(#)Sujet: Sauve moi du grand méchant loup | Mar 15 Déc - 5:07
Sauve moi du grand méchant loup
Madison & Sacha
Merde… merde… MERDE ! Je courais de toutes mes forces à travers le parc en jetant des regards dans mon dos. Le bougre me suivait encore, il courait plutôt vite pour un tas de muscle de deux mètres. Mais les heures passaient à courir avec mon père faisaient leur effet vu que je prenais de plus en plus de distance sur lui. Je slalomais dans le parc entre les mamans et leurs poussettes, les enfants qui jouaient et les personnes âgés qui nourrissaient les canards. Je lâchais des « Excusez-moi », des « Pardons », des « C'est une urgence » et même un « Très joli bébé » tout en continuant ma course effréné. Je sprintais sur le petit pont en bois qui traversait l'étang. J'étais en règle général très maladroit mais j'avais toujours été doué pour fuir. Mon grand-frère m'avais toujours dit que si je n'étais pas assez fort pour surmonter un problème je n'avais qu'à fuir. Le problème c'est que contrairement à Hayden je n'étais pas assez fort pour surmonter la plupart de mes problèmes, du coup il m'arrivait très souvent de courir pour me sortir de situation comme celle-ci. J'arrivais alors de l'autre côté du parc, sur une belle pelouse avec pas mal d'animaux et leurs maîtres. Je regardais derrière moi et ne voyais plus mon poursuivant. J'en profitais donc pour faire une pause et plaça mes mains sur mes côtes en reprenant mon souffle, je dégoulinais de sueur et avait un point de côté. Foutu malédiction.
La journée avait pourtant parfaitement commencé, j'avais fait connaissance avec une charmante jeune femme alors que je venais de m'inscrire à l'université de droit. Elle avait l'air un peu plus âgé que moi, mais ça ne me gênais pas le moins du monde. On avait bu un café ensemble et le courant passait super bien. On avait fini la journée assis au bord du lac, refaisant le monde. Oubliant quelques secondes ma malédiction je décidais alors de l'embrasser sous un coucher de soleil digne d'Hollywood. C'est à ce moment-là que je sentis une main sur mon épaule. La jeune femme que je venais d'embrasser était non seulement marié, mais en plus son mari était probablement un tueur à gage professionnel. L'homme était une vraie montagne et avait un regard qui faisait froid dans le dos. Avec une chance inouïe j'avais réussi à fuir son énorme poing qui se dirigeait vers mon visage. Je profitais du moment où la jeune mariée essayais de calmer son mari pour m'enfuir à grande enjambé à travers le parc.
Et me voilà, le souffle coupé, espérant qu'il ai abandonné l'idée de me retrouver. Mais c'est alors que je l'aperçus au loin en train de tourner son visage dans ma direction. J'eus le bon reflex de me jeter au sol avant qu'il puisse me voir. Je restais comme ça, la tête enfoncer dans le gazon pendant plusieurs secondes, espérant qu'il ne m'avait pas vu. Je levais légèrement le visage et me retrouvais nez à nez avec une crotte de chien. Je fis une grimace avant de lever encore plus mon visage pour vérifier qu'il n'était pas là. Il y avait bien quelqu'un qui me regardait à quelques centimètres de moi, mais ce n'était pas la montagne de tout à l'heure, c'était Madison.
Emi Burton
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Sauve moi du grand méchant loup | Sam 19 Déc - 20:06
∞ sauve moi du grand méchant loup.
s a c h a . f i t z d u n c a n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
Les choses étaient loin d’être rentrés dans l’ordre financièrement parlant. Mes comptes n’ont toujours pas été dégelé, je n’ai aucune nouvelle de mon avocat et mes biens ne m’ont toujours pas été restitué. Heureusement pour moi, j’ai un métier qui me donne assez d’argent pour survivre. En effet, j’ai réussi à ouvrir un compte dans une autre banque de manière à pouvoir y verser mon salaire. Cependant, mes dernières dépenses ont fait que mon compte n’est pas au beau fixe. Cependant, ça en valait le coup et ce n’est pas bien grave si je ne parviens pas à avoir un peu d’argent de côté pour le moment. C’est nouveau pour moi. Passer de la richesse à la pauvreté, ce n’est pas si simple. De vieux démons nous hantent toujours. Cependant, j’avais d’autre problème à régler. Je passe mes examens finaux dans quelques jours. Je n’ai pas le droit à l’erreur puisque je ne pourrai pas me repayer le programme. Je dois réussir, mon avenir en dépend. J’ai foie en moi mais je dois continuer de réviser. Et n’ayant pas envie de rester dans ma chambre d’hôtel pour le moment, je la laisse de mon chien, mes bouquins et je ne perdis pas de temps pour gagner un parc situé dans l’est de la ville. Mon chien aime tellement se promener qu’il devait surement être heureux. Quant à moi, j’avais besoin de prendre l’air et de souffler. Mon cerveau est occupé par beaucoup trop de chose et en temps d’examen, ce n’est pas ce qu’il y a de mieux pour réussir. Vêtue d’un débardeur blanc, d’un jean clair déchiré et d’une paire de converse blanche, je m’étais installée dans l’herbe, sous un arbre afin de réviser à l’ombre pendant que mon chien gambadait à côté. Je respirais l’air de la nature et honnêtement, j’appréciais énormément ça. J’aimais l’odeur du gazon et la sensation que procurent les papillons qui essayent de s’enfuir lorsque mon chien saute pour les attraper. Néanmoins, j’étais parvenu à me concentrer pendant quelques heures avant que mon chien ne m’embête pour que je joue avec lui. « T’es chiant, tu le sais ça ? » Lui souriais-je avant de poser mes livres sur le sol près de mon sac à main pour saisir le batton qu’il gardait dans la bouche. Bien entendu, il ne voulait pas le lâcher. C’était ce qu’il aimait faire, jouer à la lutte. Seulement, j’étais parvenu à lui arracher au bout de quelques minutes avant de le lancer plus loin. Ce dernier couru le chercher et l’action se répéta un certain nombre de fois avant qu’il ne s’arrête pour déposer une crotte. N’appréciant pas de laisser ses crottes dans la nature, j’avais été prendre du sopalin dans mon sac à main afin d’aller la ramasser seulement, c’est le corps d’un homme que je découvris en me retournant ensuite. J’étais assez surprise et alors que je m’apprêtais à parler, le jeune homme releva la tête. Je découvris Sacha avec stupéfaction avant de rire légèrement. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Lui demandais-je amusée en lui tendant la main en fessant attention à ne pas marcher dans la crotte de mon Jack Russel qui était réapparût comme par magie.
(#)Sujet: Re: Sauve moi du grand méchant loup | Mar 22 Déc - 19:48
Sauve moi du grand méchant loup
Madison & Sacha
J'étais particulièrement doué pour me mettre dans des situations pas possibles. Même avant d'avoir été frappé par la malédiction, j'avais pris l'habitude de visiter les hôpitaux de la Nouvelle-Orléans assez souvent, j'étais maladroit et vraiment pas chanceux. C'était un miracle qu'aujourd'hui je sois en parfaite santé, j'imagine que je devais remercier tous les médecins qui m'avaient soigné jusque-là. Et justement en relevant la tête je vis mon docteur préféré, Madison, qui me demandait ce qu'il m'était arrivé. C'était bizarre de la voir sans sa blouse et autre part que dans l'hôpital, mais ce n'était pas désagréable, loin de là. La jolie blonde m'avait plu dès notre première rencontre, elle était belle, drôle et avait l'air sûr d'elle. Le genre de femme qui vous parait complètement inaccessible tellement vous êtes paumé dans la vie. J'hésitais à attraper sa main pendant quelques secondes, j'étais couvert d'herbe et de sueur, mais après tout elle m'avait déjà souvent vu en chemise d'hôpital donc je n'avais pas vraiment de raison de refuser son aide. J'attrapais sa main et me redressait, jetant au passage un coup d'œil derrière elle. Le mari fou de rage était toujours en train de regardé à droite et à gauche, surement pour me retrouver.
- C'est une longue histoire. Disons que j'ai mis ma bouche là où il ne fallait pas et que ça a énervé quelqu'un. Attend bouge pas.
J'attrapais Madison par les deux épaules et la décala de quelques centimètres pour qu'elle se trouve bien entre moi et le mari fou de rage. Je me baissais légèrement pour que les cheveux la blonde puissent bien cacher mon visage. J'étais plus large que Madison mais s'il ne voyait que mes épaules il ne pouvait pas vraiment se douter que c'était moi. Je fis un sourire à Madison, elle devait me prendre pour un fou mais j'avais l'habitude.
- Okay interdit de bouger pour les dix prochaines minutes. Ça ne te gêne pas de me servir de cachette ? Bon de toute façon t'as pas le choix, t'es mon docteur et tu dois m'empêcher de faire une rechute.
Bon okay elle n'était pas vraiment obligée de m'aider mais j'espérais qu'elle allait accepté. Je jetais un coup d'œil à son chien, depuis tout petit j'avais une peur bleue de ses animaux à poils, un de mes séjours à l'hôpital ayant été causé par l'un d'eux. Celui de Madison avait l'air plutôt mignon, raison de plus pour s'en méfier. En plus il n'allait d'être d'aucune utilité, il était beaucoup trop petit pour faire peur à la montagne qui me poursuivait. Je regardais de nouveau Madison, la pauvre devait me prendre pour un cinglé, je décidais de changer vite le sujet. - Alors, tu promènes ton chien ? C'est marrant je t'aurais pas imaginé avec un chien. Pas avec un chat non plus d'ailleurs. Juste sans animaux. Peut-être seulement un poisson que tu devais seulement nourrir. Un truc sans trop de responsabilité quoi. Pas parce que je ne crois pas que tu sois capable d'avoir un animal avec des responsabilités hein, juste parce que t'es docteur… enfin interne… enfin résidente et que donc t'aurais pas forcement le temps. Il fait beau hein ? Enfin il fait toujours beau ici remarque. Il s'appelle comment ton chien ? J'ai jamais eu de chien, je suis trop maladroit, j'aurais surement trop de mal à m'en occuper. J'ai dû garder la tortue de mon école pendant une semaine quand j'étais petit, mon père l'a donné à ma nourrice pour qu'elle s'en occupe à ma place. C'était surement mieux comme ça. Bref je divague, il fait beau hein ? Tu crois qu'il va neiger cette année ? J'ai appris qu'il neige quasiment jamais dans cette ville. C'est un peu triste tu ne trouves pas ? Chez moi aussi il ne neige pas beaucoup, mais je me souviens d'un hiver il y a une dizaine d'année, couvert de neige, magnifique. C'est surement mieux comme ça remarque, j'ai déjà du mal à éviter l'hôpital quand le sol n'est pas couvert de verglas. Bref, tu vas bien ? Je parle beaucoup hein ? Ça arrive souvent quand je suis stressé, une fois que je suis parti on m'arrête plus.
Je repris enfin mon souffle, maintenant c'était sûr, Madison allait me prendre pour un malade mental. Je voulais juste changé le sujet pour arrêter de penser à l'homme qui me suivait et au chien qui me regardait avec un regard méchant et au final j'avais parlé quasiment deux minutes sans m'arrêter. Au moins l'homme qui me poursuivait ne m'avait toujours pas remarqué, Madison faisait une bonne cachette.
Emi Burton
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Sauve moi du grand méchant loup | Dim 3 Jan - 1:41
∞ sauve moi du grand méchant loup.
s a c h a . f i t z d u n c a n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
A ma plus grande surprise, j’avais découvert Sacha sur le sol. Je lui avais donc demandé ce qu’il s’était passé en lui tendant ma main pour l’aider à se relever. Je ne comptais pas le laisser dans cette posture même si dans un sens, c’était assez amusant. « C'est une longue histoire. Disons que j'ai mis ma bouche là où il ne fallait pas et que ça a énervée quelqu'un. Attend bouge pas. Dit-il en se relevant. Comme demandé, je n’avais pas bougé. Je le regardais assez intriguée et j’attendais une bonne explication à toute cette mise en scène puisqu’en effet, il venait de me décaler en prenant possession de mes épaules. « Sacha ? » Lâchais-je assez intriguée puisque sur le coup, je n’avais pas fait le rapprochement avec sa phrase précédente. « Okay interdit de bouger pour les dix prochaines minutes. Ça ne te gêne pas de me servir de cachette ? Bon de toute façon t'as pas le choix, t'es mon docteur et tu dois m'empêcher de faire une rechute. » Ajouta ce dernier. Forcément, je n’avais ce coup-ci pas mis longtemps pour faire un rapprochement. Il a du embrasser une femme en couple et maintenant, il se cache parce qu’il a énervé le compagnon de la jeune femme. « Qu’est-ce qui t’a pris d’embrasser une femme prise ? » Lui répondis-je en riant légèrement. Sacha est une personne assez drôle de nature et qui a la tête parfaite pour les coups fourrés. « Bon, je vais essayer de ne pas bouger pendant dix minutes même si je suis convaincue que je pourrai réussir à intimider cet homme. » Souriais-je en le regardant dans un premier temps. Sans que je n’y attende, ce dernier repris la parole pour un long moment : « Alors, tu promènes ton chien ? C'est marrant je t'aurais pas imaginé avec un chien. Pas avec un chat non plus d'ailleurs. Juste sans animaux. Peut-être seulement un poisson que tu devais seulement nourrir. Un truc sans trop de responsabilité quoi. Pas parce que je ne crois pas que tu sois capable d'avoir un animal avec des responsabilités hein, juste parce que t'es docteur… enfin interne… enfin résidente et que donc t'aurais pas forcement le temps. Il fait beau hein ? Enfin il fait toujours beau ici remarque. Il s'appelle comment ton chien ? J'ai jamais eu de chien, je suis trop maladroit, j'aurais surement trop de mal à m'en occuper. J'ai dû garder la tortue de mon école pendant une semaine quand j'étais petit, mon père l'a donné à ma nourrice pour qu'elle s'en occupe à ma place. C'était surement mieux comme ça. Bref je divague, il fait beau hein ? Tu crois qu'il va neiger cette année ? J'ai appris qu'il neige quasiment jamais dans cette ville. C'est un peu triste tu ne trouves pas ? Chez moi aussi il ne neige pas beaucoup, mais je me souviens d'un hiver il y a une dizaine d'année, couvert de neige, magnifique. C'est surement mieux comme ça remarque, j'ai déjà du mal à éviter l'hôpital quand le sol n'est pas couvert de verglas. Bref, tu vas bien ? Je parle beaucoup hein ? Ça arrive souvent quand je suis stressé, une fois que je suis parti on m'arrête plus. » Oui, Sacha avait monopolisé la parole pendant deux minutes exactement. J’étais plutôt impressionnée par ce débit de parole parce que jusqu’à aujourd’hui, je n’avais jamais rencontré quelqu’un capable de parler autant que moi. Ma main s’était alors posé sur ma lèvre pour retenir mon rire. J’étais si amusée que je ne voulais pas attirer l’attention vers nous. « C’est bien la première fois que je rencontre quelqu’un capable de parler autant que moi sans reprendre son souffle. Habituellement, je suis celle qui monopolise une conversation et franchement, c’est beau de voir que je ne suis pas une espèce en voie de disparition. » Déclarais-je amusée en ne bougeant pas. Je n’avais pas le droit de bouger et je comptais bien réussir à rester sur place. « Il est toujours-là ? » Lui demandais-je alors avant que mon chien ne se mette à aboyer autour de nous en courant. Il voulait jouer mais ce n’était pas vraiment le bon moment. « Ca suffit ! Assis ! » Lui ordonais-je en fessant de gros yeux. Il se mit à grogner avant de finalement s’asseoir. « Arrête de bouder ! » Terminais-je en souriant avant qu’il ne se mette à aboyer une fois pour me faire comprendre qu’il continuerai de bouder. Amusée, je fis de même. « Waouf waouf » Riais-je en l'imitant avant de regarder Sacha qui devait surement me prendre pour une folle.
(#)Sujet: Re: Sauve moi du grand méchant loup | Ven 8 Jan - 2:34
Sauve moi du grand méchant loup
Madison & Sacha
J'avais comme à mon habitude réussi à me mettre dans une situation compliquée, que ce soit avec mon boulot, ma malédiction ou ma stupidité, je finissais toujours comme ça. Aujourd'hui c'était assez particulier, déjà je ne m'étais toujours pas blessé et en plus j'étais tombé sur une de mes connaissances. Ma fierté masculine m'empêcha de demander à Madison de me défendre, surtout que le mec qui me suivait avait l'air plutôt pas net. Je me servis donc de la blonde comme d'une cachette, c'était assez peu inefficace vu que j'étais légèrement plus grand qu'elle et qu'elle était plutôt fine, mais au moins je pouvais à peu près cacher mon visage. Madison me demanda ce qu'il m'avait pris d'embrasser une femme en couple, je passais ma main à l'arrière de mon crane, légèrement gêné. Si je lui parlais de ma malédiction elle allait surement contacter un de ses collègues psychologue qui me mettrait dans un asile pour fou alors je préférais éviter ce sujet.
- Elle m'a fait croire qu'elle était célibataire… Je tombe que sur des folles.
C'est vrai quoi, pour le coup je ne pouvais même pas blâmer ma malédiction, c'est elle qui m'avait mentit. Je n'avais aucune idée de pourquoi elle avait fait ça, peut-être qu'elle s'ennuyait, peut être que ça lui plaisait de voir son mec devenir jaloux, toujours est-il que c'était tombé sur moi et que je commençais sérieusement à flipper. Je me mis ensuite à parler pendants quasiment deux minutes sans m'arrêter, racontant des choses plus inintéressantes les unes que les autres et ne laissant même pas le temps à la jolie blonde de me répondre. Cela aurait probablement énervé beaucoup de gens, mais cela fit rire Madison. Je n'avais pas besoin d'une nouvelle ennemie à ce moment précis donc c'était tant mieux. Madison m'expliqua ensuite que c'était généralement elle qui devait monopoliser une conversation. Je lui fis un sourire.
- Mais grave ! Aujourd'hui les gens se contentent de dire deux-trois mots et attendent des autres qu'ils fassent la conversation à leur place. Le pire c'est pendant un premier rendez-vous avec une femme. L'autre jour je suis avec une femme, très jolie rousse, gentille, bref je pensais que j'allais pouvoir passer une super soirée. Bah c'est loupé, elle n'a pas lancé un seul sujet de conversation, elle ne m'a pas parlé d'elle et n'avais pas l'air d'avoir envie d'entendre parler de moi non plus. Du coup j'ai passé la soirée à essayer de trouver un sujet qui pouvait la passionner, à un moment je savais tellement plus quoi dire j'ai commencé à parler des crimes morbides que j'avais vu au cours de mes enquêtes. Tu imagines parler de ça à un premier rendez-vous ? Je suis détective privé, je sais plus si je te l'avais dit. Enfin je suis encore un novice et… Enfin on s'en fout.
J'étais encore parti pour parler pendant longtemps sans m'arrêter, je ne pouvais vraiment pas m'en empêcher quand j'étais stressé. Madison me demanda s'il était toujours là, je jetais un coup d'œil par-dessus son épaule et fit un geste de la tête pour lui confirmer qu'il était toujours présent. Le chien de Madison avait alors décidé de nous faire remarquer et se mit à aboyer comme un malade. Je me demandais pendant quelque seconde si le chien faisait exprès d'aboyer pour me faire repérer… Mais ce n'était qu'un chien il ne pouvait pas être si mauvais. C'est alors qu'à ma plus grande surprise la jolie blonde se mit à imiter son chien. Je ne pus m'empêcher de rire, est-ce qu'elle faisait ça pour calmer son chien ? Ou bien pour se faire passer pour un chien pour éviter qu'on se fasse repérer ? Peu importe, je décidais de suivre son exemple et me mit à pousser un cri à mon tour.
- Ahouuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Mon cri ressemblait un peu plus à un loup qu'à un chien et je me mis à rire de nouveau me demandant ce qui pouvait bien se passer dans ma tête. Quelques personnes se tournèrent vers nous. Je pris alors conscience de ce que j'étais en train de faire et regarda Madison d'un air excusé.
- Je ne te dérange pas au moins ? Je me sers de toi alors qu'on se connait à peine, je suis désolé... Tu vas bien ?
C'est vrai que j'avais un peu dépassé les bornes, Madison était avant tout ma chirurgienne et je ne l'avais jamais croisé en dehors de l'hôpital, j'avais pris l'habitude de la tutoyer, mais ce n'était pas une raison pour la traiter comme une amie de longue date. Je n'ose pas imaginer la réaction de Père s'il me voyait agir comme ça.
Emi Burton
Invité
Invité
(#)Sujet: Re: Sauve moi du grand méchant loup | Sam 16 Jan - 22:33
∞ sauve moi du grand méchant loup.
s a c h a . f i t z d u n c a n . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
J’étais tout de même très intrigué sur les circonstances qui ont amenés Sacha à se conduire de la sorte. « Elle m'a fait croire qu'elle était célibataire… Je tombe que sur des folles. » Me confia alors le jeune homme. Un sourire s’afficha naturellement sur mon visage avant que je ne me mette à rire légèrement. « Elle ne pouvait pas résister à ton charme ravageur, vois les choses comme ça. » Riais-je légèrement parce que c’était plutôt divertissant comme situation et c’était exactement ce dont j’avais besoin. Réviser et encore réviser, c’est beaucoup trop chiant à la longue. J’ignorai comment mais malgré la situation, Sacha et moi avions trouvés le moyen d’avoir une vrai discussion ensemble. Pourtant, le plus logique aurait été de partir discrètement pour quitter le parc sans se faire repérer. « Mais grave ! Aujourd'hui les gens se contentent de dire deux-trois mots et attendent des autres qu'ils fassent la conversation à leur place. Le pire c'est pendant un premier rendez-vous avec une femme. L'autre jour je suis avec une femme, très jolie rousse, gentille, bref je pensais que j'allais pouvoir passer une super soirée. Bah c'est loupé, elle n'a pas lancé un seul sujet de conversation, elle ne m'a pas parlé d'elle et n'avais pas l'air d'avoir envie d'entendre parler de moi non plus. Du coup j'ai passé la soirée à essayer de trouver un sujet qui pouvait la passionner, à un moment je savais tellement plus quoi dire j'ai commencé à parler des crimes morbides que j'avais vu au cours de mes enquêtes. Tu imagines parler de ça à un premier rendez-vous ? Je suis détective privé, je sais plus si je te l'avais dit. Enfin je suis encore un novice et… Enfin on s'en fout. » Ajouta donc ce dernier. J’avais l’air de réfléchir parce que c’était vraiment ce que j’étais en train de faire. J’essayais de me souvenir du moment où Sacha m’a confié qu’il était détective privé mais je n’y arrivais pas. « Non, tu ne me l’as jamais dit je crois. Enfin je ne m’en souviens pas en tout cas. Sinon oui, pour un premier rendez-vous, c’est barbant. Mais si elle n’a pas de conversation, c’est encore plus barbant et tu aurais peut-être mieux fait de la raccompagner chez elle et de mettre court à ce rencart catastrophique. » Lui répondis-je le sourire aux lèvres. « Mais en tout cas, tu as l’air de tomber souvent sur des numéros toi ! » Ajoutais-je ensuite pour le taquiner. Mon chien a ensuite décidé d’aboyer comme si c’était la seule chose qu’il y avait à faire. D’ailleurs, il ne voulait pas arrêter. Je n’eus donc pas d’autre choix que de l’imiter pour essayer de le calmer. Il n’y a que quand je rentre dans son jeu qu’il finit par écouter celui-là. « Ahouuuuu ! » S’exclama Sacha à ma plus grande surprise. Moi qui pensais qu’il me prendrait pour une folle, c’est plutôt moi qui risque de le prendre pour un fou. « Ahouuuuuuuu ! » Dis-je ensuite pour le suivre dans son petit délire. C’était clairement très drôle ! J’avais même envie de continuer à faire ça. C’est la preuve que parfois, ça ne tourne pas rond dans ma tête. Finalement, mon chien s’est calmé quelques temps après et je pense qu’il est temps qu’on trouve une solution avant que Sacha ne se fasse repérer. « Je ne te dérange pas au moins ? Je me sers de toi alors qu'on se connait à peine, je suis désolé... Tu vas bien ? » Son air désolé m’avait fait sourire pour la simple et bonne raison que je ne comprenais pas vraiment pourquoi il avait l’air d’être gêné. « Je ne me sens pas utilisée. J’ai juste l’impression de t’avoir apporté mon aide volontairement. En fait, tu m’as sauvé d’une séance de révision barbante. » Lui souriais-je alors naturellement avant de reprendre la parole. « D’ailleurs, j’ai envie de boire un milkshake ? T’es partant ? » Souriais-je en le regardant avant de tourner ma tête pour essayer de repérer l’homme qui le poursuit. Ce dernier ne semblait plus être là… « On dirait qu’il a lâché l’affaire, je ne le vois plus. » Dis-je en retournant mon visage vers lui.
(#)Sujet: Re: Sauve moi du grand méchant loup | Jeu 21 Jan - 13:19
Sauve moi du grand méchant loup
Madison & Sacha
Je me sentais légèrement coupable d'utiliser Madison comme ça, après tout je ne l'avais jamais vu en dehors de l'hôpital et notre relation était celle d'une chirurgienne et d'un patient rien de plus. Mais elle avait été là au bon moment et au bon endroit donc je n'avais pas vraiment hésité à lui demander de l'aide. Elle avait dû subir mon débit de parole incessant mais n'avais pas l'air déranger par cela, au contraire elle avait l'air heureuse de trouver quelqu'un qui parlait autant qu'elle. Je partais de nouveau dans un monologue, lui expliquant une de mes mésaventures lors d'un rencart. J'avais eu énormément de premier rencart et entre ma maladresse et ma malédiction c'était très rare que j'avais le droit à un second rencart. Parfois je tombais sur des femmes pas très nettes. Je fis un léger sourire à Madison.
- Si jamais t'as besoin que j'enquête sur ton petit copain pour savoir s'il te trompe ou si tu perds mystérieusement un patient lors d'une opération, tu m'appelles.
Cela avait assez peu de chance d'arriver mais bon…
- Oui je tombe souvent sur des filles bizarres… Ça doit être parce que je suis pas mal bizarre aussi.
Et ce n'est pas la suite des événements qui allaient prouver le contraire. Je me mis à faire un cri de loup pour essayer de calmer le chien de Madison. J'étais pas mal fou mais Madison avait l'air quasiment aussi dingue que moi vu qu'elle me suivit dans mon délire. Je demandais ensuite à Madison si je ne la dérangeais pas trop, après tout j'avais forcé la jeune femme à me servir de cachette. Mais celle-ci m'expliqua que je l'avais sauvé d'une séance de révision ce qui me fit lâchais un sourire. Elle me proposa enfin d'aller boire un milkshake, j'avais trop peur pour bouger, mais la jolie blonde me confirma que mon persécuteur était parti. Je jetais un regard derrière elle et en effet il n'était plus là, je lâchais un grand soupir de soulagement avant de lui faire un sourire.
- Volontiers
Après avoir autant couru un milkshake me ferait le plus grand bien, je me dirigeais donc avec Madison vers un stand assez proche du parc, jetant des regards à droite et à gauche pour voir si l'homme qui me suivait était toujours là et en jetant aussi des regards vers le chien de la jeune femme, ayant toujours peur qu'il m'attaque sans aucune raison valable. Je me tournais alors vers Madison.
- Révision ? Je pensais que t'avais déjà finit tes études et que tu travaillais à plein temps à l'hôpital. Moi aussi j'ai des exams dans pas longtemps, mais j'hésite à abandonner mes études donc je n'ai même pas commencé à réviser.
Après tout je prenais des cours de droit juste pour faire plaisir à mon père et si je voulais couper tous mes liens avec lui la première étape sera surement d'abandonner mes études. Nous étions quasiment arrivés au stand.
- Tu veux quoi ? C'est moi qui offre. Pour te remercier de m'avoir sorti de là