(#)Sujet: when the life is dangerous | Dim 12 Juin - 23:30
∞ when the life is dangerous.
k e n n e t h . m c c a l l i s t e r . f t . m a d i s o n . c a m p b e l l .
L’avion venait d’atterrir. Nous voici de retour après quatre mois d’absences. Le soleil et la chaleur sont au rendez-vous comme toujours à Miami. Néanmoins, je supportais ça de moins en moins depuis quelque temps. J’avais en effet besoin de fraicheur pour pouvoir avoir une journée en apparence supportable. Mon regard s’était posé sur Kenneth avant qu’un sourire ne vienne s’y greffer. Heureusement qu’il avait été présent et qu’il ne m’avait pas mis la pression pour faire ce que je n’aurai jamais désiré faire. C’était une bénédiction, quelque chose d’invraisemblable. Quelque chose oui que je n’aurai plus du tout pensé possible. Pas à pas, après avoir récupérés nos valises, nous marchions vers la sortie. Kenneth poussait le chariot tandis que je marchais à côté de lui, les lunettes de soleil sur la tête car nous arrivions tout juste d’Australie et que le soleil a tapé tout autant qu’ici. Cependant, alors qu’on avait franchis tous les deux le seuil de la sortie, je m’étais arrêté. J’avais posé ma main sur mon ventre doucement avant de souffler un petit coup et de le regarder en souriant légèrement. « Ne t’inquiète pas, tout va bien… J’ai juste eu le droit à un petit coup de notre progéniture. » Lui dis-je avant de rire et de l’embrasser tendrement sur la bouche. Quelques temps plus tard, nous étions toujours dans le taxi et mon regard s’était de nouveau posé sur lui. « Tu es sûr que c’était une bonne idée de revenir ici ? J’ai un mauvais pressentiment et il faut que je te le dise parce que ça m’a travaillé depuis le moment où on a décidé de revenir. J’ai peur que Sebastian surgisse de nulle part et qu’il nous retire tout ça comme la dernière fois. Je ne voulais pas te le dire parce que je sais que tu te sens toujours un peu coupable de ce qui s’était passé. Sauf que moi, je suis à l’aise avec ça, c’était le destin et regarde, je suis quand même tombé enceinte parce que ça aussi c’était le destin et peut-être notre seule chance. Donc je suis heureuse de pouvoir te donner un enfant mais promet moi que tu sauras faire en sorte de nous protéger. Que Sebastian ne pourra rien contre nous. J’ai besoin d’entendre que tu ne le laisseras jamais plus rentrer dans nos vies. Il est déjà dans celle de Geane et malheureusement, pour toujours mais je ne veux pas qu’il m’approche durant ma grossesse. Il y a déjà assez de complication pour en rajouter. » Lui dis-je doucement. Je pense que pour une fois, il pouvait bien voir la peur émaner de mon regard. J’étais terrifier à l’idée de perdre cette enfant et encore plus mal à l’aise à l’idée que Sebastian puisse me retirer mon bonheur. Ca ne serait pas difficile. Ma grossesse est risquée et il me reste trois mois à tenir. C’est pourquoi, je ne veux pas croiser Sebastian. Sa simple présence pourrait avoir un effet néfaste sur moi. Le stress, ce n’est pas bon pour une femme enceinte, tout le monde le sait. En arrivant devant chez lui, il avait ouvert la porte et je ressentis une sensation étrange. Nous n’étions pas venues depuis tellement longtemps. Depuis que Kenneth et moi avons quitté Miami lorsqu’il a reçu une opportunité. On lui a proposé de faire des photos dans le monde entier. Il n’avait pas pu refuser cette offre et je n’aurai pas lui demander de le faire. J’ai donc demandé un congé sans solde afin de le suivre. J’étais alors enceinte de deux mois mais je l’ignorai encore. « Ça fait bizarre d’être de retour chez toi… On est vraiment revenu… » Dis-je doucement en avançant vers le salon. « Et maintenant qu’on est revenu, je dois annoncer à Geane qu’on attend un bébé. Mais je n’ai pas la force de me disputer. Elle m’en voudra de ne pas lui avoir dit, ça fait quand même six mois. Je ne me trompe pas, pas vrai ? C’est bien son genre de m’en vouloir ? » Dis-je en me tournant vers lui pour me blottir dans ses bras et repenser au jour où Kenneth m’a annoncé qu’il devait partir.
quatre mois auparavant, appartement de Madison.
Vêtue d’une tenue policière très sexy, j’attendais la venue de Kenneth. Ce dernier m’avait envoyé un sms pour me dire qu’il arrivait chez moi plus tôt que prévu. Généralement, il arrive très tôt le matin à cause de son travail. Donc cette fois, je voulu lui faire une petite surprise. Parce que oui, nous avions l’habitude de faire des petits jeux de rôle. C’était divertissant et très inspirant. Surtout que là, j’avais des menottes et j’avais hâte de m’en servir. Je pense que ce sera encore plus drôle que la fois où je jouais l’hôtesse de l’air. Lorsqu’il entra et qu’il pénétra dans la chambre, il put découvrir une ambiance charnelle. Seules les bougies éclairaient la pièce. Je m’étais cachée derrière l’espace où se déplace la porte lorsqu’on l’ouvre. Doucement, je l’avais refermé pour poser mes mains sur son torse par derrière et les déplacer doucement. « Vous êtes en état d’arrestation ! Les mains sur la tête, beau goss. » Lui chuchotais-je aussi sexy que possible près de son oreille. Ignorant à ce moment-là ma récente grossesse.
(#)Sujet: Re: when the life is dangerous | Mer 6 Juil - 19:44
∞ when the life is dangerous.
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Lunette sur le nez, casquette noir sur la tête et sac sur le dos. J’étais prêt. Prêt pour un énième départ. Prêt pour une nouvelle vie. Prêt pour un retour dans une ancienne ville. Je n’irais pas jusqu’à dire que Miami m’avait manqué parce que ce n’était pas vraiment le cas. Les derniers mois que j’avais passé à des milliers de kilomètres d’ici avaient été de beaux souvenirs que je n’étais pas sûr de vouloir mettre derrière moi. Toutefois, une nouvelle aventure allait démarrer pour moi et une certaine excitation se faisait ressentir. Lorsque mon premier pied franchit le seuil de l’aéroport, une vague de chaleur caressa notre peau. Le climat n’était pas très différent de la vague australienne. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de ressentir un sentiment d’étouffement. Mon regard se posa sur la personne que je n’avais pas quittée depuis mon départ. Sa main était posée sur son ventre et un soufflement venait tout juste de sortir de sa bouche. Une pointe d’inquiétude se lisait sur mon visage. Plus les semaines défilaient, plus mon inquiétude grandissait sans que je ne puisse la contrôler. A en voir ses yeux, elle l’avait assez vite deviné. « Ne t’inquiète pas, tout va bien… J’ai juste eu le droit à un petit coup de notre progéniture. » me confia-t-elle en riant avant de m’embrasser. Je n’étais jamais totalement soulagé mais je ne pouvais pas faire grand-chose. De plus, un petit sourire s’était formé au coin de mes lèvres en repensant à la première fois que j’avais senti le bébé bougé. C’était une sensation à la fois bizarre et amusante. A chaque fois que je le sentais, j’éprouvais une sorte de fierté. Comme si j’avais enfin réussi quelque chose. Puis la seconde d’après, j’étais assez terrifié à l’idée de faire tout foiré comme j’en avais l’habitude. Plus que trois mois et je pourrais le tenir dans mes bras. Je m’étais avancé vers le bord du trottoir avant d’arrêter le premier taxi libre. Tandis que Madison s’était installée à l’intérieur, j’avais aidé le chauffeur à mettre tous nos sacs dans le coffre. Quelques secondes plus tard, j’étais installé à ses côtés. La voiture démarra et fila en direction de mon appartement. Les rues défilaient les unes après les autres et mon regard se perdait à travers la fenêtre. Mon esprit semblait dans une autre galaxie. Pourtant, je ne pensais pas à quelque chose en particulier. Les questions sur l’avenir se bousculaient dans ma tête mais il n’était plus possible de revenir en arrière. « Tu es sûr que c’était une bonne idée de revenir ici ? J’ai un mauvais pressentiment et il faut que je te le dise parce que ça m’a travaillé depuis le moment où on a décidé de revenir. J’ai peur que Sebastian surgisse de nulle part et qu’il nous retire tout ça comme la dernière fois. » commença Madison me faisant froncer les sourcils. Je m’étais tourné dans sa direction sans vraiment savoir ce que je pouvais bien lui répondre. Je ne me doutais pas une seconde qu’elle avait un doute sur notre décision de revenir à Miami. Je n’avais pas pensé à Sebastian depuis longtemps et je n’étais pas certain de vouloir penser à nouveau à lui. « Je ne voulais pas te le dire parce que je sais que tu te sens toujours un peu coupable de ce qui s’était passé. Sauf que moi, je suis à l’aise avec ça, c’était le destin et regarde, je suis quand même tombé enceinte parce que ça aussi c’était le destin et peut-être notre seule chance. Donc je suis heureuse de pouvoir te donner un enfant mais promet moi que tu sauras faire en sorte de nous protéger. Que Sebastian ne pourra rien contre nous. J’ai besoin d’entendre que tu ne le laisseras jamais plus rentrer dans nos vies. Il est déjà dans celle de Geane et malheureusement, pour toujours mais je ne veux pas qu’il m’approche durant ma grossesse. Il y a déjà assez de complication pour en rajouter. » J’avais la mauvaise impression que mes erreurs du passés étaient restés ici et que malgré mon absence, elles avaient décidé de rester pour m’attendre. Ma culpabilité étant en tête. Promettre quelque chose que je ne pouvais pas contrôler était assez compliqué. Sebastian n’en avait toujours fait qu’à sa tête. « Si on est revenu à Miami c’est pour que cette grossesse se passe dans les meilleures conditions. » avais-je dit dans un premier temps en attrapant sa main. « Sebastian n’est plus dans ma vie depuis longtemps et il n’est plus dans la tienne. Tu n’as pas à avoir peur qu’il resurgisse. Il n’a plus aucune raison de le faire et je ne compte pas lui en donner une. Mais s’il y a une chose sur laquelle tu ne dois jamais douter c’est que je te protégerai toujours… que je vous protégerai toujours. Je serais toujours là, Madison. Et tant que je serais là, il ne vous arrivera rien de mal. » Finis-je par ajouter. Je pensais chacun de mes mots et je pourrais les répéter autant de fois qu’il le faudrait pour qu’elle comprenne qu’elle ne risquait rien. Le trajet en taxi avait durée beaucoup moins longtemps que je ne l’aurais imaginé. Tout était devenu beaucoup plus réel quand la voiture s’était arrêtée en bas de l’appartement. Ma pointe d’inquiétude était réapparue à la seconde où mon pied avait foulé le sol du trottoir. Ces derniers étaient passé tellement vite que je me voyais comme si c’était hier annoncé à Madison que je devais m’en aller. Contrairement à mon habitude, je n’étais pas partit comme un voleur. De plus, je lui avais demandé de m’accompagner. Une chose impensable quand on connaissait mon passé. La clé s’était glissé difficilement et une odeur de renfermer s’était dégagé de mon appartement. J’avais ouvert les premières fenêtres que j’avais trouvées lorsque Madison avait dit tout haut ce que je pensais. C’était étrange d’être ici. « On aurait peut-être dû aller chez toi avant. C’est beaucoup trop petit ici. » Dis-je en regardant autour de moi. L’odeur, les araignées dans les coins et la poussière sur tous les meubles… ce n’était franchement pas accueillant. L’hôtel de l’Australie me manquait déjà. Madison s’était contentée de se tourner vers moi et de se blottir contre moi. « Et maintenant qu’on est revenu, je dois annoncer à Geane qu’on attend un bébé. Mais je n’ai pas la force de me disputer. Elle m’en voudra de ne pas lui avoir dit, ça fait quand même six mois. Je ne me trompe pas, pas vrai ? C’est bien son genre de m’en vouloir ? » C’est dans des moments comme celui-là ou celui dans le taxi que je me rendais compte que nous avions évités pas mal de sujet durant notre voyage. « Quatre mois. » corrigeais-je. Les deux premiers ne comptaient pas vraiment puisque nous n’étions pas nous-même au courant. « Elle t’en voudra sans doute un peu mais je ne pense pas que ça durera très longtemps. » répondis-je en passant mes bras autour de sa taille. « Souviens-toi que je ne l’ai même pas vu enceinte une seconde et que je n’étais pas là pour l’accouchement. J’ai été au courant bien longtemps après alors je doute qu’elle puisse te reprocher de l’avoir caché pendant quatre mois. Et puis, si tu lui avais dit avant, ça aurait été par téléphone. Au moins, tu pourras le faire en face à face… sauf si ton ventre parle pour toi. » Dis-je avec un rire moqueur pour la taquiner.
4 mois avant.
Il était tard mais j’avais décidé de passer chez Madison. Je n’arrivais pas toujours à la croiser avec mon travail et le sien. Même si j’étais content de pouvoir gagner de l’argent et de finir les mois sans trop m’inquiéter, cela faisait un moment que je reportais une discussion qui ne pouvait plus attendre. Dans deux jours, il sera trop tard et je ne voulais pas qu’elle m’en veuille de le lui avoir caché. D’un autre côté, je n’étais pas encore certain de ce que je voulais faire. Les choses étaient compliquées mais je devais prendre mon courage à deux mains. Evoquer le sujet ne signifiait pas que j’avais pris une décision définitive. Je devais simplement la prévenir. Ne rien dire prouverait que je n’avais pas changé, que je n’avais pas mûrit et que l’on ne pouvait pas compter sur moi. J’avais glissé la clé dans la serrure pour ouvrir la porte en espérant qu’elle ne soit pas déjà endormie. Tout semblait calme quand j’avais pénétré dans l’appartement et je craignais de devoir faire marche à arrière. Pour m’en assurer, j’étais entré doucement dans la chambre avant d’apercevoir les bougies dans les pièces. Je n’avais pas eu le temps de réagir que la porte de la chambre s’était refermée après mon passage et des mains s’étaient posées contre mon torse. « Vous êtes en état d’arrestation ! Les mains sur la tête, beau goss. » Entendis-je chuchoter à mon oreille. Je m’étais exécuté en riant avant de reprendre mon sérieux. « De quoi est-ce qu’on m’accuse exactement ? » demandais-je. « Je souhaiterai appeler mon avocat. »
(#)Sujet: Re: when the life is dangerous | Dim 17 Juil - 0:25
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Je n’étais pas dans un état d’esprit le plus serein. Cette grossesse, bien que miraculeuse, me laissait perplexe et m’angoissait énormément. Le plus difficile étant surement de cacher un minimum mon ressenti. Kenneth est un homme, qui à mes yeux, se trouve être fort, sécurisant et attentionné. Mais malgré cela, mes peurs les plus profondes ne parviennent pas à s’estomper complètement. Ayant mené un quotidien tourmenté ces dernières années, le taux de dramaturgie qui caractérise mon existence est beaucoup trop élevé et par conséquent, le traumatisme qui en est issu s’avère être plus présent que je ne l’aimerai. En effet, j’ai cette horrible sensation qui me fait comprendre que le bonheur n’est pas quelque chose auxquelles je peux me rattacher. Néanmoins, j’essaye d’y parvenir. J’essaye d’avoir ce que je n’ai jamais eu dans le passé. Depuis que Kenneth m’a recueillis alors que j’étais à la rue et concrètement, depuis que notre relation a franchi une nouvelle étape, je n’ai jamais touché le bonheur d’aussi près. Il est très clairement l’icône de ma vie, la personnalité qui me donne envie de me lever le matin. Et prochainement, il y aura notre enfant. Une part de lui et une part de moi réuni dans un même corps. Nous serons tous les trois une famille… Une famille pour qui je me battrai jours et nuit toute ma vie. Néanmoins, avec un peu de recul, je suis à même de pouvoir réaliser que j’aurai tout pour être heureuse. Un métier que j’aime, où j’ai réussi à faire ma place en tant que chirurgien cardio et une famille que j’aime déjà plus que tout. Je n’ai jamais eu la chance d’avoir une famille unie. Cette fois-ci, c’est peut-être ma chance. Donc finalement, je dois attendre, être patiente et espérer parce que même si j’ai peur que le bonheur me quitte un jour, l’espoir quant à elle ne me quittera jamais. L’espoir… pour la vie. Sans hésitation, je m’étais soudainement installé dans le taxi pendant que Kenneth aidait le chauffeur à mettre les sacs dans le coffre. Lorsqu’il revenu s’assoir à mes côtés, je ne pus m’empêcher de lui faire part de mes inquiétude. « Si on est revenu à Miami c’est pour que cette grossesse se passe dans les meilleures conditions. » Me dit-il dans un premier temps avant d’attraper ma main et de poursuivre : « Sebastian n’est plus dans ma vie depuis longtemps et il n’est plus dans la tienne. Tu n’as pas à avoir peur qu’il resurgisse. Il n’a plus aucune raison de le faire et je ne compte pas lui en donner une. Mais s’il y a une chose sur laquelle tu ne dois jamais douter c’est que je te protégerai toujours… que je vous protégerai toujours. Je serais toujours là, Madison. Et tant que je serais là, il ne vous arrivera rien de mal. » . Mon regard était posé sur lui tandis que ma main était toujours possédée par la sienne. Je ressentais un grand soulagement en entendant ses paroles. J’étais quelque peu rassuré. C’est ce que j’avais besoin d’entendre. J’avais besoin de savoir que je pouvais compter sur lui quoi qu’il arrive et qu’il ne laisserait jamais Sebastian ressurgir dans nos vies de quelques manières que ce soit. D’autant plus qu’en plus d’être virile, il est surtout très crédible. C’est lui qui m’a sorti d’une situation infernale par la passé et même si c’est un très mauvais moment, ça n’en demeure pas loin l’un des plus beaux de notre histoire puisque c’est durant son acte chevaleresque que j’ai dévoilé à Kenneth mes sentiments pour lui. J’avais donc laissé ma tête sur poser sur son épaule un instant, heureuse de l’avoir dans ma vie. « Merci… J’avais besoin de l’entendre et excuse-moi d’avoir été angoissante. C’est sans doute les hormones qui sèment le trouble dans mon esprit. » Lui dis-je doucement. J’aimais être à côté de lui. C’est le seul endroit où je me sens véritablement bien. Et puis ce qu’il y a de jouissant là-dedans, c’est que je peux sentir l’odeur de son parfum discrètement sans avoir l’air d’une psychopathe. Parce qu’il faut savoir en effet que l’odeur de son parfum me rend folle ces derniers temps et qu’à chaque fois qu’elle arrive à proximité de mes narines, je n’ai envie que d’une chose : faire l’amour. Certainement un coup des hormones mais m’en plaindrais-je ? Clairement pas. Aussi nymphomane que je puisse paraître, le sexe est bien la chose la plus merveilleuse en soi. En arrivant dans son appartement, Kenneth ne se priva pas d’emettre des commentaires plus négatifs les uns que les autres. Il trouvait l’odeur infecte, chose qui était véridique, il trouvait l’appartement trop petit et clairement, il avait l’air dégouté par la poussière qu’il pouvait apercevoir. Je n’avais pas pu m’empêcher de sourire face à sa réaction. Je le trouvais comme à mon habitude : mignon. Quoi qu’il en soi, je m’étais blotti dans ses bras pour trouver un peu de réconfort et symboliser notre retour ici. L’Australie me manquait un peu mais j’étais bien contente d’être de retour ici. Geane me manquait, Noah me manquait, mon filleul et ma filleul également… Sans compter ma cousine Alexie qui sera surement très heureuse d’apprendre ma grossesse. « Quatre mois. Elle t’en voudra sans doute un peu mais je ne pense pas que ça durera très longtemps. Souviens-toi que je ne l’ai même pas vu enceinte une seconde et que je n’étais pas là pour l’accouchement. J’ai été au courant bien longtemps après alors je doute qu’elle puisse te reprocher de l’avoir caché pendant quatre mois. Et puis, si tu lui avais dit avant, ça aurait été par téléphone. Au moins, tu pourras le faire en face à face… sauf si ton ventre parle pour toi. Me dit-il en finissant par être amusé. Surement fière de sa petite taquinerie à propos de mon ventre. Naturellement, je m’étais mise à rire légèrement avant de rétorquer. « C’est ça moque toi ! » Lui répondis-je amusée en relativisant par rapport à Geane. Il avait sans doute raison, elle m’en voudra peut-être un peu mais ça passera surement très vite. « Tu mériterai que je continue de grossir après l’accouchement et que je reste une grosse baleine. Tu feras surement moins le malin mon cher monsieur. Tu aurais même honte de me sortir. Je compte bien être la femme la plus grosse du monde. » Dis-je amusé. Je n’étais pas crédible une seule seconde mais j’étais fière de ma menace. C’était la seule que je pouvais réellement avoir. Peu de temps après, j’étais partis faire le tour de l’appartement. Il avait surement raison… C’était peut-être trop petit ici et en y pensant, c’était aussi surement trop petit chez moi. En sortant de la salle de bain après avoir pris une bonne douche, je m’étais assise sur son lit en sous-vêtement. Ca ne devait surement plus lui faire le même effet mais bon. « J’ai eu le temps de réfléchir sous la douche… Et je me demandais si éventuellement, tu serais prêt à ce que l’on emménage ensemble dans quelque chose de plus grand… Qui impliquerait qu’on laisse nos appartements ? » Dis-je dans un premier temps en le regardant. Je ne voulais pas lui mettre la pression mais l’arrivé du bébé est pour bientôt et j’aimerai qu’elle se fasse dans les meilleurs conditions. Et puis mes comptes bancaires sont redevenus aussi garni qu’auparavant depuis la fin de l’enquête à propos des fraudes de mon père. « On pourrait utiliser ce qu’ils m’ont redonné pour ça et une autre partie pour les études du bébé ? » Terminais-je. J’essayais toujours d’être délicate lorsque nous parlions argent car c’est un sujet qui peut fâcher Kenneth. Il ne veut pas dépendre de moi et je le conçois parfaitement. On ne vient pas du même milieu social et certains choix doivent être faits pour qu’il n’y ait aucun malaise. Il voudra surement mettre sa part, même peut-être égalitairement. Surement qu’on devrait prendre un crédit comme tout le monde bien que je puisse acheter moi-même n’importe quelle maison. On ne parlera surement pas de villa ou autre grande demeure. Mais honnêtement, est-ce important ? Pas du tout. Du moment que je suis avec lui et même, avec eux, le reste m’importe peu.
quatre mois auparavant, appartement de Madison.
Nos jeux de rôles étaient plus qu’amusant. C’était devenu notre quotidien et bien heureusement, ça ne laissait pas place à une routine ennuyante. On trouvait toujours des choses à faire ou à expérimenter. A ce niveau-là, je pense, qu’on n’aura jamais aucun problème. « De quoi est-ce qu’on m’accuse exactement ? Je souhaiterai appeler mon avocat. » Dit-il après avoir posé ses mains sur sa tête. Je l’avais contourné pour l’observer de haut en bas avec un petit sourire amusant. Lorsque j’étais face à lui, ma matraque se laissa prendre par ma main pour que l’extrémité de celle-ci parcoure le torse habillé de ce bandit. « Tous les avocats commis d’offices sont indisponible pour le moment. Vous devrez vous défendre seul petite ordure ! » Dis-je en le regardant, laissant apparaître un fin sourire coquin sur mon visage. Peu à peu, mes mains s’empressèrent de se poser sur son torse après que la matraque soit remise à sa place. « Qui pensez-vous tromper avec votre costume parfaitement bien tailler ? L’habit ne fait pas le moine ! Pas même sur les criminelles de votre espèce ! » Dis-je en essayant de paraitre froide avant d’arracher les boutons de sa chemise d’une traite. Pensant immédiatement que je devrai lui en offrir une nouvelle à cause de cette pulsion sauvage. Une fois qu’il fut entièrement déshabillé c’est-à-dire une fois qu’il n’avait même plus son boxer pour cacher ses bijoux de famille, je fis le tour de son corps comme s’il était une sculpture que je contemplais. Amusée, mes mains le retournèrent pour qu’il soit face à moi avant de descendre doucement le long de son corps pour atteindre son sexe. L’une de mes mains le toucha et le frotta délicatement. « Vous avez été très vilain ! Vous êtes accusé d’avoir été beaucoup trop sexy dans votre costume. » Dis-je en affichant un air encore plus coquin avant de le pousser gentiment sur le lit et de le chevaucher pour attacher ses mains aux barreaux du lit à l’aide de mes menottes. « Je vais devoir faire mon rapport immédiatement… » Terminais-je en posant mes lèvres sur son cou.
(#)Sujet: Re: when the life is dangerous | Mer 10 Aoû - 0:27
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Je comprenais parfaitement l’angoisse que pouvait ressentir Madison. Je ne pense pas que Sebastian soit le réel problème dans toute cette histoire, en tout cas, pas à mes yeux. Cette grossesse n’était pas des plus faciles et beaucoup de choses pouvaient encore se produire avant le terme. De plus, je n’étais pas vraiment rassurer à l’idée de devenir père. Rien que d’entendre ce mot me donnait des sueurs froides. Je ne me sentais pas prêt mais je ne le laissais pas transparaître pour ne pas stresser Madison plus qu’elle ne l’était déjà. Je n’étais pas non plus la personne la plus fiable question famille. J’avais toujours fait comme si je n’en avais jamais eu, ce qui n’était pas entièrement faux. La situation entre mes parents et moi avaient toujours été compliqué. Mon départ les avait blessé et mon retour n’avait pas non plus était des plus agréable. Résultat, j’avais coupé les ponts définitivement avec eux et la venue de ce bébé n’allait pas y changer grand-chose de mon point de vue. De toute manière, ils n’avaient pas non plus envie d’entendre parler de moi. Du côté de Madison, ce n’était pas vraiment mieux surtout quand on pensait à son père et ses problèmes avec la justice. Question famille, ce bébé n’allait pas en avoir des tonnes. Le point positif dans tout ça c’est que je n’avais pas présenté Madison officiellement à ma famille et je n’avais pas subit ça de son côté non plus. Même nos amis respectifs ne savent rien de notre relation. Un détail qu’il allait peut-être falloir changer dans les jours ou les semaines à venir. Partir de Miami nous avait rapprochés et nous avait évités de devoir faire face à beaucoup de choses. Je n’étais donc pas tellement surpris en entendant Madison évoqué le sujet « Geane ». J’avais tenté comme je le pouvais de la rassurer sur cette omission mais je n’étais pas inquiet pour leur relation. Ce n’est pas comme si elle avait caché sa grossesse volontairement. Elle l’avait appris plusieurs mois après et nous avions déjà quitté la ville ensemble. Elle a voulu lui annoncer la nouvelle en face et je pense que Geane pourra le comprendre et le respecter. Je n’avais pas hésité à lui rappeler que dans le sens inverse ça n’avait pas été mieux. Je ne voyais donc aucune raison pour que ça se passe mal. « C’est ça moque toi ! Tu mériterai que je continue de grossir après l’accouchement et que je reste une grosse baleine. Tu feras surement moins le malin mon cher monsieur. Tu aurais même honte de me sortir. Je compte bien être la femme la plus grosse du monde. » Un rire était naturellement sorti de ma bouche. Elle n’en serait pas capable une seule seconde. Même si je la voyais moins comme la princesse pourrit gâtée lors de notre première rencontre, elle aimait beaucoup trop prendre soin d’elle pour devenir obèse. « Peut-être que j’aime les femmes avec des formes ! » lui répondis-je avec un petit sourire au coin. Je n’avais jamais été le genre de mec à aimer les femmes squelettique. « Surtout dans cette partie-là… » Dis-je en pointant un doigt vers sa poitrine dans le but de l’agacer avant de marcher dans sa direction. « … et celle-là. » ajoutais-je en posant une main sur ses fesses avant de les relever avec un air innocent sur le visage. J’avais commencé à défaire mes valises dans ma chambre pendant que Madison était sous la douche. C’était fou le nombre de choses qu’on avait apporté de l’Australie. J’avais l’impression d’avoir acheté plus de choses là-bas que je n’avais de vêtements dans mon armoire. Une petite nostalgie m’avait envahi quand la présence de Madison dans la pièce avait fini par attirer mon attention. Elle s’était directement assisse sur mon lit sans prendre la peine de mettre des vêtements. Malgré son ventre rebondit, elle restait toujours aussi canon. « J’ai eu le temps de réfléchir sous la douche… Et je me demandais si éventuellement, tu serais prêt à ce que l’on emménage ensemble dans quelque chose de plus grand… Qui impliquerait qu’on laisse nos appartements ? » Me questionna-t-elle. J’avais déjà pensé à ce détail mais pour être honnête je n’imaginais pas qu’on quitterait nos appartements. Je savais que le mien était trop petit, c’était plus qu’évident. Il l’était déjà quand je vivais seul alors à trois c’était impossible. Toutefois, j’avais pensé vivre dans son appartement à elle. Si elle désirait quelque chose de plus grand, je ne savais pas si je pouvais suivre question argent. Elle avait récupérer le sien mais on évitait ce sujet comme la peste. Je ne voulais pas vivre à sa charge. C’était une question de fierté et d’éducation. « On pourrait utiliser ce qu’ils m’ont redonné pour ça et une autre partie pour les études du bébé ? » me proposa-t-elle. Je savais que malgré sa proposition, elle me connaissait assez pour savoir que je n’allais pas accepter qu’elle soit la seule à payer. « Je ne sais pas si je vais réussir à te supporter jusqu’à la fin de ma vie. » lançais-je pour la taquiner avant de prendre place à côté d’elle. « Plus sérieusement, c’est une bonne idée mais il faut se décider vite si on veut commencer les recherches et être sûr que tout soit prêt pour l’arrivée du bébé. Tu te sentirais prête à subir la fatigue d’un déménagement ? » La questionnais-je en fronçant les sourcils. Je ne me sentais pas à l’aise à l’idée de lui rajouter un stress supplémentaire pendant cette grossesse. « On a encore tellement de choses à faire. Il faut acheter pleins de choses pour le bébé, choisir un prénom, un parrain et une marraine… » Commençais-je en soupirant avant de m’allonger sur le lit en soupirant. « Tu comptes l’annoncer à ta famille ? » demandais-je en la regardant du coin de l’œil.