∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Vraisemblablement, Kenneth ne connait pas la valeur d’un cadeau. En dehors du prix, un cadeau symbolise bien des choses et c’est une marque d’attention, d’affection. Lorsqu’on cherche à faire plaisir à quelqu’un, bien souvent, on offre un cadeau. Et très clairement, Kenneth n’a pas dû recevoir beaucoup de cadeau dans sa vie parce que s’il ne sait pas apprécier la beauté de ma surprise et s’il n’est pas capable de se réjouir qu’une personne puisse se donner autant de mal pour lui offrir tout ça, tant pis pour lui.
J’avais ensuite naturellement parlé d’Eliott mais il resta silencieux. Je pouvais bien voir que ça ne lui plaisait pas mais c’était pourtant la vérité. Eliott, je ne le portais pas dans mon cœur mais je n’étais pas une ingrate. C’était son appart, il m’a quand même laissé vivre chez lui et ça, même si ce dernier est aujourd’hui décédé, je ne l’oublierai jamais. Et en dehors de mon entente avec lui, il est évident que je reste sensible au ressentis de Kenneth, qui sans aucun doute, est affecté par la perte de son ami. Mais s’il ne veut pas en parler, qu’il en soit ainsi. Cependant, il sait désormais que lui changer les idées était également un objectif pour moi. Quand on aime un homme ou même un ami, on veut son bonheur et si on peut y contribuer, on saisit notre chance. C’est humain et naturelle. Donc encore une fois, s’il n’est pas content, tant pis pour lui.
Je n’étais ensuite pas parvenu à contenir mon aberration face à la situation. Entendre de la bouche de Kenneth que nous sommes amis, c’était comme entendre « Je te déclare la guerre. » C’était à mon sens inacceptable. Je ne pouvais pas accepter d’entendre ça et c’est pourquoi, je n’ai pas hésité une seule seconde à lui dire certaine chose. « Je n’ai pas très bien compris le problème. Tu es énervée parce que j’ai couché avec toutes mes amies ou parce que je ne l’ai pas fait avec toi ? » Demanda-t-il en affichant un sourire en coin sur le visage. Naturellement, cela m’avait agacée, voire énervée encore plus que je ne l’étais déjà. « Je ne suis pas énervée. » Lui répondis-je du tac au tac. Evidemment que j’étais énervée mais je ne lui avouerai jamais. Il peut se mettre le doigt dans l’œil. D’ailleurs en parlant de doigt, je l’avais provoqué en posant mon index sur son torse mais ce dernier riposta en avançant. Je m’étais donc reculé avant qu’il ne pose son index sur moi comme je l’avais fait sur lui. « Tu n’es qu’une petite princesse qui n’accepte pas qu’on lui dise non et tu es hypocrite en disant que tu fais tout ça uniquement pour me faire plaisir alors qu’au fond de toi, en réalité… » Dit-il sous mon regard stupéfait en ramenant ses lèvres près de mon oreille pour chuchoter : «  Tu veux simplement me faire craquer et m’avoir dans ton lit.  » L’agacement prit possession de mon corps tout entier.  Et très nettement, je ressentie de m’énerver alors que ce dernier reprit calmement : «  Alors ? C’est quoi le programme ? Tu as prévu quoi ? »  Mon regard ne l’avait pas quitter et mon esprit empêchait mon corps de réagir. Je retenais mes mains, mes paroles, absolument tout jusqu’au moment où une pulsion plus forte que les m’en empêcha.
J’avais donc avancé d’un coup en saisissant sa chemise comme l’aurait fait une personne violente avant d’arracher ses boutons d’une traite en tirant le tissu sur les côtés à l’aide de mes mains. « J’avais prévu d’aller me coucher mais tu m'as beaucoup trop énervé alors je crois qu’on va faire autre chose avant ! » Lui murmurais-je en retirant sa chemise sans aucune hésitation.  Cette petite altercation a mené tout droit à une tension sexuelle que je n’ai pas réussi à contenir. Je le trouve sans doute trop attirant quand il est dans cet état.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Lorsque Madison m’avait finalement répondu qu’elle n’était pas énervée contre moi, je m’étais mis à rigoler. Son visage, ses expressions, le ton de sa voix et ses gestes laissaient entendre le contraire. J’étais même un peu déçu qu’elle ne réponde pas à ma question même si j’étais persuadé que le problème n’était pas les filles avec qui j’avais couché dans le passé. Vu mon passif d’escort boy, quelques filles de plus ou de moins ne changeait pas vraiment la donne. J’avais toujours préféré ignorer ses sentiments pour moi. C’était beaucoup plus simple. Je n’avais jamais réellement changé d’avis depuis le soir de notre dispute durant la soirée organisé à l’hôtel, ni même depuis notre conversation dans l’appartement de sa cousine et de Geane. Nous étions différents. Certes, elle n’était plus riche et c’était une barrière en moins mais on passait notre temps à être en contradiction l’un avec l’autre. J’appréciais ses efforts et je les remarquais. Seulement, quelque chose n’allait pas. Je n’arrivais pas à définir exactement le problème mais j’étais persuadé que ça ne fonctionnerait jamais et qu’on se ferait plus de mal que de bien. Ce n’était pas qu’un pressentiment. J’en mettrais ma main à couper. Je sentais que mes provocations avaient fini par énervée Madison encore plus que je ne l’aurais imaginé. Son corps était devenu raide et j’étais déjà sur mes gardes. Avec elle, c’était la baffe ou la chaussure dans la gueule. Pour l’instant, je n’arrivais pas à deviner ce qu’elle allait choisir pour se venger mais dans tous les cas, ça ferait sans doute mal. J’avais donc repris la parole calmement en prenant un peu mes distances avec elle pour changer de conversation d’un ton très naturel. Je voulais connaître la suite des évènements. Après tout, ça ne servait à rien de se disputer pour l’instant. Autant profiter de la montagne et découvrir la suite des festivités qu’elle avait préparées. Son regard de tueuse avait fait naître un sourire sur mon visage. Quelque part, je trouvais la situation amusante. Mes sourcils s’étaient froncés quand elle s’approcha de moi avant d’attraper ma chemise avec ces mains et de la tirer pour arracher tous les boutons. « Elle m’a couté une fortune, je te jure que tu vas me la rembourser ! » répliquais-je en baisant la tête pour la regarder. Persuadé qu’elle allait me frapper, je n’avais pas vu la suite venir. « J’avais prévu d’aller me coucher mais tu m'as beaucoup trop énervé alors je crois qu’on va faire autre chose avant ! » J’avais mis quelques secondes pour comprendre avant de sentir ses mains retirer totalement ma chemise. Mes deux mains s’étaient posés sur ses bras pour la stopper. Pendant un instant, j’étais partagé entre un sentiment de colère et ce que ma tête ne cessait de me répéter encore et encore. Finalement, l’un d’eux fût beaucoup plus fort. Impossible à contrôler. J’avais retiré sa veste pour la jeter à terre avec autant d’énergie qu’elle l’avait fait précédemment avec ma chemise. Je n’arrivais pas à savoir ce qu’elle avait en tête en ce moment mais mon regard la mettait clairement au défi. « Tu as cinq secondes pour reculer et éviter de faire une grosse bêtise, Campbell. Après, ce sera trop tard… » Dis-je simplement en la fixant. « …quatre secondes… » Rajoutais-je en avançant encore un peu au point de sentir son corps contre le mien. « …trois secondes… » Continuais-je alors que l’une de mes mains avait glissé sous son tee-shirt pour se poser dans son dos. « Il n’y a rien de mal à reculer. Tu ne tiendrais sans doute pas le rythme de toute façon… Bailee était beaucoup plus expérimentée tandis que toi, tu restes un peu… novice ? Encore deux petites secondes. » J’avais tenté de la provoquer en espérant qu’elle décide de m’arrêter ou alors qu’elle me frappe. C’était la solution la plus facile car je ne me sentais plus capable de faire marche arrière. Je n’en avais plus la force ou l’envie même si je savais que ce ne serait que le début des complications. « Plus qu’une toute petite seconde, Campbell… on arrive au point de non retour. C’est ta dernière chance d’arrêter tout ça ! » Déclarais-je alors que la main que j’avais posé dans son dos était en train de remonter lentement.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Raide comme un balai, je regardais Kenneth en ne cachant pas mon mécontentement. Comme souvent, il avait réussi à me faire sortir de mes gons sans trop en faire. Néanmoins, je ne comptais pas le gifler. J’étais bien loin de ça pour la simple et bonne raison qu’une tension incontrôlable avait pris possession de mon corps.  La dureté de ses paroles fessait écho dans ma tête et je ne parvenais plus tant que ça à contrôler mes gestes et mon esprit. L’un comme l’autre se sont harmonisés comme s’il s’était mis d’accord sur leurs attentions. Face à ça, je n’étais apparemment pas assez forte et mon état ne mis pas beaucoup de temps avant de devenir second. « Elle m’a couté une fortune, je te jure que tu vas me la rembourser !  » Répondit ce dernier à la suite de mon acte. Les boutons de sa chemise ont en effet sautés lorsque je l’ai écarté d’une traite. Intérieurement amusée, j’avais regardé un court instant ce bel homme avant de répondre. « N’y compte pas. Ça serait de trop et je ne gâcherai pas mon argent une fois de plus. » Répondis-je naturellement en fessant référence à ses paroles précédentes.  Bien entendu, je ne pensais pas un mot de ce que je venais de dire mais dans l’état actuel des choses, je ne pouvais pas refouler la provocation qui devait émaner.
Mes mains n’avaient ensuite pas tardé à retirer sa chemise dans son intégralité avant de la laisser tomber sur le sol. Ses bras se déplacèrent pour que ses mains se déposent sur mes bras. Pensant qu’il allait stopper les choses, un sourire se dessina sur mon visage. Le genre de sourire qui veut tout dire. Celui qui désigne à la fois un moment gênant, une colère enfuie qui ne va pas tarder à pointer le bout de son nez et un sentiment sécurisant, le genre de sentiment qui a le don de me rendre sereine. Cependant, ce sourire s’était estompé au moment où il retira ma veste avec une intensité équivalente à la mienne.  Mon regard s’était alors naturellement fixé au sien au même titre que ce dernier. « Tu as cinq secondes pour reculer et éviter de faire une grosse bêtise, Campbell. Après, ce sera trop tard…quatre secondes…trois secondes» Nos regards ne se quittaient pas, son corps s’était avancé de manière à ce qu’ils soient l’un contre l’autre tandis que ses mains s’étaient quant à elle frayer un chemin sous mon t-shirt pour se déposer sur mon dos. Un énorme frisson existant parcourait mon corps à cet instant. Il venait en quelque sorte de partager avec moi l’électricité qui le parcourait et la chaleur qui le consumait. « Il n’y a rien de mal à reculer. Tu ne tiendrais sans doute pas le rythme de toute façon… Bailee était beaucoup plus expérimentée tandis que toi, tu restes un peu… novice ? Encore deux petites secondes.  » En temps normale, ce qui venait de me dire aurait coupé court à la situation. Pour briser l’ambiance, il n’aurait pas eu de mal. Néanmoins, je ne contrôlais plus grand-chose. Mes sentiments pour lui ont nettement pris le dessus et mes désirs les plus brûlants également. Peu importe ce qu’il pouvait me dire, rien ne ferait faire machine arrière. «  Si tu me compares encore une fois à Bailee, tu ne retourneras pas à Miami vivant.  » Lui répondis-je en le regardant de manière sévère et prête à sortir les griffes. Je ne voyais plus de place pour un retour en arrière. A cet instant, ce n’était plus possible. Même Bailee n’était pas de taille pour me dissuader, pour me décourager et d’ailleurs, dans un sens, elle ne l’a jamais été.  « Plus qu’une toute petite seconde, Campbell… on arrive au point de non-retour. C’est ta dernière chance d’arrêter tout ça ! »  Dit-il en laissant ses mains se déplacer vers le haut de mon dos. Mon regard lui fessait face et aucun son ne sortit de ma bouche. Mes mains n’avaient pas bougé d’un pouce non plus pendant quelques secondes avant de finalement se déposer sur son torse. Peu à peu, elles remontèrent jusqu’à ses pectoraux. « Il n’y a pas de mal à avouer que tu as peur Kenneth… J’ai terrorisé chaque homme qui a eu le malheur de croisé ma route. » Chuchotais-je en laissant les doigts de ma main droite se courber et glisser jusqu’à sa ceinture. Et c’est sans hésitation que je l’ai défaite afin de pouvoir déboutonner son pantalon à pince. « J’étais à deux doigts de l’arracher, note l’effort. » Lui dis-je d’un sourire amusée mais déterminée avant de laisser ma main droite glisser à l’intérieur de son pantalon à pince pour saisir ce qu’il s’y cachait, me donnant l’impression de tenir entre mes mains le Saint Graal. Cette chose longue et parfaitement bien proportionné. Elle était beaucoup plus dure et redressée que la fois où je l’ai aperçût secrètement. Mon regard quant à lui n'avait pas quitté le sien un seul instant. Je le regardais toujours de la même façon, prête à lui montrer qu'il ne me connaissait pas aussi bien qu'il pouvait le pensait non plus.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

J’avais fait défiler les secondes une à une le plus lentement possible. A cet instant, je ne savais pas réellement ce que je désirais réellement. Une partie de moi avait clairement envie qu’elle arrête tout car je ne m’en sentais pas capable. Une autre partie voulait aller beaucoup plus loin sans prendre en compte les avertissements de ma tête ou mes craintes vis-à-vis de la suite des événements. Tout allait se compliquer. C’était une certitude. Toutefois, la décision fût prise une fois le compte à rebours terminé. Je n’avais pas envie de réfléchir. Je voulais simplement laisser les choses se faire. Un frisson me traversa tandis que ses mains se baladaient le long de mon torse. « Il n’y a pas de mal à avouer que tu as peur Kenneth… J’ai terrorisé chaque homme qui a eu le malheur de croisé ma route. » Me chuchota-t-elle en laissant ses mains glisser jusqu’à la hauteur de ma ceinture. Un petite rire était soudainement sortit de ma bouche. Sa remarque n’était pas étonnante venant de sa part et je ne serais franchement pas surpris d’apprendre qu’elle disait vrai. « Même pas peur. » Finis-je par lui répondre en soutenant son regard. « Je prends le risque. » Ajoutais-je alors que la main que j’avais posée dans son dos sous son tee-shirt un peu plus tôt avait fini par dégrafer son soutien-gorge. Un nouveau sourire s’était installé sur mes lèvres quand elle me fit remarquer qu’elle avait pris soin de mon pantalon et ne l’avait pas arraché. Je m’apprêtais à lui répondre quand sa main glissa à l’intérieur de mon pantalon. Je devais l’avouer, sentir sa main autour de mon sexe avait détruit les derniers doutes qui persistaient dans ma tête. Malgré tout, je restais un homme et tout comme n’importe quel homme, j’étais faible dans ce genre de cas. Encore plus lorsque ma dernière relation sexuelle remontait plusieurs semaines en arrière. Je n’avais pas tardé à faire tomber mon pantalon grâce à l’aide de mes mains jusqu’à mes chevilles. Mes pieds avaient fait le reste du travail en le balançant plus loin. Je n’étais pas du genre patient et encore moins dans ce genre de cas. Si Madison ne le savait pas, elle n’allait pas tarder à le comprendre. Moins d’une seconde plus tard, mes mains s’étaient posées sur ses bras pour la seconde fois. Cette fois, ce n’était pas dans le but de l’arrêter même si j’avais dû retirer à contrecœur sa main de mon boxer. Je l’avais obligé à lever les bras pour lui retirer son tee-shirt beaucoup plus facilement et le jeter à terre. Mes lèvres s’étaient finalement posées sur les siennes alors que le rythme des battements de mon cœur venait de s’amplifier. Impossible de me retenir ou de faire marche arrière. Je n’avais même pas réalisé que l’une de mes mains s’était poser sur son dos avant de descendre jusqu’au creux de ses reins, tandis que l’autre main sur sa taille m’avait permis de la faire reculer dans le but de la plaquer contre le mur le plus proche.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

La partie semblait être lancée. Rien ne pouvait l’arrêter. Ni lui, ni moi n’avions l’intention de désamorcée la chose. Ses mains avaient fini par obliger la mienne à quitter son boxer pour que mes deux bras se lèvent sans plus attendre afin qu’il m’ôte mon t-shirt. Ses lèvres s’emparèrent ensuite des miennes tandis que mes mains venaient tout juste de jeter mon soutien-gorge déjà dégrafé plus tôt par ses soins sur le sol. Les battements de mon cœur s’étaient alors accélérer et beaucoup plus que d’habitude puisque cette fois-ci, son baisé fut intense et déterminé.
Ses mains s’étaient ensuite déposés sur mon dos avant de descendre jusqu’au niveau de mes reins, ce qui me promulgua ensuite d’énormes frissons givrants. Cette fois-ci, je sentais une fraicheur parcourir l’ensemble de mon corps. Sans doute parce que ce dernier m’avait finalement fait reculer jusqu’à ce que mon dos se plaque contre un mur. La tension qui régnait entre nous était montée d’un cran. Je n’avais jamais eu l’occasion de me sentir possédée par Kenneth et honnêtement ? C’était tout sauf désagréable. Et c’est bien pour ça que je m’étais tout d’abord laissé faire pour y prendre goût. Nos langues s’étaient entremêlées sans plus tarder, laissant ainsi notre baisé s’intensifier de plus bel. Je sentais son sexe contre mon corps à travers son boxer et cette impression agréable découvrir mes parties les plus intimes.
La poitrine plaquée contre son torse, je laissais mes mains se frayer un chemin jusqu’à son dos où elles se baladèrent sans ménagement. Peu à peu, elles s’étaient incrustées à l’intérieur de son boxer pour se lier d’amitié avec chacune de ses fesses. Et alors que mon rythme cardiaque ne cessait de s’accroître, mes mains malaxèrent de manière sensuelle et douce l’ensemble de son fessier rebondit. C’était un pur plaisir de le toucher. Je n’en avais jamais eu l’occasion jusqu’à maintenant et je dois bien avouer que l’attente valait le coup. Les courbes de son corps sont si bien dessinée qu’elles donnent envie de les toucher plus encore.  Et je n’eus pas réellement le temps de me demander si ce qui est en train de se passer est réellement entrain d’arriver puisque mes bras s’étaient ensuite accrochée à son cou pour que je prenne un appuie dans le but d’entourer sa taille à l’aide de mes jambes. Si Kenneth ignore encore que je suis loin d’être le genre de femme soumise qui laisse l’homme mené toute la danse, il l’apprendra bien assez tôt que c’est loin d’être le cas. « La chambre est au premier, à droite. » Lui murmurais-je lorsque j’en eu l’occasion. En réalité, elle était gauche mais ça, je l’ignorai.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Je ne pouvais plus vraiment cacher ce que je voulais vraiment à cet instant. Pour commencer, je ne pouvais pas m’empêcher de la toucher et je n’étais pas en mesure de pouvoir réussir à arrêter tout ça. De plus, mon corps traduisait facilement mon désir pour elle. Pour ma défense, Madison avait une physique plutôt avantageux et elle était plutôt agréable à regarder. Je serais vraiment un homme difficile si je disais qu’elle ne me faisait pas complétement craqué. Pourtant, j’avais essayé de réprimer mes envies et de ne pas succomber pendant pas mal de temps. Peut-être trop longtemps. En sentant ses mains glisser sous mon boxer pour se positionner sur mes fesses, un sourire s’était dessiné sur mes lèvres avant de sentir celles de Madison se coller à nouveau. Mon boxer devenait de plus en plus étroit et pas seulement à cause des mains de cette dernière. Nos corps l’un contre l’autre apprenait à se découvrir et même si j’avais déjà eu l’occasion de voir Madison complétement nue, ce n’était pas la même chose. Mes mains glissaient sur sa peau apprenant à connaître chaque parcelle de son corps. La température de la pièce ne cessait d’augmenter encore et encore. Ce n’était jamais assez. J’en voulais beaucoup plus. Ses bras s’étaient accrochés à mon cou avant que ses jambes ne s’enroulent autour de ma taille. C’était vraiment sexy. Elle était vraiment sexy. « La chambre est au premier, à droite. » murmura-t-elle alors que ma bouche avait quitté ses lèvres pour descendre au niveau de sa poitrine. Je devais l’admettre, je n’avais même pas pensé une seule seconde monter les escaliers pour rejoindre une chambre. J’étais plutôt du genre à le faire partout et même par terre si ça nécessitait de ne pas attendre mais je respectais son choix. Mes mains étaient descendus jusqu’à ses fesses pour éviter de la faire tomber par terre en grimpant les marches de l’escalier une par une. Arrivée au premier étage, je n’avais pas vraiment perdu de temps pour reprendre où nous nous étions arrêtés quelques secondes plus tôt. La toucher devenait presque une obsession. L’une de mes mains avait quitté ses fesses pour remonter jusqu’à sa nuque dans le but de reposer mes lèvres contre les siennes. Comme elle me l’avait indiqué précédemment, j’avais poussé la première porte de droite en pensant y trouver une chambre. Il m’avait fallu un long moment pour réaliser que ce n’était pas le cas, sans doute trop occupé à l’embrasser et la caresser. Un stupide dressing. Je m’étais donc dirigé jusqu’à la porte d’à côté. Une salle bain. Je n’avais pas le temps de chercher cette fameuse chambre et de toute manière Madison ne semblait pas savoir non plus qu’elle était la bonne porte. « Oh et puis merde ! » Lâchais-je avant de la déposer sur l’évier le plus proche. J’en avais profité pour retirer son pantalon noir puis son dernier sous-vêtement. Mes mains s’étaient posés sur ses seins lui offrant quelques caresses avant que ma bouche et ma langue ne prenne le relais. Je n’étais pas resté très longtemps à cette hauteur, préférant nettement utiliser mes doigts dans une partie de son corps, beaucoup plus basse. J’avais glissé une de mes mains lentement le long des courbes de son corps jusqu’à son sexe. J’avais commencé par de simples caresses puis mon front s’était posé contre le sien juste avant de laisser pénétrer en elle un doigt puis deux.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

J’ai senti ce moment arriver depuis tellement longtemps. A vrai dire, depuis beaucoup trop longtemps. Si Kenneth n’avait pas quitté la ville à deux reprises, nous serions déjà passés à l’acte, c’est une évidence. Il y a en effet cette connexion et cette attirance qui nous pousse l’un vers l’autre. A chaque fois que je l’aperçois, mon cœur s’emballe et mon corps ne souhaite qu’une chose : s’assembler au sien. Cependant mon corps n’est pas le seul à souhaiter ça, je le veux aussi depuis tellement longtemps. Ce n’est pas un petit caprice du moment. Je désire cet homme tellement fort que je pense même que si mon désir avec l’occasion d’hurler, on l’entendrait à l’autre bout de la planète. Je veux Kenneth et je le veux maintenant.
Les bras autour de son cou, je profitais de l’humidité de ses lèvres présente sur ma poitrine. Cela avait suffi à modifier la posture de mes mamelons. Mais le meilleure resta à venir lorsque Kenneth déposa ses mains sur mes fesses pour monter les escaliers. Je regrettais d’être encore vêtue de mon pantalon. J’aurai mieux fait de mettre une robe, quitte à avoir froid puisque l’ambiance actuelle des choses m’aurait certainement réchauffée. Quoi qu’il en soit, l’ensemble de mon corps était réceptif et je dois bien avouer qu’être porté par ce dernier me rendait folle intérieurement. Symboliquement, à mon sens, Kenneth respecte parfaitement la vision que je me fais d’un homme, d’un vrai. Je trouve ce porté aussi bien sexy que virile. Il n’aurait pas pu me faire meilleure impression qu’en ce moment.
De retour à l’étage, l’une de ses mains quittèrent ma fesse pour se loger sur ma nuque afin de donner naissance à un nouveau baisé. Ses lèvres revivifiaient les miennes et la sensation humide qui se fit ressentir m’encourageait à glisser ma langue dans sa bouche afin de l’entremêler à la sienne et ainsi donner naissance à un baiser plus langoureux que jamais. J’étais en parfaite harmonie avec lui et j’aurai aimé que ce moment ne s’arrête jamais. Nos baisés devenaient de plus en plus rapide, de plus en plus intense et impliqués. Mes mains quant à elles ne cessaient de se déplacer sur son corps et de caresser ce dernier avec une extrême douceur. Je n’avais d’ailleurs pas remarqué que nous avions atterri dans un dressing et non dans la chambre comme je l’aurai pensé.
Finalement, il nous amena dans ce qui avait tout l’air d’être une salle de bain. Je n’avais aucune idée d’où pouvait se trouver la chambre. « Oh et puis merde ! » S’exclama-t-il en me déposant d’un coup sur l’évier. Je ne m’y attendais pas et très clairement, j’avais adoré. C’était agréable d’avoir en face de moi un Kenneth qui savait très bien ce qu’il fessait. En effet, il venait de retirer mon pantalon et le string que je portais. Et aussi bizarre que cela puisse paraitre, l’idée que son savoir-faire soit dû à son passé d’Escort, le rendait plutôt sexy. Et j’étais capable de réfléchir à cet instant, la seule chose que je réaliserai, c’est que son passé d’Escort boy ne me pose pas problème. J’aime l’idée qu’il soit plus expérimenté que la plus part des autres hommes de cette ville.
Peu à peu, ses mains s’étaient ensuite déposées sur mes seins avant que sa bouche et sa langue ne s’en emparent pas la suite. Là, il venait de toucher le point sensible de mon corps. L’endroit où j’éprouve le plus de sensation, l’endroit qui me donne envie d’exploser et qui donne à mes parties intimes inférieures une réaction humide. Mon premier gémissement se fit alors entendre. J’aimais tellement ça. Autant qu’un enfant qui aime manger une glace ou recevoir ses gâteaux à noël. Cependant, à mon plus grand regret, ce ne fut que d’une courte durée puisqu’il arrêta pour faire descendre l’une de ses mains le long de mon corps pour que cette dernière rentre en contact avec mes lèvres. Ses caresses me promulguaient un immense plaisir et une sensation divine. Mon corps n’était plus éteint comme il pouvait l’être depuis bien longtemps. Au contraire, la partie inférieure de mon corps était en total combustion et il sera très certainement difficile de l’éteindre avant un bon moment.
Mes mains qui étaient alors posé sur le comptoir s’étaient peu à peu déposer sur chacun de ses pectoraux au moment où d’autres gémissements firent leur apparition lorsqu’il pénétra mon orifice vaginal à l’aide de son premier doigt. Le volume s’accentua lorsque son deuxième doigt rejoignit le premier et d’une pulsion, l’une de mes mains se posa sur sa nuque pour approcher de nouveau sa tête vers la mienne afin que mes lèvres se confondent aux siennes. C’était incroyablement prenant. Je n’aurai pas été capable d’interrompre quoi que ce soit même pour le prévenir d’un éventuel danger. « Hum... » Lâchais-je soudainement plus fort que les fois précédente lors de l’un des mouvements de ses deux doigts. C’était si bon, si agréable et si excitant.
Mon vagin devenait si humide qu’il me serait impossible de prétendre que je ne ressentais aucun plaisir. Et sachant d’emblée comment donner à Kenneth un plaisir imminent, je n’avais pas hésité à le pousser légèrement quelques instants plus tard pour  pouvoir mettre mes pieds à nouveau sur le sol et le retourner pour qu’il soit dos au lavabo. En effet, je m’étais ensuite accroupi pour que ma main saisisse son sexe dans un premier temps afin de le masturber dans un premier temps puis de le faire entrer dans ma bouche dans un second temps. Bailee était plus expérimenté disait-il ? A en entendre sa réaction, je n’en crois pas un mot. La fellation est certainement l’acte qui donne à l’homme le plaisir le plus exquis. C’était compréhensible puisqu’au même titre qu’une femme, lorsque la langue caresse le sexe, tous nos sens s’emballent et s’éveillent comme jamais.
C’est d’ailleurs pourquoi, je n’hésitais pas à alterné masturbation et fellation afin de procurer à Kenneth le plus de plaisir possible. Et ce qui est certain, c’est que mon seul objectif est de satisfaire Kenneth. C’est une façon pour moi d’illustrer l’importance qu’il a à mes yeux.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Ses gémissements accentuaient mon plaisir depuis quelques secondes. Ce n’était un secret pour personne, j’appréciais faire plaisir à mes partenaires et elle n’était pas une exception à la règle. On pouvait me reprocher beaucoup de choses mais pas celui de faire passer mes propres envies avant tout le reste. J’avais clairement pris les choses en main depuis quelques minutes et ce n’était pas pour me déplaire. C’était dans mes habitudes et j’aimais faire les choses à ma manière. Toutefois, je n’étais pas non plus surpris quand Madison m’avait repoussé pour redescendre du lavabo avant d’échanger nos places pour reprendre les opérations. Je n’avais opposé aucune résistance. Elle était trop têtue pour que mon avis ne change quoi que ce soit et je n’avais pas envie de me battre. Je récupérerais la main bien assez vite. Je n’avais pas vraiment eu le temps de réaliser ce qu’elle s’apprêtait à faire lorsque mon boxer, le seul vêtement qu’il me restait encore, s’était retrouvé au niveau de mes chevilles. Alors qu’elle était en train de s’accroupir, mes deux mains s’étaient posées sur le contour du lavabo en comprenant la suite des événements. Je ne sais pas pour quelle raison je me sentais un peu anxieux. Un sentiment étrange et des frissons parcouraient mon corps avant que le contact de la main de Madison sur mon sexe me fasse passer à autre chose. Aussitôt, je m’étais mordu la lèvre pour éviter de sortir le moindre son de ma bouche qui trahirait ce que je ressentais à chacun de ses mouvements. Une tentative perdue d'avance et de courte durée lorsque sa bouche pris le relais. Mes mains serraient tellement fort le lavabo que je craignais de le casser d’une seconde à l’autre. Ça n’avait duré que quelques minutes avant que je ne comprenne que ça ne pouvait pas durer plus longtemps et que je ne résisterais pas. « Arrête… » Grognais-je pour essayer de lui faire comprendre ce que je refusais de dire. Je ne sais pas si elle avait volontairement décidé de ne pas m’écouter ou si elle ne m’avait pas entendu mais cela ne l’avait franchement pas faire réagir. J’avais fini par retirer une main du lavabo pour la glisser dans ses cheveux et la forcer à se relever. Mon intention n’était pas vraiment de lui faire mal mais plutôt de lui faire prendre conscience que je reprenais à nouveau les commandes. D’ailleurs, la suite s’était passée très rapidement. Je ne sais pas ce qui s’était passé dans ma tête mais une fois l’avoir forcé à se relever, je l’avais poussé jusqu’à la douche avant de la plaquer contre l’une des parois. Mon visage s’était retrouvé à quelques centimètres sur sien. Il était tellement proche que je pouvais sentir son souffle comme si c’était le mien. Un seul regard de sa part avait été suffisant pour que je ne la pénètre. Je ne sais pas ce qui m’excitait le plus : coucher avec elle, avoir le dernier mot ou avoir l’impression d’être plus fort qu’elle et de la dominer. Dans tous les cas, j’étais satisfait. Mes mains avaient glissé le long de son corps jusqu’à ses fesses et grâce la paroi de la douche, j’avais pu facilement la soulever pour que ces jambes se retrouvent à nouveau autour de ma taille. Non seulement c’était une position que j’affectionnais mais c’était aussi beaucoup plus simple pour moi pour accélérer chacun de mes mouvements et de retrouver ses seins au niveau de ma bouche. Tandis que ma langue jouait avec l'un de ses tétons, mes mouvements de bassin étaient devenu de plus en plus rapide. Il était définitivement trop tard pour trouver cette fichue chambre.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Clairement décidée à reprendre les choses en main pour lui donner du plaisir et lui prouver que je n’étais pas une novice dans ce domaine, j’avais à quelques petits détails près inversé nos positions afin de pouvoir lui retirer son boxer et m’agenouiller devant lui pour prendre le contrôle de son sexe. Chose que j’ai adoré et qui a engendré une sensation excitante puisque j’ai apprécié tenir entre mes mains cet organe au diamètre large et à la longueur imposante. Mais pour être honnête, le moment que j’ai le plus apprécié, c’est celui où ma langue a caressé sa verge. C’était à la fois chaud et moelleux, à la fois tendre et savoureux.
Cependant, au bout de quelques instants, j’entendis le son de sa voix.   « Arrête… » Grognant-il sans recevoir de réponse de ma part. Je refusais de m’arrêter pour le moment car j’étais beaucoup trop bien lancée. J’aimais ce que je fessais et j’aimais ressentir le plaisir qu’il pouvait lui-même ressentir. En effet, même s’il ne disait rien, ses organes ne mentent pas et la substance humide qui se mélangeait à ma salive ne pouvait tromper personne. Et puis, l’entendre grogner ? C’était un plaisir en plus. Je trouve ça tellement sexy, tellement virile et sauvage que je ne refuserai pas de l’entendre grogner d’avantage dans la mesure où ça m’excite encore plus.
Quelques instants plus tard, ce dernier avait saisi ma chevelure pour me remettre debout. Ne craignant pas des cheveux, je n’avais pas eu mal mais par principe, je voulais lui lancer un regard noir. Néanmoins, il ne m’en laissa pas le temps puisqu’il me poussa vers la douche pour me plaquer ensuite contre l’une des parois. Monsieur semblait vouloir prendre le contrôle et aussi bizarre que ça puisse paraître, j’appréciais ça autant que je détestais ça. Ce n’était pas dans ma nature de me laisser faire et de subir quelque chose mais dans ce cas-là, c’était mitigé. J’aime autant mener qu’être menée et c’est sans doute ce qui rend nos mouvements aussi fermes et autoritaires. D’ailleurs, ce genre de combat accélérait les battements de mon cœur et l’intensité de mon souffle. Et je ne savais pas si mes sentiments pour lui décuplaient la chose mais ce qui est certain, c’est qu’en ce moment, je ne suis nulle part ailleurs. Il est mon seul et unique centre d’attention. Aucune place pour d’autres pensées. Il savait qu’il n’y avait que lui et le gémissement qui sortit de ma bouche lorsqu’il me pénétra le symbolisa sans problème. Je fus comme rebooté et chatouillée de l’intérieur. Je ressentais d’innombrables pulsion m’envahir. Ses mains décidèrent le long de mon corps avant de prendre possession de mes fesses et je n’aurais pas eu le temps de compter jusqu’à deux que Kenneth m’aurait déjà soulevé. Mes jambes s’étaient enroulé autour de sa taille alors que mes mains s’étaient quant à elles posés derrière la tête de Kenneth.
A cet instant précis, Kenneth venait de réaliser la position qui me fait le plus d’effet. Signe du destin ou simple hasard, ce que j’en retiens c’est qu’il est merveilleux et que je n’en attendais pas plus de lui. C’est un homme, un vrai, la représentation juste de l’image que j’ai. Et il prouva de plus belle par la suite lorsqu’il accéléra ses mouvements et qu’il s’amusa avec l’un de mes tétons. Mon plaisir était si fort qu’il était impossible pour moi de camoufler mes gémissements et de lui cacher le plaisir que je ressentais. Mes mains se déplacèrent quelques peu pendant que je savourais au maximum le bien qu’il me procura. J’aimais tellement ce qu’il fessait que je m’étais permise sans aucune hésitation d’accentuer ses mouvements en l’accompagnant, ce qui rendit les choses beaucoup plus rapide et brutale qu’elles n’auraient dû l’être. C’était une façon de lui montrer qu’il n’était pas seule et que j’étais aussi apte à lui donner du plaisir en parallèle au plaisir qu’il me donne.
Mes mains s’étaient déplacées légèrement vers le bas pour se rapprocher de sa nuque afin que je puisse m’agripper à lui étant donné que mon corps était beaucoup trop balloté de l’avant vers l’arrière à cause des mouvements que nous fessions. C’était si intense que j’avais l’impression de devenir folle, il me rendait folle. J’avais envie de crier de plus en plus fort mais je parvenais à ne laisser s’échapper que de fort gémissement. Au bout d’un certain temps, j’avais détachée l’une de mes mains pour faire passer mes cheveux au-dessus de mon épaule gauche en continuant de savourer la sensation que me donnait sa langue sur mes tétons. En effet, ça n’était pas toujours le même et c’est ce qui rendait le moment aussi magique.
Toutefois, j’avais dégagée sa tête de ma poitrine pour pouvoir reprendre possession de ses lèvres et engager un baiser langoureux. J’appréciais plus que jamais d’associer ma langue à la sienne, de la contourner de gauche à droite et de droite à gauche. C’était un échange particulièrement savoureux.
.

∞ let this star guide us.

k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .

Mon cerveau s’était déconnecté depuis un bon moment et j’appréciais pour une fois de ne pas penser aux conséquences de chacun de mes actes. Les choses entre Madison et moi s’étaient passées tellement vite que je n’étais pas sûr de réaliser ce qu’on était en train de faire. Et même si ça avait été le cas, je n’aurais certainement pas pu arrêter cette pulsion. Je détestais me montrer faible mais mon corps été réceptif à chaque contact que j’avais avec elle. Il faut dire que j’avais résisté à la tentation assez longtemps pour avoir enfin le droit d’y succomber. D’autant plus que je n’avais jamais eu une relation sexuelle équivalente dans le passé. Ce n’était pas une simple partie de jambes en l’air. Il avait certes des sentiments mais aussi une tension assez grande pour que le sexe soit la traduction de notre guerre perpétuelle dans le but d’avoir le dernier mot. Elle avait marqué beaucoup de points en s’occupant de mon sexe mais je n’étais pas en reste non plus. D’ailleurs, ces gémissements en ce moment étaient en train de me le prouver. En prenant l’initiative d’augmenter chacun de mes vas et viens, Madison avait fait en sorte que le plaisir soit mutuelle. J’avais l’impression d’être dans un univers parallèle tandis que chaque minute qui s’écouler rendait nos mouvements de plus en plus rapides. Finalement, sans savoir comment, ses lèvres s’étaient posées sur les miennes avant que nos langues décident de s’amuser un peu. Une de mes mains avait fini par quitter ses fesses pour se poser sur sa nuque pour profiter de ce baiser avant d’atteindre l’orgasme quelques minutes plus tard. J’étais resté en elle quelques secondes, mes bras autour d’elle, immobile, le temps de regonfler mes poumons et récupérer une respiration quasiment normal. Puis, je m’étais retiré et l’avait laissé retomber sur ses pieds. Ne sachant pas quoi dire, je m’étais contenté d’allumer la douche avant de me mettre en dessous pour faire retomber la pression. Je n’y étais resté que quelques secondes, histoire de me rafraichir avant de ressortir et d’attraper une serviette posée sur un meuble près du lavabo. Une fois la serviette accrochée à ma taille, je m’étais permis enfin de regarder Madison. « Maintenant tu peux aller te coucher… » Déclarais-je avec un sourire en coin en faisant référence à sa remarque un peu plus tôt. Sans attendre de réponse, j’avais tourné les talons pour rejoindre le couloir du premier étage. Finalement, après avoir ouvert une ou deux portes supplémentaires, j’étais enfin tombé sur une chambre. J’y étais entré avant de me laisser tomber sur le lit comme une masse. Pas la peine de me rhabiller, j’étais bien trop fatigué pour me relever et je n’avais plus envie de bouger d’un centimètre. Je n’arrivais pas à croire ce qu’il venait de se passer. Je ne sais pas si cet acte était une bonne ou une mauvaise chose mais une chose était certaine, je ne le regrettais pas. J’aurais juste souhaité à cet instant être dans sa tête pour connaître ses pensées.