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 on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)

 :: sujets et autres

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(#)Sujet: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Jeu 31 Mar - 20:17

   
ft. Savannah & Clyde

   
On ne pouvait pas s'éviter éternellement

   
   

   

   Les jours commençaient à se rallonger, ça sentait l'été approcher à grand pas. Le soleil pointait le bout de son nez. Rien de tel pour passer le plus clair de son temps à l'extérieur, tout ce que tu aimais faire. Être enfermé ce n'était pas pour toi, plutôt mourir que passer ta vie enfermée chez toi. Tu passais déjà beaucoup de temps en salle de classe à suivre ta formation, il était donc hors de questions que tu en fasses de même le soir. C'est pour cette raison que lorsque tes cours prirent fin tu rentrais tranquillement chez toi troquer tes cahiers pour ta guitare. Kygo ne perdit pas de temps à venir te faire la fête. Cela ne faisait pas longtemps que tu l'avais, mais tu voyais qu'il était déjà beaucoup attaché à toi. De ton côté, il en était de même, il était ton fidèle compagnon, celui que tu te trimbalais partout, du coup, huit heures sans te voir lui semblait être une éternité. Après quelques caresses, tu attrapais ta guitare dans son étui que tu balançais sur ton épaule, et d'un sifflement tu rappelais ton petit husky qui te suivait pas à pas. Tu prenais sa laisse au cas où mais tu faisais en sorte de l'élever de sorte qu'il t'obéisse au doigt et à l'oeil, tu étais totalement contre la laisse, et entre nous, tu n'avais aucunement envie de te faire chier à te trimbaler avec une laisse à la main. C'est donc sur ton skate que tu te rendais jusqu'au lac, c'était un endroit que tu aimais beaucoup. Par chance, il n'y avait pas énormément de monde. Tu décidais de te poser dans ton petit coin habituel afin de pouvoir jouer tranquillement à la guitare sans que personne ne puisse t'embêter.

   Pendant que tu grattais tranquillement les cordes de ta guitare, Kygo lui, s'amusait à chopper les papillons, il était vraiment drôle, un petit sourire se glissait sur tes lèvres, et d'un clic, tu le prenais en photo via ton téléphone portable. Heureusement qu'il était là pour occuper tes moments où auparavant tu te retrouvais seul. Avoir un chien n'était peut être pas une si mauvaise idée finalement. Vivre seul n'était pas un problème, mais vivre seul en pensant très souvent à Siobhän était loin d'être une bonne idée. Tu passais ton temps à broyer du noir. Ce n'était pas bon. D'autant plus qu'avant qu'elle ne décède, tu étais plutôt quelqu'un avec une certaine joie de vivre, hors désormais tu t'étais encore plus renfermé sur toi-même. Déjà que tu n'étais pas le genre de personne à t'ouvrir au premier venu, mais alors là, c'était pire, tu te refusais catégoriquement de t'ouvrir ou de ne parler de tes sentiments à qui que ce soit. Tandis que tu jouais paisiblement, Kygo avait disparu de ton champs de vision. Un sifflement, puis deux... Toujours rien. Alors que tu te relevais, tu le voyais au loin, tourner autour d'une jeune fille. Sale chien. « Kygo viens ici ! » Ce dernier dressait alors les oreilles, manque de chance, il avait sauté sur la jeune fille, et alors que tu t'approchais d'elle, tu ne pus que la reconnaître. Autant dire que l'expression de ton visage changea sur le champs. Bordel de merde, il y avait une dizaine de personnes autour de ce lac, et c'est sur elle qui s'était jeté. « Merde je suis désolé, Kygo au pied! » Ce dernier vint alors s'asseoir à tes pieds. Tu tournais alors les talons pour rejoindre l'arbre contre lequel tu étais adossé afin de retrouver ta guitare. Tu espérais de tout coeur que Savannah ne te suive pas, ou ne veuille pas avoir de quelconques explications, rien que sa vue te rappelait bien trop de choses pour avoir à lui faire officiellement face. Depuis la disparition de Siobhän, tu n'avais cessé de la fuir comme la peste. Comme si tu la tenais responsable de la perte de ta meilleure amie, alors que pas du tout, elle te rappelait seulement trop de choses.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Jeu 28 Avr - 17:36

   
ft. Savannah & Clyde

   
On ne pouvait pas s'éviter éternellement

   
   

   

 S'il y a une chose dont j'ai horreur, ce sont les nuits trop courtes. Ce qui signifie, que le matin je me retrouve avec une tête de déterré comme pas possible. Pour résumer, j'avais passé ma soirée à bosser comme une dingue, ce qui m'a permis de ne pas aller travailler le lendemain. Résultat, je suis rentré tard dans la nuit, je ne saurais dire l'heure. Cependant, j'avais prévu de me lever tôt pour aller faire un footing. C'est que, même si je ne travaille pas, il fallait que je me défoule un peu dehors et quoi de mieux qu'une balade en courant ? Mon réveil se mit en route, allumant la radio que j'avais pris soin de mettre à fond. De sorte, je me forçai à me réveiller. Bien sur, mon réveil était à l'autre bout de ma chambre, ce qui fait que je suis obligé de me lever pour l'arrêter. Astucieux non ? Sinon si je l'éteins à côté de moi je vais me rendormir, ce n'est pas le but recherché. Ouvrant mon volet, la météo confirmait ce qu'elle disait, un temps splendide, génial ! Traversant ma cuisine, j'allumais ma télé et prit un bol, renversant mes céréales dedans. Prenant une cuillère, je refermai le tiroir d'un coup de hanche et pris une grande cuillerée que j’enfournai dans ma bouche, tout en étant concentré sur la télévision. Après ça en éteignant la télévision, rangeant en vrac mon bol dans l'évier avec le reste, j'allais me préparer.Une fois que j'eus toutes mes affaires de prêtes, je me mis à trottiner, écouteurs dans les oreilles et c'était parti.

Le meilleur endroit pour courir était le lac. Trente minutes après je m'arrêtais un peu pour reprendre mon souffle. Alors que mon souffle était en train de revenir peu à peu normal, un chien s'approcher de moi.« Décidément ... ils sont quoi les chiens avec moi ... » dis-je paniquer. J'avais une peur bleue des chiens.« Kygo vient ici ! » mais ce dernier n'écoute pas son maître vu qu'il se jetait sur moi.« OOOH mon Dieu. Va-t'en ! » dis-je en me débattent . « Merde je suis désolé, Kygo au pied! » Le chien ce retiré avec aussitôt, en redressant la tête je vis le chien ce mettre au pied de son maître ... Clyde. Je n'ai pas eu le temps de lui dire quoi que ce soit vu qu'il me tournait le dos. Du jour au lendemain Clyde a arrêté de me parler ... depuis qu'elle n'est plus parmi nous. J'avais perdu une amie très proche mais ce jour-là j'avais perdu aussi Clyde. Malgré ma peur bleue des chiens je m'approchais de lui.« Clyde ... » dis-je doucement, mais apparemment ce dernier ne voulais pas m'écouter mais j'étais bien décidé à lui dire ce que j'avais sur le cœur.« Tu as juste à m'écouter ... tu n'as pas besoin de parler ... Juste écoute-moi » il me manquait tellement.« Je ne sais même pas par où commencer ... Tu m'as abandonné ... » dis-je, les larmes commencer à monter.« Je me sens trop conne ... je viens de comprendre ... » dis-je en essuyant les larmes qui coulais sur ma joue...« En fait nous n'avions jamais été amis ... » il osait même pas me regarder...«J'étais sincère moi quand je te disais que tu été important pour moi ... j'étais sincère quand je te disais que tu été mon ami ... mais j'avais oublié que sans elle pour toi je ne suis rien ... » dis-je simplement. .« Oublie par Clyde moi aussi je l'ai perdu ..» dis-je en lui tournant le dos ... c'était trop dur.


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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Ven 29 Avr - 17:44

   
ft. Savannah & Clyde

   
On ne pouvait pas s'éviter éternellement

   
   

   

   Les yeux clos, te voilà à gratter chaque cordes de ta guitare composant ainsi un nouveau morceau. Jouer de la guitare était quelque chose qui te permettais de te poser, mais surtout de t'évader, penser à autre chose. C'est tout ce dont tu avais besoin actuellement. Ton esprit était bien trop préoccupé par son départ, qu'il fallait donc l'occuper afin d'essayer de combler cette peine par un soupçon de bonheur. Heureusement que Kygo était là pour te faire sourire. Sans lui, la vie serait actuellement bien plus triste qu'elle ne l'est déjà. C'est fou comme un petit être comme lui était capable d'apporter une once de bonheur dans ton malheur. Tu avais tellement de mal à l'oublier. Alors que tu essayais de te focaliser sur ton morceau, les yeux fermés, tu revoyais son visage, visage que tu avais tant envie de toucher. Tant envie de revoir, réellement. Mais tu savais pertinemment que ce n'était pas possible. C'est comme si lorsqu'elle était partie tu avais perdu une partie de toi. Finalement, on imagine jamais que cela peut nous arriver à nous, mais lorsque cela nous tombe dessus, c'est là où l'on se rend compte que cela arrive à n'importe qui, et surtout que la vie ne tient qu'à un fil. Mais tu as juré que si un jour tu venais à trouver cette ordure qui a mit fin à ses jours, tu lui ferais sa peau. Tu le torturerais avant de l'achever complètement. Tu le ferais souffrir autant que tu souffres de l'absence de ta meilleure amie.

   Tandis que tes pensées étaient encore portées sur elle, ton chien t'en sortit en se mettant à courir et aboyer. Tu le sifflais mais rien à faire, quand il avait une idée en tête, il ne l'avait pas ailleurs. C'est alors que tu te décidais à te lever, posant soigneusement ta guitare contre l'arbre, partant par la suite à sa recherche. Autant Kygo écoutait au doigt et à l'oeil, autant là, il avait décidé qu'il n'en ferait qu'à sa tête. Seulement, tu le maudissais lorsque ton regard croisait le sien. Ainsi tout un tas de souvenirs vinrent traverser tes pensées, comme une sorte de flashback, des images, des moments, elle. Tout. Immédiatement, ton visage se refermait telle une huître. Aucune émotion n'était percevable. Seuls quelques mots s'échappèrent de tes lèvres. Juste le temps de t'excuser, et très vite tu tournais les talons, tu avais horreur de paraître aussi faible devant les gens. Tu avais toujours cette âme de dur à cuir, et tu n'avais aucunement envie de briser cette image que tu renvoyais aux autres. Alors que tu prenais une bouffée d'oxygène tout en t'éloignant d'elle, sa voix, ton prénom vinrent te glacer le sang. Tu te figeais alors, dos à elle. Kygo s'asseyant à tes pieds. Chaque mot qui sortait de sa bouche avait le don de te briser à petit feu. C'est comme si quelqu'un s'amusait à te poignarder en plein coeur. Tu serrais les dents, contractant ainsi ta mâchoire. Bien sûr qu'elle te manquait, mais sa présence te rappelait bien trop de choses. Lorsqu'elle osait dire qu'en fait vous n'aviez jamais été ami, se fut pour toi le coup de grâce. « Je t'interdis de dire ça » furent les seuls mots qui parvinrent à sortir de ta bouche. Elle avait le droit de dire ce qu'elle voulait, mais elle n'avait pas le droit de remettre en doute tes paroles, ton amitié, et ton attachement pour elle. Bien que tu jouais les hommes forts, que rien n'atteint, dans le fond, son absence t'avais également fait souffrir. Elle était surement la seule à pouvoir réellement te comprendre, et c'était la seule, dont tu t'étais éloigné de la sorte. Alors que le silence prit place, tu pouvais entendre que cette dernière pleurait. Tu avais envie de la prendre dans tes bras. Mais tu n'y arrivais pas, tu restais là, de marbre. Tes mains vinrent frotter ton visage. Tu respirais une nouvelle fois profondément, avant d'un geste spontané te retourner pour t'emparer de son poignet et de l'attirer contre toi pour la serrer fort dans tes bras, respirant son parfum au passage. Bon dieu ce qu'elle t'avait manqué. Ca faisait des mois que tu avais envie de la voir, mais que tu t'en empêchais, parce que la voir te faisais souffrir d'avantage. Mais au bout d'un moment, il fallait essayer de passer outre, et tu ne pouvais pas la laisser plus longtemps comme ça, ou encore pire, la laisser partir en larmes ce n'était pas digne de toi. Et soudainement, tu pensais à Siobhän, est-ce que tu penses sincèrement que de là-haut, elle aurait été heureuse de vous voir vous déchirer, de vous voir traverser cette épreuve chacun de votre côté, oubliant tout ce que vous aviez pu vivre auparavant tous les trois. Non, ça lui ferait plus de mal qu'autre chose que de savoir que ses amis ne surmontent pas cette épreuve ensembles.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Sam 30 Avr - 22:00

   
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 Même si je ne travaille pas il était hors de question que je reste toute la journée chez moi à faire faire, il fallait que je me défoule un peu dehors et quoi de mieux qu'une balade en courant . Mon réveil se mit en route, allumant la radio que j'avais pris soin de mettre à fond, de sorte je me forçai à me réveiller. Bien sur, mon réveil était à l'autre bout de ma chambre, ce qui fait que je suis obligé de me lever pour l'arrêter. Une fois que j'eus toutes mes affaires de prêtes, je me mis à trottiner, écouteurs dans les oreilles et c'était parti. Le meilleur endroit pour courir était le lac. Trente minutes après je m'arrêtais un peu pour reprendre mon souffle. Ma respiration revenais peu à peu lorsqu'un chien ce jetait sur moi, en redressant la tête je vis le chien ce mettre au pied de son maître ... Clyde. Je n'ai pas eu le temps de lui dire quoi que ce soit vu qu'il me tournait le dos. Malgré ma peur bleue des chiens je m'approchais de lui. Il était temps qu'on s'explique.
Il y a des gens comme ça, qui nous donnent le sourire sans le faire exprès. Des gens dont vous ne connaissez pas spécialement toute l'histoire, mais qui par leur simple présence nous englobent de bien-être, parce qu'ils font partie d'une routine agréable, comme une chanson. Il y a des moments comme ça, où on se dit que finalement, la vie vaut vraiment la peine d'être vécue, juste pour les avoir connus. Et je pensais sérieusement que Clyde était cet ami. Après la mort de Siobhän, il m'a complètement abandonné en m'évitant, en ne répondant pas à mes appels ni mes SMS. Une fois que j'étais devant lui je me suis senti tellement bête parce que je venais de réaliser qu'en fait nous n'étions pas vraiment amis pendant tout ce temps je le pensais sincèrement mais après ce douloureux passe j'ai réalisé que je n'étais qu'une simple fille qui traîner avec sa meilleure amie, et vu qu'elle n'est plus parmi nous, il m'a effacé de sa vie. J'avais le cœur brisé. Après lui avoir dit tout ce que j'avais sur le cœur, je lui tournais le dos, c'était beaucoup trop dur de le regarder.- Je t'interdis de dire ça. dit-il.Les larmes coulaient le long de mes joues. Il s'emparait de mon poignet puis m'attiré contre lui pour me serrer fort dans ses bras. J'hésitais un moment puis passais mes bras autour de son cou, ma tête plaquait sur son épaule. Il m'avait tellement manqué.« Pourquoi ?» dis-je doucement.« Pourquoi tu m'as quarté de ta vie ? » demandais-je. Je me retirais doucement de ses bras pour le regardais dans les yeux.« Je sais que tu as perdu ta meilleure amie et je comprends parfaitement ta peine parce que j'adorais Siobhän mais dans ces moments-là on a besoin des gens qu'on aime ... j'avais besoin de toi Clyde. » dis-je en essuyant les larmes. Je le regardais un moment ... il était toujours aussi canon. Peu de temps avant que Siobhän nous quitte j'avais commencé à ressentir des sentiments forts pour Clyde.

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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Sam 30 Avr - 22:54

   
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On ne pouvait pas s'éviter éternellement

   
   

   

   C'est comme si le sort s'acharnait sur toi. Aujourd'hui le passé avait une nouvelle fois décidé de te rattraper. Tu avais beau essayé de le fuir comme la peste, à chaque fois, il te rattrapait. Alors que cela faisait presque un an que tu la fuyais, depuis la disparition de Siobhän, il fallait que tu te retrouves face à elle, aujourd'hui, alors que tu tâchais d'essayer de t'aérer l'esprit en pensant à autre chose, bien que cela semble si compliqué. La voir, face à toi ne te laisser pas de marbre, pourtant, c'est tout ce que tu essayais de laisser paraître. Que tu te fichais pas mal de sa présence, d'ailleurs, c'est pour cette même raison que tu tournais les talons près à t'échapper. Seulement, elle ne semblait pas décidée à te laisser filer aussi facilement. Tandis que c'est justement ce à quoi tu essayais d'échapper, elle te mit face au fait accompli. A ses yeux, tu t'étais foutu d'elle, à ses yeux, elle ne comptait pas pour toi, elle ne représentait rien pour toi. Elle était seulement l'amie de Siobhän rien de plus. Il faut dire qu'à te voir là, et à en voir ta réaction ces derniers mois, elle marquait un point. Tu n'étais peut être pas du genre à montrer ton attachement envers quiconque mais là... Vous auriez bien eu besoin l'un de l'autre pour vous serrez les coudes, cependant, toi, au lieu de ça, tu l'avais fui, tu l'avais abandonné. C'était le mot, abandonné. Comme ton lâche de père l'avait fait lorsque tu as pointé le bout de ton nez. Peut être que dans le fond tu n'étais pas si différent de lui. Ta conscience commençait sérieusement à t'énerver, t'en serrais la mâchoire nerveusement. Comment agir ? Que faire ? Plonger ton regard dans le sien te rappeler bien trop de choses. Il fallait que tu passes outre, merde. Elle avait besoin de toi. Elle était si mal. Tu n'imaginais même pas que ton absence aurait pu créer un vide aussi fort en elle. Il faut dire que... A de nombreuses reprises tu avais hésité à l'appeler, souvent défoncé, mais finalement tu y avais renoncé.

   C'est alors que dans un élan de spontanéité que tu l'attrapais par le poignet pour la serrer tellement fort dans tes bras. Tu respirais au passage le parfum que dégageait sa chevelure. Cela te rappelais alors certaines choses, notamment votre rapprochement discret quelques temps avant la disparition de Siobhän. Les soirées passées sur le canapé de chez toi, à regarder des films, Savannah calée dans tes bras. Tu avais envie de t'excuser pour tout ça, mais tu n'y parvenais pas, c'était plus fort que toi, t'excuser, c'était te rabaisser, et tu n'en n'avais pas envie. Elle finit alors par se retirer de tes bras afin de te faire face. Son regard. Une fois de plus, tu t'y perdais, te relatant le passé, encore, et toujours, tous les bons moments passés avec elle, passés avec ta meilleure amie. Tu passais l'une de tes mains nerveusement sur ton visage. Tant de questions. Elle t'avouait alors avoir eu besoin de toi, mais malheureusement tu n'avais pas répondu présent. De toutes les façons, tu n'as jamais su agir comme il le fallait, c'était ton truc d'agir de travers. Ca ne serait pas drôle sinon. « J'en sais rien. Je pouvais pas continuer, parce que tu me rappelais trop de choses. Trop de bonnes choses qu'on ne pourra désormais plus vivre, parce que... parce qu'elle n'est plus là putain ! » t'exclames-tu d'un coup. Tu avais du mal à cracher le mot, à dire qu'elle n'était plus là désormais, que tu ne pourrais plus la voir. Mais dans le fond, il fallait te faire une raison, Savannah n'y était strictement pour rien, elle prenait pour quelque chose qu'elle n'avait pas fait. Dans ton fond intérieur tu le savais pertinemment. « Comment tu peux réussir à m'adresser la parole alors que je t'ai lâché ? Comment tu fais sérieusement ? A ta place je me détesterais » Etais-tu entrain d'essayer de faire d'elle une ennemie pour que cela soit moins dur ? Essayais-tu de la faire te haïr pour que cela soit plus simple ? Ce n'est pourtant pas ce que tu avais envie. Voila pourquoi tu ne voulais pas la revoir. Tu savais pertinemment que tu craquerais, que désormais la revoir deviendrait une obsession, parce que même si tu ne lui as jamais ouvertement dit elle comptait beaucoup pour toi, tu tenais à elle, d'une manière différente de la façon dont tu pouvais tenir à Siobhän, mais tu tenais à elle. C'était bien ça le problème. Elle faisait partie de tes faiblesses, chose que tu ne tolérais pas. Siobhän était une très grande faiblesse pour toi, et désormais tu en pâtissais. De toutes les façons, elle finirait par partir elle aussi, après tout, tout ce que tu aimais finissaient tôt ou tard par te laisser, alors à quoi bon s'attacher si c'est pour perdre un être cher.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Dim 1 Mai - 20:09

   
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 Peu de temps avant que Siobhän ne nous quitte, lors d'une soirée je lui avais confié mon changement de sentiment envers Clyde. Celle-ci été légèrement choqué puis au fil de la soirée elle me confie qu'elle me connaissait tellement bien qu'elle le savait depuis le début, elle voulait absolument que je lui en parle avant qu'il ne soit trop tard. Lorsque j'étais bien décidé à tout lui dire ce dernier m'annonçais la mort de ma copine. J'avais tout perdu en l'espace d'une minute mon ami d'enfance et Clyde parce que depuis ce jour-là il ne m'adressait plus la parole.
Aujourd'hui l'avoir face à moi j'ai compris alors qu'il c'était complètement foutu de ma gueule. En fait lui et moi nous avions jamais été vraiment amis tout ce temps passer ensemble ne pas compter vraiment pour lui vu qu'il m'a rayé totalement de sa vie depuis que nous avions perdu Siobhän. D'ailleurs je pense même que si elle ne m'aurait jamais présenté Clyde, ce dernier ne m'aurait jamais adressé la parole. Alors que dans un élan de spontanéité il m'attrapait par le poignet pour me serrer tellement fort dans ses bras que j'en ai eu le souffle couper, mais ça m'est égal parce que j'avais besoin de ça depuis un bon moment. Me sentir près de lui m'avait tellement manqué. Après quelques instants dans ses bras, je me reculais pour lui faire face en lui demandant pourquoi il m'avait abandonné.- Je n'en sais rien. Je pouvais pas continuer, parce que tu me rappelais trop de choses. Trop de bonnes choses qu'on ne pourra désormais plus vivre, parce que... parce qu'elle n'est plus la putain ! s'exclamait-il d'un coup. Je le regardais alors droit dans les yeux.« Oui je sais qu'elle n'est plus la Clyde mais ... moi je suis encore.» dis-je doucement, oui c'est vrai que peut-être il aurait préféré que se soit elle plutôt que moi.-Comment tu peux réussir à m'adresser la parole alors que je t'ai lâché ? Comment tu fais sérieusement ? À ta place je me détesterais. dit-il simplement.« C'est vrai je me le demande aussi. » lui dis-je sèchement.« Mais je suis encore là parce que je sais ce que tu ressens ... peu être pas aussi fort mais je te comprends Clyde. Je suis encore là parce que je t'aime et que tu es mon ami.» dis-je.« Je ne pourrais jamais te détester Clyde ... tu es beaucoup trop important pour moi. Je l'ai perdu, je ne veux pas te perdre aussi.» Décidément je passe ma vie à pleurer en ce moment.« Donc non je ne te déteste pas ... je suis juste déçu.» ajoutais-je.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Dim 1 Mai - 21:47

   
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On ne pouvait pas s'éviter éternellement

   
   

   

   Et voilà, c'est comme si clairement, tu venais de te prendre une putain de claque dans la gueule. Tu avais réussi à l'éviter pendant presque un an. Car oui, cela faisait presque un an que Siobhän avait disparu. Presque un an que tu avais dû apprendre à vivre sans elle. Loin d'être évident. Surtout quand on sait que suite à son décès, tu as littéralement chuté au point d'espérer crever d'une putain d'overdose. Si ta sœur n'avait pas été là ce jour-là, tu aurais surement rejoins ta meilleure amie au pays des cieux à l'heure qu'il est. C'est fou comme la perte d'une personne peut nous atteindre autant. Toi, qui paraît si fort, tu n'aurais jamais pensé que perdre un être cher te rendrait dans un état pareil. Son décès t'as rendu méconnaissable. Tu aimerais tellement mettre la main sur le connard qui a osé toucher un cheveu de ta meilleure amie. Tu donnerais tout pour lui faire sa peau. Tu serais prêt à l'enterrer vivant, afin qu'il crève dans d'atroces souffrances. Dans le fond, tu savais pertinemment que Savannah n'y était pour rien, mais malheureusement, elle avait prit pour tout le monde. Elle semblait penser qu'elle n'était la seule dont tu t'étais éloignée, mais dans le fond, pas vraiment. Pendant un long moment tu avais refusé de voir tes proches. Mais Savannah, tu avais tes propres raisons. Vous aviez passé tellement de temps tous les trois. Vous étiez un peu le trio inséparable. Tu avais rencontré Savannah par le biais de Siobhän, s'était une très bonne amie de ta meilleure amie. Et ainsi, à force de passer du temps avec les deux jeunes filles, tu avais fini par apprécier la compagnie de Savannah, peut être un peu trop. Car les derniers temps, un peu avant que Siobhän ne vous quitte, la jeune fille en face de toi, et toi vous étiez fortement rapprochés, au point de ressentir de la voir, indépendamment de Siobhän. Cette dernière s'était d'ailleurs rendue compte de votre petit rapprochement, ce qui ne la laissait pas indifférente, surement de peur que son meilleur ami ne l'abandonne s'il venait un jour à se poser avec une quelconque jeune fille. Quoi qu'il en soit, alors que tu sentais que tu commençais par réellement craquer pour la jeune fille, tu appris la perte de ta meilleure amie, se fut comme un déclic pour toi. C'était également un prétexte pour l'éloigner de toi, pour ne pas craquer. L'attachement, la dépendance, ça te faisais peur. Tu l'étais déjà énormément de ta meilleure amie, ce qui était rare chez toi de t'attacher autant à quelqu'un. Mais tu sentais qu'avec Savannah, il commençait à y avoir quelque chose, quelque chose qui te faisais peur, qui te refroidissais, c'est pour cette raison que tu avais également coupé les ponts avec elle. Seulement, ça, tu n'en parlerais jamais à quiconque et encore moins à la principale concernée.

   Tout ce temps là, tu osais espérer qu'elle puisse te détester, mais pourtant, tu remarquais aujourd'hui qu'elle ne t'avait pas oublié, et qu'elle n'hésitait pas une seconde à se rattacher au passé, en espérant peut être pouvoir retrouvé son ami d'antan. Tu essayais tant bien que mal de tout faire pour qu'elle te déteste. Tu répondais sèchement. Sans trop en dire, pour ne pas te trahir, trahir tes sentiments, tes émotions. Cependant, lorsque tu en venais sur le principal sujet de conversation, tes émotions te trahissaient sans même que tu ne puisses te contrôler. On sentait en toi la douleur lorsque tu t'exclamais que vous ne pourrez jamais plus passer un moment avec elle comme avant, que tout ceci était fini, que c'était bel et bien fini, qu'il fallait tirer un trait sur tout ce que vous aviez pu vivre auparavant. C'était tellement dur pour toi de te retrouver face à la vérité, d'admettre que tu ne la verrais plus. Tu le savais pertinemment, mais tu avais encore du mal à réaliser. Tu espérais chaque jour qu'elle te fasse un signe, qu'elle revienne. Mais foutaises. Elle n'était plus là. Savannah elle aussi semblait souffrir de son absence, mais également de la tienne, seulement, contrairement à toi, elle ne se cachait pas pour t'avouer que tu lui manquais, qu'elle avait besoin de toi, et qu'elle t'aimait. Tu aurais voulu lui dire tout ça, mais tu n'y parvenais pas, ça ne sortait pas, comme un blocage. Tout ce que tu voulais, c'est qu'elle te déteste, qu'elle te fuit. Mais visiblement, elle n'en n'avait pas envie. Putain mais merde Clyde, pour une fois que quelqu'un s'accroche à toi, tu ne peux pas lui accorder une chance. Pourquoi toutes les personnes que tu aimes devraient te décevoir, pourquoi toutes les personnes que tu aimes devraient t'abandonner ? Tu vois bien que Savannah n'est pas comme ça. Tu sais combien elle a pu t'appeler et t'envoyer des messages lorsque tu as décidé de rompre tout contact avec la belle. Ce n'est pas pour rien. Pour une fois dans ta vie, essais d'avoir confiance. « Tu aurais pourtant toutes les raisons de le faire. Je ne mérite pas ton amitié. Je ne te mérite pas dans ma vie. Je suis qu'un pauvre con. Je t'ai laissé. Je t'ai laissé parce que tu me rappelais trop Siobhän. Parce que quelque part, vous êtes un peu pareil. Vous vous êtes bien trouvées d'ailleurs. Parce qu'à chaque fois je me rappelle de tous ces putains de bons moments passés ensembles. A dormir à la belle étoile sur le toit de la piscine municipale, ou encore ici, quand on était venu voir le petit festival de musique juste là bas, dis-tu en montrant l'endroit où vous aviez dormi ce soir-là. Tout les délires qu'on a pu se taper, les fous rires à n'en plus pouvoir. Parce qu'on était un peu le trio inséparable au final. Et que maintenant, ça ne sera plus jamais pareil. Et puis détestes moi putain! Détestes moi de t'avoir abandonné lorsque tu en avais le plus besoin. Détestes moi de t'avoir laissé de côté, comme si on avait jamais rien vécu tous les deux. Tu sais quoi ? J'ai juste envie que tu me détestes de toutes tes tripes, parce que tout ceux qui m'aiment finissent par me laisser tôt ou tard. Ou alors, il leur arrive quelque chose par ma faute. Ma mère a perdu son boulot à cause de moi. Mon père lui il a jamais voulu me connaître, quand il a apprit que ma mère était enceinte il s'est barré comme un lâche, ma soeur a eu un accident pendant que jétais dans le coma suite à mon overdose, et Siobhän, elle est morte putain. Tu comprends pas que j'essais juste de te préserver d'un certain danger qui pourrait potentiellement t'arriver. » Et voilà. Tu te laissais submerger par tes émotions. Tu n'arrivais plus à les contrôler. T'étais littéralement mal. Au fond du trou. T'en pouvais plus. T'avais qu'une envie. Celle de crever. En te ressassant tout ce qu'il avait pu arriver à tes proches, ou même à toi, tu réalisais combien tu étais la bête noire. C'est comme si tu étais un mauvais présage pour ton entourage. En réalité, il y avait plusieurs raisons pour lesquelles tu préférais qu'elle te déteste. Car si elle te détesterait ça serait plus simple pour toi de l'oublier, hors là elle était revenue dans ta vie comme un boomerang. Le genre de chose que tu parviens à éloigner de toi, mais qui finis toujours par te revenir.
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Dim 1 Mai - 23:12

   
ft. Savannah & Clyde

   
On ne pouvait pas s'éviter éternellement

   
   

   

Il existe des personnes chères dont le souvenir reste gardé dans la tête ou dans un petit coin de la mémoire. Siobhän nous à quitter il y a maintenant un an. Un an que je n'ai plus ma copine pour me raconter des blagues pourrit mais auquel je rigolais tout le temps ou avec ses délires complètement tarés mais c'était ma copine et je l'aimais énormément. Ce n'est pas tout j'ai perdu Siobhän mais j'ai aussi perdu Clyde qui luit du jour au lendemain m'a laissé seule. Il m'a abandonné. Et je peux dire que pendant un an je n'ai pas cessé de penser à lui. Il me manque. C’est atroce, il me manque tellement que c'est pas par vagues, c’est constant. Tout le temps, sans répit. J'avais beau l'appeler il ne répondait jamais. Il avait perdu sa meilleure amie donc au début pour moi c'était normal qu'il se renferme un peu sur lui même et qu'il ne voulait pas me parlait ni même me voir mais des jours sont devenus des mois et les mois sont devenus l'année et j'ai compris qu'il ne voulait plus de moi dans sa vie. Comment peut-on éviter quelqu'un comme ça ? Sans même lui donner une explication. J'avais le cœur brisé parce que Clyde ... bah c'était mon Clyde. Lorsque la personne que tu aime n'est plus là dans ta vie tu te demandes tout le temps ... que fait-il en ce moment ? pense-il à moi comme moi je pense à lui ? avec qui il est ? mais moi la seule question que j'avais en tête était ... pourquoi m'a-t-il laissé ?
Pendant tout ce temps j'espérais sincèrement tomber sur lui et aujourd'hui me voilà face à lui. Plusieurs émotions commençaient à me submerger tout d'abord de la tristesse ... parce que lorsque je le regarde je ne peux m'empêcher de penser à Siobhän ensuite de la colère parce qu'il m'a laissé seule pendant un an alors que j'avais besoin de lui ... et je commençais sérieusement à penser qu'en fait nous étions peu être pas si amis que ça puis les sentiments que je ne voulais pas lui avouer. Tout en même temps je commençais à être hors de moi. -Tu aurais pourtant toutes les raisons de le faire. Je ne mérite pas ton amitié. Je ne te mérite pas dans ma vie. Je suis qu'un pauvre con. Je t'ai laissé. Je t'ai laissé parce que tu me rappelais trop Siobhän. Parce que quelque part, vous êtes un peu pareil. Vous vous êtes bien trouvées d'ailleurs. Parce Que' chaque fois je me rappelle de toutes ces putains de bons moments passés ensemble. À dormir à la belle étoile sur le toit de la piscine municipale, ou encore ici, quand on était venu voir le petit festival de musique juste là-bas. dit-il en me montrant l'endroit où nous avions dormi ce soir-là. Oui c'est vrai que je me souvins de cette nuit-là, Siobhän nous rendent complètement fou avec ses délires. -Tous les délires qu'on a pu se taper, les fous rires à n'en plus pouvoir. Parce qu'on était un peu le trio inséparable au final. Et que maintenant, ça ne sera plus jamais pareil. Et puis déteste moi putain! Déteste-moi de t'avoir abandonné lorsque tu en avais le plus besoin. Déteste-moi de t'avoir laissé de côté, comme si on n'avait jamais rien vécu tous les deux. Tu sais quoi . J'ai juste envie que tu me détestes de toutes tes tripes, parce que tous ceux qui m'aiment finissent par me laisser tôt ou tard. Ou alors, il leur arrive quelque chose par ma faute. Ma mère a perdu son boulot à cause de moi. Mon père lui il n'a jamais voulu me connaître, quand il a appris que ma mère était enceinte il s'est barré comme un lâche, ma sœur a eut un accident pendant que jetais dans le coma suite à mon overdose, et Siobhän, elle est morte putain. Tu comprends pas que j'essaie juste de te préserver d'un certain danger qui pourrait potentiellement t'arriver.ajoutait-il. « Ce n'est pas à toi de me dire si tu mérites mon amitié ou pas ou encore si tu mérites de faire partie de ma vie ou pas.. mais à moi seule Clyde. Je ne t'ai pas menti ce soir-là.» dis-je en remontrant l'endroit.«Lorsque je t'ai dit que j'aimais passer du temps avec toi ... et que je me sentais vraiment bien avec toi parce que ce soir-là je penser sérieusement que nous étions amis.» dis-je.« Tu veux vraiment que je te déteste ? c'est vraiment ça que tu veux ? » dis-je en colère.« En fait Clyde tu ne penses cas toi ... tu es un égoïste, tu ne penses jamais autre. » dis-je doucement. J'avais le cœur brisé encore plus qu'il y a un an parce que là j'avais vraiment compris qu'il ne voulait plus de moi dans sa vie et sa seule excuse était Siobhän. Je le regardais quelques instants et me mis à pleurer.« Ne t'inquiète pas Clyde j'ai reçu le message ... Je déteste ce que tu es devenu, je déteste ressentir la même chose qu'il y a un an pour toi.» J'en avais assez ... je lui tournais le dos et commençais à partir.« Tu as réussi Clyde ne t'inquiète pas ... tu sors de ma vie aussi vite que tu y es rentré.» ajoutais-je sans le regarder.
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(#)Sujet: Re: on ne pouvait pas s'éviter éternellement (savannah)  |   Lun 2 Mai - 18:34

   
ft. Savannah & Clyde

   
On ne pouvait pas s'éviter éternellement

   
   

   

   Tout serait sans doute plus simple si elle te détestait. Après tout, tu l'avais laissé tombé, tu l'avais abandonné au moment de sa vie où elle avait le plus besoin de toi. Perdre un être cher est quelque chose qui fragilise l'être humain et qui lui donne le besoin d'être soutenu. Hors là, vous aviez perdu la même personne, mais contrairement à toi qui t'étais éloigné de tout le monde, elle aurait eu besoin de toi, mais tu n'étais pas là. Finalement, tu avais beau haïr ton père pour sa lâcheté, tu n'éais pas si différent de lui finalement. Tu te demandais d'ailleurs comment la jeune fille arrivait à ne pas t'en vouloir autant qu'elle le devrait. C'est vrai, tu te mettais à sa place, et si une personne chère à tes yeux te lâcher à un moment de ta vie difficile, rancunier comme tu es, tu lui en voudrais, mais elle, malgré tout essayait d'arranger les choses. Tu l'admirais, tu admirais son calme, sa façon d'être. Pour la simple et bonne raison que tu étais loin d'être comme elle. Dans ta tête c'était le bronx, tu étais totalement perdu. Et voilà qu'elle te ramenait sur le tapis sa sincérité le soir où tu l'avais ramené chez elle, et que vous aviez fini la soirée à la belle étoile, une bière à la main, allongé sur sa pelouse. Elle t'avait clairement avoué se sentir bien avec toi, en sécurité, t'appréciant énormément. De ton côté, et comme à chaque fois, tu restais silencieux, quand il s'agissait de parler de tes propres sentiments, il n'y avait plus personne. Tu étais plutôt du genre à fuir ce genre de discussion, c'est surement pour cette raison, et vis à vis de l'attitude que tu avais là qu'elle pensait qu'au final tu ne l'avais jamais apprécié et qu'elle ne comptait pas pour toi. Tout ceci était bel et bien faux, mais tu n'étais pas en mesure de le lui dire, pour la simple et bonne raison que tu avais besoin qu'elle te haïsse pour que tout soit plus simple pour tout le monde, mais surtout pour toi. Et c'est finalement l'effet recherché que tu finis par obtenir. Alors qu'elle semblait au début essayer de temporiser tout ça, elle finit par réaliser qu'en fait, tu étais plus détestable qu'autre chose. Tout ce que tu venais de lui dire venait clairement de l'achever, tu pouvais le voir aux larmes ruisseler le long de ses joues rosées. Elle était blessée, tu l'avais blessé. Ces larmes qui coulaient, tu en étais la cause. Mais au fond de toi, c'est tout ce que tu voulais, qu'elle te haïsse. Tu faisais uniquement ça pour la protéger. Tu savais que tu étais quelqu'un de néfaste pour ton entourage. Tu étais comme la légende du chat noir. Tu portais malheur à tous tes proches. Tu ne voulais pas qu'elle soit victime de l'un de tes malheurs. Maintenant qu'elle t'avait clairement dit qu'elle te détestait, tu avais envie de la pousser à partir. Mais avant ça, un seul et unique mot s'échappait de ta bouche. « Merci » Ces mots semblaient tellement ironique. Comme si tu rajoutais une couche, comme si tu n'avais pas déjà fait assez de mal. Au moins, tu lui prouvais une chose ce soir, que t'approcher était signe de souffrance et de douleur. Maintenant tu tournais les talons. Tu avais fais assez de mal comme ça. Même si tu étais parvenu à obtenir ce que tu voulais, la voir dans cet état par ta faute ne te laissais pas indifférent, mais il fallait que tu partes maintenant avant de faire machine arrière et de contredire tes propos.

RP TERMINE.
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