(#)Sujet: Ça vient quand?! II Kelly et Calvin | Lun 25 Jan - 5:30
I need some coffee.
the begening between us.
Calvin Campbell ✧ Kelly Howard
J’étais arrivé la veille à Miami, le décalage était un peu brutal, il faut dire que le décalage entre les États-Unis et l’Australie était de seize heures, en soit, presque une journée. Je n’avais pas réussi à dormir de la nuit, j’étais resté dans mon lit, nu comme un vers à penser comment ça allait se passé au procès de mon père. Durant toute ma vie je n’ai connu que de la déception, et ça ne faisait qu’empirer durant chaque jours. Je commençais à me créer une vie, où personne ne connaîtrait mon passé. Ça avait été difficile pour moi, de découvrir que toute notre famille était qu’un tissu de mensonge, il n’y avait rien de solide là-dedans. Je me demandais comment ma soeur s’en sortait, si elle allait bien, il y a presqu’un an, nous avions apprit la disparition de notre frère, Dean qui était parti à la guerre depuis quelques temps, nous avions toujours pas de nouvelles. J’avais décidé de me lever vers six heures du matin, j’allais bientôt devoir voir mon avocat dans la matinée pour clarifier mon témoignage. Je pris une douche bien fraiche pour me réveiller, avant de m’enfiler un beau pantalon noir, un t-shirt blanc assez ample, puis j’allais sortir en m’enfilant les chaussures noires assez classes. Au bout d’une heure, je m’arrêtais dans un pub, pas pour boire de l’alcool, mais pour boire un café, j’avais pas dormi de la nuit et la fatigue commençait à bien se ressentir, ça n’allait plus. Je rentrais donc à l’intérieur, en admirant les coins de ce pub, c’était assez sympathique, puis je me dirigeais dehors, où les vagues étaient bien présentes, fouillant dans ma poche en tapotant pour chercher mon paquet de cigarette, je m’affalais carrément dans une petite chaise sur la terrasse en m’allumant une clope à la bouche avant de souffler longuement, j’étais à mon aise. Ça faisait du bien, ça me détendait. Puis un homme vint à ma rencontre avec son petit calepin en main, où je m’asseyais correctement pour commander, je grattais rapidement ma barbe d’une semaine. « Une grande tasse de café, ainsi que des petits trucs à grignoter là, des trucs sucrés. » Lâchais-je assez sèchement, tandis que le jeune s’en allait. Au bout de deux minutes, j’écrasais ma clope dans le cendrier qui était centré au milieu de la table, je n’étais pas patient, je jetais un coup d’oeil par la vitre où visiblement on s’occupait bien des autres clients, je fronçais les sourcils, ça commençait à sérieusement m’agacer. Je me levais, et j’allais directement au comptoir. « Bon, il vient quand mon café?! Visiblement je suis dehors, et vous ne semblez pas vous précipité! » Lâchais-je un peu énervé, avant de rajouter. « Je veux voir la responsable de ce pub merdique! » Dis-je assez clairement en regardant le jeune homme, où ce dernier parti à sa rencontre, du moins, je l’espère sinon ça allait très mal se passé.
(#)Sujet: Re: Ça vient quand?! II Kelly et Calvin | Dim 31 Jan - 23:52
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Calvin Campbell ✧ Kelly Howard
Aujourd’hui n’était pas un bon jour. La journée venait pourtant de commencer et pourtant, j’étais dotée d’une humeur massacrante. Je n’avais pas beaucoup dormi cette nuit, peut-être deux heures à tout casser. Mais le réel problème datait d’il y a déjà une bonne semaine. Voilà sept jours et six nuits que j’attendais une livraison. Aux yeux de tous, ce n’était qu’une simple commande de bouteilles qui allait être livrée mais pas pour moi. En effet, au sein des bouteilles allaient se trouver une encre spéciale. Pas n’importe laquelle. Cette encre allait me permettre de contrefaire et dupliquer un certain document qui valait une sacrée fortune. Mais pour le moment, je ne pouvais rien faire. J’avais d’ores et déjà tout ce qu’il fallait, le papier, les encres de couleurs, mais seule la noire n’était pas encore en ma possession. Or, voyez-vous, afin de réaliser une copie parfaite de ce document, je ne pouvais pas me permettre d’avoir un seul matériau manquant. C’était comme un être vivant, retirer le cœur, le foie, ou même le cerveau, et c’était incomplet, faussé, complètement inutile et sans vie. Il fallait que tout soit en ma possession pour atteindre la perfection. Et de toute évidence, tout n’allait pas comme je le désirais. Mon contact en Russie avait eu un certain souci avec son délai. Ce qui, évidemment, me mit de très mauvaise humeur. D’ailleurs, je ne tardais pas à appeler ce dernier, n’ayant plus la patience de pianoter sur mon cellulaire. Je m’étais mise à parler en Russe et débitais cinq phrases par seconde. Deux minutes plus tard, je raccrochais en jurant, toujours de ma langue maternelle. Je sortais de mon bureau et rangeais mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. J’arrivais au bar lorsque je m’aperçus que la musique était inexistante au sein de l’établissement. Je levais les yeux au ciel en jurant à nouveau, cette fois-ci en anglais. Je me dirigeais vers la réserve afin de voir où était le problème, mais avant cela, j’ordonnais à un de mes employer de bien vouloir s’occuper de l’homme qui venait tout juste de s’installer sur une table à l’extérieur. Au bout de peut-être trois minutes, j’arrivais enfin à remettre le cd en marche, toutefois mon attention se dirigea vers la voix d’un homme, qui m’avait tout l’air de hausser le ton avec l’un de mes employés. « Pub merdique ?! » répétais-je à moi-même en arquant un sourcil. Je sortais de la pièce, et me rendais une nouvelle fois vers le comptoir. Je tombais nez à nez avec mon employé qui m’expliquait rapidement la situation. Je fus étonnée de reconnaitre le jeune homme qui venait d’arriver il y a de ça, même pas cinq minutes. Je passais derrière le bar et me dirigeais d’un pas décidé vers celui-ci. « Vous vouliez vous entretenir avec la responsable ? La voilà. À titre d’information, ce bar merdique comme vous dites, à d’autres clients, qui, contrairement à vous, sont doté d’un minimum de patience! Alors si vous trouvez un autre bar qui est capable de vous faire un café en une minute, je vous en prie, la porte c’est par là ! » lançais-je en désignant celle-ci en penchant ma tête. « En revanche, si vous comptez toujours prendre votre café dans mon établissement, je vous demanderais de traiter mes employés avec respect ! Ce ne sont pas des machines. Ils ne peuvent pas être partout à la fois. » concluais-je en le regardant sans sourciller. Ce n'était vraiment pas le bon jour pour me chercher des emmerdes.
(#)Sujet: Re: Ça vient quand?! II Kelly et Calvin | Jeu 4 Fév - 16:17
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Calvin Campbell ✧ Kelly Howard
La nuit avait été mouvementée à cause du décalage, forcément je n’avais pas dormi, du coup ça jouait sur mon humeur, probablement, les gens m’agaçaient rapidement ce matin. J’avais donc décidé de sortir de cet hôtel, histoire de se promener un peu pour découvrir Miami et de boire un café avant d’aller à mon rendez-vous avec mon avocat. J’avais besoin de me changer les idées, sans penser à la minable famille que j’ai, que j’ai tenté de fuir pendant des années, mais je suppose que le passé me rattrapera toujours que je le veuille ou pas. Je m’étais installé sur la terrasse en commandant un café et de ces sucreries qu’on sert avec, mais je n’avais pas de patience ce matin, c’est pourquoi je m’étais levé pour réclamer ce que j’avais commandé après avoir fumer ma clope. J’étais donc devant au bar, déclarant que je voulais voir la responsable, ou le responsable, peut-importe, ce jeune employé se dirigeait vers la porte privée, où juste au même moment la porte s’ouvre. C’était donc une femme, ça commençait bien. Elle passa derrière le bar, tandis que j’arquais un sourcil en l’a regardant intrigué par ce qu’elle allait me dire. « Vous vouliez vous entretenir avec la responsable ? La voila. À titre d’information, ce bar merdique comme vous dites, à d’autres clients, qui, contrairement à vous, sont doté d’un minimum de patience! Alors si vous trouvez un autre bar qui est capable de vous faire un café en une minute, je vous en prie, la porte c’est par là ! » Lâchait-elle, j’avais envie de sourire, je l’avais bien énervée, mais je me retiens, je tourne ma tête pour fixer la porte avant de la regarder de nouveau, j’essaye de rassembler le peu de sérieux qu’il me reste. « En revanche, si vous comptez toujours prendre votre café dans mon établissement, je vous demanderais de traiter mes employés avec respect ! Ce ne sont pas des machines. Ils ne peuvent pas être partout à la fois. » Rajoutait-elle en me regardant droit dans les yeux, bon, s’en était trop, je lâche un petit rire avant de me passer la main dans mes cheveux, avant de froncer les sourcils et de pointer le doigt vers le bar. « Vous êtes vraiment la responsable de ce pub? » Demandais-je en lui souriant, oui, visiblement, je me foutais de sa gueule. J’étais client ici, et je pouvais me comporter comme un con, puis j’eu une idée. « Si vous êtes la responsable ici, c’est vous qui encaissez le pognon, me cherchez pas, je peux faire fuir tous les clients ici en me déshabillant! » Dis-je en me retournant en ouvrant mes bras pour désigner les gens qui étaient assis à leur table, dégustant leur café ou leur jus d’orange. Puis je me retournais vers elle, avec un air sérieux. « Je ne pense pas que vous voudriez ça hein? Perte d’argent, perte de temps, perte de clients, perte de réputation d’ce pub… en plus les flics! C’est chiant les flics hein? Enfin bref, je veux mon café. » Rétorquais-je en l’a regardant, je pose mes bras sur le bar, avec l’air faussement désolé, comme si j’en avais réellement quelque chose à faire. En même temps, je pense avoir touché un point sensible, personne ne souhaite avoir les flics chez soi ou sur son lieu de travail, c'est toujours embarrassant comme situation. « Aller détendez-vous, on peut tous être de bons potes ici! Buvez un café avec moi, ça nous permettra de mieux se découvrir, Mlle? » Demandais-je assez narcissique.
(#)Sujet: Re: Ça vient quand?! II Kelly et Calvin | Mer 17 Fév - 0:54
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Calvin Campbell ✧ Kelly Howard
Ce vieux con avait choisi sa mauvaise journée pour taper sa crise. Je sais que ce bar n’était qu’une couverture, une sorte de diversion pour qu’on ne doute pas de moi, n’empêche que j’y travaillais presque chaque jour depuis son ouverture et mon arrivée à Miami alors lorsque quelqu’un osait le critiquer, ça ne me plaisait pas du tout. Surtout sans aucune raison valable. Oser râler comme un gosse capricieux de 10 ans, c’était trop pour mon moral. Voilà pourquoi je n’avais pas perdu mon temps à écouter ses propos, qui de toute manière, ne m’intéressait pas. Je l’avais bien vu s’asseoir sur la terrasse, je l’aurais moi-même servi si la musique ne s’était pas coupé. Alors il n’avait aucune excuse. J’allais probablement perdre un client à cause de cette histoire mais ça m’était bien égal. L’argent n’est pas ce qui me manquait, et comme dit le dicton, un de perdu, dix de retrouver. Nous n'étions pas en pénurie de touristes dans cette ville.
Je le dévisageais patiemment. Je reconnaissais ce genre d’homme, arrogant, qui se la joue bad boy, c’était malheureusement une version en moins subtile, de ma personne. Il n’allait pas être du genre à reconnaître ses tords, alors je n’étais pas surprise s’il allait jeter de l’huile sur le feu. Cependant, ce n’était pas avec moi qu’il allait avoir le dernier mot. Le jour où je m’abaisserais devant une quelconque personne n’était pas près d’arriver. « Vous êtes vraiment la responsable de ce pub? » Je restais silencieuse et me contentais de le fixer. J’haussais les sourcils curieusement à la suite de ses dires. Puis je prenais toute la force que j’avais en moi pour ne pas réagir. Je me redressais et croisais les bras en le laissant faire sa petite scène. C’était lui qui allait passer pour un con devant mes clients, pas moi, ni même ces derniers et encore moins mes employés. C’était lui, et rien que lui. Probablement que Monsieur n’allait pas passer une bonne journée s’il ne faisait pas son intéressant. Je le laissais donc parler, écoutant tout de même les absurdités qu’il débiterait. Ce mec était vraiment très exaspérant, et le pire dans tout ça, c’est qu’il n’était même pas encore huit heures du matin. Comment ce genre de personne faisait leur compte ? Elles se levaient du mauvais pied et déchargeaient leur humeur sur les gens qui avait le malheur de croiser leur chemin ? Pensaient-elles que si ce n’était pas leur journée, ça ne devait donc être la journée de personne ? C’était un mystère complet pour moi. Toutefois, je ne m’attardais pas plus longuement dessus. Enfin bref, dans tout ce blabla inutile, il n’y avait qu’une seule chose d’intéressante que j’approuvais. Les flics c’étaient chiants, et je ne voulais certainement pas avoir affaire à eux. J’eut un petit doute d’ailleurs lorsqu’il les mentionna. Peut-être était-ce quelqu’un dans les affaires ? Tout comme moi. Peut-être connaissait-il mes vrais agissement ? L’espace d’un instant, ces questions me traversaient l’esprit mais je me rendis bien compte que ce n’était absolument pas le cas. C’était sans doute une simple coïncidence que le jeune homme s’était mis à parler des forces de l’ordre. « Aller détendez-vous, on peut tous être de bons potes ici! Buvez un café avec moi, ça nous permettra de mieux se découvrir, Mlle? » Alors là, c’était beaucoup trop ! J’explosais de rire en décroisant mes bras. « Déjà que votre idée farfelue de vous mettre à poil dans mon bar faisait de vous un homme pas très futé… Il fallait que vous ayez l’audace de penser que j’accepterais de boire un café avec vous ! C’est la meilleure. » Je tentais de contrôler mon rire qui s’effaçait peu à peu. « Ça restera Mlle pour vous. » enchainais-je en lui tournant le dos. Je lançais un regard à mon employé qui avait assisté à toute la scène. Il comprenait immédiatement et allait servir une tasse de café à l’homme dont j’ignorais le prénom, toujours derrière moi. Je griffonnais quelques chiffres sur un cahier concernant les stocks du bar.