(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Lun 20 Juin - 14:51
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
J'aurais voulu que ce soit un cauchemar. Que tout soit arrivé dans ma tête, comme un scénario de mauvais film, dont moi et Clyde avions été les protagonistes. Mais au lieu de ça, je me réveillais chez Clyde, bien consciente qu'en réalité tout était vrai. Je n'étais pas au squatt, loin de lui, en sécurité. Non, j'avais bien été frappée à la tête après avoir voulu changer d'emplacement Octavia et puis en voulant aller installer une caméra c'était Clyde qui s'était fait poignardé. J'avais foiré, encore une fois, mais là c'était mon meilleur ami dont il s'agissait. Pour la énième fois, je me détestais. Je me relevais doucement, passant une main dans mes cheveux et l'autre sur mes yeux. Je me levais alors, sur mes deux pieds nus et j'allais vers la salle de bain, d'où j'entendais du bruit. Mon meilleur ami se tenait là, à se regarder dans le miroir, le tee shirt levé, le pansement apparent. Moi, j'avais le regard vide, observant la scène, la réalité bien devant les yeux. Et pour la énième fois - puisque j'avais dû le dire toute la nuit dans mon sommeil - je lui adressais un : Je suis désolé. avant de marquer un long silence. Moi qui m'était juré il y a des années de ça de ne jamais lui faire de mal, après tout ce qu'il avait fait pour moi, là il s'était pris un couteau en voulant me sortir de ma situation. Sauf que maintenant, mon boss se méfiait de moi et mon meilleur ami avait été blessé. prends ta trousse à pharmacie et viens dis-je en lui tendant la main d'un coup. J'allais lui refaire son pansement. Je savais le faire les yeux fermés dans le noir à une main, tellement j'avais dû me soigner moi-même cette dernière année, pour une grosse ou petite cicatrice. Ce n'est pas celle de Clyde qui allait me faire peur, surtout que je l'avais vu. On allait dans le salon pour être mieux à la lumière et je m'exécutais. J'enlevais doucement le pansement, histoire de ne pas trop tirer sur les fils et je nettoyais, changeais le pansement, tout ça. En même temps, je me rendais compte que s'il avait su ce que moi j'avais vécu pendant un an, moi je ne savais pas ce que j'avais peut-être gâché en revenant ici. Je le regardais alors. toi, raconte moi ton année. dis-je alors. Je voulais savoir ce que ça avait été pour lui une année normale alors que moi je n'avais plus jamais pu en vivre, et que j'étais loin de pouvoir en vivre une à nouveau. dis-moi ce que j'ai manqué de mon meilleur ami, histoire d'encore plus me faire regretter de ne pas avoir été là à tes côtés dis-je alors m'arrachant un petit sourire pour lui.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Ven 24 Juin - 16:51
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
Tout c'était passé tellement vite. Tu étais là, entrain d'installer cette fameuse caméra pour essayer de piéger ces connards, quand tout à coup, tu avais reçu un coup dans l'abdomen. Instinctivement, tu avais posé ta main sur cette violente douleur, et c'est là que tu découvrais le sang couler. Pris d'une douleur atroce, tu étais tombée à terre, et sans que tu n'ai le temps de réagir, tu fermais les yeux. Le retour à la réalité fut plus compliqué, tu étais là, assit sur ton canapé, Siobhän à tes côtés. Tu bougeais rapidement mais la douleur te rappelait à l'ordre. Putain qu'est-ce qu'il t'étais arrivé ? Tu te souvenais que vous vous étiez rendus à l'endroit où vous aviez enterré Octavia, que tu t'étais pris un coup de poignard par une personne cagoulée, mais après plus rien, le black out total. C'est en vain que tu tentais de te lever. La douleur était plutôt intense, et puis, tu ne voulais pas réveiller Siobhän qui semblait dormir à poing fermés. Dans la salle de bain, tu te plaçais devant le miroir levant ton tee-shirt, laissant paraître un énorme pansement. Tu n'avais qu'une seule envie, celui de l'arracher, mais tu savais que si tu l'arrachais brusquement, les conséquences seraient surement mauvaises. Des murmures se firent entendre. TU sursautais légèrement car tu t'apprêtais à tirer sur le pansement. Ta meilleure amie s'excusait encore. Pour la énième fois. Elle n'avait cessé de s'excuser toute la nuit. Mais rien de tout ça n'était sa faute, et tu ne lui en voulais absolument pas. C'est en te retournant vers elle que tu croisais son regard vide, et sa mine blafarde. « Cesses de t'excuser, tu n'y es pour rien » lâches-tu en grimaçant légèrement. Ta main vient se placer sur ton abdomen tandis que la blondinette te demande ta trousse à pharmacie pour te changer ton pansement. Etant donné que tu lui faisais confiance, tu attrapais ce qu'il fallait et regagnais le salon tranquillement. Tu prenais place sur une chaise, et relevais ton tee-shirt pour qu'elle puisse procéder au changement de pansement. Bien que tu ne sois pas une chochotte ça piquait un peu, surtout lorsqu'elle mettait sur désinfectant sur la plaie. Aussi surprenant que cela puisse paraître le travail était bien fait. Toutefois, tu te demandais qui avait bien pu te faire ça, surement pas un infirmier, car Siobhän avait refusé d'aller à l'hôpital, donc elle ne s'y était surement pas rendue non plus malgré ta blessure. Heureusement, ta meilleure amie était plutôt douce, résultat, tu supportais la douleur externe, contraire à l'interne qui était plus douloureuse. « Tu n'as pas raté grand chose tu sais. Si ce n'est ton meilleur ami se défoncer la gueule, faire une overdose, heureusement que ma soeur est arrivée à temps. J'ai été viré de ma formation aussi, rien de bien intéressant tu me diras » En réalité, tu n'avais pas changé, tu avais juste sombré d'avantage suite à sa disparition mais bon, elle culpabilisait assez comme ça sans que tu en rajoutes une couche. « Tu comptes mettre Savannah au courant de ton retour ? » Savannah, elle et toi, vous étiez un peu le trio cliché des petites séries pour jeunes américaines. Le genre de trio avec deux filles & un garçon à la Lizzie McGuire ou Hannah Montana. Ok, cette référence à votre égard n'était en aucun cas valorisante pour toi, mais c'était pour caricaturer la chose.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Jeu 30 Juin - 20:59
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Soigner mon meilleur ami : le pire cauchemar que j'aurais pu avoir. Je nous revoyais gosse, jouant dans le jardin, innocent et naïf. Si on m'avait dit que ça finirait comme ça... évidemment que j'aurais tout fait pour garder tout ça. Puis j'aurais garder mes parents envie, aussi, ça aurait sûrement évité tout ce bordel. Mais avec des si on en ferait des choses.. et là le si c'était "et si je n'étais pas revenue vers lui?" qui me faisait trop mal. Pourquoi je lui faisais subir ça? Pourquoi fallait-il que je sois là à le soigner ce soir? Pourquoi fallait-il qu'il entre là dedans? Je ne lui avais pas causé assez de soucis comme ça, depuis la mort de mes parents? Je ne pensais pas mériter une telle amitié, surtout depuis cette dernière perte. Je regardais dans le vide en faisant tout ça, en pensant tout ça. J'aurais sûrement fondu en larmes en tant normal, au fond de ma cachette, me tapant la tête contre un mur. Mais là je restais figée, comme si rien ne traversait mon esprit alors que ça faisait des étincelles là-haut. Puis je posais cette question, de savoir ce qu'il avait fait pendant que j'avais été si égoïste. Je m'en voulais déjà de ne pas avoir été là, quoiqu'il me dise. Malgré tout, ce qu'il m'annonçait me faisait rendre compte que je m'en voulais bien plus que ce que je croyais. Je déglutissais fortement, le regardant dans les yeux, finissant le pansement et lui tendant son tee shirt. Je me levais alors doucement, regardant toujours dans le vide, sans rien dire. Il me parlait de Savannah ensuite. Je fis non de la tête, dos à lui, puis je me retournais. Regarde l'état dans lequel tu es toi après m'avoir revu, tu crois vraiment que j'ai envie d'infliger ça à Nana? Elle va comment, d'ailleurs, elle? J'ai pas tout raté avec elle aussi, dis moi. dis-je alors un peu sur les nerfs. Mon meilleur ami avait fait une overdose et même si moi-même j'avais pu en vivre en son absence, je détestais l'idée de ne pas avoir été là pour lui dans cette situation. Alors si j'apprenais qu'en plus Savannah avait vécu des choses si horribles, je pense que là la larme coulerait malgré moi, même si ce n'était pas mon genre habituellement, certaines choses font qu'on est dépassé. Là, je pense que la fatigue et les émotions fortes jouaient aussi. J'ai l'impression d'avoir tout gâché, tu vois. Parfois, je ressors une photo de nous que j'ai toujours sur moi, tu sais, le photomaton? Je me demande ce que j'ai bien pu faire pour un jour avoir tourné le dos à tout ça, et ne plus jamais partager le quotidien de juste la seule personne à qui j'ai jamais pu faire confiance vraiment, à ma vraie moitié que tu es.. dis-je alors. Même si ça aurait probablement été la même merde avec moi dans ta vie j'aurais été là et moi je t'imaginais je sais pas moi faisant des fêtes à pas d'heures rencontrant pleins de meufs à gogo avoir une bande de potes avec qui tu ferais de la musique je sais pas pourquoi je me suis mise cette idée là dans la tête chaque soir pour me dire qu'au moins l'autre que j'aimais allait bien et était heureux et tu l'étais pas.. dis-je alors d'une traite. Je m'énervais un peu, je parlais vite, avec les mains, le regard fuyant tout ça avant de revenir plonger mon regard dans le sien. Dis moi au moins que tu joues encore dis-je alors. J'avais toujours adoré voir mon meilleur ami la guitare à la main. Je refusais de croire qu'il ne le faisait plus. Il m'endormait souvent une fois mes parents décédés avec sa guitare, ça me tenait à coeur, surtout que je savais qu'il voulait en faire sa vie. Je ne le lâchais plus du regard, jusqu'à ce qu'il me réponde qu'il n'avait jamais lâché la musique.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Jeu 30 Juin - 23:22
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
C’est comme si tu étais entrain de vivre un cauchemar, mais un cauchemar éveillé. Comment tout ceci pouvait arriver en si peu de temps. C’était vraiment des fous ce qui la faisaient chanter, il n’y avait pas d’autre mot. Ah si, des psychopates. Voilà. C’était des psychopates. Ils étaient complètement malade. Voilà que tu te retrouvais avec des points sur l’abdomen. La personne n’y avait pas été de main forte. Tu avais une sacré plaie. Elle était même plus importante que ce que tu aurais pu imaginer. Ta meilleure amie se chargeait de te soigner. Elle savait plutôt bien s’y prendre. Tu ne voulais même pas imaginer ce qui avait pu lui arriver durant cette dernière année passée loin de toi. Elle aussi avait été touchée ce soir à la tête, mais contrairement à toi, elle s’en était plus rapidement sortie, toi, tu avais sombré, pour te retrouver chez toi, sans savoir comment tu y étais parvenu, mais, là c’était la dernière chose à laquelle tu t’attardais. Au final, tu étais chez toi, en vie, et ça, c’était le plus important. Par contre, demeurais désormais en toi une certaine haine, et une envie très forte de vengeance. Il était hors de questions que tu laisses ces personnes s’en sortir aussi facilement. Tu étais sûr qu’un jour, tu parviendrais à mettre la main sur eux. Là, ils t’avaient seulement surprit. Tu n’avais pas eu le temps de réagir que le couteau était dans ton abdomen. Le plus douloureux avait été le moment où la personne l’avait retiré de ce dernier. Mais quand tu irais mieux, tu ferais tout pour leur monter un piège, et leur faire payer tout ça. Siobhän, prise de culpabilité soudaine te demandais alors ce qu’il avait bien pu t’arriver durant cette année loin de toi. A tes yeux ta vie, c’était de la merde, alors tu lui répondais qu’elle n’avait rien raté, hormis ton overdose, et ton rejet de ta formation, rien de bien fou. Par la suite, tu lui demandais si elle comptait mettre Savannah au courant. Savannah, c’était la troisième de votre petit groupe d’inséparable, et même si rien n’allait actuellement entre vous, tu pensais encore et toujours à elle, elle aussi avait le droit de savoir que votre meilleure amie était en vie. « Elle a besoin de savoir que tu es là Sio. Tout comme j’avais besoin de le savoir aussi. Tu préfères que je lui dise moi dans ce cas là ? » Tu ne savais pas si elle accepterait, mais selon toi, Savannah était autant en droit que toi de savoir qu’elle était belle et bien vivante. « Il ne lui arrivera rien, et ce qui m’est arrivé ce soir, ce n’est pas ta faute. Ce sont des connards, ça aurait pu arriver à n’importe qui, ça aurait très bien pu m’arriver seul, mais crois-moi qu’ils ne vont pas s’en sortir aussi facilement. Ils ont gagné la bataille, mais ils n’ont surement pas gagné la guerre, et je peux te garantir que ceux qui sortiront vainqueurs de cette guerre, ça sera toi et moi » Oui, tu étais déterminé, tu voulais qu’elle sache que tu ne lui en voulais pas et que tu étais et serais toujours là pour elle, quoi qu’il arrive, qu’importe ce qui pouvait se passer. Tu serais toujours là. La sentant culpabiliser de la sorte tu attrapais sa main dans la tienne. « Tu penses vraiment que j’avais envie de faire la fête alors que j’étais ouf de ne pas savoir où tu étais. Le pire c’est lorsque les flics m’ont dit que tu étais surement morte. Tu n’imagines pas ce que ça a pu me faire. Sio. T’es pas seulement ma meilleure amie. T’es comme ma propre sœur, ma famille, mon sang. Comment pouvais-tu penser à une telle chose. Oui je sortais, mais pas pour faire la fête, uniquement pour me retourner la tête et tout oublier. Je voulais juste me dire que je n’étais que dans un sale cauchemar, et qu’en me réveillant tu serais là. A faire le con avec moi. Mais non, à chaque fois que je me réveillais le lendemain, tu n’étais plus là » A force de parler, tu ressentais une douleur là, dans ton abdomen. Tu lâchais subitement sa main pour la placer sur ta plaie comme si ça allait apaiser la douleur. Foutaise. Mais c’était un réflexe. « Oui, je joue toujours, je n’ai pas arrêté. J’ai rencontré une fille en soirée, avec qui j’ai sympathisé. Elle chante, elle joue un peu, elle danse. On partage la même passion, et on a décidé de former un petit groupe tous les deux. C'est une véritable petite boule d'énergie, elle m'aide pas mal dans ce domaine. Je sais pas où ça va nous mener, mais j’ai envie pour une fois de croire en quelque chose. De croire que ça peut tenir la route ce groupe, que je vais enfin pouvoir percer là où j’ai toujours voulu percer » Tu savais pertinemment qu’elle serait heureuse d’apprendre ça. Il fallait bien qu’elle apprenne une bonne nouvelle dans la soirée, qu’elle ne pense pas que tout était noir, même si dans le fond, tout l’était. Tu ne voulais pas qu’elle culpabilise de son absence.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Mar 12 Juil - 12:39
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Il voulait absolument que Savannah apprenne que j'étais revenue. Sauf que j'étais complètement contre. Je le regardais là souffrir de son coup de couteau et je culpabilisais bien trop. Il voulait qu'elle sache il me faisait son argumentaire, comme si je n'avais pas mon mot à dire. Il ajoutait que tout ça n'était pas de ma faute et que cette guerre on la gagnera ensemble. Voilà ce que je veux te dire. Savannah n'a pas sa place là dedans. Elle voudra être là pour moi, mais elle ne pourra pas et je refuse de lui infliger ça. Je lui ferais savoir que je serais là quand on aura gagné cette guerre, ou alors je serais réellement morte, qui sait. Je ne veux pas qu'elle me connaisse dans cette situation-là, je ne veux pas qu'elle risque sa vie comme toi tu la risques. Toi tu es fort, tu es un homme mais elle.. Je ne veux pas qu'elle vive ça, parce que je regrette déjà de t'avoir mis là-dedans. lui avouais-je alors, hors de moi. Je ne savais pas comment lui faire comprendre ça. Ce n'était pas que je ne voulais pas revoir Savannah, au contraire, mais je ne voulais pas qu'elle souffre de tout ça. C'est pour ça que je m'étais passé pour morte, pendant un an, d'ailleurs. Je voulais les tenir le plus loin de moi, car je suis à moi toute seule un véritable danger ambulant. Il attrapa sa main dans la mienne, alors qu'on parlait de sa vie depuis ma disparition. Cela semblait bien triste, alors que je l'imaginais heureux. A vrai dire, je voulais me consoler moi-même, l'imaginer rire et être un fou furieux comme quand on était ensemble, dans la même maison, parfois le même lit, en frères et soeurs. Pourtant le dessin qu'il me faisait ruinait toutes mes espérances. Il m'expliquait qu'il n'aurait pas pu avoir la vie que j'imaginais, parce que je n'étais pas là. Ces mots me faisaient énormément mal, là, dans la poitrine. Les larmes me montaient et alors qu'il grimaça à cause de sa vraie blessure, je tournais la tête, ramenant mes mains au visage pour me retenir. L'imaginer ouvrir les yeux le matin et être déçu, triste que je ne sois toujours pas là, comme si ce n'avait été qu'un cauchemar, je l'avais espéré tant de fois moi aussi. Que je me réveillerais à côté de lui, après une soirée de folie, on se souviendrait encore de rien et on en rirait. Mais il continuait, parlant d'une jeune femme qu'il avait rencontré avec qui il faisait de la musique, une jeune femme qui l'aidait énormément et en qui il avait de l'espoir. Je souriais, bien contente d'apprendre la nouvelle. J'espérais même autre chose.. je ne sais pas.. rencontre avec une jeune femme qui l'aidait beaucoup.. en qui il voulait croire quelque chose de bon. Ca me faisait du bien d'entendre ça, je me faisais même des idées. Je l'aimais déjà bien, celle-là, elle avait vraiment l'air de lui faire du bien puis, la musique avait tellement été une chose importante pour lui. Je souriais comme une folle, changeant d'attitude du tout au tout. mais c'est génial attends! Évidemment que tu dois y croire! ça va forcément vous mener quelque part, quelque part de magique, dans ce domaine que tu aimes tant. Il faut que tu y crois, Clyde. Raconte moi tout comment elle est? Elle est canon j'imagine. dis-je jouant avec mes sourcils, le regardant, pour l'embêter, dans les idées que je m'étais fais. Evidemment, je n'imaginerais jamais la vérité de moi-même.
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
C'était catégorique. Elle ne voulait en aucun cas que Savannah soit au courant de son retour. Et toi, tu ne pouvais pas aller à l'encontre de ses choix, alors si c'est tel ce qu'elle voulait, tu respectais. Tu savais que ça ne serait pas facile avec Savannah, d'autant plus vis à vis de la relation que vous aviez actuellement, mais bon c'était comme ça tu devrais faire avec. Tout ce que tu espérais c'était ne pas trahir involontairement ta meilleure amie. Tu ne te le pardonnerais pas. « En ce qui me concerne, tu n'as rien à regretter Siobhän. Tout ceci n'est pas de ta faute. C'est la faute à pas de chance on va dire. Et je préfère pouvoir être là pour toi, t'aider à surmonter cette épreuve, plutôt que tu sois en cavale à croire que tu n'es plus de ce monde » Tu avais besoin de ta meilleure amie. Et l'avoir retrouvé te faisait le plus grand bien. C'est tout ce que tu attendais depuis une année. Trois cent soixante cinq jours. Qui t'avais paru être une éternité. Et alors que tu ne t'y attendais pas, elle était revenue, elle avait surgi de nul part, et il était hors de question que tu la perdes de nouveau tout ça parce qu'elle t'avait mit dans sa galère. Depuis votre plus jeune âge, vous aviez toujours été là l'un pour l'autre, à vous épaulez, vous protégez, et tu ne vois pas pourquoi cela devrait changer maintenant. Au contraire, tu étais déterminé à la sortir de tout ce pétrin. Par la suite, elle te disait qu'elle s'en voulait d'avoir gâché une année de ta vie. Tu n'étais pas d'accord avec elle, c'est pourquoi tu avais attrapé sa main pour lui expliquer clairement le pourquoi du comment. Elle n'avait pas à s'en vouloir, elle essayait juste de se protéger et de te protéger, et tu ne lui en voulais pas il fallait juste qu'elle comprenne que tu ne pouvais pas te réjouir de son absence, surement pas avec tout ce que vous aviez pu vivre auparavant. Siobhän, c'était bien plus qu'une simple amie. C'était une soeur pour toi. Le sang qui coule dans tes veines. Tu aurais réagi de la même manière si c'était arrivé à ta soeur On aurait peut être l'impression que tu n'es pas proche de ta soeur de sang, mais pourtant, si elle venait à disparaître, tu ne le supporterais pas. Tu n'aimes que très eu de personnes dans ce monde de brute, mais celles que tu aimes, tu les aimes, vraiment, sincèrement. C'est pourquoi tu serais prêt à tout pour elles. Tu essayais toutefois de lui remonter le moral, en lui parlant de cette fameuse jeune fille que tu avais pu rencontré, lors dune soirée. Avec qui désormais tu avais crée un petit groupe. Tu étais le guitariste, elle était la chanteuse, et danseuse. Elle était douée. Elle arrivait à te faire croire en tes capacités, et en tes talents musicaux. A ce moment là, Siobhän semblait ravie pour toi. Elle avait laissé derrière elle la Siobhän triste et inquiète, pour une Siobhän souriante. « Oh là, on se détend. C'est une amie. Il n'y a rien de plus entre nous. Je l'apprécie beaucoup, mais ça n'ira pas plus loin Sio, dis-tu en riant légèrement, mais en gardant malgré tout ce côté sérieux. J'espère en tout cas qu'on y arrivera, que pour une fois je réussirais quelque chose dans ma vie » C'est vrai que tout ce que tu avais entrepris n'avait jamais fonctionné. Ta formation pour devenir éducateur spécialisé n'avait pas fonctionné, pour la simple et bonne raison que tu avais été viré pour tes absences intempestives. Alors si la musique pouvait marcher, si tu pouvais vivre de cette passion. Il n'y aurait rien de plus merveilleux.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Sam 30 Juil - 11:12
i'm back, honey. i'm really alive. help me.
Après tout ce que nous venions de vivre, je ne pouvais plus y penser. Je ne voulais plus me rendre compte de ce que j'avais fais à mon propre meilleur ami. Cette blessure qui était la sienne reflétait ma blessure intérieure. Du coup, j'essayais de prendre des nouvelles, de savoir ce qu'il avait fait de son année. J'aurais dû deviner qu'il n'avait pas eu une merveilleuse année - sa soeur avait disparu d'un soir à l'autre et avait été passé pour morte. Comment aurait-il pu avoir une année de fou? Moi qui l'imaginais heureux, faire la fête, jouer de la guitare, rencontrer des tas de nanas.. Pas du tout. J'étais très attristée, très blessée à l'intérieur de moi. Quand on touchait à mon meilleur ami, on me touchait. Sauf que là, c'est moi qui lui avait fait du mal. Alors je parlais d'autre chose, commentant l'arrivée dans sa vie de son amie qui chante avec lui. Je voulais qu'il ait quelqu'un dans sa vie, maintenant. Même si je me suis toujours dis que je détesterais à jamais cette personne - ce serait comme le voler à moi. Mais ça fait parti de la vie. Je lui faisais ce regard qui voulait dire "mais oui à d'autres" alors qu'il m'arrêtait tout de suite pour me rappeler que c'était juste une amie. Je lui faisais mes sourcils. je suis sûre qu'elle est super sexy qu'elle se déhanche sur scène je veux la voir dis-je alors. Je finirais jalouse d'elle, je sais même pas pourquoi je disais ça. Il le savait aussi, d'ailleurs. Je ne pétais pas de câble, j'étais juste jalouse gentillement quoi. Puis je reprenais mon sérieux. Je suis contente qu'elle soit arrivé dans ta vie, ça a l'air d'être la seule chose de vraiment bien qui te soit arrivé sans moi.. lui dis-je alors en prenant sa main dans la mienne. Puis je me levais, c'était trop sérieux pour moi. BON on fait quoi? Je sortais un sachet de ma poche arrière. on fume un peu? demandais-je agitant encore une fois mes sourcils. il vaut mieux qu'on reste ici pour la nuit, mais je vais être incapable de dormir alors.. autant faire tout ce qu'on peut faire enfermer et puis faire comme avant dis-je alors en m'asseyant par terre comme une enfant, prenant du papier pour rouler. Je levais la tête vers Clyde. viens dis-je tendant la main vers mon meilleur ami.
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(#)Sujet: Re: you're my everything + Clybhän | Mer 3 Aoû - 14:13
Une meilleure amie, c'est une soeur que la vie a oublié de nous donner
Lorsque tu parlais de cette fille que tu avais rencontré et avec qui tu avais spontanément décidé de monter un duo, ta meilleure amie semblait si enthousiaste pour toi. A ce moment là, tu avais l'impression d'avoir réussi quelque chose dans ta vie. Siobhän t'avais toujours soutenu. Siobhän avait toujours été là pour toi, et désormais elle l'était pour de bon, et il n'y avait rien qui pourrait te faire plus plaisir que sa présence ce soir. Sa présence que tu avais tant attendu durant une année complète, trois cent soixante cinq jours. C'était tellement long quand tu y repensais. Mais en la voyant face à toi, tu n'avais plus envie de penser au passé qui t'avais rendu tellement mal. Tu voulais juste la retrouver, rattraper le temps perdu, profiter de sa présence, de son réconfort. Mais tu voulais aussi lui faire comprendre que tu ne la laisserais plus partir. Ta meilleure amie s'exclamait alors que la jeune fille avec qui tu collaborais devait être sexy, et devait bien se déhancher, elle ajoutait alors qu'elle aimerait la voir. Il est vrai que c'était une belle fille, mais tu ne lui avais pas proposé de former un groupe pour sa beauté, mais plutôt pour son talent. Elle ajoutait qu'elle était contente que cette fille soit entrée dans ma vie, et que ça devait sans doute être la seule bonne chose qui te sois arrivée pendant son absence. « Il aurait pu m'arriver de belles choses, mais je m'y refusais. Je n'avais pas la tête à ça. J'ai même coupé les ponts avec Savannah durant ton absence. J'y arrivais pas, je n'y arrivais plus. Quand je la voyais, elle me rappelait toutes ces choses qu'on a pu faire tous ensembles. Et je m'en veux, je m'en veux de l'avoir repoussé comme ça parce qu'elle ne le méritait pas, j'aurai dû être la pour elle, on aurait pu surmonter ton absence ensembles, mais au lieu de ça, j'ai joué au con, et je m'en veux » Bon, ce n'était qu'une partie de ce que tu avais à lui dire. Le reste. Tu ne savais pas vraiment comment l'aborder. Si vous vous étiez rencontrés Savannah et toi, c'était grâce à Siobhän, et peu de temps avant qu'elle ne disparaisse la brunette et toi vous étiez drôlement rapproché, puis tu avais cessé de la voir, lorsque tu avais appris la dispariton de Siobhän, mais il se trouve qu'il y a quelque temps de ça, vous êtes retombés l'un sur l'autre. Et tout ce que tu pouvais éprouver à son égard avant que ta meilleure amie ne disparaisse avait ressurgit, mais tu avais du mal à l'admettre. Parce que ta vie, c'était de la merde, et que tu ne voulais pas qu'elle souffre de tout ça, tu l'avais déjà assez fait souffrir, mais pourtant elle s'accrochait. Peut être que dans le fond, si tu venais de parler de Savannah, c'est parce que tu avais besoin d'en parler avec ta meilleure amie. Elle qui connaissait Savannah sans doute mieux que quiconque pourrait te conseiller. Elle te proposait toutefois de fumer, et ça, tu trouvais que c'était une bonne alternative pour passer à autre chose. Elle attrapait ce qu'il fallait et s'asseyait par terre, au milieu de la pièce, elle te tendit sa main pour que tu viennes la rejoindre, mais voilà que la douleur dans ton thorax se faisait douloureuse. Tu grimaçais, et essayais tant bien que mal de t'asseoir à ses côtés. « Peut être qu'un bon joint sera plus utile qu'un aspirine pour cette putain de douleur » lâches-tu alors, avant de sortir de ta poche du tabac et un petit sachet de weed. Tu te calais contre le canapé de sorte que tu puisses libérer ton buste afin d'être plus redressé pour ne pas que cela comprime ta blessure. « Du coup, tu m'as dis que tu vivais où actuellement ? » la questionnes-tu tout en terminant ton joint. « Et beh, t'as perdu le coup de main pour être aussi lente ou ça se passe comment ? » la taquinais-tu d'un air amusé.