cela faisait deux jours que j'avais eu cette discussion avec Noah. cela m'avait beaucoup perturbé. ces derniers jours, il m'avait réellement fait énormément de mal. et lui hurler dessus n'avait peut-être pas été la solution idéale. néanmoins, j'avais appris qu'il comprenait de nombreuses choses. je savais maintenant que ma présence l'avait perturbé. j'avais appris qu'il ne pouvait pas me donner ce que je voulais vraiment, au fond de moi, sans dire avec des mots clairs, nous nous étions compris. alors j'étais triste, oui. mais je m'étais excusée d'avoir hurlée ainsi. je lui avais demandé une étreinte il me l'avais offerte. je lui avais avoué que ma maman était malade, il avait essayé de me réconforter. j'avais pleuré devant lui, et je m'en voulais. j'avais décidé de partir silencieusement plutôt que de m'enfoncer, car j'en avais trop dit. on en avait tous les deux probablement trop dit. j'avais entendu, sans qu'il le sache, qu'il s'était aussi excusé. cette phrase me trottait dans la tête et ce soir plus que jamais. j'allais dans la salle de bain, je me maquillais. Je me lâchais les boucles naturelles sur mes épaules, du parfum. Je mettais une robe sexy, mes escarpins, une veste, mon sac et je sortais. Je fonçais plutôt, chez Noah. Je toquais. Il était tard, assez tard quand même mais je m'en fichais. Dès qu'il avais ouvert la porte j'entrais, lançais mon sac, ma veste. « ne dis rien » soufflais-je avant de sauter sur ses lèvres sans attendre. j'avais envie de lui. j'avais envie qu'il ait envie de moi. c'est ce dont j'avais besoin. de nos deux corps, et rien d'autre. je passais mes mains dans son cou, me serrant à lui, puis une main dans ses cheveux. Je ne voulais pas qu'il me lâche, pas qu'il me laisse maintenant.

il était minuit et tout ce que je voulais c'était Noah. j'avais cette énorme envie de le toucher, d'être contre lui, de l'embrasser, de sentir nos souffles entremêlés. J'avais envie de lui, en clair. Alors non, je ne suis ni saoule ni droguée. Je repense à nos paroles depuis deux jours et je ne peux plus tenir. Je toque et dès qu'il ouvre la porte, je lui dis de ne rien dire et je lui saute sur les lèvres. Il claque la porte et me porte. J'enfilais mes jambes autour de ses hanches et je le serrais ainsi contre moi. Je ne voulais plus qu'il parte, je le voulais à moi, au moins pour cet instant. Il me plaque contre le mur le plus proche. Il m'embrasse dans le cou et je me laissais faire, laissant ma tête tomber en arrière et mes mains balader sur son torse déjà nu. Il caressait ma poitrine au dessus de ma robe et ma peau frissonnait de plaisir. Avec lui c'était comme avec personne d'autres. Il n'y avait que lui qui avait ce pouvoir là sur moi. « monte » soufflais-je alors suavement. Nous reprenions un baiser fougueux alors qu'il montait les marches moi autour de lui. Une fois là haut je redéposais mes pieds par terre, je me débarrassais de ma robe. Je me retrouvais en dessous sexy et escarpins devant lui. Je m'avançais vers lui pour reprendre notre baiser fou et le défaisais de son short, tout en le poussant vers un mur. J'entrais en contact avec son sexe qui me voulait lui aussi. A ce contact, je lui mordais la lèvre. Puis j'allais l'embrasser dans le cou, son sexe en main.

je me défaisais de ma robe devant lui, je me retrouvais en sous-vêtement. Je pourrais tout faire pour celui que j'embrassais comme une folle à présent, et je le savais fort bien en cet instant. Il me rendait folle dans tous les sens, que ce soit du mauvais ou du bon côté de la chose. Il me faisait souffrir comme jamais il ne l'avait fais auparavant sûrement. Je n'avais jamais autant souffert et pourtant j'étais là, à avoir follement envie de lui. Je prenais son sexe en main sous son boxer et je lui mordais la lèvre. Il m'emmenait vers sa chambre, retirant mon soutien gorge en passant et je l'y aidais. Je ne quittais pas ses lèvres et il ne quittait pas les miennes non plus. Je me vengeais comme ça, en lui offrant mon corps, en lui rappelant comment j'étais, qui j'étais et ce que je lui faisais ressentir. Il m'allongea et passa ses lèvres dans mon cou. J'avais une main dans ses cheveux, à les tenir fortement et une autre dans son dos, prête à le griffer de bonheur. Il jouait avec mes seins comme il savait tant le faire de ses lèvres en continuant de me caresser. Mon souffle se faisait saccadé, fort. Ma tête tombait en arrière, mon corps était cambré pour lui. Il descendait, descendait et embrassa mon intimité à travers le string. J'en demandais plus avec mon souffle et avec ma main dans ses cheveux. Il retira mon bas et passa sa langue, je frémis. Il y alla de mieux en mieux, levant une de mes jambes pour m'offrir quelque chose de meilleur. Je collais sa tête à mon sexe en gémissant de plus en plus fort. Je laissais tomber mes escarpins sur le sol et je faisais glisser son boxer à l'aide de mon pied. Je gémissais je gémissais et je n'en pouvais plus. Je tirais sa tête vers mes lèvres, m'asseyant pour l'embrasser et le faire venir à moi. Nous étions face à face sur ce lit, en position assise. Je ne voulais pas qu'un ou l'autre ait le dessus alors, caressant son torse et serrant son sexe de mes mains, j'entourais ses hanches de mes jambes afin d'être ainsi, assis l'un devant l'autre; Je pouvais le regarder, l'embrasser, l'admirer, le griffer, tenir ses fesses dans mes mains, le faire regretter peut-être, l'aimer presque. Il me pénétrait alors naturellement que je l'entourais et je lâchais des gémissements alors que nos hanches dansaient ensemble. Je gémissais en le regardant dans les yeux, en tenant son visage fermement contre le mien, nez à nez. Je collais ma poitrine contre son torse. Je lui volais un baiser fou, alors que la cadence accélérait et que je gémissais d'avanatage, et que je perdais le contrôle.

Je voulais qu'il me pénètre comme un fou, je voulais être à lui le temps de cette soirée. Je savais plus que bien qu'il ne voulait pas d'une relation. Après tout, étions-nous bons à ça? Pas vraiment, nous n'avions jamais donné la preuve que nous en étions capables. Il avait peut-être raison, valait mieux pas se lancer là dedans, peut-être que ça me ferait plus mal que je n'ai déjà, si c'est possible. Alors j'étais collée à lui, à faire danser mes hanches au rythme des siennes, à m'abandonner à lui. Il m'embrassait pour taire nos gémissements avant de m'allonger pour pouvoir prendre le dessus. Je le laissais faire, entourant mes jambes autour de ses hanches pour l'accompagner dans ses mouvements et qu'on soit plus serrés. Je tenais sa tête qu'il nichait dans mon cou en passant une main délicate cette fois ci dans ses cheveux, en gémissant. Il y allait de plus en plus fort, je l'invitaisà le faire, plus vite et plus fort. Je jouissais de bonheur car il avait tout pour me le faire faire, et je le savais avant d'être entrer ici. Il jouissait à son tour en moi, je relevais sa tête en le serrant pour qu'il reste en moi et qu'il continue quelques va et vient en le regardant dans les yeux. Puis je l'embrassais. Il sortait de moi et je le serrais toujours contre moi. Puis alors qu'il se mettait à côté, je voyais la valise près du lit. J'écarquillais les yeux, je fronçais les sourcils. « noah..? tu t'en vas? » demandais-je très calmement en soufflant. Je ne voulais pas m'énerver après ce qu'on venait de faire. Je tournais les yeux vers lui. « pour combien de temps..? » demandais-je alors de la même façon. Je m'approchais de son visage, caressant sa joue. Je ne voulais vraiment pas m'énerver maintenant. Je le ferais sûrement plus tard, mais pas maintenant. Je regardais tout de son visage, ce visage qui me rendait dingue puis je plantais mon regard azur dans le sien. « j'ai encore envie de faire l'amour.. » soufflais-je alors très sérieusement. « tu ne peux pas me le refuser, n'est-ce pas..? » soufflais-je en descendant ma main le long de son torse. Je ne le lâchais pas du regard néanmoins. « je veux que tu me refasses jouir, Noah. je veux que tu m'entendes te hurler que je n'en peux plus, mais que tu continues. je veux que tu fasses ce que tu veux de moi, tu m'entends? » ajoutais-je encore avec calme et simplicité malgré le contenu de mes propos. Je passais un doigt sur ses lèvres que je regardais un instant avant de relever les yeux vers les siens. Je m'approchais à quelques millimètres de ses lèvres, nos nez se frôlant. « considère que je suis à toi.. » finissais-je les yeux dans les siens, prête à tout recevoir.

Il me faisait l'amour à nouveau parce que je lui demandais. Je plantais mon regard dans le sien, je disais ce que j'avais à dire et il le faisait. Il n'attendais pas. Pour m'exciter pas grand chose à faire, de toute façon je suis folle de lui, c'est bien clair. Il m'attrape le cou et m'embrasse, j'y réponds sans attendre. Notre baiser est fou, j'adore ça. Je mors sa lèvre. Il descends ses baisers à mes seins qu'il caressait, je gémis. Il descends ses doigts dans mon intimité, je gémis plus fort. Il réalise mon souhait, il fait ce que je lui aie demandé. Je m'accroche à lui, je n'ai pas envie qu'il s'éloigne. J'ai peur de ce qu'il va faire au Mexique, je le connais. Il me refais l'amour comme un dingue et je gémis, je jouis, je jouis encore sans m'arrêter. Il me rend vraiment dingue, il sait comment me faire craquer, il sait comment me rendre accro et je n'ai plus la force de me battre contre cela. Je le laisse faire, je le laisse profiter de mon corps avant qu'il ne s'en aille. Je le griffais, je le serrais contre moi pour qu'il ne s'en aille pas. Les minutes passaient et le bonheur qu'il me procurait était intense. Je ne voulais plus qu'il sorte de moi, que nos corps ne se séparent encore mais au bout d'un moment, il fallait bien. « merci » soufflais-je alors. « je sais ce que tu penses et.. ce que tu veux. mais.. depuis que je suis ici je.. j'ai du mal à comprendre pourquoi j'ai fais ce que j'ai fais à nos seize ans et du coup bah tu.. tu vas me manquer. » soufflais-je alors. Je me râclais la gorge, me rendant compte de ce que je venais de dire. Je me relevais doucement. « je ne t'embête pas plus longtemps.. » soufflais-je en rattrapant mon bas qui était dans la chambre..