Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Je venais de m’affaler sur le sol car je m’étais prise une racine dans le pied, j’étais au téléphone avec Sherlyn lorsque tout cela venait d’arriver. Bien-entendu, l’écran de mon portable venait de se casser en milles morceaux, quelle idée de prendre un iPhone, j’étais toujours affalée sur le sol lorsque je me retournais doucement en gémissant de douleurs, je remarquais que mon jean était déchiré vers le genou où ça montrait une grosse plaie qui s’était bien ouverte, je me convainquais que ce n’était rien du tout par rapport à ce que j’avais subis dans le passé sous les coups de mon père. Je soufflais doucement, une petite buée se forme, il faisait terriblement froid, je ne m’étais pas rendue compte, je me relevais en boitant avant de me pencher pour attraper mon portable qui visiblement semblait être foutu, je soupirais longuement avant de lever les yeux ciel. « Pourquoi moi ? Pourquoi dis-moi ? » Hurlais-je, ce n’était probablement pas une très bonne idée puisque j’étais dans une forêt et Dieu seul sait ce qui se trouve dans le noir. Puis je regardais mon portable d’un air désespérer, avant de souffler dessus où il était recouvert de poussière pour le ranger dans la poche de ma veste que j’avais enfilé lorsqu’il faisait un peu plus frais.
Puis, j’essayais de rejoindre où avait lieu la fête, en boitant, certains de mes amis étaient partis se coucher dans leur tente, le feu avait toujours sa grande flamme qui pétait sur tous les côtés, je passais à côté de ma voiture pour prendre mon sac, et également ma trousse de secours de la route, je les balançais dans ma tête qui était déjà prête grâce aux garçons qui m’avaient filé un coup de main. Puis, je m’installais sur une petite chaise pliable qu’on avait sorti quelques heures plus tôt, pour faire un break, je repensais à ce que j’avais dis à Sherlyn, j’allais probablement le regretté, puis qu’est-ce-que ça peut bien lui faire ? Je me penchais pour attraper la bouteille de rhum pour une boire une bonne gorgée avant de faire une grimace de dégout, c’était fort ! Puis, au bout de quelques minutes, je me levais avec la bouteille de rhum avec son capuchon, boitant jusqu’à ma tente, c’était une petite tente quand même, je m’installais sur mon sac de couchage, puis avec ma main j’essayais de repérer où la lampe se trouvait, une fois trouver à côté de moi, je l’accrochais au dessus de moi grâce à un petit crochet. Je pouvais bien voir du sang sur mon jean, c’était moche à voir, puis un moment j’entendis du bruits, et je me rendis compte que je n’avais pas fermé la porte de ma tente.. Ça pouvait être un ours, ou un raton laveur, mais quoi qu’il en soit, je FLIPPAIS. J’ouvrais rapidement mon sac pour en sortir ma bombe à laque au cas où, et j’éteignais de suite la lumière.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Après quelques sms échangés dans la soirée, Brooklyn m'avait appelé simplement pour me parler mais comme à mon habitude, je l'avais un peu remballé. Il faut dire qu'elle était en camping avec tout un groupe d'amis que je ne connaissais pas et je ne voulais pas lui imposer de rester au téléphone avec moi alors qu'elle n'avait même pas eu l'idée de me proposer de venir pour que je rencontre ses amis. Bref, elle avait fini par s'énerver quelque peu et de mon côté, je lui souhaitais une bonne soirée mais avant de raccrocher, j'avais entendu un bruit sourd qui me laissait perplexe et inquiète. Sans réfléchir bien longtemps, j'avais enfiler un gros sweat par dessus mon pyjama en moumoute que je portais et j'enfilais des uggs pour finalement prendre les clés de ma voiture et me rendre dans ce camping. Je savais où cela se déroulait vu que Brooklyn m'en avait parlé pendant des heures. Lorsqu'elle m'en parlait, j'avais pris l'air très désintéressée mais finalement, j'avais enregistré pas mal d'informations et en moins de quinze minutes, je me retrouvais dans le camping. Je devais me garer à l'extérieur de celui-ci car à une heure si tardive, seuls les résidents pouvaient y entrer avec leur carte de réservation. Tant pis, je sortais de ma voiture et pris une lampe de poche avec moi pour me diriger vers les tentes. Le lieu était vaste et je ne savais pas trop vers où aller alors je marchais, tranquillement en observant un coup à droite, un coup à gauche.
Soudain, je repérais une tente que je connaissais bien. C'était celle de Brooklyn. Elle avait toujours la même depuis son adolescence et puis, c'est celle qu'elle avait pris lors de notre voyage en Toscane où on avait passé une nuit dans le jardin de ma grand-mère. Autant dire qu'on n'avait pas dormi beaucoup car on s'effrayait du moindre petit bruit étrange. Je n'avais aucune hésitation à m'avancer jusqu'à cette tente que je reconnaissais et comme la "porte" n'était pas vraiment fermée, je rentrais sans gène en éclairant de ma lampe de poche l'intérieur. Là, je découvrais une Brooklyn féroce qui était prête à me frapper alors je chuchotais : « C'est moi, BB ! » Je tournais la lampe dans ma direction pour éclairer mon visage, ce qui m'éblouit carrément. « Qu'est ce qui t'es arrivé ? » lui demandais-je directement en rentrant complètement dans sa tente et refermais derrière moi pour éviter d'avoir de mauvaises surprises. « T'as plus de batterie ? J'ai essayer de te rappeler après. » Et j'étais tombée directement sur répondeur alors évidemment, je m'étais inquiétée pour elle et même si je ne voulais jamais trop le montrer, ce soir, il n'y avait aucun doute là-dessus. Venir en pyjama dans un camping et le plus rapidement possible, ça montrait clairement que je me faisais du soucis pour elle.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Un peu plus tôt, je m’étais fais mal en tombant dans les bois alors que j’étais au téléphone avec Sherlyn, je m’étais réfugiée dans ma tente avec une trousse de secours que j’avais pris dans ma voiture, et mes affaires, je m’étais installée confortablement, je m’apprête à me déshabiller lorsque j’entendis un bruit, j’avais pris une bombe laquée dans mon sac et de suite éteint la lumière, je m’étais calée dans coin où si jamais quelqu’un ou un animal rentrait. Je remarquais une petite lumière, et j’entendais le bruit de la porte s’ouvrir, je me levais prête à attaquer, je flippais carrément, j’avais peur, juste au moment je remarquais une chevelure blonde, et une voix que je connaissais. « C’est moi, BB ! » Lâchait-elle aussi paniquée que moi, elle tournait sa lampe pour éclairer son visage, mon coeur battait fort jusqu’au moment je reconnu Sherlyn, je me sentais soulagée. « Oh, tu m’as fais peur ! Excuse-moi.. » Dis-je doucement, je me rasseyais sur mon sac de couchage, j’essayais de me détendre, elle m’avait fait sacrément peur, je n’attendais pas spécialement la jeune blonde ce soir-là. « Qu’est-ce-qui t’es arrivé ? » Demandait-elle cette dernière, tandis qu’elle fermait la porte de la tente, et que moi je rallumais la lumière, qui nous éclairait, où on pouvait voir que j’étais tombée. Je relevais ma tête, je remarquais que Sherlyn était en pyjama, et avec sa grosse doudoune, ce qui me surprenait, je devais l’inquiéter, ou peut-être pas, j’en savais trop rien, je ne voulais pas me faire de faux espoirs encore une fois. « T’as plus de batterie ? J’ai essayer de te rappeler après. » Remarqua t-elle, en effet mon portable était cassé, mais ça me surprenait de la voir ici, non pas que ça me déplaisait, bien au contraire. Je pense qu’on se fera toujours du soucis l’une pour l’autre, mais je refusais de l’admettre, car sinon je me ferais encore une fois mal sans le vouloir, je m’étais un peu emportée au téléphone. Peut-être un peu trop, pour l’inquiéter comme ça. « Je suis tombée comme tu peux le voir… » Dis-je doucement, puis je fouillais dans la poche de ma veste pour ressortir mon portable qui était cassé en plusieurs morceaux, et le poser en face d’elle sur le sol. « Il est mort, désolée, sinon je t’aurais rappelé. Je ne pensais pas que tu viendrais, tu peux partir si tu veux. » Dis-je froidement, je restais tout de même un peu énervée, car je m’étais fais mal, et parce que tel que je connaissais Sherlyn, elle me ferait encore du mal. Je n’avais pas envie ce soir là, de me disputer, où je trouverais encore un tas de raisons pour l’excuser. J’avais été tellement déçue qu’aujourd’hui je ne m’attendais plus rien d’elle en réalité, et je voulais l’a repoussé le plus possible avant que je sois blessée une nouvelle fois, je m’étais formée une carapace où les choses seraient plus simples. Je m’allongeais pour pouvoir déboutonné mon pantalon, et le retirer également pour pouvoir mieux désinfecter ma plaie, je levais mon bassin pour pouvoir tirer vers le bas, mais j’y arrivais pas, quelle idée de porter un pantalon slim/skinny, je lâchais le bord de mon pantalon, j’étais bien trop bourrée. « J’y arrive pas.. Tant pis. » Lâchais-je, je mettais mes mains sur son mon visage comme pour me cacher, je poussais un long soupire.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Visiblement, j'avais fait très peur à Brooklyn mais il faut dire que elle aussi, elle m'avait effrayé en me lançant ce regard agressif et inquiet. « Oh, tu m’as fais peur ! Excuse-moi.. » me dit-elle en se rassurant et se reculant un peu pour s'asseoir sur le sol ou une couverture, je ne voyais pas vraiment avec le peu de luminosité. Alors que je commençais à la questionner en fermant sa tente, elle allumait une petite lumière placée au milieu de sa tente afin qu'on y voit un peu plus clair. Ainsi, je pouvais voir qu'elle s'était écorchée au niveau de la jambe. « Han ! » m'exclamais-je subitement en observant sa blessure. Je ne regardais pas trop longtemps puis plaçait une main sur le yeux, comme si cela allait m'éviter de repenser à cette image horrible de sang et même peut-être de bout d'os qu'on voyait. Je ne supportais pas voir ce genre de truc et heureusement qu'il n'y avait pas trop de lumière, je n'avais pas pu voir tous les détails. Néanmoins, je restais avec ma main sur le visage pendant que mon amie m'expliquait ce qui lui était arrivé. « Je suis tombée comme tu peux le voir… » Je secouais nerveusement la tête en me cachant toujours les yeux, puis je finis par la retirer pour voir ce qu'elle cherchait. Elle sortit son téléphone qui se trouvait être dans un mauvais état, à peu près comme sa jambe, finalement. « Il est mort, désolée, sinon je t’aurais rappelé. Je ne pensais pas que tu viendrais, tu peux partir si tu veux. » Je fis une petite moue, puis lui souriais légèrement en penchant la tête sur un côté. Elle n'imaginait pas que je puisse m'inquiéter pour elle et même moi, ça m'avait surpris de prendre tous ces risques pour venir la rejoindre mais sincèrement, comme aurait réagit quelqu'un qui entend un cri sourd au téléphone, puis plus rien ? Je soupirais alors légèrement, puis dis : « Mais je me suis inquiétée pour toi, Brooke. J'ai presque cru qu'on finirait par m'annoncer ta mort ! » Je la regardais droit dans les yeux pour finalement les abaisser sur ses jambes car elle commençait à vouloir retirer son pantalon. En fait, j'avais totalement ignorer le fait qu'elle me dise que je puisse partir car je voulais au moins m'assurer que sa blessure soit sainement soignée. « J’y arrive pas.. Tant pis, » s'énervait-elle avant d'enfouir son visage dans ses mains et de soupirer fortement. Je me risquais alors à m'avancer vers elle en évitant de regarder sa plaie. « Attends, je vais t'aider. » Je plaçais alors mes mains sur le haut de son pantalon et restant face à elle, je le tirais doucement en essayant de ne pas lui faire mal. « Tu me dis si je te fais mal.. » Ce n'était pas évident pour moi surtout que je ne voulais pas voir de sang. En essayant de lui retirer son vêtement, mes mains caressaient légèrement ses cuisses, ce qui n'aidait pas à la concentration mais finalement, on parvient assez rapidement à en venir à bout. Je remarquais qu'elle avait une petit trousse de secours à côté d'elle et vu son état, je préférais prendre les choses en main. Je lui donnais mon téléphone et lui demandais : « Éclaire par ici, je vais te nettoyer tout ça. » Je prenais vraiment sur moi pour aller désinfecter sa plaie avec une compresse et du désinfectant. Et dire qu'il faudrait que je lui fasse un pansement après !

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Je ne m’attendais pas à ce que Sherlyn débarque dans ma tente, je ne voulais pas me faire de fausses idées en tête, je rassemblais mes forces pour la repousser, il faut dire que l’alcool m’aidait un peu. Plus tôt j’avais trébuché, ce qui m’a valu une belle blessure sur le genou, heureusement que l’alcool m’aidait à supporter la douleur parce que sinon je ne sais pas comment j’aurais fais. Celle-ci fermait la porte de la tente à de manière qu’on soit en sécurité et seules, j’avais donc allumer la petite lumière pour mieux éclairer ce petit espace, elle se retournait une fois fermer la tente, et remarqua ma blessure. « Han ! » S’exclamait-elle surprise en observant ma blessure qui était bien moche. Puis je levais mes yeux vers Sherlyn, qui plaça sa main sur les yeux pour éviter de s’évanouir, ce qui me fait sourire bizarrement. Je lui expliquais donc ce qui m’était arrivé depuis le coup de fil, et celle-ci ne pu en sortir aucun mots, elle se contentait juste de secouer la tête nerveusement pour dire que oui, en effet, elle voit bien que je me suis fait mal. Puis, je sorti mon portable pour lui montrer pourquoi je ne répondais plus, où elle dégageait sa main pour voir mon portable qui s’était brisé en plusieurs morceaux que j’avais déposé devant elle, elle fait une petite moue avant de me sourire légèrement et de pencher sa tête sur un côté, je réalisais qu’elle m’avait énormément manqué durant ces années. Mais je ne voulais pas tomber dans le piège encore une fois, je décidais à ce moment de refermer mes sentiments pour elle, je ne voulais pas y penser à tout ce qui s’était passé. Elle pouvait partir quand elle voulait, je ne l’obligeais en rien de rester auprès de moi, après tout c’est sa spécialité, de partir. « Mais je me suis inquiétée pour toi, Brooke. J’ai presque cru qu’on finirait par m’annoncer ta mort ! » Répondait-elle en me regardant dans les yeux, ça me déstabilisait presque, je me mordillais la lèvre pour m’empêcher de l’embrasser, et Dieu seul sait comment je suis quand j’ai bu de l’alcool. Ça me touchait quand même, j’étais doucement charmée par ses paroles. Je me retenais de dire quelque chose de méchant, si un jour je parviens à partir de ce monde, ce n’est pas comme si j’allais lui manqué. Puis je m’allongeais pour pouvoir m’ôter le pantalon, mais j’étais trop bourrée pour le faire, que je loupais à chaque fois en levant le bassin et ça allait sérieusement m’énerver, j’abandonnais en mettant mes mains sur mon visage en soupirant. J’étais bien là, je retirais mes mains quand j’entendis la voix de Sherlyn. « Attends, je vais t’aider. » Disait-elle, j’ouvrais ronds mes yeux, elle plaçait ses mains sur le haut mon pantalon, qui caressaient doucement hanches, qui provoque un frisson qui surgit dans le creux de mon ventre, je plaquais mes mains sur les siennes avant qu’elle descende le pantalon. « Arrête.. » Dis-je doucement en l’a regardant droit dans les yeux, elle avait aussi cet effet sur moi qui fait que je l’a laisserais me faire n’importe quoi. Celle-ci s’empressa de tirer mon pantalon vers le bas. « Tu me dis si je te fais mal.. » Dit-elle doucement, ses touchés me provoquaient une sensation qui faisait naitre mon envie pour elle, tout mon corps se réchauffait grâce à ses touchés. « C’est bon. » Lâchais-je en levant les yeux, et levait le bassin pour l’aider à retirer mon pantalon, puis je fermais les yeux pour me concentrer sur autre chose. Une fois que mon pantalon est retiré, elle attrapait sans plus tarder la trousse de secours, elle se précipitait pour prendre son téléphone avant de me le donner. « Éclaire par ici, je vais te nettoyer tout ça. » J’essayais de me tenir grâce à mes coudes pour pouvoir regarder ce qu’elle faisait, et j’en profitais pour allumer avec son téléphone pour éclairer ma plaie. Je voyais qu’elle appréhendait un peu de me soigner. « Tu n’es pas obligée tu sais ? » Demandais-je à Sherlyn, où celle-ci elle tamponnait ma plaie avec du désinfectant. Dire que je me retrouvais en petit shorty rouge devant elle, ça me mettait mal à l’aise. Je pliais mon genou afin qu’elle puisse mieux tamponner la plaie, et je profitais pour m’asseoir le tout en tenant la lumière du téléphone. Puis je grimaçais silencieusement sans me plaindre, où elle prit une compresse stérile pour en faire un pansement bien soigner, puis je me rallongeais en lui tendant son portable. J’ignorais si elle voulait rester ou si elle voulait partir, sûrement la deuxième option. « J’ai que mon sac de couchage.. Si t’as envie de rester ici, il faudra qu’on se colle. » Dis-je en fixant le plafond de ma tente. J’étais bourrée, et j’étais capable de dévoiler des secrets que Sherlyn ignorait, fallait que je me retienne, mais surtout je ne m’attendais plus rien d’elle.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Je m'étais finalement rendu dans ce camping où Brooke passait la soirée et la nuit et après quelques frayeurs, où elle-même se rassurait de voir qu'il s'agissait d'un visage connu qui arrivait dans sa tente et moi qui remarquais qu'elle était toujours en vie, je remarquais une importante blessure sur son genou. Je n'avais pas hésité longtemps avant de me décider à la soigner car elle n'était franchement pas en état de pouvoir s'en occuper et puis elle s'embêtait déjà à essayer de retirer son pantalon. En faisant cela, le bout de mes doigts caressaient délicatement sa chair, et c'est alors qu'elle me demandait de m'arrêter. Mais bon, elle était aussi déterminée qu'un poisson rouge en me demandant cela alors je continuais ma démarche comme si de rien n'était et je finis par lui retirer complètement. Son petit shorty était mignon, j'espérais qu'elle n'avait pas prévu de le montrer à un mec de la soirée. En tout cas, pour le moment c'est moi qui en profitais et je me faisais un plaisir de porter mon attention sur celui-ci plutôt que sur sa blessure franchement immonde. Je n'étais pas très à l'aise face à ce genou en sang. « Tu n’es pas obligée tu sais ? » Je le savais très bien mais j'avais envie de l'aider et c'était peut-être en partie à cause de moi qu'elle était tombée, parce que je l'avais énervée à rester de marbre face à ses remarques. Je ne dis rien et lorsque je commençais à désinfecter sa plaie, je sentis des petites secousses dans sa jambe, sans doute que le produit lui faisait mal mais il était nécessaire pour que cela n'empire pas. Une fois que le tout fut nettoyé, je prenais de quoi lui faire un pansement en prenant soin de bien l'attacher avec du sparadrap pour que la compresse tienne bien en place et évite d'irriter à nouveau sa blessure. Brooklyn s'allongeait et je récupérais mon téléphone pour le poser à côté de moi. Pour ce qu'il me restait à faire, la petite lumière me suffisait largement. « J’ai que mon sac de couchage.. Si t’as envie de rester ici, il faudra qu’on se colle. » me dit-elle avec un air totalement détaché. Sans la regarder, restant concentrée sur les derniers gestes que j'avais à faire, je lui répondis : « Alors on se collera. J'ai envie de rester avec toi. »
J'appliquais le dernier bout de sparadrap et commençais à ranger les affaires dans sa petite mallette de secours. « J'ai fini, on peut aller dormir. J'en ai vraiment besoin ! » dis-je en baillant et en retirant ma doudoune qui me servirait peut-être de couverture si jamais on n'arrivait pas à fermer le sac de couchage complètement.
J'aidais d'ailleurs mon amie à s'installer dedans vu qu'avec son bandage, ce n'était pas évident, et puis je me glissais à mon tour à l'intérieur. Cette proximité me fit sourire et je la regardais, les yeux pétillants. « Ca ne te rappelle rien ? » demandais-je à son attention en faisant évidemment référence à cette nuit à la belle étoile que nous avions passée en Toscane. C'est sous cette même tente que nous avions échangé notre premier baiser et bien que les choses aient énormément changées depuis ces vacances, ce moment restait un bon souvenir. Sous le sac de couchage, j'allais attraper l'une de ses mains pour la garder dans la mienne et de l'autre, je refermais la fermeture éclair du sac.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Pendant que Sherlyn me nettoyait ma blessure au genou, j’essayais de penser à autre chose qu’au produit qui me démangeait la blessure, ça faisait affreusement mal tout de même, j’avais la tête qui tournait légèrement dû à l’alcool, j’en profitais pour ouvrir les yeux de temps en temps pour voir si elle ne s’était pas évanouie. Je lui avouais ce qu’il l’attendait si elle prévoyait de rester ici, que je n’avais qu’un seul sac de couchage et qu’il faudra faire avec, en réalité je ne lui laissais pas trop le choix, j’étais contente. « Alors on se collera. J’ai envie de rester avec toi. » Dit-elle, un petit sourire s’affiche sur mon visage, je redescendais rapidement à la réalité, j’en profitais pour l’a regardé, elle était incroyablement belle comme toujours, ses cheveux blonds toujours bien ondulés, tout lui allait, je regardais sa petite tête concentrée en fronçant son nez. Lorsqu’elle finissait, me mettant du sparadrap soigneusement, elle commençait à ranger les affaires dans la petite mallette de secours que j’avais pris dans la voiture. « J’ai fini, on peu aller dormir. J’en ai vraiment besoin. » Dit-elle en baillant, elle avait le don d’être mignonne quand elle le voulait, je me levais difficilement lorsqu’elle retirait sa doudoune, pour ouvrir le sac de couchage, et j’attrapais une couverture que j’avais prise en supplément, j’avais bien fait on dirait. Je commençais à rentrer dans le sac, puis elle se colla à moi, elle était bien habillée, tandis que moi je me trouvais en shorty, ce qui me fait rires légèrement. J’avais toujours été celle qui avait trop chaud, et Sherlyn était celle qui avait toujours trop froid, je faisais attention à ne pas trop coller mon genou sur elle, ça me lançait un peu. « Merci… Merci d’être venue. » Dis-je tandis qu’elle essayait de se mettre en place avec sa doudoune, clairement Sherlyn prenait de la place avec son gros sweat. Elle pouvait porter trois couches de vêtements et toujours avoir froid. « T’as froid ? » Demandais-je en posant mes yeux sur les siens, son regard croisait le mien.
Elle faisait attention, j’avais même senti sa main se poser sur ma hanche pour se repérer où j’étais placée ce qui me fait sourire. Puis, elle me regardait, avec ses yeux pétillants, où mon attention se porte sur elle. « Ça ne te rappelle rien ? » Demandait la jeune femme, où automatiquement mes souvenirs se reportaient lorsque nous étions en Toscane dans la famille de Sherlyn, où avait prévu de faire une soirée à la belle étoile, et c’était d’ailleurs cette soirée-là qu’on avait partagé notre premier baisé.. Où tout avait changé, dans cette même tente d’ailleurs, ça me revenait. « Ne me parle pas de ça… Ça me donnera envie de t’embrasser encore une fois… Et j’ai envie que tu restes donc. » Soufflais-je doucement, elle était près de moi, et ça n’arrangeait pas les choses, je me retenais de le faire je crois bien. Je voyais qu’elle luttait pour fermer derrière elle, alors je m’appuyais d’un coude, montant légèrement sur elle, ce qui fait que ma tête se retrouvais au dessus d’elle, j’attrapais la fermeture luttant aussi. « Bordel, elle m’en aura fait voir toutes les couleurs cette fermeture ! » Dis-je en commençant à m’énerver. Puis d’un coup sec, je réussi à la faire monter jusqu’en haut, je soupirais de soulagement en levant les yeux au ciel, avant de les reposés sur Sherlyn visiblement qui rigolait. « Arrête de rires toi. » Dis-je avec petit sourire, ma main se glissant automatiquement sur son ventre, sur son sweat qu’elle portait, tandis que je m’appuyais de mon coude.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

Soigner sa blessure avait vraiment été une épreuve à relever pour moi. Je ne supportais pas la vue du sang mais pour Brooklyn, j'étais prête à prendre sur moi pour éviter que cela n'empire et qu'elle se retrouve avec une infection car dans les bois, il y a sans doute pleins de risques. A présent que j'en avais fini, il fallait véritablement que je dorme et elle m'avait déjà prévenu un peu avant que nous n'aurions pas le choix que de se coller l'une à l'autre car elle n'avait apporté qu'un sac de couchage. Elle envisageait donc de dormir seule à la base et j'étais celle qui avait changé ses plans. Lorsque je commençais à aller m'enfiler dans le sac, Brooke me remerciait sincèrement d'être venue la rejoindre. « Merci… Merci d’être venue. » me dit-elle alors forcément, je m'étais arrêtée dans mes gestes pour la regarder droit dans les yeux. Je lui répondis simplement par un simple sourire, puis finis de me glisser dans notre "lit" d'appoint. « T’as froid ? » Je riais légèrement car avec mon sweat et le sac de couchage, je n'étais pas vraiment réchauffée sachant que je venais de retirer ma doudoune dans laquelle j'avais bien chaud. Ça avait toujours été comme ça, j'étais quelqu'un de très frileuse et Brooklyn le savait mieux que personne. Finalement, elle savait tout mieux que personne sur moi. « Un peu, mais c'est le temps que je me réchauffe. Ça ira mieux dans cinq minutes, ne t'en fais pas. » Je remuais encore un petit peu pour qu'on soit bien calées et que je puisse fermer le sac de couchage.
Sous cette tente, maintenant qu'on était allongées, je lui demandais si cela ne lui rappelait rien. Sa réponse fut très claire : « Ne me parle pas de ça… Ça me donnera envie de t’embrasser encore une fois… Et j’ai envie que tu restes donc. » Je soupirais légèrement, préférant dans un premier temps ne rien ajouter, et finalement je ne pouvais pas me retenir de parler. « Si c'est ce que tu veux, n'en parlons plus. » Elle m'aidait ensuite à fermer la fermeture du sac qui bloquait un peu, et comme elle s'énervait, je rigolais un peu. « Bordel, elle m’en aura fait voir toutes les couleurs cette fermeture ! » dit-elle pour commencer et quand elle réalisait que je me moquais un peu d'elle, elle poursuivait sur un ton amusé : « Arrête de rires toi. » « A vos ordres, » lui répondis-je du tac-o-tac en stoppant de rire et même de sourire, la regardant intensément tandis que sa main venait de se poser sur mon ventre. Je savais que mon regard la déstabilisait et j'aimais avoir cette emprise sur elle, surtout qu'elle était dans une position où elle n'avait pas à faire grand chose pour que ses lèvres se retrouvent contre les miennes. Ce serait juste un petit baiser pour me souhaiter bonne nuit. Après de longues secondes où mon regard restait dans le sien, je décidais d'y mettre fin et de me placer légèrement de côté pour lui laisser plus de place. « Voilà, j'ai déjà plus chaud, » ajoutais-je sur un ton totalement innocent. Notre proximité avait également aidé à me réchauffer bien que le sol était bien froid.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

C’était une bonne surprise qu’elle soit venue ce soir-là, peut-être que j’aurais fais n’importe quoi pour me faire mon bandage sur le genou, ou bien je n’aurais peut-être pas réussi à retirer mon jean dans mon état. J’avais abusé de l’alcool, et ça se voyait au moins à trois kilomètres. On s’installa dans le sac de couchage, je savais pertinemment que Sherlyn avait froid, puisque elle se dépêchait de me rejoindre afin de se coller à moi pour retrouver de la chaleur, retirant sa doudoune pour l’a mettre au dessus du sac de couchage dans lequel nous étions. « Un peu, mais c’est le temps que je me réchauffe. Ça ira mieux dans cinq minutes, ne t’en fais pas. » Dit-elle en se remuant un peu, tentant de se réchauffer. Je souriais, c’était mignon quand qu’elle se remue comme un petit poisson en soupirant de froid.
Puis, une fois allongée dans le sac de couchage, collées l’une après l’autre, ça rappelait un tas de souvenirs, dont l’été en Toscane à la belle étoile où nous avions partagé notre premier baiser, un baiser qui avait bouleversé notre amitié, je commençais à me dire que je n’aurais jamais dû le faire, mais ça aurait été un mensonge une fois de plus. Je lui suppliais donc de ne pas en parler, sinon j’aurais envie de déposer mes lèvres contre les siennes pour savourer ce moment à deux, mais je voulais qu’elle reste avec moi, je souhaiterais même qu’elle y reste pour toujours auprès de moi. « Si c’est ce que tu veux, n’en parlons. » Dit-elle simplement, je pourrais même penser qu’elle est vexée que je ne veuille pas en parler spécialement, je fronçais donc mes sourcils en l’a regardant puis celle-ci se tournait pour fermer la fermeture du sac de couchage qui apparement était coriace, je m’étais mise au dessus de elle, en faisant attention à mon genou, je commençais à retrouver mes esprits, et je m’acharnais sur la fermeture éclair en jurant presque, puis j’entendis des petits rires étouffés, une fois fermer, je tournais ma tête vers celle-ci amusée, posant ma main sur son ventre par dessus son sweat. Si elle savait à quel point j’avais envie de l’embrasser rien que pour l’a fait taire, elle était tellement mignonne dans son gros sweat. « À vos ordres. » Dit-elle en se stoppant de rires et en affichant un grand sourire. Pendant plusieurs secondes, un blanc entre nous deux baignait dans la tente, on se regardait sans se quitter, la seule envie que j’ai envie de faire c’est de l’embrassé, mais à coup sûr elle partirait encore une fois, sans plus tarder celle-ci bouge pour se placer légèrement de côté. « Voilà, j’ai déjà plus chaud. » Lâchait-elle, je bougeais un peu à mon tour déçue une fois de plus, j’étais habituée, mais ça faisait un pincement au coeur. Je me baissais doucement pour lui déposer un baiser sur la joue, avant de m’appuyer un peu plus du coude pour éteindre la lumière, et de me caler confortablement, je pliais mon bras avant de m’en servir d’appui pour ma tête, puis je me retournais, nous n’étions pas face à face, le contraire. « Je suis contente que tu ne sois pas morte… Tu m’as vraiment manqué. » Lâchais-je doucement, où je luttais déjà contre le sommeil, je fermais petit à petit mes yeux, le sol était vraiment dur. Puis, je sors sans me rendre compte : « Ne pars plus jamais… » Lâchais-je comme un supplice à ma voix, son départ m’avait détruit en réalité, et je ne le supporterais pas une seconde fois, puis je me mis à ronfler doucement à cause de l’alcool.


La fraicheur du matin était déjà présente, je fronçais mon nez dans tous les sens, en effet, j’avais mon nez enfoui dans les cheveux de Sherlyn, mon bras était autour d’elle, ma main était calée vers sa poitrine, j’étais bien… J’ouvrais doucement un oeil, tentant de retirer mon bras, mais je sentis qu’elle était par dessus mon bras, et sa main sur la mienne, comme je fis un petit mouvement, elle me serrait davantage sur elle, ce qui me fait sourire, elle ne devait pas s’en rendre compte, à l’aide de mon pouce, que je bougeais doucement pour caresser la paume de sa main afin de l’a réveiller doucement, je penchais doucement ma tête vers son oreille. « Bébou, réveille-toi. » Dis-je dans un murmure, puis j’avais une technique marchait à l’époque, j’ignorais si ça marchait encore, je me penchais doucement pour y déposer un baiser dans le cou, ma tête était lourde.

Code by Fremione.

Brooklyn A. McKenzie & Sherlyn Dolcini

J'imagine qu'il était à présent temps de dormir. J'avais eu une longue journée et je luttais déjà depuis un moment pour ne pas m'endormir sur mon canapé alors que je regardais une série télévisée. Là, nous étions bien au chaud avec Brooklyn car les quelques épaisseurs que j'avais sur moi commençaient à faire leur effet. Alors que j'avais dit à mon amie que je n'avais plus froid, celle-ci avança doucement son visage vers moi pour déposer un baiser sur ma joue. Le bout de son nez était tout froid, presque gelé et lorsqu'il entra en contact avec ma pommette, je riais légèrement. Brooklyn se redressait un peu plus afin d'atteindre le bouton de la lumière et éteindre cette dernière et à présent, il ne faudra plus longtemps avant qu'on s'endorme. Comme elle se retournait et se mis dos à moi, je fis de même et attrapais le petit bout de ficelle accroché à la tirette du sac de couchage. Je tordais légèrement mes doigts dedans sans vraiment m'en rendre compte et ça allait sans aucun doute me pousser dans les bras de Morphée. « Je suis contente que tu ne sois pas morte… Tu m’as vraiment manqué. » entendis-je derrière moi. Je soupirais très légèrement et longuement en essayant de trouver quoi répondre à ça. Je sais que j'avais été horrible de lui faire croire que j'étais morte, de ne plus lui donner aucune nouvelle et de revenir comme ça. Alors que j'allais répondre ce qui me semblait juste, j'entendis Brooke ajouter : « Ne pars plus jamais… » J'imagine que ses yeux étaient déjà fermés et qu'elle avait dit ces mots alors qu'elle était déjà à moitié endormie. « Ne t'en fais pas, je ne compte plus partir, » lui dis-je même si je savais qu'elle ne m'entendais déjà plus. Et comme je savais qu'elle dormait déjà, j'ajoutais : « Tu m'as aussi bien trop manqué pour que je reparte, de toute façon. » Avouer ce genre de chose sans que la personne en face de moi puisse les entendre, c'était sans doute l'une de mes spécialités. Je ne voulais pas lui dire que si j'étais revenue, c'était principalement pour elle alors là, c'était sans doute le bon moment.
_________________________

Quelque chose me chatouillait la main, puis un souffle se fit ressentir dans mon cou avant que j'entende ce surnom qu'elle seule utilisait. « Bébou, réveille-toi. » Je souriais alors instinctivement en ouvrant très légèrement les yeux mais les rayons du soleil traversant déjà à moitié la tente, je les refermais aussitôt en mettant mon bras dessus. « Non, je veux encore dormir, » marmonnais-je, la bouche pâteuse. Je n'avais pas bien dormi, mon confort m'avait atrocement manqué.
Je me tournais un peu difficilement, coincée dans ce sac de couchage trop petit pour deux et rouvrais les yeux pour voir Brooklyn, où son sourire me donna immédiatement envie de lui rendre. « Il est quelle heure ? » lui demandais-je en ouvrant mes bras le plus possible pour qu'elle vienne s'y réfugier. J'avais besoin d'un câlin pour me réveiller en douceur, de son câlin en particulier.

Code by Fremione.