(#)Sujet: i dare you + léossa | Mar 22 Mar - 18:18
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
I make my way, I make my way without you over and over. I got lost in my head & I found the way to you again
L'échange eu avec Nessa par sms m'avait rendu dingue. Elle me reprochait ceci et cela, retournant tous mes propos contre moi, disant n'importe quoi. Je savais très bien que par sms elle voudrait l'emporter, elle ferait sa grande, elle remettrait toute la faute sur moi. Le truc c'est que moi, je ne pouvais pas l'accepter. Ce que je ne pouvais pas accepter en réalité, c'est qu'elle ait le dessus. Ou qu'elle croit avoir le dessus. Et surtout, qu'on soit en froid. Je déteste ça. Elle avait dit des choses qui m'avaient vraiment blessés par sms et je voulais savoir si elle le pensait vraiment. Notamment, elle m'avait dit que notre compréhension rien qu'en un regard, c'était fini, que je ne comprenais plus ses actes. Sauf que je soupçonnais largement qu'elle soit jalouse, mais elle ne me l'avouerait pas. Je ne pourrais le savoir qu'en la regardant dans les yeux. Comme elle l'a dit, rien qu'ne la regardant je savais ce qu'il se passait dans sa tête, même si elle ne le dit pas toujours. Alors après le dernier sms que je lui avais envoyé, je filais sur mon ordinateur regarder où était son groupe ce soir. Je prenais l'adresse de la salle de spectacle, puis c'était parti pour la voiture et le voyage jusqu'à elle. Je n'avais rien prévu d'avance, chose que je faisais d'habitude. Quand je m'en rendais compte, sur la route, je téléchargeais les plans de la salle, j'observais les commentaires des fans pour savoir où je la croiserais le plus efficacement sans que personne ne nous voit. J'étudiais tout ça avant d'établir un plan dans ma tête et de me garer non loin de la salle. C'était la fin du concert, j'entendais le son hors salle. J'étudiais les extérieurs et je me faufilais par derrière, il n'y avait personne, tout le monde était occupé à l'intérieur. Pas de problèmes jusque là. J'étais habillé de manière à pouvoir passer pour un videur, un agent de sécurité ou même un technicien. Du coup quand un mec passait je fis mine de vérifier un contrôle électrique. Le mec me regardait mais passait sans rien dire. Le concert était fini, je l'entendais, c'était le bis quand j'étais arrivé en réalité. Parfait. Il y aurait les derniers applaudissements, le moment avec le groupe. Il fallait que je me grouille. J'allais me cacher sur le chemin le plus sombre et étroit qui menait de la scène aux loges. J'attendais bien caché, sans respirer. Beaucoup de gens passait, je savais que Nessa voudrait être seule quelques minutes, qu'elle préférait profiter lors de la soirée le soir mais là respirer un peu seule. Alors je savais qu'elle serait en retrait. Gagné. Dès qu'elle passait, éloignée devant et derrière, je l'attrapais dans ma cachette, dans mes bras, main sur sa bouche. « chuuut c'est moi, attends. » lui soufflais-je avant que les suivants ne passent et qu'il n'y ait plus personne, je la lâchais, enfin pas tout à fait car je gardais la main sur son bras, qu'elle ne fuit pas. Je n'avais qu'une question dans la tête. « maintenant ose me répéter ce que tu me disais par sms. » lui dis-je maintenant qu'on était seul. Je la regardais bien dans les yeux, histoire d'être sûr de ce qu'elle pensait. On était face à face maintenant, plus de portables et de distance entre nous.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 14:29
Talk, talk is cheap
give me a word you can keep
los angeles, j'aurais jamais cru que cette ville pouvait être aussi magnifique. j'avais fait le tour des states grâce ou plutôt à cause de mes familles d'accueilles et autres foyers, pourtant je n'avais jamais eu la chance de vivre à la. c'était vraiment un tout autre niveau que miami, ou même que new-york niveau musique. les gens ici étaient tellement souriants, tellement joyeux, tellement prêts à tout pour réaliser leurs rêves. leurs motivation et leurs enthousiaste me donnaient l'énergie nécessaire. nous étions ici depuis une semaine, nous avions eu quatre concerts, le dernier étant ce soir. j'étais crevée, je venais de vivre une semaine, que dis-je, un mois de folie. depuis le début de la tournée ma vie était tellement épuisante mais également tellement ... incroyable ! j'avais jamais chanter devant un public aussi impressionnant avant le tout premier concert, j'avais été tellement effrayée et pourtant tout c'était tellement bien passer. depuis ce premier soir, j'étais droguée à cette énergie que nos fans pouvaient nous transmettre durant les chansons, j'aurais jamais cru un jour avoir un seul fan, désormais le groupe en comptait des centaines, des milliers dans le monde et chaque jour au réveil je devait prendre quelques secondes pour réaliser que c'était ma vie désormais, que ces gens là venaient réellement de tout le pays pour nous entendre chanter, nous voir performer. c'était dingue. les concerts, la promo, les séance photos, les enregistrements, ma vie avait tellement changer en même pas un an. j'avais encore un peu de mal à m'ajuster à tout ça, d'ailleurs, heureusement que les filles du groupe étaient mes meilleures amies, parce que je n'aurais pas pu tenir sans elles. et puis ace aussi était un ami proche, les autres danseurs avec qui nous étions comme une petite famille et enaël qui faisait aussi parti de l'équipe. pourtant, parfois certaines personnes me manquaient évidemment. des personnes que j'avais laisser derrière moi et avec qui désormais je n'avais presque plus de contacts. je venait d'enchaîner quatre heures de show, j'étais épuisée, vannée, je n'avais qu'une envie rentrée à l'hôtel et dormir durant des jours. pourtant, je n'en aurait pas l'occasion, dans cinq heures à peine je devrait me réveiller puisque nous prenions l'avion pour new-york. oui. là où je m'étais jurer de ne jamais remettre les pieds, et pourtant. le job oblige. j'avais un peu peur de tomber sur mes parents, sur des gens de mon passé, mais je devait le faire pour le job, pour les fans, pour le groupe. enfin bref, alors que la scène venait de s'éteindre et que nous avions remercier les gens présents, nous partions tous nous reposer. pour ma part, je passait derrière la scène en direction des loges afin d'aller me changer, je ne rêvait que de l'immense baignoire de ma chambre, quand on m'attrapait et me tirait dans un coin, plaquant une main sur ma bouche, je me débattait évidemment appeurée jusqu'à ce qu'une voix familière se fit entendre. je finit par me calmer en comprennant qu'il s'agissait de léo. à son tour, il relâchait son emprise sur mes lèvres et je le fusillait du regard. qu'est-ce qu'il foutait là ? je pensais pourtant que par sms, nous avions décider de ne plus se parler. il me demandait de lui répéter ce que j'avais pu dire durant notre dernière conversation, et je mit un petit coup de poing dans son épaule. « premièrement tu m'a foutu la peur de ma vie ! comment t'es entrer là ?! » la sécurité, mon cul ouais ! je soupirait, tentant de reprendre mes esprits, puis j'inspirait doucement. j'étais bien trop épuisée pour ça. « je suis crevée, j'ai pas le temps. si t'a fait tout ce chemin depuis la floride, t'aurait pas dû. »
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 15:03
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Ce qu'on s'était dit par sms avait eu le don de me sortir de mes gonds. Le truc c'est que je suis quelqu'un de super têtu, et surtout quand il s'agit de ma relation avec Nessa. Je déteste savoir qu'elle pense ceci ou cela, je déteste juste avoir l'impression d'être rien pour elle. Elle avait dit clairement dans ses sms que rien était comme avant, qu'on ne se comprenait plus rien qu'en se regardant, chose qui avait le don et le pouvoir immense de me blesser au plus profond de mon être. Chose évidemment que je ne peux pas laisser en suspens. Il fallait que j'y aille, que je la vois, déjà parce qu'elle me manque mais ça c'est une chose, mais aussi parce que je ne pouvais pas endurer une minute de plus dans ce conflit par sms. Je savais très bien que face à face c'était différent, et elle l'avait cité d'ailleurs. Elle m'avait reproché dire tout ça par sms, alors qu'elle déformait mes propos seule. Je n'avais jamais dis vouloir m'éloigner d'elle, pour la simple et bonne raison que je n'ai jamais pu vivre sans me demander si elle allait bien et que ça n'allait pas s'arrêter comme ça, quoiqu'il arrive dans nos vies respectives. Je roulais alors et prenait l'avion jusqu'en Californie pour aller la voir en personne à la fin de son concert à LA. Je déjouais la sécurité en me faisant passer pour pleins d'employés possibles à l'intérieur et j'attrapais Nessa discrètement dans une cachette dans le couloir que j'avais ciblé pour se faire. Evidemment, une fois que je l'avais lâché elle me frappa à l'épaule. Je n'allais pas râler, je m'attendais à une réaction comme ça. Ça m'arrachait même un mini sourire. Elle me demandait comment j'étais arrivé ici. « tu me connais assez pour savoir que je suis fort pour entrer discrètement n'importe où. » lui répondis-je alors. Je savais qu'elle était en colère contre moi, ça se voyait et j'avais eu l'habitude de voir ses états d'âmes quand nous étions ado, je connaissais ça par coeur. Elle me dit être fatiguée, qu'elle n'avait pas le temps et que j'étais venu pour rien. Je levais les sourcils, genre j'allais l'écouter. « Tu m'as reproché par sms je te signale qu'on soit pas face à face. Alors je suis là maintenant et je ne compte pas te laisser filer comme ça, tu le sais très bien. » lui dis-je alors. « Je vois très bien que tu m'en veux. Pourtant tu déformes mes propos et je refuse que tu te foutes dans la tête que je veux m'éloigner de toi parce que c'est faux. Je te rappelle juste comme ça que pendant plusieurs années tu as été tout ce que j'avais. » dis-je alors calmement, faisant un pas vers elle, la regardant avec sincérité. J'attrapais ses mains, laissant le bracelet qu'elle m'avait offert la veille qu'on soit séparés dépasser de ma veste en cuir, qu'elle le voit. « Non je n'ai pas fais ces kilomètres pour rien je les aie fais pour que tu arrêtes ça et surtout que tu retires ces mots que tu ne pensais pas. » dis-je la regardant dans les yeux. Je refusais qu'un jour je me retrouve à ne plus comprendre ses regards sans parler, comme elle avait pu l'affirmer. En fait, je refusais simplement la situation dans laquelle on était avec ces sms. Je la regardais de haut en bas. « Regarde toi, ce que tu es devenu. Une star, une vrai déesse. » lui dis-je. « Et moi, hein? Je n'ai pas changé. Toujours le même connard qui ferait n'importe quoi pour du fric. Ce que je voulais te faire comprendre c'est que je voudrais juste être aussi fort et courageux que toi et arriver à trouver quelque chose d'autre à faire, de plus noble et qui me rendrait aussi éblouissant que tu l'es aujourd'hui. » dis-je, réellement admiratif. Je ne lui avais pas encore avoué en effet et pourtant.. J'aimerais être comme elle et changer pour juste gagner ma vie de manière noble, même si je devais garder le même caractère de connard dont je ne pourrais jamais me détacher, et même si je manipulais encore des gens à côté. Juste avoir une situation, une base, normale. Chose à laquelle je n'arrivais à me résoudre. Je lui remettais une mèche en place. Je savais qu'elle ne se laisserait pas attendrir, je n'étais pas dupe. Mais ces sms m'avaient vraiment tourmentés. Alors même si nous devions nous disputer en vrai juste après, au moins je lui avais dis tout ça.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 15:29
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j'étais en colère, évidemment que j'étais en colère. j'étais hors de moi, même. quand léo était revenu dans ma vie j'avais cru, un peu naïvement que malgré tout ce qui avait pu se passer ses dernières années nous pourrions redevenir aussi proches que nous avions pu l'être avant. j'avais cru que comme à quinze ans, on allait continuer à se comprendre en un regard, avoir envie de la même chose au même moment, parce qu'on était comme ça : la moitié l'un de l'autre. parfois, c'était presque comme une seule personne nous deux. mais visiblement nous ne pouvions pu être ses personnes là. nous ne pouvions plus être aussi proches, plus maintenant. tant de chose c'étaient passer, mais ce qui m'avait le plus marquer était très certainement le fait que depuis que nous avions franchis le pas, depuis que nous avions coucher ensemble je n'avais plus de ses nouvelles. je sais bien qu'on c'était dit qu'on verrait par la suite ce qui se passerait, on ne c'était absolument rien promis, pourtant je m'attendais à ce qu'on soit plus proches après cet échange. au contraire, depuis cette nuit là plus un signe de vie si ce n'est quelques mentions j'aime sur mes photos instagram, il avait disparu. et malgré tout ce que j'avais pu penser de lui, malgré tout ce que je savais de lui je ne pouvais tout simplement pas me résigner à me dire qu'il avait eu ce qu'il voulait, donc qu'il ne voyait plus d'intérêt à me voir. je savais que c'était faux, voilà pourquoi je ne voulais pas le croire. voilà pourquoi j'avais provoquer une dispute par sms, pour qu'il me dise la vérité, mais lorsqu'il m'avait confier mot pour mot que son monde ne tournait pas autour de moi et qu'il se concentrait sur changer de vie, j'en avait conclu que dans cette nouvelle vie il ne me voulait pas. ces paroles m'avaient blesser, et chaque personne me connaissant sait parfaitement que nessa blesser veut dire nessa en colère. j'avais horreur d'avoir mal, alors je faisait en sorte de faire encore plus mal à la personne en face. de plus, ce serait mentir que de dire que le voir sur les réseaux sociaux et entendre par des amis en commun que monsieur c'était attacher à une nouvelle fille alors qu'il faisait tout pour m'éviter moi me rendait folle. rien que de l'imaginer avec une autre fille avait le don de me mettre dans une colère noir. d'ailleurs, à cet instant je m'énervais seule rien qu'à y penser. il me confiait qu'il était venu parce que je lui avait repprocher de me parler par sms, je soupirait et détournait le visage, alors qu'il continuait à parler mon attention se portait sur un bracelet familier, dans la poche de son jean, mon bracelet. celui que je lui avait offert il y a des années, la veille du jour où il avait disparu de ma vie. il attrapait mes mains et mon visage se relevait, mon regard se plantait dans le sien. ma colère commençait à laisser place à de la tristesse, il savait comment s'y prendre avec moi. le fait qu'il ai garder ce bout de tissu durant des années me faisait chaud au coeur, je le regardait avec tristesse alors qu'il ajoutait qu'il cherchait simplement à faire quelque chose de sa vie, comme moi j'avais pu le faire de mon côté. j'avais été chanceuse, bien sûr que je voulait qu'il le soit à son tour, mais pas forcément si cela voulait dire sans moi. j'étais égoïste, et possessive. je crois que j'avais toujours été habitué à ce que le monde de léo ne tourne qu'autour de moi. j'avais été sa princesse, il m'avait toujours traiter mieux que les autres, tout fait pour moi, penser à moi avant tout les autres. désormais nous avions grandit, désormais nous étions éloigner, désormais il regardait d'autres filles, ou plutôt une autre fille comme il m'avait regarder moi.. et rien que cette pensée me rendait dingue. en toute franchise, le problème n'était pas la distance, n'était pas son éloignement, la vérité vrai ? j'étais jalouse. je sais pas, peut être que notre nuit ensemble m'avait chambouler, mais c'était une jalousie maladive qui m'emparait quand je le voyait poster des photos de cette fille, parler d'elle, entendre qu'ils passaient du temps ensemble. j'avais envie de le frapper. de le frapper tellement fort. je détestais ressentir ça, et pourtant je n'y pouvait rien. même si j'avais envie de le serrer dans mes bras, lui dire que j'étais tellement touchée qu'il soit fière de moi, je ne pouvait pas passer au dessus de cette jalousie. je voyait rouge, de nouveau, je lâchait ses mains d'un geste vif, puis je plaquais mes paumes sur son torse pour le pousser en arrière. il bougeais à peine, vu son physique et le mien, mais le geste était là. « t'es un menteur ! tu cherche simplement à me virer de ta vie pour être tranquille avec ta nouvelle nana ! l'originalité, léo, une blonde ! » je le poussais de nouveau, mes yeux trahissait mes gestes, j'avais l'air en colère, mais il suffisait de regarder dans mes yeux pour comprendre que j'étais tout simplement perdue, et triste. « t'a coucher avec moi et maintenant tu veut plus de moi ! je te déteste ! t'es aussi horrible que les autres, que tout les autres ! j'te déteste ! » m'exclamais-je, sans me retenir. je ne pouvait plus de toutes façons. je soupirait, replaçant mes cheveux en arrière et je fit demi-tour, prête à m'en aller.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 16:23
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Elle avait remarqué le bout de tissus dans ma poche, quand je lui avais pris les mains doucement. Je savais qu'elle savait très bien ce que c'était, la chose que j'avais serré tout le trajet, et de nombreuses fois quand nous avions été séparés. Elle me l'avait donné la veille de notre séparation, ce qui rendait le tout petit objet sans valeur estimable, une valeur toute particulière à mes yeux. Moi qui ne faisait pas attention aux choses qui n'ont pas de valeurs à proprement dit, qui ne me rapportait pas d'argent, c'était un des deux objets que je n'avais jamais laissé sur le bord d'une route lors de mes aventures folles en tant qu'orphelin en fuite. Je n'avais pas cessé de prier qu'un jour par hasard, je la retrouverais, et même si ça avait mis quelques années elle était là devant moi et je refusais de la voir partir à nouveau loin de moi. Alors forcément, il fallait que je répare tout ça. Il fallait que je trouve les mots pour tout cela, mots que je trouvais si facilement quand elle était face à moi. Par sms c'était parti au vinaigre, forcément, parce que tous les deux voulions avoir l'attitude la plus forte sur l'autre. Elle déformait mes propos, je déformais les siens et ainsi de suite. Oui, nous avions besoin de cette rencontre face à face pour mettre les choses au clair et que ce soit vraiment nous, et pas des êtres factices derrière des objets virtuels que sont les téléphones portables. Alors oui, j'ai fais tout ce chemin pour être face à elle maintenant. Je lui disais tout ce qui me passait par la tête pour qu'elle ne reste pas campée sur ses positions, et je pensais bien que le bracelet dans ma poche avait aidé à attendrir la situation. Mais bon, je connais Nessa très bien et je sais qu'elle va pas tarder à me cracher à la tronche si elle le pouvait. Je savais qu'elle était en colère, très en colère, et je le voyais bien. Je savais très bien que ce n'était pas comme ça que je résoudrais tout, qu'il faudrait une petite explosion, voire deux ou trois sur le passage. Gagné. Quelques minutes après, elle me repoussait et me traitait de menteur. J'entrouvrais la bouche, de stupeur, voulant répondre mais elle ne démordait pas. Tout à coup, son visage se transforma de tristesse. Elle me reprochait de vouloir la virer pour.. pour Mackenzie. Evidemment. Elle avait vu sur Instagram. « Nessa » commençais-je avant qu'elle ne me repousse encore - à sa manière - et continue. Elle me reprochait ensuite faussement de ne plus vouloir d'elle pour une simple et bonne raison : j'avais enfin couché avec elle et j'étais comme les autres. Alors là. Et puis les mots "je te déteste" raisonnaient dans mon esprit. Elle commençait à continuer sa route mais je ne pouvais pas la laisser faire. Je la retins, attrapant son bras et avec ma force je la tirais pour qu'elle me fasse à nouveau face. « Non mais ça va pas? Tu me prends pour qui là?! J'aurais fais ce chemin pour être face à toi et te dire que.. que je ne veux plus de toi parce que.. mais t'as perdu la tête? Je pensais pourtant que c'était clair, ce soir là, on a discuté. Je ne regrette rien du tout. Je pensais juste qu'on était d'accord sur le fait qu'on était toi et moi et ça peu importe quoi ou qu'est-ce ce serait jamais autrement je.. Je voulais pas que tu crois que.. Enfin tu me connais comment tu peux me dire une chose pareille? » J'étais perdu, je ne savais pas quoi ajouter, quoi dire tellement c'était fou qu'elle puisse me dire une chose pareille, combien ça me faisait mal. « Depuis quand je suis comme les autres moi hein? Depuis quand tu me détestes? Et puis c'est toi qui m'a dit et ça le premier jour où on s'est revu qu'il fallait qu'on aille de l'avant que tu avais construit une vie sans moi qu'il fallait que je l'accepte malgré tout que rien ne pourrait être comme avant.. je m'y suis fais à ça et oui il y a une blonde dans l'histoire mais t'as pas le droit de me parler d'originalité je te signale que toi aussi tu t'es fais un "genre". » lui claquais-je alors cash. Oui là, ça m'énervait. Cela m'énervait qu'elle fasse sa jalouse alors que c'est elle qui à notre première rencontre à Miami m'a claqué dans la tronche qu'elle avait un mec et une nouvelle vie et que je n'avais pas le droit de le juger. Pourquoi aurait-elle le droit? Et bien simplement parce que c'est Nessa. Mais ça, je n'allais pas m'y résoudre, et elle le savait bien. J'avais mal et j'étais en colère à présent.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 16:52
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si une chose était bien sûr désormais c'est que j'étais furieuse, hors de moi. je lui en voulait, je lui en voulait tellement. mais au fond de moi, je savais bien que ce n'était pas entièrement de sa faute. j'étais consciente que j'avais été celle qui lui avait demander d'avancer, à l'époque de son retour j'étais en couple, j'étais amoureuse, mais comme tout le reste dans ma vie les choses avaient changer désormais. j'avais rompu, léo et moi avions coucher ensemble et depuis ce soir là quelque chose avait changer, définitivement changer. j'étais perdue, je ne pouvais pas clairement dire que j'étais encore amoureuse de lui, car je ne l'était plus depuis un bon bout de temps, mais le fait est qu'il avait été un des garçons importants de ma vie. ceux-là se comptaient au nombre de trois, léo, eliott, wayne. tout les autres n'avaient jamais réussi à atteindre ce niveau là, essayer de comparer d'autres garçons à ceux là n'était tout simplement pas réaliste. et désormais je n'en avait plus un, et je ne pensais plus jamais être capable d'aimer comme j'avais pu les aimer eux, puisque visiblement l'amour ne finissait jamais bien avec moi. j'étais en colère parce que depuis cette nuit passée dans ses bras je n'avais pas eu de nouvelle, j'avais eu l'impression de n'être qu'une fille de plus, l'impression que ça n'avait pas compter tant que ça pour lui. j'avais envie de lui crier dessus encore des heures durant, mais cela ne changerais rien au fait que j'étais perdue et pire encore, j'étais jalouse. je lui en voulait de pouvoir s'attacher et se laisser doucement tomber amoureux d'une fille. parce que je connaissais léo parcoeur, la façon dont il agissait avec elle était la même dont il avait agis avec moi. j'avais pris l'habitude d'être la seule fille à qui il tenait, la seule qui avait compter, devoir partager cette place ne me faisait pas plaisir. c'était égoïste, j'en était consciente. je n'aurais pas dû le lui repprocher, car j'avais été amoureuse d'autres garçons moi aussi, et pourtant. c'était tout simplement plus fort que moi, rien que de l'imaginer aimer une autre fille me soulevait le coeur, me donnait la nausée. je refusait d'être témoin de ça. alors, comme à mon habitude je le repoussait, pensant que c'était la meilleure chose à faire si je voulais souffrir le moins possible, s'il pensait que je le détestais il partirais et ne reviendrais pas. alors qu'en réalité je ne pourrais jamais le haïr. je tentais de fuir, mais il m'attrapait par le bras et me fit faire volte-face, je me retrouvait en face de lui, il tenait fermement mes bras tandis que je tentais de me détacher en écoutant tout de même ses paroles. « depuis que tu agis comme eux ! » hurlais-je en le fusillant du regard. certes, léo était un badboy, mais il n'avait jamais agis de la sorte avec moi. je me sentait trahie, je me sentait abandonnée désormais qu'il laissait entrer une autre fille dans son coeur, coeur dans lequel j'étais habituée à être seule. je voulais tout simplement pas qu'il aime une autre fille. c'était pas possible. c'est moi sa blonde, depuis toujours, pour toujours. je serrais les dents, ma voix se fit un peu plus calme, mais toujours aussi froide. « ce sera plus jamais toi et moi. ce sera toi et elle, c'est tout. je te connais léo, t'a jamais laisser une fille être aussi proche de toi, tu t'en fiche des nanas. les autres, tu les saute et tu les oublies, y avait que moi. et c'est pour ça que je sait qu'elle va tout gâcher, que tu va tout gâcher. t'es entrain de tomber amoureux de cette fille. » je me débattait de nouveau, afin qu'il lâche son emprise. « et je te déteste pour ça. tu me remplace et tu t'en rend même pas compte. » je commençais à m'agacer de ne pas pouvoir m'échapper de son emprise, alors je soupirait fortement et levait la voix de nouveau. « maintenant lâche moi, putain ! »
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 17:20
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Je n'y croyais pas un mot. Là, c'était le bout du bout. En réalité, même si elle essayait de me montrer le contraire, j'avais l'impression que c'était elle qui abandonnait. Qui nous abandonnait. Jamais nous n'avions connu de séparation, elle et moi. Du moins, nous n'en avions jamais décidé ainsi. Jamais nous n'avions eu de raisons d'être loin l'un de l'autre et de le vouloir. Pourtant je savais qu'un jour nous nous retrouverions, qu'un jour nous nous prouverions que rien n'avait pu se mettre entre elle et moi, rien. Et je pensais que justement, notre discussion après avoir couché ensemble avait été l'affirmation de tout ça. Même si à notre première rencontre elle m'avait prétendue être avec quelqu'un, heureuse et que nous devions sauter le pas et continuez nos vies, je m'étais tenu à cette idée. Ce soir-là, dans les bras l'un de l'autre, nous avions passé une nuit blanche à nous promettre que rien ne pourrait nous séparer, quoiqu'il arrive dans nos vies, même si nous savions que ce serait sûrement la unique fois que nous étions dans les bras l'un de l'autre de cette façon. Malgré tout, elle m'avait promis qu'elle m'aimerait toujours pour ne jamais m'abandonner, ne jamais me montrer de signe de séparation possible et là, je le voyais, sous mes yeux. La chose que je redoutais le plus se déroulait. Je la tenais par le bras et elle se débattait, me disant les choses les plus horribles qu'elle puisse me dire. Qu'il n'y aurait jamais plus d'elle et moi, qu'elle savait très bien que je la remplacerais en tombant amoureux de Mackenzie, qu'il n'y aurait plus qu'elle et plus de Nessa dans ma vie. Je l'écoutais, tombant de plus en plus dans la tristesse et l'absurdité. Elle ne pouvait pas être en train de me dire ça. Me dire que je suis comme les autres, que je vais l'abandonner parce que je tombais amoureux d'une autre, qu'elle me détestait, que je la remplacerais. Limite mes yeux s'embuait de tristesse à la minute précise. Je la lâchais comme elle le demandait, sans la lâcher des yeux. Alors là mon coeur était littéralement en train de se battre avec lui même : colère et tristesse. « C'est un cauchemar en fait, c'est ça? je vais me réveiller chez moi et rien de tout cela ne se sera passer, ni les sms ni ce que tu viens de me dire, pas vrai? » dis-je alors. Mais non, c'était bien la réalité. Elle était devant moi et elle m'avait dit tous ces mots horribles. Je n'arrivais même plus à me mettre en colère. Nessa avait ce pouvoir de me blesser qui était quand même incroyable, de me mettre à néant. « On s'est promis.. Nessa jamais je ne pourrais te remplacer.. Je.. je ne sais même plus quoi dire. » soufflais-je alors ne la lâchant pas des yeux. Mais là, j'allais recommencer à m'énerver au fur et à mesure. « Tu es mon premier amour forcément qu'il n'y avait que toi je n'avais pas de passé pas.. je n'avais rien d'autre que toi. Je ne peux pas faire une croix sur tout ça tu es toujours là » dis-je montrant ma poitrine « et ça qui que ce soit dont je pourrais tomber amoureux prochainement ne pourra jamais effacer ça Nessa. C'est trop fort c'est trop.. c'est en moi. » dis-je alors ma voix se faisant faible. Puis je haussais les épaules, faisant un pas en arrière. « mais je suppose que.. maintenant que tu me détestes je.. je ne peux plus rien faire je.. tu ne m'écoutes pas, tu ne me crois pas.. mais sache que ça me fait vraiment mal que tu puisses penser.. enfin je ne pourrais vraiment jamais cesser de t'aimer une seconde Nessa et ça je.. je pensais que tu le savais. » J'haussais les épaules une nouvelle fois. « Eclate toi bien en tout cas et, j'espère que tu te réveilleras un jour en ayant compris tout ça et que tu me le feras savoir. » soufflais-je alors la regardant, prêt à la voir partir comme elle le voulait plus tôt. Je me sentais vraiment démuni et, je détestais ça. Mais j'avais tout dit, je ne savais pas quoi ajouter même si j'aurais bien du mal à quitter cet endroit dans cette situation. Je n'étais pas venu pour ça, mais pour la retrouver.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 20:24
Talk, talk is cheap
give me a word you can keep
c'était pas ce que j'avais prévu. mais les choses se passaient toujours comme ça avec léo, jamais comme prévu. je me laissait avoir par mes propres émotions, je les laissaient me contrôler et voilà le résultat. désormais il était blessé, je l'était aussi, à la différence que moi quand je le suis ça se transforme en colère parce que j'ai horreur de paraître vulnérable. je me pinçais les lèvres alors qu'il me dit toutes ses paroles, je baissait les yeux, parce qu'on fond je savais que chaque mot était vrai. je ne voulait simplement pas l'entendre, je ne voulait pas le comprendre parce que cela voudrait dire que je n'avait plus qu'à laisser faire. je n'avait plus qu'à le laisser tomber amoureux de cette nana, et faire défitivement une croix sur moi. je crois qu'égoïstement, j'avais toujours su que j'étais la seule fille dans son coeur et j'aimais ça, ça faisait toujours plaisir de se sentir aimer, surtout d'un amour aussi fort. je voulais qu'il continue de m'aimer de la sorte, mais malgré tout ce qu'il pourrait dire il était certain que s'il tombait amoureux de cette fille et que cela était réciproque, son amour pour moi diminuerait. il ne le ferait pas exprès, ce ne sera pas voulu, mais c'est ce qui allait se passer. ça allait diminuer jusqu'au jour où il m'aimera oui, mais plus de la même façon. plus de cette même passion. et j'avais peur. eliott m'avait aimer, puis ça lui était passer, wayne aussi et encore une fois cet amour lui était passer. tout les garçons que moi j'avais aimer de tout mon coeur, de toute mon âme avaient finit par tourner la page et cesser de m'aimer moi. léo n'avait jamais cesser de le faire, jamais jusqu'aujourd'hui.. mais je savais qu'il allait craquer, je savais que comme les autres ça allait lui arriver. je crois que j'étais terrifiée. j'avais jamais compris comment on pouvait m'aimer aussi fort, et je pensait sincèrement qu'après léo, personne d'autre ne m'aimerait plus comme ça. je voulais pas finir seule, aigrie, je voulais pas tout ça, mais c'était peut être ce que je méritais, au fond. je sentais les larmes me monter alors qu'il s'éloignait de moi, c'est ce que je voulait ou ce que je croyait vouloir. je détestais les hommes et leurs manies de laisser une femme pour en aimer une autre. je détestait leur façon de te dire des belles paroles, pour ensuite faire tout le contraire. en réalité, je reposait sur léo la haine de ma rupture, et ce n'était pas juste. j'étais jalouse, tout simplement jalouse de cet amour qu'il avait, ou qu'il allait avoir. j'étais jalouse d'imaginer qu'il puisse s'occuper d'une autre fille comme il s'occupait de moi. « attends. » lâchais-je simplement. je fit un pas en avant, sans le regarder j'enfouis ma main dans la poche de sa veste en cuire et récupérait mon bracelet en tissue, les couleurs étaient partie et il était presque bon à jeter, il ne ressemblait plus à grand chose à vrai dire, mais j'y tenais. j'y tenais autant qu'il avait pu y tenir lui aussi. j'étais en colère, hors de moi et tout ce que vous voudrez, mais ma relation avec lui avait beaucoup compter à mes yeux et compterais toujours énormément, alors je voulait en avoir un souvenir. c'était plus facile de la sorte, pour eli j'avais la chanson, pour wayne mon tatouage, pour léo j'aurais mon bracelet. lui de toutes façons n'en aurait plus besoin puisqu'il avait désormais une nouvelle blonde et une nouvelle histoire. « ça c'est à moi. » dis-je simplement. je me risquait à lever les yeux pour le regarder une dernière fois, puis à ce moment prise d'une folie, d'un coup de tête, je ne sais trop pourquoi, probablement simplement parce que j'aimais le compliquer et les problèmes, je posait mes mains sur la nuque de léo et me hissait sur la pointe de mes chaussures de danse et venait plaquer mes lèvres sur les siennes, avec fougue.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 21:43
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
I make my way, I make my way without you over and over. I got lost in my head & I found the way to you again
Apparemment, quoique je puisse dire, quoique je puisse faire ça ne changerait rien. J'avais beau lui rappeler ce qu'on s'était promis, que jamais je ne l'oublierais, que jamais je ne pourrais la remplacer malgré qu'il y avait quelqu'un d'autre dans ma vie. On en avait parlé ce fameux soir d'ailleurs, que malgré tout on resterait là l'un pour l'autre, qu'on serait toujours elle et moi, comme toujours et pour toujours. Nessa était mon premier amour, la première personne pour qui j'ai tout fais, pour qui j'aurais tout fais, même mourir. La première personne à qui j'avais offert mon coeur, mon amour, mes premiers baisers. La personne à qui j'ai pensé des jours et des jours sans m'arrêter. La personne que j'aurais voulu près de moi dans mes pires galères, comme dans mes plus grands succès. J'avais pensé à elle bien souvent, et peut-être plus que ce que je pouvais le croire. Aujourd'hui, être face à elle dans notre première vrai grosse dispute d'ailleurs et l'entendre me dire que je l'oublierais, que je la remplacerais malgré tout ce qu'on avait convenu me brisait littéralement le coeur. Je me disais que, connaissant Nessa, elle allait regretter ses mots, comprendre après coup, revenir ensuite. Elle le faisait souvent. Mais là, j'avais cette boule énorme dans le ventre qui me faisait dire que ce n'était pas le cas ce soir. Qu'elle ne réfléchirait pas à ce qu'elle disait. Qu'elle resterait sur ces idées. Ce qui me rendait dingue, d'ailleurs car je ne voulais pas qu'elle croit ça. Là ou pas là elle resterait toujours quelqu'un d'important dans ma vie quoiqu'il arrive. Elle serait toujours quelque part dans ma tête ou dans mon coeur. Mais elle ne voulait pas le croire. Elle pensait qu'il n'y avait qu'une règle, celle de quand j'étais avec elle, qu'une seule fille et personne d'autres. Si c'était le cas c'est parce qu'il n'y avait vraiment qu'elle à l'époque. Je ne pouvais pas partager avec du vent. Là elle était là et resterait là malgré les pluies et les ouragans. J'allais partir quand elle me demandait d'attendre, ce que je fis. Elle s'approcha et enfoui sa main dans la poche de ma veste en cuir. Je ne compris pas tout de suite, jusqu'à ce qu'elle prenne en main le bracelet que j'avais eu toutes ces années. Elle me dit que c'était à elle. Je fis non de la tête. « tu n'as pas le droit.. » dis-je alors qu'elle vint poser sa main dans mon cou pour m'embrasser fougueusement. J'étais pris de court, ne savait pas quoi faire. Je ne la repoussais pourtant pas, parce que j'avais compris. Je posais à mon tour une main dans le creu de son dos pour la soutenir et une contre sa joue avant de finir ce baiser, sans la lâcher. Je la regardais dans les yeux, comme c'était plus fort que moi, mes yeux brillaient de larmes possibles mais qui ne couleraient pas. « je rêve ou tu essaies de me dire adieu, là? » soufflais-je tout contre son visage, la tenant dans le cou et dans le dos histoire qu'elle ne puisse pas bouger. « c'est toi qui me demande de ne pas t'abandonner, toi qui me dit que tu seras toujours là pour moi, toi qui me dit qu'on peut être amis pour toujours, toi qui me dit que tu m'aimeras pour toujours, qu'on sera jamais plus séparé et en fait.. tu me mentais.. maintenant tu me dis adieu. Tu vas me rendre ce bracelet il est à moi, tu me l'as donné quand on était encore toi et moi. Comme quoi c'est pas toujours les hommes qui abandonnent après être passé sur le billard. » dis-je lui prenant des mains avec celle qu'il y avait dans son dos, la tenant toujours. « Tu viens de briser mon coeur ne crois pas que tu pourras aussi me prendre mon passé. »Je laissais une larme symbolique couler sur ma joue avant de faire demi-tour, bracelet à la main et de partir pour de bon, sans me retourner.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 22:08
Talk, talk is cheap
give me a word you can keep
j'étais toujours autant énervée et à bout de nerfs, sincèrement. cette boule au ventre me donnait toujours autant envie de le frapper et l'insulter de tout les noms, car je le sentait m'échapper. je le sentait s'éloigner de moi et c'était probablement ma faute, mais c'était tout simplement hors de question. je l'avais embrasser. oui, embrasser. ça avait été une impulsion, c'était venu naturellement, il ne m'avait pas repousser bien au contraire il avait continuer le baiser et c'était toujours aussi bon de l'embrasser. pourtant, il avait finit par le rompre, pensant que je tentais de lui dire adieu. je voulait ouvrir la bouche, mais il reprit alors je le laissait m'expliquer que logiquement, c'était les gars qui disaient adieu en premier, que je lui avait mentie et j'avais envie de lui crier dessus de nouveau, parce que ce n'était pas le cas. je ne lui disait pas adieu, pas du tout, il n'avait rien compris. il me reprit le bracelet, je le laissait faire, puisque visiblement il comptait toujours autant pour lui, valait peut être mieux qu'il le garde. sa dernière phrase me fit un pincement au coeur, je ne vais pas mentir. j'avais pas envie de lui faire autant de mal, certes, j'avais eu envie de le blesser comme il me blessait lui en s'éloignant de moi même s'il disait ne pas le faire volontairement. je trouvais ça juste un peu gros qu'il n'avait pas le temps de me voir alors qu'il avait le temps de passer sa vie avec sa nouvelle chérie, enfin bref, je crois qu'il était assez évident que je mourrais de jalousie. j'étais possessive, c'était mon léo. et puis il tournais les talons et tentais de partir, de s'éloigner de moi. s'il comptait s'en sortir de la sorte il était fort bien loin du compte, je restais là à le regarder quelques secondes. je le laissait prendre de l'avance, mais finalement je me mise à courir après lui. ouais, à courir, moi. genre même après l'bus je cours pas et là je courais après un garçon, le monde à l'envers j'ai jurer. fort heureusement il n'était pas tant loin que ça, je le rattrapait rapidement, on était dehors, il faisait nuit, j'aggripait la manche de son blouson en jean pour le faire arrêter de marcher, je me plaçait devant lui, redressant la tête pour le regarder dans les yeux. « c'était pas un adieu. » lui soufflais-je simplement. je devait avoir l'air con, en tenue de scène au milieu de la rue, mais je m'en fichait. quoiqu'on devrait se dépêcher de bouger de là avant de tomber sur les fans. « c'était pas un baiser d'adieu. reste avec moi ce soir. » j'attrapais l'une de ses mains et entremêlait nos doigts, comme avant puis je relevait de nouveau mon visage avec un léger sourire en coin. « j'suis désolée. t'es à moi et j'ai horreur de partager. je suis une peste. » admis-je avec une légère grimace, il le savait en même temps, depuis le début. je suis une princesse égoïste et une garce quand je suis énervée, mais en vrai j'ai un coeur énorme pour les rares personnes qui arrivent à le trouver, il faisait parti de ses rares personnes. « rentre avec moi à l'hôtel, passe la nuit avec moi. » je fit demi-tour, reculait de quelques pas sans lâcher sa main et tentant de l'entraîner avec moi. je le sentait au départ un peu rétissant, alors je m'approchait de lui, venant plaquer ma poitrine à son torse je lui sourit avec malice, remontant ma main libre sur sa joue que je caressait du bout des doigts. « aller, viens avec moi. j'ai envie d'être à toi ce soir, s'il te plaît. » et de nouveau, je me hissait sur la pointe des pieds pour déposer mes lèvres sur les siennes, avec beaucoup plus de tendresse et tout en continuant de caresser sa joue.