“Sometimes I believe that this less material life is our truer life, and that our vain presence on the terraqueous globe is itself the secondary or merely virtual phenomenon.”
E
lle me forçait pourtant à mettre le premier pas sur la glace. Je savais que je n'y arriverais pas, que je serais une catastrophe. Moi et la grâce, on a pas appris à s'entendre. Elle essaie de me mettre à l'aise sur les patins. Elle me dit même que si elle y arrive tout le monde y arrive. petit à petit, je prends un peu d'aise mais finalement, je la fais tomber sur moi. Elle me demande si ça va, je ris me relevant. «
oui oui je voulais juste tomber moi le premier et ça va ça je sais faire » dis-je alors en me frottant rapidement la fesse sur laquelle apparaitrait sûrement un beau bleu le lendemain. «
je ne peux pas être bon en tout, en tout cas toi mon ange tu es hyper douée. » dis-je en retournant vers les gradins retirer les patins. Je relevais la tête un homme venait vers elle pour lui parler en privé. Je lui souris alors qu'elle y allait. Je remettais mes chaussures en attendant qu'elle revienne. Je l'attendais alors qu'elle arriva en venant directement dans mes bras. J'étais surpris mais, je ne désapprouvais pas. Elle m'apprit que cet homme était un agent qui souhaitait l'entraîner et faire d'elle une étoile de sa glace. Je souris, j'étais vraiment heureux pour elle. Elle trouvait sa voie finalement. C'était sa passion. Je l'avais vu sur la glace, elle était vraiment libre là-bas. D'un coup, elle s'assit retirant ses patins et prenant sa tête entre ses mains. Je savais déjà pourquoi avant qu'elle le dise. Je m'assis près d'elle, elle posa sa tête sur mon épaule rappelant son cancer. Je soupirais. Elle ajouta qu'elle voulait le faire quand même. Je prenais son visage entre mes mains. Je caressais sa joue, souriant. Je l'embrassais sur le nez. «
Ma chérie je t'ai vu sur la glace, tu es juste.. époustouflante. Je doute que quiconque en doute, regarde cet entraîneur. Alors vas y, fonce. C'est ta passion et je te soutiendrais jusqu'au bout et je ferais tout pour te permettre d'y arriver. C'est physique certes mais ça ne te tuera pas. Fonce mon ange, je serais là chaque seconde, même si je suis nul sur la glace et que j'aimerais beaucoup pouvoir partager ta passion avec toi. » soufflais-je en caressant sa joue. Je pense qu'une des choses qui me tient le plus à coeur c'est de réaliser ses rêves. Et là elle le touchait du doigt. Elle n'aurait plus de problèmes d'argent avec ça non plus, d'ailleurs, elle serait très bien payée en faisant ce qu'elle aime faire. Alors pourquoi pas en faire son métier? «
Je serais ton agent et garde du corps si tu veux » dis-je en riant légèrement l'embrassant sur le front. Je voulais qu'elle vive à fond, et à peine le lendemain qu'on trouvait quelque chose pour qu'elle y arrive. «
retourne le voir et va lui dire que c'est ok. Allez. » lui dis-je alors. je souris en la voyant y aller d'un bon pas. J'aimais la voir comme ça et je voulais la voir ainsi chaque jour. Nous allions à la voiture pour rentrer. «
Je veux même bien te payer une patinoire pour que tu t'entraînes. » dis-je en riant légèrement avant de prendre le volant pour l'appartement. «
fêtons ça, on rentre se changer et je t'invite dans un grand restaurant. » dis-je alors en rentrant à l'appartement. J'allais me changer et elle de même après avoir appelé pour réserver une table. Je mettais une chemise et une veste de costume. je faisais même sortir la cravate pour l'occasion. Je souris en la voyant en robe. «
wow.. allons y » dis-je en lui prenant tendrement la main pour aller dans ce restaurant de fou, avec son appareil respiratoire au cas où que le majordome rangeait en cas d'alerte dans le restaurant. On nous installait et nous présentait le menu. «
Prends ce que tu veux mon amour on est là pour toi. Et puis pour fêter toutes les belles choses qui nous attendent encore dans le futur. » soufflais-je prenant sa main pour y déposer un baiser. Je commandais une bouteille d'un bon champagne français léger pour Maëva mais exquis. Je levais mon verre. «
à toi mon amour » dis-je en trinquant avec elle.