∞ be supported in difficult times..
j a s o n . d w i g h t . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
Après ma garde et une fois apprêtée à rentrer, je sortis de l’hôpital vêtue d’une chemise à carreau et d’un jean pour attendre un taxi. Seulement, mon téléphone sonna au bout de quelques minutes.
« Bonjour Madison. C’est Astrid, la mère de Jason. Comme vas-tu ma belle ? » Me demanda cette dernière. Surprise, j’avais naturellement portée toute mon attention sur le combiné. Je ne m’attendais pas à recevoir son appel.
« Je vais bien merci et vous ? » Lui répondis-je en attendant qu’elle m’annonce quelque chose puisqu’elle ne m’appelait surement pas pour prendre de mes nouvelles. Nous n’avions pas spécialement gardés le contacte toutes les deux depuis ma séparation avec Jason.
« Je n’ai pas trop le morale. Jason ne t’a rien dit ? » C’était évident, quelque chose n’allait pas.
« Non, il ne m’a rien dit. Qu’est-ce qu’il se passe ? » Lui demandais-je alors en m’asseyant sur un banc. Mon taux d’inquiétude s’était alors accru. Je m’attendais au pire et j’espérai qu’il n’y ait rien de grave.
« Barry est décédé il y a quelques semaines. Fin janvier. » Me confia la jeune maman. La surprise fut si grande que je n’avais rien répondu. J’étais choquée et je n’avais pas pu m’empêcher d’éprouver de la tristesse. J’aimais son père. C’était un homme drôle qui aimait bien me taquiner à l’époque. Pour être totalement honnête, il était plus un père pour moi que mon propre père ne l’était.
« Madison, tu es toujours là ? » Rajouta Astrid sur un ton inquiet. Je pris une grande respiration avant de reprendre la parole à nouveau :
« Oui, je suis là. Je suis désolée d’apprendre ça. » Ce n’était pas facile de perdre quelqu’un. J’ai perdu Léah, j’ai perdu Dean et j’espère ne perdre personne d’autre de proche.
« Je m’inquiète pour Jason. Il ne me répond plus. Ni à mes textos ni à mes appels. Tu pourrais aller le voir ? Poursuivi la jeune femme. Sa requête me toucha et naturellement, je ne mis pas bien longtemps à répondre :
« Oui, j’ai terminé ma garde. Je vous rappelle dès que j’ai du nouveau. » Lui souriais-je en me relevant à la vue d’un taxi. Je m’apprêtais à raccrocher lorsque j’entendis la voix d’Astrid.
« Et Madison… Je suis fière de toi et de ce que tu es devenue. Jason m’a beaucoup parlé de toi. » Termina cette dernière. Je n’eus pas le temps de répondre qu’elle avait déjà raccroché malheureusement.
Un bon moment plus tard, je fus arrivée devant le loft de Jason. Sans hésitation, je pris la peine de sonner à son interphone. A deux reprises. Et sans plus attendre, mon doit appuya sur la sonnette de son loft. Toutefois, mon cœur fit un bon lorsque j’aperçu quelques minutes après le corps de Jason devant moi. Il n’était pas vraiment bien coiffé, il ne sentait pas très bon, il était très mal habillé et sa barbe n’avait pas été rasé depuis plusieurs jours. Chose qui ne lui ressemblait pas du tout.
« Euh... Salut. » Dit-il simplement sans même sourire. Il n’avait pas l’air d’aller bien et vue sa situation, ce n’était pas étonnant. Sans prendre la peine de lui répondre, j’étais passée en dessous de son bras pour entrer moi-même dans son loft sans invitation. Je m’étais mise à marcher et lorsque je découvris l’ampleur des dégâts, mon cœur se serra.
«.En te voyant, j’ai tout de suite compris que tu t’étais mis en retrait. Inutile de me dire que justement, tu aimerais que je parte parce que je ne partirai pas tout de suite. » Lui dis-je alors en observant encore les alentours.
« Tu ne peux pas vivre dans cette porcherie, ce n’est pas possible. » Murmurais-je alors en avançant vers le salon et plus précisément vers sa télé.
Une fois la télécommande en main, j’éteignis la télévision avant de reprendre la parole :
« J’ai appris pour ton père.. » Lui dis-je en me tournant vers lui. Je le regardais bien attentivement. Son image était au plus bas et malgré son odeur, je ne pus m’empêcher de m’avancer vers lui pour le prendre dans mes bras. Je ne voulais pas le prendre en pitié, j’étais vraiment très attristée par cette nouvelle et je ressentie l’envie de le tenir contre moi. C’était un moyen de lui montrer que j’étais toujours là pour lui et que le soutiendrai dans cette épreuve.
© queen campbell.