Maëva était sortit de l'appartement d'Enaël pour éviter qu'il ne lui pose trop de question. Elle savait qu'il voudrait venir avec elle mais il en était hors de question, il avait bien assez de soucis en tête sans pour en plus lui rajouter les siens alors marchant d'un pas rêveur elle prit la direction du centre ville avant de trouver un taxi qui la déposa là ou elle l'avait demandé. Qu'allait elle faire toute la journée dehors, bien sur elle avait encore des cv à déposer par ci par la mais après ?
Il était 12h30 quand elle termina de déposer ses cv et s'arrêta dans un fast-food pour manger vite fait même si elle n'avait pas vraiment faim, trop stressé à l'approche de son rendez vous.
Il y avait un centre commerciale pas trop loin alors elle décida de s'y rendre afin de flâner un peu dans les boutiques en attendant les heures défilent. Quand il fut presque l'heure Maëva prit le bus pour se rendre au nord de la ville et il le déposa juste devant l'hôpital. Ce dernier était immense et c'est la qu'elle ferait tout ses stages pour ses études mais pour le moment elle n'était pas là pour ça.

En arrivant à l'accueil Maëva demanda le service de cancérologie à la secrétaire qui lui indiqua le chemin. Les couloirs étaient interminable et plus elle se rapprochait du lieu plus son cœur tambouriner contre sa poitrine.
Son rendez vous dura plus d'une heure et quand elle ressortit de la salle d'examen elle ne savait pas quoi en penser. Le docteur lui avait parlé de la transplantation qu'il pouvait tenter et de son prix, ce qui était hors de prix pour la jeune femme, elle serait morte avant de pouvoir rembourser le quart de la somme. Il lui avait ensuite dit que ses poumons ne s'étaient pas dégradés mais que c'était normal, les patients atteints de se type de cancer ne mourrait jamais du cancer, ils finissaient par succomber à une crise cardiaque. Ne comprenant pas le rapport entre ses poumons et son cœur il lui avait alors fait un schéma. De ce qu'elle avait retenue ses poumons ne travaillaient pas assez et même l'apport en oxygène de son respirateur était insuffisant pour combler le manque. Son cœur travaillait donc de trop afin d'apporter tout de même assez d'oxygène aux autres muscles de son corps. La question fatidique était ensuite arrivé « Quand ? » Il avait très bien comprit ou elle voulait en venir mais il ne sut lui donner une réponse concrète, la seule chose c'est que ça pouvait arriver n'importe quand... « Je peux quand même avoir des rapports sexuels ? »Le médecin lui déconseilla toutes activités trop sportive et elle pensa directement a Ena. Il n'était pas question qu'elle quitte se monde sans vivre cela une fois au moins et si elle devait mourir pendant l'amour eh bien elle partirait heureuse.

Avant de rentrer chez Enaël elle passa à la pharmacie pour y acheter une boite de pilule. Elle en avait déjà prit au début de son adolescence mais voyant que personne ne s’intéressait à elle Maëva avait vite laisser tomber.
Arrivée devant l'appartement d' Ena elle ouvrit la porte qui n'était pas fermé à clef et le vit installer à son bureau, plongé dans ses dessins. Il ne l'avait pas entendu entrer alors doucement elle s'approcha de lui par derrière et quand il posa son crayon elle lui cacha les yeux. « Je pourrais être une folle dingue tu ne m'aurais même pas entendu entrer. » Maëva se recula quand il se tourna pour la regarder et elle lui rendit son sourire en lui tendant une petite boite ornée d'un petit nœud. « C'est pour te remercier d'être la... »
A l'intérieur de la boite à bijou se trouvait une gourmette en argent avec gravait dessus " Doudou" ainsi que la date de leur première rencontre et derrière une petite phrase "je serais toujours dans ton cœur". « Comme ça tu penseras toujours à moi ou que je sois... »

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Maëva vit qu'elle l'avait prit un peu au dépourvu mais tant pis, elle avait voulu lui faire plaisir pour une fois et il avait pas intérêt à refuser son cadeau. Elle ne répondit pas à sa phrase mais si, bientôt il aurait besoin d'avoir cette gourmette pour penser à elle car elle ne serait plus là. Ena lui demanda de lui mettre la gourmette, ce qu'elle fit sans tarder et il l'attira à lui pour la remercier en l'embrassant. « Peut être qu'un jour tu en auras plus besoin que tu ne le crois. »
Assise sur ses genoux Ena lui demanda alors comment c'était passé sa journée et elle déglutit avec difficulté. « Très bien je... je suis aller me promener un peu et j'ai fini de distribuer mes cv. » Ena partait sur un terrain glissant en lui parlant de sa boite qui recherchait du boulot. Elle voulait y arriver toute seule et non ce faire pistonner pour entrer quelque part. La jeune femme allait lâcher une réplique mais au même moment il lui tendit une feuille de dessin avec le portrait de sa mère dessus. Les larmes lui montèrent aux yeux, c'était le plus beau cadeau qu'il pouvait lui faire alors pour le remercia elle le serra contre elle et l'embrassa tendrement dans le cou. Ena proposa de sortir mais elle le regarda avec de gros yeux « tu veux vraiment sortir ? Tu veux que je te rappelle ce qui c'est passé la dernière fois qu'on est sortit ? » Ce n'était pas dure c'était arrivé hier alors pas question de sortir ce soir et puis elle avait autre chose de prévu. Un petit sourire malicieux ce dessina sur le visage de la jeune fille alors qu'elle se relevait entrainant Ena avec elle. « Ce soir je préférerais rester ici, on pourrait se faire livrer une pizza et se faire une soirée dvd comme dans le bon vieux temps. » Sauf qu'elle avait prévue autre chose avec la soirée dvd.

Lentement elle glissa ses doigts fin sur le torse d'Ena avant de partir vers la salle de bain. « Je vais prendre ma douche... » et elle s'enferma dans la salle de bain. Il fallait qu'elle se calme, rien que le fait d'imaginer la scène elle en avait des palpitations et le docteur lui avait bien dit que c'était très mauvais pour son cœur. Maëva se lava et s'habilla d'une façon décontracté afin d'être à l'aise.
De retour dans le salon elle vit Ena installait dans le canapé alors elle sauta à côté de lui. « Je ne te propose pas Titanic n'est ce pas.... » Elle éclata de rire en voyant sa réaction. Ils l'avaient regardés il y a seulement deux jours et Ena ne le regardait a chaque fois que pour lui faire plaisir alors la deux fois en deux jours c'était surement un peu trop pour lui. « A toi de choisir le film donc... » Maëva partit chercher un verre de lait dans la cuisine oubliant son téléphone qu'elle avait posé sur la table basse. Il n'était pas en sonnerie mais en vibreur alors de la ou elle était elle ne l'entendit pas mais elle venait de recevoir un sms du Docteur qu'elle avait vu une heure plutôt. « Ici Monsieur Baker. J'aimerais vous revoir la semaine prochaine, rappeler moi à ce numéro, je vous expliquerais tout en détail. »

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Ena était partant pour remettre un film avec son idole, rien de mieux pour passer la soirée mais alors qu'elle rangeait la bouteille de lait au frigo Ena prononça le nom de son Docteur, ce qui la fit sursauter. Comment pouvait il connaitre l'existence de cet homme elle ne lui en avait pas parlé. En se retournant elle le voyait lui tendre son téléphone alors elle le prit et vit le message du cancérologue.
Les pizzas arrivèrent et elle crut qu' Ena allait laissé tomber mais non. Il posa les boites sur la table et s'approcha d'elle en lui prenant le visage. Comment lui annoncer une telle nouvelle, comment lui dire que la greffe couté aussi cher qu'une maison, elle qui n'avait déjà pas les moyen de se louer un appartement, comment lui dire qu'un jour peut être il la retrouverait le matin morte d'une crise cardiaque alors qu'elle avait à peine 22 ans. Ena planta son regard dans le sien et Maëva vit qu'il était inquiet qu'elle ne lui dise rien mais elle n'y arriverait pas s'il la regardait ainsi. Préférant détourné son regard les pizza ne lui semblèrent plus aussi appétissante que tout à l'heure. Dos à lui elle s'approcha de la fenêtre avant de s'appuyer sur le rebord. Elle s'y agrippa afin de ne pas tomber car ses jambes ne l'a supporter plus. « C'est le cancérologue de l'hôpital. J'aurais dut prendre rendez vous à New York il y a de cela plusieurs mois mais j'ai reportais à chaque fois. »

Maëva s'arrêta un moment car elle avait la voix tremblante. Ena allait posé sa main sur elle mais Maëva se retira en le regardant. Elle ne voulait pas qu'il la touche, pas maintenant alors qu'elle allait bientôt briser son cœur. « Je devais y aller pour parler de la greffe et il m'a aussi fait des radios pour voir l'étendu des dégâts. » Le dire à haute voix était encore plus dure que de les garder pour soi car cela rendait les choses réelles. Des larmes coulaient sur ses joues mais par fierté elle les essuya en reniflant. « Je suis fatigué Ena... j'en peux plus de tout ça, de cette machine, de cette peur qui me ronge de l'intérieure. J'ai envie de tout arrêter, ça fait trop mal... »
Maëva se laissa tomber à genoux et se cacha le visage de ses mains. Ena l'avait déjà vu dans de piteux état mais jamais elle n'avait baissé les bras. Aujourd'hui c'était devenue trop dure de continuer à vivre sans savoir si demain elle serait toujours là. « Ce putain de cancer est entrain de me ronger de l'intérieur et je ne peux rien faire à part attendre !!! » Maëva avait arraché sa machine en prononçant cette phrase avec colère et rage et l'envoya valser à l'autre bout de la pièce. Finalement elle fondit en larme et laissa toute sa peine, sa rage et sa douleur sortir.
Elle avait mal, si mal mais au moins la douleur lui montrait qu'elle était toujours vivante mais la plus grande des souffrances c'était de se dire qu'elle allait abandonné Ena. « Je... je ne veux pas mourir Ena... pas maintenant que je t'ai retrouvé... J'ai peur Ena... » dit elle en sanglotant.

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Maëva ne se sentait vraiment pas bien après tout ça mais Ena savait comment faire pour la rassurer et réconforter. La prenant dans ses bras il la consola un moment tout en essuyant ses joues avant de l'aider à se relever et l'emmener dans le canapé.
Tout en mangeant il lança le film et essaya de détendre l'atmosphère en parlant de Léonardo Dicaprio, ce qui la fit doucement sourire. Maëva terminait tranquillement sa pizza, glissant de temps en temps des petits bouts à Jake de façon à ce qu' Ena ne la voit pas et lorsqu'elle eut terminé elle sentit son regard posé sur elle. Il lui tourna lentement la tête pour plonger son regard dans le sien avant de l'embrasser. Petit à petit ils se retrouvèrent tout les deux allongés sur le canapé, Ena au dessus d'elle. « Merci d'être la... » Maëva posa sa main sur la joue d' Ena et l'attira à elle pour qu'il l'embrasse à nouveau. Elle voulait que cette soirée ce termine bien et était décidé à aller jusqu'aux bout, oubliant le risque qu'elle prenait. « Ena... je veux être à toi ce soir... » C'était décidé, elle en avait assez de repousser le moment encore et encore et ce soir elle voulait lui appartenir corps et âme.
Glissant sa main dans les cheveux du jeune homme elle descendit lentement jusque dans son cou avant de commencer à dégrafer sa chemise, laissant apercevoir ce torse qu'elle aimait tant. Maëva ferma les yeux quelques secondes avant de les rouvrir pour croiser le regard d'ange d' Enaël. Comme elle le connaissait il était surement entrain de se demander si c'était bien, si c'était vraiment ce qu'elle voulait et s'il ne faudrait pas mieux attendre. « Arrête de réfléchir Ena, tu m'as demandais si la dernière chose que je voulais faire si je devait ne pas me réveiller demain c'était pleurer... la dernière chose que je veux faire c'est être dans tes bras.    »
Maëva le repoussa pour qu'il se retrouve sous elle et elle retira son maillot, laissant dévoiler une poitrine caché par un simple soutient gorge en dentelle noire. « J'ai envie de toi Ena.. » Et elle se pencha sur lui pour embrasser ses lèvres, collant sa poitrine à son torse. Elle pouvait sentir les battements de son cœur contre le sien, sa respiration haletante contre sa joue et ses mains s'agripper à sa taille. « J'ai attendu ce moment trop longtemps » lui souffla t-elle à l'oreille avant de se redresser pour le regarder. Il était tellement beau et cette nuit il serait à elle. Tant de fois elle l'avait vu disparaitre quelques heures avec une inconnue et même si ce n'était pas sérieux à chaque fois elle s'imaginait à place de ces filles. « Qui a t-il ? » lui demanda t-elle en voyant qu'il ne bougeait pas. « C'est mon charme qui te rend timide ? » dit elle en rigolant. Elle ne devait pas être très jolie à regarder car à force d'avoir pleurer elle devait avoir les yeux tout gonflé et rouge.

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C'était la première fois de sa vie que Maëva se retrouvait dans une telle position avec un garçon et qui plus est, pas avec n'importe quel garçon. Lorsqu'il se redressa Maëva se retrouva assise sur lui, corps contre corps et elle pouvait déjà sentir à travers son jeans que lui aussi avait envie d'elle. Accrochait à son cou elle glissa ses jambes autour de ses hanches pour qu'il puisse se relever et aller dans la chambre. Le chemin jusqu'au lit fut parsemé de baiser et de tendre caresse, laissant échapper des gémissements de part et d'autre.
Ena la reposa par terre et s'abaissa pour lui retirer son bas, dévoilant ainsi une culotte de la même couleur que son soutient gorge. Lentement il l'emmena jusqu'au lit pour l'y déposer et s'allonger au dessus d'elle. « Tu es sûre..? » lui demanda t-il en dégrafant le dernier rempart qui le séparer de sa poitrine. Il parsema sa peau de baiser et de caresse, la faisant frissonner à chaque fois. Cette sensation était toute nouvelle mais c'était aussi l'une des plus délicieuse qui soit, jamais elle ne se lasserait de ses doigts sur son corps, de ses lèvres embrassant sa peau délicate.« Tout vas bien... je n'ai jamais était aussi sur de moi... » lui susurra t-elle à l'oreille avant de la lui mordiller.
Son cœur battait la chamade et sa respiration était de plus en plus saccadé mais pas à cause de son cancer, non cette fois ci c'était le désir qui l'envahissait tout entier et c'était tellement bon. Maëva laissa échapper un gémissement de surprise en sentant les doigts d'Ena frôler son intimité qui fut vite étouffé par un baiser langoureux. « Ca va ? » Glissant ses mains autour de son vissage Maëva le repoussa tendrement pour qu'il la regarde « Arrête de me demander si je vais bien toute les cinq minutes et embrasse moi gros béta. » A l'aide de ses mains elle attira son visage à elle et l'embrassa avec passion, enroulant ses jambes autour de sa taille pour coller son intimité à la sienne. Elle pouvait le sentir à travers son caleçon et cela lui fit peur tout d'un coup. Elle était bien dans les bras d' Ena mais beaucoup de fille disait que la première fois était douloureuse, voir même horrible.
Sa poitrine se soulevait au rythme de sa respiration et son rythme cardiaque se calait sur celui d' Ena. « Tu y vas doucement hein... c'est que... je n'ai encore jamais fait ça. » Maëva n'avait jamais parlé de sa virginité avec Ena ni avec qui que ce soit d'ailleurs, c'était quelque chose qu'elle conservait dans son jardin secret mais là elle devait le lui dire, c'était quelque chose d'important à ses yeux.

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