- messages : 5154 - feat. & crédit : Lindsey Morgan - anniversaire : 01/01/1991 - activité : Seconde de cuisine dans une brasserie - double compte : Lily-Anne & Deagan & Athénaïs
(#)Sujet: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Ven 3 Juin - 15:39
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur
Ethan & Lily-Anne
Ma vie avait pris une tournure plus que désastreuse en quelques mois. Je m’étais faite larguée pour un autre homme par celui que j’aimais depuis quelques année maintenant et suite à cela j’avais été obligée de faire interner Violette qui avait dépassé les bornes avec Derek et Thompson. Après ces évènements mes collègues, qui avaient eu vent de ma situation, m’avait forcés à prendre une semaine de congés pour faire le point et prendre du temps pour moi. Je n’avais pas besoin de cela. Je gérais les évènements difficiles dans ma vie en me plongeant dans mon travail, je l’avais toujours fait … Quand Max était mort je m’étais enfermée dans mon travail, enchainant gardes sur gardes. Ma vie sociale s’était considérablement réduite et je n’avais pas d’autres centres d’intérêt que la médecine.
Cela faisait un certain temps que je n’avais pas revus mes parents et pour me faire pardonner de mon absence, même si mon geste n’était pas très louable, j’avais décidé de leur envoyer un chèque. J’avais beaucoup (trop ?) d’économies de côté et c’était grâce à eux. Ils m’avaient poussés à entreprendre mes études de médecine et m’avaient aidés les financer. Profitant de mon congé forcé, je m’étais donc rendu à la banque pour rencontrer mon banquier et déposer en même temps mon chèque pour mes parents.
Je patientai tranquillement sur un fauteuil de la salle d’attente que mon tour vienne lorsqu’une porte d’un bureau d’un des banquiers s’ouvra. Je ne levai pas la tête de mon téléphone, sur lequel je jouais, réprimant ma curiosité innocente. La voix du banquier me parvint aux oreilles sans pour autant écouter et comprendre ce qu’il disait. La voix du client qui saluai le professionnel de la finance frappa de plein fouet mon ouïe et je ne pu empêcher de lever la tête. Mon cœur eu un raté dans ma poitrine et je sentis mon pouls s’accélérer à toute vitesse. Je serrai ma main autour de mon téléphone et quand je vis l’homme se tourner vers moi je baissai la tête, croisant rapidement son regard. Pourvu qu’il ne me reconnaisse pas … Que faisait-il ici ? Je passai une main sur mon front en ayant toujours la tête baissée pour essayer de me cacher. Je ne voulais pas qu’il me voit. Je ne voulais pas qu’il me reconnaisse. Ça faisait trop longtemps et ça faisait remonter trop de choses que j’avais tenté de réprimer en moi. Je vis ses pieds passer devant moi et je poussai un soupir de soulagement. Je relevai la tête alors que je pensais ne plus être dans le champ de vision de l’homme. Je n’aurais pas dû. Mon regard croisa le sien et je sentis le rouge me monter aux joues.
« Ethan … »
Je me levai précipitamment, prenant mon sac à main dans une main et tenant mon portable dans l’autre. Je me sentis oppressé. Il faisait beaucoup trop chaud d’un coup. J’avais besoin d’air. Mon regard se posa sur la porte et je me dirigeai vers elle aussi vite que je pu et sortis à l’extérieur. Je sentis une main se poser sur mon avant-bras. Je me dégageai de l’étreinte et fit volte-face au fantôme de mon passé. « Qu’est-ce que tu fais là ? » demandais-je un peu plus sèchement que je ne l’aurais voulut.
(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Ven 3 Juin - 23:28
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur Feat Lily
J'étais à Miami depuis quelques jours, je n'avais toujours pas oser reprendre contact avec Lilly. Je ne savais pas comment l'aborder et je ne savais encore moins comment j'allais réagir lorsque je serai devant elle. Un mélange de colère, d'amour et un sentiment d'abandon baignait au fond de moi. J'étais fou de vouloir reprendre contact avec elle. Qu'est ce qu'il m'était passé par la tête !? Retrouver une femme qui m'avait abandonner comme on jette ses vieilles chaussures bien trop user pour encore les porter. Je ravalais ses pensées négative, maintenant j'étais là et je ne pouvais pas faire machine arrière.
Pour l'instant je devais me rendre à la banque et il fallait que j'ai la tête sur les épaules pour faire cette transaction. Je ne devais pas penser à elle ni même à ces sentiments qui était tellement contradictoire. Après mon rendez vous, je saluais le banquier. Je me retournais pour partir et rejoindre ma petite chambre d’hôtel. C'est à ce moment là que j’aperçus une femme qui me donnait l'impression de vouloir se planquer. Elle ressemblait étrangement à Lilly, je doutais alors que ça soit elle. Elle n'avait peut être pas envie de me voir mais pas à ce point. j'allais sortir de la banque mais en vérifiant dans mon porte feuille je m'aperçus qu'il me manquait ma carte d'identité, je fis alors demi tour vers le bureau du banquier. Cette fois ci je pus voir correctement le visage de cette femme qui se planquait, c'était elle j'y croyais pas. Comment elle pouvait réagir de cette manière en me voyant? Elle se leva et prit la poudre d'escampette, je ne pouvais pas la laisser partir comme ça je décidais de la suivre. Une fois à sa hauteur j’attrapais son avant bras, elle se dégageait de mon emprise et se retournais face à moi,
« Qu’est-ce que tu fais là ? » Je laisser s'échapper un soupir amusé. Je m'attendais pas à avoir ce genre d'accueil ou cette première phrase prononçait envers moi depuis tant d'année. Je lui fis sourire toujours aussi amusé par sa question.
-Je venais m'installer ici du coup vu ta réaction ...........!
A ce moment là, je réprimais en moi des remarques cinglantes. Au fond de moi j'étais quand même assez chamboulé qu'elle ait ce comportement. Je ne savais pas trop quoi dire mais je n'avais pas non plus envie de briser la glace vu ce qu'elle venait de faire.
-Ne t'en fait pas ! Nous c'est de l'histoire ancienne, je ne viendrai pas t'ennuyer si c'est ce que tu souhaite !
A présent c'était à moi de fuir mais quel abrutis. Tu étais venu pour la retrouver et lorsque c'était fait tu te barre. Puis au final, merde peu importe ce que je pensais ce que je ressentais, ce qu'elle avait dit ou ce qu'elle allait dire. Une pulsion en moi avait parlé, je ne savais pas ce qu'il venait de me prendre. Je fis demi tour droit vers elle d'un pas assuré et sans vraiment réfléchir, je l'embrassais comme si rien ne s'était passé et comme si je ne lui en voulais pas du tout. Une nouvelle fois, qu'est ce qu'il me passait par la tête?
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Sam 4 Juin - 9:57
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur
Ethan & Lily-Anne
Ce fut un choc pour moi que de voir Ethan dans cette banque. Je ne m’y attendais pas du tout. Comment pouvais-je m’y attendre de toute façon ? Miami était une grande ville et même sans parler de la superficie de cette ville, quelle était la probabilité pour qu’Ethan se retrouve dans la même ville que moi ? Je l’avais laissé deux ans auparavant pour venir emménager ici sans lui dire où j’allais, pour combien de temps ni même pourquoi. J’avais tout simplement fait mes bagages et disparue en faisant la morte. J’avais été soudainement prise de panique lorsque mon regard avait croisé le sien et j’étais sortie précipitamment de la banque pour prendre un bol d’air frais. Je lui demandai ce qu’il venait faire ici, sur un ton plus sec que je ne l’aurais voulu. J’avais sans doute un peu perdu le contrôle de ma voix. Il me répondit qu’il venait d’emménager ici. Le connaissant que trop bien, je remarquai que l’intonation de ma voix ne l’avait pas laissé de marbre et l’avait piqué.
« Emménager … ? » répétais-je machinalement, surement plus pour moi que pour lui. Avais-je bien entendu ce qu’il venait de dire ? N’avais-je déjà pas assez payé ces derniers mois ? Pourquoi le destin ou quelqu’un là-haut s’acharnait-il sur moi ? Je soignais des enfants, j’aurais du être pardonnée de tous mes pêchés, et d’ailleurs quels pêchés avais-je bien pu commettre pour que je subisse autant de choses ? « Ne t'en fait pas ! Nous c'est de l'histoire ancienne, je ne viendrai pas t'ennuyer si c'est ce que tu souhaites ! »
J’eu l’impression qu’Ethan venait de me mettre un coup de poing en plein dans l’estomac. Je ne m’attendais pas à des mots aussi durs et surtout à attendre que ce qui avait pu se passer quelques années auparavant n’était que de l’histoire ancienne à ses yeux. Je n’avais jamais réussis à complètement tracer un trait dessus, bien que ce soit moi qui est pris la fuite. Il se tourna dos contre moi pour reprendre sa route. Je ne voulais pas qu’il parte mais je n’avais pas assez de force et j’avais trop de fierté pour lui dire de rester. Soudain, je le vis se retourner vers moi et revenir d’un pas assuré et sans trop comprendre ce qu’il se passait, ses lèvres vinrent se plaquer contre les miennes. Surprise je ne réagis pas pendant quelques secondes et puis lorsque je sortis de mon brouillard, je lui rendis son baiser. Ses lèvres m’avaient tant manquées. Mes bras ballants le long de mon corps se levèrent pour aller poser mes mains sur son dos et serrer Ethan dans une étreinte douce. Je détachais mes lèvres de lui réalisant encore plus ce qui se passait et me reculait de lui. « Non, arrête … Qu’est-ce que tu fais ? »
Je secouai la tête légèrement. Je ne pouvais pas faire ça. Je ne pouvais pas retomber dans ses bras. Notre histoire avait commencé alors que j’avais eu le cœur brisé et aujourd’hui l’histoire se répétait. Non je ne voulais pas de ça. En plus il restait encore et toujours le meilleur ami de Max, mon mari décédé. Mon cœur se serra à nouveau et une vague de tristesse m’envahit. Je reculai d’un pas pour laisser une distance acceptable entre lui et moi. J’avais envie de me jeter dans ses bras, j’avais envie de sentir ses lèvres sur les miennes, j’avais envie de sentir ses mains sur mon corps. Non je ne devais pas, je ne pouvais pas. En plus de ca il y avait Derek …
« Tu as quitté New-York, pourquoi ? » demandais-je.
J’étais curieuse de savoir pourquoi il avait déserté la grosse pomme. J’avais envie qu’il me dise que c’était à cause de moi et en même temps non. Je ne savais pas s’il serait capable de me le dire de toute façon, mais après son geste je n’étais plus sûr de rien. Ce baiser, quel signification avait-il pour lui réellement ? Nous avions toujours su ce que nous éprouvions l’un pour l’autre, mais nous nous étions jamais engager. Le faite que Max était son meilleur ami n’était qu’une excuse, je le savais. A l’époque j’avais juste eu trop peur de m’engager.
(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Sam 4 Juin - 10:35
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur Feat Lily
Ce que je venais d'entreprendre avait ni queue, ni tête. Ce baiser j'en avais juste eu envie. J'éprouvais toujours ces sentiments de colère, ils étaient toujours là. Je cherchais toujours et ça depuis deux ans pourquoi elle était partis de cette manière en me laissant seulement une lettre, où chaque mots qui composait celle-ci était comme un coup de couteau comme si elle s'acharnait sur moi. Me blessant gravement intérieurement. Ces blessures n'étaient toujours pas cicatrisés la preuve j'étais ici face à elle comme le gentil toutou à sa mémère. Je détestais cette idée mais fallait bien le reconnaitre que j'étais venue pour la retrouver et que même après ces deux ans, aucune fille n'avait réussis à combler ce manque. Une seule chose avait presque réussis mais c'était pas une fille quelque chose de beaucoup plus nocif que ça ou quoi que en repensant à ce que m'avais fait Lily, j'en avais un doute.
Sa réaction me surpris. Je m'étais préparer à prendre une bonne gifle, elle n'en fit rien. Contrairement à ce que je pensais elle répondit à mon baiser. Après quelques seconde, elle détachait ses lèvres des miennes pour reculer.
« Non, arrête … Qu’est-ce que tu fais ? »
«Je...Je suis désolé, je sais pas ce qu'il m'a pris» bien sur que je le savais et j'avais envie de recommencer. C'est lorsqu'elle recula d'un pas que je me ravisais, j'avais comme une impression d'être le diable en personne. Celui qui fallait fuir comme la peste.
« Tu as quitté New-York, pourquoi ? »
La fameuse question, je m'y étais préparer mais j'étais pas vraiment sur qu'elle allait gober mes bobards. «Je ne supportais plus cette ville» répondis je tout simplement. J'allais pas lui raconter que si j'étais rester la bas j'aurai pu me faire arrêter par la police ou pire finir à l’hôpital, à cause de "petite frappe" qui m'aurai démolis la tête.
«Bon on va pas discuter comme ça dans la rue, tu as essayer de t'échapper ça n'a pas marcher alors maintenant tu peux me laisser t'offrir quelque chose à boire non?»
Ces mots pourtant si simple était une façon à moi de lui balancer en plein visage que je n'avais pas tellement apprécié sa réaction. En même temps je ne la comprenais pas des masses, je la trouvais excessif.
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Sam 4 Juin - 11:00
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur
Ethan & Lily-Anne
Ca baiser fut tellement inattendu, si soudain que je me laissais aller pendant un instant. Le passé refaisait surface, et bien que j’essayai de m’en convaincre du contraire, mon passé n’avait pas été que tout noir et sombre. Ethan avait réussis à me faire reprendre gout à la vie alors que personne d’autre n’y avait réussis. Lorsque j’étais tombé au plus bas, il avait été là. Il n’avait jamais cessé d’être là … Je lui serais redevable pour toujours car sans lui je savais que je ne serais pas celle que je suis aujourd’hui. Et pourtant, je l’avais laissé tomber sans me retourner et sans le prévenir. Je m’en voulais tellement d’avoir agis de la sorte, mais je savais que j’avais pris la bonne décision en le fuyant. J’avais besoin de reconstruire ma vie, une nouvelle vie avec de nouvelles têtes qui ne me rappelleraient pas sans cesse au grand amour de ma vie qui était mort tragiquement dans les attentats du 11 septembre. J’avais pris soin de mettre de la distance entre nos corps lorsque je réalisai que ce que je faisais n’était pas bien. Ethan s’excusa alors que je lui demandai pourquoi il m’avait embrassé aussi soudainement, me disant qu’il ne savait pas ce qui lui avait pris. Il me dit aussi qu’il avait quitté la grosse pomme car il ne supportait plus cette ville. Je le comprenais. On avait l’impression d’étouffer au bout d’un moment. Entre tous ces hauts buildings qui nous entourait-on avait l’impression de n’être qu’une toute petite fourmi de rien du tout. Il me proposa ensuite de prendre un café, comme je n’avais pas réussis à le fuir et que la rue n’était pas l’endroit idéal pour discuter. Mon regard se posa sur l’enveloppe contenant le chèque pour mes parents. J’ouvris la bouche pour lui dire que je ne pouvais pas, mais je savais que ce n’était qu’une excuse que j’allais me trouver, encore une fois … Mes parents n’attendaient pas cette argent alors que je le dépose aujourd’hui ou dans une semaine cela n’y changerait rien.
« Si tu veux. » répondis-je simplement.
Je ne pouvais plus fuir Ethan. Il avait réussis à mettre la main sur moi à Miami et même si je le laissais ici dans la rue, il me retrouverait. J’avais un nom dans cette ville à cause ou grâce à mon cabinet et il ne lui serait pas difficile de trouver mon lieu de travail. Je regardai l’heure qui s’affichait sur mon téléphone et me donnai pas plus d’une heure en sa compagnie. Je ne voulais pas passer trop de temps avec lui car je savais qu’inévitablement je me sentirais bien en sa présence et que je deviendrais faible, trop faible pour lui résister.
« Je connais un café sympa un peu plus loin » dis-je en pointant du doigt le bout de la rue. « Il font des très bons cafés. »
J’avais besoin d’un café. En faite non j’avais besoin d’alcool en cet instant précis, mais je n’étais pas très sûre que cela soit très recommandable vu mon état émotionnel instable du moment. Un café bien noir comme j’aimais les boire serait tout autant efficace. Je commençai à marcher silencieusement en regard loin devant moi. Je sentais le regard d’Ethan se poser sur moi de temps à autre et j’avais peur qu’en tournant la tête mon regard croise le sien.
« Et tu vas faire quoi ici, à Miami ? T’as trouvé du boulot ? »
J’étais certaine qu’il avait réussis à se dégoter quelque chose ou bien si ce n’était pas le cas, il trouverait facilement. Tout comme moi, il avait un bon bagage universitaire. C’était un homme intelligent et qui, lorsqu’il voulait quelque chose, faisait tout pour l’obtenir. Ethan avait toujours eu de l’ambition dans la vie, une chose que j’avais toujours aimé chez lui.
(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Sam 4 Juin - 11:39
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur Feat Lily
De nouveau et contre toute attente elle accepta mon invitation. Je ne saurai expliquer à ce moment là ce qu'il se passait en moi, c'était comme un électro choc comme si mon cœur c'était arrêter de battre durant son absence. J'avais ce sentiment de bien être comme si mon cœur s'était remis à battre contrairement à elle qui avait l'air gêné.
« Je connais un café sympa un peu plus loin » dit-elle en pointant du doigt le bout de la rue. « Il font des très bons cafés. »
« Toujours accroc au café !?» lançais je dans un éclat de rire. On marchait tranquillement; elle le regard au loin, moi les yeux braquaient sur elle.
« Et tu vas faire quoi ici, à Miami ? T’as trouvé du boulot ? »
«Non, pas encore mais je pense que je vais me laisser le temps...Un peu de vacance ne me fera pas de mal, j'ai quelques économies !»
Arrivés devant le café j'ouvris la porte à Lily et la laissais passer. On s'installait sur une petite table isolé à un coin de fenêtre. La serveuse nous apporta les cartes, une carte riche en café à mon grand regret. Je tournais la carte pour voir ce qu'il y avait d'autre. Une fois choisis, je commandais nos boissons à la serveuse. Un double whisky, j'en avais bien besoin. Un blanc c'était installé, elle n'osait pas me regarder tandis que moi c'était l'inverse. Un petit sourire amusé s'était dessiné sur mon visage.
«C'est tout ce que tu as, a raconter depuis deux ans!?» dis je en brisant ce silence qui était digne d'un cimetière. «merci» dis je à la serveuse qui venait de nous apporter nos boissons. Je bus une gorgée de mon whisky et une envie montait en moi, j'en avais besoin. Le stress peut être.
«Tu m'excuse trente secondes s'il te plait t'enfuies pas hein!?» lançais je en lui faisant un clin d’œil et avec un grand sourire. J'allais rapidement au toilette fallait pas qu'elle me file entre les doigts juste pour une petite envie de coke. Rapidement, je sniffais ma petite trace grossièrement faite, je n'avais pas vraiment le temps de le faire correctement alors tant pis. Elle m'attendait alors. Je vérifiais dans le miroir et sur mon costume pour voir si il n'y avait de trace visible de la poudre blanche. Je sortis des toilettes aussi vite que j'y étais rentrer et me réinstaller.
«Je suis de retour mon petit courant d'air» Je faisais tourner mes glaçons dans mon verre. «Tu sais la bas j'ai diriger un casino mais la pression était trop lourde pour moi, trop de magouilles trop de ...Enfin trop de bordel quoi ! C'est ennuyeux à mourir mes histoires»
Je baissais la tête pour regarder le fond de mon verre, «Excuse moi encore pour tout à l'heure, je n'aurai pas du tu as surement un copain en plus !! » je fis le mec faussement blasé. C'était plus une question pour lui avouer qu'autre chose, je savais que Lily avait des principes et était très fidèle donc même un baiser, même venant de moi, pour elle c'était tromper. Donc elle se serai jamais laisser tenter si elle en avait eu un.
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Sam 4 Juin - 12:13
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur
Ethan & Lily-Anne
Il m’était difficile de faire comme si rien ne c’était passé entre nous. Je ne voulais pas raviver des souvenirs trop douloureux et j’avais peur de le questionner sur ces deux années passées loin l’un de l’autre car je ne voulais pas blessé Ethan à nouveau. Le trajet jusqu’au café se fit donc en silence, ne trouvant pas grand-chose à lui dire. Mon ami, si je pouvais toujours le considérer comme tel après ce que je lui avait fait, m’informa de son envie de vacances et de ne pas rechercher du boulot immédiatement. Une fois arrivés au café, nous nous installâmes et passâmes commande. Ethan pris la parole pour briser le silence pesant qui s’était installé en plaisantant sur le fait que je n’avais rien à dire.
« Ma vie n’est pas intéressante, elle est compliquée. » répondis-je simplement.
La serveuse arriva avec nos boissons, café pour moi, Whisky pour monsieur. Je la remerciai d’un sourire et pris ma tasse dans mes mains immédiatement. Quand j’étais nerveuse j’avais l’habitude de jouer avec mes mains et je ne voulais pas que mes gestes trahissent cela. Ethan s’excusa pour aller aux toilettes et en m’intimant de ne pas m’enfuir à nouveau. J’esquissai un faible sourire spontanément. Je le regardai partir précipitamment et lorsqu’il sortit de mon champ de vision, je laissai échapper un soupir. Je n’arrivais pas à croire qu’Ethan soit à Miami. Je bu une gorgée de mon café délicatement, me brulant légèrement la langue au passage. Je grimaçai. Ethan revint au même moment.
« Je suis de retour mon petit courant d'air » Je levai légèrement les yeux au ciel réprimant un sourire. « Tu sais la bas j'ai dirigé un casino mais la pression était trop lourde pour moi, trop de magouilles trop de ... Enfin trop de bordel quoi ! C'est ennuyeux à mourir mes histoires »
Il avait donc gravit les échelons et avait quitté son poste. Directeur d’un casino ce n’était pas rien. Ethan était sans doute un homme beaucoup trop droit pour plonger dans des histoires sordides de finances illégales ou de je ne sais quoi d’autre.
« C’est quand même plus palpitant que de voir défiler des enfants avec des rhumes. »
Je laissai un sourire se glisser sur mes lèvres avant de porter ma tasse de café à mes lèvres. Ethan remit sur le tapis le baiser qu’il avait entrepris tout à l’heure. Il s’excusa à nouveau. Je posai ma tasse sur la table et levai la tête vers lui. Mon regard se posa sur son visage sans pour autant croiser ses yeux. Je sentis bien sa question sous-entendu concernant un potentiel homme dans ma vie.
« C’est pas grave… Je ne vois personne en ce moment. »
Ce n’était pas totalement faux, ni totalement vrai. Ma relation avec Derek était ambigüe. Je ne savais plus où me positionner avec lui. Une fois il me disait aimer Thompson mais la fois d’après il me disait m’aimer également. Je savais que cette relation allait me pourrir et qu’il fallait que je me confronte une fois encore à lui, mais je n’en avais plus tellement la force.
« En faite c’est compliqué, il y a un homme mais je ne sais pas où j’en suis et je crois que lui-même ne sait pas ce qu’il veut. » Je fis une pause le cœur gros. Rien que de parler de Derek je sentais la douleur m’envahir. Mes yeux croisèrent pendant un instant ceux de l’homme assis en face de moi. « Si je suis partie de Miami c’était pour lui. Derek, je ne sais pas si tu t’en souviens, je t’en avais vaguement parlé. J’ai rompu avec lui quelques mois après être arrivés, il avait une fille un peu trop envahissante. On s’est remis ensemble en septembre et puis il y a peu de temps il m’a quitté pour un autre homme. C’est compliqué … »
(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Sam 4 Juin - 13:09
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur Feat Lily
Je lui racontais vaguement que j'avais été directeur de casino mais ne voulant pas dévoiler mes embrouilles vis à vis de ça, alors je coupais court. Il était hors de question qu'elle soit au courant de certaines choses de ma vie, surtout le passage assez sordide lorsqu'elle m'avait laissé tomber. La partie la plus sombre de ma vie, je ne voulais pas qu'elle s'en veuille donc je restais muet la dessus. Lorsque je lui dis que mes histoires étaient ennuyeuse, c'était pas le mot qu'il fallait employé mais pour Lily si, elle me rétorqua que c'était mieux que des gosses enrhumés. J'en étais pas sur vu ce qu'il risquait de me tomber dessus.
Je m'excusais de nouveau sur le baiser pour lui faire avouer si elle était prise ou pas. « C’est pas grave… Je ne vois personne en ce moment. »
En entendant ces mots, les glaçons de mon verre s'étaient entrechoqués. Un léger mouvement de bras, yeah ! A ce moment j'avais l'impression d'avoir gagné la coupe du monde. J'évitais d'être ravie pour qu'elle ne le prenne pas mal. Elle était célibataire donc une porte était ouverte pour moi.
« En faite c’est compliqué, il y a un homme mais je ne sais pas où j’en suis et je crois que lui-même ne sait pas ce qu’il veut. »
La jalousie montait en moi au fil de ses mots. Je savais que Lily n'était pas une sainte non plus mais de savoir que j'avais un rival me faisais légèrement monter la pression.
« Si je suis partie de Miami c’était pour lui. Derek, je ne sais pas si tu t’en souviens, je t’en avais vaguement parlé. J’ai rompu avec lui quelques mois après être arrivés, il avait une fille un peu trop envahissante. On s’est remis ensemble en septembre et puis il y a peu de temps il m’a quitté pour un autre homme. C’est compliqué … »
Mon visage avait changer lorsqu'elle m'annonça pour qui elle était partis et effectivement elle m'en avait parlé quelque fois. Je serrais légèrement mon verre. Plus elle m'expliquait et plus je serrais mon verre entre mes doigts. Savoir qu'elle m'avait laissé tomber comme ça pour un autre type me blessait énormément, j'aurai pu tout entendre sauf ça. «Je vois !» lançais je en fronçant les sourcils. Énervé par ce que je venais d'entendre, le verre se brisa dans ma main.
«Merde.... !!!!» lançais je surpris en relâchant les morceaux de verre. Je tenais mon poignet en laissant saigné ma main. Je regardais Lily, je venais quand même de dévoiler un peu ce que je ressentais à ça malgré moi. La serveuse commençait à s'agiter de tous les cotés en m'apportant des serviettes. Je la remerciais d'un sourire,
«C'est rien, ne vous inquiétez pas !» J'enlevais de façon assez naturel les petits bouts de verre qui étaient dans ma main. Je levais les yeux vers Lily confus, «C'est rien vraiment ne t'en fais pas»
Pour le coup je ne mentais pas. Aucune douleur ne se faisait ressentir mais ça n'était pas seulement du à mon grand courage et ma grande force, oh non mais bel et bien grâce à une certaine poudre blanche. Pour le coup, j'étais bien content puisque je n'avais pas du tout mal au contraire. Je recommandais en verre en promettant de ne pas le casser.
«Mis à part tes peines de cœur, dis moi que tu as arrêter de bosser comme une folle...Tu es bien la seule à être une droguée du boulot » Je lui disais ça moqueur. Je savais que c'était une bosseuse voir pire.
Kathelyn Parks
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(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Sam 4 Juin - 14:44
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur
Ethan & Lily-Anne
Ethan m’avait lancé sur la question de mes amours, surement plus par curiosité que par culpabilité après son baiser. Je lui avais dit que je ne voyais personne, son visage s’était légèrement illuminé. Je lui expliquai la situation au sujet de Derek, son visage se referma aussitôt. Je savais que j’avais trop parlé, que je n’aurais pas dû me dévoiler autant mais c’était trop tard. Le verre que tenait Ethan dans sa main explosa. Je ne compris pas ce qui venait de se passer sur le coup, mais le visage légèrement rougit de mon ami me disait que mes mots l’avait touchés plus que je ne l’aurais voulu. Un léger cri de surprise s’était échappé de ma bouche et j’avais tendu les mains vers la sienne.
« Ethan est-ce que ca va ? » demandais-je en me levant de ma chaise alors que la serveuse venait lui apporter des serviettes. « Fais voir ta main. »
Il me dit que tout allait bien en gardant sa main pour lui. Il s’était légèrement blessé mais à vu d’œil rien de bien grave, ce n’était que superficiel. Je me rassis sur la chaise alors qu’il recommandait un autre verre. Je n’osais plus rien dire. Je m’étais laissé aller à lui confier mes peines de cœur et une catastrophe était arrivé. A l’époque on se confiait pourtant ce genre de choses. On était plus à l’époque. Cette époque était révolue et je devais m’y résigner. La conversation fut détournée sur mon travail et je fus soulager qu’Ethan reprenne la parole alimentant la conversation afin qu’un blanc ne s’installe pas à nouveau.
« Je suis en congé pour une semaine. Mes collègues m’ont interdits de venir au boulot parce que soi-disant j’avais besoin de faire le point sur ma vie, de prendre du temps pour moi, blablabla. Foutaise ! J’ai besoin de travailler, j’ai toujours besoin de travailler. J’ai un poste dans un cabinet privé, enfin en ce moment j’en occupe plutôt deux. Ma collègue gynécologue n’a pas de remplaçant alors je fais les consultations gynécologiques en plus des pédiatriques. »
Je bu une gorgée de mon café alors que la serveuse apportait le nouveau verre à Ethan. Je reprenais lundi le boulot et j’avais plus que hâte ! Je n’en pouvais plus de tourner en rond encore et encore. Je n’avais aucun passe-temps dans ma vie mis à part mon travail. Joshua avait déserté Miami tout comme Hayden, alors mes amis s’étaient limités à un chiffre proche du néant.
« Je ne me drogue pas à mon boulot, je suis passionnée et y a rien de mal à ca. C’est vrai qu’il me prend la plus grande partie de mon temps, mais sans lui je ne suis rien ni personne. » Je jetai un coup d’œil à la main de Ethan et d’un hochement de tête en la direction de celle-ci je dis : « T’es sûr que ca va ? C’est pas parce que je soigne des enfants et que je m’occupe d’utérus que je peux pas te soigner une petite blessure tu sais. Et t’as pas besoin de faire le fort non plus c’est bon ! »
Les mecs je vous jure, tous les mêmes. Trop de fierté par moment pour reconnaitre la douleur qu’ils pouvaient éprouver. Quoi que je pensais ca mais j’avais sans doute autant de fierté qu’Ethan. Je finis mon café d’une traite, café qui commencé à devenir froid. Je pris saisi mon portable dans mon sac et regarda l’heure. Je m’étais donné une heure et le temps n’était pas écoulé. Je ne voulais pas partir et je ne le ferais pas, pas tout de suite.
« Tu as trouvé de quoi te loger ? »
Simple question anodine mais qui ne l’étais pas tellement en faite. Je n’allais pas l’inviter à passer quelques nuits dans la chambre vide de chez moi en attendant qu’il trouve quelque chose s’il n’avait pas de logement, c’était hors de question, mais au moins cela me permettrait de savoir où il logeait approximativement.
(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan | Lun 6 Juin - 10:21
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur Feat Lily
J'étais revenu pour Lily-Anne, mes sentiments pour elle était toujours aussi fort et entendre ses peines de cœur me faisait du mal. Je coupais court à la conversation lorsque je fis exploser le verre dans ma main ce qui dévoilait bien évidement mon ressentis.
« Je suis en congé pour une semaine. Mes collègues m’ont interdits de venir au boulot parce que soi-disant j’avais besoin de faire le point sur ma vie, de prendre du temps pour moi, blablabla. Foutaise ! J’ai besoin de travailler, j’ai toujours besoin de travailler. J’ai un poste dans un cabinet privé, enfin en ce moment j’en occupe plutôt deux. Ma collègue gynécologue n’a pas de remplaçant alors je fais les consultations gynécologiques en plus des pédiatriques. »
Faire le point sur sa vie !? ça allait si mal que ça? Visiblement oui. Elle était partis de New York pour me fuir et pour rejoindre Derek et elle n'était toujours pas heureuse.
« Je ne me drogue pas à mon boulot, je suis passionnée et y a rien de mal à ca. C’est vrai qu’il me prend la plus grande partie de mon temps, mais sans lui je ne suis rien ni personne. » Elle jetai un coup d’œil à ma main et d’un hochement de tête en la direction de celle-ci: « T’es sûr que ca va ? C’est pas parce que je soigne des enfants et que je m’occupe d’utérus que je peux pas te soigner une petite blessure tu sais. Et t’as pas besoin de faire le fort non plus c’est bon ! »
«Ok» dis je en lui tendant ma main.«Je pense qu'ils ont raison tu ne peux pas t'épuiser sans cesse au travail !!» continuais je en rigolant.«Puisque tu t'ennuies et que tu es en vacance tu pourrais me servir de guide !?»
Il fallait qu'elle se s'habitue à ma présence et qu'on reconstruise quelque chose entre nous. Je voulais essayer de la voir le plus souvent possible.
« Tu as trouvé de quoi te loger ? »
« Pas encore non ! A vrai dire j'ai pas encore vraiment chercher »Elle auscultait toujours ma main et moi je la dévorais des yeux.« Alors docteur votre diagnostic !? » lançais je en plaisantant.
Je ne savais plus vraiment quel sujet aborder, ils étaient assez limité. Je ne pouvais pas lui parler de mon boulot, ses peines de cœur me rendait jaloux.
« Tu as quoi à faire par ici !? »
Fallait bien que je trouve quelque chose pour meubler. Je ne voulais pas lui parler de mes quelques conquêtes que j'avais eu mais qui ne m'avait jamais amener très loin. Quoi que peut être que ça aller me permettre de voir si ça la touche ou pas.
« Tu sais j'ai eu moi aussi des "aventures" je suis tomber si on peut dire amoureux mais ça mal tourner»
Elle s'était rendu compte des magouilles et du fait que je prenais de la coke, pour ces deux choses elle m'avait quitter.
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(#)Sujet: Re: C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan |
C’est quand on est dans le mur qu’on voit mieux le mur ft. Ethan