le passé

est devenu le présent

" j'ai des problèmes en ce moment " je ris. nan mais il croit quoi lui ? Il croit que j'suis sympa ? Il croit que j'suis un gentil petit gars qui va pleurer sur son sort ? Laisse-moi rire. Je vomis sur ces gens comme ça. Et moi j'te dirais " le deale c'est le deale " jeune drogué. Il y connait rien. Ca fait d'la peine. Ca vient avec un méchant torse bombé en se la pêtant et en disait devant sa bande " salut les mecs, vous avez vu ? je fume, et pas que la cigarette ! " bouffon. En attendant, tu flippes. Tu baisses les yeux devant moi, devant mes yeux menaçant. J'me suis fait avoir des milliers de fois, moi. Des milliards de fois. Depuis gamin. Et maintenant, j'veux plus. J'veux plus me faire prendre pour un con. Alors, je m'approche de lui, en dégageant la clope de ma bouche avec mes doigts. tu entends ? il lève les yeux. " c'est le bruit qu'ça fait quand je m'en bat les couilles. " une petite touche d'humour pour lui faire détendre son sale slip. Il sourit. MA TUNE. il sursaute. Fragile, t'y connais rien. j'ai plus de tune. je prends une bouffé de tabac et l'envoie sur son visage. Je range alors la cargaison dans ma poche. Tampis. Tu me rappelles quand tu l'as en lui envoyant une claque gentille avant de lui tourner le dos.
Je marche. Y'a des rires, y'a de la joie qui flotte dans les airs. Et puis, y'a moi. Moi & mon humeur de maintenant. J'envoie des soupesons de colère dans cette jolie, de l'énervement. Tête basse, je regarde le chemin blanc et le suis, pour sortir de cette endroit où j'suis pas à ma place, pour le moment. Y'a un truc qui vient de tomber de la fille qui est déjà passée devant moi. Une chose qui brille. J'attrape. Un bracelet. Tu fronces un sourcil. Tu l'as déjà vu sur un poignet, celui-là. Et, pour ce que petit bracelet me marque, la personne qui l'a m'as encore plus marquée. Eh, toi ! j'cours pour rejoindre la fille, qui n'a pas entendu mon appel. Je pose une de mes mains sur son épaule et elle se retourne vivement. Je la retire, choqué. J'la reconnaitrais entre milles, cette fille. C'est Leyla. Leyla, ta petite camée. Petite ancienne. Parce madame, elle s'est rangée avec ces trucs là. Chose que j'suis incapable de faire. Putain Leyla... avec un fin sourire, un fin sourire heureux. Elle m'avait manqué. Parce que c'est une fille, une fille avec qui j'avais une relation malsaine. Tu.. T'as pas changé t'es toujours aussi... ouais mais non. J'vois pas pourquoi j'dis ça. On vient tout juste de la retrouver. J'sais même pas sa réaction. Et j'te parle pas de la mienne, je sais même pas quoi en penser. Tient. T'as fait tombé ce bracelet. avant de prendre sa main et de le déposer sur sa paume de main.

le passé

est devenu le présent

Il faisait noir, il était tard quand même. J'sais pas il était peut être 23h. J'avais perdu un peu la notion du temps. J'étais sortie prendre un verre avec ma copine Amanda, tout se passait super bien, mais elle avait ramené d'autres de ses copines et elles avaient sortit de la drogue. Normalement, je m'en passais super bien. J'avais fait ma cure de désintox ça faisait un peu plus d'un an maintenant et je ne ressentais pas de manque, jamais. J'étais fière de moi pour ça. Je m'étais habitué aussi au fait que certaines de mes fréquentations en prenait toujours. Ça va je résistais. Ce soir, elles faisaient pression. Prend de la coke Ley. Aller, fais toi une ligne avec nous. Non que je leur avais dit.  Elles y captaient rien ou quoi? Après plus de dix minutes, je m'énerva et décida de m'en aller. Franchement, la soirée avait bien commencé, mais c'était plus le cas. Comme j'avais pris plus d'un verre, je ne pouvais pas conduire. Je laissa donc ma voiture chez Amanda et partie à pieds. J'avais besoin de décompresser et en même temps, je voulais éviter les mauvais quartiers, je pris donc un petit détour par l'Est de la ville, surtout par le lac. C'était un bel endroit, plutôt calme en général. Pis t'façon, j'étais bientôt flic alors garde à ceux qui tenteraient de m'agresser.

Ce soir, c'était un peu moins calme. Y'avait du monde, de l'ambiance. Je passa à côté d'un groupe et continua mon chemin. Après à peine quelques secondes, une main se déposa sur mon épaule. Je me retourna rapidement, un peu sur le stress parce que j'étais dans ma bulle. Ma bouche s'entrouvrit un peu, visiblement choqué. What the f*ck. « Avery. » dis-je simplement. Qu'est-ce qu'il faisait là?  Ça faisait tellement longtemps que je ne l'avais pas vu, j'avais aucune idée comment réagir. J'étais toujours aussi.. Me dit-il. Toujours aussi quoi? Ça me fit sourire. Of course, c'était Avery tout craché ça. Il me remit mon bracelet dans la main, celui que j'avais perdu. J'y tenais beaucoup, il me venait de Lola, ma soeur décédé. « Merci...» C'était peu de temps après son décès que j'avais rencontré Avery à New York. Il avait été mon premier dealer, mais loin d'être seulement ça pour moi. Je m'étais un peu trop attaché à lui, pourtant il n'était pas le genre de mec auquel on devait s'attacher. J'avais été chanceuse quand même, j'avais été un peu spéciale pour lui, sinon nos retrouvailles ne seraient pas comme ça. On sentait encore notre complicité. Dommage qu'elle ait été si malsaine. Je garda ma main sous la sienne en tenant une partie du bracelet et le regarda dans les yeux avec un sourire. « Tu... Tu m'as manqué. » lui dis-je finalement. Il était peut être malsain, mais il restait Avery et il avait été vraiment important pour moi. Finalement, je tira sur sa main et le tira contre moi pour être dans ses bras. On était tellement différents maintenant. Je venais d'oublier complètement ma soirée de merde.

le passé

est devenu le présent

routine. routine à chier. routine qui commence à faire chier. à faire grave chier. il se fait chier, avery. il en a marre de trainer dans les rues, avec ses potes, à pas savoir quoi faire. il en a marre de payer vingt balles pour un putain de macdo, il en a marre de manger avec une meuf, qui lui a demandé de manger avec, dans un fastfood. il en a marre de poser ses coudes dans c'te table pleins de gras, ce putain d'ice tea de taille moyenne qui suffit pas à nourrir ta grande gorge. il en a marre de vendre de la poudre à des mecs qui n'en vaut pas la peine, à des mecs qui fumer parce.. attend, comment ils disent déjà ? ah ouais, parce que c'est le "style". laisse-moi rire. c'est stylé de ce camé les poumons. de les noircir. s'il aurait eu le choix, avery, il aurait renoncer à goûter à c'te merde, mais il avait été obligé, obligé par c'te putain de rancœur. goût amer, à oublier. alors, il a essayé par tout et surtout n'importe quoi: drogue, sex, fumette, soirée, bourré, baisé. et j'en passe. aucun effet. c'est comme une putain de maladie incurable, qu'il faut accepter & vivre avec. alors il accepte, chaque jour. il accepte parce qu'il est obligé. impossible de se rebeller.
alors il accepte. accepte de recommencer c'te putain de routine. à vendre la came devant le lycée du coin de onze heure à une heure, parce qu'après eux, ils sont occupés. occupés à étudier, pour un futur. un futur, t'en sais pas plus. mais tu sais que ça sera un futur largement plus intéressant que ton présent.
Avery. droit au coeur. tu t'en souviens, de cette petite voix douce et innocente, de cette petite voix qui trahit son côté sauvage et courageux. tu souris. parce que ça te fais du bien d'entendre ton prénom sortir de sa belle bouche. sa belle bouche. belle Leyla. elle sourit. une phrase même pas terminée. mais ça la fait sourire que, justement, tu l'es pas fini. tu finis pas tes phrases généralement. on va dire que ça donne un ptit côté mystérieux. et elle te remercie. aujourd'hui, t'as été utile, avery. on peut t'applaudir. ouais, parce que, ça fait longtemps que t'as pas rendu service. tu l'avais manqué. c'est chou. ça te fait sourire, sourire qui montre tes dents. tu passas tes mains autours de son cou, pendant le câlin. tu mis ta bouche sur son crâne. parce que, t'as l'impression que tu l'as protèges, parce que Leyla elle a toujours été plus petite que la moyenne, toujours été plus petite que ta taille. et tu trouves ça beau, mignon. toi aussi, tu m'as beaucoup manqué, Leyla. en sentant son odeur. odeur qui rassurait. odeur qui, autrefois, s’obstinait. tu deviens quoi ? d'une voix sincère, en prenant une bouffé de ta cigarette. tu lui tends, étant le câlin fini. tu veux ? tu plaquas un sourire en coin sur ton visage. t'inquiète, c'est juste.. une simple clope. parce que t'avais apprit. t'avais apprit qu'elle était partit en désintox.

le passé

est devenu le présent

Ça me faisait tout drôle de le revoir. On se connaissait depuis très longtemps quand même, ça remontait à New York. Le premier joint que j'avais fumé, c'était en sa compagnie. On avait l'habitude de juste s'asseoir et fumé sans vraiment parler. Sans savoir notre passé ou bien sans poser de questions. On s'était même suivit à Miami. Y'a un temps, Avery était tout ce que je connaissais. Le seul à qui je me fiais. Il avait toujours été plus important pour moi que je ne l'avais été, je crois. J'étais plus jeune, j'avais eu besoin d'un modèle, même s'il n'était clairement pas le candidat idéal. Pourtant, il l'avait été. On s'est perdus de vus je crois. J'suis tombé dans ma spirale de drogue, cocaïne en répétition, jour et nuit. Sans être capable de m'arrêter. Je pense que c'est moi qui avait coupé les ponts avec lui. Je ne pense pas qu'il avait chercher à me rejoindre après ça. J'étais devenu trop, je pense. Pourtant, ça m'avait fait un mal de chien de ne plus le voir. J'étais définitivement trop attaché à ce garçon alors que je savais bien que lui, il ne s'attachait pas vraiment. Il avait été un peu mon point faible. Comme Wayne l'avait été, comme Will le devient. J'avais un problème avec mes relations je pense.

Pendant ce câlin, j'oublia un peu ces deux dernières années sans nouvelles. Ses bras étaient réconfortants, comme avant. Il me serrait fort, sans hésitation. Je me sentais protégé même si ma relation avec lui avait toujours été un peu dangereuse. Il m'avait manqué et je lui avait manqué aussi. Ça me faisait du bien qu'il me le dise. On se sépara et il me demanda ce que je devenais. « T'y croirais même pas. » lui dis-je en détournant le regard et en riant. « J'suis flic. Enfin.. Bientôt. » lui dis-je en le regardant finalement dans les yeux. Bien sûr qu'il y croyait pas. Vu mon passé, vu notre passé. Ça avait été un choix de carrière difficile quand même, mais c'était le bon. Sauf pour ceux qui ne connaissait pas la nouvelle Leyla, c'était dur à concevoir. « Non, merci. » dis-je en secouant la tête pour la clope. J'avais tout arrêté parce que rien ne m'aidait. « Toi, tu deviens quoi? » lui demandai-je. Je le regarda, les mains dans les poches, le même regard semi dur, semi sympathique d'autrefois. Il n'avait pas changé, il avait juste l'air plus dur encore. « Me dit pas, tu fais comme avant, non? T'es comme avant en tout cas. » lui dis-je avec un sourire en coin. Tu me déstabilises comme avant j'avais envie de lui dire. Mais je ne le fis pas.

le passé

est devenu le présent

qui y aurait cru ? pas toi en tout cas. mais faut dire que t'es content d'la revoir, ta Leyla. t'avais passé que de bons moments avec elle. et Dieu sait tout les fous rires que t'as pu te prendre avec elle. Leyla elle était pas comme les autres. Leyla, elle avait ce truc qui te faisais du bien quand tu l'as voyais, t'avais ce sourire nerveux à chaque fois que tu croisais son regard. Leyla, elle était pas comme les autres filles avec qui t'as pu trainer, avant. Leyla elle était simple, de bons délires, sans prises de tête et c'est ça que t'avais aimé chez elle. vous avez été tout de suite très poche, vraiment très proche. malsain. c'était malsain et ça a gâché. gâché pas mal de chose. mais pourtant, en la voyant, tu pensais pas à ça. tu pensais qu'aux bonnes choses qui te donnas un putain de smile. un smile qu'on aimerait bien voir tout les jours. putain, c'est bon. cette phrase qui trainait dans ta tête. tu sens un peu de lumière, tu l'as voit. Leyla, elle illumine, peut-être de passage, mais en tout cas, elle illumine ta mauvaise période alors tu peux qu'avoir ce petit sourire en la voyant.
pas de nouvelle, bonnes nouvelles. comme on dit. comme tu te le disais si bien. parce qu'il t'arrivait parfois de repenser à Leyla et ta vie passée. vie passée qui te manque un peu plus, chaque jour. parce que, à ce moment-là de ta vie, tu pensais à rien. qu'au présent. alors qu'en ce moment, tu penses toujours au lendemain. t'inquiète Avery, ça se passera bien. mais chaque jour, ça se passe mal. regarde, t'aurais jamais cru retomber sur Hannah. ça t'a vraiment bouleversé, cette rencontre. et pour bien enfoncé tout ça, fallait un mensonge. bah oui, c'est trop gentil sinon.
mais t'y penses pas, du moin, t'essayes parce que tu fais un câlin à Leyla. elle t'avait vraiment manqué alors, la ressentir contre toi, c'était une vague de bonheur. la sentir près de toi, c'était comme la protégé. tu faisais que ça avec elle, t'étais dans son cœur, comme elle dans le tien alors, tu la protégeais, à chaque fois qu'elle a pu avoir des embrouilles. petite protégé devenue flic. tu fis les gros yeux avant de rigoler. mais nan ? la petite Parker qui se droguait, fumait comme un pompier est devenue flic ? tu la regardas dans les yeux et d'une voix douce : t'as raison, j'y crois pas. d'un sourire en coin. faut croire qu'il s'est passé beaucoup de chose dans sa tête, quand t'étais pas là. Leyla, une policière. t’espère juste qu'elle te prenne pas entrain de dealer parce que, j'pense qu'il y aura pas de pitié. mais t'es content pour elle. c'est bien la première fois que t'es content d'avoir un filc de plus dans les pattes. mais là, c'était pas pareil. c'était Leyla et elle doit être heureuse de faire ça. alors tu peux qu'être heureux. évidement, elle refusait la clope. par contre, pour ça, tu savais qu'elle allait dire non. leyla, on la changera pas, elle dit non c'est non et puis c'est tout. alors, tu pris une bouffée de tabac avant de la laisser s'échapper. t'as raison. on s'détruit les poumons alors qu'on savoure plus ces trucs-là. ces trucs-là. ces clopes là. tu fumes, parce que c'est une drogue, tu peux pas t'en passer. et le pire, c'est que tu savoures plus une clope. t'y arrives plus. et toi, avery, tu deviens quoi ? rien. mais pourtant, elle était persuadée que tu avais changé. t'avais changé, t'étais devenu plus méchant avec les autres, tu fais plus confiance aux autres. t'es devenu plus dur, plus tout. parce que, derrière, y'a du vécu. mais tu regardas un de tes pieds jouer avec un caillou au sol avant de lever la tête et de lui répondre. rien. j'ai rien changé à ma vie, j'suis pas aussi courageux que toi, moi. tu jettes ta clope à terre avant de reprendre. j'arrive même pas à arrêter de fumer, pour te dire. avant d'émettre un rire. mais au fond, t'en a marre d'avoir une routine que tu portes depuis une dizaines d'années. la merde. tu l'as regardas d'un air neutre. ça fait combien de temps que t'es ici ? tu t'arrêtas et tu pris le regard de habitude, le neutre, celui par lequel on arrive à voir aucune de tes pensées, de tes émotions. t'aurais pu appeller.. on se serait vu plus tôt. en finissant sur un maigre sourire. ouais, elle était importante Leyla, Leyla elle était ta bonne humeur.
elle était cher à tes yeux.

le passé

est devenu le présent

Ahhh Avery, Avery. Qu'est-ce que tu me faisais? Il faisait remonter tellement de souvenirs c'était dingue. J'avais aussi toujours été très proche de sa soeur, Kristina et je me rendais compte que maintenant à quel point ça faisait bizarre d'avoir passé plusieurs années sans eux. Me retrouver là c'était comme.. Me retrouver au complet. J'avais eu une sale passe dans la drogue, franchement. J'en avais abusé jusqu'à faire 2 overdoses, dont une avec beaucoup trop de coke. Mais avant ça, avant de tomber si bas, je me contrôlais, j'étais bien. C'était en grande partie grâce à lui aussi. J'avais appris de lui quoi. C'était pour ça que je l'avais toujours admiré. Ouaip, il le savait pas, mais Avery il avait toujours représenté beaucoup pour moi. « Mouais. » dis-je en souriant. « T'aurais dû être là.. Avant, y'a 1 an, t'aurais compris. » lui dis-je avec un sourire en coin. Il aurait compris pourquoi j'ai fait ces choix là, il aurait compris ce qui s'est passé dans ma tête. J'aurais aimé qu'il soit là. « Tu m'as manqué pendant cette période sérieux. » lui dis-je en souriant. Il avait toujours eu ce côté qui m'apaisait. Pendant ma rupture avec Wayne, il m'aurait fait du bien.

Avery me proposa sa cigarette, mais je refusa. C'était pas bon pour la santé ces trucs, mais j'étais qui pour lui faire la morale ? La seule raison que je pourrais lui donner c'est que je ne voulais pas qu'il en meurt, mais encore là, on devait tous mourir d'un truc un jour. Avery me dit qu'il n'avait rien changé à sa vie, qu'il était moins courageux. Qu'il n'arrivait même pas à arrêter de fumer. « Pourtant, t'as toujours été LE Avery, LE mec le plus courageux que je connaisse. » lui dis-je admirative, en souriant Ouaip, Avery, il avait peur de rien pour moi, il était brave, il était.. Je sais pas, il m'impressionnait. Il me lança un regard plus neutre, un peu plus dure, ce regard.. J'étais jamais parvenue à le lire. Depuis combien de temps j'étais ici.. « Ça fait un an que je suis revenue de New York pour.. Pour ma desintox. Mouais c'est pas trop un truc qu'on est fiers à dire hein?  » dis-je avec un mince sourire. J'étais venu vivre à Miami direct après la mort de ma soeur, mais disons que j'avais eu beaucoup de vas et vient entre ici, Los Angeles et New York pour mes cures. T'aurais pu appeler qu'Avery me dit. Ça me serra le coeur. « Je sais... J'ai eu.. Un tas de problèmes disons et je ne me sentais pas assez forte pour revoir les gens que je côtoyais avant ou.. Pour te revoir toi, plutôt. Les autres.. Je m'en fiche un peu. En tout cas, j'suis désolé. » lui répondis-je. Les tas de problèmes, ça ouais. Avec les overdoses, les cures, Wayne... Franchement, la dernière année m'en avait bien fait baver. Mais je me sentais plus forte maintenant, heureusement. « Et toi? C'est quoi ton excuse pour pas avoir appelé? » demandai-je à mon ami en lui tirant la langue. Parce que ouais, ça allait dans les deux sens. Il était quand même tard et ça commençait à se refroidir. Je commença à marcher pour qu'Avery me suivre, au moins si ça pouvait nous réchauffer un peu.