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Ouvrir les yeux et avoir la vision de cet homme juste devant soi, c’est d’une façon ou d’une autre apaisant. Je m’étais immédiatement mise à sourire comme si c’était naturel, comme si sa présence à mon réveil était légitime, comme si ça avait toujours été comme ça, comme si c’était normal. Et c’est pourquoi, je m’étais permise d’être plus ou moins entreprenante à son égard en retirant ma ceinture et en amenant mon corps jusqu’au sien. J’avais ça si spontanément et si naturellement que mon action ne pouvait pas du tout me troubler.  « Dix-neuf minutes ?  »  Répéta le jeune apollon en me regardant après que son t-shirt soit retiré. Ce n’était pas mon habitude d’être entreprenante avec un homme comme je pouvais l’être avec lui. D’habitude, j’aime me faire désirer, j’aime jouer la séduction jusqu’au bout et attendre que l’homme fasse le premier pas. Ça c’est toujours passé comme ça.  Seulement, j’ai bien compris qu’avec lui, tout semble bien différent. Ma manière d’être, ma manière d’agir et les sensations que je ressens. C’est peut-être dû au fait qu’il m’a donné l’impression de découvrir ce que veut réellement dire le mot aimer. Oui, j’ai cette sensation depuis un moment qui me fait penser que je n’ai jamais su ce que c’était d’aimer jusqu’à lui. Pourtant, Kenneth n’est pas le seul homme que j’ai fréquenté et ce n’est pas avec  lui que j’ai fait ma première fois. Néanmoins, si je devais résumer les choses, j’aurai tendance à dire qu’avec lui, tout est une première fois. C’est assez étrange et déstabilisant comme situation.   « Voyons tout ce qu’on peut faire en dix-neuf minutes alors !. » Ajouta McCallister en se levant mais en laissant son regard ancré dans le mien. Ils étaient comme aligné. Impossible qu’il se détourne pour le moment alors même que ses mains étaient déjà entré en contact avec le tissus de ma robe.  D’ailleurs, je ne sais pas si c’est la chaleur extérieur ou si c’est lui qui me donne chaud mais une chose est sûr, je suis bouillante de l’intérieur et j’aurai même eu tendance à croire que j’étais fiévreuse dans d’autres circonstance. Oui, clairement, le simple fait de le regarder me fait tourner la tête. Il est tellement beau, tellement séduisant et tellement virile que je serais bien capable de le manger tout de suite sans plus attendre. « Cette fois-ci, je ne suis pas certaine que l’avion ne se scratchera pas. »  Lui dis-je sur un ton amusé et surtout très taquins en référence à ce qu’il m’avait dit un peu plus tôt. Puis, sans grande difficulté, ses mains ont retiré rapidement la robe que je portais. Ainsi, je m’étais retrouvée en sous vêtement et je sentais en moi cette frénésie enivrante. « J’ai toujours rêvé de le faire dans un avion. » Murmura Kenneth en amenant ses lèvres contre les miennes. Un sourire coquin s’était alors dessiné sur mes lèvres tandis qu’elles étaient toujours collés aux siennes.   «  Prête à monter au septième ciel ?  » Demanda ce dernier en descendant ses lèvres sur ma nuque pendant qu’il retirerait mon soutient-gorge. Un petit rire amusé s’était alors échappé pendant que mes yeux se fermaient afin que je puisse savourer le contacte de ses lèvres sur ma peau.   « Plus que jamais mon commandant. Je suis prête pour le voyage. » Lui répondis-je en souriant après avoir ouvert de nouveau mes yeux.
Sans perdre de temps, mes mains avaient détaché la ceinture de son jean afin de pouvoir déboutonner ce dernier. J’avais très envie que son jean s’en aille très loin. C’est pourquoi, je n’avais pas hésité à l’aider en tirant son jean légèrement vers le bas pour qu’il puisse tomber sur le sol peu à peu.   « S’il y a bien quelque chose que j’aime faire... » Murmurais-je en affichant un léger sourire sur mes lèvres.   « C’est poser mes mains sur tes jolies petites fesses bien bombées.  »  Ajoutais-je en laissant mon sourire se décaler sur le coin de mes lèvres tandis que mes mains s’occupaient de malaxer délicatement et fermement son fessier par-dessus son boxer. Cependant, je n’avais pas tardé à laisser mes mains se glisser à l’intérieur de son boxer pour pouvoir répéter l’opération de l’intérieur. « Comandant, êtes-vous prêt à piloter votre… avion de chasse ? »  Lui murmurais-je en essayant d’adopter une voix sensuelle. Le plus difficile était de ne pas rire de trop. De rester sensuelle, impliquée et sérieuse. J’y arrivais, enfin je pense. Néanmoins, je mourrai d’envie de rire et de lui sauter dessus. Et c’est dans un moment comme celui-là que je suis  consciente de ce qu’il y a entre nous. Peu importe ce qu’on veut ou ce qu’on peut dire, c’est indéniable. Il y a une complicité entre nous que personnellement, je n’ai jamais trouvé ailleurs. Je n’irai pas dire que c’est magique parce que j’ai passé l’âge d’avoir de tel propos mais c’est juste fantastique. Il y a ce quelque chose qui fait qu’à partir du moment où je suis prêt de lui, je me sens bien. Je suis épanouie et heureuse. Le simple fait de l’avoir dans ma vie et de pouvoir être moi-même avec lui, sans barrière, me rend heureuse.  Comme quoi, tout l’or du monde ne peut pas acheter ça. Et je suis certaine que Kenneth m’a aidé et m’aide encore à apprécier la vie telle qu’elle l’est. Sans matérialisme. « Et à le faire monter toujours plus haut ? » Ajoutais-je de manière coquine. C'était en effet un message codé et j'espérai bien qu'il le comprenne. Ça signifierai que Kenneth a cerné certaine des préférences.

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L’ambiance dans le jet avait radicalement changé après le réveil de Madison. La température s’était mise à grimper et l’idée de profiter de nos derniers moments tous les deux nous satisfaisait autant l’un que l’autre. Je ne savais pas ce qui se passerait par la suite entre nous et je n’étais même pas certain de ce que je voulais vraiment. Toutefois, je refusais de laisser passer l’opportunité de sentir sa peau contre la mienne au moins encore une fois. Il fallait l’avouer, Madison était une belle femme. Lui résister était compliquée et encore moins quand l’envie n’y était pas. Je voulais céder. J’avais cédé. « Cette fois-ci, je ne suis pas certaine que l’avion ne se scratchera pas. » lança Madison provoquant un sourire sur mes lèvres avant que je prenne l’initiative de lui retirer sa robe. Me retrouver face à elle, à seulement quelques centimètres alors qu’elle était en sous-vêtement me donnait clairement envie de lui sauter dessus. Pour ma défense, nous n’avions pas une heure mais dix-neuf minutes. Ces minutes suffiraient au commun des mortels mais je n’étais pas certain que ça me suffirait. J’en voulais déjà plus avant même d’avoir commencé. Je voulais me souvenir de chaque seconde, de chaque parcelle de son corps et chaque sensation à ses côtés.
Madison s’était chargée de retirer  mon jean pour mon plus grand bonheur. Avec elle, les choses étaient assez différentes. Elle prenait des initiatives et j’appréciais ça même si j’adorais garder le contrôle. Je n’avais jamais ressenti ce sentiment de contradiction avec une fille avant elle. C’était plutôt plaisant de ne pas savoir à quoi s’attendre et de garder cette part d’improvisation. « S’il y a bien quelque chose que j’aime faire... C’est poser mes mains sur tes jolies petites fesses bien bombées.  » Murmura-t-elle en souriant avant de poser ses mains sur mes fesses. J’avais déjà pu remarquer ce détail la première fois mais je dois avouer que lorsqu’elle répéta son geste à l’intérieur de mon boxer, je n’étais pas prêt de me plaindre. « Pour être honnête, j’apprécie aussi poser mes mains sur des choses bombées mais ce n’est pas vraiment les fesses que je préfère chez toi. » murmurais-je à mon tour alors que mes mains s’étaient misent à glisser sur sa taille avant de remonter jusqu’à sa poitrine. Si les fesses de Madison étaient parfaites, ses seins l’étaient encore plus. Je m’étais légèrement baisser pour permettre à ma bouche de prendre le relais. Tandis que ma langue se chargeait de son sein droit, l’une de mes mains continuait de malaxer le gauche et l’autre était posée sur ses fesses. Je ne m’étais pas vraiment attardé. Tout d’abord parce que je voulais passer aux choses sérieuses mais aussi parce qu’en remonter mes lèvres jusqu’à sa nuque, Madison s’était mise à parler provoquant un énième sourire de ma part. « Comandant, êtes-vous prêt à piloter votre… avion de chasse ? » J’avais sérieusement envie de rigoler. Pas pour me moquer d’elle mais parce que nos répliques étaient assez amusantes. C’était presque des phrases dignes d’un mauvais porno. Amusantes et excitantes à la fois. « Et à le faire monter toujours plus haut ? » rajouta Madison avant que je ne reprenne la parole pour lui répondre. « Ce que je sais, c’est qu’il y a toujours beaucoup de choses qui vont plus haut quand tu es dans les parages. » murmurais-je à son oreille avant de poser mes mains sur ses fesses pour la porter et lui permettre de passer ses pieds autour de ma taille. Sa poitrine à nouveau à la hauteur de mon visage, je n’avais pas tardé à m’occuper de son sein gauche que j’avais laissé de côté quelques secondes plus tôt. En sentant quelques secousses dans le jet, je pris la décision de nous faire tomber sur l’un des sièges. Je ne sais pas vraiment combien de temps, il nous restait mais je ne voulais pas perdre plus de temps. Mes mains s’étaient glissées dans le dos de Madison avant que je ne lui retire sa petite culotte en dentelle et que je me libère à mon tour de mon boxer qui devenait de plus en plus serré. Pour plus de simplicité, je l’avais laissé à califourchon au-dessus de moi avant que ma main ne se pose sur mon sexe pour le diriger vers son intimité. « Je crois que c'est le moment parfait pour monter dans l'avion... »

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A cet instant, le mot ‘séduction’ prend tout son sens. L’un comme l’autre, nous cherchions visiblement à montrer l’attirance et surtout les plus belles sensations que nous pouvions procurer. Ce n’était officiellement que la deuxième fois que nous nous apprêtions à avoir des rapports mais j’avais l’impression que nous nous connaissions intimement depuis bien plus longtemps. Un parcours  sans faute pour le moment. Chose qui, à mon sens, reste  rare. Bien souvent, il y a au moins une maladresse ou deux mais dans notre cas, pour le moment, il n’y en a aucune. Peut-être que cela vient du fait qu’il y a des sentiments entre nous et une attirance physique refoulée depuis bien trop longtemps.   « Pour être honnête, j’apprécie aussi poser mes mains sur des choses bombées mais ce n’est pas vraiment les fesses que je préfère chez toi. »  Dit-il en amenant les mains qu’il avait posé sur ma taille jusqu’à ma poitrine. Je m’étais naturellement permise de sourire en laissant un petit gémissement s’échapper. C’est un endroit sensible qui me fait toujours frissonner. Ça, je pense que Kenneth l’a bien enregistré. D’ailleurs, il ne tarda pas à déplacé sa tête un peu plus bas pour permettre sa bouche de prendre possession de mon sein droit. Les déplacements de sa langue accentuaient la sensation de frisson que je ressentais. Le genre de chatouille qui parcoure l’ensemble de mon corps en un instant. Quant à ses mains, l’une continuait de malaxer mon sein gauche, ce qui accentua également l’éveil de mes sens tandis que l’autre était posé sur mes fesses. Clairement, Kenneth venait de marquer son territoire. Je me sentais possédée et ce n’était pas désagréable du tout. J’aimais l’être de temps à autre.  C’est ce que j’ai toujours attendu, quelqu’un capable d’agir comme un homme. Ça me conforte donc vis-à-vis des sentiments que j’ai pour lui. C’est un homme, un vrai et il sera capable de me remettre en place quand cela sera nécessaire. Il sera capable de me faire garder la tête froide et éviter que je ne sorte du droit chemin. Si cette caractéristique n’était pas présente, je pense que rien d’autre ne serait possible entre nous. Je pense même que nous n’en serions pas là aujourd’hui . Oui, très nettement, Kenneth a une influence bénéfique sur moi. Je le sais depuis bien longtemps.
Ses lèvres remontèrent ensuite vers ma nuque lorsque je m’étais amusée à le prendre pour le commandant de bord. C’était un petit jeu de séduction amusant et qui avait eu le don de m’exciter d’avantage.   « Ce que je sais, c’est qu’il y a toujours beaucoup de choses qui vont plus haut quand tu es dans les parages.  »  Murmura ce dernier en posant sa deuxième main sur mes fesses afin de me soulever.  Un sourire s’était automatiquement déposé sur mes lèvres pendant que j’enroulais sa taille à l’aide de mes jambes. J’aimais beaucoup me retrouver dans cette position et encore plus maintenant puisque cela correspond parfaitement à la situation. J’avais eu l’envie de dire une bêtise mais je m’étais retenue. A certains moments, il faut savoir se taire et faire les bonnes choses. C’est pourquoi, j’avais simplement déposé l’une de mes mains derrière sa nuque pour en savourant les gestes de sa langue. Elle s’occupait de mon sein gauche et j’adorais ça. Je pourrai rester comme ça pendant des heures. C’était si bon et si prenant. Je pense même qu’une substance commençait déjà à faire son apparition au niveau de mes parties intimes.
Quelques secousses arrivèrent ensuite et dans la folie du moment, Kenneth nous fit tomber sur l’un des sièges. Je m’étais retrouvée à califourchon sur lui et sans m’en rendre compte, je m’étais mise à rire légèrement. Mes yeux le regardèrent un instant pendant qu’il retirerait ma petite culotte et son boxer. Son sexe avait d’ailleurs touché ma peau et mon intimité très légèrement, chose que j’avais appréciée. Je mourrai d’envie de reprendre le contrôle à cet instant mais Kenneth semblait avoir la situation bien en main. En effet, il tenait son sexe et il était même en train de le diriger vers mon antre.   « Je crois que c'est le moment parfait pour monter dans l'avion... »    »  Dit-il avant de l’insérer quelques secondes plus tard. Un énième gémissement s’était alors échappé. Elle était si dure et si gonflé à la fois que je ressentais la sensation d’être serrée de l’intérieur.   « Le décollage est imminent. » Soupirais-je doucement à cause de ses mouvements. Bien entendu, je ne comptais pas le laisser piloter seule. Je me sentais parfaitement capable de l’accompagner dans sa conduite. C’est pourquoi, je n’avais pas hésité à déposer une main sur sa joue gauche et l’autre derrière sa tête afin d’apporter mes lèvres jusqu’aux siennes. Un baiser langoureux se créa, ce qui intensifia les choses. Néanmoins, je n’en étais pas resté là.  J’avais agrippé la tête du siège derrière sa tête afin de rendre mes mouvements beaucoup plus rapide, beaucoup plus intense. C’était à mon tour de lui faire plaisir. C’était à mon tour de le combler et de lui montrer que j’étais parfaitement capable de répondre à ses attentes.
Je prenais cet instant au sérieux mais je ne pouvais pas m’empêcher de le prendre aussi à la rigolade dans le sens où en plus du plaisir qu’on pouvait se donner mutuellement, je m’amusais beaucoup. C’est inédit pour moi mais c’est très plaisant. Pourvoir s’amuser, rire et être satisfaite en même temps par un homme, ça n’arrive pas tous les jours. Et malgré le peu de temps qui nous restait maintenant, j’avais envie que le temps s’arrête ou que jet ralentisse pour une raison inconnue. Je voulais faire perdurer ce moment. « Il est temps de mettre le pilotage automatique commandant, vous n’êtes pas d’accord ? » Lui souriais-je en lâchant la tête du siège pour saisir ses mains et les déposer sur ma taille. Ainsi, j’eus l’occasion de mettre les miennes sur ses avant-bras pour me maintenir et continuer d’essayer d’être plus rapide.  Je lui souriais quelques instants lorsque nos regards se croisèrent avant de plier mes jambes de façon à ce qu’elle soit sur chaque des siennes. J’avais en effet pris un peu de hauteur pour pouvoir lui donner la sensation d’aller encore plus en profondeur.  Toute fois ma position avait emmené ma poitrine à la hauteur de son visage et je ne pouvais plus du tout l’embrasser. En revanche, mes mouvements devraient lui donner plus de plaisir et c’est pourquoi je n’avais pas rechangé ma position. Je voulais le satisfaire, c’était mon seul objectif.

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La sensation d’unir mon corps à celui de Madison avait été tellement naturel que je n’aurais jamais pensé me sentir aussi bien pour notre second round. Nous n’avions pas beaucoup d’expériences tous les deux, pourtant j’avais l’impression qu’elle pensait aux même choses que moi. Tout paraissait si simple. La première fois, j’avais ressenti un peu d’anxiété en couchant avec elle. Ce n’était jamais évident lors d’un acte sexuel avec un nouveau partenaire. Je ne savais pas ce qu’elle aimait et il y avait cette envie de ne pas décevoir et d’être à la hauteur de ces exigences. En plus de tout cela, s’ajoutait la pression de ces sentiments et de ce que je pouvais ressentir de mon côté mais que je n’étais pas totalement prêt à assumer. Par contre, être nu devant elle, n’avait en aucun cas était un souci. Il n’en était toujours pas un. Je n’étais pas du genre pudique et de toute manière, elle m’avait clairement fait comprendre dans le passé qu’elle m’avait déjà vu nue. Non seulement je me sentais bien avec elle mais chacun de ses mouvements me rendait dingue et ne cessait de faire monter le plaisir en moi. J’en voulais plus et en même temps, j’étais parfaitement comblé avec Madison. Sans oublier le fait que je n’avais pas utiliser de préservatif. Je ne risquais pas de mettre Madison enceinte alors autant profiter de toutes les sensations de frottement sans s’encombrer de ce bout de plastique. « Il est temps de mettre le pilotage automatique commandant, vous n’êtes pas d’accord ? » lâcha Madison avec un sourire. Je devais l’avouer, elle me battait à plat de couture avec ces phrases. Une partie de moi avait envie de rire mais venant de sa part, c’était tout de même toujours sexy et ça ne gâché en rien le plaisir que j’éprouvais pour elle. D’autant plus qu’elle avait attrapé mes mains pour les poser sur sa taille avant d’accélérer la cadence de nos mouvements. La vue n’était vraiment pas déplaisante puisque j’avais sa poitrine au niveau de mon visage. Toutefois, je n’y faisais pas vraiment attention. Madison était clairement en train de me faire craquer et je n’avais pas réussi à retenir ce petit râle de plaisir traduisant ma satisfaction. Je ne sais pas combien de temps nous avions devant nous mais je ne m’imaginais pas avoir plus de cinq minutes. J’étais même persuadé que l’avion avait déjà entamé sa descente. Mais je n’en avais rien à faire. Mes mains étaient remontées dans son dos avant de nous faire basculer de façon à me retrouver au-dessus d’elle. J’avais intensifié le rythme de mes coups de bassin de façon à lui rendre le plaisir qu’elle venait tout juste de m’offrir. Je m’étais même permis de plaquer mes lèvres contre les siennes dans le but de l’embrasser une dernière fois. « Je crois que l’avion est prêt pour l’atterrissage… » Glissais-je dans un murmure finalement à son oreille. Une phrase à double sens qui signifiait à la fois que nos dix-neuf minutes étaient quasiment écoulées et que je n’allais pas tarder à venir. Je trouvais la situation assez amusante alors j’avais ralenti le rythme de mes vas et viens avant de me retirer complétement. Si j’avais le choix, je serais pour redécoller. Au sens propre comme au sens figuré. « C’est officiel. Je préfère les jets privés plutôt que les avions. » Annonçais-je en riant.

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A ce stade, il devrait y avoir des maladresses ou des étapes raté mais ce n’était pas du tout le cas. Tout comme moi, Kenneth semblait être comblé. Le plaisir était mutuelle et sans faux pas. C’est bien la première fois que je vois une alchimie aussi exemplaire. J’avais en quelque sorte la sensation que nos corps étaient faits pour répondre au corps. C’était assez surprenant mais toujours très plaisant.
Sentant que l’avion réduisait son altitude, je compris rapidement qu’il allait bientôt atterrir. Cela signifie donc qu’il ne nous reste que très peu de temps malgré le fait que j’ai envie de partager encore plus avec lui. J’ai envie d’adopter d’autres positions, j’ai envie de le combler, j’ai envie de me lier à lui de cette manière charnelle, j’ai envie de tellement de chose. Malheureusement, on n’a pas tout ce qu’on veut dans la vie. Quoi que je serais bien capable de trouver un moyen de bloquer l’accès pour continuer de coucher avec Kenneth. J’ai envie de saisir ses lèvres encore plus longtemps, j’ai envie de sentir son attribut masculin à l’intérieur de moi pendant encore très longtemps. Quelle torture de se dire que tout ça va bientôt s’arrêter.
Soudainement, Kenneth inversa la situation. Il s’était retrouvé au-dessus de moi tandis que je m’étais retrouvée sur le fauteuil. Ses aller-retour étaient beaucoup plus intense, beaucoup plus rythmés et surtout beaucoup plus bon. Ma lèvre inférieure fut tirée par mes dents le plus naturellement du monde. Des gémissements s’étaient une nouvelle fois échappés. A noté cependant que le niveau sonore est beaucoup plus élevé.     « Je crois que l’avion est prêt pour l’atterrissage. » Me dit-il après m’avoir embrassé. Mes mains s’étaient alors déposés sur ses pectoraux que je n’hésitais pas à caresser avec le bout de mes doigts. J’avais envie de l’embrasser dans le cou mais je n’étais pas assez bien placé pour cela.   « Mais je crois que l’hôtesse de l’air n’est pas encore prête pour ça. »  Lui répondis-je en affichant un visage assez déçue. J’avais une petite moue qui signifiait que je ne voulais pas que cela s’arrête pour l’instant. Seulement, c’était bien la fin. Kenneth avait ralenti ses vas et viens. Une sensation assez chaude se baladaient à l’intérieur de moi. C’était donc clair, les missiles ont été lâchés et le bombardement s’arrête là. Plus de pilotage pour l’instant. « C’est officiel. Je préfère les jets privés plutôt que les avions. » Dit-il en riant après avoir retiré son sexe complètement. Un sourire s’afficha alors sur mon visage.   « Tu devrais songé à économiser pour t’en acheter un à la place de ta moto. » Lui souriais-je alors en me levant du siège, toujours nue, pour lui faire face. Mes doigts ont attrapé sa chaine délicatement afin de jouer avec.  Il ne la quittait jamais. Depuis que je le connais, je ne l’ai jamais vue sans.   « Je l’appréciais déjà quand je te regardais habiller mais depuis que je l’aperçois lorsque tu es nu, je la trouve encore plus belle. Elle te rend vraiment sexy… mais je suppose qu’on te l’a déjà dit ? » Lui souriais-je alors avant d’amener mes lèvres vers les siennes pour l’embrasser délicatement en prenant le temps de bien unir mes lèvres aux siennes. Je pense que je pourrai croquer cet homme. Il me fait beaucoup trop d’effet… Je l’aime…
Quoi qu’il en soit, je m’étais ensuite reculée en lui souriant légèrement pour pouvoir attraper mes sous-vêtements et ma robe.  Je ne m’étais pas retournée, j’étais restée dos à lui en laissant ma silhouette sous son regard avant de remettre simplement ma petite culotte. « Ne reste pas planté là… Viens me rhabiller. » Lui dis-je de manière amusée en essayant d’être un minimum sensuelle. J’essayais de le séduire encore un peu, c’était instinctif. J’étais clairement dans mon élément en sa compagnie. Je me sentais bien et à ma place.

[. . .]

Une heure plus tard, à l’intérieur du taxi, mon regard s’était tourné vers celui de Kenneth. La circulation était plutôt dense et de ce fait, le temps de trajet jusqu’à mon nouvel appartement a été rallongé. « Il commence déjà à faire nuit…  »  Dis-je après avoir regardé l’extérieur.   « Je ne pense pas que tu ais envie de cuisiner ce soir ? Donc si tu veux, on peut commander des pizzas ou autre chose ? Comme ça, je pourrai te montrer le nouvel appartement que j’ai loué… »  Lui proposais-je finalement alors que le taxi s’arrêta devant ma nouvelle résidence. Rien n'était encore placé ni décoré. En réalité, c'était un chantier. Il y avait des piles de cartons partout et je n'avais même pas encore de lit. Je n'ai aucune meuble et pas même un canapé ou encore de chaise. Oui, je ne suis pas encore installée...

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Les températures n’avaient plus rien à voir avec Aspen. De retour à Miami, pour le meilleur et pour le pire. C’était un peu mitigé sur mes sentiments à ce moment-là. Je ne savais pas si j’étais heureux d’être à nouveau dans cette ville ou si je voulais reprendre un avion pour aller dans n’importe quel autres pays. Je ne savais pas non plus comment les choses allaient évoluer entre Madison et moi. Il n’y avait pas trop de pression parce que nous avions décidé tous les deux de laisser à Aspen ce qui s’était passé là-bas. Idem pour l’avion. Toutefois, je n’étais pas certain que c’était réellement ce qu’elle voulait, ni que ce serait aussi simple à réaliser. Tout allait devenir plus compliqué ou plus simple. De plus, il fallait que je trouve une idée pour la remercier pour tout ça mais je n’avais aucune idée de ce que je pouvais bien faire. Ce serait assez difficile d’être à la hauteur. Le trajet en taxi avait été assez calme. Sûrement la fatigue et le décalage horaire qui faisait son effet. Je regardais le paysage à travers la vitre et Madison faisait de même de son côté. « Il commence déjà à faire nuit…  » Commenta Madison avant que je ne tourne mon visage dans sa direction pour la regarder. « On n’aura pas vu la journée passer. » répondis-je simplement avant qu’elle ne reprenne la parole. « Je ne pense pas que tu ais envie de cuisiner ce soir ? Donc si tu veux, on peut commander des pizzas ou autre chose ? Comme ça, je pourrai te montrer le nouvel appartement que j’ai loué… » Me proposa-t-elle. Je dois avouer que j’étais assez tenté par sa proposition mais mon instinct me disait que ce n’était pas une très bonne idée pour ce soir. « J’aurais adoré mais j’ai déjà un truc de prévu ce soir. » répondis-je simplement. Il fallait que je voie Kate à propos de sa proposition d’emploi. Finalement, j’ai prêt à prendre une décision à ce sujet mais je devais savoir deux ou trois choses avant de m’engager ou de refuser. « … mais on garde le contact. » me contentais-je de rajouter alors que le chauffeur du taxi était descendu pour sortir la valise de Madison du coffre de sa voiture. Sachant que je n’avais pas de téléphone portable, ça allait être assez compliqué mais pas impossible. Miami n’était pas une ville immense et nous avions un ami en commun en la personne d’Edward. « Bon… et bien… bonne soirée. » lançais-je en essayant d’être le plus naturel possible avant de lui faire une petite tape maladroite sur l’épaule. Je n’avais rien trouvé de mieux à faire sur le moment. Un peu ridicule mais tant pis, j’étais assez gêné pour deux. Une fois sortie de la voiture, le chauffeur lui rendit ses affaires et repris sa place à l’intérieur de la voiture. Je lui avais fait un petit signe de la main avant que la voiture ne s’éloigne d’elle et de son domicile.