samedi soir, il y a encore à peine un an chaque soirée était la bonne occasion de faire la fête, se retourner la tête, boire à l'excès et avaler n'importe quelle drogue à ma portée, mais pas ce soir. j'avais changer de vie désormais, j'étais clean, du moins plus clean que les gens que je fréquentait. j'avais toujours entendu dire que dans l'industrie de la musique tout le monde touchait un peu aux substances illicites, mais je pensais naïvement que tout cela était un mythe. pourtant mon agent, ace, était un véritable adepte des meth' et de la coke, parfois même en même temps. ses amis, qui étaient les miens par conséquent étaient tous ou presque consommateurs donc ça me faisait étrange d'être la seule à ne plus toucher à cette merde. bien sûr que j'étais tentée de me faire un petit rail et m'amuser au même niveau qu'eux, mais ensuite je revenait à la raison et réalisait que je n'était pas comme eux, j'étais faible face à la drogue, moi je ne savais pas me contenter d'un seul rail. si je remettait le nez là dedans c'était fichu, ça me ruinerait de nouveau. alors il était certain que je m'ennuyais. nous étions dans le coin vip de la boite depuis deux heures déjà, deux heures qui semblaient être une seconde pour mes amis mais qui pour moi paraissaient être être une éternité. un verre à la main, je quittais la piste avec un mal de pieds infernal perchée sur ses quinze centimètres de torture, j'allais m'installer sur la banquette et attrapait machinalement mon téléphone. j'eu envie d'appeler wayne, de lui demander de venir me chercher, je voulais rentrer. mais rapidement je me souvenait qu'il n'était pas là, il se trouvait au mexique et depuis se départ il n'avait retourner aucun de mes appels et répondu à aucun de mes sms. je ne l'avait donc pas harceler et avait décider de faire sans lui, nous étions séparés de toutes manières. peut être que cette nuit au nouvel an n'avait pas eu la même signification pour lui qu'elle l'avait eu pour moi. un peu attristée, je rangeais mon téléphone dans mon sac que je jetais un peu plus loin sur la banquette quand un gros débile vient à ma rencontre. il me proposait un verre et une danse, je ne pris même pas la peine de m'expliquer et lui demandait simplement d'aller faire un tour, je n'étais pas d'humeur. mais ce mec, visiblement un peu éméché était aussi lourd qu'il en avait l'air, il m'aggripait le bras et si mon ange gardien n'était pas intervenu je m'apprêtait à crier pour la sécurité. léo avait débarquer de nul part et repousser le gars en question, il était tellement imposant et intimidant que le pauvre type ne prit pas la peine d'essayer de poser résistance, il se tirait en marmonant, je levait les yeux pour croiser ceux de mon léo, un peu déboussolée. il s'asseyait à côté de moi, je me décallais un peu pour lui laisser de la place et posait ma main sur la sienne, je soupirait doucement de soulagement, j'hochais positivement la tête pour répondre à sa première question. il me demandais ensuite si j'étais seule, je haussait les épaules. « je crois. » ace et sa bande avaient disparut dans la foule et devaient se déchaîner sur la musique, avec toute la drogue qui les faisait tenir debout ils auraient la pêche toute la nuit. sur une envie soudaine, je glissait mes bras autour du cou de léo, le serrant dans mes bras, je lançait à mi-voix. « tu reste avec moi ? » je ne voulais pas reste là, seule à quoi bon. je n'avais pas envie de boire, pas envie de faire la fête, j'avais envie d'être avec lui. léo m'apaisait et j'avais besoin de ça ce soir. j'avais besoin de lui, de me sentir aimée et en sécurité.

je savais même pas pourquoi j'étais sortie dés le départ, j'aurais probalement du rester à l'appart, mais les paroles de mon agent et ami avaient eu raison de moi et j'avais accepter de les accompagner. fort heureusement, ce soir était certainement mon jour de chance puisque je tombais sur léo, ou plutôt il tombait sur moi. un hasard heureux, je me demandais ce qu'il pouvait bien faire ici puisqu'il n'avait jamais vraiment été de nature à aimer les clubs de ce genre, les endroits avec plein de monde. il avait beau être parfaitement à l'aise et savoir se faire des amis dans la seconde grâce à son sourire ravegeur, il était assez discret au final, il aimait être seul. quoiqu'il en soit moi j'étais heureuse qu'il soit sorti ce soir, heureuse qu'il m'ai trouver, il sauvait ma soirée. je réalisais une fois de plus que léo passait son temps à me sauver. si cela n'avait pas été pour lui, je me serais laisser mourir dans ce foyer d'acceuil où on m'avait placer à quinze ans, mais il m'avait aider à accepter tout ça, à voir le meilleur même des pires situations. grâce à lui j'avais survécu, bien évidemment que je lui en serait éternellement reconnaissante, mais plus encore, j'avais souvent l'impression que personne ne pourrait jamais me connaître aussi bien que lui. je lui demandait alors de rester avec moi, je ne savais pas s'il était venu seul de son côté mais je voulais passer le reste de la nuit en sa compagnie désormais. il glissait sa main dans la mienne après notre étreinte, nous étions lever et il nous fit traverser la salle bondée pour gagner la sortie. vous voyez, il me connaissait parcoeur, il savait que je n'avait pas envie de rester ici et il me faisait sortir. une fois en dehors de la boite, mon sac à la main je frisonnais légèrement et il vient placer sa veste sur mes frêles épaules. je sourit doucement à ce geste, il prenait toujours autant soin de moi et ça me faisait plaisir de voir ça, c'était naturel, normal. nous marchions jusque sa voiture puis nous nous installions à l'intérieur, c'est là que je répondait à sa question. « ils sont tellement défoncés qu'ils réaliseront même pas mon absence. » ou peut être que si, demain. il me demandait ensuite si je préférait rentrer ou faire un tour sur les côtes, je réfléchis un instant, puis quand il glissait sa main dans la mienne et me soufflait que j'étais belle, j'entremêlait nos doigts et relevait le visage, souriant. « roule et voit où ça nous mène. » il relâchait ensuite ma main pour mettre le contact, quant à moi je déposait ma tête sur son épaule et entourait son bras droit du mien en faisant tout de même attention de ne pas le gêner dans sa conduite. je me sentais bien à cet instant, beaucoup mieux qu'avant son arrivée, léo conduisait a une vitesse assez rapide, la route défilait sous mes yeux. dehors il faisait nuit noir et l'humidité de la floride redescendait en une petite rafale de pluie qui venait s'écraser sur le métal de la voiture. je redressait doucement et légèrement mon visage de façon à l'admirer durant sa conduite, j'avais toujours adorer le regarder conduire. il était si concentré dans ce qu'il faisait, il était beau. d'ailleurs, sans que je ne réalise réellement ses mots là sortaient de ma bouche dans un murmure. « t'es beau, toi aussi. » son visage avait tellement changer. de garçon, il était désormais devenu un homme, virile, charismatique, sexy, je ne pouvais pas le nier. mon petit corps coller au sien, je me sentais comme de retour il y a trois ans, de retour avec lui, comme avant. quand j'étais à lui et vice-versa, quand on faisait le mur de notre foyer tard le soir pour piquer les clés du surveillant et partait en virée en louisianne, cette époque me manquait. même si on avait connu la galère, on était tout les deux et on était bien durant toutes ses nuits.

ça faisait juste du bien d'être avec lui à cet instant, comme si c'était naturel. comme si le temps c'était arrêter et nous nous étions retrouver quelques années en arrière de nouveau, deux enfants prêts à conquérir le monde tant qu'ils le font ensemble. j'avais envie de garder ce sentiment là un peu plus longtemps, je ne voulais pas qu'il passe aussi vite qu'il l'avait fait la dernière fois que l'on c'était vu, sur la plage, là où lui parler de ma relation avec mon ex petit ami avait gâcher nos retrouvailles. ce soir je voulais pas me prendre la tête, penser à personne d'autre qu'à lui. il finit par se garer face à l'océan, la pluie c'était arrêter de tomber et il m'entraînait dehors, on s'installait et je me blottissait dans ses bras pour admirer la vue. il est vrai que l'océan est magnifique, où que l'on se trouve dans le monde, mais ce soir avec les nuages, les étoiles et léo ça paraissait encore plus beau. un feu d'artifice éclatait peu après ça, il m'entraînait avec son éternel sourire amusé jusque là, je riais, pieds nus sur le sable, chaussures à la main et l'autre dans la sienne. léo avait la fâcheuse habitude de m'entraînait dans chacune de ses envies et visiblement son envie première là tout de suite était de piquer un pétard, je décampait aussi vite que j'étais venue en riant comme une enfant une fois qu'il l'eu en mains. fort heureusement personne ne s'en rendait compte et rapidement nous nous éloignions de nouveau de la foule pour se retrouver tout les deux près de la voiture, sur la jetée face à l'eau. il l'allumait et alors que j'admirait les couleurs dans la nuit noir retomber dans l'eau, un sourire aux lèvres il se glissait derrière mois et me pris dans ses bras, déposant un baiser sur ma joue. sa voix douce me procuraient une multitudes de petits frissons dans le cou, là où son souffle chaud caressait ma peau. je posais mes bras sur les siens et penchais un peu ma tête en arrière pour la déposer sur son épaule. ses bras qui m'entouraient réchauffaient mon corps, la température était assez fraîche dû à l'averse que l'on c'était pris il y quelques minutes, je caressais ses avants bras tout en admirant les feux d'artifices, puis je soufflait doucement.  « c'était plus simple avant. rien que toi et moi. y avait rien de compliquer, juste toi et moi contre le reste du monde. » je tournais légèrement mon visage en sa direction pour admirer le sien à quelques centimères seulement, mon regard déviait sur ses lèvres un instant, avant que je ne le remonte doucement jusque ses yeux. «  je me sentais invincible dans tes bras.. » lui avouais-je doucement. j'hésitais une seconde, puis je viens poser une de mes mains sur sa joue, la caressant doucement du bout des doigts. «  tu m'as manqué aussi.. » finis-je par avouer d'une petite voix, mon visage à peine à deux centimètres du sien désormais.

il est vrai qu'à l'époque on se prenait souvent la tête, ce qui était chose normal sachant que nous avions tout les deux des caractères bien affirmés. le fait est que nos disputes futiles ne duraient jamais bien longtemps, en vérité la plus longue avait dû durer une heure. passer ce délais on tombait simplement dans les bras l'un de l'autre, parce qu'on était des gosses qui se laissaient dominer par nos sentiments du moment, parfois je lui envoyait ce que j'avais sous la main au visage, parfois je lui sautais dans les bras, c'était tout ou rien. c'était plut souvent tout en vérité. cette époque me manquait, cette impression d'être libre, véritablement, de pouvoir faire ce que l'on veut quand on le veut. cette envie d'être avec lui, tout le temps, et puis ce manque dés qu'il me quittait ne serais-ce qu'une petite journée. c'était lui et moi, lui et moi contre le monde entier et regardez nous aujourd'hui, séparés. j'aurais jamais cru ça possible, si vous m'aviez dis trois ans en arrière qu'un jour je ne serais plus la nana de léo mills, je vous aurait probalement rit au nez. c'était une fierté, c'était important pour moi. et puis maintenant on avait tant grandit l'un sans l'autre.. j'eu un pincement au coeur quand il se détachait de moi, le souffle coupé je le regardait un peu triste. je me demandait ce qui aurait bien pu se passer si nous étions rester ensemble, est-ce qu'on le serait encore aujourd'hui ? j'en était certaine. si on ne nous avait pas séparer on ne se serait jamais séparer. je reposait les yeux sur lui pour me rendre compte qu'il était entrain de se déshabiller, je lâchais quelques éclats de rires quand je le vit courir dans l'océan en hurlant, ce mec était dingue. il me demandait d'en faire de même et je hochais négativement la tête, hors de question ! il faisait froid, l'eau devait être gelée il était hors de question que je plonge.. et puis il insistait et son petit sourire charmeur eu raison de moi. « très bien, mais si je tombe malade tu a intérêt de venir me soigner tout le long ! » riais-je doucement, sous ses yeux, je déposait mes chaussures sur le sable et dégraffais lentement ma robe sur le côté, une fois fait je laissait tomber le long de mon corps et me retrouvais en simple sous vêtements. je croisait son regard et sourit légèrement, puis je m'avançait doucement jusque l'eau. la première vague me fit doucement grimacer, l'eau était fraîche. je frissonnais. « ok non, c'est trop froid je peux pas ! » il s'approchait alors de moi, et là ça allait un peu mieux, je rompait les quelques mètres qui nous séparaient et d'un coup je me laissait tomber dans l'eau et lâchais un petit cris aigue. je me précipitais alors vers lui pour coller mon corps au sien et ainsi me réchauffer un minimum. « oh mon dieu ! c'est gelé, léo ! »

voilà le genre de trucs stupide que léo était capable de me faire faire, prendre un bain dans l'océan à une heure aussi tardive ! pourtant je riais, comme une enfant et le suivait dans son délire. il me fit remarquer qu'on était à miami, ce qui était vrai mais j'étais du genre très frilleuse, moi. puis il me serrait dans ses bras et mon corps tentais doucement de se faire à cette température, ce n'était pas ma lingerie qui allait me tenir chaud, bien au contaire. je n'eu le temps de rien comprendre que léo me pris la main et m'attirait jusque la voiture, la seconde suivante il conduisait jusque la ville, j'avais enfiler sa veste sans pour autant renfiler ma robe et m'était collée au chauffage. et puis nous étions arriver chez lui, fort heureusement il n'y avait pas un chat dans la rue, parce que sinon ils m'auraient vu me balader en culotte, nous mentions à son studio et une fois là haut je fit quelques pas chez lui puis je me mise à tenter de me recoiffer au mieux quand il s'approchait de moi et ouvrit la bouche, je posait alors mon regard dans le sien et je devinait à cet instant que les choses devenaient un peu plus sérieuses, un peu trop sérieuses peut être ? il attrapait ma main, tandis que son autre main glissait le long de mon bras pour finir par se poser ses doigts sur mon cou. je le regardais faire avec attention, sans bouger, sans même oser ouvrir la bouche. à vrai dire, je n'aurait pas su quoi dire de toutes façons, ni même quoi faire. sans que je n'eu le temps de me plonger dans mes pensées il c'était mis à embrasser mon cou et je fermais doucement mes yeux, laissant échapper un petit soupire d'entre mes lèvres. toutes les filles normalement constituer aiment les baisers dans le cou, mais pour moi c'était pire encore. ça me donnait des frissons, ça me donnait des envies, les bisous dans le cou était véritablement mon point faible. je glissais ma main libre dans sa nuque, que je caressait doucement, le visage pencher sur le côté pour lui laisser libre accès à ma peau. il remontais ensuite son visage face au miens et j'avalais difficilement ma salive en croisant son regard. je me pinçais les lèvres à ses paroles, ok, il était certain que moi aussi j'avais envie de l'embrasser, rien que ses baisers dans mon cou m'avaient donner envie de plus. nous avions grandit, mûrit, nos corps avaient changer bien évidemment. ça aurait été mentir que de dire que léo n'était pas cent fois plus sexy encore que la dernière fois que je l'avais vu. il aurait donner ce genre d'envies à n'importe quelle fille, je n'étais pas l'exception. le fait est que je n'avais pas coucher avec un garçon depuis un peu plus d'un mois, mon corps était aux aguets à la moindre tension sexuelle et il fallait avouer que la tension sexuelle c'était carrément la définition de léo. je me demandais à cet instant si je devais réfléchir, si je devais peser le pour ou le contre. j'étais célibataire, je ne faisait rien de mal, wayne ne devait pas se priver de son côté, sans doutes le pourquoi du fait qu'il ne prenne même plus la peine de me donner des nouvelles. attendez, j'ai un homme beau comme un dieu devant moi, qui m'a aimer de tout son coeur, qui tient encore à moi et qui vient de me dire qu'il a envie de m'embrasser et moi je pense à celui qui est parti s'éclater au mexique, sans moi. la logique ? je chassais rapidement ces pensées de ma tête et décidait de me concentrer sur lui. je ne bougeais pas, puis finalement si, mais simplement pour me hisser sur la pointe des pieds et approcher d'avantages mes lèvres des sienne, sans pour autant les toucher pour le moment. s'il voulait rompre cette distance, s'il voulait tant m'embrasser, il le pouvait. j'en avais envie aussi.