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 Là où je t'emmènerai

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(#)Sujet: Là où je t'emmènerai  |   Ven 13 Nov - 13:49

Là où je t'emmènerai
Joshua & Joy
Cela faisait maintenant deux jours que j'avais de nouveau croisé Melle Gray. Une belle surprise à mes yeux. Et comment ne pouvait t-elle pas l'être? Cette femme avait ce petit quelque chose qui m'intriguait, et je m'étais aperçu que malgré les mois qui s'étaient écroulés depuis notre dernier échange, elle restait toujours aussi mystérieuse. J'avais cette facilité à cerner les gens, et plus particulièrement les femmes d'ailleurs, c'est sûrement mon passage au sein du FBI qui m'a donné cette faculté qui me sert dans la vie de tous les jours, mais avec Joy, c'était bien plus compliqué. J'avais l'impression de lui plaire et l'instant d'après elle me fuyait comme la peste. J'avais tenté d'en savoir plus, et j'aurai espéré qu'elle veuille un jour se confier à moi, mais malgré tout mes efforts, ce n'était pas le cas. Et j'étais forcé de constater que je ne savais rien d'elle au final. Chose que je comptais changer dès ce soir! J'avais prévenu Lily que j'avais prévu un truc pour la soirée, afin qu'elle ne m'attende pas. Cette dernière s'était empressé de me poser des questions, en bonne copine curieuse qu'elle est. J'avais évité d'en dire trop. J'adorais Lily-Anne, mais son avis féminin me dépassait souvent. Elle voulait que je fonce dans toutes les situations, et moi, j'étais plutôt du genre à y aller en douceur. Moins elle en savait, mieux c'était pour moi, et qui sait, peut être qu'elle aura l'occasion un jour de me voir en charmante compagnie dans son appartement.
Mon plan pour ce soir était on ne peut plus simple. Je savais que si je demandais de voir Joy, je prenais le risque d'avoir un refus, et il était hors de question que je la laisse filer cette fois. Je sais que je pouvais être impressionnant et peut être trop impliqué, je ne voulais cependant pas la mettre à l'aise, pas ce soir. Ma méthode allait être simple : Distraction totale! J'allais parvenir à ce qu'elle se détende, qu'elle baisse les armes et j'en profiterai certainement pour en savoir plus sur cette frontière qu'elle tente de mettre entre nous.
J'étais parti plus tôt du journal. J'aimais beaucoup mon travail, et il était souvent une priorité pour moi, mais Joy était bien plus intéressante que cet article sur un joueur de sport que je me devais de rédiger. J'étais donc rentré à l'appartement afin de m'y préparer. J'avais bien évidemment eu le droit à une remarque de ma chère colocataire adorée, qui semblait remarquer que je faisais un effort vestimentaire. C'était pas tant le cas que ça, j'avais juste enfiler une belle chemise avec un jean. Bon d'accord, ça changeait clairement du jogging que je portais lorsque je flemmardais dans son canapé.
Arrivé dans le centre ville, je remarque que les rues sont plutôt animées pour cette période de l'année. Les gens prennent le temps de se promener dans les rues, certains dînent encore en terrasse. C'est convivial, joyeux. Ca a ce charme que New-York ne parvient pas à égaler une fois de plus. Je reste à proximité d'un restaurant, debout. Pour être plus précis j'attends que Joy arrive. J'avais demandé l'aide de mon ami Rob, le patron du bar dans lequel Joy faisait quelques représentations. Ce dernier devait lui demander de se rendre dans une boutique située en plein centre ville afin de récupérer un colis, un service qu'elle pourrait lui rendre. Et enfaites, j'étais ce colis qui l'attendait! Bon d'accord, c'est assez puéril, mais au moins ça la forfait à passer du temps avec moi. Je suis appuyé contre le un poteau, le regard se baladant de droite à gauche à l'affût de son jolie visage. Le parc se trouve juste sur le trottoir d'en face, et j'observe avec attention un jeune couple qui s'y ballade un instant. Mon attention se détourne rapidement alors qu'une petite tête blonde passe près de moi, sans m'avoir remarqué évidemment. C'est elle. Je la reconnaitrais n'importe où. Je rattrape sa marche, les mains dans les poches. "Salut Joy" Elle fini enfin par remarquer ma présence alors qu'un large sourire se glisse sur mes lèvres.


Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Ven 13 Nov - 18:37

Je ressens la douleur de le perdre. Ou de perdre l'idée que je me faisais de lui. Mais cette douleur s'accompagne d'autre chose, si discrètement au début que je dois faire un effort pour le percevoir. Quand j'y parviens, j'entends le bruit d'une porte qui se ferme doucement. Et il se produit quelque chose d'extraordinaire : je vois de la lumière et je sens un courant d'air, comme si un millier d'autres portes venaient en même temps de s'ouvrir.

Là où je t'emmènerai



Je pense que je commençais à me faire une idée. Du moins je n’avais pas le choix que de me faire une idée et d’affronter tout ce que je suis en train de vivre, ça fait partie du jeu. Certes j’avais un peu sombré les premiers jours mais je pense que c’est un comportement tout à fait normal dans le deuil d’une relation que l’on croyait idyllique mais qui apparemment était loin d’être le cas. J’vaais toujours cette appréhension en allant chercher Logan que mes sentiments et mes émotions prennent le dessus et que je retombe comme une petit naïve et à m’effondrer devant lui comme j’avais pu le faire il y a quelques mois, à mon retour à Miami. Seulement en allant chercher mon fils, je suis restée fière de mon comportement. La tête haute, sans sourciller, j’avais tout à fait été polie et rien de plus. Tout ce que je veux, c’est que mon fils soit heureux entre un papa et une maman qui s’entendent bien. Son bonheur est maintenant ma priorité.
Il y a quelques jours de cela, pour compléter le tableau de mon existence, Joshua avait fait son apparition. Non pas que j’étais pas contente, loin de là, mais je me suis demandée si le destin me faisait un signe. C’est vrai, on se rencontre à New-York, attirance irrésistible. Je retourne à Miami, reprends mon  histoire avec James et une fois que celle-ci est terminée, je me retrouve nez à nez avec cette homme. Toujours les mêmes sensations et les mêmes émotions qui m’envahissent. Toujours mon cœur qui palpitent lorsque mes yeux se posent sur lui, toujours mon estomac qui se tord dans mon être et ma respiration qui s’accélère. Je trouvais ça tellement mal il y a quelques mois, je me sentais tellement coupable vis-à-vis de James mais je suis arrivée à un point où je me dis que j’ai peut-être fait les mauvais choix à ce moment-là et que j’ai loupé ma chance d’obtenir le bonheur. C’est vrai que je ne sais pas comment réagir avec lui, je le dévore du regard et quelques minutes après je prends une attitude distante envers lui. J’ai peut-être peur. Oui c’est ça, peur de m’attacher et d’être de nouveau déçue. Peur de l’engagement envers un autre homme, de tourner une page du livre et de réécrire un nouveau chapitre.
«  Joy tu voudrais bien aller chercher le colis en mon nom chez le disquaire du coin s’il te plait ? »  Sa voix me parvient en écho. Il me tire de mes rêveries et je mets quelques instants avant de revenir les pieds sur terre. Je me tourne alors vers lui et lui adresse un sourire. «  Bien sûr. » J’avais besoin de prendre l’air de toute façon, j’avais passé quasiment toute la journée ici, enfermée et je pense que je commence petit à petit à perdre pieds et à devenir complétement dingue. Puisque j’avais eu une représentation en après-midi, j’avais laissé mon jean’s banale dans le placard et j’avais opté pour une jupe et un petit chemisier avec des escarpins. Je me devais d’être habillée correctement pour chaque présentation, le physique joue beaucoup dans ce métier. J’ai attaché mes cheveux en une natte qui retombe grossièrement sur mon épaule. Mon regard se déplace sur la première horloge venue, dans l’espoir que la journée se finisse très vite. J’attrape alors mon sac et mon manteau avant de faire un signe à Rob pour le prévenir que je m’en vais et que je reviens très vite avec ce qu’il m’a demandé.
Les rues sont bondées, en même temps un vendredi soir, ça ne pardonne pas. Je passe devant plusieurs vitrines, plusieurs magasins et déjà les décorations de Noël font leur apparition. J’en viens vite aux faits que l’année va encore passer rapidement vite et que nous n’aurons même pas le temps de dire ouf que nous serons déjà en 2016. Un peu dans mes pensées, je regarde le monde autour de moi. Même si on est au mois de novembre, il fait encore particulièrement bon et beaucoup de couple se promène, dîne en terrasse. J’ai toujours eu cette fascination de regarder la vie autour de moi, peut-être une nature un peu curieuse.
Salut Joy. Je m’attendais à tout le monde sauf à lui. Mon regard se pose quelques instants dans le sien pour finir par loucher sur son magnifique sourire. «  Oh Joshua. » J’étais surprise de le voir se tenir à mes côtés, de se rencontrer par hasard en pleine rue. Je continue ma marche, ayant toujours pour objectif d’aller chercher le colis de mon patron. Mais je ne peux m’empêcher de le regarder de la tête au pied, le trouvant particulièrement charmant et bien habillé. «  Comment tu vas ? Tu es de sortie ? » Dis-je en faisant allusion à sa tenue. «  Je dois t’avouer que j’ai pas trop le temps ; Rob m’a demandé d’aller chercher un colis un peu plus loin et ça avait l’air d’être assez urgent, je n’ai pas envie de le faire patienter plus longtemps… » Une légère brise vient caresser mon visage et me fait frissonner. J’enfonce un peu plus mon menton dans le col de mon imperméable beige. «  Et puis tu as l’air d’avoir de très beaux projets pour la soirée. » Dis-je avec un léger sourire.


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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Lun 16 Nov - 10:52

 
Là où je t'emmènerai
Joshua & Joy
La soirée s'annonçait délicieuse, enfin j'esperais! J'avais prévu un petit programme qui permettrait de me rapprocher en douceur de la jolie blonde. J'avais peur qu'elle m'échappe, chose qu'elle faisait régulièrement, je devais m'assurer que ça ne se produise pas, et j'avais eu de la suite dans les idées pour y parvenir. La jeune femme avait montré un visage différent lors de mon passage au bar dans lequel elle donne quelques shows. Elle me semblait pourtant si triste, sans que je ne sache vraiment ce qui se passe dans sa tête. Que cherchait t-elle à me cacher, et pourquoi? Pourquoi passait t-elle son temps à me fuir?
Je me trouvais donc en plein centre ville, déambulant dans les rues qui étaient plutôt animées en ce début de soirée. J'avais tout prévu pour que Joy m'y rejoigne, bien qu'elle ignore encore que c'est moi qu'elle va retrouver. Pour cela, j'avais demandé l'aide de Rob, que je considérais presque comme un vieil oncle. Il faut dire que j'étais natif de cette ville, et que je connaissais pas mal de monde. J'avais souvent cette vieille habitude de passer dans son bar afin de savourer un bière tout en appréciant le spectacle du moment. Il va s'en dire que j'étais à l'affût des prochains que pourraient donner Joy. Elle était sublime, et malheureusement pour moi, je n'avais pas encore eu l'occasion d'apprécier son joli timbre de voix, et il faut dire que j'avais une part en moi qui était curieux de pouvoir l'entendre chanter un jour.
Je suis appuyé contre ce poteau, immobile alors que mon regard balaye ce qui m'entoure sans trop y prêter d'attention. Je sens une pointe de nervosité qui ne me ressemble pas. Je suis quelqu'un de confiant en général, mais là, j'ai clairement peur de perdre de vue définitivement cette femme qui s'est toujours contenté de faire des passages éclairs dans ma vie. Je me perds dans mes pensées alors qu'un jeune couple attire mon attention. Mais mon regard croise un instant cette jolie silhouette qui vient de passer près de moi. C'est elle, je le sais, je le sens. Sans plus attendre je la rattrape alors qu'elle adopte cette attitude des plus décontractées. Arrivé à sa hauteur, je la salue, désirant lui faire savoir que je me trouvais à ses côtés. Elle est surprise,e t cette réaction parvient à me satisfaire, c'était le but. Rob était parvenu à tenir ses engagements, et ce n'était pas rien quand on connaissait la pipelette qu'il pouvait être parfois. Elle ne s'arrête pas mais prend tout de même le temps de m'accorder quelques regards. Je l'observe à mon tour, remarquant qu'elle est très élégante. Elle l'est toujours, même pas avec un vieux jean et des cheveux en bataille, mais ce soir, elle a opté pour une tenue plutôt chic. Et là je doute un instant. Et si elle avait prévu de retrouver quelqu'un après avoir récupérer ce faux colis? Je déglutis, mais ne perd pas pour autant mon indéniable sourire. Je me dis que même si elle a un rencard après ça, elle devra emporter son colis avec elle, et que pour le coup, ça serait plutôt hilarant puisqu'en réalité je suis ce dernier. « Comment tu vas ? Tu es de sortie ? » Je souris plus largement, un peu charmeur. "Oui, j'ai rendez-vous avec une femme". J'observe longuement son visage, espérant y trouver une expression de visage qui exprimerait une certaine jalousie à mes dires. "Et toi?" M'empressais je de demander à mon tour, histoire de m'assurer que j'allais être le seul homme avec lequel elle allait passer la soirée, enfin, si elle le veut bien.« Je dois t’avouer que j’ai pas trop le temps ; Rob m’a demandé d’aller chercher un colis un peu plus loin et ça avait l’air d’être assez urgent, je n’ai pas envie de le faire patienter plus longtemps… » Je lâche un rictus sans plus attendre. La situation est amusante et j'ai d'ailleurs bien du mal à me contenir. Je remarque que mon comportement la rend perplexe, et je m'en réjouis d'avantage.« Et puis tu as l’air d’avoir de très beaux projets pour la soirée. » Je souris fièrement. "A qui le dis tu... ". La boutique dans laquelle doit se trouver le fameux colis est à portée de vue, et je me dois finalement de lui avouer mes projets. Elle doit s'étonner que je la suive jusque la porte. Je m'arrête devant celle-ci, plongeant mon regard dans le sien. "Surprise..." Annoncais-je en glissant mes mains dans les poches de mon parka. "Je suis ton colis." J'ai envie de rire, d'autant qu'elle semble ne pas me croire, et je me dois donc de justifier ce plan ridicule. J'espère juste qu'elle ne m'en veuille pas pour cette prise au piège."Je voulais pas prendre le risque d'affronter un refus de ta part. Alors j'ai trouvé une raison pour me retrouver ici." Je hoche la tête machinalement. " Etant donné que considéré notre relation te fait peur, tu n'as qu'à te dire que ce moment n'est qu'un pur hasard. Pas de rancard..."Repris-je afin de la rassurer. Je ne voulais pas la brusquer, et ce moment tout les deux devaient se résumer à de la simplicité, pas de prise de risque, juste deux gens qui apprennent à se connaître d'avantage dans un lieu public.
 

 
Emi Burton
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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Lun 16 Nov - 12:45

Je ressens la douleur de le perdre. Ou de perdre l'idée que je me faisais de lui. Mais cette douleur s'accompagne d'autre chose, si discrètement au début que je dois faire un effort pour le percevoir. Quand j'y parviens, j'entends le bruit d'une porte qui se ferme doucement. Et il se produit quelque chose d'extraordinaire : je vois de la lumière et je sens un courant d'air, comme si un millier d'autres portes venaient en même temps de s'ouvrir.

Là où je t'emmènerai



Oui, j’ai rendez-vous avec une femme. Mon cœur se serre. Clairement je le sens se serrer dans ma poitrine et mon ventre donnant cette sensation de trou béant. J’aurais dû m’en douter de toute manière, que cette chance allait passer sous mon nez et que je devais me rendre à l’évidence que c’est de ma faute. Après tout, c’est moi qui ai passé l’occasion il y a quelques mois, je ne sais pas à quoi je m’attendais. C’est moi qui avais fuis et c’est tout à fait normal qu’il fasse sa vie de son côté. Je reprends mes esprits alors qu’un vent de déception passe sur mon visage, de déception et surtout de regret. Mais je reprends vite mes esprits, posant mes yeux sur lui toujours en prenant la direction du magasin. « Ah bon on peut dire qu’elle est chanceuse alors. » Dis-je avec un léger sourire. Inconsciemment – et je m’en rendais compte seulement après – depuis la dernière fois que nous nous sommes revu au bar, je lui lance quelques perches. L’air de rien, j’essaye de lui faire comprendre que je ressens cette attirance envers lui et que surtout, il ne doit pas baisser les bras car il se peut que dans peu de temps je puisse succomber à son charme irrésistible. Et toi ? « Moi ? Rien en vue, j’apporte ce colis à Rob et j’ai fini ma journée. » Je suis assez étonnée de le voir me suivre jusque la boutique, Même si je ne tilte pas de suite. Après quelques secondes, je me demande bien ce qu’il fait encore à mes côtés s’il a rendez-vous avec quelqu’un. Mais je vais très vite avoir ma réponse puisque une fois devant la porte de la boutique, alors que je me demande si il compte me suivre aussi à l’intérieur, il se plante devant moi, son regard se posant dans le mien. Surprise… Regard interrogateur, je ne comprends pas tout de suite ce qu’il se passe et mon visage demande plus d’explication. Je suis ton colis. C’est quoi ce complot ? Je reste sceptique, je sais pas si il me fait une blague ou … Je suis prête à rentrer dans la boutique pour demander confirmation au vendeur, voir si il n’a aucun colis au nom de Rob mais Joshua prend la parole pour me donner plus d’explications. Je voulais pas prendre le risque d'affronter un refus de ta part. Alors j'ai trouvé une raison pour me retrouver ici. Etant donné que considéré notre relation te fait peur, tu n'as qu'à te dire que ce moment n'est qu'un pur hasard. Pas de rancard... Je reste silencieuse quelques secondes avant de prendre en compte ce qu’il vient de m’avouer. « Tu … Je … Donc tu as monté ça de toute pièce avec Rob ? » Dis-je en fronçant les sourcils. On pourrait croire que je suis en train de mal le prendre mais au contraire, je pars dans un petit rire nerveux. Je suis en train de prendre conscience petit à petit que je vais passer ma soirée avec lui, avec Joshua. Même si je dois dire que si il me l’avait demandé tout simplement j’aurais accepté, je dois bien avouer que depuis notre dernière rencontre j’avais dû mal à me le sortir de la tête et je me devais d’être fixée sur ce que j’étais en train de ressentir. Mais je trouve ça tellement mignon qu’il ruse pour pouvoir passer une soirée avec moi et puis la peur d’un refus me prouve à quel point il tient réellement à passer ce moment en ma compagnie. Ma main quitte alors la poignée de la boutique, cela ne sert à rien que je pénètre dans le bâtiment maintenant. Un sourire amusé s’installe alors sur mes lèvres, finalement j’allais passer une bonne soirée, bien loin de ce que j’avais imaginé. « Tu as pris un risque quand même … Mais tu as de la chance car je n’avais rien prévu ce soir. » Dis-je en plantant mon regard dans le sien. Clairement c’est pour jouer – un peu – la fille inaccessible car je ne prévois jamais rien en soirée. Il faut dire que je m’écroule de fatigue une fois rentrée et depuis quelques temps je ne suis pas d’humeur à quoi que ce soit. « C’est donc moi qui vais avoir la chance de passer la soirée en ta charmante compagnie ? Et juste pour te rassurer, si tu me l’avais demandé, j’aurais accepté. » Je me demande alors si il a prévu quelque chose pour cette soirée et si elle va se dérouler complétement au hasard sans aucune préparation. Je dois dire que j’adore être surprise et ça commence même très bien. Je ne sais pas comment tout cela va se finir, si on va s’apprécier comme avant ou bien juste se rendre à l’évidence qu’on ne peut pas voir plus loin que de l’amitié. Mais cette attirance entre nous est inévitable, elle se sent même dans l’air, cette ambiance palpable. Si ce n’était pas le cas, est ce qu’il aurait cherché à rendre ce rendez-vous possible ? J’ai l’impression de ressentir cette sensation, comme deux aimants qui se rencontrent.
Au fond de moi, je me félicite d’avoir fait un effort pour m’habiller ce matin, j’aurais tellement eu l’impression d’être tâche à côté de lui. « Je suppose que Rob m’a congédié pour le reste de la soirée. Alors c'est quoi le programme ? Et je tiens quand même à préciser que notre relation ne me fait aucunement peur ... » Dis-je en faisant mine rien.



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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Mar 17 Nov - 16:50

 
Là où je t'emmènerai
Joshua & Joy
Joy était une femme qui ne demandait qu'à être révéler. Elle se différenciait des autres, elle était élégante, ne semblait pas facilement impressionnable. Ce genre de femme qui vous pousse dans vos retranchements, et je voulais me laisser entraîné une fois de plus dans cette magie qu'elle dégageait sans même s'en rendre compte. L'ennui, c'est que les chances qu'elle accepte un rendez-vous avec moi étaient plutôt minces... La dernière fois que je l'avais fait à New-York, nous avions failli partager un premier baiser, et celle-ci s'était empressée d'y mettre fin avant de disparaître à tout jamais de ma vie. J'avais tenté de justifier son abandon soudain, mais je n'y étais pas parvenu alors... J'espérais en connaître les raisons ce soir, si bien évidemment elle m'en laissait l'occasion. Cette idée de rendez-vous surprise pouvait paraître ridicule, il aurait suffit de lui demander clairement ce qui l'empêcher de se laisser aller en ma présence, ça aurait sûrement été plus simple, et ça m'aurait empêcher de dépenser de l'énergie à courir après une femme qui ne me voulait pas dans sa vie. Mais je ne voulais pas. Bien évidemment qu'on arriverait à ce genre de discussion, mais j'espérais pouvoir la faire douter de sa décision en passant une agréable soirée à mes côtés. Je plaidais ma cause une dernière fois, tentant lui rappeler à quel point tout peut être simple entre nous. C'est vrai, elle m'avait laissé entendre quelques remarques qui pouvaient signifier qu'elle s'intéressait à moi. Mais elle avait fait un peu la même chose lors de son passage à New-York,  et de me jeter. Peut être cherchait t-elle simplement à me séduire, pour mieux me remettre en place après, tout ça se résumait peut être à un simple jeu de séduction avec un grand joueur pour elle. Qu'importe. Elle était là, et j'avais bien l'intention de la faire changer d'avis, même si cette approche risquait de se solder par un échec. Elle remarque mon effort vestimentaire, ce qui me touche, d'autant plus venant d'elle. Je venais de lui préciser que j'avais effectivement rendez vous avec une femme, et sa réaction ne se fit pas attendre, pour mon plus grand bonheur d'ailleurs.« Ah bon on peut dire qu’elle est chanceuse alors. » J'esquisse un sourire satisfait. Si elle savait qu'au final était l'heure élue. "Sûrement" Rebondis-je avec une assurance déconcertante. Je tente cependant de connaître ses projets. J'avais beau avoir programmé cette soirée pour nous, le risque qu'elle ait d'autres projets n'était pas à exclure, bien au contraire. Dans ce cas, je n'avais plus qu'à me taire et la laisser s'échapper auprès d'un autre, ou d'une femme qui sait! « Moi ? Rien en vue, j’apporte ce colis à Rob et j’ai fini ma journée. »Je lâche un soupire de soulagement discrètement. Ca m'enlevait clairement une épine du pied.

Je l'accompagne jusqu'à la porte, avec une allure plutôt élancée d'ailleurs. Tout est parfait, mais je me dois finalement de lui avouer ma supercherie. Elle m'interroge du regard, comme si j'étais entrain de la mener en bateau, ce qui n'était pas faut, à la seule différence c'est que je ne me moquais vraiment pas d'elle pour le coup. Son silence et son sérieux me perturbent sans plus attendre alors que j'essaie de me montrer le plus détendu possible.« Tu … Je … Donc tu as monté ça de toute pièce avec Rob ? » Je lâche une sorte de rictus tout en détournant le regard un quart de seconde. J'hausse finalement les épaules, comme si ça ne méritait pas tant de reconnaissance. "Disons que Rob est comme un vieil père pour moi et qu'il ne sait jamais rien me refuser". Annonçais-je sans me départir de mon plus beau sourire. Je l'observe un instant, tentant de déceler une réaction de sa part. Elle me regarde avec cet air si sérieux que je doute un instant d'avoir opté pour ce choix. Puis elle laisse échapper ce rire qui ne fait que confirmer ma crainte. Peut être qu'elle trouve que j'ai été clairement trop loin, j'en sais rien. Elle plonge finalement son regard dans le sien et m'adresse ce doux sourire qui la caractérise. J'éprouve rapidement une forme de soulagement face à ce dernier.« Tu as pris un risque quand même … Mais tu as de la chance car je n’avais rien prévu ce soir. » J'hausse les épaules une fois, comme si tout ça m'était égal. "Je suis un homme qui aime prendre des risques, sache le..." Précisais-je alors que j'étais ravi de voir que cette soirée à ses côtés ne faisait que commencer.« C’est donc moi qui vais avoir la chance de passer la soirée en ta charmante compagnie ? Et juste pour te rassurer, si tu me l’avais demandé, j’aurais accepté. » Cette remarque me satisfait amplement, et cela se lit clairement sur mon visage. "Je voulais m'assurer que cette fois tu ne m'échappes pas..." Mon regard se plante dans le sien, et je détourne finalement ce dernier. Je ne voulais pas qu'on évoque ce sujet sérieux maintenant, nous aurions tout le temps pour le faire ensuite. Je me détourne finalement de cette porte, l'invitant à me suivre afin de se balader le long de la rue.« Je suppose que Rob m’a congédié pour le reste de la soirée. Alors c'est quoi le programme ? Et je tiens quand même à préciser que notre relation ne me fait aucunement peur ... » Les mains toujours les poches, je souris en regardant tantôt le sol, tantôt son joli visage. "Tout a fait! Le programme? Tu le saura bien assez vite! En attendant, tu vas devoir me faire confiance!" Repris tout en la défiant de le faire. "J'te propose tout d'abord qu'on se ballade un peu, et après on ira dîner..." Dîner était un grand mot pour ce que j'avais comme projet, mais je ne misais pas sur une soirée romantique, pas à proprement dit en tout cas
 

 
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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Mar 17 Nov - 18:03

Je ressens la douleur de le perdre. Ou de perdre l'idée que je me faisais de lui. Mais cette douleur s'accompagne d'autre chose, si discrètement au début que je dois faire un effort pour le percevoir. Quand j'y parviens, j'entends le bruit d'une porte qui se ferme doucement. Et il se produit quelque chose d'extraordinaire : je vois de la lumière et je sens un courant d'air, comme si un millier d'autres portes venaient en même temps de s'ouvrir.

Là où je t'emmènerai



Je dois dire que je suis touchée et que ça me fait quand même un bien fou de me dire qu’un homme puisse s’intéresser à moi. Car il faut quand même se rendre à l’évidence que c’est ce dont j’ai besoin en ce moment, ma dignité de femme en a pris un coup ces derniers temps et je me suis beaucoup sentie dévalorisée dans la vie de tous les jours et dans ma relation avec mon entourage. J’avais le sentiment que cette soirée allait m’aider à reprendre confiance en moi et surtout à oublier les petits tracas de la vie quotidienne auxquels je suis en train de faire face. Bref j’avais dans l’espoir que cette soirée me change les idées et j’en étais certaine puisque j’allais être en compagnie de Joshua. Je n’aurais vraiment pas cru qu’il allait attaquer de nouveau après mon comportement à New-York, après tout je l’avais planté là, abandonné sans donner aucunes explications et il aurait très bien pu être frustré, blessé et complètement même me nier ici, à Miami. C’est donc un homme compréhensif que voit plus loin que ce qu’il pense, il a sûrement dû se dire que j’avais mes raisons et il l’est a compris. J’étais touchée qu’il relativise tout ça. Il me confie alors que Rob est quelqu’un de très proche, très important dans sa vie et ça me fait d’autant plus bizarre de savoir que c’est mon patron et que son regard allait sûrement changer vis-à-vis de ma personne si jamais il viendrait à se passer quelque chose entre ce charment jeune homme et moi-même. Je voulais m'assurer que cette fois tu ne m'échappes pas... Je fais mine de ne pas comprendre allusion bien que j’en ai pleinement conscience. J’avais envie de lui expliquer le pourquoi du comment mais je me dis que ce n’est pas le moment et que je ne veux pas plomber la soirée dès les premières minutes. Mais lors de mon trajet dans ce bus, celui pour m’amener à Miami, j’avais dans la tête des millions de scénarios. Je regrettais de ne pas avoir été au bout des choses, il faut le dire. Mais je pensais sans cesse à mon fils – je regrettais tellement de l’avoir abandonné – et puis à James, le seule homme que j’ai aimé à en mourir. En gros, j’étais pleine de regret, mon âme entière en était envahie. Et c’est sûr qu’en voyant la tournure de la situation en ce moment, j’aurais bien fait marche arrière pour retourner à cette fameuse soirée où mes lèvres ont presque faillit se déposer sur celle de Joshua. Et je me surprends de temps en temps à me demander où tout cela nous aurait menés.
Tout a fait! Le programme? Tu le sauras bien assez vite! En attendant, tu vas devoir me faire confiance! Je n’ai jamais eu du mal à lui faire confiance, même à New-York. Il ne m’a jamais inspiré de la peur, de l’angoisse ou encore de la méfiance, que du contraire. Il a toujours du me mettre à l’aise et c’est ce qui m’a plu chez lui. J’ai toujours eu l’impression d’être en sécurité à ses côtés et que ses bras pouvaient être des boucliers, boucliers contre le monde extérieur et toutes les attaques et … Ses bras pouvaient être ce petit nuage pour moi m’y reposer. « Bien, je te fais confiance, je te suis alors. Tu dois connaître la ville par cœur, tu vas donc me montrer les moindres recoins ? » Dis-je sourire aux lèvres alors que nous marchons un peu sans but. Je pose de temps en temps mon regard sur lui sans réellement m’y attarder. Il m’avait dit au bar qu’il était originaire d’ici. Ca fait que quelques mois que je suis ici et je n’ai pas réellement visité les lieux, j’ai juste côtoyé les grands axes, le parc et quelques restaurants, rien de plus.
Les rues sont animées en ce vendredi soir, le soleil s’est effacé dans le ciel légèrement clair. Les lampadaires s’allument automatiquement ainsi que quelques luminaires qui font référence à Noël. Je suis tellement excitée que cette fête arrive, mais un peu triste aussi quand je me dis qu’elle ne ressemblera plus à ce qu’elle était. Je n’allais peut-être pas avoir Logan qui allait sûrement être chez James et mon sourire s’efface alors quand je me rends compte que je serais totalement seule pour ce moment qui me tient à cœur. Je ne préfère pas y penser, pas maintenant. Je remonte doucement la lanière de mon sac à main sur mon épaule avant de mettre mes mains dans mes poches. « Je suis vraiment contente de passer ma soirée avec toi Joshua. Et je trouve ça vraiment mignon, ce que tu as organisé. » Qu’il le veuille ou non, je prenais ça pour du romantisme. Il fallait vraiment y penser pour monter tout ça. « Je dois t’avouer que je n’aurais jamais cru te revoir un jour… » Je laisse ma phrase en suspend quelques instants avant de m’arrêter nette et de me tourner vers lui. « Je suis désolée, pour ce qui s’est passé à New-York. Je ne compte plus m'échapper. » Dis-je dans un soupire. Je trouve que c’est tellement important que je lui dise que j’ai l’impression qu’un poids se retire de mes épaules.


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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Ven 20 Nov - 1:44

 
Là où je t'emmènerai
Joshua & Joy
Je n'aurai jamais pensé mais j'ai une sorte de nervosité qui envahi mon esprit. Elle me déstabilise. Elle a cet effet sur moi, elle l'a toujours eu, mais il est vrai que tout ça s'est intensifié depuis qu'elle tente de m'échapper. C'est frustrant. Cette soirée était nécessaire pour parvenir à mes fins. Quelles étaient t-elles? Je ne savais pas trop, ce que je savais, c'est que j'avais le besoin de passer du temps auprès d'elle pour lui faire réaliser sur quoi elle était prête à tirer un trait, elle devait en connaître d'avantage sur moi avant de vouloir me sortir de sa vie à nouveau. Une sorte de deuxième chance, parce que s'en était une, clairement. Nous avions eu l'occasion de partager un moment fort, et elle s'était volatilisé l'instant d'après. Je savais que rien n'était gagné d'avance, malgré les nombreuses remarques qu'elle m'avait lancé au bar et qui me laissaient entendre que je lui plaisais également. Elle avait un peu eu ce même comportement lors de nos échanges à New-York, et il suffisait d'observer où ça nous avait mené. Il fallait cependant qu'elle comprenne que je n'étais pas du genre à laisser tomber si facilement, pas tant qu'elle me le demandait pas clairement en tout cas.

Mes plans pour la soirée étaient assez simples. J'aurai pu l'impressionner en l'emmenant dans un de ces restaurants branchés du quartier, mais je n'en avais pas envie. J'avais cette volonté de la surprendre, et il faut dire que je ne manquais pas d'idée dans ces conditions. Tout était bien calculé, bien que cela ne m'empêcherait pas d'improviser à la dernière minute, étant donné que je fonctionnais parfois à l'instinct. L'effet de surprise semblait fonctionner alors que je venais de lui annoncer qu'elle allait passer la soirée avec moi, et que cette histoire de colis n'était qu'une simple excuse pour l'amener ici. Sa réaction m'avait dans un premier temps déstabilisé, ce rire ironique m'avait laissé penser qu'elle m'en voulait, que j'avais été trop loin en optant pour ce piège insensé. Mais rapidement, son sourire illuminait son visage, pour mon plus grand bonheur. Elle acceptait, montrant rapidement plus d'enthousiasme qu'initialement. J'espérais juste ne pas la décevoir, parce que je n'étais pas sûr que la simplicité de cette soirée la séduise vraiment. Il fallait qu'elle me fasse confiance, bien qu'elle ne savait pas grand chose de moi réellement. Je ne lui voulais pas de mal, bien au contraire. Toutes mes intentions étaient bonnes et elle allait assez vite s'en apercevoir. Nous avançons finalement, remontant la rue doucement alors que mon regard s'attarde un moment sur son visage.« Bien, je te fais confiance, je te suis alors. Tu dois connaître la ville par cœur, tu vas donc me montrer les moindres recoins ? » Je hausse les épaules, comme si ce n'était pas le cas et qu'elle surestimait mes talents de guide touristique d'un soir. "Je vais essayer..." Elle visait cependant juste. Cette ville avait été le théâtre de tellement de souvenirs d'enfance, des bons comme des mauvais. Je me voyais encore parcourir ces rues; accompagné de ma mère au moment des rentrées des classes, jouer entre les arbres avec mon frère, nos éclats de rire raisonnant à travers le parc ... Tout ça me laissait un goût amer, et je comprenais mieux pourquoi je passais mon temps à quitter cette ville pour rejoindre New-York. J'étais le seul survivant de cette famille, une famille qui avait souffert, une famille qui n'était plus aujourd'hui. Et ça faisait mal. Entre mon père que j'avais jeté dehors, mon frère qui s'était laissé entrainé par les ténèbres et qui avait préférer prendre la porte à son tour, et ma mère qui se trouvait dans un hôpital voisin à cause de cette foutue maladie, j'avais un peu de mal à apprécier cette ville comme lors de mes jeunes années. J'espérais pourtant que ça change, parce que cette ville était magnifique à mes yeux, et que si je devais fonder une famille, c'est bien évidemment au sein de celle-ci que ça se réaliserait. C'est certainement pour ça que j'étais ici, pour laisser à Miami l'occasion de me donner des raisons de changer d'avis, et qui sait, peut être que Joy allait être l'une d'entre elles.

Mon bras se retrouve régulièrement à toucher le sien lors de notre ballade, fait qui n'est pas si innocent que ça. C'est le seul contact que je peux me permettre pour le moment.« Je suis vraiment contente de passer ma soirée avec toi Joshua. Et je trouve ça vraiment mignon, ce que tu as organisé. » Je souris avec tendresse, appréciant cette remarque qui m'encourageait à poursuivre mes efforts. "Je suis content que ça te plaise dans ce cas. Bien que celle-ci ne fait que commencer. " Précisais-je avec une pointe d'humour. Peut être que la suite lui plairait un peu moins après tout.« Je dois t’avouer que je n’aurais jamais cru te revoir un jour… » Ces propos m'interpellent alors qu'elle vient finalement se positionner face à moi, m'empêchant d'avancer d'avantage. "Moi non plus.." Répondis-je alors qu'un fin sourire se hisse sur mon visage. Mais j'avoue que c'était une belle surprise de la savoir ici.« Je suis désolée, pour ce qui s’est passé à New-York. Je ne compte plus m'échapper. » Je l'observe, un peu perplexe. Je sais qu'elle est sincère, j'ai cette sensation qu'elle ne me ment pas en tout cas. Elle n'a pas de compte à me rendre pourtant, on ne s'était rien promis déjà auparavant. "De toute façon tu en auras plus l'envie après cette soirée." Un sourire ironique se dresse sur mes lèvres alors qu'elle semble ne pas comprendre à quoi je fais référence. "On va passer un moment à discuter, à en apprendre un peu plus sur l'autre. Tu vas sûrement rire, peut être même pleurer... Et tu finira pas tomber irrémédiablement sous mon charme. Et cette fois tu seras incapable de résister". J'ai cette assurance qui déstabiliserait n'importe quelle fille, et il serait logique qu'il en soit de même avec elle. J'espérais visé juste sur ce point, bien qu'elle parvenait à me faire douter de mes talents de séducteur, il faut dire qu'elle était déjà parvenu à résister une première fois. Je souris amusé face à ce culot qui en choquerait plus d'une.
 

 
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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Ven 20 Nov - 21:12
Joy Clarissa Gray a écrit:

Je ressens la douleur de le perdre. Ou de perdre l'idée que je me faisais de lui. Mais cette douleur s'accompagne d'autre chose, si discrètement au début que je dois faire un effort pour le percevoir. Quand j'y parviens, j'entends le bruit d'une porte qui se ferme doucement. Et il se produit quelque chose d'extraordinaire : je vois de la lumière et je sens un courant d'air, comme si un millier d'autres portes venaient en même temps de s'ouvrir.

Là où je t'emmènerai



Je n’avais qu’une envie en ce moment précis, c’est bien de me changer les idées. Non seulement mon vœux allait se réaliser ce soir mais en plus de ça, en compagnie de Joshua. Je n’aurais jamais cru il y a quelques mois d’ici que j’allais recroiser sa route, j’étais partie dans l’espoir de m’en éloigner et de retrouver James. Fuir le danger et ses émotions qui m’envahissaient à chaque fois que je posais mes yeux sur cet homme, cet homme qui représentait le danger. Celui de tromper celui avec qui j’étais supposée être en couple. Il était juste impossible pour moi de faire une chose pareille bien que j’étais certaine que si j’avais été célibataire, j’aurais largement cédé à son charme. Malgré les limites que je m’imposais et la distance que je mettais notre nous, j’étais à chaque fois attirée irrésistiblement par lui, laissant place même à une certaine ambiguïté que je ne pouvais contourner en sa présence, l’ambiance était toujours pesante et nos conversations fit vite place à certains sous-entendus. Ce n’était pas voulu, c’était inconscient, et la situation n’était généralement pas à notre avantage. Un peu comme chien et chat, on se cherchait, se tournait autour juste pour savoir qui allait céder à la tentation le premier. Un jeu. Je ne lui avais jamais parlé de ma vie avant, je ne lui avais jamais parlé de Logan et encore moi de James. Simplement parce que j’étais dans un tournant de ma vie et que j’étais en pleine remise en question. Quand j’étais en présence de Joshua j’avais tendance à tout oublier et de penser à moi. Je ne voyais pas l’intérêt de parler de mes problèmes, mise à part le faire fuir peut-être.
On ne peut pas dire que c’était de l’amour, bien évidemment. On ne se connaissait pas. C’était de l’attirance, et pour ma part pas le genre d’attirance que physique. Je veux dire ce n’était pas le genre d’attirance pour une nuit, non c’était bien plus fort que ça. Le genre d’attirance qui te donne des papillons dans le ventre, qui t’intimide et qui te donnes des étoiles plein les yeux. Face à lui, j’ai toujours tendance à tourner sept fois la langue dans ma bouche, peur de ce que je peux lui dire et de passer pour une cruche. Des fois je me tais et des fois l’expression de mon visage veut tout dire. Et même si je ne le connais pas, même si je l’ai côtoyé que quelques mois, j’ai l’impression de lire en lui comme un livre ouvert. J’ai l’impression d’avoir été à ses côtés depuis des années. Et je savoure toujours ce sentiment de bonheur alors qu’il fait acte de présence à mes côtés. Ce sentiment chaud et chaleureux qui prend possession de mon corps.
Ce geste si anodin et pourtant si perceptible. Son bras qui rentre légèrement en contact avec le miens lors de notre marche côte à côte, ce geste qui me donne des frissons et qui me tort le cœur. Car j’ai envie, oui j’ai envie de me retourner là maintenant, de mettre ma main dans sa nuque et de poser mes lèvres sur les siennes. Comme il y a quelques mois, mais cette fois-ci ne pas fuir, juste profiter de ce moment. J’ai envie de m’arrêter et d’enfuir mon visage dans sa nuque, de respirer son odeur et de rester comme ça, pendant plusieurs secondes, plusieurs minutes, plusieurs heures. Et je me rends compte à quel point sa présence a pu me manquer, je me rends compte à quel point je me sens désespérée et que j’ai besoin de réconfort en ce moment. Il ne faut pas que je perde la tête, il ne faut pas que je perde pied.
La soirée ne fait que commencer et je suis déjà triste. De me dire que cette soirée peut aller tellement vite alors que j’aimerai qu’elle dure pour l’éternité. Je ne sais pas à quoi m’attendre et pourtant je me languis de savoir la tournure que va prendre les choses. Cette situation n’est pas anodine, ce n’est pas du hasard. Il a forcé le destin. Et ça, c’est un signe à côté duquel je ne peux pas passer, je ne peux que m’y arrêter et prendre le temps d’y répondre.
De toute façon tu en auras plus l'envie après cette soirée. Je fais celle qui ne comprend pas, mais dans ma tête, je comprends tout. On va passer un moment à discuter, à en apprendre un peu plus sur l'autre. Tu vas sûrement rire, peut-être même pleurer... Et tu finiras pas tomber irrémédiablement sous mon charme. Et cette fois tu seras incapable de résister. On peut dire qu’il a confiance en lui et c’est ce que j’aime chez les hommes, c’est ce que j’aime chez lui. Il me donne l’impression qu’il est invincible et que rien ne peut l’atteindre. J’aimerai avoir autant d’assurance que lui. Rire sûrement, mais pleurer je n’en avais pas envie. Bien que je me connais, bien que je sais que je suis une vraie éponge émotionnelle et qu’en quelques secondes je peux m’effondrer. Je suis le genre de femme qui porte tout sur ses épaules, qui accumule et puis la goutte fait déborder le vase et je ne peux m’empêcher de défaillir. Je n’avais pas envie que ça m’arrive ce soir, je n’ai pas envie d’être dans une position de faiblesse. Joshua est un homme que j’apprécie, c’est un homme avec qui je pourrais peut-être envisager quelque chose, il pourrait être mon avenir. Je n’ai pas envie de me retrouver en position de faiblesse. « Ah bon, étonnes-moi alors. On verra si tu as raison sur le déroulement de cette fin de soirée. Dis-je avec un sourire amusée Mais fais moi rire, j'ai besoin de rire. Ne fais pas couler mes larmes ce soir, s'il te plait ... » . Bien sûr je faisais référence au fait que j’allais tomber sous son charme, ben que j’en étais certaine, mettant ma main à couper si il le faut.
J’avais envie de commencer cette soirée sur une note de franchise, d’honnête. « Je… J’ai un fils. » Lâchais-je. Dans ma tête, c’était comme une bombe. Clairement ça pouvait faire fuir tous les hommes et j’avais envie de lui dire directement, lui laissant le temps de s’enfuir s’il le voulait. Un enfant c’est des responsabilités et je me devais de savoir s’il était prêt – et surtout s’il le voulait – les prendre. Surtout si son optique était de créer quelque chose avec moi et de ne pas juste m’avoir dans son lit. « Il a un an et quelques mois maintenant … Je trouve que je me dois d'être franche avec toi dès le départ. » Dis-je en suspens, ce qui venait au fait que Logan était déjà présent dans ma vie alors que nous nous sommes rencontrés à New-York. Je m’arrête alors de nouveau, en plein milieu du parc. J’essaye de traduire son visage, les expressions. « Je sais que j’aurais dû te le dire avant mais … Tout était tellement compliqué. »



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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Mar 24 Nov - 17:45

 
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Nous avions donc la soirée pour en apprendre un peu plus l'un sur l'autre, parce qu'il faut l'avouer, je ne savais pas grand chose sur la jolie blonde, tout comme elle ignorait beaucoup de chose à mon sujet. Elle connaissait les grandes lignes, elle était au courant de vie professionnel dans son ensemble, mon passage éclair au sein du FBI, ma reconversion professionnel pour devenir journaliste. Je n'avais jamais parlé de Miami. Peut être parce que lorsque je me trouvais à New-York, je ressentais le besoin d'ignorer cette page de ma vie. J'aurai peut être dû. Elle ne connaissait pas mon enfance chaotique, elle ne savait pas que la seule famille qu'il me restait était ma mère qui se souvenait de mon visage une fois sur deux. Personne ne savait vraiment tout ça. C'était un chapitre que je gardais pour moi, par pudeur peut être. Même Lily-Anne n'avait pas été mise dans la confidence. C'était bien trop personnel, et je ne me sentais pas prêt à livrer tout ces événements qui avaient rythmé mon enfance. Un jour peut être. Un jour j'aurai peut être cette envie de partager ce qui faisait que j'étais devenu cet homme distant d'aujourd'hui. Je prenais sur moi vraiment, j'essayais d'avoir un comportement irréprochable, mais j'avais souvent eu la mauvaise habitude d'abandonner rapidement mes relations amoureuses, sans me donner réellement dans ces dernières, comme avec Aloysia par exemple. Il n'était cependant pas trop tard pour changer, et avec ce que j'avais entrepris ce soir pour Joy, j'espérais qu'elle soit celle qui me donne envie de changer définitivement. Je marche à ses côtés avec cette attitude décontractée qui me caractérise. Ce n'est pas grand chose, mais je mentirai si je disais que je ne ressens pas de la satisfaction de l'avoir auprès de moi. Je réduis d'ailleurs la distance entre nous, me retrouvant parfois à toucher son bras avec le mien. Une façon peut être de me rapprocher d'elle. Il faut dire que lorsque je l'ai en face de moi, j'ai toujours cette envie de l'enlacer, de la protéger comme si c'était une petite chose fragile. Et je ne sais pas pourquoi d'ailleurs. J'avais cependant pour but de la distraire, et j'avais sortis mon arme préférée pour ça : l'humour. Je ne pouvais m'empêcher de faire des remarques, et je venais d'ailleurs de lui expliquer combien elle allait m'aimer après ce rendez-vous. C'était peut être un peu exagéré, et je n'avais aucune certitude que ça se passe ainsi réellement. Mais si je parvenais à y croire, elle pouvait également y songer un instant. J'ai ce sourire charmeur sur les lèvres alors que mes yeux pétillent en croisant son regard." Ah bon, étonnes-moi alors. On verra si tu as raison sur le déroulement de cette fin de soirée." Mon sourire s'élargit alors qu'elle est prête à croire que je peux y parvenir. "Mais fais moi rire, j'ai besoin de rire. Ne fais pas couler mes larmes ce soir, s'il te plait ... " Mon visage devient peu à peu plus sérieux. Je n'avais bien évidement pas l'intention de la faire pleurer, pas de tristesse en tout cas. Ce simple mot semble révéler un état d'esprit que je n'avais pas vu venir. Est ce qu'elle était si heureuse que je le pensais? "Je n'en ai pas l'intention" répondis-je plus sérieusement alors que cette réaction venait me laisser songeur.

« Je… J’ai un fils. » Je hausse les sourcils, surpris par une telle révélation. Il faut dire que lorsque je l'avais rencontré à New-York, elle n'avait pas évoqué du tout sa vie personnelle, laissant même planer un doute sur son statut de célibataire. Par le passé, entendre de tels mots m'auraient peut être fait fuir, mais là je n'en ai pas l'envie. Peu importe ce qu'il se passera entre nous, ce n'est pas ce genre de chose qui me fera la repousser, bien au contraire. J'avais appris peu de temps auparavant que j'avais failli être père, Aloysia avait cependant prit la décision de suspendre la grossesse. Et l'idée de devenir père avait fait son bout de chemin dans mon esprit. Moi qui 'ny avait vraiment songé, je finissais pas avoir des projets en tête. Une belle maison, une petite famille que j'aurai fondé...« Il a un an et quelques mois maintenant … Je trouve que je me dois d'être franche avec toi dès le départ. » J'acquiesce d'un mouvement de tête assez bref alors que je fais rapidement le calcul dans ma tête. Le fils était déjà présent dans sa vie au moment où nous nous étions rencontrés à New-York, et je me demande comment j'ai fais pour passer à côté d'une telle chose. Je comprends d'ailleurs désormais mieux la distance qu'elle tentait de mettre entre nous à l'époque. Elle s'arrête de nouveau, me forçant à faire de même par la même occasion. « Je sais que j’aurais dû te le dire avant mais … Tout était tellement compliqué. » Je lâche un soupire suivi d'un sourire indécis. "Joy... Ca va! Tu ne me devais rien à l'époque. Tu ne me dois rien" C'est vrai. Elle ne m'avait jamais laissé entendre quoique ce soit lors de nos échanges au sein de la grande ville. Je pouvais comprendre que ce n'était pas le genre de chose qu'elle souhaitait partager avec le premier venu, d'autant plus que j'avais plus l'attitude du parfait séducteur qui ne se prend pas la tête, qu'a l'homme idéal qui songeait à l'avenir. Mon sourire s'élargit alors que je cherche à la rassurer par ce dernier. Mon regard se détourne un instant de son visage. "Et le papa?" Etait t-il toujours présent à ses côtés? Peut être était-ce la raison pour laquelle elle m'avait toujours fuit. Peut être même qu'elle avait été sur le point de le tromper lors de notre rapprochement à New-York et qu'elle était parvenue à s'en dissuader avant de commettre cette erreur d'embrasser un autre homme que celui qui partage sa vie.
 

 
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(#)Sujet: Re: Là où je t'emmènerai  |   Mar 24 Nov - 18:42
Joy Clarissa Gray a écrit:
Joy Clarissa Gray a écrit:

Je ressens la douleur de le perdre. Ou de perdre l'idée que je me faisais de lui. Mais cette douleur s'accompagne d'autre chose, si discrètement au début que je dois faire un effort pour le percevoir. Quand j'y parviens, j'entends le bruit d'une porte qui se ferme doucement. Et il se produit quelque chose d'extraordinaire : je vois de la lumière et je sens un courant d'air, comme si un millier d'autres portes venaient en même temps de s'ouvrir.

Là où je t'emmènerai



Je me demandais d’être franche avec lui dès le départ, du moins j’en ressentais le besoin. Il faut dire que je pense – et j’espère ne pas me tromper – qu’il veut plus qu’une amitié sinon il ne se serait pas coupé en quatre pour m’offrir cette soirée. J’en viens donc à l’évidence que je lui plais et si nous voulons essayer quelque chose ensemble, je préfère partir sur une base solide. C’est-à-dire sur la vérité. Je n’avais pas évoqué ma situation à New-York simplement parce que j’étais en train d’étouffer que je n’avais qu’une chose, prendre l’air, me changer les idées et ne pas penser à cette vie qui m’attendait au Canada, cette vie de famille avec beaucoup de responsabilité. Mais mon court séjour à New-York m’avait fait comprendre certaine chose, comme si en quelques semaines j’avais pu grandir, murir d’un coup et devenir enfin une adulte. Une mère.
Je ne sais pas pourquoi je lui dis que j’ai besoin de rire, que je n’ai pas besoin de pleurer ce soir. Sur le coup c’est sorti naturellement mais avec le recule je m’en veux énormément, je n’ai pas envie de plomber l’ambiance et encore moins de passer pour un petit calimero. Ce n’est pas le but de cette soirée, du moins ce n’est pas comme ça que je la vois.
Je lui avoue alors que j’ai un fils, je trouve cela très important de lui dire car Logan a une place à part entière dans ma vie et que je ne laisserai jamais un homme se mettre entre nous. Je lui avoue son âge, ce qui veut dire que j’étais déjà maman lorsque nous nous sommes rencontrés à New-York mais je ne lui en avais pas fait part. Il y avait deux solutions, soit Joshua prend ses jambes à son cou, écourte notre soirée et s’en va. Soit il reste à mes côtés et est conscient des responsabilités que ça pourraient amener dans sa vie. Joy... Ca va! Tu ne me devais rien à l'époque. Tu ne me dois rien. C’est vrai que je n’ai pas de compte à rendre, à personne d’ailleurs. Mais ça me tient tellement à cœur … « Je trouve juste important que tu le saches Joshua. » Finis-je par dire. Et le papa? Il fallait bien entendu que je m’attende à cette question. Il détourne le regard, il a peut-être de ce que je pourrais lui dire, lui avouer. Mon cœur se serre, je n’aime pas parler de James mais Joshua est en droit de savoir, du moins une petite partie de l’histoire car je n’ai peut-être pas envie de trop m’étaler sur la situation dans laquelle je me trouve. Puis je me dis qu’il est peut-être en train de me chercher une excuse pour mon comportement à New-York. J’étais fuite malgré le fait qu’il me rentrait dedans et pourtant je lui montrais que j’avais envie, envie de me plonger dans ses yeux, envie de goûter à ses lèvres, envie de me réfugier dans ses bras. Et pourtant, je fuyais, sans cesse, restant sûrement un mystère à ses yeux.
« Je peux juste te dire que ma vie est un véritable foutoir depuis quelques jours. Si j’avais ce comportement à New-York c’est parce que j’avais quitté mon foyer, j’avais rejeté les responsabilités que j’avais envers mon enfant, envers son père. Je m’en voulais énormément et puis tu es arrivé dans ma vie et … Je n’ai pas compris ce qui s’est passé, au fil des jours j’ai pris conscience d’où était ma place, et elle était auprès de Logan, mon fils. Je suis venue ici car ils avaient quitté le Canada pour venir habiter à Miami. Rien n’a été facile, rien du tout. Je … Quoi qu’il en soit je … me retrouve seule. » Dis-je dans un souffle alors que j’essaye de capter son regard. Je venais de lui donner une explication sur mon comportement mystérieux à New-York et je venais sûrement de répondre à une grande question qui devait trotter dans sa tête. « Si je n’ai pas céder à New-York – et pourtant j’en avais envie, vraiment – c’est juste que je ne pouvais pas. Je veux dire je ne suis pas comme ça, j’avais cet autre homme dans ma vie et il était juste impossible pour moi que je le trahisse de cette façon. Et non parce que j’étais insensible à ton charme. » Dis-je avec un petit sourire. « Maintenant, ce n’est plus pareil, rien ne sera plus pareil. » Je pose mon regard dans le sien « Tu dois me trouver horrible, abandonner son fils … » Dis-je le regard dans le vide.




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