Elle me faisait des confidences sur sa vie amoureuse, la vie amoureuse d’Alexie n’avait pas toujours été simple, même durant son adolescence. J’étais son contraire, j’avais toujours eu de la facilité avec les filles, j’accumulais certaines conquêtes quand j’étais plus jeune, surtout durant mes voyages. Mais.. ma meilleure amie, avait le coeur brisé et ça se voyait, je n’étais pas si dupe que ça, ça faisait tout de même de nombreuses années que je l’a connaissais. «
Il ne veut pas de relation sérieuse. Il est probablement en train de coucher à gauche et à droite à l’heure qu’il est. On se parle mais tant que je ne le vois pas avec une autre fille… Ça ira je crois. » Dit-elle, difficilement sur ses derniers mots, j’essayais de masquer ma tristesse pour elle, parce que tout ce que je lui souhaitais c’était tout le bonheur au monde. Elle méritait tellement mieux, beaucoup mieux que moi, si seulement ça pouvait être un peu plus facile pour elle. «
Pour le moment. » Dis-je doucement, avant de relever ma tête où celle-ci comptait reprendre la parole, tandis que j’étais toujours assis sur son lit. «
Je suppose qu’avec le temps, ça s’arrangera et que j’en serai capable. C’est encore nouveau… C’est tout. » Dit-elle, où je l’a regardait droit dans les yeux, que j’étais supposé de dire face à ça ? Que tout ira bien ? Peut-être que c’était les mots qu’elle avait besoin d’entendre venant de moi, mais ça aurait été trop simple. «
Tu es capable de beaucoup ! Bien-sûr que ça va s’arranger ! » Lâchais-je avec un ton positif, il fallait que je lui donne un peu de peps, qu’elle prenne un peu confiance en elle même si cela n’est pas facile à traverser, mais quoiqu’il en soit, elle ne sera pas seule.
Peut-être que je poussais un peu trop le bouchon, étant donné que je suis au courant des problèmes financiers d’Alexie depuis ma jeunesse, j’avais tendance à me préoccuper de sa situation sachant que moi-même je pouvais l’aider, mais elle me retenait toujours de le faire. On vit en Amérique, les moyens de payer les frais d’hôpitaux, il fallait être bien garni, sinon on était dans la merde, j’avais peur que ça soit son cas. J’avais déjà été hospitalisé ici, puisque j’avais eu l’accident dans le château avec June, ça m’avait pas couté un orteil, mais plutôt un bras entier. «
Elle avait des économies un peu en cas d’urgence… et moi il m’en restait un peu aussi. Ça a pas été facile… mais au final, là ça va mieux… c’est l’important non? » Demandait-elle en me regardant, avant d’ajouter : « Je suis une grande fille Hayden. Tu sais bien que j’ai tout sous le contrôle! » Dit-elle, où j’affiche un petit sourire. «
Oui, tu as raison, c’est l’important. Tu as intérêt que tout aille bien, sinon je te botte le cul Lexie !! » Lâchais-je en l’a pointant du doigt comme pour la menacer, elle avait intérêt, sinon j’allais agir, ce qui me fait penser à quelque chose.
Puis, elle s’avança pour prendre ma main, en me regardant. «
Je sais… et je t’en serai continuellement reconnaissante! Sache que même si présentement ça ne vaut pas grand-chose dans l’état que je suis… Je serai toujours là aussi Hayden. Viens-ici. » Dit-elle, où elle me tire vers elle, où j’enroule mes gros bras autour de sa taille, ça me faisait tout drôle, elle avait le dos dénudé, j’évitais de poser mes mains sûrement froides sur cette partie-là. «
Tu m’as beaucoup manqué tu sais. » Dit-elle près de mon oreille ce qui me fait sourire, je l’a serre davantage contre moi, parce que ce fut le cas pour moi aussi. «
Je le sais, et toi aussi. » Dis-je en fermant mes yeux pour savourer ce petit moment d’amitié. Puis, je me reculais doucement, le temps qu’elle prenne pour se rallonger sur son lit convenablement, puis je posais ma main brutalement sur sa cuise, je savais qu’elle n’allait rien sentir, mais elle sursautait à mon geste. «
Bon ! Je dois y aller, je vais te laisser te reposer, tu m’appelles ? Ça m’a fait plaisir de te voir en tout cas, tu me dis si tu as des nouvelles pour ta mère. » Dis-je en regardant autour de moi vite fait, avant de l’a regardé et de lui adresser un grand sourire. «
Savoure bien tes frites et ton hamburger. » Dis-je en regardant le sachet, en espérant qu’elle allait dévorer le tout. Puis je me levais avant de pousser la petite chaise de mon chemin, et d’atteindre la porte, puis je lui fais un clin d’oeil avant de repartir en fermant la porte.
DEUX SEMAINES APRÈS, UNE PETITE ENVELOPPE BLANCHE.« Chère Mlle Anderson, un donneur anonyme a payé tout les frais de soins pour Madame Anderson, votre mère qui réside actuellement à l’hôpital. Je vous prie de bien trouver les documents ci-joint dans votre lettre.
Bonne continuation, l’hôpital de Miami Beach. » - rp clôturé -