Il rit doucement et se redressa en s’apercevant que Derek ralentissait et qu’ils étaient arrivés. La maison était proche de la mer et en voyant le splendide paysage, il s’extasia :
« Attends c’est…. C’est CA la maison ? C’est paradisiaque Derek !!! Oh mon dieu, tu es complétement fou ! » s’exclama-t-il en riant comme un gamin, heureux comme tout.
Il descendit, incapable d'attendre plus longtemps, et s'extasia devant l'entrée : la maison était gigantesque et il voyait d'ici les grands pans en verre qui surplombaient la mer. On aurait dit qu'elle était perchée sur un roc et entourée comme cela de tous ces arbres et palmiers, elle ressemblait à un coin de paradis sur terre. Pire qu'un gamin, il exigea les clés de Derek et se précipita pour aller ouvrir, impatient d'en découvrir tous les secrets : le seul hall d'entrée était époustouflant et tellement grand qu'il en resta sans voix. S'avançant un peu, il découvrit un immense salon qui surplombait la mer et offrait une vue panoramique incroyable. Stupéfait il s'arrêta là et regarda la mer, légèrement sonné.
Chez lui... C'était chez lui désormais. Un endroit d'où personne ne pourrait le chasser, où il serait à l'abri : un endroit rien qu'à lui. A lui et Derek évidemment, mais désormais, il n'aurait plus à dormir dans la rue. Un endroit où il pourrait même danser nu sur la table de la cuisine sans que personne n'ait quoi que ce soit à lui dire...
Il resta droit debout dans le salon et porta sa main à sa bouche, cachant les sanglots qui naissaient dans sa gorge. Des années à dormir dans la rue et enfin, il retrouvait sa dignité d'homme ! Il n'était plus ce prostitué dans une chambre d'hôtel, cet amant caché, pas plus que ce SDF un peu perdu qui s'accrochait à Derek pour avoir ne serait-ce que de quoi manger... Ici, il était enfin à l'abri et cela lui arracha des larmes d'un soulagement le plus pur. Le cauchemar était fini, bel et bien fini.
Et quand il sentit Derek se rapprocher de lui, il se tourna et vint se caler dans ses bras, glissant les siens autour de sa taille pour mieux se serrer contre lui, essayant de lui cacher ses larmes. "'Merci Derek... Merci... Tu n'as pas idée à quel point je suis heureux."
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mar 23 Fév - 1:22
Derek entra dans l'allée de leur maison, un chemin entouré de palmier mature, la végétation était bien granit, le tout pour donner de l'intimité à ce couple qui ne souhaitait aucunement avoir trop de publicité autour d'eux. L'endroit était plus reculé que les autres bâtiments, ce qui allait leur donner un peu l'impression d'être en dehors de la ville. On entra dans l'allée, mais avant même de pouvoir arrêter le moteur, Thompson lui tendait la main. Il voulait la clé. Derek rit avant de la lui donnée. La porte avait bien une serrure à numéro, mais il semblerait qu'on n'aurait pas le temps de les dire à son ''gamin'' qui courut rejoindre la maison. Amusé, on éteignit le moteur, sortant pour avant toute chose aller faire le tour de sa Veneno, accusant George d'être arriver avant eux. Il caressa sa bagnole du bout des doigts avant de demander a son homme de main de s'occuper des bagages pendant qu'une fois rassurée que la voiture n'avait rien, il se dirigea vers l'entrée.
Il retira ses chaussures avant de partir à la recherche de Thompson. Il le retrouva le regard perdu vers l'océan. Le pire, c'est qu'il cru entendre des sanglots? Serait-il en train de pleurer? Lentement, on s'approcha, est-ce que les lieux lui plaisait? Derek avait tenté d'en faire juste assez. Pas trop de luxe, mais assez pour qu'il se sente pas trop dépayser lui-même. La décoration était parfaite, et ne parlons même pas de la vue qui donnait sur l'océan et son propre ponton pour le bateau a moteur. D'un pas lent, incertain, il s'approcha pour regarder l'homme de sa vie. Aimait-il? Trop de luxe? Il en avait encore trop fait? Derek a un peu peur de la réaction, mais voilà qu'on lui sauta dans les bras. Il accueillit l'homme contre lui, venant a enroulé ses bras autour de cette taille fine.
''- Hmmm... non j'avoue que je ne sais pas... j'ai un peu la crainte d'en avoir trop fait pour toi... et que tu détestes. C'est très lumineux et je ne sais pas si tu aimes... même si plusieurs arbres se trouvent autour de nous.''
La crainte qu'on ait pas apprécier ses goûts de grandeur qui donnaient sur le monde. Et Derek étira le nez, le bateau était là, au final, il ne manquait sûrement pas grand détail pour que la villa soit prête. Il faut dire qu'il avait fait augmenter le nombre d'ouvrir depuis deux semaines, et doubler le budget.
''- Et là, j'imagine que tu veux tout visité, mais avant tu devrais aller voir la cuisine et manger encore un peu.''
Se tournant, George viendra a déposer les cartons dans le hall, et Derek se demanda presque où les mettre, s'était gênant de savoir que son homme de main venait de trimballer toute ses choses, et une chance pour lui, il ne savait pas ce qu'il contenait.
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mar 23 Fév - 15:38
Oui il pleurait. Comme un grand dadais, comme un gamin qui voit enfin ses rêves les plus chers se réaliser et incapable de résister à l’appel des grands bras protecteurs de Derek, il s’y précipita pour se blottir contre lui, cherchant à s’assurer que tout cela était bel et bien vrai. Et si tout n’était qu’un rêve, alors au moins il voulait se réveiller dans les bras de l’homme qu’il aimait. Il enfouit son visage contre l’épaule du brun, refusant qu’il voit ses larmes, et secoua doucement la tête :
« Non, tout est parfait. J’adore cette lumière et la vue est splendide. En fait, tout est trop parfait et j’ai peur que cela disparaisse si j’ouvre les yeux. Je… »
Il fut incapable de continuer, et acquiesça juste quand Derek lui suggéra d’aller manger quelque chose, avant de tourner son visage vers George qui déchargeait déjà les cartons : il remarqua l’air gêné de son amant et sourit doucement, devinant ce qui s’y cachait et amusé de le voir rougir pour si peu. Il releva alors la tête et vint lui murmurer à l’oreille :
« Nous ouvrirons ces cartons ensemble tout à l’heure d’accord ? Mais allons grignoter un morceau, j’ai encore faim. »
Le sandwich ne lui avait clairement pas suffit et il sentait déjà l’appel de la faim résonner à nouveau au creux de son estomac, alors il prit la main de Derek dans la sienne, essuya ses quelques larmes et releva le menton : « Tu me montres où est la cuisine ? »
Il se laissa diriger pâr Derek jusqu’à la fameuse cuisine : toute en bois, elle était immense et splendide. On avait presque envie de cuisiner dedans tellement elle était belle et Thompson en resta bouche bée avant d’avoir un petit rire :
« Voilà qui va m’aider à concrétiser mes envies de prendre des cours de cuisine ! »
Il s’avança jusqu’au frigo américain qu’il découvrit rempli à ras bord et il éclata de rire avant de s’emparer d’un régime de bananes dans les casiers à fruit et il le posa sur la table.
« Tu en veux une ? »
Il en décrocha une et commença à l’ouvrir, regardant la cuisine sans y croire vraiment. « Tu sais, ce ne sont pas des blagues : je veux vraiment me mettre à la cuisine… J’aimerai bien te cuisiner de bons petits plats, savoir faire quelques trucs sympathiques et arrêter d’avoir l’air idiot en cuisine. Tu crois que ta cuisinière serait d’accord pour me donner des cours de temps en temps ? »
Il prit un tabouret et s’y assit, profitant de la vue superbe qu’ils avaient même depuis la cuisine. Tout était presque trop beau ici, et il se passa la main sur son visage, encore sous le choc.
« Je suis désolé d’avoir bêtement eu ce moment de faiblesse tout à l’heure mais… Tu ne peux pas imaginer ce que cela fait d’avoir à nouveau un chez-soi après avoir dormi tant de mois dans la rue. Et c’est encore mieux de se dire que c’est un chez-nous, pour nous deux, que je ne suis plus seul et que j’ai enfin trouvé la bonne personne. »
Il lui adressa un petit sourire radieux, retenant difficilement son émotion. Et en riant, il essuya rapidement son oeil avant de laisser échapper, son rire s'amplifiant : "Ils ont dû mettre de la drogue dans leur perfusion à l'hôpital, regarde ça, je pleure comme une fille !"
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mar 23 Fév - 16:02
Comment devait-il réagir? Recevoir son homme contre son torse, en pleure, il pensait s'être tromper. Que Thompson détestait les lieux. Peut-être était-ce des larmes de rage, mais il découvrit bien rapidement qu'elle n'en était pas. Par sa générosité, il venait d'émouvoir l'homme de sa vie et il lui aurait sûrement fait un câlin si George n'avait pas fait tant de bruit en déposant les cartons. L'attention portée sur autre chose, soit savoir ce que son homme de main avait transporter le mis mal à l'aise. Derek se voulait si gêné et ''ordinaire'' que savoir qu'au fond, il était un homme plutôt fou qui adorait s'adonner a bien des folies. Ça lui causa un petit malaise et une gêne, qu'il préféra invité Thompson a aller manger un morceau. Bien qu'on lui fit la promesse de s'amuser plus tard avec le contenu des boîtes. Et dire que lui tentait d'oublier tout ça, le voilà tout rouge sous sa barbe.
''- N'en rajoute pas s'il te plaît.''
Il guida son homme vers la cuisine, ou plutôt le vrai palace, où les armoires étaient en bois, les comptoirs en granite et il avait même 4 magnifiques fours encastrés. Tous avec diverses utilités que lui-même ne connaissait pas. Un lave-vaiselle et un immense frigidaire assez grand pour se glisser à l'intérieur. Ne parlons même pas de la pièce annexe, un grand garde-manger, où il ne manquait que d'être équiper en conserve et aliment de tout genre. Agathe devrait arriver avec tout ceci dans la journée, mais pour le moment Thompson alla mettre la main sur des bananes. Derek haussa un sourcil. Pourquoi diable n'a-t-il pas choisit autre chose qu'une forme allongée. « Tu en veux une ? » Celle de Thompson? Venant plutôt a sourire aimablement, il devait absolument penser a autre chose.
''- Je... oui... ''
Il ira en prendre une, mais sans lâcher son homme des yeux et manger la sienne. Le regard du brun était vraiment obscène, mais était-ce sa faute, Thompson lui avait rappelé quelque instant plus tôt qu'on penserait un agréable après-midi. « Tu sais, ce ne sont pas des blagues : je veux vraiment me mettre à la cuisine… J’aimerai bien te cuisiner de bons petits plats, savoir faire quelques trucs sympathiques et arrêter d’avoir l’air idiot en cuisine. Tu crois que ta cuisinière serait d’accord pour me donner des cours de temps en temps ? » Au moins, cela serait un cours utile, pas comme ce cours de strip-tease. Oh oui, Derek l'avait encore dans la gorge et il sourit, avant de venir agripper la taille de Thom.
''- Si tu arrives à te familiarisé avec elle, je pense qu'elle acceptera, sinon, je connais de grand-chef qui seront prêt à te donner des cours. Des chefs-cuisinés 5 étoiles. Je pense que ça pourrait t'occuper, mais n'oublie pas que tu dois aussi veiller sur moi. Entre les cours de cuisine, ceux pour devenir entrepreneur pour ta boutique d'antiquaire. J'ai un peu peur que tu sois plus occuper que moi.''
Avait-il peur d'être délaisser? Oh que oui. Derek était vraiment en manque affectif en ce moment, et il avait besoin que d'une chose. D'amour. Il se pencha pour embrasser les lèvres de son chéri, avant de tourner la tête vers la partie ouest de la maison. La piscine encore en chantier, dommage, Derek avait vue les plans et savoir ce que cela allait donner, la piscine a même la roche et toute les cascades... où... non n'y pensons plus. « Je suis désolé d’avoir bêtement eu ce moment de faiblesse tout à l’heure mais… Tu ne peux pas imaginer ce que cela fait d’avoir à nouveau un chez-soi après avoir dormi tant de mois dans la rue. Et c’est encore mieux de se dire que c’est un chez-nous, pour nous deux, que je ne suis plus seul et que j’ai enfin trouvé la bonne personne. » Enfin? Non mais ça fait plus de deux ans qu'il se connaisse et Derek sait pertinemment que pour lui enfin n'est guère un mot suffisant. Thompson se mérita une tape légère sur les fesses.
''- Écoute, pour moi, c'est normal que je puisse... non je dois même vivre avec toi, parce que je sais que sans toi, je ne serais pas l'homme irrésistible que tu m'as fait redevenir. Je dois bien tout cela à l'homme qui m'a sauvé.''
Il devait tant à Thompson, ce dernier ne semblait pas en prendre conscience, mais le premier qui a sauvé l'autre c'était Thompson. Derek s'était perdu dans la vie, et enfin quand il l'avait trouvé, ce dernier l'avait grandement aidé, et soutenu bien plus que Derek ne pourra jamais le faire.
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mar 23 Fév - 18:32
Il jeta un regard amusé à Derek qui mangeait sa banane : il savait pertinemment que le fruit avait une telle forme qu’il ne pouvait faire naître que des pensées perverses chez son homme, mais il le regarda pourtant faire, amusé au-delà des mots et bien décidé à ce que le brun comprenne le message. D’autres part, outre sa perversité légendaire, Thompson avait réellement faim et le fruit était suffisamment calorique pour lui, alors il ne se gêna pas le moins du monde de la dévorer devant lui, prenant bien son temps entre chaque bouchée.
« Veiller sur toi ? » demanda-t-il arborant un air perplexe. « Tiens donc ? »
Décidément Derek était impayable… Il passait des heures à travailler chaque jour, l’abandonnait pour la moindre réunion ou conférence et ne passant qu’en coup de vent à l’hôtel, mais il était persuadé que Thompson était né pour le satisfaire et le chouchouter à longueur de journée ! Non mais quel culot ! Et pourtant… Il savait que si Derek grossissait le trait, il avait pourtant réellement peur d’être abandonné… Combien de fois le lui avait-il répété quand, ivre mort, il s’effondrait en criant qu’il ne supportait pas la solitude ni l’abandon… ? Combien de fois avait-il pleuré la mort de son fils en hurlant qu’il ne supportait plus cette vie de solitaire ? Derek ne s’en souvenait certainement plus mais chaque mot du brun était gravé dans l’esprit de Thompson. Il savait quelles épreuves son homme avait traversé et c’est pour cela qu’il tâchait toujours de lui faire comprendre que lui ne le laisserait jamais tomber. Et ce n’était ni quelques cours de cuisine ni sa future boutique – s’il réussissait à la monter – qui l’empêcheraient de revenir encore et toujours vers lui, ni de le chouchouter comme il se devait.
Il se laissa aller contre son torse solide, souriant tendrement, et laissa ses doigts vagabonder sur la chemise blanche de l’homme d’affaire, profitant pleinement de sa chaleur et de sa force. Oh non, jamais il ne l’abandonnerait : il l’aimait beaucoup trop pour cela. Il rit doucement à la tape sur ses fesses, rétorquant un « hééé » amusé, avant de venir avaler une autre bouchée de sa banane juste devant lui, le provoquant sciemment et d’une façon tellement puérile qu’il en rit lui-même. La banane faillit d’ailleurs mal passé et il s’obligea à se calmer tout en l’avalant lentement pour éviter de s’étouffer, avant de reposer la peau sur la table et de se tourner vers l’homme qui le tenait toujours entre ses bras.
« Ainsi donc, je dois veiller sur toi… Oh mais je veux bien moi, aucun souci ! Comment dois-je faire dis-moi ? »
Ses doigts vinrent s’égarer dans la barbe de Derek alors que son autre main descendait sur un de ses biceps dans une caresse lente et agréable. « Devrais-je me mettre à genou ici pour te prendre en bouche jusqu’à ce que tu appelles à l’aide George ? Je pourrais… Je le devrais même… Comme lors de notre deuxième rencontre, tu t’en souviens ? »
Il se pencha et murmura à son oreille : « Quand tu as joui si fort que tu en tremblais encore des heures après, hum ? Ou alors… »
Petit coup de langue sur le lobe de Derek alors qu’il reprenait, de plus en plus provocateur :
« Ou alors je t’allonge sur cette table et nous baptisons cette cuisine comme il se doit… J’ai tellement faim que manger un Derek tout entier ne me ferait pas peur tu sais… »
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mar 23 Fév - 22:25
Derek oubliait que parfois les gens avaient une vie, et qui ne tournait pas toute autour de lui, mais non, il le savait, c'est juste qu'il pensait qu'avec un emploi, il risquait de moins voir Thompson. Ce qui pourrait être un problème à long terme. Nous étions si accro à cet homme, que le voir avoir des obligations l'inquiétait. Il le voulait que pour lui, il a aussi démontrer par le passé, qu'il ne laissait personne tourner autour de son amant. En fait, les deux se ressemblaient beaucoup sur ce point. Leur jalousie était forte et très maladive. On ne laisserait plus jamais rien les séparer et si jamais Derek voyait que le travail de Thompson était trop prenant, il risquait de faire tomber cette boutique, mais sans jamais avouer qu'il était celui qui avait détruit les fonds. Derek pouvait être un monstre en affaire, il avait détruit bien des compagnies par le passé, tuer des emplois, mis des gens sur le chômage sans sourciller. Alors si jamais, il voit que Thompson lui fait un non quand il allait vouloir le voir, Derek ne risquait pas de le tolérer. Tout ceci n'était que des hypothèses et un taux de risque, rien de plus. Qui ne tarda pas à disparaître de l'esprit du milliardaire. Il suffit qu'une banane longue et légèrement courbé soit avalé de manière très vicieuse pour qu'on en oubli les tourments. Comment Thompson osait le chauffé de la sorte dès le retour de l'hôpital, il devrait vraiment se calmer, surtout quand il manqua s'étouffer. Derek fit un bond vers l'avant, mais voilà qu'il fut arrêter par une main se posant sur sa barbe. « Ainsi donc, je dois veiller sur toi… Oh mais je veux bien moi, aucun souci ! Comment dois-je faire dis-moi ? » La caresse sur son biceps le fit frisonner, saleté de petit pervers. Derek savait Thompson allait jouer avec ses nerfs.
« Devrais-je me mettre à genou ici pour te prendre en bouche jusqu’à ce que tu appelles à l’aide George ? Je pourrais… Je le devrais même… Comme lors de notre deuxième rencontre, tu t’en souviens ? » Dans son souvenir, lui avait été assis et non debout, et avait dû parier son intimité. Ce qui ne lui plaisait guère comme idée. Thompson n'avait guère la forme pour cela, ni l'énergie. « Quand tu as joui si fort que tu en tremblais encore des heures après, hum ? Ou alors… » Et dans son souvenir, les autres d'après, il s'était retrouvé a découvrir les prémices du plaisir masculin. Il en avait crié de colère, comme de plaisir. Non, repasser ceci ne serait guère une bonne idée. George devait placer les vêtements dans la nouvelle penderie et Agathe reviendrait dans quelques heures. Ce n'était guère le temps de s'adonner à de telle acte. « Ou alors je t’allonge sur cette table et nous baptisons cette cuisine comme il se doit… J’ai tellement faim que manger un Derek tout entier ne me ferait pas peur tu sais… » C'est fou, comme Thompson pouvait être douer pour lui donner envie même quand au début nous luttions contre nos propres envies. Son conjoint avait besoin de repos, de manger, qu'on s'occupe de lui et qu'on lui donne de l'affection. Tout ce qu'il réussissait à nous glisser à l'esprit était des pensées et des visions d'action bien viril.
Derek attrapa les petites fesses de son homme, le soulevant du sol pour le prendre bien contre lui. Thompson était si léger face à lui, et on le leva pour lui passer les deux jambes de chaque côté de notre corps avant de venir l'emmener vers la table. On le déposa sur le bord avant de lui dévorer le menton.
''- Le médecin a conseillé aucun sport extrême pour un moment, ce que tu as besoin maintenant, c'est d'un bon lit douillet, d'un langoureux massage de ma part sur tes épaules et ton dos.''
Le problème est qu'il n'avait qu'à l'esprit, le moment où on fait l'amour sur cette table de cuisine, mais il devait chasser le tout. Se contrôler et surtout se montrer bien raisonnable. D'ailleurs la cuisinière ne risquait pas d'apprécier qu'on salisse ainsi son plan de travail neuf par des ébats masculins.
''- Ne pourras-tu donc jamais, me laisser veiller sur toi bien tendrement sans obliger mon envie de toi prendre le dessus? Ça fait deux jours que j'ai besoin de me vider et tu vas me rendre déraisonnable, ce qui est mauvais pour ta santé.''
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mer 24 Fév - 0:08
Collé au corps de son homme, il profitait pleinement de ces instants coquins où il sentait le désir monter entre eux et se faire provocant, avide de nouvelles sensations et d’instants complices grapillés. Il adorait se sentir prisonnier des bras de Derek, heureux de cette nouvelle vie qui s’annonçait et se révélait être pleine de surprises : il avait désormais un toit, un statut de conjoint, la liberté, de l’argent et un futur travail qui lui permettrait d’acquérir totalement son indépendance. C’était tout ce dont il avait toujours rêvé, et si jamais Derek s’avisait de toucher à ce rêve, il risquait de prendre cher, très cher. Thompson avait l’impression de se reconstruire et d’avoir une deuxième chance : cela n’avait pas de prix et il était encore dans cette phase de fragilité où l’on n’osait pas croire à sa chance. Si jamais ce rêve volait en éclats, ce serait terrible pour lui…
Alors il s’y accrochait, persuadé que tout irait bien, ne se doutant pas une seconde de l’égoïsme et de la possessivité de son amant. Au contraire, il rit quand il le souleva du sol pour l’amener sur la table, s’accrochant à lui avec enthousiasme, un immense sourire heureux sur les lèvres. Un sourire qu’il n’avait pas eu depuis très longtemps… Il se sentait le cœur tellement léger… « Un massage ? Humm… J’adore l’idée oui. Pourquoi pas ? »
Par contre, la suite lui arracha un autre rire légèrement désappointé : il savait qu’il devait faire attention à lui, que Derek ne voulait que bien faire et que trop forcer lui serait préjudiciable… Et le romantisme de Derek, à toute épreuve, lui arracha une grimace.
« Te vider ? Merci bien, c’est d’un romantisme ! Tu pourrais simplement dire que tu as envie de moi par exemple… »
Il laissa ses doigts glisser sur les joues de Derek tout en le regardant avec intensité :
« … que ma chaleur te manque, que ton corps est attiré par le mien comme un aimant… Que tu brûles de désir pour moi… Ce genre de bêtises, mais pas que je suis l’unique, et pardonne-moi l’expression, mais l’unique ‘vide-couilles’ que tu as à ta disposition ! J’ai connu plus glamour, tu admettras. »
Il attrapa Derek par le menton pour déposer un baiser sur ses lèvres avant de le regarder dans les yeux :
« Mais tu sais quoi, je ne vais faire aucun sport extrême : je vais être sage… Mais même si je ne dois rien faire avec mon corps, rien ne m’interdit de jouer avec le tien, non ? »
Un rire lui échappa alors qu’il se mordillait la lèvre inférieure, visiblement bien décidé à se montrer coquin :
« Et si nous allions ouvrir ces cartons, hum ? »
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mer 24 Fév - 0:48
Derek devait absolument rester tranquille, il savait qu'au stade où il était, on l'avait pas jouer les romantiques, outre si on arrivait à rester dans un état d'esprit plutôt zen. Sauf que ce genre de chose en présence de Thompson était presque impossible à réussir. Surtout quand ce dernier savait l'allumé en quelque peu ou même d'un simple petit geste. Être doux et tendre avec Thompson quand nous avions tellement envie de lui était quelque chose de très difficile. S'était comment marcher sur une corde raide et qu'un petit faux pas nous ferait tomber. Il était impératif de rester dans la limite du raisonnable, sinon on risquait de faire des folies durant la nuit. Thompson allait encore présumer de ses forces et là Derek devait devenir ''adulte''. Ce qui était... sûrement impossible. « Un massage ? Humm… J’adore l’idée oui. Pourquoi pas ? » Ça c'est une activité qui pourrait leur plaire, Derek en avait envie, toucher la chair de son homme, la pétrir et la caresser des doigts. Avoir son homme détendu en dessous de lui, pouvoir veiller sur lui. Oui, cela lui plaisait comme idée.
Outre, que voilà, la position dans laquelle on venait de mettre son homme réveilla en lui bien d'autres envies, de très vilaines. « Te vider ? Merci bien, c’est d’un romantisme ! Tu pourrais simplement dire que tu as envie de moi par exemple… » Derek ouvrit la bouche, quand il était dans un tel état d'excitation, il devenait d'un vulgaire à même lui faire honte. « … que ma chaleur te manque, que ton corps est attiré par le mien comme un aimant… Que tu brûles de désir pour moi… Ce genre de bêtises, mais pas que je suis l’unique, et pardonne-moi l’expression, mais l’unique ‘vide-couilles’ que tu as à ta disposition ! J’ai connu plus glamour, tu admettras. » Derek détourna les yeux, la leçon le blessait, oui il a parlé trop rapidement, les mots avaient été déplacer et il s'en voulait maintenant qu'on lui faisait remarquer. Il commença même à énormément s'en vouloir et eut une moue qui s'afficha sur son visage. Thompson plus il en rajoutait, plus Derek s'en voulait. Et voilà, ses couilles venaient aussi de ne plus du tout vouloir se vider. Son amour eut beau lui mordiller les lèvres, que Derek ne pu retrouver sa bonne humeur. « Et si nous allions ouvrir ces cartons, hum ? » Pour être quoi? Qu'une simple bête de sexe? Il n'avait pas envie de ne montrer que cela. Il secoua un peu la tête, avant de reculer, prenant la main de Thompson et le descendre de la table.
''- Non, je te l'ai dit, je veux te masser et pas que tes plaisirs personnels à propos de ma somptueuse et trop perverse prostate ne gâche une soirée que nous devrions passer en amoureux. Les cartons ne seront pas touchés, car je sais trop bien comment je risque de terminer.''
Avec les dites couilles vidés, et ça, il l'avait vraiment sur le cœur et comptait bien se racheter. Il garda la main bien dans la sienne, pour tirer Thompson avec lui.
''- GEORGE, quand Agathe sera là, dites-lui de préparer un apéritif complet comme collation qu'elle apportera dans mon boudoir, et ensuite qu'elle fasse le repas de ce soir.''
Oui, Derek a envie de bouder, non, il savait que la pièce était muni d'un magnifique fauteuil, où il comptait installer son homme pour le masser. On emmena Thompson jusqu'au deuxième étage, sans s'attarder vers les cartons qui lui faisaient de l'oeil. Derek résista et emmena Thompson devant la porte.
''- Bien, première règle de notre vie commune. Cette pièce derrière la porte est mon espace vital. C'est un boudoir mais je l'appelle mon fumoir, donc, la règle est simple, quand j'y suis c'est pour décompresser et ne pas être déranger. Donc, on frappe et on attends que je dise d'entrée. Si je ne réponds pas, alors c'est que je serai toujours en colère. Pour aujourd'hui, je fais exception et t'invite à entrée, mais sache sinon que cette pièce est la seule où je t'interdirai d'entrée sans consentement. J'ai tout de même besoin d'un endroit tout à moi. N'oubli pas, je suis célibataire depuis presque 20 ans alors partagé ma vie ne sera pas facile pour moi.''
On ouvrit ensuite la porte, pour laisser voir la pièce, elle était très grande, muni d'une bibliothèque où trônait plusieurs boites de cigare en export, des allumes-feu en tout genre. Prêt de l'immense fenêtre se trouvait un canapé jaune posé sur un tapis bleu.
''- Si ma diva souhaite-bien retirer son haut pour s'installer sur le meuble, j'aimerais pouvoir le masser et faire profiter de ma présence plutôt que de mes hormones en folie.''
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mer 24 Fév - 15:44
Il avait envie de se montrer coquin mais finalement, Derek avait l’intention de rester sage, et ce fut lui qui gagna, surtout quand il lui promit des massages et un instant de complicité rien qu’à eux. Pour ça, Thompson aurait abandonné n’importe quel sex-toy et il acquiesça en souriant, se laissant volontiers faire par les idées romantiques de son homme. Et puis les cartons ne risquaient pas de s’envoler : ils pouvaient bien attendre un peu qu’ils aient totalement fini de se retrouver. Il descendit de la table et le suivit en souriant, n’ayant même pas vu qu’il avait blessé son homme, et George reçut ses ordres sur leur passage :
« Une collation, excellente idée ! »
Parce qu’il avait encore et toujours faim : décidément, Derek allait finir par s’inquiéter qu’il ne prenne du poids tellement il dévorait ! Mais à vrai dire, il avait encore quelques kilos à prendre pour ne plus paraître aussi maigre, ce qui finalement ne serait pas une si mauvaise idée. Il fut emmené dans un autre coin de la villa, que Thompson dévora des yeux tout au long de leur marche, émerveillé par tout ce qu’il y voyait, et quand enfin il arriva devant la porte et que Derek lui expliqua la fonction de cette pièce, il hésita entre deux options : soit s’offusquer que d’emblée, la première pièce qu’il lui montre soit celle qui lui soit interdite, soit accepter ce petit travers de Derek et ne pas commencer à s’énerver d’entrée de jeu. Il choisit la deuxième option, haussant les épaules en souriant : après tout, chacun avait droit à son endroit à lui, et il pouvait comprendre cette envie d’intimité. Lui-même se trouverait sûrement un petit coin rien qu’à lui où il pourrait, à loisir, bouder quand Derek l’aurait énervé… Même si vu la magnifique plage qui s’étendait sous leurs pieds, nul doute qu’il préférerait aller s’isoler sur le sable.
« Ta diva, tout de suite ! » s’exclama-t-il en riant. « Mais je n’ai rien contre ce programme de rêve. »
Il ne se fit pas prier pour entrer et retira sa chemise en marchant, se retrouvant torse nu debout dans le fameux fumoir, observant l’ensemble avec intérêt. Mine de rien, s’il était encore un peu trop maigre, il gardait cette souplesse et cette grâce qui avaient toujours été siennes : il n’était pas un canon de beauté mais sa prestance valait le coup d’œil et sans vraiment s’en rendre compte, il déposa sagement sa chemise sur un coin de meuble et s’étira, prêt à ronronner comme un gros matou.
Sagement, il vint alors s’asseoir sur le meuble en question, un immense canapé jaune où il laissa glisser ses mains sur le tissu doux, avant de soupirer d’aise en regardant la mer.
« C’est juste splendide : tu as eu une excellente idée de construire ici. Imagine nos soirées sur la plage, avec des piques-niques improvisés et des feux de camp où on fera griller des marshmallows. »
Il tourna la tête vers Derek en souriant :
« Je n’en ai jamais fait mais j’en ai toujours rêvé. Tu sais, moi je suis un gosse de la ville : la campagne et les feux de camp, je n’y entends rien. Tu me montreras ? »
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(#)Sujet: Re: Un nouveau nid d'amour : notre chez-nous, enfin ! | Mer 24 Fév - 17:28
Derek avait décidé de faire une fleur a son Thompson, lui permettre qu'une seule petite fois, il pouvait entrer dans l'antre personnel de Derek. On y exposa les quelques règles. Certes, il pourrait comprendre que cela n'était pas plaisant, mais Derek avait cette habitude de solitaire. Quand il avait besoin d'être seul, il lui fallait un endroit ou il savait qu'il serait tranquille. Pour aujourd'hui il permit a Thompson de découvrir le lieu. Peut-être voulut-il aussi lui montrer ce que contenait la pièce, idée que son homme ne se fasse pas de mauvaise idée. Qu'il croit qu'une fois ici, Derek pourrait y avoir d'autres loisirs que la détente, Non, le lieu était juste des plus reposants, et ne servirait a rien d'autre.
On laissa notre homme retirer son haut, le dévorant de ce regard affamé. Thompson avait toujours été si gracieux, et avait ce physique qui pouvait plaire a l'homme qui l'aimait. Après tout, on dit souvent que l'amour n'a pas de yeux, car lui ne trouvait pas plus belle personne que Thompson. il en avait vu des femmes et des hommes, mais aucun de lui plaisait comme le faisait cet homme-là. Devant se retenir pour ne pas lui sauter dessus, on le suivit jusqu'au canapé, venant lui passer une main dans le bas du dos. « C’est juste splendide : tu as eu une excellente idée de construire ici. Imagine nos soirées sur la plage, avec des pique-niques improvisés et des feux de camp où on fera griller des marshmallows. » Seulement dommage que la plage ne soit pas davantage retirer du monde, car Derek avait d'autres idées en tête, mais il les fit taire avant de doucement aider Thomspon a s'installer confortablement sur le ventre. « Je n’en ai jamais fait mais j’en ai toujours rêvé. Tu sais, moi je suis un gosse de la ville : la campagne et les feux de camp, je n’y entends rien. Tu me montreras ? » On pencha la tête sur le coté, qu'est-ce qu'il pouvait être mignon quand il s'y mettait. Derek ne pu résister, il se pencha pour venir lui voler un profond baisé.
''- Cela fait des années que je ne m'adonner plus à ce genre d'activité, et je doute même en avoir vraiment profiter pleinement. Alors à ce sujet nous avons grandement a rattrapé.''
Derek retira sa chemise pour venir se glisser a califourchon au-dessus des fesses. Sans s'y asseoir pour ne pas écrasser son homme et commença a lui masser le dos. Certes, il n'était pas un expert en la matière, mais cela n'était pas important. Il caressait la peau, la massant au niveau des épaules.
''- Tu sais, j'ai toujours été plongé dans mon travail et plus jeune dans mes études. J'étais un petit rat de bibliothèque, et j'allai rarement a ce genre de fête. J'étais même un maigrichon très... pas viril du tout. J'étais par contre, un gentil garçon, j'ai participer a l'organisation des fêtes sans jamais y aller. Et plus vieux, je travaillais tellement que je n'en avais plus le temps. Les petites fêtes sur la plage se sont transformé bien rapidement en gala, sur des yachts, dans des hôtels ou des palaces. Je n'ai jamais eut de jeunesse à proprement parler. Alors, si oui, tu veux bien me montrer les simples petits plaisirs de la vie j'accepterai.''
Les pique-niques étaient souvent que des tables si magnifique, si romantique que cela ne servait qu'à mettre une fille dans le lit. Jamais Derek n'avait monté un feu par lui-même, jamais grillé de marshmallow et les manger en tête-à-tête.
''- Tu me laisseras cette chance ?''
Les mains glissaient dans le dos, pendant qu'il parlait, le coeur lourd, conscient d'avoir sûrement manquer tout les plaisirs de la vraie vie. Même si Derek n'avait jamais regretter d'avoir fait tout les galas ou autres, mais Thompson était si simple, que Derek se demandait s'il n'Avait pas raté quelque chose.
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