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 i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)

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(#)Sujet: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Mer 10 Fév - 22:24
i'd bury my heart at the bottom of your glass

OREL & ERWAN


Est-ce que tu étais heureux ? Non. Erwan se souvenait des bras d'Orel autour de son corps, comme si c'était leur place, le seul et unique endroit qui leur appartenait sur Terre. Il ne pouvait pas oublier comment il l'avait serré contre lui, sa tête contre son épaule, juste là, dans ses cheveux. Et comment lui était resté pétrifié, comme un imbécile, trop choqué par le fait qu'Orel s'était d'abord levé, avait fait quelques pas... Erwan avait cru que c'était fini, qu'il l'avait bel et bien déçu au point que son meilleur ami ne veuille plus entendre parler de lui. Mais les bras d'Orel autour de lui, il ne l'avait pas supporté, son cerveau avait court-circuité, c'était terminé. Il était bon pour l'asile. Sa main droite s'était légèrement dégagée de l'emprise qu'avait Orel sur lui, et elle s'était posée dans le dos du jeune homme, et Erwan avait plongé sa tête dans l'épaule d'Orel. Il avait entendu quatre mots sortir de la bouche d'Orel. Je suis tellement désolé. Puis il était parti, il avait disparu. Et Erwan s'était retrouvé tout seul, planté au milieu de cette ruelle, un peu perdu dans ce coin de la ville qu'il ne connaissait pas. Il n'avait pas bougé, n'étant pas certain de pouvoir faire un pas sans se casser la figure. Il s'était mis à pleurer, juste là, et tan-pis si quelqu'un le voyait, il s'en fichait pas mal. Une larme s'était vite transformée en sanglots, quelque chose de laid, de bruyant, de presque enfantin. Comme un gosse, il s'était essuyé le visage avec sa manche, et était rentré en bus, son visage caché sous ses cheveux.

Deux jours passèrent, et Erwan avait l'impression de vivre dans une sorte de transe. Il n'était pas tout à fait de ce monde, il n'était pas connecté à la réalité. Il était en attente. Son existence était restée sur pause, et attendait le moment où il recroiserait le chemin d'Orel pour enfin continuer son cours. « ERWAN ! Si tu veux déprimer, tu le feras chez toi dans ton lit, pour l'instant contente-toi d'aligner deux notes et ce sera déjà bien » Le premier cri attira son attention, en même temps que le claquement de la porte du studio. La phrase n'arrangea rien. Son manager venait d'entrer dans la cabine d'enregistrement en lui hurlant dessus, et Erwan se connaissait assez pour savoir que les menaces et les cris n'ont jamais été le moyen de le faire avancer. Il se demandait bien comment certaines personnes pouvaient s'imaginer que c'était une technique qui fonctionnait sur les gosses... Il se mordit la lèvre, sachant que répondre ne servirait à rien, et baissa le regard en hochant simplement la tête. Il ne pensait pourtant pas être aussi déconnecté que ça de sa musique. Il était plutôt bien placé pour savoir ce qu'il ressentait, et ce que ses chansons représentaient, mais visiblement ça n'allait pas. Visiblement ça ne convenait pas, ça ne plaisait pas, ce n'était pas ce qu'on voulait. Il se demandait pourquoi on l'avait fait venir lui pour tout ça, s'il ne convenait pas à ce qu'on cherchait. C'était une question sans réponse, à laquelle il avait déjà réfléchi plusieurs fois. Il la chassa de son esprit et replaça le casque sur ses oreilles.

Erwan rentra chez lui peu avant vingt heures, et il se réchauffa un plat de pâtes ricotta-épinards, qu'il dévora devant sa télé. Lorsqu'il eut terminé, il ferma les yeux et les rouvrit une heure plus tard. Il sauta alors dans la douche, sécha ensuite ses cheveux en leur donnant toute l'attention qu'ils méritaient, et enfila une tenue choisie avec soin. Un jean slim noir, tellement serré qu'il ne laissait rien à l'imagination, une chemise imprimée dont il laissa la moitié des boutons ouverts. Il remit ses bagues, et glissa ses pieds dans une paire de bottes Yves Saint Laurent qu'on lui avait offerte lors d'un shooting, et qu'il affectionnait particulièrement. Il se regarda dans la glace pendant un instant, essayant de placer un sourire sur son visage, rien que pour voir si ça rendait bien, si c'était crédible. A peu près satisfait, il prit son manteau et glissa son téléphone et son portefeuille dans sa poche. Il sortit, ferma la porte et mit la clé dans son autre poche, puis prit un bus qui l'emmena jusqu'au coin de la ville qui vivait plus la nuit que la journée.

C'était un peu pitoyable, de boire des verres tout seul, mais il n'était plus un pauvre musicien sans un rond depuis son arrivée à Miami. Et il avait envie de dépenser 15 dollars dans un cocktail. Alors il s'installa au bar, et se fit servir un mélange original dont la recette devait rester secrète. C'était délicieux, et tant mieux. Il n'avait rien d'autre à faire que savourer et profiter, et boire. Juste boire. Il n'avait pas particulièrement envie de finir en train de se vider l'estomac dans les chiottes, mais il y avait quelque chose d'excitant dans l'idée de juste sentir l'alcool, juste un tout petit peu, juste la chaleur dans sa gorge. Et le goût sucré de ce qu'il buvait. Il ne comptait pas passer la nuit ici, de toute façon, il voulait juste sentir les ondes de la foule, partager sa soirée avec quelqu'un, tout en restant seul. Il agita sa paille dans son verre, et ce simple geste le ramena à Orel. Orel et son whisky, deux jours plus tôt, et Erwan qui remuait son chocolat et sa chantilly. Il posa son coude sur le bar, et appuya sa tête sur sa main en soupirant, semblant être soudain fasciné par son verre.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Ven 12 Fév - 2:20

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 


En rentrant chez lui ce soir-là, la main en sang tout sécher pleine de bout de verre, Orel était complètement bourré, et avait du mal à marché. Mais le pire n'était pas là non, le pire était que quand il avait bu, c'était le plus gros con de toute la planète. Et ce soir là... ce soir il ne rentra pas seule. Non. Une petite salope, talons hauts, décolleté et mini jupe était rentrée avec lui, dans l'espoir de se faire défoncer le cul comme une gentille petite chienne. Mais Orel était tellement bourrée, tellement dans ses pensées et perdus, qu'il ne s'était même pas rendu compte de sa présence. Il ne pensait qu'à Erwan. L'avoir revu, l'avoir revu si changer, si grand, si beau et si sexy.. et de savoir qu'il avait été malheureux par sa faute, parce qu'il l'avait laisser seul sans personne pour le protéger... tout cela le rendait fou. Et ce qui le tuait encore plus, c'était de ressentir la culpabilité et la colère qu'il ressentait encore plus pour lui même.. alors qu'il n'était rien, il n'avait pas d'affection pour qui que ce soit, il se l'interdisait. Car ressentir signifiait souffrir.. et aujourd'hui il avait souffert et il ne voulait pas ça. C'est ainsi qu'après s'être défoncé la main, il se rendit dans un bar, n'importe lequel, avec des meufs à moitié à poil et maintenant il se retrouvait là, comme un con avec une fille défoncé et maquillé comme une pute à son bras. Elle rigolait si fort que les voisins aurait pu l'entendre, et Orel pouvait sentir son entrejambe déjà mouillé d'ici tellement cette petite conne avait envie de baiser. D'ailleurs, elle le tira vers le canapé, où il tomba, mort, et ne sachant pas où il était quand alors il sentit la chaleur du bouche entourer sa queue et il ne comprit même pas tout de suite qu'elle lui faisait une pipe.. elle n'était même pas bonne en plus, mais bon, ça restait une fellation. Il bascula la tête en arrière, essayant de comprendre d'où venait cette sensation agréable.. et comprit rapidement qu'elle était contre son sexe. Il pensa à Erwan tout d'un coup, sans savoir pourquoi et poussa cette salope avec son pied : « Putain mais casse-toi de chez moi CONNASSE !! ALLEZ DEHORS SALE PUTE ! » Outrée, elle lui donna une gifle, vexée de ne pas avoir pu se faire remplir comme il se devait, le faisant s'allonger sur le lit et claqua la porte derrière elle, laissant Orel là, bourrer, la bite à l'air en érection et l'air pitoyable. Pourquoi avait-il une érection d'ailleurs.. lui qui n'avait pensé qu'à Erwan toute la soirée.. Rien qu'en pensant à lui, il se sentait gonflé davantage et ne comprit pas.. il ne comprit pas pourquoi le simple fait d'imaginer le cœur de son meilleur ami lui donnait de tels envie.. Il grogna en réussissant à se lever et s'étira, retirant ses fringues, son érection toujours bien présente et se rendit sous la douche pour faire couler l'eau froide sur son corps, le réveillant un peu. Il n'eut le temps de rien qu'il s'écroula sur son lit, nue et complètement trempé... avec Erwan en tête, et toutes ses questions sans réponses.

Deux jours, Orel se rendit à son boulot avec une tête de trois kilomètre de long tant sa gueule de bois était terrible. Il n'en avait pas eu de telle depuis.. depuis... depuis sa jeunesse. Même s'il n'était pas vraiment vieux. Il arriva à l'agence et repartit aussitôt que la réunion pour le prochain projet fut terminer et alla direction au café où il allait régulièrement faire un peu de guitare. Il joua avec des gens un peu près toute l'après midi, songeant un peu à autre chose et rentra chez lui lorsque la soirée commença à avancer fortement. Il ne savait pas vraiment quoi faire de celle-ci, s'attendant à rester devant une série en écrivant dans son journal, jouer de la guitare, jouer au jeu vidéo, caresser son chat.. la base. Mais il fut bloquer dans son élan de glandage quand son portable vibra, lui annonçant un sms. Ce fut un de ses ''pote'' qui l'invita à venir en soirée avec sa bande. Orel hésita, se pinçant les lèvres...Il ferma les paupières, l'image d'Erwan toujours là, disant ces mots, CE mot qui restait graver dans sa mémoire auditive. Ouai, s'il ne sortait pas il allait finir fou, prêt pour aller directement en asile. Par contre, il était or de question pour lui de boire. Il y a deux jours... c'était une erreur. Il y avait un fait sur Orel, c'était qu'il ne buvait jamais d'alcool, connaissant ses effets sur lui et cela depuis des années. Mais ces deux derniers jours... enfin, il ne savait pas ce qui l'avait prit. Il avait craquer et il avait besoin d'oublier, de tout oublier. Allait-il réussir à se contenir ? Il n'en savait rien. Il envoya un réponse positive à l'intention de Steeve et se dirigea dans la salle de bain pour se préparer. L'appartement du jeune homme était plutôt atypique. Il s'agissait d'une très grande batisse pour les pompier qui avait été mit en place pour des logements. Il avait donc une grande pièce avec son chambre couper avec un rideau et sa salle de bain était plutôt petite comparer au reste de la maison qui était complètement ouverte de partout. Les WC et la salle de bain était les seules pièces close. Un peu un appartement à la flashdance. Il alla prendre une douche, rapidement et en sortant, passa juste ses mains rapidement dans ses cheveux pour les coiffer comme toujours. Il enfila un boxer noir et un jean bleu pâle avec des trous partout complètement défoncé, ses docks martens et un marcel noir avec une veste en cuir mat marron par dessus. Une fois près, il sortit avec sa moto, casque sur la tête et clope à la bouche et se rendit jusqu'au Seven Devil bar, lieu de rendez vous.

La ''bande'' était composer de deux filles et deux mecs.. et on pouvait clairement voir que les deux gars voulaient tringler les deux jeunes demoiselles qui étaient clairement bonne. Orel arriva devant eux, qui l'attendait devant le bar, et les deux demoiselles tournèrent aussitôt leur regard vers lui. Orel avait cet effet, son air non chalant, blaser et dangereux faisait toujours baver les filles faciles.. Mais il s'en contre fichait complètement. Il jouait de ça, ou pas, il restait lui-même et ça lui était plutôt favorable. Steeven tapa le dos d'Orel en souriant : « Hé Orel, mon pote ça fait longtemps » m'appelle pas mon pote connard.. Orel lui jeta un regard las et je m'en foutiste.. Non il avait promis d'être plus sympa, il fit un bref sourire en coin et répliqua : « Y en a qui bosse. » Il regarda les deux jeunes filles et les salua de la tête et l'une d'entre elle vint lui prendre le bras d'un air purement provocateur en poussant ses seins sur son bras. Il ne réagit même pas et lui lâcha un regard : « Dis, c'est pas toi le mannequin là de truc et compagnie ? » Orel avait envie de lui rire au nez mais il se contenta de répondre : « lui-même. Bon on rentre » elle sembla tout d'un coup complètement excité tandis qu'il s'adressait aux autres, ne la repoussant pas, s'en foutant complètement. Ils se mirent à rire tandis que l'autre gars se présenta comme étant Matt. La demoiselle à côté de lui était Clary et l'autre s'appelait Stacy. Des jumelles.. ha ouai. Il n'avait pas constaté tout de suite.

Ils entrèrent donc dans le bar et Orel ne constata pas tout de suite Erwan au bas. Ils passèrent devant lui, Stacy parlant encore et encore à Orel qui faisait semblant de l'écouté, un bras l'entourant machinalement. Ils allèrent s'asseoir sur des banquettes et commandèrent. Orel prit un grand soda. Et quand il suivit le barman du regard... il vit alors Erwan, qui le regardait avec des yeux grands ouvert, d'une façon clairement pas discrète. Celui-ci se détourna aussitôt, et Orel fut presque sûr qu'il rougissait. Putain mais qu'est-ce qu'il pouvait bien foutre là, tout seul à boire ! Lui qui était si beau, l'air si pure, si parfait, si fragile ! Il fallait vraiment que quelqu'un le surveille merde ! : « Hé Orel je te parle tu m'écoutes » répliqua Stacy d'une voix aiguë. Orel ne lui répondit même pas, ne la regardant même pas et se leva, sans faire attention à ses ''potes'' et arriva à la hauteur d'Erwan. Il posa son coude sur le comptoir et pencha la tête pour essayer de capter son regard planqué et dit alors d'un ton ironique : « On traîne seul dans les bars.. ? Très raisonnable» On sentait clairement une pression entre eux, c'était palpable. Mais Orel était redevenu... orel. Ne montrant rien, dévoilant rien... rien. Il sourit en coin en le regardant se cacher comme une petite timide et pouffa de rire en prenant son verre, sentant le contenu : « C'est très viril comme boisson ça. Très bon choix Monsieur Beckford. » il ne réagissait toujours pas et Orel haussa un sourcil. Peut-être lui en voulait-il d'être parti comme ça l'autre fois.. Mais Orel ne savait pas s'excuser, c'était même un exploit pour lui l'autre fois. Putain mais tourne la tête que je puisse d'admirer merde ! Il s'avança un peu vers son oreille pour murmurer : « Tu comptes m'éviter toute la soirée ou sortir de ta cachette ? Car tu sais que je te vois là ? » l'humour à la con d'Orel.. toujours la même. Il était un emmerdeur, un vrai. Puis, il ne voulait pas qu'Erwan connaisse Orel le con comme l'autre fois. Même si sa façon de parler était toujours aussi cru, aussi froide et directe, il ne voulait pas qu'Erwan le déteste loin de là. Ne voyant toujours pas Erwan réagir, il haussa les épaules et s'exclama : « OK salut ! » en se détournant en levant la main.


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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Ven 12 Fév - 20:50
Erwan continua à agiter sa paille dans son verre, se penchant parfois pour aspirer un peu de sa boisson. Soudain, il n'arrivait plus à se sortir Orel de la tête. Il ne pensait qu'à lui et cherchait une solution au fond de son verre, voulant à tout prix le revoir. Orel, Orel, Orel. C'était maladif. Il s'en voulait d'avoir été si distant avec lui dans ce café, si renfermé sur lui-même. Erwan était pourtant capable de faire la différence entre les personnes qui lui voulaient du mal, et Orel, son meilleur ami, son Orel dont il était amoureux depuis des années et qui avait toujours été là, dans son coeur. Il avait tant espéré le retrouver un jour, et il avait réussi à gâcher ce moment. C'était pathétique. Pendant quatre ans, Orel avait été là, comme un but à atteindre, la seule motivation dont il avait besoin. Toutes ces nuits, à L.A... A Los Angeles, allongé sur son lit, dans une chambre qu'il détestait, tout seul, à savourer enfin un moment de solitude qui n'appartenait qu'à lui. Ils étaient rares ces moments-là, il avait toujours l'impression d'être à quelqu'un d'autre, d'appartenir aux autres, de ne pas se posséder lui-même. Mais là, couché, avant de s'endormir, il n'y avait que lui. Alors il sortait la photo d'Orel de sous son matelas et il se plaçait là où un rayon de lune éclairait le lit à travers les volets. Et il regardait le visage d'Orel, un Orel souriant qui devait avoir 18 ans à peine, peut-être 19. Parfois il pleurait, mais ces moments-là n'étaient pas des moments de désespoir. Ils étaient des moments de liberté, et enfin il se permettait d'être lui-même, de relâcher la tension qui prenait possession de son être sans arrêt.

Mais tout ça, c'était le passé, une vie qu'il avait décidé d'enterrer, malgré les cicatrices qu'elle lui avait laissées. Il soupira une seconde fois, et lorsqu'il leva les yeux, Orel était là. Il était juste là, à quelques mètres, installé sur une banquette avec un mec et deux filles, dont une qui semblait bien proche de son meilleur ami. Erwan aurait pu être jaloux s'il n'avait pas été sous le choc. Que faisait-il là ? Quelles étaient les chances qu'ils se retrouvent le même soir dans le même bar ? Le destin s'acharnait contre lui, c'était terrible. Il fixa le jeune homme avec de grands yeux, et lorsqu'Orel remarqua enfin sa présence, Erwan se dépêcha de détourner le regard. Il sentit une drôle de chaleur dans ses joues, et non, il refusait de rougir comme un adolescent. Erwan vit alors Orel s'approcher du coin de l'oeil, et il se recroquevilla comme il le pouvait sur le tabouret de bar. Il voulait se faire le plus petit possible, s'imaginant peut-être qu'il pourrait disparaître. C'était stupide et il en avait conscience. Mais Orel était juste là, et il s'appuya sur le bar et se pencha et il était bien trop prêt. « On traîne seul dans les bars.. ? Très raisonnable » Erwan ne répondit pas, bien que le ton qu'employait Orel réveilla quelque chose en lui. De l'agacement, sans doute. Il n'était plus un gosse après tout, il avait bien le droit de sortir boire un coup s'il en avait envie. Qui était Orel pour le juger ? A tout ça se mixait le parfum de l'eau de cologne que portait Orel, et qui remontait jusqu'aux narines d'Erwan, et il aimait tellement cette odeur qu'il aurait voulu s'y noyer. Erwan entendit le rire d'Orel lorsqu'il prit son verre et y colla son nez. « C'est très viril comme boisson ça. Très bon choix Monsieur Beckford. » Orel trouvait peut-être ça drôle, mais Erwan n'appréciait pas particulièrement. Orel qui venait ainsi envahir son espace, le tourmenter, ça ne lui plaisait pas. Alors il garda la tête baissée, le visage fermé, évitant le regard du jeune homme. « Tu comptes m'éviter toute la soirée ou sortir de ta cachette ? Car tu sais que je te vois là ? » lui dit-il après s'être avancé à quelques centimètres à peine de son oreille. Ce n'était pas drôle, ça ne faisait pas rire Erwan. C'était peut-être distrayant pour Orel de jouer ainsi avec Erwan et ses émotions, mais très franchement, ce n'était pas juste. « OK salut ! » Et non, ce n'était pas ce qu'Erwan voulait. Il ne voulait surtout pas qu'on l'abandonne, alors il se redressa rapidement, s'armant de tout son courage pour faire comprendre à Orel que ce n'était pas cool de le martyriser comme ça, que c'était facile mais qu'il ne comptait pas se laisser faire, qu'Orel ne pouvait pas venir comme ça le perturber et le mettre dans tous ces états. Il se leva et lança « Attends ». Il tenta d'y mettre toute sa force et sa détermination, prêt à faire face à Orel. Mais il le vit, lui tournant le dos, la main levée. Sa main couverte d'un énorme bandage et de quelques traces rouges. Toute la motivation qu'Erwan avait s'effondra, et il s'adoucit d'un coup. Son visage marqué par l'inquiétude, il s'approcha d'Orel. « Qu'est-ce que tu as fait à ta main ? » lui demanda-t-il doucement, d'une petite voix qui tranchait radicalement avec celle qu'il avait employée un instant plus tôt. Orel était blessé, il lui était arrivé quelque chose depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus. Orel était blessé. Ca suffisait pour faire oublier à Erwan sa colère et sa frustration. Il aurait voulu le prendre dans ses bras et le soigner avec des baisers, mais il n'était pas certain que ce soit approprié. Ce fut une pensée éphémère, jamais Erwan n'aurait eu ce courage. Et Orel l'aurait sans doute repoussé avant même qu'il n'ait pu tenter quoique ce soit.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Jeu 18 Fév - 1:57

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 

Orle aimait taquiner, il avait toujours fait ça avec tout le monde avec plus ou moins de tact, plus ou moins de délicatesse. Lorsqu'il avait vu Erwan, assit là, seul en train de boire de l'alcool... il n'avait pu s'empêcher d'aller le voir. Pourquoi était-il là ? Etait-ce un coup du sort ou un signe du destin ? Il n'en savait clairement rien. Mais plusieurs sentiments vinrent l'envahir lorsqu'il le vit. De la nervosité, de la colère, de la honte.. il ne savait pas exactement d'où cela provenait, ou peut-être que si.. il était confu. Il préféra ne pas réfléchir, et agir. Il alla donc à sa rencontre, utilisant ce qu'il savait faire le mieux... le taquiner. Il s'approcha de lui, le provoquant, ayant comme envie de le mettre dans tous ces états. Il aimait le voir ainsi, il aimait voir le pouvoir qu'il avait sur lui, l'effet qu'il lui faisait. Mais Orel se comportait encore une fois comme un con, mais il ne savait pas être autrement. Il lui demanda alors ce qu'il faisait là.. enfin lui pensait qu'il disait ça, mais tout le monde ne pouvait comprendre ses questions cachées et ses allusions.. il continua, tandis qu'il ne lui répondait pas, l'invitant donc à en rajouter. Orel voyait bien comme il rougissait, comme il cherchait à se tourner, se cacher. Il le trouvait adorable, mignon.. mais il voulait qu'il se retourne, qu'il croise son regard, ses beaux yeux bleus.. Oui, clairement, son meilleur ami d'enfance lui donnait envie.. envie de tant de chose indécente qui le ferait sûrement rougir davantage. Il passa sa main dans ses cheveux en soupirant, et se détourna de lui, faisant mine de s'en aller, sachant pertinemment ce qu'il allait faire. Il leva la main, le saluant d'un air je m'en foutiste, comme le connard qu'il était et alors qu'il fit un pas vers sa bande, il entendit la voix d'Erwan dans son dos : « Attend » et il sourit, d'un air triomphant et remarqua en même temps là-bas, Steeve, Matt, Clary et Stacy le fixait avec un certain intérêt, chuchotant entre eux et se demandant probablement qui était ce garçon avec qui Orel discutait. Il voyait le regard insistant de Stacy, qui écartait les cuisses de façon à montrer ses dessous à tout le bar.. quelle salope. Il leva les yeux en ciel en la voyant le reluquer et il comprenait parfaitement ce qu'elle voulait de lui. Mais pas sûr qu'il lui offre quoique ce soit, tant son esprit était tourner vers Erwan.

Il entendit les pas d'Erwan s'approcher d'un coup et dire d'un ton inquiet : « qu'est-ce que tu as fait à ta main ? » Orel se tourna vers lui et regarda sa main. Elle était entouré de façon négligée d'un bandage dégueulasse, rouge, marron.. bref, ce n'était pas la première fois qu'il l'utilisait et en dessous, on devinait une plaie mal guérit, encore à vif et qu'il ne cessait de rouvrir s'étant mal soigné. Son regard s'assombrit en repensant à ce moment, cette journée, et la raison pour laquelle il s'était énervé et il préféra balayer sa réponse du revers de la main : « Une égratignure, laisse tomber » son ton était froid, grave, et il releva son regard vers Erwan, se rendant compte de la façon dont il parlait. Il se mordit la lèvre en le voyant baisser les yeux et se gratte l'arrière de la tête en toussa : « heu.. tu veux passer la soirée avec nous ? » ce n'était pas vraiment une question sincère, car il ne comptait pas le laisser seul quoiqu'il décide. Laisser planté ces cons ici ne lui importait aucunement et il ne pouvait pas le laisser rentrer seul dans ce quartier mal fréquenter.. puis, il l'avait abandonner la dernière fois.. il n'allait pas recommencer. Il mit ses mains dans ses poches, sans grimacer face à la douleur. Il ne devait pas montrer à Erwan que sa main lui faisait mal, il ne devait pas être faible face à lui : « Ou alors je t'offre un verre.. on peut se mettre à un peu à l'écart si tu veux. » il était en train de le draguer là ? Non impossible, Orel ne draguait pas, il lui proposait juste un verre et avec le ton qu'il employait il passait juste pour un mec ténébreux et parlant comme un enfoiré qui se fout de tout plutôt qu'un gentilhomme.. Mais putin, il avait tant envie de se barrer là, d'aller à l'arrière de bar, et de le prendre là, contre les briques humides et froide d'une ruelle baigner par la lumière d'une lune qui laisserait apparaître les yeux plein de désir d'un Erwan en transe.. orel devait rapidement penser à autre chose, sinon il n'allait pas tenir longtemps : « Alors ? Les potes ? Ou juste toi et moi ? »


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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Ven 19 Fév - 3:13
Erwan n'aimait pas qu'on joue avec lui, avec ses sentiments. Il n'était pas spécialement doué pour lire entre les lignes, voir à travers les actes des autres et y apercevoir une vérité cachée. Les moqueries ne le faisaient pas rire, et il aurait tant aimé qu'à ce moment, Orel soit différent. Erwan l'aimait tellement, et il ne voulait absolument pas qu'il change. Mais il aurait juste voulu qu'Orel comprenne, c qui est beaucoup demander sachant qu'il n'était pas du tout en mesure de comprendre. Mais bon. Erwan aurait juste voulu que les choses soient simples, qu'il n'ait pas besoin de se battre avec ses propres sentiments, avec l'effet que son meilleur ami avait sur lui. Il aurait voulu pouvoir le regarder dans les yeux et répondre à ses questions. Lui sourire comme il sait le faire, et répondre à ses moqueries par son propre sarcasme, ses petites séductions que le métier lui avait apprises. Mais c'était Orel, et il n'était plus le garçon innocent qui avait été son meilleur ami il y a quelques années. Il n'était pas non plus Erwan le garçon qui écarte les jambes pour quelques billets. Il était quelqu'un d'autre, et il ne savait plus comment être face à Orel. C'était comme si deux mondes s'entrechoquaient. Erwan n'était pas certain de qui il était, de celui qui restait après tout ça. A la fois plus seul, plus renfermé, mais plus fort et plus déterminé. Et Orel le poussait à bout, lui faisait perdre la tête. Lui faisait ressentir des choses que jamais il n'avait senties auparavant. Pour personne. Et de le voir s'éloigner, c'était comme un coup de poignard en plein dans son coeur. Il ne pouvait pas le laisser filer, le laisser s'en aller une fois de plus. Orel était de retour dans sa vie, et non, Erwan ne pouvait pas. Il ne pouvait pas le regarder s'éloigner une seconde fois.

Erwan l'arrêta, puis remarqua sa main blessée. Une inquiétude soudaine le dévora, et il questionna Orel sur l'origine de sa blessure. « Une égratignure, laisse tomber » fut la seule explication qu'il obtint. Orel secoua sa main, comme pour insister sur ses mots, ce qui donnait l'impression que c'était justement bien plus qu'une simple égratignure. Mais Erwan ne voulait pas l'embêter avec des questions sur des choses qui ne le regardaient pas. Il regarda à terre, trouvant un détail dans le plancher qui attira son regard. « heu.. tu veux passer la soirée avec nous ? » Erwan releva brusquement la tête. La question semblait peu sincère, comme si Orel s'était senti forcé de la poser, obligé d'inviter Erwan par convenance. Erwan lança un rapide coup d'oeil à la table où Orel avait été installé quelques minutes plus tôt. La fille qui était entrée accrochée à son bras le fixait d'un air étrange, et il reporta rapidement son attention sur Orel. Il secoua la tête, ne voulant certainement pas s'imposer, inquiet à l'idée de passer la soirée avec des inconnus, et ayant clairement peur que cette fille lui saute à la gorge. « Non je... » commença-t-il en chuchotant presque, sans savoir comment il allait continuer sa phrase. Orel avait glissé ses mains dans ses poches. Il semblait horriblement à l'aise, et ça frustrait Erwan encore plus qu'il ne l'était déjà. « Ou alors je t'offre un verre.. on peut se mettre à un peu à l'écart si tu veux. » Quelque chose s'alluma dans l'expression d'Erwan. Il n'en avait sans doute pas conscience, convaincu que la chaleur qu'il ressentait dans sa cage thoracique ne se traduisait pas de l'extérieur. Mais la proposition d'Orel le remplit de bonheur, l'idée de passer un moment avec lui le rendant réellement heureux. Il en avait tant rêvé, et Orel était là, prêt à lui offrir un verre, prêt à laisser ses amis de côté pour être avec Erwan et juste Erwan. Un sourire discret se dessina sur son visage, en accord avec les étoiles dans ses yeux. Ressaisis-toi Erwan, putain de merde. « Alors ? Les potes ? Ou juste toi et moi ? » interrogea Orel. Et il avait une bonne centaine de raisons de ne pas vouloir se joindre à la table d'amis, avec en plus une bonne centaine de raisons de vouloir Orel pour lui tout seul. « Juste toi et moi » répondit-il vite, puis il se tourna vers le bar et commanda un cocktail identique à celui qu'il avait déjà, prit son verre et se dirigea vers une table pour deux restée libre, dans un coin du bar.

Il s'installa et but une gorgée de son mélange fruité. Son regard se plongea alors dans celui d'Orel, pendant un long moment, comme s'il essayait de profiter de ses yeux. De le regarder tout simplement. Il aurait pu passer des heures à le regarder. Juste ça. C'était peut-être l'alcool qui lui donnait une soudaine confiance en lui, qui l'aidait à assumer son regard. Il avait oublié l'envie paralysante de baisser les yeux dès qu'Orel se mettait à l'observer. Erwan avait tout à coup envie d'être regardé, envie que les yeux d'Orel se posent sur lui, et qu'ils apprécient ce qu'il y avait à voir. Sa main blessée était posée sur la table, et Erwan ne put s'empêcher de tendre le bras, lentement, hésitant, et de toucher le bandage du bout des doigts, là où le sang avait coloré le pansement. « Tu m'as manqué » dit-il simplement, et c'est comme l'écho des mots qu'il lui adressa le jour de leurs retrouvailles. Mais Erwan ne le dirait jamais assez. Et même ces deux derniers jours, Orel lui avait manqué. « J'ai pensé à toi » avoua Erwan, sans savoir s'il parlait des quarante-huit heures écoulées depuis ce jour dans ce café. Ou s'il parlait des nuits passées sur un matelas dégueulasse à rêver au prince charmant. Mais ce soir Erwan n'avait pas envie de se cacher, et peut-être que les verres y étaient un peu pour quelque chose. Les verres, la solitude, et le chagrin.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Jeu 25 Fév - 0:20

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 


Lorsqu'Orel proposa à Erwan de passer la soirée avec eux, celui-ci releva la tête d'un coup, comme s'il était sur le point de tomber par terre, les yeux grand ouvert... Beh quoi ? Il jeta un regard derrière lui, et remarqua la façon dont la bande les regardait. Il soupira mais ne témoigna d'aucune réaction, se concentrant plutôt sur Erwan qui semblait complètement perdu, ne sachant que répondre et bafouillant rapidement si peu fort qu'Orel n'entendit rien. Il était si beau, si mignon et Orel avait un mal fou à ne pas le détailler de façon perverse, se concentrant pour paraître imperturbable. Erwan semblait peu motiver à l'idée de venir les rejoindres et Orel proposa donc de lui offrir un verre, et qu'il se mette dans un coin tranquillement. Erwan ouvrit de grand yeux et Orel put presque voir la chaleur sur ses joues, et le bonheur se lire sur son visage.. il semblait que son meilleur ami d'enfance savait cacher plus de choses qu'il ne semblait penser et là, il venait de montrer une légère faille, une faiblesse qui n'était autre qu'Orel. Il mettait dans de temps à répondre qu'Orel dut insister, trouvant la situation presque amusante et il avait toujours ses mains dans les poches, totalement à l'aise en face de lui, même si des pensées malsaines ne cessaient de le tourmenter. Orel crut rêver en voyant Erwan sourir légèrement, de façon presque rêveuse et ce premier ne put s'empêcher de relancer sa proposition, souriant en coin aussi et réveillant par la même occasion le jeune homme aux cheveux long. Celui-ci ne se fit alors pas prier et répondit rapidement, comme s'il devait profité du moment qu'Orel ne change pas d'avis : « Juste toi et moi » il s'empressa de commander des verres et marcha jusqu'à une table sans sourciller. Orel leva un sourcil, et pouffa de rire en le suivant. Il put alors observer Erwan de dos, son regard toisant son dos, et son jean qui ne laissait aucunement la place au mystère.. Bordel Erwan, tu es un putain d'allumeur, pensa Orel en serrant les dents pour que des pensées obscènes ne viennent pas embrumer son esprit.

Il vint s'asseoir à côté de lui, passant sa main dans ses cheveux à l'aide sa main blesser et posa son verre sur la table. Erwan le regarda dans les yeux, avec attention, après avoir bu une gorgé de son cocktail. Orel sourit doucement, sur le coin des lèvres presque de façon non visible, et le regarda également, appuyer contre son dossier, l'air nonchalant. Il était clair que l'alcool donnait beaucoup plus confiance au jeune homme en face de lui, mais Orel savait parfaitement que l'alcool était mal, et c'est pourquoi il ne buvait jamais... même si ces deux derniers jours furent une exception qu'il regrettait énormément. Donc il se jura de surveiller la consommation d'Erwan, même si il constatait qu'il était moins timide plus il prenait des gorgés. D'ailleurs, toujours avec le visage neutre et l'observant, il le regarda s'avancer et poser ses doigts sur son bandage où des tâches marrons de sang sécher. Orel le regarda faire un instant, penchant la tête et releva alors simplement les yeux pour le regarder, qui semblait subjuguer par sa blessure, comme si tout d'un coup il savait ce qu'elle représentait et pourquoi elle était là, encore un peu douloureuse : « tu m'as manqué » Orel avait l'impression qu'Erwan se répétait, mais à chaque fois, ces mots semblait encore plus lourd de sens qu'auparavant. «  j'ai pensé à toi » Bordel... Mais arrête de me dire de tel chose merde sinon je risque de te prendre sur le champs. Orel le regardait toujours, calme et son verre dans une main, l'autre main toujours immobile, les doigts d'Erwan touchant toujours son bandage. Il serra les dents, laissant le silence se placer entre eux, se mêlant aux bruits alentours : "tu te répètes... Erwan"

Il retira sa main blesser et se la passa sur le menton en soupira, se redressant sur sa chaise et prit son verre de soda en buvant une grande gorgée rafraîchissante. Il avait envie de l'embrasser, c'était franchement énervant. Il reposa sa main, juste à côté de la sienne, et ne put s'empêcher de bouger son dos, frôlant sa main. Il releva son regard vers lui, et lorsqu'il croisa ses yeux clairs, il ne put résister, il n'en pouvait plus. Il attrapa la carte des boissons du bar et la leva face à eux, les cachant du monde dans le bar et se releva un peu, se penchant et sans qu'Erwan ne put s'en rendre compte, celui-ci près a passer sa main dans ses cheveux. Il avança vers lui et posa ses lèvres sur les siennes, sa langue caressant doucement celle du jeune homme qui surpris, avait garder la bouche entre ouverte, sûrement pour s'exclamer. Orel se fichait de la réaction de son meilleur ami d'enfance, car il savait parfaitement l'effet qu'il lui faisait... Mais il sentit son corps frissonner en sentant le goût des lèvres d'Erwan qui ferma les paupières fortement juste après les avoir écarter en grand, surprit. Orel garda les yeux mi-clos, regardant le bel homme rougir par ce baiser si chaste et si vicieux à la fois, juste là, en public, cacher derrière une carte.. c'était leur truc apparemment, le coup de la carte. Orel caressa sa langue à la sienne, doucement, ne le brusquant pas et surtout, appréciant ces quelques secondes comme s'il ne pourrait jamais recommencer. Puis lorsqu'il se recula, lentement, un fil de salive les relient encore une court instant avant de disparaître, il descendit la carte en posant ses fesses sur sa chaise et reprit un air totalement décontracté, son regard dans le sien mystérieux. Il prit une gorger de coca. Intérieurement, il était en feu, il voulait plus, il voulait encore plus, mais il devait se retenir.. si Erwan partait maintenant, il saurait qu'il avait fait une connerie : « Moi aussi j'ai pensé à toi » il regarda sa main, repensant à cette soirée dont il avait peu de souvenir, et de la façon dont il avait défoncer se miroir.. il devait encore avoir des morceaux dans la main d'ailleurs, celle-ci lui faisant vraiment mal, mais il se battait les couilles. Il tourna son regard vers lui, souriant en coin, ne montrant rien de son désir grandissant en lui, même si la façon dont il le regardait en disant long sur son envie : « Tu veux autre chose à boire ? » il avait encore tellement de question pour lui : « Faudrait que tu me files ton adresse,que je passe te voir un de ces jours.. » que je sache où tu vis.. ou tu dors... pour imaginer te faire l'amour dans chaque pièce de ton appartement. Il secoua la tête, ébouriffant ses cheveux de sa main, essayant de ne pas pensé à ça..mais c'était dur... très dur.. et il ne parlait pas que de ses pensées..


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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Jeu 25 Fév - 2:03
L'alcool, ça craint. Erwan savait quelque part tout au fond que son taux d'alcoolémie ce soir-là était en train d'influencer ses faits et gestes. En particulier face à Orel. Orel qui était le plus beau, le plus génial, le plus gentil, le plus... Le plus mieux. Erwan n'avait jamais connu personne qui pouvait égaler Orel. Et il était là, ses doigts posés sur la main de son meilleur ami, à le regarder. Et il ne pouvait que réaliser à quel point Orel était tout ce qu'il avait toujours voulu. Quelqu'un qui en avait quelque chose à faire de lui, qui était prêt à le protéger, à prendre soin de lui. Contrairement à un paquet de personnes qu'Erwan avait connues. Orel, il en avait rêvé pendant si longtemps. Il l'avait imaginé, sur son cheval blanc, arrivant avec son épée pour le sauver des griffes du monstre. Et puis il avait rêvé et rêvé encore, et avait décidé que les rêves ne menaient à rien. Et il s'était sauvé lui-même. Mais ça ne changeait rien, et Orel était là. Il l'avait retrouvé, c'était comme un conte de fée. Le destin. Oui, voilà, le destin les avait réunis. Ils étaient ensemble, tous les deux, pour la vie. Le sourire d'Erwan s'agrandit à cette pensée. Ses yeux s'illuminèrent comme un putain de sapin de Noël. Noël, tous ces Noëls passés à rêver que Orel arriverait par la cheminée. Ca, ça aurait été cool. Erwan se mordit la lèvre. Il devait absolument se calmer, arrêter de partir dans tous les sens de cette façon. Revenir sur Terre, réaliser qu'il avait tout simplement bu un peu trop d'alcool et qu'il se laissait porter par des souvenirs. Des souvenirs terribles que son esprit embrumé transformait en histoires de princesses. Ses pieds touchèrent le sol, lentement, délicatement, et il reprit contact avec la réalité. Son propre coeur était posé là sur la table, et il avoua un tas de choses inavouables à Orel. Tu m'as manqué. J'ai pensé à toi. « tu te répètes... Erwan » qu'il lui répondit. Erwan lâcha un petit rire nerveux, un truc ridiculement mignon. Et il plaça son autre main devant sa bouche, comme pour se faire taire. Orel retira sa main de sous les doigts d'Erwan, et la déception fut violente. Il continua à fixer l'emplacement où se trouvait sa main, prenant une tête de chien battu. Il releva le regard vers le visage d'Orel, et il le regarda boire une gorgée de sa boisson. Emerveillé, il observa sa pomme d'adam bouger avec une fascination à faire peur. Tout était merveilleux chez Orel. Tout. Alors Erwan saisit son propre verre encore plein aux trois quarts, le porta à ses lèvres, et il but le cocktail comme si c'était un verre de limonade. Lorsqu'il eut fini, il se lécha les lèvres et reposa le verre, puis il se tourna à nouveau vers Orel, ne supportant pas de ne pas l'avoir dans son champ de vision.

Tout se passa très vite, et heureusement. Il n'eut pas le temps de réfléchir, et heureusement. Son cerveau avait tendance à être son pire ennemi, alors il valait mieux ne pas l'impliquer. L'alcool était là pour aider, ainsi que la spontanéité d'Orel. Il lui faisait face, et le menu se leva dans le coin de l'oeil d'Erwan. Il n'eut pas le temps de réflechir au comment du pourquoi, et à par quelle drôle de tour de magie la carte s'était levée ainsi dans les airs. Quelque chose de doux et un peu humide entra avec ses lèvres entrouvertes. Les papillons qui habitaient son estomac s'envolèrent tout à coup. Erwan n'y croyait pas. Il ne savait pas. Il n'était pas sûr. Et la langue d'Orel toucha la sienne, une sensation qu'il aurait été incapable de décrire. Même sobre. Même si sa bouche lui appartenait. Ses yeux s'écarquillèrent sous la surprise, pendant une pauvre fraction de seconde. Puis il serra les paupières, si fort que ses yeux auraient pu imploser. Il rêvait. Non, c'était bien réel. Putain. Il avait imaginé ce moment pendant des années, depuis le jour où il avait appris ce qu'était un baiser. Il aurait aimé se perdre dans ses fantasmes, dans sa surprise, mais il n'y croyait pas et il voulait profiter de cet instant. Il voulait en faire un souvenir indélébile. Sa main se posa sur le genou d'Orel, et il serra ses doigts, comme pour se rattacher au monde, comme pour lui donner quelque chose, lui qui avait embrassé tant de lèvres mais qui ne savait pas comment le faire en transmettant tout ce qu'il ressentait. Il n'était pas sûr, c'était son tout premier baiser d'amour, et il ne voulait surtout pas faire quelque chose de mal. Il laissa sa langue frissonner contre celle d'Orel, n'osant pas attaquer sa bouche, préférant se laisser faire. Il avait envie de pleurer tellement il était heureux.

Orel s'éloigna lentement, et Erwan ne put le quitter des yeux. Un filet de bave qui les reliait se brisa, et il sentit quelque chose d'humide s'écraser contre son menton. Il ne réagit pas, se contenta de regarder Orel s'installer confortablement, comme si de rien n'était. « Moi aussi j'ai pensé à toi » C'était tout ce qu'il avait espéré, tout ce dont il avait rêvé, et seul son taux d'alcool l'empêcha de rester choqué face à ces paroles. Au lieu de ça, il adressa à Orel un énorme sourire, des fossettes se creusant dans ses joues, ses yeux se plissant. « Tu veux autre chose à boire ? » Oui, il avait une envie folle de le boire lui. Boire Orel, dans le sens le plus chaste du terme. Se noyer en lui, être entouré d'Orel. Avoir Orel partout autour de lui, avoir Orel dans son propre coeur si bien que tout le monde autour de lui n'est plus qu'Orel. Il se contenta de hocher la tête, ne faisant pas confiance à sa langue encore engourdie par les caresses qu'elle venait de subir. « Faudrait que tu me files ton adresse, que je passe te voir un de ces jours.. » Oui, passe me voir et je te ferai des pâtes carbonara, et on regardera Le Roi Lion collés l'un contre l'autre sur mon canapé, et tu pourras m'embrasser. Tu pourras m'embrasser quinze mille fois si tu veux... Erwan se perdait. Il se perdait, et c'était bien le bon mot. Il n'était plus sûr de rien. Sa seule certitude, c'était Orel. Tout le reste était futile. Il sourit. « Je sais plus » dit-il sans vraiment se rendre compte d'à quel point c'était ridicule. Oublier sa propre adresse à cause de l'alcool et de l'amour. C'était bien pitoyable. Mais Erwan n'était pas assez connecté au monde réel pour réaliser tout ça. Il se mordit la lèvre, son regard se perdant dans le vide par-dessus l'épaule d'Orel. Puis il pencha sa tête sur le côté pour l'appuyer lentement contre le dossier de sa chaise. Qu'est-ce qu'il se sentait bien... Il était là avec Orel. Orel. Orel ! Il n'avait jamais été aussi heureux. « Je peux dormir chez toi ? » interrogea-t-il en prolongeant les voyelles, un sourire sur ses lèvres. « Je prends pas trop d'place, juste... un petit coin de canapé » Il leva sa main et rapprocha son index de son pouce pour illustrer le mot "petit". « Je veux être avec toi » finit-il, sa voix presque murmurée, en faisant la moue. Je t'aime, je veux être avec toi. C'était plus qu'un aveu d'un soir prononcé par un garçon qui avait bien trop bu. C'était le rêve de toute une vie.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Jeu 25 Fév - 3:10

Orel Hemsworth & Erwan Beckford

Si Orel ne savait pas aussi bien garder son sérieux, par expérience... Il aurait clairement éclater de rire un bon milliard de fois. Erwan saoul était vraiment horriblement mignon et niais. Avant qu'il ne l'embrasse, il avait lâcher un petit rire, trop adorable, trop excitant, trop angélique et innocent pour qu'Orel n'ai pas envie de lui arracher la langue avec ses dents.. Bordel. Il avait un mal fou à se contenir, à se retenir de l'embrasser, mais en le voyant ainsi détendu par l'alcool et aussi sexy et mignon.. il ne put se retenir,non c'était impossible. Il l'embrassa, il l'embrassa putain ! Ho Erwan, jamais je n'aurais cru un jour faire ça. Pas avec toi, pas mon meilleur ami d'enfance bordel ! Toi que j'ai toujours protéger, je pensais pas qu'en faite j'avais toujours eut cette putain d'envie de t'embrasser merde ! Il roula sa langue, caressant la sienne et goûta ses lèvres sucrées, ayant le goût de son cocktail qu'il avait bu d'une traite.. combien en avait-il ingurgité pour se retrouver dans cet état. Il ne savait mais soit il ne tenait pas l'alcool... soit il était là depuis longtemps déjà et cet idée lui donnait deux envies.. de l'engueuler et de casser quelque chose mais aussi de le baiser et lui claquer son p'tit cul pour lui apprendre à être aussi imprudent. Quand on était aussi attirant et mignon qu'Erwan on pouvait au moins avoir la descence de se rendre moche pour sortir ! Au moins ! Si Orel avait pu l'habiller il lui aurait mit un vieux baggie avec un gros pull pour que personne n'ose le regarder.. et encore même là il était sûr qu'il serait horriblement mignon. Il essaya en l'embrassant d'être le moins entreprenant possible, sinon il savait parfaitement qu'il ne pourrait se retenir et l'aurait entraîner quelque part pour finir d'embrasser toutes les cellules de son corps, de sa peau... Partout. Lorsqu'il mit fin à leur baiser, il vit le petit fil tomber sur le menton d'Erwan qui ne tilta même pas... Il se remit contre le dossier de sa chaise en précisant qu'il avait aussi penser à lui.. sans préciser qu'en réalité, depuis deux jours, il était un vrai dêchet imbibé d'alcool pour oublier cette rencontre absolument horrible. Il faisait de son mieux pour ne pas songer qu'il avait été malheureux durant ces quatre années.. mais il n'y pensait pas en cet instant, regardant Erwan qui semblait réaliser peu à peu ce qui venait de se passer. Lorsqu'il sourit d'un coup, plissant des yeux, Orel haussa les sourcils, se retenant de pouffer de rire.. il avait vraiment l'air niais, et complètement ivre.

Orel lui proposa quelque chose d'autre à boire, ce qui n'était peut-être pas forcément une bonne idée.. Il sembla le regarder comme s'il était complètement gaga et hocha la tête avec sa tête d'ahurie. Orel faillit se mettre à rire et se retint en toussa dans sa main et se dit qu'il allait lui chercher un café plutôt qu'un cocktail pour le réveiller. Il préféra attendre un peu, ne voulant pas le laisser seul.. il attendrait que le barman passe par là. Il lui demanda alors son adresse. Erwan pencha la tête sur le côté et Orel haussa un sourcil... quoi j'ai un truc sur la gueule ? Mais à quoi pouvait-il penser bordel ?? Clairement, il ne fallait jamais laisser Erwan seul en état d'alcoolémie car clairement... il était trop mignon et se ferait violer dans un coin par n'importe qui ! « Je sais plus » dit-il alors qu'Orel finissait son soda, qu'il faillit recracher en manquant de s'étouffer tellement la façon dont il dit ça fut adorable et surtout, il le regarda d'un air confus. Tu te fous de ma gueule là ? Il se mordit la lèvre en se disant qu'il allait finir par le ramener dans un hôtel pour qu'il se repose, mais était-ce raisonnable de le laisser seul dans une chambre d'hôtel pour qu'il ne saches pas où il se trouvait au réveil... ou alors il pourrait l'emmener dans un hôtel et rester avec lui... le déshabiller et maté son corps magnifique dormant nu dans un lit... se glisser sous la couette et se saisir de son.... NON non non non Orel arrête de penser à ça bordel ! « Je peux dormir chez toi ? » la voix d'Erwan articulant chacune de ses voyelles vinrent le fouetter en plein dans la gueule et même une région un peu plus au sud de son anatomie qui gonfla d'un coup à la simple idée d'Erwan dormant chez lui, dans son lit, nu sous la couette, et là il pourra se glisser sous la couette et saisir son... NOOOOOOON BORDEL ! Il secoua la tête en se mordant la lèvre : « t'es sûr de ça.. ? » demanda-t-il prudent. Parce que cette proposition était carrément indécente alors qu'il venait de l'embrasser ? Parce qu'il avait déjà une gaule de malade ? Parce qu'il voulait le violer là maintenant sur place... ? Au putin c'était clairement pas une bonne idée. Orel avait du mal à réfléchir, essayant de se comporter en adulte responsable, mais face à Erwan qui le chauffait clairement sans faire exprès... c'était compliqué. « Je prends pas trop d'place, juste... un petit coin de canapé » Crois moi que si tu viens chez moi... le canapé servirait pas à dormir... Orel déglutit difficilement... putin Erwan ta gueule merde, tu te rends pas compte de ce que tu proposes. Il garda sa main contre son menton, cachant sa bouche, sa langue humectant ses lèvres, son regard fixe toisant Erwan de partout, guêtant chacun de ses gestes..

« Erwan.. » il allait lui dire qu'il ne pouvait pas, que c'était impossible : « Je veux être avec toi » Ho Bordel... Il sentit son corps frissonné et son boxer gonfla un peu plus, comme au rythme que son cœur sauta dans sa poitrine tellement ses mots murmurer semblait érotique et beau à entendre, dit par Erwan. Orel resta bouche bée, comme un con. Genre bloqué.. qué-blo... Plus personne. Il resta fixe devant Erwan qui faisait une moue absolument adorable. Il resta comme stoïque et silencieux pendant une bonne minute... que faire... que dire !!!!!! Orel était clairement paniqué intérieurement. Il ne savait pas quoi faire. Sa raison était là, dans un petit coin lui gueulant qu'il devait contenir ses pulsions, qu'il devait être raisonnable. Erwan avait bu, ce n'était pas bien d'abuser de la situation.. et s'il ne se souvenait de rien demain.. s'il faisait quelque chose et qu'après Orel regrette, ou que pire, Erwan s'en souvienne et rejette Orel ensuite... MON DIEU MAIS MERDE !!! Il est bourré!Quand on est bourrée, on dit ce qu'on ressent c'est pas NOUVEAU !!! Donc merde, que faire... le ramener chez lui ? Mais s'il faisait ça, il ne pourrait se contenir, il l'embrasserais encore, tentant de retenir son désir de retirer ses vêtements, mais le connaissant il n'y arriverait pas.. Non il ne pourrait pas. si... si il pourrait, il pourrait pour Erwan. Mais merde, venait-il de lui dire clairement qu'il voulait passer la nuit avec lui ou Orel avait-il des hallucinations ??.... Il se mordit la lèvre : « Ho puis merde !!' » Orel se leva d'un coup en chopant la main d'Erwan et le tira d'un coup pour qu'il se lève. Il se dirigea vers la sortie du bar, ne faisant pas attention à ses ''potes'' qui devaient se demander ce qu'il foutait. Ils sortirent du bar et Orel tenait toujours la main d'Erwan, sa main lui faisant un mal de chien mais tant pis. Il arriva rapidement à sa moto et prit son casque, le tendant à Erwan : « On y va. Met ça. » Erwan était de toute façon trop bourré pour boire encore un autre cocktail, donc autant partir tout de suite. Lorsqu'il se tourna vers le jeune homme, son air perdu et son regard amoureux le firent craquer... mon dieu.. il était trop.. trop... merde il était trop beau. Il le saisit par le dos, vers les reins, d'un coup sans prévenir et le tira vers lui, lâchant le casque par terre et de son autre main, attrapa son menton et colla de nouveau ses lèvres aux siennes. Bordel il ne pouvait plus se lasser du goût de ses lèvres. Il se tourna, le plaquant doucement à sa moto, sa jambe écartant les siennes pour plaquer son corps au sien. Lorsqu'il rompit de nouveau ce baiser, qui fut plus passionné, il resta contre son corps et murmura : « Si tu es pas bien sage.. je pourrais pas me retenir. OK ? » dit-il de façon étonnement sérieux et attentionné... il parlait clairement du comportement qu'aurait Erwan une fois chez lui.. et il devait être sage, et arrêter d'être si craquant merde... clairement. Il reprit son casque et le posa sur la tête d'Erwan l'attachant et lui montra la moto du menton pour qu'il s'installe... quelle soirée merde...




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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Jeu 25 Fév - 13:06
« t'es sûr de ça.. ? » Orel lui demanda, comme si sa question était complètement folle, comme si ça allait changer le monde. Ce n'était pas anormal, de dormir chez son meilleur ami. Plein de gens faisaient ça. Erwan en était persuadé. Bon, lui, ça ne lui était jamais arrivé. Parce qu'à l'époque, la maison d'Orel n'était pas un endroit accueillant, et puis son esprit de gamin à peine pubère le mettait dans tous ses états. Mais il avait 25 ans, et c'était bien le moment de commencer. Alors oui, Erwan était tout à fait totalement complètement sûr. Il hocha la tête avec toute l'énergie qu'il possédait, pour que surtout Orel n'ait aucun doute sur à quel point il en était sûr. Et Orel le regardait de partout, il l'observait sous toutes les coutures, il le dévorait du regard, et Erwan rougissait comme un abruti. Il ne ressentait rien d'autre que du bonheur à cet instant. Et il n'en revenait toujours pas. Orel, bordel ! Orel était là, à le regarder de cette façon, et Erwan avait envie de le demander en mariage. Heureusement, il avait assez de cohérence en lui pour réaliser que c'était une très mauvaise idée et que cela provoquerait très probablement la fuite d'Orel. Et non, Erwan voulait le garder juste là, à côté de lui, à portée de main. Voilà, il était très bien comme ça. Tout joli.

« Erwan.. » Oh oui, vas-y, continue à dire mon prénom. S'il te plait. J'aime bien comment il sonne quand c'est ta voix qui le forme. C'est comme si les ondes de tes cordes vocales étaient destinées à toucher mon corps, chaque petit bout de moi. Erwan n'avait pas de connaissances particulières en physique et biologie, il se souvenait vaguement d'un cours de SVT sur la reproduction, mais ça c'était une autre histoire. Non, il avait l'exquise impression qu'Orel était fait pour lui, qu'ils étaient dans ce monde pour être accrochés l'un à l'autre. Qu'ils pourraient s'emboîter parfaitement et qu'en toutes circonstances, leurs corps et leurs âmes seraient toujours en contact, sans un seul filet d'air pour les séparer. Il lui avoua tout ça, tous ses sentiments les plus profonds dans une pauvre phrase qui voulait tout dire. Je veux être avec toi, là maintenant, et demain aussi, et dans un an, et quand on sera deux vieux ridés en chaise roulante, et même au cimetière. Je veux être dans ta tombe. Et ce genre de pensées un peu glauques n'effrayaient pas Erwan, non. Il y avait longtemps réfléchi. Il ne voulait plus être séparé d'Orel. Quatre années, ça avait été l'enfer. Puis deux jours, un autre enfer. Il ne comptait plus lui laisser une seule seconde. « Ho puis merde !!' » Sans vraiment comprendre ce qui se passait, Erwan se retrouva avec la main d'Orel autour de la sienne, le tirant pour qu'il se lève et l'emmenant hors du bar. Erwan suivit le mouvement sans protester ou résister. Il laisserait Orel le balader de cette façon pour le restant de ses jours si ça pouvait lui faire plaisir. Vraiment, cette position lui plaisait assez. Il y avait pire dans le monde, vraiment. Ils se dirigèrent vers la moto d'Orel, qui saisit le casque et le tendit à Erwan. « On y va. Met ça. » Ses yeux étaient restés fixés sur l'engin. Orel avait une moto, et il comptait le faire monter dessus. Erwan avait déjà fait de la moto, une fois dans sa vie. Mais là... C'était un peu comme réaliser son rêve, celui d'être sauvé par Orel sur son cheval blanc. Sauf que ce n'était pas un cheval, qu'il n'était pas blanc, et qu'il avait déjà réussi à se sauver. « Haaaan t'as une grosse moto » fit-il remarquer en écarquillant un peu les yeux. Il aurait voulu faire un pas vers l'engin, mais soudain la main d'Orel était dans son dos. Et son autre main saisit son visage. Et Orel l'embrassait de nouveau. Cette fois-ci, Erwan tenta d'être un peu plus présent, et il écarta volontairement les lèvres et poussa sa propre langue contre celle d'Orel. Erwan se retrouva plaqué contre la moto, emprisonné entre le véhicule, et le corps d'Orel. Ca aurait été n'importe qui d'autre, il aurait paniqué. Il aurait repoussé cette personne en hurlant et serait parti. Mais c'était Orel, et Erwan ne pouvait que se sentir en sécurité. La jambe d'Orel écarta les siennes, et il le sentit tout entier, collé contre lui. Il sentait son érection, qui se pressait entre leurs deux corps. Et Erwan aurait voulu pouvoir dire qu'ils étaient deux là-dedans, mais pour le coup, ce n'était pas le cas, mais ça ne le surprenait pas plus que ça. Erwan, il lui fallait autre chose qu'un baiser comme celui-là. Il lui fallait... des mots doux et des caresses. Enfin, il ne savait pas. Ca ne lui était pas arrivé depuis très longtemps. Orel mit fin au baiser. « Si tu es pas bien sage.. je pourrais pas me retenir. OK ? » Erwan se contenta de hocher la tête une fois de plus. Il était un tout petit peu à bout de souffle, et il préférait s'économiser. Dans quelques minutes, il serait sur cette moto, collé à Orel, et il aurait besoin de tout son air. Orel lui plaça le casque sur la tête, et Erwan monta sur la moto, laissant Orel s'installer et démarrer. C'était étrange, la vibration de l'engin qui faisait trembler leurs deux corps l'un contre l'autre.

Ils arrivèrent devant un immeuble dont la façade perdait de sa peinture. Certaines fenêtres étaient clairement en fin de vie, la porte était taguée. Erwan retira son casque et suivit Orel à l'intérieur. Ils prirent l'ascenseur, silencieusement, jusqu'au dixième étage et s'arrêtèrent devant la porte de l'appartement où ils passeraient la nuit. Erwan était surexcité à l'idée de découvrir l'endroit où vivait Orel. Erwan ne tenait plus en place, et se mit à jouer avec une mèche de ses cheveux. Puis sa main effleura le haut des cheveux d'Orel, comme pour tester la sensation. Lorsqu'il entra, son regard se balada sur la pièce, fasciné. Il fit quelques pas pour se retrouver au milieu du loft, et il se tourna vers Orel. « C'est joli » dit-il, les yeux grand ouverts, comme s'il venait de mettre les pieds à Disneyland. Un peu plus loin, il repéra un lit, et il ne put s'empêcher de se jeter dessus et de s'y coucher, sur le dos, en étoile de mer. Il souriait comme un imbécile, regardant autour de lui, puis fixant le plafond. Son sourire s'effaça un peu, un tout petit peu, alors que tout ça lui rappelait une scène. Une scène pas si ancienne, quelque chose qui devait avoir un an à peine. « Je me souviens, à L.A, y'avait ce mec qui avait un appartement comme ça, et je regardais une tache sur le plafond pendant qu'il... » Il se mordit la lèvre, ne voulant pas en parler. Et puis qu'est-ce qu'il lui prenait tout à coup de parler de ça ? Parler de ça à Orel... C'était stupide. S'il avait été sobre, il se serait détesté d'avoir mentionné son passé. Mais ce moment de faiblesse fut vite oublié par Erwan, qui se remit à sourire comme un imbécile. Il tourna la tête vers Orel, qui était encore debout à quelques mètres de lui. « Tu m'abandonneras plus jamais ? » l'interrogea-t-il soudain d'une petite voix.
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(#)Sujet: Re: i'd bury my heart at the bottom of your glass (OREL&ERWAN)  |   Jeu 25 Fév - 18:30

Orel Hemsworth & Erwan Beckford
 

« Haaaan t'as une grosse moto » Orel aurait aisément pu s'étouffer s'il avait eut quelque chose dans la bouche.. Ho si tu savais comme ce n'était pas la seule chose de grosse à moins d'un mètre à la ronde. Orel le regarda, il était si craquant, si beau, si sexy.. Il passa sa langue sur sa lèvre et le saisit sans le laisser faire un pas de plus pour emprisonner ses lèvres. Erwan lui rendit en ouvrant doucement les lèvres, laissant le passage de sa langue pour venir caresser celle d'Orel avec volupté. Putain ! Orel le poussa contre la moto, poussa son corps contre le sien. Il savait parfaitement qu'Erwan pourrait sentir son érection, et il ne s'en cachait pas... Il avait envie de lui, et il le montrait dans se baiser fougueux. Pourquoi l'embrassait-il comme si c'était encore une fois la dernière fois qu'il pouvait le faire. Orel n'était ce genre de mec très attentionné et tendre, et même s'il ne voulait pas brusquer Erwan... il avait réellement du mal à refréner ses pulsions, et Orel était plus du genre abrupt, animal.. sauvage. Mais Erwan semblait tellement fragile, tellement sensible qu'il en voulait pas ne serait-ce que le blesser... Mais ses lèvres, bordel ses lèvres.. Elles étaient si douce et avaient ce goût sucré qu'il aurait voulu garder dans une boîte de chocolat pour pouvoir y goûter encore et encore et encore... Mais putain, s'il continuait à l'embrasser, il allait finir par vouloir le prendre là, sur sa moto. Ce qui n'était clairement pas une bonne idée. Il mit donc fin à ce baiser, Erwan le regardant avec les paupières encire mi-close, le souffle court et les joues rouges.. Il était trop mignon. Le jeune homme reprit son casque après avoir été très clair sur un point à propos du comportement d'Erwan.. Il ne voulait pas abuser de lui dans cet état, mais il était très dur pour le jeune homme de se contenir en général, tant il aimait le sexe, fallait bien le dire... mais là, avec Erwan, c'était encore plus dur, sans qu'il réussisse réellement à comprendre pourquoi. Orel se mordit l'intérieur de la joue et lui mit la casque, retenant son souffle face à la proximité du jeune homme qui sentait bon l'alcool du cocktail sucré. Il l'aida ensuite

Lorsqu'ils arrivèrent en face de son immeuble, Orel dû aider Erwan à descendre pour qu'il n'entraîne pas le véhicule avec lui. Il le retint par la taille le temps d'entrée dans l'immeuble, la grande porte en féraille grinçant et résonnant dans tout le lieu. Ils entrèrent dans le vieil ascenseur, qui datait et était sûrement en fin de vie, prêt à rendre l'âme à tout instant et arrivèrent indemne jusqu'au 10ème étage, le dernier, celui d'Orel. Il partageait l'étage avec une personne en face de chez lui qu'il n'avait jamais croiser encore... étonnant depuis tout ce temps.. Ou alors était-ce un esprit. Putain Orel tu penses vraiment à de la merde pour débander merde ! Il ouvrit la porte, qui coulissait, un peu comme dans un hangar et la referma derrière lui en laissant entrée Erwan qui semblait découvrir le lieu le plus magnifique : « c'est joli » dit-il en se tournant vers lui qui retirait sa veste et son écharpe, se retrouvant alors simplement dans un débardeur noir, moulant un peu son corps musclé juste un peu, comme il fallait, et dévoilant ses tatouages. "met toi à l'aise." Il sourit un peu, l'observant de dos, un peu comme en secret et exprimant un peu plus ce qu'il avait au fond de lui. Orel avait l'air un peu attendrit et en même temps il semblait avoir envie de lui sauter dessus un peu comme un félin : « tu veux un café... ou un chocolat vienn.. » il alla dans sa cuisine et tourna la tête en voyant qu'il venait de s'étaler sur son lit.. Orel sentit une frisson lui parcourir l'échine et serra les dents, tourna son regard vers ce qu'il faisait, donc deux chocolats viennois et préféra ne pas songer à Erwan, sur son lit, si innofencif et naïf et adorable. Sur son lit il pouvait venir, lâcher ce qu'il faisait, monter sur le lit, passer ses mains dans son.. NAAAAN... Il se brulant avec la casserole et grimaça en secouant sa main quand la voix d'Erwan rompit le silence : « Je me souviens, à L.A, y'avait ce mec qui avait un appartement comme ça, et je regardais une tache sur le plafond pendant qu'il... » Orel fit tomber la cuillère qu'il tenait et regarda dans le vide droit devant lui. Quoi ? Avait-il bien entendu ? Il tourna son regard vers Erwan, prêt à frapper dans quelque chose. Un autre homme ? Un mec ? Quel mec ? Il vit alors son expression, et comprit alors qu'il n'y avait rien de joyeux et de coquin dans l'expression de son meilleur ami.. Putin de merde : « quoi..... » c'était peut-être bien la première fois qu'Orel avait cette tête ahurie, les yeux écarquiller et le visage figé, tordu par une expression d'incompréhension totale. Il avait envie de lui poser mille question sur CE MEC... Mais il avait promis de ne plus rien lui demander après avoir sa réponse.. après avoir apprit qu'il était malheureux pendant quatre ans.. était-ce à cause de ce mec ? Ce mec l'avait-il rendu malheureux alors qu'il pensait y trouver un  nouveau protecteur ??? Orel serra le point contre la table et allait gueuler quelque chose, péter un câble, sentant quelque chose de totalement inconnu monter en lui, quelque chose qu'il n'avait jamais ressenti : une profonde jalousie.

Orel approcha alors doucement du lit, et s'arrêta alors en voyant Erwan sourire d'un coup, comme un con. Ce sourire rassura d'un coup Orel, qui était sur le point de lui demander qui était ce mec, leur relation, il allait l'attraper par les poignet et lui gueuler qu'il devait tout lui raconter.. comme il était ivre, il ne serait sans doute pas difficile d'avoir des aveux de sa part, mais il fut stopper par sa petite voix si douce, si horriblement excitante et qui vint fendre le cœur d'Orel en deux : « Tu m'abandonneras plus jamais ? » Orel resta de nouveau choquer, bloquer et le regarda, comme si cette phrase était plus lourde de sens que cette soirée même. Il l'avait abandonné, c'est ainsi qu'Erwan l'avait ressentit et étrangement, Orel se sentit mal, horriblement mal et il avait envie de se frapper d'avoir été la cause des souffrances de ce garçon.. ce garçon si doux, si gentil et adorable qu'il avait laisser seul face au monde il y avait de cela quatre ans. Il arriva à sa hauteur, attendant qu'il s'assit sur le bord du lit, relevant ses yeux bleus dans ceux d'Orel. Il resta un instant debout devant lui, assit sur son lit et d'un coup, il tomba à genoux, entre les cuisses de Erwan, son visage fermé et vide tombant sur le ventre d'Erwan et il l'entoura de ses bras, le serrant fort, agrippant son haut et soupira profondement. Il avait l'air... abattu c'était le mot. Il était chez lui, il pouvait être lui-même, sa jouer et étrangement le fait qu'Erwan soit ivre, l'aidait à plus facilement exprimer ce qu'il ressentait, du moins par ces gestes. Il murmura alors, la tête contre sa poitrine, sentant son cœur battre à tout rompre : « Plus jamais... » il releva son regard vers lui, celui-ci le regardant avec un regard brillant. Il détacha une main de son dos et déplaça une mèche de ses cheveux de devant son visage et il dit alors, son regard intense et sombre dans ceux du jeune homme, son air mystérieux et dangeureux toujours sur sa face et dit alors, d'un ton grave : « Plus personne ne te touchera jamais.. Jamais. » t'es à moi. Tu m'appartiens... Non c'était faux.. mais il ferait tout pour qu'il soit sien. Putain ouai il le voulait, il le voulait vraiment. Pas seulement pour le baiser non, il voulait l'avoir à lui, complètement. Il ne savait ce qu'il avait vécu à LA mais il savait dans son regard, que s'il ne voulait pas lui en parler, c'était que cela ne devait pas être joyeux.. Et ça rendait Orel malade. Mais il saurait tout en temps voulu. Le regard d'Erwan était si beau, si magnifique. Il attrapa doucement sa nuque, la caressant avec rudesse et douceur à la fois, avec une sorte d'intention de possession et posa ses lèvres sur les siennes avec le plus de douceur possible, afin de le rassurer... mais il eut du mal à retirer ses lèvres, poussant de nouveau sa langue pour passer dans sa bouche, transformant ce baiser sage en un baiser un peu plus fougueux. Il sentit Erwan agripper son marcel de ses mains froide, fragile. Il rompit le baiser tout d'un coup, retenant sa respiration. Non il devait se contenir. Il caressa le menton du jeune homme et lui offrit un sourire en coin et lui embrassa alors le bout du nez. Le regard brillant d'Erwan témoignait de beaucoup de chose, son désir, sa joie, son bonheur, ses sentiments et l'excitation aussi. Orel se redressa, se mettant debout caressant la joue du jeune homme et dit alors le plus naturellement, de façon direct : « Je ne te ferais pas l'amour ce soir... pas comme ça en tout cas..» il l'a lâcha la main d'Erwan et se dirigea vers la table pour continuer les chocolats. Il sortit la chantilly et en mit dans les tasses avec des shamallows. Il prit les tasses et en tendit une à Erwan et s'assit sur le lit également : « bois.. tu dois cuver..sinon tu auras la gueule de bois demain » sa voix était dur, direct et sombre, mais si Erwan connaissait Orel, il pouvait sentir les bonnes intentions et le côté protecteur de Orel qui ressortait..




good vibes.
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