(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mer 23 Mar - 22:44
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
I make my way, I make my way without you over and over. I got lost in my head & I found the way to you again
Je sortais de la salle le coeur lourd et une grosse boule dans le ventre. Elle n'avait rien voulu savoir, rien voulu comprendre de tout ce que j'avais dis. Evidemment que malgré mon rapprochement avec Mackenzie, elle restait importante pour moi et c'est pour ça que je gardais le bracelet avec moi. Elle était une grosse partie de moi et la voir vouloir mettre un terme à tout ça me brisait littéralement le coeur. Je ne pourrais l'accepter. Je préférais me dire qu'elle était juste en tournée, que la distance nous séparait plutôt que de laisser résonner tout ce qu'elle avait pu dire dans mon esprit. Je serrais le bracelet dans la main, plein de colère et de tristesse de partir sur ces notes-ci. Je n'aurais jamais pensé qu'un jour quelque chose nous séparait tous les deux, jamais. D'ailleurs notre promesse de notre dernier soir l'avait bien prévu et pourtant, il n'en était rien. Elle ne voulait plus du 'elle et moi' et c'était définitif, il faudrait que je m'y fasse coûte que coûte. Mais j'entendis courir derrière moi et la voix de Nessa. J'étais dehors mais elle me rattrapait. Ce n'était pas du tout son genre, ça m'étonnait énormément. Elle me rattrapait par le bout de la veste, je n'avais pas le choix de me retourner ou non, j'y étais obligé. Je le fis, sans rien dire, je la regardais. Elle me dit que ce n'était pas un adieu. J'eue un sourire sarcastique et je levais les yeux au ciel. Je savais très bien que c'était un adieu, elle n'allait pas m'avoir. Elle me demandait de rester avec elle ce soir. Je la regardais. Elle lia une de nos mains. Je fronçais les sourcils, décidément je n'y comprenais rien. Elle me fit un petit sourire et avoua qu'elle ne supportait pas de me partager, que pour elle je n'étais qu'à toi, qu'elle était une peste. « mais je suis toujours à toi. » lui soufflais-je alors. C'est vrai, je ne pouvais pas nier que je serais toujours d'une certaine manière à Nessa, quoiqu'elle puisse faire. Elle me demandait de rester à l'hôtel avec elle. Je ne savais pas quoi faire. Elle me tira et je retenais d'abord mais, elle me tirait vraiment. Elle revint vers moi, se collant à moi. Alors là, ça n'allait pas le faire. Elle me caressa la joue et me soufflait qu'elle voulait être à moi ce soir. J'avais bien peur de comprendre. Mais je la connais par coeur, je sais très bien ce qu'elle veut dire. Elle reviens m'embrasser en me caressant la joue mais sans pour autant la repousser, je n'y réponds pas, y mettant fin mais la laissant toute proche de mon visage afin que je puisse lui souffler : « nessa je veux bien rester avec toi ce soir mais pas de cette façon. » lui soufflais-je alors la regardant dans les yeux. « je ne suis pas comme les autres, Nessa. Je ne vais pas te suivre parce que tu me montreras tes atouts ou jouera de tes lèvres, et tu le sais très bien. Je t'aime bien trop pour être comme ça avec toi. » ajoutais-je alors. « alors dis moi ce que tu veux vraiment. » demandais-je alors. je commençais à comprendre qu'elle changeait d'avis. Alors qu'elle m'avait envoyé boulet limite le jour où nous nous étions retrouvés, aujourd'hui elle savait que je me rapprochais de quelqu'un et quoi? Elle me voulait? Comme d'un jouet que ta pire ennemie veut aussi, il te le faut avant? « je ne suis pas un jouet, Nessa. » lui soufflais-je pour finir.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Jeu 24 Mar - 22:05
Talk, talk is cheap
give me a word you can keep
en général, je n'aimais pas parler sentiments. je n'étais pas le genre de fille qui aimait parler de ce qu'elle pouvait bien ressentir, je gardais tout pour moi. bon comme mauvais, c'était pas toujours une super idée vu qu'au bout d'un moment je finissait toujours par exploser, comme là avec léo. mais au final, je ,n'avais plus envie de me disputer avec lui. en réalité, nous étions entrain de vivre notre toute première vraie dispute, avec celle-ci nous ne nous étions jamais engueuler de la sorte. c'était un peu étrange, mais il falait une première fois à tout n'est-ce pas ? en tout cas ça me plaisait pas, me disputer avec lui ne venait que confirmer l'idée dans ma tête que les choses n'étaient plus les même entre nous. alors je l'avait rattraper, pour éviter que l'on ne se quitte sur une touche si dramatique, je voulais que les choses s'arrangent. mais encore une fois, la froussarde que je suis et qui déteste parler sentiments n'avait pas voulu ouvrir son coeur, alors pour tenter de le faire rester avec moi se soir j'utilisais mon corps. il était beaucoup plus facile pour moi de jouer de mon charme, de jouer de mon physique que de parler franchement de ce que je pouvait bien ressentir pour lui. pourtant, et comme j'aurais dû m'en douter, léo ne voulait pas de ça. il ne voulait pas simplement rentrer à l'hôtel, coucher ensemble et régler les choses avec du sexe. ça aurait été plus simple, c'est ce que j'aurais préférer faire, mais pas lui. je ne doutais pas du fait qu'il en avait envie, mais il voulait tout simplement des explications, explications que je redoutais de lui donner. je ne savait même pas ce que j'étais censer lui répondre quand il me lançait qu'il n'était pas un jouet et que désormais je devait lui dire ce que je voulait. ce que je voulait, comme si c'était simple de savoir ce dont j'avais envie. une chose est sur, je ne voulait pas le voir avec une autre fille, je ne le supporterait pas. étais-ce parce que je tenait encore un peu trop à lui ? probablement. mais le fait est que j'étais surtout possessive et jalouse et que l'idée même qu'une autre fille puisse le toucher me rendait dingue, ça avait toujours eu cet effet là. déjà plus jeune, j'rentrait dans la première nana qui osait poser les yeux sur mon mec, mon léo. bon, à cette heure-ci il n'était plus mon mec, mais il restait mon meilleur ami, et je restais possessive. de plus, notre nuit ensemble n'arrangeait pas les choses.. donc. ce que je voulait. je haussait les épaules, le regard triste puis laissait retomber mes bras le long de mon corps fatiguer. « je sais pas ce que je veut, léo. » soupirais-je en le regardant. « je.. je suis perdue. » finis-je par lâcher. je me détachais de lui et fit quelques pas, pour essayer de me détendre et de comprendre ce que j'étais entrain de ressentir. « depuis cette nuit tout les deux je.. je sais plus quoi penser. j'ai vraiment eu l'impression que depuis ça tu m'évitait, tu ne voulait plus me voir. et peu après, je te voit fricoter avec une autre nana, alors que tu ne semblait plus avoir de temps pour moi. » ouvrir son coeur, c'est comme ça qu'on fait, non ? « je sais qu'on c'est dit que ce serait toujours tout les deux contre le reste du monde, mais on sait tout les deux que c'est une promesse d'enfants. tu va tomber amoureux, et je sais que tu m'aime et que tu m'aimera toujours mais quand on tombe amoureux tout compte un peu moins pour que cette unique personne puisse compter un peu plus. je sais pas.. ce qu'on a eu c'était magique, on a jamais vraiment eu de fin à cette histoire et maintenant qu'on est tout les deux seuls j'ai cru que.. » cru qu'on aurait pu voir ce que ça aurait pu donner, le temps d'un instant. mais je n'avais pas terminer ma phrase, je haussait les épaules puis baissait la tête. « c'était stupide. j'suis désolée tu.. tu devrait rentrer. ta copine doit t'attendre. » et je le contournais, l'air triste, prête à récupérer mes affaires et prendre un taxi, déprimant.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Jeu 24 Mar - 22:44
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
I make my way, I make my way without you over and over. I got lost in my head & I found the way to you again
Je voulais savoir ce qu'elle avait vraiment sur le coeur. je savais que ce n'était pas son genre du tout de se livrer comme ça à quelqu'un, je savais même qu'elle détestais ça. Mais là, je ne pouvais pas faire autrement que de savoir. Je ne comprenais rien. Un jour elle acceptait qu'on soit ami, puis elle me repoussait quitte à me dire adieu et maintenant elle me faisait des avances. Si ça avait été n'importe qui, je l'aurais oublié, mise de côté, parce qu'elle m'aurait trop pris la tête. Mais là, c'est Nessa et elle vaut le détour je le sais. Je ne peux juste pas vivre sans elle, alors je me sens limite obligé de prendre mon temps et de comprendre ce qu'il se passe dans sa tête. Je la regarde, toujours proche d'elle. Je la repousse dans mes paroles mais pas dans mes gestes, afin qu'elle ne se sente pas rejetée non plus. Juste, je voulais mettre les points sur les i, les limites où elles doivent être. Quand on avait couché ensemble pour la première et unique fois, on s'était ensuite promis qu'on serait là l'un pour l'autre, qu'on serait toujours elle et moi peu importe où la vie nous mène. Je m'étais reposé sur cette promesse après ça, ça me confortait de savoir que si un jour je débarquais chez elle on pourrait encore s'éclater à manger des cochonneries devant pleins de films nuls pendant des heures, jeter des pop corn sur le télé, se moquer des gens qui passent dans la rue, aller arnaquer celui-ci et celui-là, courir sans s'arrêter, aller à la piscine au bowling n'importe quoi. On faisait tout et n'importe quoi tous les deux et on ne s'ennuyait jamais. Malgré le temps et nos nouvelles vies, je pensais sincèrement qu'on pourrait toujours être ces deux âmes inséparables. Alors je voulais une explication à présent. Evidemment encore une fois, n'importe quelle fille m'aurait fait ça je l'aurais sûrement envoyé boulet. Mais là, je voulais savoir. Elle se reculait un peu, semblant désolée de son attitude. Elle m'expliqua juste plus calmement ce qu'elle m'hurlait depuis tout à l'heure. Je préférais ça, limite je comprenais mieux. Elle pensait que notre soirée avait changé quelque chose en elle, qu'elle voulait imaginer des choses impossibles, qu'elle était sûre qu'en tombant amoureux de Mackenzie je la mettrais de côté malgré moi. Elle me dit ensuite en gros de partir, de rejoindre Mack, enfin "ma copine" avait-elle dit mais je suppose qu'elle parlait de Mack, qu'elle était stupide sur le moment. Je la laissais partir un peu avant d'aller rattraper ses mains dans les miennes, faisant deux grands pas pour la rattraper tout au plus. « hey.. nous deux ça n'a jamais vraiment eu de fin parce que ça ne finira jamais. » lui soufflais-je. Je lui mettais une mèche en place doucement et lui relevais le menton. « je ne veux pas te laisser maintenant.. allons dans cet hôtel et juste.. faisons comme d'habitude, des films débiles, des bonbons et des sucreries à gogo, des pétards même si tu veux, parler de tout et de rien jusqu'à des pas d'heures et je repartirais demain.. On pourra toujours se faire des trucs comme on faisait avant, même si je tombe amoureux de quelqu'un d'autre et que comme tu dis elle devient plus importante blabla je sais pas tout ça et qui vivra verra, non? Tout ce que je sais maintenant c'est que Nessa Tate est une des personne si ce n'est pas la personne la plus importante de ma vie et que je veux passer du temps avec elle, maintenant que j'ai fais tout ce chemin pour elle. Je veux juste que tu te rendes compte que n'importe quand n'importe où je serais toujours prêt à faire n'importe quoi pour toi. Evidemment tu as du mal à l'imaginer à l'époque tu étais la seule maintenant y'a une mini liste on va dire. N'avoir que toi oui c'est fini, j'ai d'autres personnes mais qui n'effacent pas ni prenne du terrain sur celui que toi tu as conquis, on est d'accord? Et s'il faut que je m'enregistre et te le passe en boucle toute la nuit je le ferais. » dis-je l'embrassant sur la joue et prenant sa main pour l'amener à ma voiture, pour aller à son hôtel. « allons-y. » dis-je en souriant. « enfin sauf si tu préfères que je te dépose juste et m'en aille enfin.. je comprendrais après.. tout ça. » ajoutais-je soudain, me demandant si je ne lui laissais pas pas le choix, là.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Ven 25 Mar - 13:56
Talk, talk is cheap
give me a word you can keep
ça ne finirait jamais. il relevait mon visage, je plongeais mon regard dans le sien et j'aurais facilement pu croire à ses belles paroles, mais ce soir j'étais un peu trop réaliste pour ça. pour autant, je n'ajoutais rien et le laisser me dire à quel point il tenait à moi et que ce serait toujours le cas. le laisser me rappeler que c'était censé être lui et moi tout le temps, affaler sur un divan à critiquer chaque personne à la télévision en s'empiffrant de malbouffe. l'idée était belle, je devait avouer, alors malgré moi et ma tristesse je sourit faiblement. oui bon, il voyait une autre fille et alors ? il avait du en voir des tonnes depuis notre séparation, ce n'était pas le gros problème. il allait tomber amoureux ? fallait bien que ça arrive un jour, je ne m'attendait pas à être la seule fille qu'il aura jamais aimer tout au long de sa vie. ou si, peut être un peu. je crois simplement que je ne voyait pas les choses de la bonne façon, ma jalousie et ma possessivité maladive m'empêchaient de voir son point de vu à lui. moi j'avais refait ma vie après son départ, j'avait galérer un bon bout de temps mais j'avais finalement réussi à me sortir la tête de l'eau. cela n'avait pas été chose facile, vu mon passé et mon habitude à voler et à me détruire, mais je l'avait fait. tout ce que je souhaitait pour léo c'était qu'un jour il puisse en dire de même. qu'un jour, il réalise que tout c'est arranger dans sa vie et qu'il n'aurait plus chaque jour à aller au devant du danger pour s'en sortir. cela n'allait pas être simple non plus pour lui, mais je savais à quel point il était fort et qu'il pouvait le faire en le voulait assez. enfin bref, j'étais d'accord pour rentrer à l'hôtel et profiter de la soirée tout les deux, comme avant. pas nécessairement besoin de sexe, juste être tout les deux. il me prit la main et nous dirigeaient jusque sa voiture, je me laissait guider jusqu'à ce qu'il me demande si je voulait qu'il vienne, ou non. j'aurais pu dire non. après nous désormais nous étions censés être quoi.. amis ? je crois que nous ne serions jamais que de simple amis, cela n'était pas possible avec ce genre d'histoire forte. c'est comme si j'allais essayer d'être amie avec éli ou wayne, il y aurait toujours des tas de souvenirs enfouis. nous devions encore discuter d'un tas de choses, alors je soupirait simplement. « soit pas bête. on doit encore parler un peu. » lui laniaçais-je, alors que je me détachais de lui pour faire le tour de la caisse et monter du côté passager. longue nuit qui nous attendait. parcontre, j'ai un avion à prendre dans moins de cinq heures, alors dépêche un peu. lui lançais-je avec un sourire en coin.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Ven 25 Mar - 20:16
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
I make my way, I make my way without you over and over. I got lost in my head & I found the way to you again
Je comprenais bien ce qu'elle ressentait, au final, parce que c'est ce que j'avais ressenti quand elle m'avait appris qu'elle était avec quelqu'un, ce fameux jour où nous nous étions revu. Peut-être qu'elle ne s'en était pas rendue compte, finalement, de ce que j'avais pu ressentir. J'avais cru que j'aurais pu la reconquérir et qu'on vive en version "adulte" les aventures de malades qu'on vivait adolescents. Mais elle avait brisé tout un monde en m'apprenant qu'elle avait ce mec dans sa vie. J'avais vu tout ça se briser et je m'étais fais une raison. Alors je n'aurais jamais pensé qu'elle puisse bien après encore réagir ainsi quand c'était mon tour. Elle était jalouse et ne voulait pas que je regarde quelqu'un d'autre comme j'avais pu la regarder elle, simplement. Je le comprenais très bien pour l'avoir vécu et aussi pour la connaître. Je connaissais ses penchants possessifs et méchamment jaloux. Alors rien ne m'étonnait dans sa réaction, rien du tout. Mais je ne voulais pas qu'elle le prenne ainsi, et c'était peut-être égoïste. Moi, je voulais qu'on reste amis. Finalement, quand nous étions ados tout ce que nous faisions de très amoureux n'efface pas tout ce qu'on a pu faire de folies qui auraient pu paraître juste amicales. Nous étions ensemble à l'époque parce que nous étions meilleurs amis. Et c'était toujours le cas pour moi. Elle était celle en qui j'avais le plus confiance, celle que j'aimais le plus, celle pour qui j'étais fidèle, protecteur, jaloux, à qui je pouvais tout dire, avec qui je pouvais tout faire. C'est donc ma meilleure amie. Alors ce soir, aux dépens de tout, je voulais qu'on soit amis. Je la tirais vers la voiture pour aller à son fameux hôtel et elle me disait qu'il fallait qu'on parle. Je levais les yeux au ciel, entrant dans la voiture. « depuis quand es-tu si sérieuse? » dis-je en démarrant la voiture. « On a quatre heures alors. » dis-je la regardant dans les yeux, mettant la voiture en décapotable et démarrant à fière allure, prenant le long des longues plages californiennes, avec de la musique qui dépote, au milieu de la nuit. J'aimais la vitesse, les longues routes comme cela, et les voitures. A l'époque, on le faisait souvent avec Nessa alors je profitais de ce trajet pour le lui faire revivre et peut-être oublier le reste. Puis j'arrivais à l'hôtel, je faisais garer ma voiture lançant un clin d'oeil à Nessa. Puis je prenais son bras et nous rentrions dans cet hôtel. Elle avait une chambre de ouf, je me laissais tomber sur le lit. Puis je tournais la tête vers la télé de malade. « OK. je vais jouer aux jeux vidéos là dessus. Je veux te mettre une raclééée. » dis-je me relevant du lit. « tu te rends compte que tu as tout ça juste parce que tu as une voix de ouf et une gueule d'ange? » dis-je alors en la regardant, souriant. « finalement, l'élève a dépassé le maître.. » dis-je parlant de mes cours pour gagner de l'argent d'une manière ou d'un autre. Je souris, riant ensuite.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mar 29 Mar - 15:04
Talk, talk is cheap
give me a word you can keep
je sais pas trop ce qu'on était désormais. des amis ? de simple exs ? autre chose ? j'étais toujours aussi perdue, mais je partais dans la nuit pour new-york, ma ville natale où j'allais surement rencontrer un tas de surprises. certainement beaucoup de hauts et de bas dans ma vie étaient à venir, alors ce soir j'avais besoin et envie d'une soirée avec léo. une soirée avec la personne en qui j'avais eu le plus confiance dans ma vie. pourquoi "avais" au passé ? raison simple, tout était différent désormais. même s'il disait que non, même s'il pensait que ce n'était pas vrai, ça l'était. il n'étais plus le même, il changeait, évoluait. je ne pouvait pas lui en vouloir, puisque moi aussi j'étais différente de celle que j'étais à 15 ans, mais le fait est que nous avions grandit et que désormais ce n'était plus lui et moi contre le reste du monde et que cette distinction faisait que je ne savais plus trop ce que nous étions maintenant. je l'invitais donc à mon hôtel, lui rappelant que nous avions besoin de parler. quand il me demandait depuis quand j'étais si serieuse, j'eu envie de rire puisqu'habituellement c'était lui qui était sérieux et moi qui fuyait la discutions, pas cette fois. j'avais besoin que les choses soient claires, carrés, précises. j'avais besoin de savoir ce que nous étions, ce que nous serions, comment allait évoluer cette relation puisque nous étions désormais au point mort. il nous conduit jusqu'au palace, ouais la maison de disque ne faisait rien au hasard. nous mentions à ma chambre, qui n'était en réalité rien d'autre qu'une suite. ouais, je sais. jamais de ma vie j'aurais cru dormir une nuit dans une chambre pareille et désormais je le faisait chaque soirs ou presque. on me payait tout en fait, c'est ça le truc idiot. on a pas de fric et personne te paie rien, t'es blindé de fric et là la maison de disque casque pour tout. hôtel, limo, fringues, tout ce que j'avais à faire pour ça était ramener mon petit cul chaque soir dans une salle de concert et chanter, danser, faire le show. c'était le rêve, peut être que pour beaucoup le business c'est quelque chose de corrompu, de mauvais. ça l'est, dans beaucoup de sens, mais j'essayais de rester loin de tout ça, ace ce chargeais de ses détails et moi je me contentais de vivre la grande vie. c'était sympa de vivre comme ça, j'adorait la tournée, la route, voyager, j'avais toujours aimer ça et désormais j'étais payer pour ça. c'était le pied, le rêve, mais le rêve est aussi crevant. un show presque tout les soirs, nous en étions qu'au début de la tournée aux states et j'étais déjà épuisée. mais bon, ace disait que ça irait en s'arrangeant et que je m'y ferait. parfois j'avais envie de replonger dans la drogue pour me booster et me redonner de l'energie, puis je revenait à la raison : j'avais une vie plus ou moins normal désormais, je devait profiter de cela. j'étais entrain d'envoyer un texto à mon assistante pour lui demander de récupérer mes affaires à la salle quand j'entendis léo s'extasier devant la télévision. je ne pu réprimer un sourire en coin, puis je lui jetais un oeil et une fois mon sms envoyer je reposait mon téléphone sur un des meubles et m'approchait de lui. « raclé de quoi ? tu sais que je t'égale. » je rit ensuite doucement à ses paroles. c'était dingue oui j'avais un peu de mal à réaliser moi aussi, je haussait les épaules. « j'ai juste été chanceuse pour une fois dans ma vie. » je vient m'asseoir à côté de lui sur l'immense lit, je baissait les yeux un instant pour trouver les mots. je ne savait pas comment aborder le sujet, comment lui demander ça. quand je remontait la tête il était encore entrain d'admirer la chambre autour de nous et je me mordillait nerveusement la lèvre inférieur. puis je décidait de me lancer, les mots de base. « on est quoi ? » il posait les yeux sur moi, et je soutenais son regard. « tu a été mon premier amour, mon meilleur ami, maintenant on est quoi ? » lui demandais-je simplement, sincérement, j'avais besoin de savoir.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Dim 3 Avr - 22:11
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
I make my way, I make my way without you over and over. I got lost in my head & I found the way to you again
Ce soir était une soirée un peu compliquée. Je suis venu par un peu.. colère. Nessa me disait des choses affreuses par sms que je n'avais pas pu accepter. J'étais venu sans attendre, j'avais tout fais pour la voir et m'expliquer. On était passé par un tas de choses. Je pensais qu'elle ne voulait jamais me revoir, puis après elle avait voulu s'offrir à moi, j'avais refusé, elle me reprochait d'être sur le point de l'oublier, je lui reprochais de faire des conclusions hâtives. Finalement, elle m'emmenait quand même à son hôtel pour parler. Moi, arrivé là-bas, je tombais sur le lit complètement. Je trouvais son hôtel génial et je voulais qu'on profite du temps qui nous était imparti pour juste faire comme toujours - profiter de la vie. Je lui proposais des parties de jeux vidéos et d'autres choses. Mais apparemment, contrairement à d'habitude, c'est moi qui voulait m'amuser et elle qui voulait être sérieuse. Elle envoyait un texto avant de me répondre enfin puis de ne pas foncer sur la console. Elle avait donc quelque chose derrière la tête. Je ne me trompais pas, elle avait un temps de silence que je connaissais que trop bien. Elle avait quelque chose dans la tête qui la trottait et elle hésitait à le dire, ou ne savait pas comment le dire. J'attendais alors. J'avais peur sur ce qu'elle allait dire, j'avoue. Elle avait tellement dit de choses blessantes ce soir, j'avais cru avoir enfin droit à mon moment de break de tout ça. Mais bon, ce n'était pas fini apparemment. Je me redressais puis elle se lançait. Là, je ne pus m'empêcher de la regarder et elle complétait sa question. Ce qu'on est.. Je la regardais, perdu. Je ne savais pas quoi lui dire. Si elle me pose la question, c'est qu'elle ne sait pas pour elle-même. C'est vrai qu'on était passé par un tas d'étapes de relations mais, je n'ai jamais douté qu'on soit proches ou non. Je fronçais les sourcils. En fait c'était limite si cette question ne me faisait pas de mal. « je ne me pose pas vraiment la question.. C'est vrai que c'est compliqué à "titrer" on va dire dans une relation conventionnelle mais je n'ai jamais douté du fait que si tu as besoin de moi et que tu m'envoies un sms je serais là dans la minute, que je refuse que quelqu'un te fasse du mal, que je prendrais soin de toi si tu en as besoin quand tu en aurais besoin, que je tiens à toi, que quelque part dans tout ça je t'aime quoi, tout simplement. » lui dis-je alors très sincèrement, mais limite ahuri qu'elle puisse me le demander. « mais si pour toi ça a changé tout ça et que tu le penses au passé ou que sais-je.. alors tu as vraiment décidé de me dire adieu. Si tu veux un titre c'est entre amis et meilleurs amis quoi. Tu peux tout me dire enfin je.. je me suis toujours juré de prendre soin de toi rien ne changera jamais ça.. » dis-je baissant alors le regard. Oui, ça me faisait mal en fait. Elle avait ce pouvoir là, Nessa, me faire mal. Je me relevais alors. « fais tes affaires, je vais te déposer à l'aéroport et je rentrerais à Miami. » lui dis-je alors. J'étais anéanti en réalité après tout ça. Ces derniers temps, y'avait bien trop de trucs et peut-être que oui la solution c'était que je prenne de la distance avec tout ça, que je fasse le point. Là, j'étais juste blessé. J'allais vers la fenêtre, j'allais sur la terrasse regarder dans le vide, dehors. Je voyais les étoiles et souriais, pensant à autre chose. Je serrais les poings d'un coup, reprenant un air sérieux. Je me tournais vers la chambre, vers Nessa en somme.
(#)Sujet: Re: i dare you + léossa | Mar 5 Avr - 11:11
Talk, talk is cheap
give me a word you can keep
je l'écoutais parler avec attention, mais plus il parlait et moins j'avais l'impression que nous étions sur la même longueur d'ondes. j'avais du mal avec ses mots, ses paroles, sa façon de m'expliquer ça comme si j'étais une enfant à qui il devait expliquer quelque chose sans la blesser. je détestais qu'il me traite de la sortes. alors qu'il continuait son discours, je détachais mon regard de son visage et le posait en face de moi, dans le vide. ses paroles, je les écoutait de loin. comme un bruit sourd, je les écoutait mais ne les comprenait pas vraiment. je crois que je n'avais simplement pas envie de comprendre. je n'avais plus envie de l'écouter me dire que rien n'avait changer, que nous allions rester les meilleurs amis du monde alors que tout avait changer. alors qu'il changeait, de jour en jour. à ce stade, ce n'était plus une histoir ede halousie mais une histoire de déception. je finissait par être déàue de cette relation. j'avais tellement mit d'espoir dans cette histoire, je pensais que toutes mes relations étaient vouées à l'échec, amoureuses comme amicales parce que rien ne durait jamais. rien mis à part léo et moi. parce que lui et moi c'était une évidence, parce que c'était lui et moi contre le reste du monde. fut un temps du moins. maintenant tout avait voler en éclats, je pense que cela avait été briser bien avant son retour près de moi, à son arrivé à miami j'avait cru retrouver la relation d'ados que nous avions, mais tout avait bien changer et je réalisais ce soir que léo et nessa ce ne serait plus jamais comme avant. il se levait, me lançant qu'il allait me conduire à l'aéroport et repartir à miami ensuite. il semblait blesser, mais à vrai dire je n'avait pas le courage de lui remonter le moral. je ne ressentais plus rien. ni pour lui, ni pour personne. je pense qu'en réalité, le soucis c'était ça : je ne ressentais plus rien pour personne. à cette pensée mes yeux se dirigeaient presque automatiquement sur mes flacons de médicaments, sur ma table de nuit. je prenais mon traitement, je ne le loupais jamais. pourtant quelque chose clochait de nouveau en moi, je pouvait le sentir. peut être qu'une fois de plus, ils n'étaient plus assez forts. je me levait à mon tour, et alors que léo se tournait pour me faire face je ne posait par les yeux sur lui. je devait appeler mon docteur, fallait pas que je laisse ça déraper de nouveau. c'était moi le problème, il serait mieux sans moi. « non. tu devrait rentrer maintenant, je suis crevée je vais essayer de dormir un peu et je prendrait la limo avec les filles pour l'aéroport. » il ne bougeait pas au départ, alors je me risquait à le regarder. « ça va, on se voit quand je reviens à miami. » je lui fit un léger sourire, pour le rassurer, puis alors qu'il se dirigeait vers la porte je m'empressait de refermer cette dernière après lui. foutues pillules, j'aurais du y penser plus tôt.