Elle était nue sous moi et je la couvrais de divers bisous, caresses jusqu'à son intimité. J'avais horriblement envie d'elle, envie d'entendre ses gémissements, envie de l'entendre juste aimer ça. Je la serrais contre moi, amplifiant mes baisers l'entendant gémir mon prénom. Je remarquais évidemment que ses seins étaient plus gros, dû à la grossesse. Faut dire que ça ne pouvait pas me déplaire. Elle est déjà canon, alors ça ne pouvait qu'être mieux. Elle attrapa mon visage pour l'amener à ses lèvres et m'offrir un baiser fougueux à souhait. J'étais étonné mais je lui répondais de la même manière, évidemment. Sa remarque me fit sourire. Elle m'attira à elle, me demandant de lui faire l'amour comme je l'aimais. Je souris en coin en me levant pour retirer ce qu'il me restait sur moi. Elle se leva aussi alors et nous poussa contre un mur. Wouh. Si ça c'est la libido je veux bien qu'elle la garde. Je me laissais faire, évidemment, j'adorais cet élan d'envie de sexe tout à coup. Cela m'excitait davantage. Je la plaquais contre le mur, perdant une main dans ses cheveux, l'autre contre sa hanche pour la coller à moi. Là dans mon oreille elle me soufflait avoir envie de moi là maintenant. Je souriais encore, l'embrassant dans le cou, les épaules. Je la claquais doucement contre le mur. Elle voulait du langoureux et du sauvage apparemment alors allons-y. Je lui soulevais les mains au dessus de sa tête que je bloquais avec l'une de mes mains pour laisser l'autre balader sur son corps, ainsi que mes lèvres avant de retrouver les siennes, de la soulever du sol afin que ses jambes se retrouvent autour de ma taille et lâcher ses mains. Je la regardais dans les yeux, je louchais sur ses lèvres et d'un coup je la prenais contre ce mur en la regardant dans les yeux avant de l'embrasser, craquant pour ses lèvres tout en lui faisant l'amour et lui faire ressentir avec quelle force, quelle puissance, quelle folie je pouvais l'aimer. « je t'aime » lui soufflais-je pendant l'acte. « t'es tellement belle.. tellement sexy. » ajoutais-je continuant avant d'aller l'allonger sur mon bureau que je débarassais d'un coup de bras pour l'y poser et continuer à lui faire l'amour pouvoir la caresser, la regarder.

Je n'arrivais pas à contrôler mes envies, j'avais envie de lui maintenant et je le voulais immédiatement, pas question d'attendre plus longtemps. Je sentis subitement mon dos se coller au mur froid du salon et lorsqu' Ena vint se loger en moi je laissais sortir un gémissement de plaisir. C'était tellement bon que je ne pensais plus à rien à part à son corps parfaitement emboité contre le mien. Sans m'en rendre compte je me retrouvais assise sur le bureau, Ena envoyant tout baladé. Le pauvre il allait devoir tout ranger après car il avait foutu une pagaille monstre sur son bureau. Lentement je reprenais mes esprits après cet acte si torride, chose bien j'avais déjà mon respirateur, pas besoin d'aller le chercher. Tant mieux car j'étais blottit dans les bras d'Ena et je n'avais pas envie de bouger. Je reprenais mon souffle qui commençait à me manquer et après tant d'effort j'avais besoin de m'allonger. Peut être que j'aurais du manger un peu avant mais sur le coup la faim avait été mise de côté laissant place au désir. « Tu pourrais me déposer sur le canapé s'il te plait ? » J'étais encore assise sur le bureau mais je me sentais faible et je savais que mes jambes ne supporterais pas mon poids si je me levais. J'étais clairement en manque de protéine, mon corps tout entier me le faisait savoir et la fatigue n’arrangeait rien à mon état. En parfait gentleman Ena me déposa donc sur le canapé et je tirais un plaid pour recouvrir mon corps nu. Mon ventre grogna de mécontentement et comme s'il avait entendu Ena me rapporta mon hamburger qu'il avait fait réchauffer avec les frites. Bon des frites réchauffé c'était pas franchement bon mais j'avais tellement fin que je pourrais avaler n'importe quoi. Une fois rassasié je me laissais tomber sur le canapé, regardant le plafond en repensant à ce qu'on venait de faire. C'était la première fois que c'était aussi... fougueux enfin pour ma part en tout cas et je devais avouer que j'aimais ça. Lorsqu' Ena s'installa à côté de moi sur le canapé je l'attirais à moi l'embrassant tendrement. « C'était... comment dirais je... Wahou !! » J'avais un grand sourire jusqu'aux oreilles et mon regard se posa à nouveau sur la photo de l'appartement. « Dit moi... tu m'as parlé de Dani mais euh... tu lui as parlé de nous ? Je veux dire tu lui as tout dit ? » J'avais instinctivement posé mes mains sur mon ventre. C'était peut être encore un peu tôt pour parler de ma grossesse, surtout que je venais de perdre un des bébés il n'y a pas très longtemps.

Nous faisions l'amour et c'était.. incroyable. Nous n'avions pas encore fais l'amour de cette façon là alors on vivait ça à fond. Elle avait eu cette envie folle et me l'avait demandé, je l'avais saisi. Je n'allais pas lui dire non, après tout. J'avais eu envie d'elle aussi, et follement. Nous venions de nous disputer et je pense que c'était la meilleure manière après tout de se prouver qu'on s'aime même si on s'est hurlé dessus mutuellement. C'était le contraire là, je lui faisais l'amour comme un dingue, tellement qu'elle n'arrivait plus à bouger après ça. Elle était contente d'avoir déjà sa machine je suppose sinon elle suffoquerait à l'heure précise. Faire l'amour était toujours une épreuve pour elle, son coeur ne le supportait pas de la même manière que le mien. Le mien sortait presque de sa poitrine faut dire là alors j'imaginais pas le sien. Elle me demandait de la déposer sur le canapé, allongée et je le fis. Elle pouvait reprendre son souffle doucement. J'étais assis à côté et jouais avec ses cheveux, attendant que ça aille mieux. Je souriais alors qu'elle reprenait souffle et pouvait parler. Je ris à sa réplique. « Je nous donne un 10, j'avoue. » dis-je alors pour plaisanter évidemment, l'embrassant sur le front. J'étais près d'elle et elle vint contre moi. Je m'allongeais pour qu'elle se retrouve sur moi et qu'elle puisse reposer son corps entier à la fois. Elle me reposait alors la question qu'elle n'avait pas posé tout à l'heure, à propos de ma soeur. Je souris alors. « Oui je lui aie tout dis, absolument tout. Elle n'est pas contre du tout. Elle a juste peur qu'il t'arrive quelque chose, que ce soit risqué, c'est tout. La pire épreuve je pense que ce sera Nessa.. Mais je vais tenter mon ptit frère avant, ce sera déjà plus simple. » dis-je en riant légèrement. « Tu sais Nessa est mon petit bébé depuis toujours alors.. on est tous possessive mais elle c'est un cas à part comparé à nous. Elle finira par s'y faire, mais elle va avoir du mal, faut pas avoir peur d'eux. Tu fais parti de ma famille maintenant et qu'ils le veuillent ou non ils vont devoir l'accepter et finiront par t'adorer s'ils ne le font pas de suite. » lui soufflais-je alors qu'elle avait la main sur son ventre et que je mettais la mienne par dessus et l'embrassais sur le front. « Et! » lui fis-je pour qu'elle me regarde. « Je t'aime. » ajoutais-je alors la voyant. Je souris et l'embrassais tendrement.

J'étais complétement pétrifiée à l'idée qu'il est tout dit à ses frères et sœurs et surtout à une en particulier. Quand on était encore à New York il me parlait souvent de Nessa et apparemment ça allait être elle la plus difficile à gérer. Ena me répondit qu'il avait juste parlé à Dani et confirma mes craintes concernant Nessa. J'allais lui répondre mais il m'apaisa immédiatement en me disant que je faisais partit de la famille, de sa famille et cela me touchait bien plus que je ne l'aurais crus. Je n'avais jamais vraiment eut de vrai famille, ma mère était morte quelques années après ma naissance et mon père faisait des aller retour en prison sans ce soucier de moi. D'ailleurs je n'avais pas de nouvelle de lui depuis un petit moment... quand j'avais quitté New York il avait été arrêter et je ne lui avais pas adressé la parole.   « Moi aussi je t'aime.... » lui répondis je alors qu'il m'embrassait tendrement. Je commençais doucement à m'endormir contre lui, la journée avait été éprouvante. D'abord notre dispute à la plage, puis le retour à la maison tout aussi chaotique et enfin les réconciliations, ce moment torride que nous avions partager à peine quelques minutes auparavant. « Je vais aller prendre un bain et après dodo » Heureusement que j'arrivais encore à tenir debout et j'allais dans la salle de bain, vite suivit par Rose. Elle était tellement adorable, depuis la perte d'un de nos bébés à chaque fois que j'allais dans la salle de bain elle venait avec moi, de peur qu'il m'arrive encore quelque chose. En poussant la porte de la salle de bain j'essayais d'éviter à tout pris l'endroit ou j'avais perdu connaissance et je fis couler de l'eau bien chaude avant de rajouter du bain moussant. Une fois bien installé dans l'immense baignoire je vis une tête passé la porte et je fis un petit sourire. « Espèce de petit voyeur... Tu ne voudrais pas me rejoindre plutôt que de jouer les espions ? »

 Elle était fatiguée, mon petit ange. Pourtant, on discutait toujours un peu. On avait vécu pas mal de choses en une journée, je pouvais comprendre qu'elle veuille être un peu seule à présent. Je lui avais fait part de ma conversation avec ma petite soeur dans les jours précédents et je sentais bien qu'elle avait peur de l'avis de ma famille au sens biologique du terme. Oui, maintenant Maeva était ma famille ici, ainsi que cet enfant qui prenait forme en elle. Je ne pouvais pas la laisser de côté dans ma famille et donc j'avais le devoir d'en parler à mes frères et soeurs. Evidemment, je savais que ce ne serait pas simple, avec aucun d'eux. Mais il y avait quand même différents niveaux de réactions et la pire serait sûrement celle de Nessa. Je savais que je devrais y aller doucement et que je devrais être patient - chose pas très simple - on se prends souvent le bec elle et moi quand ça parle de copain/copine parce que simplement on est possessif et jaloux. C'était plus fort avec Nessa sans doute avec la différence d'âge parfaite qui donne ce sentiment. Elle était née au moment où j'avais l'âge de m'occuper d'elle dès la naissance, et elle avait un certain âge quand elle s'est identifiée à celle que j'aimerais toujours et pour qui je ferais tout. Nous étions tous très proches entre nous mais je dois avouer que ma relation avec Nessa était légèrement plus compliquée qu'avec les autres en ces raisons. Dani était déjà plus âgée et donc moins attachée d'un point de vue puéril à moi et Levi lui était dans le même cas. Enfin, après en avoir parlé Maëva dit qu'elle allait prendre un bain. Au début, j'avais bien l'attention de la laisser seule, tranquille, prendre son bain et pouvoir être seule, ça fait du bien parfois. Pourtant, la curiosité prit le dessus et je vins passer ma tête par la porte. Elle me proposait de la rejoindre, je souris. « Je voulais te laisser tranquille mais la tentation était trop forte.. » dis-je me déshabillant et allant derrière elle pour la prendre dans mes bras et la savonner moi-même, profitant pour la caresser et lui déposer des baisers sur les épaules, dans le cou, dans le creu de l'oreille, dans les cheveux, sur les bras. J'aimais chaque parcelles de son corps, elle me rendait fou. « Mais quelle diabolique sirène m'a t-on mis dans mon bain..? Elle m'ensorcelle. » soufflais-je alors dans son oreille avant de rire doucement. Puis on sortait et je l'entourais d'une serviette. Passant devant le miroir, j'allais me mettre derrière elle une fois mon caleçon remis pour poser mes mains sur son ventre. « On va dormir? » soufflais-je après un long moment, l'embrassant dans le cou avant d'aller vers la chambre.

La chaleur de l'eau me faisait un bien fou, détendant chaque partie de mon corps endolorie. J'étais épuisé et si Ena n'était pas venu dans la salle de bain j'aurais pu m'endormir dans mon bain. Il me rejoignit dans la baignoire, collant son corps contre le mien avant de parsemer mon cou de tendre baiser. Ses mains me caressait et je me laissais aller contre lui. Tout en fermant les yeux je revoyais le chemin qu'on avait parcouru tout les deux, de notre rencontre sur la plage, en passant par notre premier nuit ensemble, la découverte de ma grossesse, cette dispute si violente que pour la première fois de ma vie j'avais eu peur de lui... pour terminer ici, dans ce bain moussant. Ena me sortit de mes pensées en parlant de sirène, d'ensorcellement, ce qui me fit rire. Je savais qu'il ne pouvait rien me refuser, que j'avais un tel pouvoir de persuasion sur lui mais au point de l’ensorceler... Il m'aida à sortir de la baignoire et m'entoura d'une serviette avant de se sécher lui même. J'enfilais vite fait un short et un débardeur avant d'aller dans la chambre avec Ena. Mes jambes avaient de plus en plus de mal à me porter et une fois à hauteur du lit je me laissais tomber dessus, soupirant de plaisir. J'étais fatigué de cette journée, de cette dispute, de ce moment torride que nous avions passé quelques minutes auparavant mais à ce moment précis j'étais heureuse. « Je t'aime, enfin je veux dire on t'aime... » dis je en posant ma main sur mon ventre. C'était encore beaucoup trop tôt pour le sentir bouger mais d'ici quelques semaines voir quelques jours j'allais commencer à prendre du ventre, ce qui rendrait encore plus réelle cette grossesse. Avant de m'installais contre lui je pris la télécommande de la télé pour l'allumer car je ne voulais vraiment pas qu'il est de cauchemar cette nuit, lui aussi méritait une bonne nuit de repos. « J'aimerais bien avoir un garçon, pour qu'il ressemble à son papa, » dis je en baillant avant de poser ma tête contre lui. Le sommeil me gagna doucement et je partis rejoindre les bras de Morphée, blottit contre l'homme que j'aimais le plus au monde.