- messages : 2616 - feat. & crédit : zacouille la fripouille - anniversaire : 13/05/1992 - activité : dirige sa propre salle de sport - double compte : la team et "o" et des "iii"
(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Ven 1 Avr - 15:58
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
I make my way, I make my way without you over and over. I got lost in my head & I found the way to you again
Amber est la personne qui a complètement bouleversé ma vie. Du bon côté, comme du mauvais. Elle fut mon premier amour, la première femme que je désirais réellement, la première femme avec qui j'avais couché, la première femme à qui j'offrais des fleurs par amour, la première à qui je faisais des cadeaux, à qui je disais je t'aime, avec qui je faisais tout, avec qui je partageais tout, avec qui je riais, que je voulais voir rire, tout ça sans savoir expliquer pourquoi je ressentais tout ça. Je me laissais aller, je me laissais faire pour elle, parce que ça me semblait juste évident. Mais elle a aussi été ma première déception, mon premier coeur brisé, mon premier et dernier secret à ma petite soeur, ma fugue, mon premier pas dans la drogue, dans l'alcoolisme, dans le refus d'aimer de cette manière à nouveau, mes premiers coups de gueule, mes premiers mensonges, mes premières "juste une nuit". Elle avait été tout ça à la fois en très peu de temps. Et ça, quand j'étais en cure, je m'étais juré de ne jamais lui pardonner, jamais. Je m'étais fais des amis depuis, de très bons amis, nous formions un véritable groupe. Avec eux je faisais les quatre cents coups, et coups dans tous les sens du terme. Je faisais toutes les conneries du monde. Je cachais cette période de ma vie à ma petite soeur par honte. Et toute ma vie d'aujourd'hui se résumait par ce point centrale : le jour où elle m'avait lâché comme une vieille chaussette. Alors oui, je lui en voulais pas mal, même après sept ans. « Je pense que tu pourras me répéter des milliers de fois que je ne sais rien, mais toi non plus tu ne sais pas grand chose. Tu n'imagines même pas les conséquences de ce fameux jour sur aujourd'hui. J'ai beau me dire que j'ai évolué, que j'ai une vie bien pls que confortable maintenant, que j'ai des amis qui font limite partis de moi, que je pourrais tourner la page et faire table rase, qu'on pourrait bien s'entendre finalement dans cette colocation tu vois. Mais le problème c'est que ce que je suis aujourd'hui, c'est à cause de ce que tu as fais il y a sept ans. Je ne te reproche pas de m'avoir quitté, ça ça arrive qu'on aime moins quelqu'un ou plus du tout ou que sais-je avoir le coeur brisé ce n'est pas ce que je te reproche. C'est la façon dont tu l'as fais. Tu vois, cette chose là aurait pu complètement changer notre nouvelle rencontre aujourd'hui. Je ne pense pas que je serais le même, vraiment. Alors je suis désolé pour ma part mais si j'arrive à mettre ma rancoeur de côté, ce ne sera pas du jour au lendemain. » lui lâchais-je cash. Même si je suis d'un naturel très très franc, là la drogue me fait notamment parler. Je ne suis pas quelqu'un qui parle de ce sujet si facilement, normalement, et c'était la même chose à l'époque donc elle le sait. Surtout de cet événement, c'est quelque chose que j'évoque bien peu souvent, mes potes le savent. Ils n'en savent pas grand chose, d'ailleurs. Mais l'avoir, elle, devant moi aujourd'hui, ça remonte bien trop de choses.
(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Sam 2 Avr - 13:07
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Chad était entrain de m'expliquer que ce qu'il était devenu aujourd'hui c'était en partie ma faute. C'était facile de mettre la faute sur le dos des autres et je ne savais pas ce qui avais bien pus ce passer dans sa vie après ma "fuite" mais quoi qu'il en soit je ne l'avais jamais poussé à quoi que ce soit. Il parlait de ce fameux jour ou j'étais partis, que je l'avais quitté parce que je ne l'aimais plus hors c'était tout l'inverse. A l'époque j'étais parti car justement je ne voulais pas le faire souffrir. J'aurais voulu le lui crier, lui dire le pourquoi du comment mais quelque chose m'en empêchais. J'avais non seulement peur de sa réaction mais plus encore de la mienne. Je n'en n'avais jamais parlé à personne sauf à une. Je m'en rappelais encore car ce jour même j'avais fais une crise de panique. « J'ai peut être mal agit il y a sept ans mais si tu es ainsi aujourd'hui c'est que tu l'as choisis, alors ne me met pas tout sur le dos ! » C'était plus fort que moi, il était entrain de me reprocher ce dont il était alors qu'il avait fait ses propres choix, jamais je ne l'avais poussé à quoi que ce soit. J'avais vraiment besoin de prendre l'air et pas seulement sur la terrasse, je devais m'éloigner de ce lieu remplit de tension. Je tournais les talons sans même le regarder et une fois dans ma chambre je pris mon sac à main, une veste et je sortis de l'appartement. De toute façon j'avais encore la clef que le propriétaire m'avais passé, je rentrerais donc une fois qu'il serait couché. Dehors l'air frais me fis le plus grand bien et sans regarder ou j'allais mes pieds m'amenèrent dans ce petit bar ou j'y avais mes habitudes avant ma cure. Un verre ne pourrais pas me faire de mal sauf que je savais très bien qu'une fois commencé j'aurais du mal à m'arrêter. J'enchainais donc verre après verre, acceptant même ceux qu'on m'offrais et ce ne fut qu'une fois écœurée que je pris conscience qu'il était trois heure du matin. Le chemin pour rentrer à l'appartement fut pénible car j'avais du mal à marcher droit. J'étais complétement bourrée et en arrivant devant la porte de chez Chad j'eus du mal à mettre la clef dans la serrure. C'est ainsi que mon frère m'avait retrouvé de nombreuses fois avant qu'il ne prenne les choses en main et ne m’envoie de force en cure de désintox. J'avais d'ailleurs brisée ma promesse de ne plus toucher une goutte d'alcool mais à ce moment précis c'était le moindre de mes soucis. Avec difficulté je réussis tout de même à rejoindre mon lit et sans prendre la peine de me déshabillé je me laissais tomber dessus, m'endormant comme une masse.
J'étais allongée sur une table d’auscultation, attendant qu'on vienne m'expliquer ce qui ce passait enfin. Lors d'une simple visite chez le médecin on m'avait appris que j'étais enceinte et chose encore plus improbable, enceinte de trois mois. Je n'arrivais pas à y croire mais la gynécologue m'affirma que j'étais bien enceinte de trois mois et qu'il était trop tard pour avorter. Mon monde s’effondra en une fraction de seconde et lorsque j'ouvris à nouveau les yeux j'étais à l'hôpital, entrain d'accoucher. Je pleurais et pleurais encore tellement j'avais mal. J'étais seule, sans personne pour me tenir la main. Le bébé ne voulait pas sortir et son cœur commençait à ralentir dangereusement. La sage femme prit la décision de faire une césarienne en urgence et en une demi heure tout était terminé... Ce bébé... mon bébé n'avait même pas eut la chance de pousser un premier cris, il n'avait pas eut la chance de voir à quoi ressemblait le monde, son cœur avait été trop affaiblit. Quand on me tendit un petit paquet de lange sans vie j'avais le regard vide, n'arrivant même pas à pleurer. Je n'avais jamais eut l'intention de le garder mais jamais je n'avais voulu ça. « Je suis désolé... tellement désolé mon bébé » dis je en le serrant contre moi, les mains tremblantes. C'est dans un sursaut que je me réveillais, me rendant compte que j'avais parlé dans mon sommeil et que j'étais entrain de serrer mon oreiller. J'étais en sueur, mes draps étaient trempés et mon corps tremblait de partout. Je venais de revivre le moment le plus douloureux de toute ma vie et je ne pouvais me confier à personne. L'alcool et le fait d'avoir retrouvé Chad devait jouer beaucoup car d'habitude je ne rêvais que de quelques bribes, jamais je ne revivais mon accouchement en entier, jamais je ne revoyais le visage de mon fils... Je devais reprendre mes esprits alors attrapant des affaires propres et une serviette de bain et pour cela il n'y avait rien de mieux qu'une bonne douche. L'eau commença à glisser sur mon corps, effaçant la moindre trace de sueur et de larme. De retour dans ma chambre je m'asseyais sur le lit, une simple serviette autour de ma poitrine cachait mon corps nu. Peut être qu'il était tant de dire toute la vérité à Chad, même s'il risquait de me mettre à la porte après ça. M'habillant simplement j'allais ensuite dans le salon mais il n'y avait personne. Ne sachant pas si j'avais le droit ou pas j'allumais tout de même la télé, tombant sur des dessins animées. Je n'étais pas tellement télé mais le dessin animée en question était assez drôle pour me faire oublier un instant que j'étais chez Chad.
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(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Dim 3 Avr - 21:48
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Je me réveillais en pleine nuit - je devais aller bosser. J'avais l'habitude de me laver aux aurores, quand le soleil n'était même pas levé. Je devais faire le direct du matin aujourd'hui vu que j'avais été épargné du soir. Je me levais et allais dans la salle de bain. Je m'habillais et je sortais pour aller dans la cuisine, comme d'habitude. En passant près de la chambre d'Amber, j'entendais des.. mots? Sa voix en tout cas. Mais c'était flou et discontinu. Je concluais qu'elle faisait un cauchemar. Pendant deux minutes, je me trouvais à hésiter d'aller la réveiller pour qu'elle en sorte. Mais au bout du compte, je ne sais pas pourquoi je le ferais. Je revoyais tout ce qu'elle m'avait fait faire - sans le vouloir peut-être mais c'était quand même de sa faute. Si elle ne m'avait pas quitté de cette façon, comme une bonne merde à vraie dire, je n'aurais sûrement pas fini dans une salle de cure de désintox devant le regard appeuré de ma petite soeur. Je passais donc devant la porte comme si de rien était et je me préparais pour aller bosser. Tout se passait très bien au travail, je faisais ma chronique sans problèmes. Je kiffe vraiment mon job faut dire, et puis ils me kiffent aussi à la prod. J'ai une gueule qui vend on va dire. Je parle de ce que j'aime, c'est le kiff complet. Je rentre vers onze heures et je trouve Amber devant un dessin animé à la télé. Je la laisse tranquille. En silence, je fais à manger. Ce que j'avais entendu cette nuit me perturbais maintenant que j'y repensais. Je tournais les yeux vers elle, devant la télé. Je la regardais un moment, puis la retournant alors qu'elle bougeait, de peur qu'elle me voit. Je me râclais la gorge, prenant mon assiette et j'allais m'asseoir sur le canapé avec elle, pas trop près d'elle. Je décidais une question pas trop directe. Bien dormi ? lui demandais-je alors. Je n'allais pas lui dire que je l'avais entendu parler dans son sommeil de manière agitée, quand même. Elle flipperait que je la regarde dormir ou que sais-je, chose fausse. Ou alors que je m'inquiète. Je ne la regardais pas, regardant la télé. Et puis je repensais à sa réflexion de la veille et je tournais le regard vers elle, son histoire de respect là. Le dessin animé était cool, pas simple.
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Je regardais la télé sans vraiment la regarder. Ce cauchemar m'avait perturbé bien plus que je ne le pensais. Revoir Chad après tellement de temps, repenser à tout ça après avoir gardé ce secret pendant sept ans, j'avais l'impression de mourir une nouvelle fois. J'essayais de calmer ma respiration tremblante, surtout lorsque j'entendis la porte s'ouvrir. Maintenant qu'il était rentré et qu'il se trouvait dans la même pièce que moi l'idée de tout lui avouer m'effrayer vraiment. Lorsqu'il s'installa à côté de moi avec son assiette et qu'il me demanda si j'avais bien dormis je haussais un sourcil, avait il entendu quoi que ce soit ? Non sinon il me l'aurait fait remarquer, tout du moins je l'espérais. « Ton matelas est vraiment confortable » dis je en tentant un petit sourire. Je n'avais trouvé que ça à dire, je me voyais mal lui dire "Non pas trop, j'ai rêvé de notre enfant, celui qui je t'es caché mais qui est mort à la naissance". J'avais vraiment besoin d'une cigarette alors le laissant seul sur son canapé je sortit sur la terrasse pour fumer. Mon frère me disait toujours qu'un jour je finirais pas avoir le cancer avec tout ce que je fumais mais je m'en fichais, de toute façon il faut bien mourir de quelque chose, d'un cancer ou autre chose peut importe. C'est alors que mon téléphone vibra et je vis le nom de mon patron s'affichait. Il ne pouvait donc pas se passer de moi... Tout en soupirant je décrochais et il me demanda sans vraiment me laisser le choix de refuser de venir travailler ce soir car il manquait des filles. Après avoir raccroché je rentrais donc, soulagé de ne pas passer une soirée de plus ici. Il était toujours là, assit sur son canapé et j'ouvris la bouche. J'étais prête à lui dire, prête à tout lui avouer pour avoir enfin la conscience tranquille mais lorsqu'il me regarda je me ravisais, fermant la bouche. « Ce soir je ne suis pas là, tu seras tranquille » dis je avant de partir dans ce qui allait être ma chambre pendant deux mois. Je n'avais pas faim, pas après cette nuit. Je devais me trouver une tenue pour ce soir car mon patron exigé toujours des tenues différentes alors je pris mon sac, le vidant complétement. Il était peut être temps de ranger mes affaires dans l'armoire. Je n'avais pas grand chose, quelques robes, une ou deux paires d'escarpins, une paire de basket et quelques t-shirt et jeans. Ce que j'avais le plus c'était des sous vêtements. Pas des sous vêtements classiques, non des sous vêtements sexy qu'on nous imposait de porter sur scène. Quand mes affaires furent rangé il n'était qu'une heure de l'après midi. Le temps semblait horriblement long, heureusement que les cours reprenaient demain. Allongée sur mon lit je repensais à ce que Chad m'avait dit hier soir, que c'était à cause de moi qu'il était devenu ainsi. Mais si j'étais restée, si je lui avais avoué ma grossesse, serait il restait lui ? Ce n'était pas un connard loin de la, mais un jeune homme de 18 ans face à une grossesse imprévue ce n'était pas évident. Prenant mon courage à deux mains je pris une photo que je cachais précieusement dans mes affaires. Cette photo c'était une photo de moi, enceinte jusqu'aux oreilles. J'étais jeune dessus, bien sur j'avais sept ans de moins mais j'étais facilement reconnaissable. Lorsque je sortis de la chambre je ne vis pas Chad et je lui rentrais dedans, faisant tomber la photo par la même occasion.
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(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Mar 5 Avr - 11:23
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Je la retrouvais devant le canapé, devant les dessins animés. J'allais me prendre de quoi manger et la rejoignait dessus alors. Je repensais à ce que j'avais entendu cette nuit, me demandant si je devais lui en faire part. Elle prendrait peut-être peur en pensant que je l'espionne ou que sais-je, ou alors me dirait que je n'avais pas à m'immiscer dans sa vie. Chose que je comprendrais alors je préférais ne pas le lui faire part. Je lui demandais juste si elle avait bien dormi. J'avais beau avoir affaire à la jeune femme qui m'avait fait le plus de mal dans ma vie, je détestais encore plus le silence quand il y avait quelqu'un à côté de moi. Et puis, je voulais savoir si ça allait, étrangement. Je lui demandais donc si elle avait bien dormi. Elle me répondit que mon matelas était cool. J'adore la réponse, constructive et tout. Je lève les yeux au ciel. Apparemment, elle n'a pas envie de parler. Et puis, son portable vibra et elle le prit pour répondre. Délivrance, je n'avais pas à supporter le silence. Et je changeais la chaîne. Après ça je sentis l'air frais dans l'appartement, elle sortait fumer. Elle me donnait envie, fais chier. Je continuais de manger tranquillement devant la télé, me disant que je la fumerais après manger, c'était toujours cool. Et puis faut dire que j'avais la flemme parce que mes cigarettes sont dans ma chambre. Je restais là un bon moment sans m'apercevoir du temps qui passe ni avoir entendu Amber re-traverser l'appartement pour aller dans sa chambre. Après un petit moment, je me levais à mon tour, mettait mes affaires dans la lave vaisselle et j'allais vers ma chambre, passant donc devant celle d'Amber. Là, je me la prenais de plein fouet, alors qu'elle sortait de sa chambre. Je fronçais les sourcils sur le coup mais, je ne râlais pas. Je n'eus pas le temps, disons car ce qui tomba par terre de ses mains attira mon attention. Je fronçais encore plus les sourcils, de peur d'avoir bien reconnu ce que j'avais reconnu là dessus. Alors je me baissais, prenant la photo en main. Je gardais ces sourcils froncés, avalant ma salive. C'était Amber dessus, à l'âge où nous étions ensemble. Sauf qu'elle avait un truc que je n'avais jamais vu, elle était enceinte sur cette photo. « mais qu'est-ce que.. » Je serrais la photo dans ma main, levant mon regard vers Amber. Elle avait l'air mal à l'aise. Elle n'avait sûrement pas compté sur le fait que je la verrais comme ça, cette photo. Que je ne le saurais pas comme ça. J'avais pourtant encore peur de comprendre ce que représentait cette photo. Je me râclais la gorge. « Tu.. heu.. tu es tombée.. enceinte? Mais quand et enfin.. je.. » Je commençais à comprendre ses réactions, même si en me disant que ça devait être de moi, vu son âge, ou alors elle m'avait trompé et ça je l'en pensais peu capable ou alors c'était un peu après. Mais elle ne me montrait pas cette photo sinon, je supposais. Je prenais une voix calme, comme si j'avais peur de lui faire mal. « pourquoi tu.. tu ne me l'as pas dis? et puis.. » où est ce bébé? J'avais peur de le lui demander, si c'était pour entendre pire encore. Je regardais à nouveau la photo, me demandant comment je devais réagir, comment réagir maintenant, comment j'aurais réagi à l'époque. Autrement, c'est sûr que comme après qu'elle m'ait rejeté comme une vieille chaussette. Mais pourquoi avait-elle choisi de vivre ça seule? Pourquoi n'a t-elle pas pris le risque de me le dire..? Tout serait peut-être si différent aujourd'hui.. Je relevais le regard vers elle. Heureusement que j'avais pas fumé ce matin, punaise. J'étais touché, limite j'avais mal en fait, mais un mal nouveau, quelque chose que je n'avais jamais ressenti. « je veux dire tu.. enfin tu as choisis de vivre ça seule pendant que.. je me demandais juste pourquoi tu.. enfin je ne t'aurais jamais laissé seule, Amber.. » ça c'était sûr. Je n'aurais pas fuis. J'aurais eu toute la peur du monde, à nos âges, mais je ne l'aurais sûrement pas laissé seule pour la simple et bonne raison que je l'aimais sincèrement. Je lui tendais la photo, pour le lui rendre. J'étais vide de tout là, c'était un peu, un choc.
(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Mar 5 Avr - 12:36
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Je venais de prendre une grande décision, je devais en parler à Chad, peut importe ce qui arriverait par la suite. Il était en droit de savoir pourquoi j'étais partie ainsi, pourquoi je ne lui avais rien dit avant de partir. En sortant de la chambre je le percutais, faisant tomber la seule photo de moi qui me rappelait ma grossesse. J'allais me baisser pour la ramasser mais Chad le fit avant moi, les sourcils froncés. Il n'aurait jamais dut le découvrir ainsi, c'était à moi de le lui dire, il n'aurait pas dut l'apprendre par une simple photo. Seulement le mal était déjà fait et il me posait déjà mille et une question. Je ne savais quoi lui répondre sans m’effondrer. C'était une chose de vouloir le lui dire, mais s'en était une autre de le lui avouer vraiment. Il me regardait, d'un regard que je n'avais encore jamais vu venant de lui et cela me faisait encore plus mal. Je souffrais depuis sept ans de ce silence, de ne pouvoir en parler à personne mais la c'était différent, si je le lui disais il souffrirait aussi. J'avais les mains tremblantes alors qu'il me redonnait ma photo et avalant difficilement ma salive je le fis entrer dans ma chambre afin qu'on s'installe sur le lit. L'histoire allait être longue et pénible et la seule fois ou je l'avais raconté mes jambes ne m'avait pas supporté. Assise sur le lit les larmes me piquaient les yeux alors que je serrais la photo contre moi. « Quand je l'ai appris j'étais déjà enceinte de trois mois et... enfin on était ensemble depuis à peine un an. Je sais que tu ne m'aurais jamais laissé seule Chad, mais je devais partir. On ne pouvait pas garder cet enfant, comment on aurait fait ? On avait pas de travail et... je n'aurais pas été une bonne mère. » Je reprenais mon souffle car c'était vraiment très dure de tout lui dire mais il devait le savoir même si après ça il ne voulait plus jamais me voir. « Le médecin m'a apprit que l'avortement n'était pas envisageable, j'étais déjà bien trop loin dans ma grossesse. J'ai pris mes distances avec toi mais pas seulement, je suis partis sans rien dire à personne, ni à mon frère, ni à ma mère. J'ai ensuite rencontré plusieurs couples pour l'adoption... » Je devais m'éloigner un peu de lui, ne pas lui faire voir la seule faiblesse que j'avais, le chagrin immense que j'avais rien qu'en y pensant. Je m'étais approché de l'armoire ou j'avais rangé mes affaires et j'en sortis un petit chausson bleu. C'était ces chaussons qu'il portait quand on me l'avais ramené dans la chambre et depuis sept an je n'y avais pas touché. Lentement je me retournais vers Chad, lui tendant le chausson. « J'ai compris bien trop tard que j'avais fais la plus grosse erreur de ma vie en partant. J'ai laissé tombé l'adoption et je suis revenu pour te voir, sauf que... que tu n'étais plus là. J'ai accouché quelques semaines plus tard mais... » Je me laissais tomber à genoux, prête à le repousser s'il s'approchait de moi. Je devais surmonter ça seule, c'était moi qui l'avait choisi je devais assumer maintenant. « Il était trop petit et trop faible... quand les médecins on vu que j'étais épuisé ils m'ont fait une césarienne mais... c'était trop tard... Quand il me l'ont amené il était déjà partit... et c'était de ma faute... » Je m'étais toujours tenue pour responsable de sa mort car si j'avais réussis à accoucher normalement, peut être que j'avais mal poussé ou je ne sais pas. En tout cas s'il n'était pas resté si longtemps peut être qu'il aurait survécut. Je m'étais relevé et chassant mes larmes de mes joues je me tournais vers la porte de la salle de bain, posant ma main sur la poignet. « Tu as toutes les raisons de m'en vouloir Chad, mais je pensais bien faire. Je n'ai jamais eu une vrai famille à part mon frère et toi, et je ne voulais pas gâcher ta vie avec un enfant qu'on avait pas désiré... Maintenant si tu veux que je parte je ferais mon sac demain. » Et sans le regarder je rentrais dans la salle de bain. Il fallait vraiment que je me remette les idées en place alors j'enlevais vite fais mon débardeur ainsi que mon jeans pour me retrouver en sous vêtement. Dans la glace c'est la que je la vis, ma cicatrice, la seule trace qui me restait de mon accouchement et que je dissimulais à chaque fois que je travaillais grâce au maquillage. Mon doigt la parcourus et sentant mes larmes revenir je rentrais dans la douche, laissant cette fois ma peine se déverser, mélangeant mes larmes à l'eau qui coulait sur ma peau.
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(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Mer 6 Avr - 13:07
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J'étais tétanisé. Cette photo sur le sol m'avait interpellé. C'était Amber, enceinte. Tout de suite, j'associais tous les éléments que j'avais déjà vers cette photo. Je comprenais sans qu'elle n'eut à me le dire qu'elle m'avait quitté pour ça, qu'elle était enceinte de moi, que c'est pour ça qu'elle disait sans vouloir aussi, comprendre que je lui en veuille. Malgré tout, je me demandais ce qui lui avait fais pensé que j'aurais pu la laisser tomber. Même si j'aurais eu peur, j'aurais été fort pour elle, parce que j'aurais refusé de la laisser seule. Maintenant, l'imaginer seule dans cette grossesse me rendait fou. J'aurais dû le deviner, le voir. Comment aurais-je pu le comprendre? Je ne sais pas, mais je me dis maintenant que j'aurais dû le comprendre sans qu'elle me le dise, l'empêcher de me fuir, la soutenir et être là pour elle. Je lui rendais la photo, car elle devenait un lourd poids déjà entre mes mains. Elle la prit et puis m'expliqua. Je ne la regardais pas dans les yeux, mais je l'écoutais. J'étais dans le vide, j'avais du mal à encaisser tout ça. Je l'écoutais m'expliquer qu'elle n'avait pas pu avorter, d'où la photo, qu'elle avait juste fui sans réfléchir vraiment. Elle ne se sentait pas entouré à l'époque et s'était senti forcée de le faire. Elle avait voulu le faire adopter. Mais à l'accouchement, tout s'était mal passé. Elle l'avait eu dans les bras et puis, plus rien. Elle me sortit un chausson de son placard, de l'enfant à la naissance vu la taille. Elle me le confirmait. Je ne voulais pas le prendre dans mes bras, comme si je devais accueillir et faire le deuil de quelqu'un dans ma vie à la fois. J'étais tétanisé, vraiment. Je ne savais pas comment réagir. Elle s'en alla ensuite, après avoir dit qu'elle comprendrait que je lui en veuille et qu'elle partirait. Je ne voulais pas qu'elle s'en aille et, je comprenais presque pourquoi elle m'avait fait ça, finalement. Cela n'enlevait pas tout ce que j'avais vécu, oui elle ne m'avait pas retrouvé parce que j'avais fugué après ça. Mais je ne pouvais quand même pas lui en vouloir pour ça. Ce n'était pas de sa faute, d'ailleurs, si elle l'avait perdu. Mais je ne pouvais pas dire tout ça, j'avais juste perdu ma voix. Elle alla dans la salle de bain, j'entendis la douche couler. Je ne pouvais pas rester là. Je me levais doucement et marchait vers la baie vitrée dans le salon. J'étais sans vie, sans rien. J'avais eu un enfant un jour, et puis plus rien. Même si je n'aurais sûrement pas voulu être père, le faire adopter comme elle l'avait voulu, j'avais besoin d'avaler tout ça quand même, d'en prendre note dans mon passé. Amber était la seule femme dont j'étais tombé amoureux, il était normal que je m'en veuille de ne pas avoir vu qu'elle n'allait pas bien, et que ça n'avait pas vraiment de rapport avec notre histoire. Enfin, je me rendais confus à moi seul. Je me roulais un joint, là j'avais trop mal à la tête avec cette histoire. Je sortais le fumer. Ca me faisait du bien, je n'arrivais plus à me casser la tête maintenant. Il fallait que je sorte, que je vois mes bros. Je reçu justement un sms d'Avery qui me proposait une sortie, j'envoyais un sms à Khloé et c'était parti.
Quand je rentrais, il était tard. Je cherchais Amber dans l'appartement, mais elle n'y était pas. J'attendais alors en en fumant un et puis en regardant des films, en mangeant, en faisant des trucs. Dès qu'elle rentrait, je me levais. Elle n'eut rien le temps de dire, je l'embrassais.
(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Mer 6 Avr - 18:08
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J'avais besoin d'être seule, de faire sortir toute la peine que je ressentais depuis ces sept longues années. Une fois sous la douche je ne pouvais m'empêcher de revoir le visage de Chad, le voir souffrir d'apprendre qu'il avait eut un fils un jour. En sortant de la douche je n'entendait plus un bruit dans l'appartement ce qui me fit penser que Chad était sortit et c'était tant mieux car je ne saurais quoi lui dire si je le croisais. J'étais prête pour aller travailler mais le coeur n'y était pas vraiment. Sev m'attendais comme à son habitude devant l'entrée secondaire de la boîte. J'étais enfin prête et mon entrée ce fit entendre. Je ne travaillais pas ici depuis longtemps mais certains hommes venaient régulièrement et j'avais mes habitués. Il était quatre heure au matin quand je pris le chemin du retour, le coeur lourd et le corps réchauffé par l'alcool. Je n'espérais qu'une chose, que Chad soit couché. Lentement j'ouvrais la porte de l'appartement mais je n'eu même pas le temps d'ouvrir la lumière que je sentis quelque chose de chaud se coller à mes lèvres. La surprise fut telle que sur le coup je n'osais pas le repousser. Et puis j'en avais tellement rêvé de ses lèvres... Ma tête me disait d'arrêter mais mon corps lui me pousser à répondre à ce baisers, à l'approfondir un peut plus. Je savais très bien que ce n'était pas un baiser d'amour, peut être juste un dernier baiser, ce dernier baiser qu on avait pas eut. Ma langue entra en contact avec celle de Chad et même si je sentais bien qu il n'était pas dans son état normal je profitais de chaque seconde, de chaque caresse. Mes lèvres rompirent le baiser car j'étais à bout de souffle et mon regard embué par l'alcool croisa le regard de Chad. J'avais tellement envie de lui dire que j'étais désolé, que jamais je n'avais voulu cela mais aucun son ne voulait sortir de ma bouche, aucun sauf « Tu m'as manqué.... » Bien sûr que rien ne serait plus comme avant. Il avait sa vie et j'avais la mienne, peut être même avait il quelqu un dans sa vie mais c'était plus fort que moi. « Je sais que rien ne sera plus jamais pareil entre nous mais... tu... enfin tu penses qu'on pourrait avoir notre dernière nuit ? » J'en avais besoin pour tourner la page, enfin c'est ce que je voulais me faire croire mais en réalité j'en avais envie tout simplement. Et puis je devais partir, après ça je ne pouvais rester vivre ici, ce serait trop dure pour lui comme pour moi, le voir tout les jours, penser à ce qu'on aurait put devenir ensemble...« Notre nuit d'adieux... » car c'était bien cela...
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(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Ven 8 Avr - 18:22
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
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Je ne pouvais plus rien dire, j'étais tétanisé. Mon premier réflexe quand elle était rentré, c'était de lui sauter dessus pour l'embrasser. Après tout ce que j'avais appris aujourd'hui, c'était ma seule réaction. J'avais envie de rattraper le temps perdu. Même si ce n'était pas de ma faute, je m'en voulais d'avoir été absent. J'aurais été là pour elle, quoiqu'il en soit. Même si j'aurais été pour l'adoption, j'aurais été avec elle jusqu'au bout. Je n'avais pas voulu de tout ça, elle avait choisi de croire que je n'aurais pas été à la hauteur. Maintenant, et sûrement à cause de l'état dans lequel j'étais, j'avais juste envie de rattraper tout ça d'une manière ou d'une autre. Elle me dit automatiquement que je lui avais manqué. Je ne pouvais rien dire, j'étais encore sous le choc. Je la laissais parler, dire ce qu'elle pensait. Elle voulait une dernière nuit ensemble, une "nuit d'adieu" avait-elle dit. C'est vrai que nous n'en avions pas vraiment eu. Elle avait choisi comme ça de nous séparer. Si elle le voulait, j'allais lui offrir. Je l'embrassais alors doucement avant de la claquer contre le mur, caresser une mèche de ses cheveux, la regarder dans les yeux, la coller à moi en la tenant par la hanche pour la serrer contre moi. Je l'embrassais alors dans le cou, j'allais lier la main de ses cheveux à sa main, et la montait au dessus de sa tête. Je remontais ma main de sa hanche à ses cheveux pour faire passer sa tête en arrière. Je la portais autour de mes hanches. Dans l'impulsion, je la tapais contre un autre mur doucement. Je lui enlevais les chaussures dans cette position. Je me laissais porter par mes émotions, même si nous n'étions pas tout à fait tous les deux sobres de quoique ce soit. Je l'emmenais alors dans ma chambre et laissais tomber Amber dans le lit. Je tirais ses jambes à moi pour pouvoir reprendre le baiser, me penchant sur elle, toujours pieds sur le sol. Puis j'enlevais mes chaussures et je la relevais doucement pour qu'elle soit contre moi. Je l'embrassais comme un fou avant de descendre mes baisers dans son cou, son épaule, son bras, retirer son haut pour aller sur son ventre, au dessus de sa poitrine puisqu'elle avait encore son soutien gorge. Tu es belle. lui soufflais-je tout de même par réflexe. J'avais presque oublié combien elle était belle. Je retirais son bas, profitant de chaque parcelle de sa peau sur laquelle je déposais des baisers. Je caressais ses jambes puis retirais son soutien gorge pour aller déposer des baisers là et puis en bas. Je voulais lui offrir du plaisir, le plaisir que je n'ai pas pu lui donner toutes ces années, le bonheur que je n'ai pas pu lui offrir.
(#)Sujet: Re: the reason why + chamber | Sam 9 Avr - 1:20
And the kindest of kisses break the hardest of hearts
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C'était surement l'alcool qui me poussait à agir, à parler mais une petite partie de moi avait envie de lui, de son corps, de sa chaleur. A chaque fois que je voyais son visage je revoyais le visage de mon... de notre enfant car ils avaient le même nez, la même forme des yeux. A ma demande Chad me plaqua contre le mur, m'embrassant tendrement. Ses lèvres caressaient les miennes avec une douceur que je ne lui connaissais pas alors qu'une de ces mains se perdait dans mes cheveux. Comment avais je pus me passer de cela pendant sept ans ? J'en avais eu des conquêtes, je n'aurais pus dire combien mais elles étaient nombreuses. Mais Chad était le seul avec qui j'avais fais l'amour, le seul que j'avais aimé comme une folle. Nos corps se collèrent l'un à l'autre et pendant un court instant je refaisais un bon dans le passé, nous revoyant plus jeune quand on pouvait passer des journées entières dans le lit, à se couvrir de caresses, de baisers... Mon dos se plaqua à nouveau contre un mur pendant que mes jambes s'enroulaient autour de ses hanches. Sans prêter attention à ce qui ce passait autour je ne vis même pas qu'il m'avait emmené à sa chambre. Ce ne fut qu'une fois allongée sur son lit que je découvris enfin l'endroit ou il dormait. C'était comme entrer un peu dans sa vie privée, dans son espace intime même si je me doutais bien que je n'étais pas la première à y pénétrer. Chad savait comment s'y prendre, il savait aussi très bien mon point sensible et ne l'avait pas oublié. J'étais super sensible aux baisers dans le cou et lorsqu'il m'avoua que j'étais belle je me mordis la lèvre de désir. Mon corps se courba sous ses caresses alors qu'il me déshabillait petit à petit et lorsque je me retrouvais entièrement nue sous ses mains je me sentis soudain vulnérable. Ce n'était surement pas une bonne chose ce qu'on était entrain de faire mais l'alcool contrôlait mon corps qui lui en voulait toujours plus. Étendue sur le lit je regardais Chad descendre ses lèvres toujours plus bas jusqu'à cet endroit si sensible de mon anatomie. Je ne pus m'empêcher de gémir de plaisir lorsqu'il se mit à s'amuser avec mon corps, mes mains agrippant les draps. J'avais oublié ce qu'étais de prendre son pied car les hommes que je fréquentais n'était pas aussi doués que lui. Je me redressais sur mes coudes, l'attrapant d'une main pour le faire remonter jusqu'à moi et ainsi le faire basculer sur le lit. A son tour de se retrouver nu et je commençais donc par déboutonner le bouton de son pantalon avant de lui retirer son haut. Ce n'était plus le jeune homme que j'avais abandonné,il était devenu un homme, sacrément bien foutu avec une belle musculature. Mon regard se faisait plus désireux, plus brulant à mesure que je le déshabillait et lorsque je retirais le dernier vêtement qui nous séparait je me mordis la lèvre de contemplation. Je n'avais qu'une envie, qu'il me prenne immédiatement, qu'il me fasse sienne une dernière fois. Je me trouvais toujours installé au dessus de lui mais il récupéra le contrôle de la situation, me basculant sur le lit. Mon corps tout entier n'attendait qu'une chose, qu'il fasse taire ce désir poignant qui me rongeait de l'intérieur. « Chad !! » Je glissais ma main sur sa nuque alors qu'il collait son corps contre le mien. Ce fut une explosion de... je ne saurais le dire mais j'avais l'impression d'être redevenue cette jeune fille de 19 ans qui faisait l'amour avec son petit ami. Ce fut un moment magique, presque irréel et intemporel mais aussi fougueux et torride. Il avait beaucoup changé, il était plus sûre de lui mais moi même j'avais changé. Je n'étais plus cette jeune fille prude et timide lorsque je me retrouvais nue face à lui, j'étais plus entreprenante, plus dévergondé. Mes cris résonnèrent dans la chambre et à la fin de cet acte purement physique je me laissais tomber sur le lit, épuisé et incapable de me lever. Le soleil caressait mon visage, me tirant peut à peut de mon sommeil. J'étais encore à moitié endormie lorsque je sentis une main posé sur mon ventre. La nuit me revint en mémoire et en tournant la tête je vis Chad, encore endormit, allongé contre moi. Je m'étais endormie avec lui, sans même prendre la peine de se rhabiller. Doucement je m'extirpais du lit avant de ramasser mes affaires éparpillais un peu partout et rejoindre ma chambre. Je devais faire le moins de bruit possible pour ne pas le réveiller. Après une rapide douche je m'habillais et mis le reste de mes affaires dans mon sac. Je le lui avais dit c'était une soirée d'adieux, je ne pouvais pas rester ici, pas après ce que je lui avais avoué. Hier nous n'étions pas dans notre état normal et aujourd'hui j'avais peur du contre coup... Je pris cependant un morceau de papier ou j'écrivis "Merci pour cette nuit, A" et que je déposais à côté de lui ainsi que le double de ses clefs. Je n'avais laissé aucune affaires dans sa chambre et j'étais prête à sortir de sa vie, le laisser digérer tout ça et reprendre le cours de sa vie comme si rien ne c'était passé. J'avais la main tremblante lorsque je la posais sur la poignet de la porte d'entrée mais un bruit derrière moi me fis sursauter.