Mes yeux ne quittent pas l'afficheur sur lequel défile ces chiffres les uns après les autres, indiquant à quel étage je me trouve. Ma mâchoire est serrée sans même que je ne m'en rende compte. La nuit avait été longue... très longue! J'avais reçu ce message de Nathan la veille, et je dois que j'avais l'impression que ma vie s'était arrêtée à cet instant précis. J'avais réellement douté de sa parole, ce qui est plutôt légitime quand on connait le personnage. Nathan était quelqu'un de fourbe, quelqu'un de mauvais, le diable en personne, et va savoir pour quelle raison, j’étais certainement devenue sa cible préférée. Je ne lui faisais pas confiance. Il avait été absent durant ces dernières mois dans ma vie, et ce pour mon plus grand bonheur. J'imagine qu'il avait trouvé une autre victime sur laquelle s'acharner. Ou peut être même s'était t-il fait une raison concernant notre relation, et qu'il préférait désormais privilégier l'indifférence. Mais non... ce sentiment de satisfaction et de liberté intense fût de courte durée, il était de retour, et à priori, il avait de quoi me rendre dingue entre les mains. Je ne l'avais pas cru lorsqu'il avait évoqué cette histoire de.... vidéo! Je savais à quel point il était prêt à tout, mais je doutais clairement que dès lors notre première rencontre il avait prévu de me faire chanter en filmant nos ébats. Malheureusement pour moi, ce sont bien des images de moi que j'ai vu dans ce sms, moi et ce grand Nathan Daniels. Je suis tombée de haut, pas parce qu'il est encore plus sadique je ne le croyais, mais parce que ma vie vient à trouver une certaine stabilité depuis quelques temps, et qu'il a l'arme entre les mains pour tout fiche en l'air. J'étais en couple avec James, et heureuse ainsi, puis je venais d'acheter cet endroit pour y voir naître ma galerie. Tout se passait pour le mieux, et voilà qu'il tenait entre les mains ce qui pourrait être la fin de ma carrière, et peut être même de ma vie amoureuse qui sait!
Une nuit à tenter de chercher le sommeil, en vain. Je suis fatiguée, mais je pense que l'adrénaline me tient éveiller. J'avais été forcé de me rendre à la future galerie pour signer quelques papiers avec un entrepreneur local, il y avait un problème au niveau de la toiture, et malheureusement pour moi, je n'avais pas eu la chance de mettre le doigt dessus. Ce problème devrait être ma priorité, mais la celle que j'ai en tête c'est d'aller retrouver mon maître chanteur pour remettre les choses à leur place. Bref, je règle les quelques détails avec l'artisan et lui demande de m'excuser, prétextant un rendez-vous important afin de pouvoir me défiler. Voilà. Voilà comment je m'étais retrouvée à emprunter cet ascenseur qui me dirigeait tout droit vers Satan. Les portes s'ouvrent, mon corps s'extirpe sans plus attendre de cet endroit confiné. Je passe devant l'accueil, et demande en ralentissant légèrement l'allure "Le bureau de Monsieur Daniels?" Pas de bonjour, ni de s'il vous plait... Je ne suis pas en mesure de me la jouer faux-cul et compagnie aujourd'hui. Qu'elle me réponde ou non, je serais prête à retourner chaque recoin pour retrouver l'homme en question"Au fond à droite..." Je reprends la marche, la forçant à lever ses fesses de la chaise "Attendez, vous n'avez pas rendez-vous!" Me lance t-elle alors que je m'en contre fiche. Je traverse le couloir, poings serrés alors que j'entends ses bruits de talon courir derrière moi, cherchant certainement à m'en dissuader "... Monsieur Daniels est actuellement en rendez-vous avec l'une de ses plus grandes clientes.... Vous n'avez pas le droit de le ranger, c'est un endroit privé..... me forcez pas à appeler la sécurité" Un semblant de sourire se dessine sur mon visage alors que je l'entends finalement abandonner la course derrière moi. Si elle savait où elle peut se la mettre son interdiction. Ni une ni deux, j'ouvre cette porte sur laquelle se trouve la plaque indiquant que c'était bel et bien le bureau de ce cher Daniels. Nathan, assit sur son bureau, bras croisés tourne rapidement le visage vers moi, alors que la femme, la trentaine, avec laquelle il se trouve en fait de même. Si je pouvais tuer cet homme par le regard, je le ferai sans hésiter! "Alors elle où?" M’écriais-je à travers la pièce qui est soudainement silencieuse. Je m'approche d'une armoire, balançant chacun des dossiers qui s'y trouvait à même le sol, tel une furie. J'entends Nathan s'adresser à sa cliente mais n'y prête pas attention, trop occupé à saccager ce qui lui sert de bureau. La femme quitte la pièce, nous laissant donc tout les deux alors que Nathan s'empresse de fermer la porte derrière elle. j'imagine qu'il veut éviter les scandales.... monsieur j'ai une réputation "J'espère que t'as quand même la version intégrale! Celle où tu te mets à hennir après avoir atteins l’orgasme suprême" Balançais-je alors que je sens son corps s'approcher du mien. Je m'en contre fous, , je suis dans un tel excès de folie que je suis capable de commettre le pire.
Emi Burton
Invité
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(#)Sujet: Re: Welcome to hell | Ven 11 Mar - 21:41
Welcome to hell
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Elisha & Nathan
« T’as réussi Nath’. » Soufflait-elle le visage en se rapprochant de moi sensuellement, ses lèvres gonflées, reluisantes si appétissantes, si finement dessinées, elle glisse sa langue pour les humidifiées, jouant sensuellement avec son verre, en me fixant rempli de désir, respire rapidement, ses lèvres se pressent contre le verre en laissant la marque de son rouge à lèvre. « Oui, ton père n’a pas apprécié cette merveilleuse blague… Lui voler son entreprise, surtout sa fille ! » Je murmurais d’un ton très séducteur, provocateur dans ma voix, elle se penche vers moi, ses cheveux blonds, son regard bleu envoûtant, sa poitrine qui se soulevait d’une telle rapidité, qu’elle dégage alors ses cheveux qui tombaient en cascades, je fixe celle-ci intensément, ses gestes, sa main qui vient se poser sur mon genou, elle fait glisser ma main sur le long de mon pantalon, touchant le tissu de celui-ci, remonte avec une lenteur insoutenable vers mon sexe, d’un murmure étouffant de désir, elle frôle mes lèvres. « Merci… Monsieur Daniels. » Me dit-elle sur le ton encore séductrice, son pouce touche mon sexe, je soupirais en l’a dévisageant longuement, ses jambes croisées, son tailleur vraiment sexy. « Lucy, j’ai l’argent. » Je l’a coupe brutalement, attrape son poignet qui se trouve vers mon pantalon, lui dégage la main sèchement, le regard plus froid, les traits de mon visage tirent, l’ombre de mon visage caché par cette rancoeur qu’elle voit dans mes yeux, elle me fixe incrédule, je me tourne en attrapant un chèque. « Voilà ton million dollars. » Je crache calmement en entendant celle-ci, elle essaye de parler en regardant le chèque qu’elle tenait dans sa main, la bouche ouverte, furieuse. « Quoi?! Tu me baises, après tu me fais des promesses? » Elle me demande d’une voix presque hésitante à bout de souffle, puis on entend ma secrétaire Ashley, désespérer, hurlant d’une hystérique, ses talons grincent au sol, puis brusquement, les portes s’ouvrent à la volée, de mon bureau, je souris avec cette lueur dans mes yeux brillants de noirceur, à la fois amusé. « Elisha ! » Je me murmurais d’un ton très amusé en l'a fixant, sous le regard médusé de Lucy qui comprenait plus rien, fixe simplement Elisha qui se dirige vers mon bureau furieuse, son corps très tendu, sur les nerfs. « Lucy, je te rappellerais pour les détails. » Elle hoche la tête, perdue, les yeux totalement hors d’elle, même en dévisageant Elisha qui est à dos vers nous, qui ouvre les armoires, Lucy reste quelques secondes, incapable de comprendre ce qui arrive. « Va-t’en ! » Je lui ordonnais sèchement, le visage figuré, la mâchoire carrée, elle tourne les talons se précipite vers la sorti, mon assiste arrive totalement paniquée, tenant ses talons dans sa main, essoufflée qui avait les jambes qui tremblent de peur, me dévisage, elle pense ne plus avoir de travail, elle murmurait d’une voix angoissée, ses lèvres se renferment aussitôt qu’elle voit le visage malicieux sur mon visage, l’ombre d’un sourire qui disparait. « J’ai pas besoin de la sécurité, pour le moment… C’est une décoratrice d’intérieur. » Je dis très moqueur, celle-ci rajoute. « - Très bien monsieur. » Je me tourne vers Elisha complètement hystérique, j’avance d’un pas très détaché, près de celle-ci, qui balance tout au sol les dossiers, éparpillés au sol. « La vidéo ? Oh, pas ici… Tu me prends pour un fou ? » Je la questionne presque d’un sarcasme en fixant son dos puis descend mon regard en souriant d’avantage, d’une voix, très malsain, je dis alors. « La vue, elle par contre, elle est parfaite. » D’une voix très amusée, je remarque que celle-ci détourne son visage vers moi, me fusillant du regard, ses yeux dilatés, remplis de rage, ses doigts crispés, ses cheveux qui retombaient devant son visage, j’avance dangereusement vers celle-ci sans quitter son regard, la provoquant à la fois. « Tu exagères toujours autant Parker… T’es pas aussi un si bon coup… Pour que tu réussisses à me faire jouir, n’oublie pas à quel point, pour tes parents t’es une sainte nitouche ! » Je grogne durement en serrant les dents en la fixant, d’une lueur très sèche, me retrouvant face à celle-ci, je l’a regarde dans les yeux. « Même pas un bonjour ?! » Je demande en murmurant très proche de son visage, le ton très ironique avec son corps rigide, la rage dans ses yeux brûlants, mon corps s’était figé pendant quelques secondes, approchant ma main vers ses mèches rebelles, d’une voix menaçante, douce à la fois, très écoeurante que je dis en lâchant brutalement d’une voix. « Elisha. Tu ne pourras jamais l’a retrouvé. » Je lance à celle-ci, jouant avec ses cheveux d’une main, la fixant très satisfait, son regard me lâche plus, un sourire crispé, forcé à la fois sur mes lèvres. « La prochaine fois, j’investis dans les talons. d actrice porno » Je lui murmurais d’un sous-entendu en gardant un sourire très malicieux sur mes lèvres, elle recule d’un pas contre le bureau, se retrouve coincer, mes yeux dilatés, tellement détachés, en la voyant soutenir mon regard avec autant d’audace, je soupire en posant une main sur le bureau, je prenais appuie. « Je dois t’offrir un cadeau. » Je lui dis d’un timbre calme, glaciale à la fois, j’avance d’un pas vers celle-ci, mon genou vient pousser sa jambe, je pose sa main sur mon torse, elle grimace fortement en essayant de débattre, sa main frappe contre mon torse. « Faudrait pas que j’abîme ma chemise porte-bonheur… Ou alors tu as encore des envies de vomir? » Elle se fige brusquement, son bras retombe sur mon torse, son regard change, perdu, essayant de parler, je savais qu’elle se reprend, je fixe ses yeux qui se contractent, confuse, haletante, elle relevait son visage vers le mien, je la provoque simplement d’un sourire très supérieur.
Je sais très bien à qui j'ai à faire. J'avais gardé en tête que Nathan était simplement un grand joueur qui aimait mettre au défi les autres, mais là s'en est trop. Je peux supporter beaucoup de chose, rester indifférente à la plupart de ses provocations, mais là il est hors de question que ça reste dans le silence. Il détient cette bombe entre ses mains, celle qui pourrait compromettre ma vie professionnelle, ma vie affective, la vie de mes parents... Je me suis toujours moquée de ce qu'on pouvait pensé de moi, mais jamais je ne laisserais circuler cette bande vidéo dans laquelle on me voit clairement céder à la tentation avec cet homme. Je ne l'avais pas pris au sérieux, j'avais imaginé qu'il bluffait, une fois de plus, qu'il cherchait simplement à me déstabiliser, mais j'avais surtout sous estimé ce côté manipulateur qui le caractérise mieux que n'importe quel adjectif. Il est le mal en personne, voilà comme je le vois, et satan ne semble pas m'effrayer pour autant à en voir la marche déterminée qui détermine mon passage dans le couloir. Qu'importe la malheureuse petite secrétaire qui tente de me dissuader, qu'importe les gros bras qui ne vont sûrement pas tarder par m'attraper par la taille pour m'amener à la sortie, je vais le voir, et risque de ne pas oublier mon passage dans ses fameux bureaux. Tout est luxueux, bien rangé, on sent bien le fric dans un endroit pareil, et le bureau de Nathan n'est pas en reste alors que j'ouvre la porte de ce dernier. Il ne semble pas surpris, malgré que je semble interrompre un rendez-vous professionnel, enfin... ce qui pourrait en être un, à voir la jeune femme qui accompagne Nathan, elle serait clairement son genre de victime. Le sourire qu'il m'adresse me fait resserrer la mâchoire d'avantage alors que je le tue du regard. S'il pensait me connaître, il va très vite savoir à qui il a vraiment à faire. Et je ne pers pas une seconde, ouvrant chacune des armoires, laissant tomber les nombreux dossiers à travers le sol. Je l'entends parler à la femme en question, mais je ne prends même pas le temps d'écouter ce qui se dit ou même d'observer les vas et viens et dans la pièce, le raffut que je fais m'empêcher d'y prêter attention, ce n'est que lorsque je sens une présence près de moi que je m'arrête pour constater que je suis désormais seule avec ce cher Daniels qui a réduit la distance entre nous.
« La vidéo ? Oh, pas ici… Tu me prends pour un fou ? » Ca ne m'arrête pas pour autant, je ne compte pas me stopper dans un si bon élan de toute façon.« La vue, elle par contre, elle est parfaite. » Je détourne le regard pour croiser le sien, qui s'est à priori perdu sur mon postérieur. Je suis remplie de rage et de dégoût en constatant que même dans ces conditions, il parvienne toujours à éprouver du désir pour moi. Je me contente de passer à côté de lui, lui donnant un bon coup d'épaule sur mon passage alors que j'arrive à hauteur de son bureau. « Tu exagères toujours autant Parker… T’es pas aussi un si bon coup… Pour que tu réussisses à me faire jouir, n’oublie pas à quel point, pour tes parents t’es une sainte nitouche ! » Je me pince les lèvres, un sourire faussement amusé sur les lèvres. "J'suis peut être une sainte à leurs yeux mais tu peux me croire que tu vas vite réaliser toi à qui t'as à faire et de quoi j'suis capable!"lancais-je à son égard alors qu'il s''approche de nouveau de moi.« Même pas un bonjour ?! »Je ne tarde pas à répondre "Vas te faire foutre." La vulgarité ne fait pas partie de mon vocabulaire de tous les jours, mais ce jour est spécial, je serais même capable de l'étranger sur place. Il touche mes cheveux alors que ma main vient agripper sans plus attendre son poignet que je repousse violemment. Il ne me fait pas peur, il ne m'intimide pas.« Elisha. Tu ne pourras jamais l’a retrouvé. » La proximité de nos visage ne provoquent absolument rien chez moi, à part peut être cette envie de lui en foutre une." Comme c'est surprenant" Bien évidemment que je m'y attendais à celle là. « La prochaine fois, j’investis dans les talents d actrice porno ». Je souris doucement pour le provoquer. "Je vais faire de ta vie un enfer, tu couleras avec moi, je peux te le garantir" Et j'en pense chaque mot! Ma vie va connaître la tempête mais pas la fin. « Je dois t’offrir un cadeau. » Son corps se presse contre le mien alors que mes avants bras le repoussent avec une certaine force, face à toute cette colère qui m'anime. « Faudrait pas que j’abîme ma chemise porte-bonheur… Ou alors tu as encore des envies de vomir? » Je laisse échappe un rire ironique, me doutant de cette allusion à une possible grossesse. "La seule envie de vomir que j'ai, c'est d'avoir à supporter le même air que toi." Ma main vient attraper de façon poignante le bas de son visage, resserrant chacun de mes doigts sur sa peau. "Tu pourras aller pleurer auprès de mes parents! Mais dis toi juste une chose... Le jeu ne fait que commencer, et je vais te faire regretter d'être venu au monde!" Je souris fièrement, de façon provocante, insistant bien sur chaque mot. Je le pousse et m'apprête à me diriger vers la porte que j'ai passé quelques minutes auparavant. "J'oubliais quelque chose." Dis-je alors que mon corps s'arrête net dans sa course. Mes mains viennent se placer à l'arrière d'une armoire que je fais tomber, avec une certaine difficulté tant elle est lourde, atterrissant dans un grand bruit sourd sur le sol, je reviens vers son bureau et d'un grand mouvement de bras, je fais tomber tout les papiers qui s'y trouvaient, avant de taper sur l'écran de son ordinateur qui gagne à son tour le sol, brisant l’écran au passage. Je relève le regard vers lui, essoufflée, mais quelque peu soulagée. "Bonne journée monsieur Daniels" dis-je faussement avant d'ouvrir la porte et de constater que la fameuse Lucy se trouve toujours devant la porte, ayant certainement l'intention que j'en ai fini avec lui pour poursuivre. "Faites attention, il m'a mise enceinte et m'a pris tout mon argent". Je hausse les sourcils en grimaçant et jette un dernier regard noir à Nathan avant de disparaître, l'esprit plus tranquille, malgré que ce n'est que le début du changement.