” Je n'aurai jamais imaginé que nous en arriverions là en si peu de temps. Notre relation est plutôt récente, bien que nous avions déjà échangé quelques baisers avant de pouvoir prétendre être officiellement en couple. Je pense que ces rapprochements durant ce week-end, ou même dans ces vestiaires dans lesquels nous avions failli succomber à l'appel de l'autre nous avaient mis en appétit. Ca avait fait naître non seulement des sentiments amoureux puissants et indestructibles, mais ça nous avait fait comprendre à quel point nous nous désirions, à quel point nous nous attirions comme des aimants. Je l'ignorais. Clairement. J'avais été souvent proche de lui physiquement, parce qu'en amitié j'ai tendance à être plutôt démonstrative, mais jamais cette affection avec lui m'aurait laissé imaginer un jour qu'elle se transformerait en un désir soudain, un désir qui s'empare de tout votre être et qui vous donne la sensation de n'être qu'un pion dans ce jeu. Partager un moment comme celui-ci prend un nouveau sens à mes yeux, il me permet d'exprimer à quel point je tiens à lui, à quel point il m'attire... Malgré que nous formons désormais un couple, ce moment allait rendre notre relation plus exclusive que jamais. Nous ne serons plus jamais amis, plus jamais je ne le verrai de la même façon, bien que ce ne soit déjà plus le cas. Je suis surprise de voir à quel point il me fait perdre la tête, à quel point je suis réceptive à toutes ses  petites attentions, mon corps appelle le sien d'une telle force, ca me tord l'estomac, c'est une sensation délicieuse qui me prend à la gorge, me donne la sensation d'être plus vivante que jamais. Je suis avide de ses lèvres, de ses mains qui parcourent régulièrement mes jolies courbes. J'ai cette envie constante de le serrer contre moi et de ne plus jamais le laisser partir. J'aimerai que ce moment dure une éternité, qu'il ne connaisse jamais de fin. Ce moment nous appartient à tout jamais, et nous expose à une nouvelle étape de cette relation. Sur ce lit, je succombe à ses caresses, à la passion qui caractérise notre échange. Tout se fait si naturellement entre nous, avec une telle aisance. On ne se pose pas de question, on vit juste cet instant avec force et je dois dire que c'est juste divin. Mes lèvres ne cessent de vouloir goûter les siennes, c'est plus fort que moi, j'ai cette envie récurrente de les embrasser. Ce n'est pas un sentiment nouveau, il est présent depuis que j'ai osé faire le premier pas dans cette chambre en pleine campagne, mais là, je n'ai pas besoin de me contenir, et je ne le fais clairement plus, surtout depuis que je me suis permise à déboutonner cette jolie chemise qu'il portait. Je savais que ce genre de contact risquait de nous faire ceder à la tentation d'aller plus loin, mais ce regard qu'il m'avait adressé alors que nous étions en pleine séance de dégustation, ce regard qui m'avait définitivement couper le souffle tant il m'admirait, me désirait m'avait littéralement pousser à couper court à cet instinct raisonnable que je tentais de garder. Tant pis pour les principes, tant pis pour ce repas... La pression que je ressentais était trop forte, et je venais concrètement d'exploser. Chaque petite partie de mon corps est réceptive aux siennes, et je me délecte de chacune de ses caresses. Il vient finalement s’immiscer en moi, suscitant une sorte de soulagement immédiat, comme si j'en avais véritablement besoin là, tout de suite, comme si c'est ce que j'avais toujours voulu au fond de moi. Je tente d'étouffer quelques cris tant c'est intense et saisissant, mes lèvres sont d'ailleurs forcées de se presser l'une contre l'autre pour y parvenir. Mes mains viennent se presser sans plus attendre sur le bas de son dos, souhaitant quelque chose de plus fougueux pour combler cet appétit de lui qui me dévore avec force. Il s’attelle à la tâche, provoquant en moi des sortes de spasmes qui me font contracter chacun de mes muscles en eveil à ses coups de bassin qu'il exerce contre moi . Je me retrouve l'instant d'après au dessus de lui, bougeant mon corps de façon lascive sur le sien alors que je gémis face à l'attention qu'il accorde à ma poitrine qui semble d'ailleurs bien réceptive. Je me penche vers lui, tentant de savourer une dernière fois ses lèvres avant que cet instant prenne fin, parce qu'il est clair que je suis sur le point de perdre le contrôle de mon corps. Mes mains s'emparent des siennes avec une certaine prestance, un geste qui peut paraître anodin mais qui est pourtant lourd de sens dans mon esprit, il est à moi, il m'appartient. Je lutte de tout mon être pour rester maître de la situation, mais mon corps succombe finalement à orgasme des plus prenants. Je me sens soudainement si légère que mes muscles ne répondent plus de rien et que mon visage vient se poser contre celui de James alors que je constate qu'il est arrivé lui aussi à un point de non-retour. Ses bras se glissent autour de ma taille, alors qu'un frisson parcourt mon corps tout entier. Le manque soudain d'action de notre part me fait réaliser dans quel état nous nous trouvons. Nos respirations sont rapides et irrégulières, nos cœurs battent à l'unisson alors que je le ressens, son torse étant collé contre le mien. Les yeux fermés, je tente de me remettre de ce moment si exceptionnel, si intense, alors qu'une de main est venue se réfugier derrière la nuque de James qui semble incapable de bouger lui aussi. Dans un dernier effort, je recule mon visage, ayant l'agréable surprise de croiser son doux regard. Le sourire qu'il m'adresse me fait fondre sur place. Mon front vient se coller contre le sien doucement, sentant son souffle qui dicte le mien,et qui m’apaise d'une certaine façon, s'abattre sur mon visage. Je ressens le besoin de l'embrasser une dernière fois avant de m'efforcer à me détacher de son emprise, laissant mon corps se remettre de ce moment charnel.

Il se penche vers moi alors que je prends un bref instant avant de l'observer. Je réponds doucement à son sourire alors qu'il m'adresse un bref moment de douceur avec ses lèvres, sa main parcourant quand à elle doucement le haut de mon corps. Cette caresse semble avoir un effet apaisant sur ma personne alors que mon ventre tente de calmer ce mouvement persistant au contact de sa main." Comment tu te sens? " Je ne peux retenir un souffle qui ressemble à une sorte de rictus incontrôlé. J'avais presque honte de devoir évoquer dans quel état je me trouvais tant il m'avait fait perdre tout contrôle, toute retenue. Je ne parviens pas à lui répondre instantanément, parce que j'en perds mes mots. Je finis cependant par me tourner vers lui, repliant légèrement mes jambes vers son corps alors que je suis de profil sur ce lit qui me semble soudainement géant et que James nous recouvre d'un drap. "Extrêmement bien." Enfaites le mot employé n'était pas assez fort finalement pour décrire avec précision ce que je ressentais. J’échange un sourire complice avec lui alors que mon regard pétillant se perd dans le sien." C'était juste... parfait!" Précisais-je avec une sorte de timidité que je ne me connais pas. J'aimerai pouvoir rester ainsi des heures, à l'observer sous cette lumière divine. Ma main est collée contre la sienne à hauteur de mon visage alors que mon visage est séparé d'une dizaine de centimètres du sien. D'accord, j'avais cédé, je l'avouais, mais c'était un peu sa faute aussi. Et est ce que je le regrettais? Pas le moins du monde, il suffisait de m'observer pour le réaliser, je n'avais pas du tout le comportement de quelqu'un qui venait de commettre l'erreur de sa vie, bien au contraire. Il m'adresse un sourire qui me laisse penser justement que je n'ai pas tenu mes promesses et que ça semble d'ailleurs un peu l'amuser. "C'est à cause de toi si je n'ai pas résisté... T'as commencé avec des amuses bouches!" M'amusais-je pour me défendre. J'étais bien évidemment loin de regretter qu'il m'ait incité à me laisser entrainer à mon tour par ce désir naissant. "Bon... Il semblerait qu'on ne soit même pas assez fort pour attendre le dessert ou l'ouverture des cadeaux." Lâchais-je dans un léger rire. Je semblais reprendre mes esprits alors que j'employais de nouveau cet humour qui me caractérisait. Enfaites, j'étais définitivement bien là tout de suite, j'étais heureuse, extrêmement détendu, comblée, et je n'avais plus envie de bouger alors que je me trouvais à proximité de lui.”

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” Nous avions cédé à la tentation, passant outre le fait que nous devions prendre notre temps. Et je n'avais aucun remord à ce sujet, clairement! Le désir qui nous anime est si fort qu'il me frappe de plein fouet. je suis réceptive au moindre de ces gestes et mon corps se tortille régulièrement de plaisir à chacune de ses caresses. Ca me rend dingue, et savoir à quel point je perds le contrôle est définitivement fascinant pour une femme si pragmatique que moi, ca repousse mes limites, me fait parvenir procurer plein de sensation différente à travers tout mon être, et ce jusqu'à la pointe des pieds, le bout des doigts.... J'ignorais que ca aurait pu être aussi fort. Pas que je doutais des capacités de James, non bien sûr que non, loin de là. Mais nos années d'amitié perdent tous leurs sens en nous observant. Comment étions nous parvenus à passer à côté de cette attirance physique qui nous fait brûler de désir l'un pour l'autre à cet instant précis? Comment avais-je pu partager un rire, me blottir contre lui sans avoir jamais songé à vivre un moment si enivrant que celui que nous vivions en ce moment même? Le temps avait certainement eu sacré rôle dans notre histoire, il s'était joué de nous, nous avait éconduis à considérer l'autre autrement - enfin moi surtout - nous avions eu le temps de développer nos sentiments l'un pour l'autre, de se soumettre à la retenue alors que nous étions deux pauvres âmes perdues au beau milieu de ce trou perdu en rase campagne. Cette envie d'aller plus loin s'était construite petit à petit, et je pense que là nous étions incapable de tenir plus longtemps face à un tel supplice. Ce moment prend fin, me laissant dans une sorte d'état second. Je ne pense à rien, je me remets simplement de ce moment sensationnel que je viens de partager avec cet homme exceptionnel alors que mon corps est collé contre le sien, ma poitrine se gonfle au rythme de ma respiration saccadée. Je n'ai plus envie de bouger, je veux rester là, sur lui, sa peau contre la mienne alors que son souffle parvient à me calmer d'une certaine façon. Mais c'est malheureusement impossible. Mon corps vient se glisser à côté du sien, alors que je tente de reprendre mes esprits. Tout comme lui d'ailleurs. Il ne semble pas nécessaire de parler, notre comportement actuel est bien la preuve que ce moment fût des plus éprouvants qu'il soit. James est le premier à briser le silence alors que je sens désormais son regard se poser sur moi. Je prend le temps de me tourner vers lui à mon tour alors que nous retrouvons face à face. Je ne sais pas si sa question était un moyen de savoir si j'avais apprécié ce moment, bien que je pense que celle-ci n'ait même pas le besoin d'être posé, mais je lui fais savoir tout de même ce qu'il en est. Nous échangeons un regard affectueux alors que je viens bloquer le drap sous mon bras. Je ne peux m'empêcher de lui faire remarquer qu'il est le responsable de ce qui vient de se passer, bien que je suis bien évidement pas en reste, on ne peut pas dire que je sois resté très passive dans cette histoire." Tu n'as pas beaucoup résisté non plus hein..." J'aurai aimé garder mon sérieux et me défendre, mais je ne peux retenir un rire plus longtemps, bien consciente de mon manque de retenue. Je hausse les sourcils en tentant d’être la plus convaincante possible. "J'ai fais ce que j'ai pu!" Mon regard pétillant se perd dans le sien alors que je me surprends à adorer cet instant que nous partageons dans ce lit. Je ne me suis jamais attardé après avoir couché avec un homme. Aussi vite fait, aussi vite oublié, c'était un peu ma devise. Mais là c'était différent. J'avais la sensation d'être plus proche de lui que jamais, et c'était délicieux de pouvoir ressentir ça! Je ne peux m'empêcher d'employer l'humour, évoquant notre impatience alors que nous étions entrain de fêter Noël au départ. Il me regarde plus sérieusement, plus tendrement." Pas besoin de cadeaux, c'est toi mon plus beau cadeau." Cette remarque me touche en plein cœur, je suis submergée d'une vague d'amour qui m’engloutis en un instant . J'ai cette envie de lui dire plein de chose, de lui dire tout ce qu'il se passe dans ma tête, dans mon cœur... Mais ma bouche ne semble pas être d'accord. Mon sourire a laissé place à une bouche légèrement entrouverte qui est incapable de laisser sortir le moindre son. Et je tente pourtant de remédier à ce problème, malheureusement pour moi, James m’échappe. Il s'assied, me tournant un instant le dos alors que je suis figée sur place " Bouges pas, je reviens." Je hoche brièvement de la tête alors que mes yeux le suivent jusqu'à ce qu'il passe la porte. Je soupire lourdement, et me détends un instant en me trouvant une position un peu plus confortable. Mon regard se perd au travers de la fenêtre alors que je semble un peu moins enjoué, je suis plutôt pensive. Qu'est ce qui ne va pas chez moi... Je tente de me débarrasser de ces ondes négatives me concernant, n'ayant pas envie de gâcher un moment comme celui-ci juste parce que je suis incapable de lui ouvrir mon cœur. Le temps parviendra peut être à m'y contraindre un jour... Les pas de James me ramènent d'ailleurs à la réalité alors qu'il revient auprès de moi." T'as faim ? " Je souris en posant ma main sur la sienne. "Tu n'imagines même pas à quel point!" Cette réponse pouvait porter à confusion, et je le réalise une fois que je l'ai formulé à haute voix. Cette réponse pourrait cependant correspondre dans les deux sens du terme. Mon sourire s'élargit sans plus attendre. "Allons manger!" Annonçais-je en me redressant sur le lit, parce que si je reste, je serais bien capable de me laisser tenter une fois de plus si son corps vient de nouveau se coller contre le mien alors que nous sommes presque nus. Je me retrouve en position assise, serrant le drap blanc contre moi, alors que celui -ci recouvre ma poitrine et que mon dos reste à la vue du jeune homme. Je réalise rapidement que nos fringues doivent être dispersés un peu partout puisqu'il m'est impossible de retrouver ma robe du regard. Je finis par me lever, embarquant le drap contre moi. James a déjà la chance d'avoir un vêtement de plus que moi. Je ne vois d'ailleurs pas pourquoi je cherche à me cacher après ce que nous venons de vivre, mais bon. Je ramasse mes sous-vêtements au pied du lit et les enfile en tournant le dos à mon amoureux. Je sais qu'il me regarde, je le sens et ça m'amuse autant que ca m'intimide, bien que je le rappelle, je n'ai jamais été du genre pudique! Je dépose le draps sur le lit. Il se lève finalement alors que je suis la première à quitter la chambre, retrouvant la robe dans le passage du couloir. Ça me fait sourire sans plus attendre, me rappelant notre périple d'il y a quelques minutes. Je l'attrape et l'enfile, l'ajustant sur mon corps alors que mes mains tentent d'arranger à l'aveugle ma coiffure. Difficile de savoir à quoi je ressemble là maintenant, mais je m'en contenterais. James passe à mes côtés, vêtu de son pantalon, alors que je viens l'attraper par la taille à la volée. Je ne peux plus me passer de lui, c'est indéniable. ”

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” Ce moment venait de changer à tout jamais notre relation, il venait de sceller cet amour que nous éprouvions l'un pour l'autre. Ca avait été fort, prenant, magique. C'est la première fois que je faisais ça. Pas passer à l'acte avec quelqu'un, bien évidemment... Non, faire l'amour avec quelqu'un parce que je le désirais, mais surtout parce que j'en étais amoureuse, et que j'avais envie de l'exprimer de cette façon. Et quel sentiment divin. J'avais l'impression qu'il n'y avait que nous, que tout avait été juste parfait! J'ai pris pour habitude de fuir après m'être laisser aller, et pourtant, je n'ai jamais autant eu envie de rester auprès de lui, je n'ai jamais regardé personne comme je le fais là maintenant. C'est juste exceptionnellement romantique, bien que ce mot m'a souvent donné eu envie de vomir. Le romantisme avec lui ne semblait pas me poser de problème. Tout comme beaucoup de chose... James était littéralement entrain de me faire changer, et il n'en avait même pas conscience. Ce n'était pas juste une relation, c'était ma première, clairement. Je n'avais ressenti jamais de telles choses pour quelqu'un, pas même pour ce prof. Peut être que pour lui c'est assez banal, il faut dire qu'il a tout de même vécu une grande histoire avec Joy, mais moi ce n'est pas pareil. Je n'ai jamais fais ca, je ne suis jamais sorti avec quelqu'un réellement. Je n'ai jamais tant fait d'effort pour plaire à quelqu'un, comme si je voulais soudainement être à la hauteur de ce "nous" qu'il m'avait accordé. Allongé dans ce lit à ses côtés, je l'admire avec ce sourire si révélateur, amoureusement. L'humour prend rapidement le dessus sur notre échange, il faut dire qu'il est souvent dur pour nous de rester sérieux bien longtemps. Et là, c'était à savoir qui était le responsable de cette limite que nous venions de franchir. Je rejette la faute sur lui, alors qu'il est évident qu'aucun de nous n'a tenté de résister à l'autre, clairement. " Je m'excuse de t'avoir tenter alors.. Enfin non je m'en excuse pas finalement, c'était trop bien "Je souris et caresser tendrement sa joue du bout des doigts en me mordillant légèrement la lèvre. Il me fait une confidence qui me submerge soudainement. J'ai envie de lui dire tellement de chose, mais encore une fois ma bouche ne semble pas être d'accord, et ça me tue d'avoir à y faire face. Qu'est ce qui va pas chez moi? Il me laisse un instant, ne relevant pas mon silence et devant se rendre dans la salle de bain. Ca me laisse un instant pour penser à tout ça, à moi particulièrement. Parce qu'il n'y a plus de doute, les problèmes proviennent de moi, et uniquement de moi. Je n'ai pas trop le temps de m'y attarder que James interrompt cet réflexion que je m'accorde.

Il se glisse au dessus de moi, me soutirant un sourire alors qu'il me demande finalement si j'ai faim. Ma réponse qui peut prêter à confusion est rapidement relevé par le beau brun." Voyez-vous ça... C'est intéressant tout ça "  Je laisse échapper un rire alors que ses lèvres viennent se déposer dans le creux de mon cou, mes mains tentent de le maintenir à distance, sachant très bien où tout ca pourrait nous mener. Pas que je n'ai pas envie de réitérer ce moment que nous avions vécu,bien au contraire, mais j'avais surtout envie de faire honneur à sa cuisine. Je me relève finalement dans un élan d’énergie soudain, profitant qu'il me reste un peu, le forçant à basculer sur le dos. Je prends un instant, assise sur ce lit, pour me rappeler où se trouvent mes vêtements. Lui en profite pour m'embrasser dans le cou, puis l'épaule... Me troublant assez rapidement alors que je ferme les yeux en basculant légèrement la tête sur le côté. Je me sens faiblir face au touché de ses lèvres, de ses doigts le long de mon dos... Non,non,NON! STOP! Je me lève subitement, le repoussant d'une main alors qu'il se laisse tomber sur le lit.  " Tu fuis hein, t'as peur de céder à la tentation encore une fois avoues.. " Je souris, tentant de dissimuler un sourire faible qui répondrait à sa question. "Bien sûr que non!" lançais-je en croisant son regard, alors qu'un sourire amusé ne quitte pas mon visage. Je finis par retrouver une tenue à peu près correcte alors que je suis obligé de me rendre dans le couloir pour retrouver ma jolie robe. Je l'enfile, et voit finalement passer Mayer à mes côtés qui m'accorde à peine un regard. Ca me démange et je viens rapidement l'arrêter dans son élan en l’enlaçant par la taille. Il se tourne vers moi, plongeant son regard dans le mien alors que mes mains se retrouvent dans le bas de son dos." Non pas que je n'aime pas ta robe, mais j'apprécie grandement la vue quand tu ne l'a pas.." Je lui adresse un sourire des plus charmeurs" Je peux toujours la retirer, mais je doute que tu sois si concentré sur le repas dans ces conditions..."Je hausse les sourcils, prenant un air mesquin en penchant légèrement le visage vers mon épaule." Je trouve que j'ai de la chance d'avoir un si jolie et sexy amoureuse" Je me mordille doucement la lèvre face à ce mot qu'il emploi. Je me surprends à apprécier une fois de plus cette appellation que je redoutais tant auparavant. Que m'arrive t-il? Serait t-il une sorte de remède à cette peur que j'ai toujours eu au plus profond de moi. Je ne me suis jamais aussi grandis que maintenant, face à lui, et c'est tellement agréable. "Je trouve aussi... On est plutôt bien assortis tous les deux enfaites" Repris-je l'air de rien en haussant les épaules. Ses lèvres gagnent brièvement les miennes, me laissant un goût de trop peu. " Allez viens, je vais faire réchauffer les plats étant donné que ma chérie à l'air affamé. " Je profite qu'il se soit déjà engagé vers le salon pour sourire délicieusement à ses propos alors que sa main n'a pas quitté la mienne et qu'il m'incite à le suivre. Sa chérie... C'est intimidant, mais agréable à entendre une fois de plus. Je me gratte le haut de la tête alors que James récupère sa chemise dans le fauteuil. " Voilà la dernière partie du puzzle." Je laisse échapper un rire en croisant les bras devant ma poitrine "Là où tout à commencer..." Répondis-je en souriant de toutes mes dents. Mon regard admire un instant la vue qu'il me laisse alors qu'il n'a pas pris le temps de remettre les boutons de sa chemise. Il cherche à me troubler? En tout cas ça marche, bien que je tente de le cacher en observant la coupe de champagne que je finis d'une traite. Je vais finalement m'installer à table, presque intimidée face à tous les efforts qu'il a fait pour la dresser. Je l'observe finalement revenir avec l'entrée, un large sourire se glisse sur mes lèvres alors que je me redresse, curieuse, pour voir ce qui s'y trouve." Tu as vu, en plus d'être cuisinier, je me la joue serveur. " Je hoche de la tête "Oui, je dois dire que tu me surprends Mayer!". Répondis-je avec un air un peu moqueur. ”

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” Je me surprends, clairement. Je me suis tellement convaincu pendant ces dernières années que j'étais incapable de donner de l'amour à quelqu'un que je parviens à peine à m'en remettre. Je me suis habituée à rester distante, à n'éprouver rien de bien sérieux. Et là, il se passe tellement de chose en moi. Il bouleverse tout mon être, mes idéaux, mes pensées. C'est littéralement terrifiant, je me noie à travers tous ce qu'il me fait ressentir, à travers mon corps mais aussi mon cœur. Pour une fois, les deux semblent avancer dans la même direction, ils sont en parfait accord. Je le désire autant que je l'admire. J'en parviens à apprécier toute cette tendresse qu'il m'accorde, et que je lui rend en retour. Ce n'était pas ça moi, je n'ai jamais cherché à être démonstrative ou affectueuse envers quelqu'un, la plupart du temps je me la joue solitaire et imperturbable face à l'autre. Pourtant, je suis allongée sur ce lit et mon regard ne trompe pas alors que ma main s'est réfugié dans la sienne. Je ressens une telle bouffée d'amour que j'ai peur de manquer subitement d'oxygène si d'un coup on venait à me retirer tout ça. Je prends plaisir dans chacun de nos échanges... Et j'ai vraiment l'impression d'être moi! Peu importe les sujets sur lesquels nous ne sommes pas d'accord, il ne peut définitivement pas dire que je ne l'aime pas, que je fais semblant, parce que je n'ai jamais été aussi moi même qu'avec lui, et que jamais ça ne s'est résumé à un jeu. Alors oui, peut être que j'ai encore des choses à comprendre, mais je crois que cette relation peut me faire changer, et elle l'a déjà tellement fait.

Nous avions eu tellement de mal à nous entendre en étant amis. Maintenant que nous étions un couple, tout semblait prendre un sens, comme si c'était une évidence. Nous étions destinés à vivre cette histoire d'amour, même si nous prenions le risque qu'elle nous détruise à tout jamais. Pour le moment, nous savourions les yeux fermés la soirée parfaite qui s'offrait à nous. James me fait cependant une révélation qui sème le trouble chez moi. Ses mots ont une réelle incidence chez moi. Contre toute attente, ils ne me font pas fuir, bien au contraire, même si mon attitude passive peut laisser entendre que c'est le cas. Mon cœur s'emballe chaque fois qu'il m'accorde un surnom affectueux, ou qu'il me dit à quel point il me trouve jolie ou parfaite à ses yeux. J'ai certains atouts, et j'ai souvent entendu des compliments provenant de la gente masculine, mais venant de la bouche de cet homme, c'est comme si la terre s'arrêtait subitement de tourner, que j'étais suspendue à ses lèvres, comme si j'avais toujours attendu ça. C'est définitivement perturbant pour quelqu'un de si pied à terre que moi. Mais j'ai cette envie de lui répondre, non pas parce que je me sens obligée de le faire, mais que je ressens tellement de chose que j'ai soudainement envie de lui en faire part. Malheureusement , j'ai cette barrière qui m'empêche de le faire. J'ai peur, et je suis incapable de sortir un son. Je sais que ce silence pourrait me coûter cher, et pourtant, il prend le dessus sur tout, me figeant sur place. James me sauve en s’éclipsant dans la salle de bains alors que j'essaie de comprendre ce qui ne va pas chez moi. Son retour me libère de ses pensées négatives qui m'encombrent. L’atmosphère devient moins pesante alors que je suggère de reprendre en main la soirée. James a bien d'autre idée en tête, et il me le fait bien comprendre. Je me laisse enivrer de quelques baisers, sentant une envie envahir mon corps alors que je décide de lui résister. Je sais que je risque de ne pas rester indifférente, et que nous allons finir par passer la soirée dans ce lit si je ne prends pas les choses en mains. Et j'ai faim! Il me taquine, laissant entendre que je fuis parce que je suis incapable de lui résister, ce qui est loin d'être faux, j'avoue!"Bon d'accord, je veux bien faire semblant de te croire joli cœur.. "Je souris largement, mon regard ne quittant pas mes sous-vêtements afin de ne pas lui donner le plaisir de me voir faiblir et lui donner raison.

Mes bras viennent enlacer sa taille dans le couloir. Une attention qui peut être relevée tout de même. Pour quelqu'un qui s'est toujours sentit indépendante, je ressens désormais ce besoin d'être toujours collé à lui. " Oui c'est vrai, je risquerai d'avoir d'autre faims plus intéressantes.. " Je souris avec un regard qui se veut séducteur. " Je ne vois pas du tout à quoi tu fais référence..."m'amusais-je. Nous sommes bien assortis, c'est un fait! " Ouais c'est une évidence finalement.. ". Nous sommes d'accord! Il récupère sa chemise, qui n'est pas sans rappeler la scène enivrante que nous avions partager un instant plus tôt sur ce canapé." Tu veux dire, là où tu as commencé à céder " Je plisse les yeux, un air accusateur et fini par laisser échapper un rictus. Comment puis-je lutter, j'ai été la première lui ôter un vêtement après tout. Je prends place à table, prenant le temps d'observer dans les moindres détails ce qui m'entourent. James revient avec les assiettes, me laissant le plaisir de découvrir à quel point il peut être minutieux dans le dressage alors que je souris au toucher de ses lèvres sur ma joue.  " Bon ce n'est pas de la grande cuisine mais je pense que ce sera toujours mieux que ces fameux burger " Je laisse échapper un rire, ayant plein de souvenirs qui me revinrent en tête "Ca ne peut clairement pas être pire déjà!" Je souris, sachant que je lui mets d'avantage la pression en me moquant." Mais promets-moi que si tu n'aimes pas, tu ne me le diras pas. " Je souris en l'observant, m'amusant à le chercher du regard. "J'essaierai de pas être trop expressive, mais j'te promets rien!" Ma main s'empare de ma fourchette alors que je lui suggère un vin blanc pour accompagner cette entrée. Il revient alors que j'attends qu'il s'installe pour goûter une première bouchée "Bon appétit". Je me sens observée et ne peux m'empêcher de grimacer légèrement en glissant ma main devant ma bouche. Je ne parviens pas à garder mon sérieux face à son air déconfis, et rapidement je laisse échapper un rire, manquant de m’étouffer au passage." Au pire si c'est pas bon, j'ai le numéro d'une pizzéria ou d'un restaurant chinois.. " Je souris largement, alors qu'il me fait craquer par son attitude. "Je plaisante, c'est parfait!" Dis-je en prenant avec tonicité une deuxième bouchée. "Par contre si tu m'habitues à me faire des trucs comme ça, j'vais jamais vouloir t'inviter à manger chez moi"lançais-je en croisant son regard. C'était réellement délicieux, et je doutais soudainement pouvoir le satisfaire culinairement parlant en tout cas. " Au pire tu me donneras des cours..." Mon assiette s'est vidée à vu d'oeil alors que je m'accoude sur la table, attrapant mon verre alors que mon regard n'a pas quitté le sien "Dans cette tenue, évidemment!" ”

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” Je me sens tellement différente. L'amour que j'ai pour lui me donne un sentiment nouveau, terriblement enivrant, si fort qu'il enveloppe tout mon corps. Je ne me connaissais pas comme ça, si affectueuse, si épanouis au côté d'un homme. C'est prenant, j'ai l’impression d'en oublier parfois de respirer alors que mon regard se perd dans le sien. Je me laisse m'envahir sans le vouloir. La peur que ce sentiment disparaisse me paralyse de peur, parce que j'ai ce sentiment que j'ai tellement à y perdre. Mais c'est plus fort, James parvient à faire baisser chacune de mes barrières, parvenant à entrevoir cet Elisha plus vulnérable que jamais. Et si ce rêve allait m'être soudainement retiré? Si tout à coup la réalité allait me rattraper et me le reprendre? Cette peur semble prendre le dessus alors que je tente de lui exprimer ce que je ressens à son égard. C'est au delà de ce qu'il imagine, c'est même peut être trop intense pour une femme si réaliste que moi. Et si je me faisais prendre à mon propre jeu? Les mots ne sortent pas, malgré cette envie extrême de les laisser s’échapper. Et ça me tue de voir que je suis incapable d'ouvrir la bouche chaque fois que lui daigne s'ouvrir à moi. Ca ne remet en aucun cas en doute ce que j’éprouve pour lui. Ça me rappelle juste mes vieux démons et la raison pour laquelle je n'ai jamais vécu de vraie relation avec personne. Je suis comme une handicapé de l'amour, alors que je n'ai jamais vraiment eu l'occasion d'en connaître les méfaits, c'est étrange... Je sais que ces questions que je me pose risque de revenir bien rapidement à l'esprit, parce qu'il est évident que je dois y trouver des réponses afin de pouvoir avancer, et surtout de ne pas créer un blocage entre nous. Mais pour le moment, je préfère ne pas y songer et me concentrer sur cet homme que je découvre sous un nouveau jour. Je tente de ne pas me laisser tenter alors qu'il veut me faire de nouveau sombrer dans une vague de désir. Je n'essaie même pas d'en profiter, parce que je sais clairement que je vais perdre d'avance s'il m'approche d'avantage. On pourrait penser que notre rapprochement a calmé mes ardeurs et rassasié mon envie de lui, mais c'est tout l'inverse! Mon corps est encore plus réceptif au sien, électrisé par son corps tout entier. Je suis du genre à savoir me tenir, mais là je sais clairement que j'en serai incapable. Je n'ai définitivement plus de limite, et si je m’écoute, je passerai ma vie auprès de lui dans ce lit, donc... Je vais tenter d'être un minimum raisonnable, le temps d'une petite heure tout du moins. Quelques minutes qui nous permettrons de nous mettre à table et de fêter Noël. Bien que je suis incapable de dire que je tiendrai jusqu'au bout. Mais je profite que mon état d'esprit soit encore capable d'être rationnel pour me rhabiller, préférant éviter ses provocations qui confirmeraient que je suis définitivement faible! Son indifférence dans le couloir semble soudainement me poser problème puisque je m'empresse de le rattraper, tentant certainement de savoir au passage s'il me tient rigueur que je viens de lui échapper d'une certaine manière. Son attitude me rassure rapidement alors qu'il vient m'enlacer. Il me fait cependant savoir qu'il n'abandonne pas pour autant l'idée, et je joue la femme qui ne comprend pas à quoi il fait référence. Je sens son doigts glisser avec douceur sur ma peau, repoussant légèrement la bretelle de ma robe alors que mon regard ne quitte pas le sien. Un sourire exquis prend possession de mes lèvres alors que je semble vouloir le charmer de nouveau involontairement. Je vois sûrement la façon dont il m'observe, et je dois dire que ça me flatte à un tel point que je me risque à le provoquer. " Ah oui, tu ne vois toujours pas? " Je souris un peu plus alors que je garde une attitude séductrice "Non, je vois pas" mentais-je en jouant de mes charmes. Il renonce finalement, provoquant chez moi un sentiment de satisfaction total. Il est aussi faible que moi!

Assise sur la chaise, je vais enfin pouvoir constater à quel point il peut me surprendre une fois de plus. L'odeur qui s'en dégage satisfait déjà mes papilles, malgré les répliques de James qui semble soudainement douter de ces talents de cuisinier d'un soir. Tout ça m'amuse, parce que je vois à quel point mon avis risque d'avoir de l'impact. Je ne peux cependant m'empêcher de le taquiner, c'est trop tentant. Le voir perdre ses moyens semble me divertir au plus au point. Il est tellement craquant quand il doute." Nan mais je voulais juste éviter de t'envoyer à l'hôpital avec une intoxication alimentaire quoi.." Je ne peux retenir un rictus, la fourchette toujours dans la main. "Trop aimable à toi de t’inquiéter pour ma santé!" Je souris, attaquant cette assiette avec envie. Ma remarque semble cependant l'amuser alors que j'ai l'impression de ne pas faire le poids. Je ne fais pas ça pour que tu le fasses en retour hein.. Pis si tu m'invites chez toi, ta présence me suffira, pas besoin d'un grand repas. " Je hausse les épaules, comme si je tentais de me convaincre qu'il avait raison. "C'est bon à savoir!" Je souris doucement, parvenant à l'imaginer de nouveau à travers mon appartement, en bon petit couple que nous formons,et cette image est plaisante. Je n'aurai jamais imaginé qu'il en soit ainsi. Mais il semblerait que les choses changent... Je propose cependant qu'il me donne des cours de cuisine, lui soufflant l'idée de le faire dans cette tenue. Bien que je risque d'être plus concentrée sur son corps de rêve que sur ses recommandations pour comment réussir à faire une pintade parfaite ou un truc du genre. Son sourire espiègle croise le mien alors qu'il semble vouloir me provoquer, suscitant chez moi un sourire des plus amusés. " Beh quoi elle a quoi ma tenue ? T’aimes pas ? " Je me pince les lèvres pour étouffer un rire." Ah oui ! Tu veux peut être que je la ferme, pour ne pas être trop tenter ? " Mes lèvres posées sur mon verre de vin, je viens interrompre ce geste avec ma main. "Hmm hmm..." Dis-je avant de déglutir difficilement. "N'y pense même pas! Je vois pas pourquoi j'aurai pas le droit de profiter de la vue de ton corps malgré tout! Je sais me tenir tout de même" Lançais-je avec un air supérieur. J'étais pas sûr de ça mais heureusement pour moi -ou pas-, cette table me forçait à agir de façon correcte. Je l'observe longuement, un doux sourire complice sur ses lèvres et vient finalement chercher sa main sur la table. Mes doigts effleurent doucement les siens alors que je semble soudainement me la jouer romantique. "Je tiens à te dire que je passe une merveille soirée. Pour dire vrai, c'est de loin le meilleur Noël que j'ai jamais fêté jusqu'à present". Ma bouche se retrousse légèrement. "Et je ne dis pas ça pour la cuisine que tu me fais partager" Je lâche un bref souffle, semblant soudainement intimidée alors que mon visage se baisse doucement sur nos mains unies.”

© charney