(#)Sujet: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 16:46
“ Colinn Marloes”
34 ans
américain
Père célibataire
Ice age
Adam Levine
who i am
Fait en sorte de garder sa vie pro et sa vie perso, très à l'écart l'une de l'autre ⋆ Est très froid et très distant avec les gens qu'il ne connaît pas et ne souhaite pas connaître ⋆ Est toujours très professionnel et toujours tiré à quatre épingles quand il bosse ⋆ S'avère être un papa poule en dehors des heures de boulot où il se détend au point d'être un tout autre homme ⋆ A la partie supérieure du corps couverte de tatouages qu'il a commencé dès l'âge de 18 ans ⋆ Il ne croit pas au mariage ⋆ Il donnerait sa vie pour ses enfants ⋆ Est très proche de ses parents, de son frère aîné et de sa petite soeur ⋆ Il a un grand duplex en haut d'un immeuble et une maison qu'il est en train de totalement retaper en attendant de pouvoir y vivre ⋆ Il aime cuisiner, bricoler, lire, mais surtout regarder des films avec ses enfants ⋆ Il est impulsif et impatient dans le milieu du travail mais est tout le contraire avec ses enfants ⋆ Il aime que dans le boulot, on lui obéisse au doigt et à l'oeil mais est plus laxiste avec ses mômes ⋆ Il a un garçon (Evan) de 5 ans et deux filles (Sienna et Mila) de 3 ans ⋆ Il est séparé depuis deux ans ⋆ Il a toujours rêvé d'être journaliste ⋆ Il ne fait vraiment pas facilement confiance ⋆ Il est allergique aux poils de chat ⋆ Il n'aime pas l'idée que ses enfants soient éduqué par une nourrice à cause de son boulot prenant. Alors il a aménagé ses horaires pour être celui qui les récupère tous les soirs à l'école et s'en occupe jusqu'à l'heure du coucher ⋆ Il prend très très peu de temps pour lui. Du coup, il n'a eut aucune petite amie depuis qu'il s'est séparé de son ex et très peu d'aventures ⋆ Est un vrai boute-en-train quand il est en famille ⋆ Déteste les gens qui mâchent du chewing gum ⋆ Adore le champagne ⋆ Il a les permis auto, moto et bateau ⋆ Il n'aime pas trop prendre l'avion, il est pas du tout rassuré quand il vole ⋆ Il a une voiture de sport avec laquelle il va bosser et une voiture familiale pour quand il sort avec ses enfants ⋆ Il a deux motos ⋆ Il adore la gastronomie française et les plats asiatiques ⋆ Il préfère l'hiver à l'été et adore le printemps et l'automne. .
a little bit about the real you
Pseudo : MORPHINE Prénom : ELODIE Âge : 25 ANS Pays : FRANCE Fréquence de connexion : 7/7 JOURS Inventé ou scénario : INVENTE Comment as-tu connu le forum? : AUCUNE IDEE AU DEPART. Commentaires : //
(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 16:46
VOTRE HISTOIRE.
Mais doucement ! Tourne pas les pages trop vite, on n'a pas le temps de bien regarder toutes les photos ! T'es idiot ou quoi ? Hey ! C'est pas de ma faute si t'es si lente ! C'est quand la dernière fois que t'as vérifié ta tension ? Tu dois bien tourner à ... 8 !? Je ris de bon coeur quand je me pris le coude de ma soeur dans les côtes. Mais quand elle voulut me chatouiller par dessus le marché, j'attrapai sa main pour la faire cesser, en lui lançant un regard mauvais. Mais vous n'avez pas fini tous les deux ? Soupira notre mère en nous rejoignant dans le salon, un plateau entre les mains. Elle leva les yeux au ciel avant de le déposer sur la table basse devant nous. C'est elle qui a commencé. Un hoquet de protestation échappa à Erin et j'eus droit à une nouvelle attaque de chatouilles. Et pour nous interrompre, Jon se cala entre nous sur le canapé.Calmez vous un peu les enfants ... Les enfants ? Sous prétexte qu'il avait deux ans de plus que moi, il s'imaginait être plus adulte ? Sans nous concerter, Erin et moi même lui tirâmes la langue.
Cette photo est tellement mignonne ! Vous aviez l'air tellement perturbés de voir une fille rejoindre les rangs ! Il est vrai que sur la photo, nous avions tous les deux l'air assez ahurit. Assis l'un contre l'autre sur le lit de la maternité et moi qui tenais ma petite soeur presque à bout de bras, du haut de mes huit ans. C'est surtout parce qu'on savait très bien à quel genre de chieuse on avait à faire ... Et Erin recommençait à m'attaquer comme elle le pouvait avec notre frère entre nous. Lui, il était un peu différent de nous. Toujours sérieux, pas trop d'humour, un peu coincé sur les bords. Presque ce que j'étais moi quand je me trouvais au boulot. Lui, il avait tout réussit. Marié depuis une dizaine d'années, très heureux en ménage, deux enfants -un garçon et une fille bien sûr-, une grande maison, un chien, un bon boulot -chirurgien-, une maison de vacances sur une île et une autre au Canada ... Bref, il avait la vie rêvée, la vie parfaite. Il était rangé depuis des lustres et tout allait bien pour lui. Erin était encore totalement différente. Insouciante, volatile, artiste bohème qui gagnait bien sa vie mais pas trop non plus, un appartement en centre ville constamment en désordre, des ex à la pelle, des fiançailles abandonnées quand elle avait réalisé qu'elle aimait mieux n'avoir aucune attache .. Elle aussi, était sacrément heureuse dans son genre, avec la vie qu'elle voulait. Et moi ... Moi j'étais un mixe entre les deux. Rangé, parce que j'étais propriétaire d'un magazine qui fonctionnait du tonnerre et me permettait de brasser des millions. Et parce que j'avais mes propres enfants. Trois. Evan, Sienna et Mila. Un appartement dans lequel je vivais depuis des lustres et une maison en train d'être retapée. Mais je n'étais pas non plus aussi stable que mon frère. Je n'étais pas marié et je ne l'avais jamais franchement envisagé, malgré une relation qui avait duré six ans et qui avait vu naître ces trois petites merveilles. Et depuis ma séparation, on pouvait dire que j'étais un célibataire endurcit. Mes enfants passaient avant tout et, du coup, je ne me permettais pas souvent de sortir. Encore moins pour voir des femmes ! Au final, je n'étais pas l'homme le plus heureux de la terre. Mais pas non plus le plus malheureux. Parfois je regrettais d'être seul. J'adorerais rencontrer la perle rare qui saurait aimer mes enfants comme une mère le ferait. Mais franchement, je n'étais pas assez naïf pour y croire ! Trois enfants, ça pouvait faire peur.
Oh regardez, les photos de mariage de Jon ! Je ricanai devant le regard rêveur de mon frère sur les photos en question. C'était fou ce que les gens pouvaient avoir l'air niais aux mariages. Surtout les mariés bien sûr. Je ne pensais pas que le mariage était une nécessité. Mais mon frère, de son côté, était persuadé que c'était un passage obligatoire avant de concevoir des enfants. Quelle connerie ! Mes parents étaient, pour l'instant, le seul couple marié que je connaissais à durer vraiment dans le temps. Quarante ans de mariage et amoureux comme au premier jour. Ok, parfois j'étais jaloux. Pourquoi eux et pas moi ? Pourquoi Jon et pas moi ? Je n'avais pas choisis. J'étais tombé amoureux d'une fille à 26 ans. Au début de notre relation, je ne pensais pas dur comme fer que j'allais faire ma vie avec elle.
Quand les pages de l'album photo arrivèrent silencieusement à Chloë et à moi, je ne pu que revenir presque neuf ans en arrière. J'étais rédacteur en chef dans un petit journal depuis un an et après avoir rapidement grimpé les échelons parce que j'étais vraiment doué et je venais d'acheter mon premier appartement. Bref, j'étais plutôt bien parti dans la vie et j'en étais heureux. Je ne me souciais pas vraiment de savoir si j'allais ou non rencontrer une femme avec laquelle je pourrais faire ma vie. Je me trouvais assez jeune pour ne pas m'en inquiéter. Mais elle avait pointé le bout de son nez un peu par hasard. Une brune en trench coat couleur prune et imbibé d'eau de pluie, qui était entrée dans les bureaux du journal comme une furie, de bon matin. J'étais le premier et seul arrivé et en la voyant, j'avais bien été obligé de lui demander si je pouvais faire quelque chose. Parlant très vite et avec un accent italien très prononcé, elle m'avait expliqué qu'elle était venue rendre les clés de son appartement au mec qu'elle larguait parce qu'il n'était qu'un "putain d'enfoiré de merde". Je n'avais pas demandé de qui il s'agissait. Je l'avais juste détaillé du regard et elle avait éclaté en sanglots en me demandant de "ne surtout pas" la prendre pour une folle. Elle ne l'était pas. Pas du tout. Juste très émotive. Ouais apparemment, ouais. Je ne savais pas comment réagir. Je n'avais l'habitude que des femmes de caractère comme la plupart de mes ex, ma mère et ma soeur. J'avais juste retourné le bureau le plus proche de moi, pour lui trouver un paquet de mouchoirs. Elle avait rit en le voyant. Le paquet était à l'effigie d'un personnage de dessin animé que je ne connaissais même pas. Quand elle m'avait demandé si je n'avais pas un café à lui proposer, j'avais encore hésité. Mais j'avais rapidement songé que je pouvais bien au moins faire ça. Je n'étais pas le genre de type qui blessé ainsi les femmes et franchement, je détestais les mecs comme ça. J'étais peut-être un romantique dans l'âme, allez savoir. Je lui avais donc tout naturellement offert un café et lui avais naturellement demandé auquel des employés, j'allais devoir mener la vie dure à l'avenir. Elle avait encore rit. J'aimais bien son rire, même s'il ne faisait pas vraiment briller son regard. Oui, le rire était l'une des premières choses que je remarquais chez une femme.
En partant, elle m'avait laissé son numéro de téléphone, noté sur un mouchoir. Je l'avais enregistré sans l'appeler. J'avais laissé passé cinq bon mois avant de la contacter. Après que je me sois rappelé à son souvenir, elle avait voulu raccrocher, disant que c'était bête de la rappeler si tard et que, de toute évidence, elle ne me plaisait pas. Ce à quoi j'avais répondu que si, c'était bien le cas. Mais que lors de notre première et dernière rencontre, elle avait l'air si mal que je ne voulais pas avoir la sensation d'en profiter pour avoir une chance avec elle et prendre le risque qu'elle regrette aussi dans la foulée. Elle avait approuvé et accepté ma proposition d'aller boire un café. Puis celle d'aller dîner ensemble. Puis le second dîner suivit du ciné. Puis le petit déjeuner que nous avions partagé le lendemain matin de ce troisième rancard qui avait rendu notre relation officielle. Dans la vie, elle n'avait pas de boulot fixe. Un coup elle était secrétaire, un coup serveuse et parfois, elle travaillait dans les guichets à la gare ou même au cinéma. Elle n'avait pas de diplôme ni de grands rêves depuis qu'elle était enfant. Elle prenait ce qui se présentait à elle et l'aimait tel quel. Elle pensait qu'il n'y avait pas de hasard, que tout arrivait toujours pour une bonne raison. Comme la rupture difficile avec son ex, qui lui avait permit de faire ma rencontre. J'aimais bien cette vision des choses. Même si je n'étais pas certain de la partager. En vérité, je m'en fichais pas mal. Je prenais ce qui venait quand ça me satisfaisait, bien sûr. Mais je ne me demandais pas s'il y avait une bonne raison pour que ça arrive. Quand il m'arrivait un coup dur ... Non, ça ne m'était jamais arrivé ça en fait. Pas encore du moins. J'ignorais que ma vie prendrait un tournant plus délicat par la suite. A 26 ans, j'étais rédacteur en chef, propriétaire d'un appartement avec deux chambres et je sortais avec une jeune femme charmante.
J'avais oublié comme Evan était un gros bébé ! Ma mère tentait d'alléger l'atmosphère. Parler de mon ex était toujours difficile. Mais pas quand il était question de mes enfants. Même s'ils étaient en partie la raison de ... Ce changement de direction de ma vie. Chloë avait fait un déni de grossesse. Elle n'avait apprit qu'elle portait un enfant de moi, qu'au bout de six mois. Ca avait tout de suite été la panique. Même si nous étions en âge d'avoir des enfants, nous n'avions pas encore parlé de ça et nous n'étions pas près du tout. Ma vie professionnelle prenait un tournant assez important. Je passais la direction du journal dans lequel je bossais depuis quelques années déjà. J'avais pour mission de le remettre sur les rails aussi rapidement que possible. Une tâche ardue dans laquelle je m'étais jeté à corps perdu. Avoir un enfant dans ces conditions était de la pure folie. Et devant la réaction de ma petite amie, cette expression semblait encore bien faible. Elle était devenue totalement hystérique, avait hurlé dans tout l'appartement et balancé des trucs. Elle ne voulait pas d'enfant. Elle n'en voulait pas, c'était aussi simple que ça. Perdu par cette réaction à laquelle je ne m'attendais pas du tout, j'avais tenté de la calmer. Et quand enfin elle avait été en mesure de parler entre deux sanglots, elle m'avait expliqué quelle enfance malheureuse elle avait eut. Avec un père alcoolique et une mère violente. Elle avait peur, très peur de ne pas savoir élever des enfants. Je lui avais assuré tout le contraire et lui avait répété qu'à deux, on pouvait tout faire et tout vaincre. Elle m'avait entendu. Et trois mois plus tard nous accueillions un petit garçon. Bon ok, comme ma mère le disait si justement "un gros bébé". Aaaah et les filles sont trop mignonnes ! Franchement Colinn, heureusement que tes enfants te ressemblent plutôt qu'à ... Elle s'interrompit quand notre mère lui donna une petite tape sur le bras en lui faisant les gros yeux. Je ne fis aucun commentaire et reportai mon attention sur la photo des jumelles allongées de part et d'autre de leur grand frère, sur le lit de la maternité.
Trois ans plus tôt, j'avais réalisé que ça ne s'arrangerait plus. Pas avec Chloë en tout cas. Elle avait eut toutes les peines du monde à devenir une mère. J'avais du embaucher une nourrice pour qu'elle s'occupe d'Evan la plupart du temps. Pourtant, ma petite amie ne travaillait plus. Elle restait à la maison la plupart du temps. Elle avait arrêté de travailler quand moi j'avais du doubler mon temps de travail. Elle semblait me croire quand je lui assurais que c'était temporaire et accepter l'idée. Mon rêve était de prendre la tête d'un magazine plutôt que d'un journal. Un truc bien plus conséquent, bien plus ambitieux. Et ce fut quand nous fêtâmes les un an de notre fils, que l'opportunité se présenta à moi. Chloë avait l'air davantage dans son assiette. Assez pour s'occuper de nouveau pleinement de notre enfant. Et je venais d'entendre parler d'un magazine qui commençait à perdre pied. J'y avais fourré mon nez et découvert que la direction était trop "âgée" pour être encore dans l'air du temps. Ils publiaient un magazine tous les deux mois, ne mentionnaient pas du tout l'actualité et ne parlaient quasiment que de choses qui n'existaient plus. Comme les vieux groupes de rock, les films diffusés à la tv plutôt qu'au cinéma et n'attirait donc pas de grand publique. Le directeur prenait sa retraite et n'était pas parvenu à relancer le journal. Il envisageait de le fermer tout simplement et de licencier toute l'équipe. J'avais pris ça comme un challenge. Le rédacteur en chef du journal que je quittais, pris ma place à la tête et je pu me concentrer entièrement sur le magazine que je voulais voir renaître de ses cendres. C'était évidemment un pari risqué. Mais Chloë m'avait largement encouragé à faire ça. A 28 ans, je donnais l'impression d'être trop jeune pour prendre de telles responsabilités. Alors pour montrer le contraire, j'avais montré un visage dur, froid et intransigeant. Je donnais des ordres à la pelle. Si au début les employés eurent bien du mal à accepter tout ça parce qu'ils n'étaient pas habitués, ils apprirent à me faire confiance. Même s'ils refusaient de l'avouer, ils étaient plutôt d'accord avec mes idées qui changeaient radicalement de l'ancienne direction. En six mois, le chiffre d'affaire était à nouveau dans le vert et le magazine se vendait assez bien. A la fin de la première année, alors que j'offrais une charmante prime à l'ensemble des employés, j'apprenais la seconde grossesse de Chloë. Je rentrais du dîner d'entreprise à l'occasion de noël, quand elle m'était tombé dessus. Elle était folle de rage. Elle m'en voulait de l'avoir "encore mise enceinte". Cette fois, j'avais eus du mal à la calmer. Il avait fallut que je la laisse tourner en rond, jurer et gueuler pendant une bonne heure, avant de pouvoir à nouveau lui adresser la parole. Encore un déni de grossesse. Cinq mois cette fois. J'étais certain que si elle n'avait pas fait des déni, elle aurait certainement interrompu ces grossesses. Peut-être qu'elle avait raison sur les "coups du destin". C'était prévu qu'on ait ces enfants. Alors elle n'avait pas d'autre choix que de les accepter, puisqu'à tous les coups il était trop tard pour les "refuser".
A leur naissance, elles étaient blondes et leurs yeux étaient foncés. Elles étaient magnifiques. Mais leur mère les ignorait, comme si elles n'existaient tout simplement pas. Quand on avait de la visite dans la chambre de maternité, elle s'installait sur le fauteuil près des fenêtres et regardait dehors, sans adresser la parole à qui que ce soit. Mes proches s'extasiaient largement sur la beauté des jumelles Sienna et Mila et sur la fierté évidente du grand frère qui, même s'il n'avait que deux ans, ne cessait de sourire, d'embrasser et de caresser le visage de ses petites soeurs. Ma mère avait rapidement tenu à me toucher deux mots à propos de Chloë. Elle me demandait de faire attention aux enfants. Pas à ma petite amie. Mais bien aux enfants. Elle avait peur de ce qu'elle pourrait leur faire. Je pris ses mots à la légère, me contentant de lui dire que Chloë était sans doute dépressive mais qu'elle ne ferait jamais de mal à nos enfants. Devant le regard embué de ma mère, je lui avais quand même promis de faire attention. Les semaines puis les mois défilèrent. Chloë dormait le jour et vagabondait dans notre nouvel appartement la nuit. Elle regardait la télévision et mangeait quand tout le monde dormait. Elle ne me parlait plus du tout. Elle ne me regardait plus non plus. Tout était terminé et je le savais. Je m'étais fait à l'idée et avait changé de chambre quand elle m'avait poussé hors du lit en hurlant un soir où je rentrais du boulot très tard. C'est à partir de ce soir là que j'avais cessé d'avoir la moindre confiance en elle. Nous avions une nourrice chez nous toute la journée et qui ne partait que quand moi j'étais de retour le soir. Mais ça n'empêcha pas Chloë de faire une vraie grosse connerie. Celle qui avait tout changé. J'avais trouvé la nourrice en train de donner leur biberon aux jumelles. Et devant l'absence d'Evan, je lui avais demandé où il était. Quand elle m'avait informé que sa mère avait tenu à lui donner son bain, j'avais accouru dans la pièce concernée. J'avais poussé Chloë sans douceur, quand j'avais réalisé qu'elle maintenant la tête d'Evan sous l'eau, de force. Je l'avais tout de suite sorti et lui avais tapoté le dos jusqu'à ce qu'il recrache l'eau. Mon coeur battait la chamade, j'étais terrifié. Mais il respirait de nouveau. Assez bien pour se mettre à pleurer encore et encore. Après avoir préparé les jumelles avec l'aide de la nourrice, j'avais emmené mon fils aux Urgences, en laissant ma petite amie derrière moi. A notre retour quelques heures plus tard, elle était étendue dans la salle de bain, les poignets en sang. Si j'avais tout de suite appelé une ambulance et bandé ses plaies, je ne ressentais aucune panique ni aucune tristesse. Si elle mourait, elle ne manquerait pas à ses enfants qui ne la connaissaient pas dans le fond, ni à moi qui avais commencé à la haïr pour de bon quelques heures plus tard. Elle avait été emmené et sauvé à l'hôpital. Les semaines suivantes furent un véritable combat devant la justice. Je voulais qu'elle perde ses droits sur nos enfants. Face à son état jugé par un psy, ma requête avait été autorisée. Et pour terminer, elle passerait les années suivantes dans un hôpital psychiatrique pour "se reposer". Elle ne broncha pas. Elle s'en foutait. Comme c'était le cas depuis toujours. Et moi aussi, désormais, je me foutais royalement de tout ce qui la concernait. Dès lors, je ne vivais plus que pour mes enfants dans un premier temps, et mon entreprise dans un second temps. Bon, soit, mes parents, mon frère et ma soeur arrivaient pas trop loin après mes enfants.
Et si on faisait une photo plus récente de nous cinq ? Ma soeur et moi même fûmes les seuls à protester un peu. Mais nous n'avions pas le choix apparemment. Ma mère récupéra vite son appareil, le mit en marche, le posa un peu plus loin et nous rejoignit pour apparaître sur la photo. Nos parents étaient de chaque côté. Je faisais les oreilles de lapin à ma soeur, sans savoir qu'elle le faisait pour moi en retour. Classique.. .
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 16:47
Bienvenue chez nous :)
Très bon choix d'avatar! Bon courage pour compléter ta fiche!
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 16:55
Je te remercie :)
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 16:57
Bienvenue Beau goss Bon courage pour ta présention et garde moi un petit lien
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 17:00
merci héhé et avec plaisir
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 17:55
Bonjour et bienvenue parmi nous!
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 17:56
merci :)
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 18:08
Bienvenue charmant jeune homme Que la force soit avec toi pour la fiche !
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn | Ven 22 Jan - 18:09
merci beaucoup ^^
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(#)Sujet: Re: Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn |
Effacé par une gomme à mâcher et fixé par une colle à sniffer ~ Colinn