EDELI + You'll always be by my side.

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❝ EDELI + You'll always be by my side. ❞

Je savais bien qu’Edward ne voulait pas me faire de la peine. J’étais la seule et unique responsable de ce qui se passait et de mon état actuel. Je n’arrivais pas à croire que je lui déballais tout ça, comme si je mettais complètement mon cœur à nu. J’avais tellement l’habitude de tout garder à l’intérieur de moi que de devoir gérer mes émotions et faire face à mes sentiments eh bien, c’était très difficile. Je m’étais laissé prendre dans ses bras parce quelque part, ça m’apportait un réconfort dont j’avais besoin. Je fus un peu déçu d’ailleurs lorsque ce dernier se décolla de moi mais je compris que c’était dans le but de me parler. Je l’écoutai attentivement en essayant de contrôler mes larmes. Il me disait que j’étais la fille la plus géniale qu’il avait rencontrée. Ses paroles me troublaient tellement mais me faisait plaisir à la fois. J’avais l’impression qu’il allait au-delà de notre amitié et j’eus la confirmation lorsqu’il me dit qu’il m’aimait. Je tremblais de tout mon corps puis avant qu’il n’ajoute quoi que ce soit, je m’étais approchée de lui pour plaquer mes lèvres sur les siennes. Nous échangeâmes probablement le plus baisé qui soit. C’était encore mieux que dans mes souvenirs de son anniversaire, plus délicieux qu’un bon gâteau au chocolat, encore plus magique que de passer des heures devant une toile. C’était impossible de comparer, ses lèvres sur les miennes étaient juste la meilleure sensation qui soit. Notre échange fut coupé par les feux d’artifices qui nous firent sursauter avant d’en rire. Sa main contre ma joue, son visage s’approcha de nouveau du mien pour continuer à s’embrasser et je dirais que je voulais continuer ça pour toujours!!!

« Tu le crois vraiment? »

Je n’avais plus la force d’argumenter tellement le moment remplissait mon petit cœur de joie et j’allais faire comme il m’avait demandé : j’allais tenter de me donner le droit d’être heureuse. Parce que bon, pour une fois dans ma vie je dirais que j’avais tout pour faire en sorte de l’être et ça me faisait tellement bizarre car je n’aurais jamais pensé ne serait-ce qu’une fois dans ma vie ressentir ça… le bonheur. Ça avait toujours été fantasme, un point inatteignable. Pourtant, il était tout autour de moi, dans les yeux et le sourire de bien des gens mais bon, pour la première fois aujourd’hui je pouvais vraiment le sentir et c’était tellement le plus beau des sentiments. Je me permis d’enrouler mes bras tout doucement autour d’Edward pour le serrer bien fort contre moi. J’appuyai ma tête contre son torse en regardant un petit moment les feux d’artifices.

« Ton cœur bat tellement fort. » chuchotais-je.

Je disais ça, mais le mien n’était pas mieux. J’avais l’impression d’avoir un vrai tambour dans la poitrine mais ce n’était pas inquiétant, c’était le moment qui me rendait ainsi. Je ne bougeai pas jusqu’à la toute fin du spectacle qui se donnait dans le ciel devant nous. Moi qui pensait que la soirée avait été gâchée, elle s’avérait finalement être plus que merveilleuse. Nous décidâmes de retourner à la chambre, je fus la première à y mettre les pieds en regardant mon compagnon de voyage fermer la porte derrière nous. Lorsqu’il se tourna pour me faire face, je lui pris la main en souriant timidement puis, je me redressai un peu sur la pointe des pieds pour venir lui voler un baiser. Puis, un deuxième et ainsi de suite pendant que monsieur reculait pour s’asseoir doucement sur le coin du lit. Debout devant lui, je l’embrassai une dernière fois en lui tenant le visage de mes deux mains. Je me reconnaissais pas à être aussi affectueuse mais quitte à ne pas trop savoir si c’était permis de recommencer dès le lendemain - car bon, on devait agir comment maintenant l’un envers l’autre? - je profitai du moment, tout simplement. Mes lèvres se décollèrent bien lentement des siennes laissant mon front venir à la rencontre du sien.

« Niveau perfection, j’ai envie de dire que mon anniversaire fait largement compétition au tien. » dis-je en souriant. On avait été très chanceux tous les deux. « On va se coucher pour vrai cette fois? »
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C'était tellement soulageant de partager et de voir qu'Elizabeth pense la même chose. Nous avions peur de l'inconnu, de ce qui se passerait, mais en même temps, je ne me voyais pas vivre sans elle. J'aurais tenu bon en tant que meilleur ami, mais mon coeur me guidait vers quelque chose de plus fort. Nos lèvres se touchèrent à plusieurs reprises, c'était plaisant de pouvoir embrasser Eli comme ça, ça m'avait beaucoup manqué. Mes mains étaient tremblantes et mon coeur battait très fort que même la petite blonde s'en rendit compte. J'étais en dehors de ma zone de confort parce que je me sentais gêné et je ne voulais pas non plus déplaire à mon amie.

- Ouais... je... suis nerveux... j'avais peur que tu ne penses pas pareil!!!

Pourtant mon coeur ne se calmait toujours pas, j'étais enseveli par une tonne d'émotions et je dirais que c'était comme une bonne dose d'adrénaline qui venait de couler en moi. Regarder les feux d'artifices c'était beau, mais mon attention était totalement autre part. Je ne réalisais pas encore ce qui se passait. J'avais vraiment dit à Elizabeth que je l'aimais. Une fois les feux terminés, nous rentrâmes dans la chambre et encore une fois, une attaque de bisous s'ensuivit. Je ne voulais pas la toucher là où je ne devais pas c'est pourquoi je préférais éviter de la toucher autre part. Pourtant ses mains vinrent cueillir mon visage pour mieux m'embrasser encore, j'appréciais ça. Je savais alors que rien n'était forcé, qu'elle le voulait vraiment!

- Oui, j'avoue ton anniversaire est bien meilleur! Et oui... on peut se coucher!

C'était différent maintenant, on savait tous les deux que rien ne serait pareil non plus, mais je dirais que ça serait pour le mieux? Enfin, on aurait dit que mon cerveau avait du mal à décider où était la limite à ne pas franchir maintenant. Je pris mon pyjama et j'allai me changer avant de revenir dans le lit pour me glisser sous les couvertures. Difficile de voir si j'allais pouvoir dormir après ça. Je me tournai alors sur le côté droit pour la regarder. Ma main rejoignit aussitôt la sienne et je continuai à la regarder tout sourire. Je devais avoir l'air un peu débile, mais quand même, j'étais heureux.

- Je suis content de vivre ça avec toi. Mais heu.. tu me dis si je fais quelque chose que tu n'aimes pas! Je suis pas très habile...

Et je ne pouvais pas lire dans sa tête non plus... En fait, peut-être un peu, mais ça je ne le voulais pas. Je pense que je préférais qu'Elizabeth fasse les premiers pas, ça serait plus facile. Je me rapprochai un peu d'elle pour l'embrasser à nouveau, c'était à chaque fois fascinant les baisers.

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Une fois à la chambre, après quelques baisers, nous décidâmes qu’il était le temps de se coucher et pourtant, je ne savais pas si j’allais être capable de le faire. Je regardai mon meilleur-ami partir vers la salle de bain et mon cœur débattait encore tellement vite. J’étais stressée de me retrouver dans ce lit avec lui, je ne savais pas ce que j’allais devoir faire. Comment est-ce que ça fonctionnait maintenant qu’on s’était dit qu’on s’aimait? Est-ce qu’il y avait un mode d’emploi pour les relations car je ne savais plus trop où donner de la tête. Mon cerveau fit cependant pose lorsqu’Edward me rejoignit sous les couvertures pour me regarder avec son beau sourire. Est-ce qu’il savait à quel point il était beau? Probablement même pas en plus! Ce dernier voulait que je lui dise s’il faisait quelque chose que je n’aimais pas, je n’eus pas le temps de répondre que ses lèvres vinrent rencontrer les miennes une fois de plus. Je n’allais jamais en avoir marre de tout ça, je le savais bien. C’était tellement bon, plaisant et rafraichissant à la fois.

« Je ne sais pas encore ce que je n’aime pas…c’est tout nouveau pour moi. Toi, est-ce que ça va ou il y a des limites à ne pas franchir? »

Il ne fallait quand même pas oublier qu’il y a quelques mois, Edward avait encore beaucoup de problème à se faire toucher. Comme quoi nous avions fait beaucoup de chemin depuis. Lui plus que moi mais j’étais sur la voie de la guérison. En tout cas avec lui, je sentais que j’étais capable de me lâcher plus qu’avec n’importe qui. Il avait su gagner entièrement ma confiance et me faire comprendre que je ne craignais absolument rien avec lui. Ce dernier m’informa qu’il ne savait pas, qu’il allait surement tout aimer. Ça me fit sourire mais je ne pouvais que continuer à être stressée. Je ne voulais pas qu’il se fasse des idées car moi, j’avais des limites que je n’étais pas prête de franchir. Je me demandais d’ailleurs si un jour j’allais en être capable. Pour l’instant, je ne voulais pas me mettre de pression avec ça. On n’était pas rendu là. Mon nez vint se frotter contre le sien pendant que ma main prit la sienne pour la poser sur ma hanche jusqu’à mon dos puis jusqu’à mes reins. Ce petit geste me soutira un petit frisson, rien de déplaisant en fait… j’allais plus que bien. Ma main s’enleva de sur la sienne pour le laisser le loisir de le toucher ainsi comme il le souhaitait pour retrouver son visage et l’embrasser tendrement. Je me sentais un peu perdre le contrôle avec Edward. Nos baisers étaient plus intenses et nos corps s’étaient considérablement rapprochés l’un de l’autre. C’était passionné sans être déplacé. En fait, c’était juste parfait. La tête penchée vers le côté, je lui avais donné accès à mon cou et sentir ses lèvres s’y glisser et me créer une grosse boule chaude dans le ventre. Mes yeux s’étaient aussi fermés et un petit soupir de satisfaction me glissa entre les lèvres. Je fis un peu le saut en sentant une de ses mains longer mon dos pour atterrir sur mes fesses. Un petit attouchement pas très calculé probablement car la main d’Edward se remonta aussitôt vers mon dos. Je n’avais pas pu faire autrement que de le regarder dans les yeux avant de rire. Je ne voulais pas qu’il se sente mal, c’était juste surprenant sur le coup.

« Ça va… t’inquiètes pas. »

On ne dormi pas très longtemps mais il y avait pire que de manquer de sommeil pour profiter des lèvres d’une personne qu’on aime. C’est le téléphone qui nous tira de notre très court sommeil. Nous avions demandé d’avoir le réveil à la chambre. Péniblement, j’avais tapoté la table de nuit à mes côtés pour décrocher le téléphone et le rapproché aussitôt. Je me passai une main au visage en ouvrant mes yeux tout doucement. Le sommeil tapait déjà dans la chambre, ça s’annonçait être une belle journée. Toujours couchée sur le dos, je me tournai en direction d’Edward qui ouvrait à son tour tranquillement les yeux. Ma main quitta le dessous de mon oreiller pour venir caresser son torse par-dessus son t-shirt de pyjama. Je le regardai en souriant sans rien pendant un petit moment. Sa main vint prendre possession de la mienne et mon sourire s’agrandit lorsqu’il déposa un baiser sur cette dernière.

« On m’a dit que j’allais le savoir quand ça allait être le cas, les gens avaient raison et même si je suis morte de peur devant tout ça, parce que c’est nouveau et que je ne sais pas comment ça fonctionne… je suis complètement amoureuse de toi. »

Ça n’avait pas été clairement dit la veille et en me levant le matin même avec le cœur tellement léger et le sourire qui ne voulait pas partir de mes lèvres en le voyant. Je n’avais pu faire autrement que de lui dire.

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Je n'arrivais pas vraiment à réaliser ce qui s'était passé, je ne pensais pas que ça pourrait être possible de vivre ça avec Elizabeth. Pourtant, c'était le meilleur sentiment au monde et durant des mois ça m'avait perturbé... La limite entre l'amitié et l'amour était mince dans notre cas. J'étais soulagé de constater qu'elle éprouvait la même chose que moi j'avais pour elle. J'avais tout de même peur de faire quelque chose de travers vu son passé et le trouble qui l'envahissait la plupart du temps. Peut-être que c'était plus facile avec moi, mais je savais quand même qu'il y avait une limite à ne pas franchir. Il fallait juste qu'elle me dise ce que c'était parce que j'allais faire du sur-place. Une fois couché aux côtés d'Eli, je lui demandai tout de suite qu'elle me dise si je faisais quelque chose qu'elle n'aimait pas. Je ne sais pas trop ce que je pourrais faire qui pourrait lui déplaire, je n'avais pas les idées mal placées non plus. Elle ignorait bien ses limites et elle me retourna la question... C'était étrange de voir à quel point on pouvait se ressembler.

- Je crois pas... C'est nouveau pour moi aussi... mais je vais tout aimer!

On allait donc découvrir ensemble tout ça... j'imagine? Ça me faisait un peu peur que l'accident avec Alexie se répète, mais pour l'instant, nous n'en étions pas du tout rendu là. Je voulais me coller contre elle et savourer le moment. Il n'y avait pas meilleur sentiment au monde!!!! Nous continuâmes à nous embrasser, à se caresser doucement, même que je descendis un peu trop bas dans son dos... ma main avait atterri sur ses fesses et j'avais aussitôt remonté dans l'espoir que c'était correct. Nous continuâmes à nous embrasser toute la nuit, c'était bon, c'était tout simplement incroyable comme sensation. Je n'avais jamais autant embrassé une personne. Normalement, j'avais vu ça dans les films et c'était tout. Mon désir pour Elizabeth était grand et je dirais que ça avait mis bien en route mes hormones de puceau, mais je restais tout de même respectueux dans mes gestes. Maintenant je pensais au sexe, c'était plus fort que moi vu notre proximité. Le téléphone sonna, ce qui nous fit sursauter... Wow! Ça avait passé vite cette nuit... On venait à peine de fermer les yeux il me semble. Elizabeth était magnifique et je ne pu faire autrement que de l'embrasser à nouveau.

- Il ne faut pas que tu aies peur de moi... Je suis tout doux! Pas parfait... et peu connaisseur... mais on devrait se débrouiller.

Je voulais être le meilleur des petits copains au monde... En même temps, je doutais de moi après ce qui s'était passé avec Lysianna. Savoir qu'Elizabeth était amoureuse de moi me faisait tout drôle. Étonnant qu'une fille puisse s'intéresser à moi de cette façon. Bien sûr, c'était plus facile depuis mon voyage au Tibet, je pense que je prenais un peu d'assurance, je ne sais pas. Ce que je savais c'était que je voulais être avec ma meilleure amie. On se prépara pour le petit déjeuner de l'hôtel et ensuite nous poursuivîmes notre aventure en sol italien. Il fallait penser à des activités qui n'avait pas grande foule, mais aujourd'hui c'était tour de gondole à Venise. On prit donc l'autobus pour se rendre jusqu'à Venise où le guide nous amena vers le petit quai. Le paysage était très beau... et le soleil très chaud.

- J'aurais dû m'apporter de la crème solaire...

J'allais devenir rouge comme un homard. Sur le coin de la rue, il y avait un kiosque alors je me permis d'acheter un grand chapeau pour me camoufler du soleil... Je devais être ridicule, mais bon... On nous fit monter tous les deux dans une gondole. Mon dieu que c'était étroit!!!! J'eus peur de faire basculer le bateau. C'était magnifique pendant tour.

- Wow!!! regarde ça tout est construit sur l'eau, c'est étonnant!!!

Je pris des photos parce que je dirais que c'était bien inspirant pour dessiner. Je pris ensuite la main d'Elizabeth tout en la regardant doucement, ça faisait du bien d'être que tous les deux sur l'eau. Bon plus le gondolier, mais lui on le comprenait pas donc... Je ne voulais pas embrasser Eli ici, disons que ça me gênait de le faire en public, je préférais garder ça pour les moments juste nous deux.

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Nous n’avons pas beaucoup dormi. Peut-être à peine deux trois heures? Pour le moment, je ne sentais pas beaucoup la fatigue car j’étais juste contente d’ouvrir les yeux et de parler de nouveau à Edward qui était beau avec ses petits yeux tout fatigués. Aujourd’hui, nous allions changer de ville pour aller à Venise et dormir dans une petite auberge là-bas. En attendant, je me laissai embrasser et je ne pu faire autrement que de lui sourire tout doucement. J’avais l’impression d’être dans un petit film et que ce n’était pas vraiment moi qui vivait tout ça et pourtant!!!!

« Tu es parfait pour moi et jamais je n’aurai peur de toi. »

Je viens lui voler un baiser sur sa joue. Ça faisait tellement de bien de vivre ça et pourtant, je trouvais ça tellement gênant. C’était intimidant sachant que je ne savais pas vraiment ce qu’Edward attendait de moi e je ne savais même pas à quoi ça allait ressembler notre relation maintenant. Je voulais juste que tout se passe bien et que rien ne change entre nous, je voulais qu’on garde notre belle complicité. Il était le temps de se lever pour de préparer à aller déjeuner. Ce fut ensuite le temps de prendre l’autobus directement Venise. C’était bien la ville que je rêvais de visiter depuis très longtemps et comme de fait, lorsque nous prîmes le bateau pour travers jusqu’à cette fameuse île, j’avais la bouche entre ouverte et je n’avais pas assez de yeux pour tout regarder. Ed jugea bon de s’acheter un chapeau pour se protéger du soleil et disons que ce n’était pas le plus beau des chapeaux. Il était un peu haute forme et il faisait carnaval. Quelques personnes le regardaient un peu étrangement mais bon, ce n’était pas bien grave. Je trouvais qu’il lui allait quand même bien son chapeau. Ce fut le temps ensuite de grimper dans une gondole. Je décidai de payer le tout car c’était vraiment mon rêve d’en faire un petit tour et en un rien de temps, nous étions sur l’eau. Edward s’amusait à prendre des photos et lorsqu’il me regarda doucement dans yeux, je lui souris en entremêlant mes doigts aux siens.

« Mais qu’est-ce qu’on est en train de vivre? »

Je le regardais avec le grand sourire et pourtant, il se passait tellement de chose, on vivait le rêve en ce moment et j’avais du mal à assimiler le tout. Je ne cessais de me répéter que ça ne pouvait pas être réel, que je ne pouvais pas être chanceuse à ce point et pourtant, c’était le cas. J’étais complètement sur mon petit nuage et j’avais l’impression que rien ni personne ne pouvait m’y faire descendre. Ma main toujours dans celle d’Edward, je me penchai vers son épaule pour y déposer ma tête en regardant toujours le paysage qui s’offrait à nous. Ici ensemble, il n’y avait pas de problème, il n’y avait pas de soucis, tout était simple, tout était joyeux et tout était tellement beau! Nous petit tour de gondole se termina au bout d’un bon 45 minutes. On avait été chanceux car bien qu’on ne comprenne pas grand-chose, le gondolier nous montrait des petits endroits reculés en expliquant avant un anglais un peu toute croche l’histoire des lieux. Venise était une ville avec beaucoup d’histoire et de culture, c’était magnifique. Nous débarquâmes du charmant petit bateau en remerciant notre guide. Après un petit moment à travers les petites rues étroites de la ville nous nous arrêtâmes sur une belle terrasse pour manger du Gelato. Après tout, on disait que c’était en Italie qu’on retrouvait le meilleur.

« Oh, je t’ai pas dit mais je dois déménager bientôt. Joana quitte et je ne peux pas garder l’appartement seule donc nous n’avons pas renouveler notre bail finalement. En revenant, je vais devoir me mettre à la recherche d’un nouvel endroit. »

1 an à Miami, trois logements… j’osais espérer que mon prochain, j’allais pouvoir le garder plus longtemps.

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C'était étonnant de me retrouver dans cette situation, je ne pensais pas qu'Elizabeth et moi un jour...on pourrait vivre ça! J'étais totalement surpris mais tellement heureux à la fois. Mon coeur battait fort et intérieurement je savais que je l'aimais et ce, depuis longtemps. Je ne voulais pas dire la première fois qu'on s'était vus, parce que ça serait manquer de respect à Lysianna, mais je veux dire que tout de suite on s'est rapprochés et ça l'a cliqué. Je ne pouvais pas mieux trouver que ma meilleure amie! C'était elle, mon âme soeur et j'en étais sûr car je pouvais sentir les vibrations qui émanaient de nous et c'est indescriptible! Je touchais, j'embrassais Elizabeth et je trouvais que c'était le meilleur contact du monde entier. Depuis ma guérison, je me sentais enfin libre et surtout paisible!

- Jamais je ne te ferai du mal! Tu sais que tu peux tout me dire et tu sais que tu peux me faire confiance!

Je voulais être là pour elle peu importe ce qui se passera. Elle ne croyait pas pouvoir vivre cette relation avec moi, j'étais prêt à lui prouver le contraire! Peu importe, je voulais être avec elle et même si on ne pouvait pas avoir de contact physique, ça ne me dérangeait pas! Venise était une ville magnifique et surtout très chaude, heureusement que je m'étais trouvé un chapeau!

- On vit le rêve ouais!!!

Parce que c'était totalement irréaliste ce qu'on faisait là! Ce qui était encore mieux c'était de manger du gélato sur une des terrasses.. C'était magnifique!!! Vivre le moment présent, on ne pouvait pas faire mieux! Eli me fit part qu'elle allait déménagé et j'étais plutôt surpris d'apprendre que sa coloc quittait.

- Je t'aiderai si tu veux! Tu trouveras sans doute rapidement! Mais c'est dommage, tu vas devoir te trouver une nouvelle colocataire? Joana déménage où?

Je pensais à ça, Jordan et moi c'était pas l'harmonie et je me demandais alors si ça serait une bonne idée qu'on reste ensemble... Je ne voulais pas lui faire peur non plus avec mes idées, alors je préférai me taire. Il est certain que je n'allais pas rester encore longtemps avec Jordan! La journée passa trop vite, mais je dois dire qu'on avait fait vraiment tout plein d'activités. On revint au bus pour revenir vers notre hôtel. Nous étions quand même fatigués de notre longue marche.

- Je ne sais pas si tu peux répondre, mais j'aimerais savoir... Tu vois comment l'avenir pour nous deux?

J'imaginais le mieux!!! Je voulais faire beaucoup de choses avec Elizabeth et profiter de la vie. Mais avant tout, je devais me reprendre en main et trouver un emploi!!!

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C’était quand même hallucinant de se dire que j’avais partagé mon secret le plus lourd avec quelqu’un. Que cette personne était au courant que je n’étais pas la fille la plus normale et la plus stable émotionnellement et pourtant, tomber amoureux de moi. Je devais avoir des bons côtés mais le fait était que jamais on allait pouvoir être un vrai couple. Du moins, c’était ce que je pensais… je me disais qu’il allait surement finir par en avoir marre. Marre du fait qu’on n’allait jamais pouvoir… vivre des moments d’affection au-delà de ce qu’on faisait déjà. Marre du fait que j’étais rarement la fille la plus positive au monde, marre de mes problèmes, marre du fait que je sois malade mentalement… marre de moi. Je ne devais pas penser à ça maintenant, là… on vivait un beau moment en Italie et il fallait en profiter. J’informai quand même Edward que j’allais devoir déménager.

« En attendant, j’en ai glissé un mot à Geane. Je dormirai probablement sur son canapé le temps de rebondir sur mes pieds. Je ne crois pas que j’ai envie de trouver une coloc’ car… je ne connais pas beaucoup de gens et j’ai eu de la chance avec Joana mais… je ne veux pas tomber sur n’importe qui. Je penserais plutôt à me trouver un petit appartement quelque part… Hum, Joana est déménagée dans une autre ville… des raisons personnelles je suppose. »

On avait jamais été très bavarde ensemble mais on s’était bien entendu quand même. Je trouvais gentil mon meilleur-ami de bien vouloir m’aider d’ailleurs avec le déménagement. J’allais pouvoir compter sur sa force avec le transport des boites. Nous passâmes la journée dans la magnifique ville à marcher et à découvrir des beaux endroits… à s’imprégner de la culture italienne! En fin de journée, c’est avec un mal de pieds et complétement épuisés par notre courte nuit de la veille que nous retournâmes à l’hôtel. Je venais tout juste de prendre place sur le bout de notre lit pour ouvrir la télévision qu’Ed me sortit une question assez troublante merci. Je clignai des yeux à quelques reprises en le regardant venir prendre place à mes côtés sur le lit.

« Tu sais, j’ai jamais été… j’ai jamais été le genre de fille qui pensait vraiment à son avenir car je n’ai jamais vu ce dernier comme étant très prometteur. »

Parce que j’avais toujours pensé mourir jeune. Il fallait quand même s’en attendre venant d’une fille avec beaucoup de problème comme moi. On appelle ça le mal de vivre. C’est triste… mais je tente de m’en sortir en voyant des professionnels, en m’entourant de bonnes personnes et bon, je mentirais si je disais que les médicaments n’aidaient pas aussi.

« Mais… mais… maintenant que t’es là, il m’arrive de m’y projeter et j’aime ça mais ça m’effraies en même temps car la seule personne que j’ai aimé avant toi, je l’ai perdu et réaliser que je m’attache à quelqu’un aussi fortement c’est de considérer le fait que si cette personne part un jour… eh bien… » Je secouai la tête en fermant les yeux parce que je ne voulais pas terminer ma phrase, il pouvait bien comprendre que ça serait bien douloureux. « Je ne peux pas voir l’avenir, j’ai du mal à me l’imaginer… mais ce que je peux te dire c’est que j’aimerais que tu sois dans ma vie jusqu’à sa fin qu’on ait des projets futurs…que tu ne réalises jamais qu’il y a largement mieux que moi » dis-je en lâchant un petit rire. « Et que d’ici là, on soit heureux toi et moi ensemble pour très longtemps. »

Je le regardai droit dans les yeux et ce petit moment entre nous fit palpiter mon cœur dans ma poitrine. Je me penchai un peu pour prendre sa main dans la mienne et jouer un peu avec mes doigts autour des siens.

« Est-ce que je peux te retourner la question? »

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Je savais que déménager stresserait Elizabeth et maintenant, elle ne voulait pas se trouver de colocataire, car elle ne savait pas sur qui elle tomberait. Je la comprenais entièrement, avec Jordan c'était pas la joie. Si Kenneth avait voulu revenir avec moi, ça aurait été une toute autre histoire, mais bon... il avait préféré aller ailleurs parce que de toute façon, c'est lui qui m'avait recommandé Jordan. Comme quoi même les meilleurs amis peuvent se tromper. J'avais joins mes mains ensemble et l'envie de quitter mon appartement avait encore grandit, je ne voulais quand même pas ambitionner, j'avais peur que ma meilleure amie soit mal à l'aise et ne veule pas rester avec moi. Je préférai alors me taire même si le fait qu'elle dorme sur le canapé de Geane ne m'enchante pas.

- Okay, j'espère que tu trouveras rapidement!

Je m'inquiétais déjà pour elle, alors ça devait être pire pour elle tout ça. J'en profitai alors pour lui poser la question sur son avenir. J'étais médium, je pouvais entrevoir des bouts de sa vie si elle le voulait, mais je ne voulais pas lui proposer, parce que je pouvais voir autant du bonheur que du malheur et jamais je ne pourrais lui raconter si je voyais du malheur dans sa vie. Je voulais croire à une belle vie pour nous deux! Nous étions faits l'un pour l'autre et j'en étais sûr, mais bon, j'avais quand même peur de voir que nous deux un jour ça ne fonctionnerai plus. C'était rapide de penser à ça, mais on ne sait jamais ce que la vie peut nous réserver. Je souris à sa réponse, c'était beau ce qu'elle venait de dire. Je lui pris donc la main pour la serrer un instant. Elle me renvoya la question et je lui souris timidement. Elle avait tellement bien décrit ce que je voulais et ce que j'espérais, je ne pouvais pas trouver meilleure réponse.

- Je pense pareille! Et puis, ne pense pas que je vais trouver mieux, tu es ce qui est le mieux pour moi et ce pour toujours! Je suis confiants qu'il y a du beau positif pour nous deux et ce pour le reste de notre vie!

Je me sentais émotif au point où mes yeux sont larmoyants. Je mis mon pouce sur sa main pour la caresser. Je ne pouvais pas souhaiter mieux comme voyage en ce moment.

- Tu sais... si tu ne trouves vraiment pas pour ton appartement, on pourrait peut-être en trouver un à deux... Mais si tu veux là, je ne veux pas t'obliger!!! Je sais que c'est rapide et puis je n'ai pas de travail, mais je vais m'en trouver un pour arriver à tout payer!

Jordan payait tout pour l'instant et il m'en voulait pas mal pour ça d'ailleurs, mais si c'était pour Elizabeth, c'est certain que j'étais prêt à faire n'importe quoi pour ramener de l'argent!!!

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« Moi aussi, et j’espère me trouver quelque chose à Miami. Je serais un peu triste de devoir m’éloigner de la ville. Les logements sont quand même assez dispendieux quand on vit seul. »

J’allais devoir probablement me louer une chambre comme lorsque j’étais emménager pour la première fois ici ou me trouver un tout petit loft ou un truc dans le genre. Ce n’était pas comme si j’avais tant de chose que ça non plus. Nous passâmes le restant de la journée à marcher beaucoup dans Venise pour finalement revenir à notre chambre d’hôtel le soir. Nous étions vraiment fatigués : ça épuisait beaucoup une journée au gros soleil. J’avais d’ailleurs des coups de soleil sur les épaules qui me faisaient assez mal. Je devais me mettre de la lotion mais là, Edward s’était mis à me parler d’un sujet assez sérieux et l’entendre y répondre à son tour me rendait bien émotive. Que quelqu’un veuille bien m’inclure non seulement dans sa vie mais dans son futur, c’était tellement nouveau pour moi. J’avais le cœur tout réchauffé, le sourire sur les lèvres et les yeux larmoyant tout comme ceux d’Edward devant moi. Je laissai sa main trouver la mienne et son pouce caresser doucement le dessus de ma main. C’était un moment que je n’étais pas prête d’oublier. La suite s’avéra tout aussi surprenante lorsque ce dernier me proposa de se trouver un « chez-nous » au lieu que je me retrouve toute seule – on ne sait trop où.

« Un appartement toi, moi et Charlot?!?! On pourrait même peinturer les murs comme bon nous semble! Ça serait parfait! »

Prise par une grande joie intérieure, je m’étais approchée d’Edward pour l’embrasser bien tendrement en le faisant tomber le dos sur le lit. Oui, ça pouvait être rapide d’emménager ensemble mais ça ne me faisait pas peur car je savais qu’on s’entendait bien et qu’il n’y aurait pas de problème parce qu’on s’aimait fort. Si les situations auraient été autrement comme que j’aurais gardé mon appartement et que mon meilleur ami soit avec un coloc’ avec qui il s’entend bien, nous n’aurions pas sauté à cette étape tous les deux mais au moment présent, avec qui se passait, je me disais que c’était la meilleure des solutions. À moitié couché sur lui, je décollai doucement mes lèvres des siennes pour lui sourire et venir lui voler un dernier petit baiser.

« T’es certain que c’est ce que tu veux? Parce que moi je préfère largement attendre que tu trouves un boulot pour vivre avec toi à la place de qui que ce soit d’autre. »

Cette idée me paraissait géniale mais je ne voulais pas me faire de faux espoirs sur des paroles qu’il aurait pu lancer en l’air comme ça. Je restai immobile à le regarder jusqu’à ce que je réalise que la position dans laquelle nous nous trouvions était assez troublante sur la proximité. Je me laissai donc rouler sur le côté afin de me coucher également sur le dos, je regardai le plafond un instant.

« Oh… mais…qu’est-ce que tu vas dire à Jordan?...Qu’est-ce qu’on va lui dire… en fait… »

Je me sentais toute mal à l’aise du coup, je me relevai en position assise dans le lit. Je n’avais même pas pensé à Jordan ni pour ça… ni pour tout d’ailleurs. C’était un peu horrible venant de moi à bien y penser. J’avais le regard bien triste soudainement.

« Tu sais quoi? Je ne pense pas que j’ai envie de penser à ça maintenant… ça va tout gâcher le moment et notre dernière nuit ici! Je dois me mettre de la lotion après soleil et je crois que je vais avoir besoin de toi. »

Je poussai mes cheveux sur le côté pour lui montrer mes épaules d’un rouge vif.

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Invité

❝ EDELI + You'll always be by my side. ❞

Mon amie sembla emballer par l'idée qu'on habite ensemble! Je ne pouvais pas espérer mieux bien que je ne savais pas trop comment ça allait être vivre avec une fille, ça allait sans doute être de l'adaptation. En plus qu'elle était ma petite amie maintenant, ça allait être spécial et surtout agréable! Nous nous sommes toujours bien entendu, je ne voyais pas trop ce qui pourrait arriver pour que le contraire se passe. J'avais hâte de quitter mon colocataire, alors je crois que c'était une bonne idée, mais il fallait que je me trouve un boulot et très vite.

- Oui oui, je le veux vraiment, je m'entends pas très bien avec Jordan et je pense qu'il sera heureux que je quitte. Puis, oui, je vais trouver vite quelque chose ne t'en fais pas!

Il n'était pas question qu'elle paye tout! Je savais qu'elle pourrait alors habiter chez Geane le temps qu'il faudrait! Puis, moi j'avais un bail à résilier. Je ne pense pas que Jordan en fera tout un cas. Puis, elle me parla de mon colocataire, sur le coup, ça me parut bizarre qu'elle s'en préoccupe. Je me souvenais très bien qu'il lui avait tourné autour, il n'était plus question qu'il le fasse maintenant. Je ne pus retenir un petit rire moqueur.

- Parce que tu te soucies de lui? Il ne pleurera pas de mon départ, c'est certain! Je ne pense pas qu'il y ait un mot à dire de toute façon...

Je pouvais peut-être paraître sans coeur, mais disons que mon estime pour Jordan n'était pas grande! Je regardai Eli et je vis dans ses yeux que ça la préoccupait vraiment. Je soupirai un instant, si c'était important pour elle, je pouvais quand même faire un effort.

- Je te jure, il le prendra pas mal, je ne verrai pas pourquoi!

Heureusement Elizabeth changea de sujet et me montra ses épaules qui avait une teinte bien rouge. Elle voulait que je lui en mette, il n'y avait pas de problème, elle me montra sa crème et je la pris pour en mettre dans mes mains. Je n'avais jamais fait ça, mais ça ne prenait quand même pas un diplôme pour y arriver. Sa peau dénudé me fit avaler durement ma salive. Elle était très jolie Elizabeth et elle me faisait de l'effet, plus que je ne le pensais. Auparavant, je ne me permettais pas de franchir la limite de l'amitié, mais maintenant c'était une toute autre histoire. J'étalai alors la crème sur ses épaules en étant le plus délicat possible, je ne savais pas à quel point ça lui faisait mal.

- Voilà ça te fait du bien?

Elle aurait dû se mettre de la crème solaire comme moi à toutes les heures. Je me permis ensuite de l'embrasser à la nuque, pas sur la crème quand même, mais à côté. C'était trop tentant et je ne sais pas pourquoi mais toucher ses épaules me rendait tout chose à l'intérieur. C'était de l'envie, je crois, pas comme je l'avais déjà connu. Il y avait de l'amour et ça faisait toute la différence. Je me détachai parce que sinon je pouvais continuer encore et encore et je ne voulais pas qu'Elizabeth soit mal à l'aise avec moi. Je me couchai alors face à face avec elle et nous étions prêts pour bavarder toute la nuit, c'était la dernière, et je ne sais pas pourquoi, elle me semblait différente des autres.

- Tu es belle! Tu peux pas savoir quelle sensation tu me fais!

C'était près de la méditation supérieure tout simplement... non c'était encore mieux. C'était comme si j'avais découvert mon équilibre, mon bien être total! Ma main se déposa sur sa hanche pour la tenir près de moi.

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» Lincoln - All I need is you by my side.
» a lot to say — edeli
» HAPPY BIRTHDAY TO YOU. | EDELI
» SIDE TO SIDE. — ELI & LYS.
» I just want to be by your side {Amanda}

EDELI + You'll always be by my side.

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