“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
J
e rentrais à la maison après le boulot et je posais mes clefs. Je trouvais Maëva dans le salon, j'allais poser mes mains sur ses yeux sans faire le moindre bruit et de derrière le canapé je me baissais pour l'embrasser sur les lèvres doucement. Je souris et je me relevais, enlevant mes mains. « tu as déposé beaucoup de candidatures aujourd'hui? » demandais-je alors en me prenant un café. « si je conclus que tu as bien travaillé pour ça aujourd'hui, je t'emmène quelque part. » dis-je en souriant malicieusement, la regardant, attendant sa réponse. « et j'ai une surprise pour toi.. la nouvelle héroïne de ma BD va s'appeler Eva et... j'ai une demande à te faire.. Tu veux bien être le visage de mon Eva? » demandais-je en souriant malicieusement, me mordant la lèvre, m'approchant d'elle. Je souris. « Allez mets ta veste, je t'emmène. » dis-je finissant mon café et reprenant mes affaires. Nous allions dans la voiture et direction le parc d'attraction. En fin d'après-midi, c'est encore plus cool parce que les lumières s'allument doucement et l'ambiance est meilleure. Puis je savais qu'elle raffolerait des bonbons et sucreries qu'on pouvait y avoir. Puis les carroussel aussi, elle adorait ça. Je me garais devant l'endroit. « tadaaam » dis-je en souriant sortant de la voiture. Je commençais par lui payer une barbe à papa. Je lui en piquais pour lui mettre sur son nez et je ris.
La journée avait été longue pour Maëva qui avait parcourut une bonne partie de la ville pour déposer des cv. Elle avait les pieds en feu car évident elle avait eut la bonne idée de mettre des talons. N'osant pas rentrer seule à l'appartement d'Ena elle avait prit un sandwich en passant devant une boulangerie et avait même flâné une heure ou deux devant les vitrines des magasins. Il y avait un tel choix à Miami mais en voyant le prix elle repartait vite dans une autre boutique et ainsi de suite. En fin d'après midi elle rentra enfin chez Ena qui n'allait surement pas tarder et s'installa dans le canapé pour retirer ses chaussures à talons et enfiler une paire de ballerine plus confortable. Soudain elle sentit des mains lui cacher les yeux et des lèvres se poser sur sa bouche. Elle aurait put les reconnaitre entre mille, il n'y avait que lui pour l'embrasser de cette façon la. Maëva se tourna vers Ena qui était aller se faire un café et quand il lui annonça qu'elle aurait une surprise si elle avait bien travailler aujourd'hui elle se leva du canapé « J'en ai déposé partout, reste plus qu'à attendre une réponse, j'ai même étais au club de striptease ils m'ont dit que j'aurais un essai à faire. » Elle éclata de rire car ce n'était pas vrai du tout mais elle adorait le taquinait, ça n'avait pas changé.
C'est alors qu'il lui parla de sa futur BD et de son étonnante mais magnifique idée. Il voulait appelé sa BD comme le surnom qu'il lui avait donné lors de leur rencontre et de plus il voulait qu'elle lui serve de modèle... Il ne lui laissa même pas le temps de répondre car il l'emmenait déjà dehors. Il démarra sa voiture et n'ayant rien faire qu'attendre de voir ou il l'emmenait elle posa sa tête contre l'appuie tête, repensant à ce qu'il venait de lui dire. Ena venait de se garer et déjà Maëva pouvait apercevoir la grande roue et toutes les attractions qu'on pouvait imaginer dans une fête foraine. Ce qu'elle aimait par dessus tout dans ce genre d'endroit c'était les sucreries et les carroussels. « Oh Ena ton idée est génial, allez viens. » Il venait juste de fermer sa voiture à clef qu'elle l'entrainait déjà à l’intérieur du parc, excitée comme une puce. La première chose qu'il fit ce fut de s'arrêter devant un marchand de sucrerie et de lui payer une barbe à papa. Elle adorait ça même si à la fin elle avait toujours les doigts tout collant. Marchant entre les manèges et les marchand de bonbon Maëva regardait autour d'elle avec émerveillement. La dernière fois qu'elle était aller dans un endroit comme celui ci c'était à New York il y a très longtemps.
Quand elle eut terminée sa barbe a papa Maëva lui fit un bisous tout collant avant de s'éloigner en sautillant vers le premier carroussel visible. Certaines personnes ne comprenaient pas pourquoi elle adorait autant ce manège et même elle avait eut du mal à se l'expliquer mais il y a quelques mois en rangeant des cartons elle avait découvert une photo d'elle et sa mère sur un manège dans le même genre. Elle devait avoir un ans et demi sur la photo et sa mère malgré son cancer semblait être la plus heureuse des femmes. Installer sur un cheval en bois elle regardait Ena qui c'était mit un peu plus loin. Qu'est ce qu'il était beau, elle aurait put rester ici durant des heures à le contempler seulement la dure réalité de la vie la frappa en plein visage. Plus loin une jeune maman s'installa avec son bébé qui riait aux éclats. Elle repensa alors à la photo de sa mère qui ne l'a quitté plus et détourna son regard de cette scène et d'Ena, les yeux embués de larmes. Elle ne voulait pas gâcher se moment, surtout pour Ena alors elle s'essuya rapidement les yeux et alla s'asseoir prêt du jeune homme. « Tu veux faire quoi maintenant ? »Maëva avait complétement oublier de lui préciser qu'elle était interdit de jeu à sensation à cause de son cœur fragilisé par ses crises répétitives mais pour une fois elle pourrait faire exception à la règles surtout qu'elle savait qu'il adorait ça tout comme elle.
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omme elle avait bien travaillé aujourd'hui, je l'emmenais dans un endroit que je savais qu'elle adorait. Je conduisais jusqu'à la foire aux manèges la plus proche de là. QUand elle vit ce dont il s'agissait, elle devint folle de joie et me tira jusque là. Je lui offrais une barbe à papa avec laquelle une fois finie elle m'offrait un bisous tout collant. Je râlais alors qu'elle courait au caroussel. Je savais à coup sûr d'avance qu'elle irait. Elle m'avait déjà fait le coup un jour à NY. Je la regardais en souriant et elle aussi jusqu'à ce qu'elle détourne le regard. Je plissais les yeux et elle me rejoignit. Elle me proposa de faire quelque chose dont j'avais envie. Je suivais son regard lointain sur un manège à sensations. Je la regardais, avec un air d'hésitation. « tu es sûre que tu peux faire ce genre de manège, jeune fille? » dis-je comme si je lui faisais faussement la morale avant de rire. « OK mais si on en fait un, c'est le simple grand huit pas la boule de ouf où ce truc qui tourne et monte dans tout les sens je ne veux pas te retrouver en train de suffoquer.. » dis-je alors en cédant. De toute façon, elle n'avait rien à dire. Elle voulait quelque chose avec moi elle l'avait sans problèmes. Nous nous y approchions et je lui serrais la main, lui souriant. Je ne voulais pas qu'elle fasse une crise de panique comme dans la voiture, quoique là au moins on était attaché et c'était contrôlé. Dedans, elle hurlait en riant et moi aussi, je faisais l'idiot pour la faire rire. Nous sortions et ça allait, je la regardais pour en être sûr d'ailleurs. Une fois qu'elle me l'eu confirmé, je l'attirais vers un stand de tir sur conserves pour gagner de grosses peluches. « dis moi laquelle tu veux » lui proposais-je alors en souriant. Maëva était une grande enfant, je savais comment l'appâter. « tu auras même peut-être droit à un autre tour de grand huit avec lui si tu es sage. » ajoutais-je en riant. Le mec du stand était amusé et restait avec nous pour m'encourager à gagner la peluche que je gagnais, évidemment. Pour nous remercier il nous offrit un coeur en peluche. Je le remerçiais et je remarquais que quelques personnes nous regardaient la bouche en coeur. C'était typiquement américain comme scène, ça me fit rire. On me félicita et je fis des remerciements humbles comme au cinéma pour rire, Maëva sous le bras. Je l'embrassais sur la joue et on s'éloignait. « autotamponneuse, moi et keukeur contre toi et baba? » dis-je en donnant un nom débile aux deux peluches.
Maëva avait demandé à Enaël se qu'il voulait faire et en suivant son regard il s’aperçut de quoi elle avait envie. Ce n'était pas dure à deviner, elle avait toujours adorée les manèges à sensation, c'était d'ailleurs Ena qui lui avait fait découvrir ce que cela faisait d'être accrocher dans un train la tête en bas. Ils allèrent donc faire un tour de grand huit avant de se diriger vers un stand de tir. Combien de peluche il avait put lui gagner elle ne savait pas car elle avait arrêté de compter a 15. D'ailleurs elle avait dut les laisser à New York, ce qui était bien dommage. Ena remporta haut la main une immense peluche et laissa le choix à Maëva de prendre celle qu'elle voulait. En voyant un énorme nounours elle ne put que fondre devant lui et le montra du doigt au gars qui tenait le stand. La jeune femme se retrouva avec un immense ours dans les bras et en cadeau Ena eut le droit à un jolie cœur en peluche. Ena proposa ensuite un tour d'auto et Maëva acquiesça. Il y avait un peu de monde mais ça rajoutait un peu de piquant. Par contre elles avaient l'air d'aller beaucoup plus vite que celle de New York et cela l'effraya un peu de monter seule dans une grosse voiture comme ça. En s'approchant de la piste elle regarda d'abord un petit moment et écarquiller les yeux à chaque collision. Un mec ce prit même le volant dans les dents, ce qui fit rire ses potes... Elle voulut demander à Ena si c'était une bonne idée mais il était déjà partit acheter des jetons alors elle n'avait plus qu'à jouer le jeu. Le tour terminé Ena donna un jeton à Maëva qui le mit dans la voiture avant d'enlever sa veste et de la poser sur son ours en peluche. Elle lui avait même mit la ceinture pour qu'il ne vole pas sur la piste, tant pis pour elle, elle s'accrocherait au volant, après tout ça n'avait pas l'air si terrible. En retirant sa veste elle n'avait pas vu qu'elle avait fait tomber la photo de sa mère dans la voiture et le tour commença. Elle s'amusa comme une petite folle même si elle était sur que demain au réveil elle aurait des bleu partout.
Le tour terminé elle prit ses affaires et avec l'aide d'Ena elle sortit de la voiture. Ensemble ils se dirigèrent vers un stand d'hamburger quand Maëva glissa sa main dans sa poche. C'est alors qu'elle se rendit comte qu'elle n'avait plus sa photo. Paniquée elle regarda par terre autour d'elle « Oh non ma photo ! » Ena allait surement la prendre pour une folle mais cette photo elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux alors sans même un mot elle se mit à courir en direction des auto tamponneuse, laissant tomber l'ours en peluche par terre et abandonnant Ena dans la foule par la même occasion. Il fallait qu'elle la retrouve à tout prix, c'était vitale pour elle. Arrivée sur le bord de la piste elle repéra l'auto dans laquelle elle était monté. Elle sentait la panique monter en elle, de peur de ne jamais remettre la main dessus. Un homme était installé dans la voiture alors elle s'approcha de lui et lui demanda poliment s'il n'avait pas retrouvé une photo. « Eh belle blonde, tu veux faire un tour avec moi ? » « Je ne suis pas venue la pour ça, vous avez vue une photo oui ou non ? » C'était pourtant simple comme question mais en voyant le jeune homme se levé elle comprit qu'elle était tombé sur le mauvais. « C'est de cette photo la que tu parles... » L'homme prit la photo qu'il avait ramassé un peu plus tôt et la déchira juste sous le nez de Maëva. Sans réfléchir elle le gifla de toute ses forces avant de ramasser les bouts de papiers par terre. « Tu n'aurais jamais dut faire ça ! » Maëva se recula en voyant qu'il sortait de la voiture mais il n'était pas le seul, tout ses potes avaient suivit la scène alors sans réfléchir elle se mit à courir, rangeant les morceaux de photo dans sa poche. « Ça ne sert à rien de courir on finira par t'avoir ! » Maëva avait la gorge serré et ne savait pas ou allait. Elle se retrouva finalement acculé dans une impasse et lorsqu'elle se retourna les trois hommes se tenaient debout devant elle. Celui qui devait être le chef de la bande et qui par la même occasion avait reçu la gifle commença par l'attraper par le poignet et la gifla d'une telle force qu'elle se mit à saigner à la lèvre. Avec un tel choc elle vacilla mais il la retenait tellement fort qu'il lui faisait mal au poignet. « Je vous en prit lâchez moi... » Elle était apeurée et seule contre trois. Ena ne la trouverait surement jamais dans un endroit aussi reculé de la foire alors elle ne pouvait compter que sur elle même. Prenant son courage à deux mains elle lui donna un coup de genoux bien placé, ce qui lui coupa le souffle. Sentant son emprise diminuer elle en profita pour passer sous son bras et fuir à toute jambes encore une fois. Elle avait la lèvre en sang et n'osait pas se retourner de peur qu'ils ne soient juste derrière elle.
Maëva finit par retrouver son chemin et une fois devant le stand d'hamburger elle regarda partout autour d'elle mais aucun signe d'Ena. C'est alors qu'elle le vit arriver face à elle mais un bruit sourd derrière elle la fit se retourner. Les trois gaillard étaient la et leur chef n'avait vraiment pas l'air content, il semblait même furax. « Tu vas voir sale petite garce ! » Ena était encore trop loin alors n'y une n'y deux elle se mit à courir dans sa direction et en passant à côté de lui elle ne s'arrêta pas mais lui attrapa le poignet pour qu'il court avec elle. S'il se battait contre eux ça allait mal tourner, il était seul contre trois... « Court, vite Ena !! »
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e voulais l'emmener aux autotemponneuses pour rire un peu. Mais d'un coup, alors que je clignais de l'oeil, elle était déjà partie. Je ne la trouvais plus dans la foule, impossible de la revoir. Je rattrapais nos peluches et je la cherchais. Elle avait vraiment le don de me faire peur. Je la cherchais partout, je criais son nom dans la foule. Je demandais à des gens s'ils l'avaient vus, rien. J'avais cru la voir courir après notre photo, je trouvais ça fou. J'avais peur, mais en plus de ça, j'étais en colère qu'elle soit partie ainsi. Elle sait qu'elle a un don pour s'attirer des ennuis. Je la cherchais encore et encore, je ne m'arrêtais pas. Je devenais fou. Au bout d'un moment, on me tirait la main et on me hurlait de partir. Maëva. « Va à la voiture » lui dis-je sans bouger, me mettant face aux mecs. Je les frappais un à un sans attendre. je me prenais quelques coups, rien de grave mais après j'allais à la voiture. Un peu de sang au bord de la lèvre, mais c'est tout. Je prenais le visage de Maëva entre les mains « POURQUOI TU AS FAIS CA? » lui criais-je dessus. Je fermais les yeux, prenant son visage plus tendrement. « On aurait pu demander de la faire refaire, et c'est tout.. » soufflais-je plus calmement. J'ai un problème de violence fort, je m'énerve très vite mais je ne veux pas m'énerver sur elle. Je me recule, je lance les peluches dans la voiture et je la regarde. « Du coup on l'a vraiment plus cette photo.. J'essaierais de trouver le contact. Monte dans la voiture, il faut qu'on s'arrange tous les deux.. » dis-je alors doucement en allant à la place conducteur. Je conduisais silencieusement. Oui, elle m'avait fait une peur bleue. Oui, elle m'a vraiment énervée sur le coup. Je me garais devant l'appartement et je montais rapidement après avoir pris ses affaires. Je fermais la porte derrière elle et j'allais chercher de quoi nettoyer les plaies dans la salle de bain. Je passais une compresse avec du désinfectant sur sa plaie doucement et je mis un petit pchit de pansement liquide. J'évitais de la regarder dans les yeux. « Attends que ça sèche » dis-je alors en allant dans la salle de bain pour me faire rapidement la même. Je ne parlais pas plus que ça pour ne pas exploser en réalité. J'enlevais mon tee shirt sur lequel il y avait du sang, je m'en rendais compte maintenant et je me changeais. « vas te changer que je lave ça maintenant » dis-je en montrant les tâches de sang sur elle aussi. « et prends ta bouteille, ça fait longtemps que tu respires sans. » oui là clairement, j'avais l'impression d'avoir couru après un enfant qui faisait un caprice. Sauf qu'une nana qui court seule, ça donnait autre chose. Et j'avais du faire face à mes crises de violences, chose que je n'avais pas fais depuis la balle que je m'étais prise pour Nessa, et je m'étais promis de ne pas le refaire. Elle m'y avais obligé.
Ena n'avait pas bougé d'un pouce et lui ordonna d'aller a la voiture. Elle savait ce qu'il voulait faire et elle n'était pas d'accord mais le regard noir qu'il lui lança la fit changer d'avis. Elle avait peur pour lui, peur car cette bagarre c'est elle qui l'avait déclenché. Quand Ena arriva à la voiture il était bien arrangé et monta à l'intérieur sans un mot. C'est alors qu'il lui dit qu'ils auraient put en refaire une et elle comprit qu'il pensait que c'était la photo qu'ils avaient fait d'eux ensemble il y a quelques heures. Non cette photo la elle ne l'avait pas perdu mais voyant la rage dans les yeux d'Ena elle préféra ce terre et attendre d'être rentré. Une fois rentrée Ena soigna sa blessure et alla dans la salle de bain pour se faire la même chose. Il était très énervé, ça ce voyait à la façon dont il lui parlait mais elle n'osait pas ouvrir la bouche, de peur qu'il ne pète vraiment un plomb. Lorsqu'il revint dans le salon il s'était changé et lui demanda ou plutôt lui ordonna d'aller se changer afin de laver ses vêtements plein de sang. Lentement elle se rendit dans la chambre et enleva sa veste dans laquelle elle avait caché les morceau de la photo de sa mère. Une larme coula dessus et sans un bruit elle enfila un maillot, un jogging et des basket, il fallait vraiment qu'elle prenne l'air car elle allait craquer et ne voulait pas le faire devant Ena. En repassant dans le salon elle vit Ena assit sur le canapé, les yeux fermé, surement pour essayer de se canaliser. Elle s'approcha de la table basse juste devant lui et y déposa les morceaux de la photo de sa mère et elle bébé sur un carroussel. « Je suis désolé Ena... je n'aurais peut être jamais dut quitter New York, je ne t'apporte que des problèmes... » Elle déposa ensuite leur photo qui elle était intact et sortit de l'appartement en fermant la porte doucement.
Seule elle marchait le long du trottoir sans savoir ou allait mais elle ne s'éloigna pas de l'appartement d'Ena, il avait déjà eut assez peur comme ça. Un peu plus loin dans la rue il y avait un petit parc avec quelques jeux pour enfant. Il était assez tard alors forcément il n'y avait personne. Prenant place sur la balançoire elle commença à se balançait lentement, au rythme de son cœur qui souffrait. A chaque fois qu'elle s'attachait à quelqu'un elle finissait par le faire souffrir, d'abord son père qui était devenu alcoolique à cause et maintenant Ena... Les larmes commencèrent à envahir son visage sans qu'elle ne puisse les retenir. Des bruits de pas se firent entendre derrière elle et elle sut que c'était Ena. « Je ne voulais pas t'attirer d'ennuis, il avait déchiré la seule photo que j'ai de ma mère... du coup je l'ai giflé et il s'est énervé. » Pour ça elle était fière d'elle, autrefois elle se serait laissé faire sans oser répliquer mais plus maintenant. Elle lui parla pas de l'énorme coup de poing qu'il lui avait mit mais il s'en était rendu compte par lui même vu qu'il avait soigné sa blessure à la lèvre. « Je fais tout de travers Ena... mon père qui devient alcoolique par ma faute mais la pire bêtise que j'ai faite c'est de te dire non quand tu m'as proposer de venir ici avec toi il y a quelques années... »
Maëva se balançait doucement sans vouloir s'arrêter, de peur que son cœur ne s'arrête en même temps. Elle avait risqué la vie d'Ena pour une simple photo et même si c'était sa mère Ena n'avait pas méritait ça.
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e la regardais partir et vit que notre photo était intact, en fait c'était pour la photo de sa mère qu'elle avait couru. Même si ça me faisait un truc au coeur, ça ne justifiait pas son attitude. On aurait pu demander à son père il devait forcément en avoir une autre quelque part à numériser. Cela ne méritait pas de courir seule dans une fête forraine avec des fous qui peuvent faire ça. Elle sortait mais, je ne la laissais pas seule. Après deux secondes je la suivais. Elle s'excusa, en pleurant. Je soupirais. Je posais une main sur son épaule, histoire qu'elle sache que je ne lui en voulais pas à mort non plus. Puis je me mettais face à elle. « arrête de pleurer.. on va en dénicher une autre de photo de ta maman.. » soufflais-je alors. « je sais combien tu y tenais, mais c'est pas une raison pour courir dans une foule seule un soir et de gifler un mec baraque en bande, Maëva. Tu sais très bien que j'ai de gros soucis d'excès de violence et j'y travaille, mais ce genre de situation ne m'aide pas. J'aurais été capable de les tuer ces mecs pour avoir lever la main sur toi. » lui soufflais-je alors doucement. Je m'asseyais à côté d'elle, la prenant dans mes bras. « j'ai eu super peur là. et je t'en voulais parce que là tu l'a clairement cherché. j'ai l'impression que tu ne mesures pas à quel point tu peux faire des bêtises, parfois. » dis-je. « tu sais, quand j'ai été séparé de mes frères et soeurs, je pensais ne jamais les revoir. Et tout ce qu'il me restait d'eux était là. » dis-je en montrant mon coeur dans ma poitrine. « je ne pense pas que ta mère t'aurait laissé courir dans une foule pour une photo d'elle.. » ajoutais-je. Je l'embrassais sur le front. « promets moi de réfléchir à deux fois maintenant avant de faire quelque chose de fou.. genre me prévenir. » dis-je en souriant. « on va bien tous les deux, c'est le principal. » soufflais-je. « allez rentrons, on va se faire attaquer par un ver de terre sinon. » dis-je pour rire en l'emmenant à l'intérieur. J'allais faire la machine à laver. Je regardais Maëva, dans la pièce d'à côté. « sinon je peux te la dessiner, ta maman. » dis-je alors. j'avais suffisamment vu la photo pour m'en souvenir et la redessiner comme telle. J'allais chercher sa bouteille et lui mettait. « et mets ça je t'ai dis. » soufflais-je alors avant de l'embrasser sur le front. J'allumais la télé sur une émission marrante et la prenais dans mes bras. Je voulais juste la sentir, qu'on soit tous les deux en sécurité.
Enaël avait entièrement raison, elle n'avait pas réfléchit à ce qu'elle venait de faire mais elle avait toujours été ainsi, agir avant de réfléchir, comme son père d'ailleurs. Lorsqu'il lui parla de ses soucis de violence elle le regarda encore plus triste qu'avant. Ils en avaient souvent discutait ensemble, c'est d'ailleurs pour cela qu'il avait fait de la prison mais elle ne l'avait jamais jugé sur cela, ça aurait été mal venue de la part d'une fille malade. Elle eut le droit à tout un sermon mais Ena avait l'air de s'être calmé alors elle rentra avec lui à son appartement d'un pas lent. Une fois rentré Ena partit dans la salle de bain pour lancer la machine à laver et la rejoignit ensuite sur le canapé. Ce qui lui proposa la toucha et elle le regarda, les yeux pétillants. Il n'y avait que lui qui pourrait la dessiner aussi bien car pas question de confier ça à quelqu'un d'autre. « Comment j'ai fais pour vivre loin de toi toute ses années ? » C'était une bonne question car avec ce qui lui était arrivé en deux jours elle se demandait comme elle pouvait être encore en vie après avoir passé aussi longtemps loin de lui.
Ena se releva aussitôt pour aller chercher sa bouteille et la lui installa comme il avait l'habitude de le faire. Il n'y avait jamais eut aucune gêne entre eux pour parler de quoi que ce soit, que ce soit de son cancer ou des problèmes d'Ena étant plus jeune. Il avait toujours sut tout d'elle et elle savait tout de lui. Installé dans ses bras Maëva ferma les yeux et s'endormit blottit contre celui qui avait fait chavirer son cœur. Le lendemain quand elle se réveilla ils étaient tout les deux allongés dans le lit du jeune homme et elle avait sa tête posait contre son torse. Lentement elle remonta jusqu'à son visage et l'embrassa sur la joue avant de quitter le lit, le laissant dormir encore un peu. Il avait besoin de sommeil avec ce qui c'était passé hier alors elle sortit sans bruit. Maëva se rappela qu'elle avait un coup de fil à passer alors elle chercha son portable dans tout le salon avant de le retrouver sur le canapé. Dans son répertoire elle chercha le nom de son Docteur. Il y avait un peu plus de huit mois qu'elle n'était pas aller consulter alors qu'elle devait y aller tout les six mois. Leur conversation dura un peu plus de 10 minutes car étant à Miami il lui avait conseillé d'aller voir un de ses collègues à l’hôpital. C'était un cancérologue réputé dans le milieu alors pourquoi pas. Après avoir raccroché elle appela donc le numéro et demanda à avoir un rendez vous assez rapidement. Par chance quelqu'un s'était désisté en fin d'après midi. Elle raccrocha après avoir remercier la secrétaire et s'approcha du frigo pour préparer le petit déjeuné.
Dans une poêle elle prépara des pancakes qu'elle posa ensuite sur la table avec tout ce qu'il fallait pour bien démarrer la journée. Devait elle parler de son rendez vous à Ena...? Il devait surement travailler et ne voulait pas lui faire rater une journée de boulot pour un simple rendez vous. Le jeune homme c'était enfin décidé à se lever alors elle l'accueillit avec un grand sourire. « Le déjeuné de Monsieur est servit » dit elle en lui montrant la table qu'elle avait préparé exprès pour lui.
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e lui proposais de dessiner moi-même sa maman, sinon. Histoire qu'elle ait quelque chose de plus personnel. « cette fois-ci tu le laisseras dans ton sac ou je ne sais pas quoi et qu'il ne bouge pas de là. » dis-je en souriant alors qu'elle se demandait comment elle avait fait pour être loin de moi ces derniers temps. Je lui souris. En réalité, je me le demande moi-même. Cela fait deux jours que je suis avec elle non stop presque et je n'ai plus envie qu'elle parte, ou moi-même je ne partirais plus nul part sans elle. Je me rendais compte que j'avais bien trop besoin d'elle, et qu'elle avait trop besoin de moi. La jeune femme s'endormait dans mes bras quelques instants plus tard dans le canapé alors que je nous accordais un temps calme et reposant. Je l'embrassais sur le front, continuais un peu l'émission en lui caressant les cheveux. Un instant, je baissais le regard vers elle. Je trouvais ça fou car, la première fois que je l'avais vue, elle avait son appareil et pourtant, même là je la trouvais magnifique. Parfois même, je jalousais cet appareil de pouvoir être toujours avec elle et de lui être indispensable pour vivre. Je souris à ma pensée et j'éteignais la télé. Doucement et sans la réveiller, je la portais jusqu'au lit où moi aussi je m'endormais. Le lendemain matin, je me réveillais seul dans le lit. C'était le matin alors je me disais qu'elle avait juste dû se réveiller avant moi. Puis vu l'odeur qui planait dans l'appartement, elle faisait la cuisine. J'ouvrais les yeux doucement et je me levais. En effet, elle avait fait des pancakes. Je souris. « merci » dis-je en l'embrassant sur le front. J'allais me faire couler un café. « bon appétit » lui dis-je. Je lui souris et je lui piquais un pancake. Alors qu'elle se coulait de chocolat, je lui en mettait sur le nez et je ris. « tu fais quoi aujourd'hui trésor? personnellement je suis censé faire une ébauche d'Eva, ma BD. Du coup j'me la joue artiste aujourd'hui, c'est moi et mon crayon. » dis-je en riant montrant le bureau devant la baie vitrée où trainais des tas de papiers avec des tas de traits de crayons dessus. « alros, si tu veux être ma muse.. » dis-je levant les sourcils d'un air défieur et venant la prendre dans mes bras de derrière, je l'embrassais entre l'oreille et le cou et j'allais avec mon café sur mon bureau, ranger mes dessins à gogo. « mais il faut que j'aille sous la douche avant, sinon je vais rester comme ça toute la journée je ne vais pas voir le temps passé » dis-je en riant. Je l'embrassais sur le front, posant ma tasse à café et j'allais dans la salle de bain rapidement j'étais lavé, j'allais dans ma chambre m'habiller jean tee shirt rapidement et je revenais. « tu as la clé, tu fais ce que tu veux » soufflais-je en venant la prendre dans mes bras. Je laissais un silence. « j'ai du mal à ne pas venir te prendre dans mes bras, t'as remarqué? » dis-je avant de rire.
Maëva était fière d'elle. Elle n'était pas très douée pour la cuisine et la seule chose qu'elle arrivait à faire correctement c'était les pancakes. Ena s'installa à table avec son café et commença à manger pendant qu'elle se faisait un chocolat. « Tu fais quoi aujourd'hui trésor? personnellement je suis censé faire une ébauche d'Eva, ma BD. Du coup j'me la joue artiste aujourd'hui, c'est moi et mon crayon. »Maëva leva les yeux vers lui, il n'allait donc pas quitter l'appartement de la journée, il faudrait donc qu'elle trouve quelque chose d'autre pour l'esquiver ce soir. Hors de question qu'il vienne avec elle, elle ne voulait pas qu'il soit là si le médecin avait une mauvaise nouvelle à annoncer. Dans le meilleur des cas sa maladie ne ce serait pas aggraver mais dans le pire... Non il ne fallait pas qu'elle pense au pire, pas maintenant qu'elle l'avait retrouvé. « Alors, si tu veux être ma muse.. » C'était une proposition alléchante et bien évidemment elle se rappela de la scène dans Titanic, celle qu'elle lui empêchait toujours de regarder. Perdue dans ses pensées elle en fut tirée par un baiser dans le cou, ce qui la fit frissonné. Ena avait le don d'attiser en elle un désir encore jusque là inassouvi. Le regardant partir dans la salle de bain elle s'approcha du bureau du jeune homme car il n'avait pas fini de tout ranger. Il y avait encore quelques dessins par ci par la et c'est vrai qu' Ena avait beaucoup de talent.
Quelques dizaines de minutes passèrent avant que le jeune homme ne reviennent dans le salon et il proposa à Maëva de faire ce qu'elle voulait pendant qu'il travaillerait ici. Ce n'était surement pas une bonne idée, la dernière fois qu'elle en avait fait à sa tête ça c'était très mal terminé. « J'ai du mal à ne pas venir te prendre dans mes bras, t'as remarqué? » Oh oui elle l'avait remarqué et ça lui allait très bien. Quand elle était dans ses bras elle avait l'impression que rien ne pouvait lui arriver, qu'elle était invincible et en sécurité. « J'ai l'impression de vivre un rêve, mais si c'est vraiment un rêve je ne veux plus jamais me réveiller... » Maëva se mit sur la pointe des pieds et déposa tendrement ses lèvres contre les siennes. « Et moi j'ai du mal à résisté à l'envie de t'embrasser encore et encore... » Ce qui ce passait entre eux était tellement électrisant qu'elle préféra se reculer pour ne pas perdre pied. Maëva sentait monter en elle un désir, ce désir qui vous empêche de penser à autre chose, qui vous empêche de respirer. Cela faisait un moment qu'elle attendait le moment ou enfin elle connaîtrait le vrai amour, ce moment ou il n'y aurait qu'eux d'eux et personne d'autre mais Ena voyait il les choses de la même manière qu'elle. Il en avait eut pas mal des conquêtes à New York et à part qu'il n'était pas aussi gentil et attentionné il les avaient embrassés tout comme elle, la seule différence c'était qu'il avait aussi passé ses nuits avec ces filles, laissant Maëva seule... « Je crois que je vais aller prendre ma douche, il est déjà 10h et j'ai du boulot aujourd'hui, je dois trouver un travail. »
Maëva alla s'enfermer dans la salle de bain et s'appuya sur la porte une fois fermé. Son cœur battait la chamade rien que de penser aux lèvres d'Ena. Il fallait qu'elle se calme alors se déshabillant elle grimpa dans la douche et alluma l'eau. Une fois prête elle sortit de la salle de bain et alla directement dans la chambre en serviette afin de s'habiller. Il faisait très chaud à Miami alors elle enfila un débardeur et un short en jeans puis ses basket et se rendit dans le salon pour attraper son sac à main. « Ne m'attend pas aujourd'hui, je mangerais dehors et j'ai un rendez vous en fin d'après midi, à tout à l'heure, je t'aime... » Et elle ferma la porte en se rendant compte qu'elle lui avait dit "Je t'aime".
