SAME OLD LOVE.

alexie and glenn

C’était l’anniversaire à l’une de mes amies. Je n’avais pas trop envie d’y aller. Disons que j’aurais plutôt préféré resté en pyjama à regarder des films, à dormir ou à faire quelque chose de trop pas demandant physiquement. Je me sentais comme ça, pas du tout en mode de faire la fête quoi! Je m’étais calmée dernièrement à ce niveau et honnêtement je me sentais beaucoup mieux. Je dormais mieux, je mangeais mieux. Bref, je faisais plus attention à moi. J’avais l’impression que je remontais un peu la pente sur certains aspects de ma vie et c’était tant mieux. Bon, il y avait encore et toujours les problèmes d’argent. Surtout que maintenant, je ne pouvais plus faire ce que je faisais pour payer l’appartement. J’avais une parole à tenir à Nate et j’y tenais. Ce dernier me manquait d’ailleurs. C’était bien pour ça que j’avais annoncé à mes amies que j’allais m’abstenir de boire et que j’allais conduire. Tout le monde était bien heureux car ça empêchait de payer un taxi et on pourrait partir quand on le voulait sans problème. Moi ça me permettait d’aller dormir avec Nathaniel après donc ça faisait mon bonheur.

Je stationnai ma voiture puis avant de sortir, je barrai les portes pour que mes amies – déjà trop saoules – m’écoutent bien. « Quand j’ai envie de partir je quitte, donc si vous voulez rester plus longtemps, vous allez devoir prendre un taxi, c’est compris? Je veux pas courir après tout le monde »  Je débarrai les portes. J’avais déjà eu une mauvaise expérience à essayer de rapatrier tout le monde pour le départ. Il n’y avait rien de pire que s’obstiner avec des filles saoules qui voulaient soit repartir avec un mec louche ou qui pleurait leur ex trop con. « Oui maman! » Je levai les yeux au ciel en riant avec les autres pour finalement sortir de la voiture en même temps. Il y avait quelque personne devant nous pour entrer dans le bar. Il fallait sortir nos cartes d’identité et c’est ce que nous fîmes. On parlait un peu ensemble en ne portant pas trop attention à ce qui se passait devant nous. Lorsque je me tournai finalement pour donner me carte – puisque j’avançais de reculons en ayant une conversation pas si intéressante que ça avec une des filles – je fus en état de choc. J’avais Glenn devant moi. Mon Glenn que je n’avais pas vu depuis trop longtemps et qui devait bien me détester maintenant. J’en échappai ma carte au sol. Je me penchai pour la retrouver et pendant ce temps, les filles passèrent à ma droite pour faire vérifier leurs cartes. Je me redressai finalement en donnant mon permis de conduire à Glenn. Il semblait tout aussi surprit que moi et on ne se parlait pas, comme si on ne savait pas trop quoi se dire après tout ce temps. Ce dernier me redonna ma carte mais je restai figé devant lui. Je n’avais pas envie de partir comme ça comme si rien n’était. « Alexie? » On me sortit un peu de ma bulle. Je penchai la tête vers mes amies ont leur faisant un petit signe de la main comme quoi tout allait bien. « Allez-y sans moi, je vais venir vous rejoindre. »  Elles quittèrent donc vers le bar et lorsque je me tournai pour finalement parler à Glenn, une autre bande de fille arrivaient et il dû regarder leurs cartes d’indenté. Je me plaçai donc sur le côté, dos contre le mur en attendant qu’il ait un petit deux minutes à m’accorder. .

© groggy soul

Same old love..

Aujourd’hui était mon dernier jour avant mon jour de congé. Je commençai un peu à fatiguer et je dois bien avouer que j’étais complètement décalé. Je vivais la nuit et je dormais le jour. Ma vie sociale était réduite à néant. Je ne voyais plus personne hormis mes collègues. Il nous arrivait d’aller un boire un verre en dehors de nos heures de travail mais cela restait tout de même exceptionnel.
Ce soir était une soirée particulièrement chargée puisqu’à peine avions-nous ouvert qu’une queue d’au moins trois mètres attendait déjà devant la porte. Il était à peine vingt-trois heures et pourtant.. Je pris donc place à la porte et vérifia l’ensemble des cartes d’identités, même des personnes habituée à venir ici. C’était la seule chose que j’avais à faire, c’est pourquoi je ne laissais aucune personne rentré sans qu’elle ne m’ait présenté une pièce d’identité. J’arrivai enfin a la fin de la file. Un groupe de fille déjà bien éméchée se présenta. Elles me présentèrent toutes leurs cartes et c’est après une longue hésitation que j’acceptai tout de même leur présence malgré l’alcool déjà bien présent dans leur sang. Elles ne me semblaient pas spécialement du genre à foutre le bordel. Puis arriva cette jolie rousse à ma hauteur, elle venait tout juste de faire tomber son permis par terre et elle s’était relevée tout déboussolée. C’était Alexie. Cette jeune femme pour qui mes sentiments avaient tout juste eu le temps de se développer. Elle s’était casée à un mec bien trop préoccupé par son cul que par elle-même. Cependant, je n’avais rien à me reprocher, je l’avais prévenue mais elle ne m’avait pas cru et m’avait même demandé de partir. Ce que j’avais fait. J’étais partis.. Deux ans loin d’elle, loin de tout. Mon père m’avait envoyé faire mon service militaire et lorsque j’étais revenu à Miami, j’avais pris l’initiative de partir faire de l’humanitaire. J’avais ce besoin d’aider les gens, et j’aimais voir que mon aide savait être apprécié. Je me sentais réellement à ma place là-bas cependant, il avait fallu que je rentre. Ma famille m’attendait et je n’avais aucune envie de regretter le temps passé sans mes parents. Je m’étais donc installé dans le coin il y a peu, et mon pote Nate que j’avais retrouvé en venant ici m’avait dégoté ce petit boulot de vigile au club qui faisait le coin de la rue. Ce boulot me plaisait bien mais j’étais loin de m’imaginer qu’Alexie habitait toujours dans cette ville. J’avais alors jeté un œil à son permis pour voir que cette dernière n’avait pas changé. Ses longs cheveux roux tombaient toujours en cascade dans son dos bien qu’ils me semblaient plus longs et son sourire était toujours aussi radieux. Je lui rendis alors son permis en lui montrant la porte comme pour lui indiquer qu’elle pouvait entrer sans pour autant lui dire un mot. J’avais toujours cette rancœur avec elle, et je n’avais pas spécialement envie de revenir là-dessus. Alexie ? S’exclama une voix à la porte. Ses amies devaient certainement se demander ce qu’elle faisait encore dehors. Allez-y sans moi, je vais venir vous rejoindre. Répondit-elle en faisant un signe de la main. Peut-être voulait-elle me parler mais elle n’eut pas le temps puisqu’un nouveau groupe de jeunes approcha par la suite. Salut Glenn ! Lança l’un des jeunes. C’était un petit habitué et il m’avait immédiatement tendu sa pièce d’identité. Allez-y c’est bon ! Je fis un clin d’œil avant de me replacer devant la porte. Je me mis à regarder la jeune femme qui s’était placé dos au mur en attendant de pouvoir me faire la discussion, cependant, je ne comptais pas engager la conversation.

Alexie & Glenn

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Déjà à la base, je ne m’étais pas montrée bien enthousiasme à l’idée de sortir avec mes copines.  Il y avait toutefois une règle non-écrite : on pouvait refuser n’importe quand d’aller en boite, quand c’était l’anniversaire d’une d’entre elle, c’était obligé : on devait s’y rendre. J’avais décidé d’être sage toutefois j’avais les clés de la voiture et je comptais ramener tout le monde en un seul morceau. Je n’allais pas boire d’alcool ce soir et honnêtement, ça allait me faire un plus grand bien. Je revenais à peine de Vegas là-bas, on s’était laissé aller au max et mon foi avait besoin d’une petite convalescence. En ligne pour entrer au Seven, les filles passèrent devant moi, étant dans les dernières, c’est uniquement à la hauteur de Glenn que je remarquai réellement celui-ci. Je ne cachai pas mon état de choc. De toute manière, ça aurait été impossible puisque j’en échappai même mon permis de conduire au sol. Penchée en train de le retrouver, j’étais en train de penser à un plan pour sortir d’ici, pour rebrousser chemin jusqu’à la voiture. Je ne pouvais pas faire ça aux filles. C’est le cœur battant à vive allure que je me résignai à lui tendre ma carte d’identité. J’avais gardé mes mains le long de mon corps pour éviter que ce dernier ne remarque que je tremblais. Le revoir me troublait au plus au point et je me disais que si je ne lui parlais pas dès maintenant, j’allais le regretter et je n’allais pas passer une belle soirée. Même s’il me fit signe d’entrer et que mes amies m’attendaient, j’informai ces dernières que j’allais les rejoindre éventuellement. Je devais lui glisser un mot ou deux pour alléger ma conscience et faire taire ma curiosité.

Je n’eus toutefois pas le temps de le faire qu’un autre groupe de personne arriva vers nous. Je me poussai sur le côté pour laisser le loisir à mon ancien ami se travailler et d’ainsi, faire rentrer ces gens qui semblaient bien le connaitre. À les voir l’appeler par son prénom. Lorsque nous fûmes seuls à nouveau, la tête du Vigile se tourna vers moi pour croiser mon regard. Il ne disait rien toutefois. Puis, c’est muet qu’il retourna la tête vers son téléphone qu’il sortit de la poche de son pantalon. Je compris bien qu’il ne comptait pas faire les premiers pas. J’allais les faire moi! Car je ne voulais pas que ça continue comme ça. C’était insultant un peu! « Glenn!!?!? » Je fis quelques pas vers l’avant. Il n’y avait personne qui s’approchait pour entrer donc ça me laissait le temps de lui dire deux trois mots. Son comportement, je pouvais le comprendre… mais après toutes ces années, j’avais pensé que ça allait maintenant, qu’on était « ok » lui et moi. Oui j’avais été complètement conne mais j’étais jeune à ce moment-là… jeune stupide et amoureuse. Je n’avais tout simplement rien voulu voir alors qu’il avait eu raison sur toute la ligne.  Je croisai les bras contre mon ventre en venant à proximité de lui. « T’es de retour à Miami depuis longtemps? Je ne savais pas… »  Et si je le savais pas, c’était bien parce qu’il ne voulait pas que je sois au courant. Sinon, il m’en aurait bien glissé un mot. Ce dernier se montrait froid avec moi, limite… j’avais l’impression d’être la seule à faire un effort et ça m’énervait. Je soupirai en secouant la tête.  « Écoute, si t’as pas envie de me parler et que tu comptes continuer à jouer à ça…dis-le-moi dès maintenant. Ça m’évitera de faire le piquet ici pendant des heures. » Je craignais sa réponse car je n’avais pas envie qu’elle me soit en défaveur mais bon, au moins… j’allais être fixée.

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Je venais tout juste de prendre mon service que le club était déjà presque rempli, on ouvrait pourtant assez tôt mais les gens n’avait pas l’air gêné de venir à cette heure-ci. Peu importe, ils faisaient bien ce qu’ils voulaient. Je faisais donc mon boulot de vigile, je saluais les clients, je jetais un œil à leur carte d’identité et je les faisais entrer, ou pas. Quand ce fut au tour du petit groupe de jeune femme, je ne pu m’empêcher de remarquer la jolie rousse. Alexie, la jeune femme que j’avais voulu aider en l’informant que son petit-ami la trompait mais qui m’avais tout bonnement envoyer chier. Depuis on ne s’est plus jamais revu. J’ai fais d’autres rencontres, j’ai changé d’air. En revenant ici, je ne pensais pas la revoir si tôt, j’étais même plutôt surpris qu’elle soit encore à Miami. Ses études n’avaient-elles rien donnés ? Je n’en sais rien puisque je n’avais pas pris de ses nouvelles. Elle restait à l’extérieur le temps que je laisse entrer le groupe qui arrivait. Et lorsqu’ils furent à l’intérieur, je jetai un petit coup d’œil à la jeune femme qui attendait plus loin. Elle me regardait également mais je ne comptai pas lui parler, je n’avais absolument rien à lui dire. C’est pourquoi, je m’étais emparé de mon téléphone même si je n’avais reçu aucun appel ni même aucun message. Glenn!!?!? Lança-t-elle en avançant vers moi. J’avais relevé la tête pour la regarder approcher. Elle avait croisé ses bras sur sa poitrine en faisant le pied de grue à côté de moi. T’es de retour à Miami depuis longtemps? Je ne savais pas… J’avais haussé les épaules, que pouvais-je répondre à ça ? Je n’allais tout de même pas me pointer comme une fleur pour l’informer de mon retour, et puis quoi encore ? Écoute, si t’as pas envie de me parler et que tu comptes continuer à jouer à ça…dis-le-moi dès maintenant. Ça m’évitera de faire le piquet ici pendant des heures. Reprit-elle plus sévèrement. J’avais glissé mes mains dans mes poches, assez agacé de l’entendre parler ainsi. Je n’étais pas du genre à jouer mais visiblement, c’était encore une chose qui lui échappait. Qu’est-ce que tu veux que je te dise Alexie ? Ca fait cinq ans qu’on s’est pas vu, cinq and qu’on s’est pas parlé. En plus de ça, on s’est quitté en mauvais terme, alors pourquoi je serais revenu te parler ? On est plus rien, juste deux connaissances qui ne savent plus rien l’un de l’autre. Pour tout te dire, je ne savais même pas que tu étais encore à Miami. Conclus-je en regardant ailleurs. Je savais que ces propos pourraient la blesser mais venant de moi, j’en doutais. Je trouvais tout de même cette conversation légèrement perturbante, c’est pourquoi je m’étais décalé au cas où elle souhaiterait rejoindre ses amies à l’intérieur.

Alexie & Glenn

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alexie and glenn

Ce n’était peut-être pas le bon moment pour parler avec Glenn, mais c’était plus fort que moi j’avais besoin de lui glisser quelques mots car le voir ici, m’avait plus qu’ébranler. Notre relation s’était terminé de manière bien étrange, rien de bien heureux mais j’osais espérer qu’on pouvait mettre ça de côté maintenant que nous étions de retour les deux à Miami. Du moins, peut-être qu’il n’était jamais partit et qu’il faisait que m’ignorer? En même temps ça serait étrange puisqu’on avait des fréquentations communes donc on se serait bien croisés une fois en cinq ans non? J’avais attendu qu’il ne soit plus occupé avant de revenir vers lui mais même malgré ça, il ne m’avait pas adressé la parole. Je lui mentionnai être surprise de son retour mais il jouait complètement les indifférent, ce qui eut le don de m’énerver bien rapidement. J’avais donc joué franc jeu pour avoir le cœur net et savoir s’il se foutait vraiment de ma gueule au final. Il avait raison dans un sens qu’on ne savait plus rien de l’autre, que notre relation n’était plus grand-chose mais restait qu’on avait des beaux souvenirs ensemble. Je ne disais pas non pour reprendre à connaître celui qu’il était rendu car en dépit de tout, je l’avais toujours tellement aimé Glenn! Il avait été important autrefois et j’avais été une belle conne avec lui. Naturellement, je ne voulais pas plonger dans les excuses dès maintenant, encore moins essayé de me faire pardonner à quelqu’un qui ne voulait plus rien savoir de ma gueule. « Eh bien surprise! J’y suis toujours. » À Miami, encore et toujours. Bon, j’avais quitté pour quelques mois mais ça ne servait pas non plus s’entrer dans les grandes explications.
Glenn se poussa un peu sur le côté comme pour me laisser passer. Son indifférence faisait monter une grande frustration en moi. J’avais serré les poings contre mon corps et froncer les sourcils en ne bougeant pas d’un poil, je n’allais pas lui donner la satisfaction de partir sans ajouter quelque chose.  « Tu sais quoi? Justement Glenn!!!!  Ça fait cinq ans… on est des adultes maintenant et je pensais qu’on aurait pu avoir une conversation mature, comme deux adultes peuvent le faire. Mais on dirait que toi, ne t’es pas encore rendu là. Tu me feras signe quand tu vas arrêter de bouder comme ça. À ce moment-là, on va pouvoir se parler et se dire les vraies choses. » Ce n’était pas croyable j’avais l’impression d’avoir un tout autre homme devant moi et quelque part, ça me faisais de la peine. Je savais que j’étais la responsable de tout ça et que j’avais probablement espérer trop. Je soupirai, soutenant son regard quelques secondes pour ensuite me résigner. « Bonne soirée. » Je passai à sa droite puis ouvris la porte pour entrer dans le bar. Il venait de gâcher ma soirée.

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Alexie avait entrepris de m’adresser la parole. Je n’étais pas vraiment contre cette petite discution mais disons que j’avais toujours cette rancœur au fond de moi. Moi qui n’étais pas de nature méchant,  je n’avais pas non plus envie d’être souriant, ni même de lui adresser un seul de mes sourires. Certes, beaucoup de chose avaient changés en cinq ans, mais j’avais vraiment eu du mal à me défaire de ce dernier souvenir. Lorsqu’elle me demanda si je comptai l’ignorer toute la soirée, je me contentai de lui répondre que nous ne représentions plus rien l’un pour l’autre et que je me voyais mal lui parler comme si de rien était. Cependant, cette dernière s’était légèrement énervé et m’avait crié. Tu sais quoi? Justement Glenn!!!!  Ça fait cinq ans… on est des adultes maintenant et je pensais qu’on aurait pu avoir une conversation mature, comme deux adultes peuvent le faire. Mais on dirait que toi, ne t’es pas encore rendu là. Tu me feras signe quand tu vas arrêter de bouder comme ça. À ce moment-là, on va pouvoir se parler et se dire les vraies choses. Je l’avais longuement regardé sans répondre. Il fallait que je prenne sur moi et que j’arrive à calmer cette colère qui remontait doucement en moi, celle que j’avais enfouie au plus profond de mon être la dernière fois que nous nous étions vu. Elle soupira par la suite, puis s’approcha de moi afin de rentrer dans le club. Je l’avais alors attrapé par le bras afin de la faire reculer de quelques pas. Ouais t’as raison, on va se dire les vraies choses si selon toi, la définition de ’vraies choses’ c’est ignoré ce qui s’est passé y a cinq ans. C’est vrai que c’est la solution à tout, le temps qui passe tout ça.. Lançai-je ironique avant de me greffer  un sourire hypocrite sur le visage. Alors Alex, comment ça va depuis le temps ? Qu’est-ce que ça donne les études ? Avais-je enchaîné dans un même temps sans lui laisser le temps de répliquer. Je n’étais pas non plus du genre dur et froid en général mais je dois bien avouer que j’avais vraiment eu beaucoup de mal à admettre que cette dernière m’avait littéralement pris pour un con. D’autant plus qu’elle se ramenait dans ma vie comme de rien était mais surtout comme s’il ne s’était rien passé et c’est bien ce qui me faisait halluciner. La moindre des choses aurait été qu’elle s’excuse mais je suppose que ce n’était ni le lieu, ni le moment pour ça.

Alexie & Glenn

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Je voulais parler avec Glenn. Pas forcément entrer dans le vif du sujet mais j’avais pensé qu’après toutes ces années, nous serions capable de s’échanger des mots sans en faire tout un plat. Oui, on avait des trucs à se dire… mais il fallait bien commencer quelque part mais ça, Glenn ne semblait pas capable de le faire. Alors que je vins pour entrer dans le bar, on me retient par le bras. Il ne comprenait rien, il pensait vraiment que je voulais tout ignorer alors que non, je voulais justement arranger les choses.  « Tu sais bien que non! Je pense juste que ce n’est pas le bon moment pour entrer dans cette discussion! » Devant un bar, la nuit… alors qu’il bossait et que moi, j’étais attendu à l’intérieur par mes amies. Bien qu’elles étaient tellement saoules qu’elles m’avaient probablement déjà oublié. Et pourtant, mon ancien ami continuait sur sa lancé en prenant de fausses nouvelles de mes études. Il jouait l’arrogant et je ne le supportais pas. Surtout qu’il n’avait aucune idée de ce qui pouvait bien se passer dans ma vie présentement. Je perdis le contrôle et ma main partit à vite allure vers son visage pour lui donner une bonne gifle qui résonna bien fortement. « T’es qu’un connard. T’es vraiment un connard! » dis-je un peu plus fort que je le voulais. Je n’avais plus du tout envie de rester devant lui car il se foutait complètement de ma gueule. Il voulait me faire chier? Il avait très bien réussi. J’étais hors de moi, je m’avançai vers la porte mais on me bloqua aussitôt le chemin. Je m’arrêtai d’un coup en poussant un long soupire. « T’inquiètes pas… je me casse d’ici, je vais uniquement avertir mes amies que je bouge. » Je soutenais son regard pour ensuite tourner la tête vers la porte où son bras se retira doucement. Il n’avait pas voulu que j’y entre. En même temps, je venais de frapper le garde de sécurité du bar, il avait toutes les raisons du monde de ne pas vouloir me faire entrer bien que techniquement, je me doutais bien qu’il savait que je n’étais pas le genre de fille à faire de la merde dans un bar. Je m’étais fait sortir une fois d’un bar mais l’autre fille l’avait bien mérité. Mais à ce moment-là, je n’avais pas été dans mon état. Là, je n’avais rien bu, rien pris. J’étais juste énervé et le gifle avait eu raison de moi. Je posai ma main sur la poignée de la porte pour finalement relever la tête vers le jeune homme toujours à mes côtés.  « J’aurais vraiment aimé que les choses se passent autrement. » Je parlais pour maintenant, mais je parlais aussi pour il y a quelques années de ça. J’ouvris la porte pour entrer dans le bar, j’avertis mes amies qui me traitent toutes de nulle mais je n’en avais rien à faire. Je ressortis du bar en un rien de temps, passant tout près de Glenn sans rien dire cette fois.

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Je m’étais un peu emporter contre Alexie et cette dernière m’avait giflé. J’avais alors serré ma mâchoire et mes poings discrètement mais assez fortement afin de ne pas lui en retourner une. J’avais appris à me contrôler mais visiblement, je ne m’étais pas préparer à cette situation. D’ailleurs, je ne l’avais pas regardé non plus puisqu’à part du mépris, aucun autre bon message n’aurait été passé. J’étais pourtant un garçon plutôt patient mais il faut croire qu’avec elle, je ne l’étais pas vraiment. T’es qu’un connard. T’es vraiment un connard! Cria-t-elle en me regardant dans les yeux. Elle allait passer la porte, hors je n’en avais pas finis avec elle contrairement à ce qu’elle pouvait envisager. T’inquiètes pas… je me casse d’ici, je vais uniquement avertir mes amies que je bouge. J’avais envie de parler mais mes pensées était tellement emmêler  que je n’arrivais pas à m’organiser pour dire ce que je pensais réellement. C’est pourquoi je l’avais laissé passer sans rien dire. J’étais resté à l’entrée et j’avais fais entrer plusieurs personnes avant qu’Alexie ne refasse son apparition à la porte. Elle attendait ses amies et en avait profité pour m’adresser un petit mot. J’aurais vraiment aimé que les choses se passent autrement. Se contenta-t-elle de dire. Et moi j’aurai aimé que tu me crois depuis le début..  Je n’ai jamais voulu te faire du mal. Conclus-je avant de la laisser passer avec ses amies l’air de rien.

Alexie & Glenn

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