et je savais très bien que je le retrouverais également, je ne partirais pour rien au monde, ma place était ici aussi à ses côtés tout comme sa soeur..
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(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Mar 13 Oct - 10:14
I dare you to move.
Enaël & Nessa & Alayna
- Il a l'air chouette ton frère. - Il est pas chouette, il est plus que ça. ▬ TATE & ALAYNA.
J'étais encore en état de choque, je crois que je ne réalisais pas encore vraiment. Si je perdait Enaël aujourd'hui, c'était mon monde entier qui volait en éclats. Je ne m'en remettrait jamais, surtout sachant que la cause de tout cela n'était autre que moi. Je ne savait pas si je voulait rester là à ses côtés ou bien partir à la recherche de ces enfoirés et leur faire dieu sait quoi. J'avais la rage, la haine, une telle rage que je n'arrivait même plus à pleurer. J'avais exploser mon stock de larmes on dirait, mais Alayna elle en avait sûrement en réserve. Voilà pourquoi je lui demandait d'entrer alors qu'elle patientait dans le couloir. " Tu es courageuse Nessa, et je suis désolée que tu l'apprennes comme cela pour ton frère et moi. Enfin ce n'est pas le moment d'en parler mais je te promets qu'on en reparlera." Courageuse ? Moi ? Si cela avait été approprié, je me serait mise à rire aux éclats. Je n'avais rien de courageuse, en réalité j'était tout le contraire.. Seulement je ne le montrait pas. Dans ce genre de moments, dans le genre de moments où on s'attendait à me voir pleurer toutes les larmes de mon corps, je n'y arrivait pas. Quand j'étais blessée, que je souffrait, j'étais du style à tout fermer. Les émotions, les sentiments, je construisait un mur autour de moi et je refusait qu'on me voit en état de faiblesse. Elle s'excusait que j'apprenne son histoire avec mon frère de la sorte, je ne relevait pas parce que pour l'instant ce n'était pas le plus important, mais je me contentait de lui offrir un léger sourire forcé. "Je suis sure qu'il est en train de se battre, je suis sure qu'il peut le faire, il a toujours su se montrer très fort. Il va le faire Nessa, il te laisserait pas, je sais combien il t'aime. Il va s'en sortir, il le faut.." Ajoutait-elle, je jetais un nouveau coup d'oeil à Enaël, si vulnérable sur ce lit d'hôpital. « Je sais qu'il va se réveiller. Il a promis de ne plus jamais me laisser. » Me contentais-je de dire. Je la laissait ensuite lui parler, après tout mon frère n'avait jamais eu de véritable petite copines. Des filles, j'en avait vu passer par dizaines dans ses bras, mais aucune à ses yeux ne valaient la peine de s'investir dans une relation plus ou moins sérieuse. Je connaissais Alayna, elle était mon amie et visiblement, aux yeux d'Enaël elle en valait le coup. J'écoutais attentivement le discours de la petite amie de mon frère, sans broncher. Ca faisait bizarre de voir une autre femme parler comme ça de mon frère, comme dis je ne l'avait jamais vu avoir de réel sentiments pour une fille et visiblement il en avait pour elle. Du moins, il était clair qu'elle en avait pour lui. Je ne savais absolument rien de leurs histoire, comment ils c'étaient rencontrés, comment elle c'était débrouillée pour qu'Enaël Tate se décide à se mettre en couple, puisqu'il détestait cette idée même habituellement. Lui et moi n'avions pas grandi en admirant le meilleur couple du monde avec nos parents, normal que les relations soient tellement compliquées désormais pour nous. Je fixait mon frère, jusqu'à ce qu'elle termine et ne s'approche de moi pour glisser sa main dans la mienne. Sans détacher mon regard d'Enaël, je la resserait tout de même. Je n'étais pas très démonstrative quand je souffrait habituellement, mais elle semblait vraiment mal et je voulait la soutenir à mon tour. Après quelques minutes qui nous paraissaient une éternité, il ouvrit la bouche et c'est mon surnom qu'il prononçait, sans réfléchir je lâchais Alayna et me précipitait à ses côtés. Si vite, que j'aurais pu facilement me péter la gueule mais je m'en fichais. Mes genoux heurtaient le sol avec lourdeur et j'attrapais sa main dans la mienne. Je reste là pour vous deux, va z'y Nessa, mon tour viendra pour que je lui parle, vous avez besoin de vous retrouver, je lui parlerais ensuite. Lâchais Alayna qui me poussait à lui parler, je souris doucement, lui faisant un signe de tête. Je n'arrivais pourtant pas à détacher mon regard de mon grand frère. « Alors comme ça, monsieur est en couple ? » Lançais-je pour le faire sourire, puis je lâchait un petit éclat de rire. J'étais soulagée, tellement heureuse, tellement bien. Je déposait un baiser sur sa main, puis je plaçait cette dernière près de mon visage. « La prochaine fois que tu veut me présenter une nana, essaie de ne pas attendre d'être entre la vie et la mort. » J'arrivais mieux à plaisanter qu'à lui avouer à quel point j'étais heureuse qu'il se réveil comme ça. Mais Enaël me connaissait, il savait parfaitement à quel point je n'aurait pas pu continuer à vivre sans lui. « T'es qu'un sale égoïste, tu te rend compte que j'aurais pu me retrouver seule de nouveau à cause de ta foutue impulsivité ? » Je souris, parce que je savais que cette phrase le ferait sourire aussi. L'impulsivité était de famille, on avait le sang chaud chez nous et quand on touchait à l'un, l'autre se transformait en bête de vengeance. J'étais aussi heureuse qu'une enfant le jour de noël, on m'avait rendu mon grand frère.
(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Mar 13 Oct - 10:58
I dare you to move
Nessa Δ Alayna Δ Enaël
Je me battais pour ouvrir les yeux. J'entendais les voix de ma petite soeur et d'Alayna, au loin. Je voulais ouvrir les yeux et appeler Nessa. Je me battais, j'essayais de bouger, en vain. Enfin, après de multiples essais, j'arrivais à murmurer le prénom de Nessa et à ouvrir doucement les yeux. Je sentis sa main prendre la mienne très rapidement. J'en profitais pour essayer de bouger ma main. J'y arrivais doucement, pour serrer la sienne. J'étais un peu dans les vappes, mais sa phrase me fit très doucement sourire. Elle tentait l'humour, et j'aimais ça. Cela m'aidait à me mettre à l'aise, à arriver doucement à prendre le contrôle de mes mouvements. J'essayais de me racler la gorge difficilement. Je faisais une grimace du coup, alors qu'elle tentait l'humour. Je me remis à sourire après ça. Je n'arrivais pas à parler fort, je présume que seule Nessa pouvait m'entendre alors qu'Alayna était dans la pièce. « On ne se débarrasse pas de moi comme ça. » dis-je en souriant et en riant en toussant. Puis je ris normalement doucement. Je réussis à caresser son visage avec mon pouce. « Je suis là t'inquiètes pas. » continuais-je. « Je suis désolé que tu me voies comme ça, d'ailleurs je déteste que tu me voies comme ça et.. » Je me pinçais les lèvres. « Pour Alayna.. Je voulais t'en parler mais, tu étais à bout et.. Je.. Je suis vulnérable là et je refuse qu'elle puisse croire qu'un jour je ne pourrais plus la protéger je.. » Je déglutissais. « Je déteste assez que tu me voies comme ça. J'aimerais être sur pieds avant qu'elle.. »
Je voulais me redresser mais j'avais oublier qu'on m'avait tiré dessus, je fis une petite grimace avant de me rallonger. Une infirmière vient me dire de rester allongé, que c'était préférable mais je demandais de sortir vite. Elle dit qu'elle amenait une chaise. « Oh putin. » râlais-je afin que seul Nessa puisse m'entendre. « Tu restes avec moi hein? » lui soufflais-je. Je levais les yeux au ciel. « Alayna peut venir.. Même si j'vais vraiment détester ça. » lui dis-je alors. Nessa alla dehors la chercher et l'infirmière m'aida à m'asseoir doucement en attendant, le bras et le torse bandé.
(#)Sujet: Re: i dare you to move + les tate, part II. | Jeu 29 Oct - 9:49
I dare you to move.
Enaël & Nessa & Alayna
- Il a l'air chouette ton frère. - Il est pas chouette, il est plus que ça. ▬ TATE & ALAYNA.
« On ne se débarrasse pas de moi comme ça. » je souris à cette phrase, c'était bien une phrase typiquement tate ça, on est des coriaces dans cette famille. « Je suis là t'inquiètes pas. Je suis désolé que tu me voies comme ça, d'ailleurs je déteste que tu me voies comme ça et.. Pour Alayna.. Je voulais t'en parler mais, tu étais à bout et.. Je.. Je suis vulnérable là et je refuse qu'elle puisse croire qu'un jour je ne pourrais plus la protéger je.. Je déteste assez que tu me voies comme ça. J'aimerais être sur pieds avant qu'elle.. » je l'écoutait avec attention jusqu'à ce que cet imbécile veuille se redresser et se fasse mal, une infirmière fit directement irruption pour lui demander de ne pas faire d'efforts. je lui lançait un regard noir, il cherchais vraiment la souffrance celui-là. « si tu tiens tant que ça à avoir mal, demande et je te fout la raclée que je te doit ! » lui avais-je lancer, sérieusement ou pour rire, j'étais pas sûre. il était idiot mon frère parfois, impulsif, têtu, c'était moi au masculin. c'était un tate, chez nous ses qualifications viennent avec le nom de famille. on était tous voués à l'auto-destruction, on se retrouvais toujours dans les pires galères et je crois que cela ne changerais jamais. c'était probablement pour ça qu'il n'y avait qu'un tate pour véritablement pouvoir en aimer et en comprendre un autre. je pouvais avoir les meilleurs amis au monde, personne ne me comprendrait jamais aussi bien que quelqu'un avec qui je partage mon adn pourri. parce que oui, je pensait sincérement que c'était à cause de nos gênes foireux que nous étions destinés à être et rester des losers toute notre vie. bref.
« Oh putin. Tu restes avec moi hein? Alayna peut venir.. Même si j'vais vraiment détester ça. » j'eu un sourire amusé, puis je glissait de nouveau l'une de mes mains dans la sienne et la serrait doucement en entremêlant nos doigts. « mon vieux, faudrait une invasion de zombies pour me faire bouger de cette chambre. et encore. » lui lançais-je. j'avais bien l'intention de m'assurer qu'il irait bien, toujours. c'était lui le grand frère, cela n'empêchait que je prendrait toujours soins de lui. je fit par la suite signe à alayna de nous rejoindre, et je passait le reste de la nuit ansi que de la journée à ses côtés.