And the kindest of kisses break the hardest of hearts

Cela faisait un bail que je n'avais pas vu ma grande soeur. Elle avait été en Angleterre pour son amoureux, je crois. Enfin c'est ce que j'avais compris. Du coup, je ne l'avais pas vu depuis un petit moment. Il fallait qu'on se rattrape un peu. Il faisait beau, et j'allais faire un jogging alors je proposais à ma soeur qu'on se rejoigne au lac. Je me disais qu'elle avait sûrement des milliers de choses à me dire, et moi aussi peut-être que j'oserais tout lui dire. Enfin, je ne savais pas trop car j'avais un peu peur qu'elle ne me juge. Elle m'en voulait déjà au fond d'elle d'avoir disparu toutes ces années alors je n'allais pas en ajouter avec mes histoires compliquées.. Surtout que je sais que c'est tendu entre elle et Nessa, alors autant ne pas dépasser les limites. J'arrivais au lac en courant. Je regardais autour de moi, j'étais en avance apparemment. Je regardais alors dans l'eau claire du lac, un peu dans mes pensées jusqu'à ce que j'entende du bruit derrière moi. Je regardais, ma soeur. Je lui souris. J'allais la prendre dans mes bras. « hey toi, tu m'as manqué. » lui dis-je alors en souriant doucement.

 

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Enfin de retour en ville je voulais me consacrer à ma petite famille. Carter avait tellement grandi en deux semaines. J'avais tout prévu pour un petit pique-nique avec mon petit frère et le petit. On n'avait jamais eu l'occasion de se retrouver tous les 3 ensembles et puis Léo n'avait pas vu Carter depuis un long moment. Je m'occupais du petit et me préparais ensuite et me rendais au lac en poussette. Le chemin n'était pas très long puis le temps était magnifique.Ma relation avait Léo était encore légèrement tendue. On avait tous les deux grandis et beaucoup changer on n'était pas souvent du même avis. J'arrivais au lac et repérais mon frère, je m'approchais alors qu'il se retournait et s'approchait pour me prendre dans ses bras " Toi aussi tu m'as beaucoup manquer " dis je en déposant une bise sur sa joue. La petite était réveillée et gazouillait dans sa poussette " J’espère que tu as faim j'ai prévu beaucoup de choses et j'ai fait un gâteau au chocolat " dis je en m'approchant d'un petit coin d'herbe pour y installer la petite couverture. J'avais pris soin de prendre un coin sans soleil pour pouvoir allonger le petit a coté de nous " Alors quoi de beau ? " dis je en déposant le panier à côté de Léo et prenait le petit dans mes bras. Un petit moment en famille c'était exactement ce dont j'avais besoin.

 

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Je la prenais dans mes bras, très heureux de la revoir à présent. Cela faisait un bail que je n'avais pas vu Hannah. Même si elle m'en voulait, après tout c'est parce qu'elle m'aimait. On était frères et soeurs quoiqu'il arrive. Je la respectais d'autant plus qu'elle prenne le dessus sur sa rancune pour qu'on puisse passer des moments comme ça, à prendre des nouvelles l'un de l'autre. C'est au lac qu'on se retrouvait, que le l'enlaçait. Elle installait une serviette sur l'herbe, à l'ombre et prit Carter dans ses bras. Je lui souris et elle me demandait ce qu'il y avait de neuf. Je ris. « bah plus grand chose puisque tu m'as fais craché le morceau par sms, impatiente. » dis-je alors pour la taquiner. Quand je lui avais dis par sms que je devais lui confier quelque chose, elle m'avait fait cracher le morceau par sms déjà. Je lui avais dis que j'avais quelqu'un dans ma vie, que je voyais quelqu'un du moins. « Je ne sais pas trop si on peut dire que je suis avec elle.. enfin disons que j'essaie de faire les choses bien avec elle et que.. enfin je la trouve vraiment adorable et elle me plait vraiment. Elle est vraiment unique et.. spéciale. C'est pour ça qu'elle me plait tant y'en a pas deux comme elle. Quand elle m'embrasse ou que je l'embrasse - parce que c'est rare et c'est simplement parce que ça signifie vraiment quelque chose, tu comprends? Enfin je sais pas si quelqu'un d'extérieur comprendrait en fait. » dis-je en souriant, pensant à elle, regardant au loin un petit moment, laissant un petit silence. « en tout cas elle est vraiment vraiment belle, et ça ça se voit de l'extérieur aussi. » dis-je regardant ma soeur à nouveau. « et toi, raconte moi. »

 

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C'était vraiment très rare ce genre de moment entre nous. Depuis son retour on avait fait passer chacun nos préoccupations avant de notre famille et je trouvais cela vraiment dommage. Léo avait eu beaucoup de mal avec la mort de mes parents et j'avais l'impression qu'il s'en voulait de pas avoir été là. Mes parents l'aimaient autant qu'il m'avait aimé. On s'installait tous les trois en dessous d'un arbre pour pique-niquer en famille " oui je sais je n'ai jamais été très patiente et tu le sais " dis je en souriant, je sortais le biberon et le tendais à mon frère pour qu'il puisse le donner à mon fils et l'écoutait attentivement me parler de cette fille " Mon petit frère est amoureux je trouve cela vraiment super-adorable " dis je pour le taquiner, Léo n'avait jamais été fleur bleue et cette fille avait vraiment l'air spécial " Je veux la rencontrer et ne dis pas non " dis je en le regardant; j'avais envie d’être un peu plus dans la vie de mon petit frère " Moi ? pas grand-chose je reviens de l’Europe mon voyage avec Bel était enfin je sais pas vraiment où on en est encore j'ai croisé deux de mes ex en l'espace d'un mois et Wayne a disparu enfin pas nouvelle de lui  depuis plus de deux semaines donc voila combien la vie de ta grande sœur et vraiment un bordel monstre " dis je en sortant une lettre de mon sac pour la tendre à Léo " La dernière fois je n'ai pas eu temps de te la donner elle vient de maman et papa on a rendez-vous avec le notaire la semaine prochaine tu as le droit à la moitié Léo et s'il te plaît ne discute pas je veux pas de cet argent " dis je en ouvrant un paquet de chips. Mes parents avaient toujours été très clairs, il partagerait tout en deux.

 

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Je savais bien que les moments avec Hannah étaient rares. Depuis que nous nous étions retrouvés, ce n'était pas simple. Entre les rancoeurs, ses problèmes dans sa propre vie, les problèmes dans ma propre vie, ses voyages, tout ça ne nous aidaient pas à être de nouveau les frères et soeurs que nos parents nous avaient dédiés à être. A l'époque, nous étions très proches et je l'ai vraiment aimé comme une vraie soeur, même si je savais d'emblée qu'elle n'était pas ma vraie soeur biologique, ça a toujours été comme une évidence. Il en valait de même pour mes parents. Je ne voulais pas les perdre, quand j'ai été jugé trop rebelle pour rester avec eux. Je m'en voulais énormément pour ça, surtout depuis qu'Hannah m'avait appris leur mort dans un accident de voiture. Me dire qu'ils n'ont pas pu savoir combien j'étais désolé, combien je les aimais et combien je les aime toujours et n'ai jamais pu les remercier pour tout ce qu'ils avaient fait pour moi. Bref, c'était quelque chose qui me hantait malgré tout, malgré les apparences surtout. Je lui apprenais l'existence de Mackenzie. Je le faisais déjà pour lui parler de moi, disons les choses que je pouvais lui dire et aussi pour me confier à elle, nous rapprocher. Sa phrase me fit sourire. « amoureux amoureux faut pas pousser mémé.. on va dire apprécier quelqu'un hein.. » dis-je en souriant. C'est vrai, je ne savais pas si j'étais vraiment amoureux d'elle, c'était difficile à dire. La seule jeune femme de qui j'avais été amoureux un jour avait été Nessa et tout étais si différent que.. je n'arrivais pas encore à mettre le doigt sur ce que je ressentais. Elle me racontait à son tour sa petite vie. « La vie sentimentale on va dire. Le boulot ça va? Et puis Carter a l'air vraiment heureux alors côté maman, tout va bien. » J'essayais de lui faire voir le bon côté des choses, après tout. « Laisse peut-être les choses se faire.. Tout deviendra plus clair autour de toi. » lui conseillais-je. Parfois, il valait mieux se mettre en retrait pour qu'on vienne nous chercher et que tout devienne clair pour nous comme pour les autres. Là, beaucoup de choses étaient venus vers elle et elle avait visiblement du mal à faire le point alors, autant se mettre en retrait et voir ce qu'il se passe doucement avant de revenir sur le terrain. Soudain, elle sortit une enveloppe de son sac. Elle me le tendit. Elle m'apprenait que papa et maman m'avaient laissé la moitié de l'héritage. J'eu un choc. Après toutes ces années, après tout ce que j'avais pu leur faire subir j'étais toujours digne de ça? Je ne le croyais pas. Et puis recevoir de l'argent d'une manière aussi.. noble, je n'avais pas l'habitude. J'avais l'impression de recevoir un trésor que je ne saurais prendre soin. Elle anticipa mon refus. « Mais Hannah, je.. » J'avais limite la gorge nouée, regardant le courriel. « Je ne le mérite pas. » lui avouais-je alors malgré moi, c'est ce que je ressentais après tout. Peut-être qu'elle comprendrait que je m'en veux autant qu'elle m'en veut. « Je.. Je ne sais pas si je suis le fils à qu'ils auraient voulu que cet argent revienne je.. j'ai peur de.. de les décevoir avec ce que je pourrais en faire enfin je.. » Tout était devenu flou dans ma tête et c'était le bordel. Certes, je commençais à me dire que je devrais prendre ma vie en main, tout ça pour Mack mais là.. C'était un choc en plus qui me poussait à le faire - peut-être un peu trop vite, comme si on me poussait sur le chemin alors que je n'en aie.. peut être pas envie finalement.

 

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Depuis la mort de mes parents je ne pensais ne plus avoir de famille. Et pourtant depuis la naissance de Carter j'avais de nouveau retrouvé espoir et puis le retour de Léo m'avait encore plus comblé. On avait été séparé pendant beaucoup trop longtemps je refusais de le perdre de nouveau je voulais pouvoir rattraper le temps perdu avec mon petit frère et reconstruire la famille que nous avions.Lui apprendre la mort de nos parents avait sans doute été l'une des choses les plus durs au monde. Il l'avait aimé autant qu'il m'avait aimé et je savais combien cela avait été un déchirement quand le juge nous avait enlevé Léo. Ma mère ne s'en était jamais remis et je me souviens encore de la veille de mon départ pour NY. Mes parents nous avaient réunis pour un dernière dînée et m'avaient expliqué certaines choses au cas ou où il devait leur arriver quelque chose et maintenant avec un certain recule c'était comme s'il avait senti leur mort venir. Chaque chose avait été soigneusement faite pour que s'il mourrait on ne manque de rien autant l'un que l'autre. Je l'écoutais attentivement me parler de cette jeune femme qui avait réussi à faire tourner la tete de mon petit frère et qui devait être très importante pour qu'il puisse m'en parler de cette façon " D'accord tu n'es pas amoureux mais tu l'aimes beaucoup " dis je en lui souriant. Cette juste une question de temps pour qu'il en tombe amoureux. Mon frère avait raison le principal c'était Carter " Oui tu as raison Carter es ma priorité et puis je crois que devenir maman m'a fait voir les choses différemment et même si j'aime mon travail et que j'aimerais pouvoir avoir un homme dans ma vie pour l'instant tout cela me convient " dis en regardant mon fils qui gazouillaient, c'était toujours un tel plaisir de le regarder. Je lui donnais ensuite une lettre qui venait de nos parents et lui expliquait pour le notaire, l'argent et leur choix de lui laisser la moitié de tout " Pas de maïs Léo je ne suis pas venu négocier avec toi tu as la moitié de tout l'argent; la maison où j'habite la maison sur la plage aussi et la société " dis je ai mon petit frère qui semblait prendre la nouvelle difficilement " Léo tu étais leur fils et j'étais leur fille au même titre et il t'aimait autant que moi je t'aime alors accompagne pas à ce rendez-vous et si tu es d'accord j'aimerais qu'on s'associe pour la compagnie elle marche vraiment bien papa et maman serait content et pour les maisons si tu es d'accord j'aimerais qu'on les garde je voudrais que Carter grandisse où on a grandi " dis je en prenant la main de mon frère " Tu es un Mills Léo ". Léo ne m'avait pas encore raconté ce qui s'était passé après avoir quitté notre maison et je me doutais que la vie n'avait pas été rose tous les jours.

 

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Tout était horrible depuis mon arrivée à Miami. D'un bon et mauvais côté. Le pire de tout je pense, c'est quand Hannah m'a appris que nos parents étaient morts depuis quelques années déjà, et que je n'en savais rien. Je m'en voulais depuis toujours de les avoir déçus et maintenant que je savais que jamais je ne pourrais me faire pardonner je me détestais encore plus que je pouvais déjà me détester. C'était horrible. Quoique je montre à ma grande soeur, je souffrais énormément de tout ça. Maintenant, nous nous revoyons et nous tentons de nous rapprocher malgré toutes les années et que je l'ai déçu aussi, faut le dire. Elle m'en voulait d'avoir été celui qui a tout fait pour que ça nous sépare. Mais aujourd'hui, elle faisait tout pour qu'on soit de nouveau une famille et même si j'étais très très maladroit face à ça, je tentais d'en faire de même en voulant la voir aujourd'hui par exemple. J'aimais énormément qu'elle puisse avoir confiance en une idée de famille grâce à ce petit, Carter, bien que j'étais triste que ce ne soit pas l'enfant de son grand amour, car j'espérais la meilleure vie pour elle. Mais tant qu'elle était heureuse, tout allait parfaitement bien pour moi. Nous parlions de choses et d'autres mais quand le sujet des parents revint, tout redevenait noir à nouveau dans mon esprit, j'étais confus. Je ne montrais jamais ma souffrance parce qu'avec toutes ces années face à moi même j'avais appris à enterrer tout ça tout au fond de moi sans les faire apparaître. Elle ne pouvait pas deviner qu'en me parlant de l'héritage et de tout le reste, elle me brisait juste le coeur. Je regardais dans le vide, bien qu'elle posait sa main sur la mienne en me proposant tout un tas de choses, de projet, de belles choses. Quand elle parlait d'élever Carter dans notre ville natale je levais la tête. Bien que sa dernière phrase me touchait au plus haut point je me levais sur un réflexe en prenant ma tête dans les mains. Je gardais un petit moment de silence, le temps d'avaler toute la souffrance qui s'attaquait en moi. Une fois fait un petit peu, je me tournais vers Hannah, toujours debout. « Je suis désolé Hannah.. J'apprécie énormément tes propositions mais il va me falloir un temps pour tout ingérer tu.. tu sais j'ai vécu plus de cinq ans seul face à moi même et l'idée d'être attaché à des gens a encore dû mal à passer pour moi j'ai été un solitaire 24/24h tu comprends? J'ai énormément de mal même si tu.. tu me permettrais peut-être de.. » J'étais à bout de souffle, je m'asseyais à nouveau où j'étais à la base, regardant par terre puis tournant ma tête vers elle. « De reprendre le droit chemin tout en.. tout en essayant de me faire pardonner d'une certaine manière.. Mais là je.. c'est trop.. dur. » avouais-je avalant fortement ma salive. « Et l'idée de garder les maisons oui si tu veux mais je.. accepter ça je.. j'ai trop de mal à l'heure actuelle.. » lui avouais-je. « Mais tu sais je.. j'essaie de me dire que.. que je pourrais être meilleur pour.. pour elle. » dis-je sans en dire plus, espérant qu'elle comprenne ce que je voulais dire. Etre un mec qui gagne sa vie en mentant, en manipulant les gens n'était pas le mec qui mérite d'être aimé un minimum par une femme aussi magnifique et unique que Mackenzie.. Je voulais avoir la force de changer, d'être quelqu'un de droit, de prendre mes responsabilités même si jusque là je n'y étais pas parvenu, peut-être que ma soeur m'y aiderait.

 

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C'était pour moi tout à fait normal que mon petit frère est la moitié de tout. Nos parents avaient été très clairs dans leur testament. Si Léo revenait dans ma vie alors qu'il leur était arrivé quelque chose je devais lui faire signer les papiers et faire en sorte qu'il accepte. Le problème était Léo culpabilisais beaucoup de tout ce qu'il c'était passer. Quand le juge a décidé de retirer la garde a mes parents, notre famille c'était effondrer. Mes parents s'étaient battus pendant des années jusqu'au jour où Léo s'était enfui et puis un signe de vie de sa part. Je lui expliquais absolument tout. Le souhait de nos parents, mon envie de garder la maison pour pouvoir voir grandir Carter où nous avions eu tellement de beau souvenir et puis je lui parlais de la société de nos parents. Léo avait du mal à encaisser tout cela, c'était trop pour lui ce que je pouvais comprendre mais cette histoire traînait depuis bientôt 4 ans j'avais besoin de m'en libérer c'était autant à lui qu'a moi et je trouvais juste qu'il obtient ce que moi j'avais obtenu. Cet argent pourrait lui permettre de recommencer à zéro et faire ce dont il avait envie quoique cela pouvait être " Ce n'était pas une proposition Léo je ne suis pas entrain de te dire si tu pouvais accepter ou pas si tu refuses cet argent sera placé sur un compte pour ton fils ou ta fille pour ses 21 ans je refuse de le garder il n'est pas à moi " dis je en prenant le petit dans mes bras et lui donnait son doudou pour qu'il dorme " Je ne sais pas ce que tu as pu vivre et j'attendrais que tu te sente prêt pour me le raconter mais s'il te plaît si tu m'aimes autant que je t'aime ne me demande pas de faire comme si tu n'étais pas mon frère car nous n'avons peut-être pas le même sang mais je suis sûr que je n'aurais pas aimé ma petite sœur ou mon petit frère si ma mère avait réussi a en avoir un autre " dis je en le regardant , je voulais lui faire comprendre combien il comptait a mes yeux " Je te laisse le temps qu'il faudra je dois absolument m'occuper de cela j'ai trop repoussé alors je vais faire comme on a dit je vais le bloquer sur un compte et si tu refuses de le prendre il sera à ton premier enfant mais j’espère réellement que tu le prennes pour recommencer une nouvelle vie et puis tu n'es plus seule avec Carter nous sommes ta famille et nous t'aimons de tout notre cœur " dis-je en laissant échapper une petite larme, Léo m'avait réellement manqué et son absence , c'était fait ressentir jour après jour " Cette fille a de la chance d'avoir un garçon comme toi dans sa vie je suis fier de toi petit frère et papa et moi le serais également ". 

 

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Tout ce qu'elle me disait était bien trop dur à encaisser. Me proposer l'argent de mes parents, quand bien même je les aie fais souffrir comme je l'ai fais, ce n'était pas une chose que je pouvais accepter. Même si ma grande soeur tentait de me réconforter, je ne voyais que le mauvais côté des choses. J'avais déçu mes parents, j'avais été injuste avec eux et avec ma grande soeur, pourquoi encore m'offrir quelque chose aujourd'hui? Quelque chose d'aussi grand? Comment pouvait-elle me dire qu'elle m'avait toujours aimé après ce que j'avais fais? Comment pouvait-elle me pousser à prendre cet argent? Je prenais ma tête dans mes mains, complètement perdu. « Hannah.. arrête.. » soufflais-je alors qu'elle enchaînait les preuves d'amour, les idées pour investir cet argent, qu'elle me dit qu'elle était fière de moi et que papa et maman aussi l'était. En levant ma tête, je vis la larme sur son visage mais j'étais bien trop dépassé par mes émotions moi-même les larmes aux yeux pour le faire remarquer. J'avais juste les yeux levés vers elle, triste et sans croire un seul mot de tout ça. « Comment tu peux me parler de tout ça? Moi? Père un jour? Toi fière de moi? Papa ou maman fiers de moi? D'un mec qui, même pourtant amoureux de la nana la plus magnifique dans ce monde, toujours à arnaquer des gens dans les coins de rue pour gagner sa vie, les torturer dans l'esprit ou même physiquement si besoin, être toujours ce même pauvre type qui s'en fou de ce que les autres pensent, qui évite de s'attacher parce que voilà ce qui arrive quand je m'attache : Je déçois, j'invoque des espoirs qui n'arrivent jamais. J'y arrive pas, Hannah. J'arrive pas à être ce mec que vous voulez que je sois. Et pourtant, j'essaie, je te jure que j'essaie, mais depuis qu'on m'a arraché à vous je suis comme ça, c'est une technique de survie, je peux plus m'en défaire, ça fait parti de moi. » dis-je la main contre mon torse, le regard attristé. « Je ne veux pas que tu dises tout ça sans savoir qui est vraiment ton petit frère.. Je n'ai pas vraiment l'impression d'être quelqu'un de bien, d'être quelqu'un qui mérite tout l'amour que tu veux me donner, ou même celui d'une jeune femme comme elle.. Je ne le mérite pas.. » dis-je reprenant ma tête dans mes mains, torturé. Etre moi, c'était une véritable torture ces derniers temps.

 

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