(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Jeu 9 Juin - 16:37
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Je n'arrêtais pas de lancer des pics, des remarques désagréables à Sunshine, c'était principalement l'alcool qui me rendait comme ça, même si j'éprouvais énormément de rancœur envers elle. Je suis un mec relativement rancunier donc pour que je pardonne il en faut beaucoup. Là, pour ce qui concerne Sunny, je ne sais pas ce qu'elle pourrait faire pour que je lui pardonne, parce qu'elle a décider de me quitter à cause de ce que je suis, en fait. Et je ne compte pas changer, jamais. Pour personne. Je suis comme je suis, les événements que j'ai vécu dans le passé ont fait ce que je suis, tout comme elle. Donc si ça ne lui plaît pas c'est pareil. C'est pour cette raison qu'à peine monter dans la voiture, je n'avais pas résister à m'endormir comme ça, ça évitait tout bavardages inutiles. Quelques minutes plus tard, la voiture s'arrêtait et j'entendais Sunny qui me disait qu'on était arrivé. J'ouvrais doucement les yeux, les frottait légèrement. J'ouvrais ensuite la portière en silence et sortait de la voiture, bizarrement ça tournait autour de moi, je crois que ça fait bien longtemps que je me suis pas mis minable comme ça, enfin sans parler du Mexique. A peine après avoir fait quelques pas, je m'écroulais au sol en trébuchant sur quelque chose, ça me faisait rire comme un con, je sentis des mains se poser sur mon bras pour m'aider à me relever, elle m'accompagnait jusqu'à la porte autant dire que dans un état normal je l'aurais rembarrer directement ne voulant pas en foutre un coup à ma fierté, mais là, ça me prendra demain. « T'es clés sont où ? » me demande-t-elle une fois devant la porte d'entrée. Je cherchais dans mes poches avant de mettre la main dessus et de lui donner. « Tu vas réussir à atteindre ton lit ? » me lance-t-elle en se foutant clairement de ma gueule. Est-ce que je lui réponds sincèrement pour qu'elle m'y accompagne ou est-ce que je l'envoie balader en lui disant que le canapé m'ira très bien ? - Euh j'en sais rien, j'verrais bien, sinon j'dormirais dans les escaliers. Lâchais-je alors tandis que Rincon, mon chien nous accueillait. Je retirais alors mes pompes les laissant traîner dans le couloir, puis je montais les escaliers difficilement tout en essayant de retirer mon t-shirt que je laissais tomber au sol, le rangement ça sera pour demain. Je tentais de défaire la ceinture de mon jean, mais j'avais un peu plus de difficulté donc je capitulais rapidement. Je crois que Sunny se trouvait derrière moi, peut-être pour être sûre que je ne me casse pas la gueule, j'en sais rien. Si ça se trouve, j'hallucine complètement et elle n'est pas de retour.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Ven 10 Juin - 0:03
L'un des meilleurs sentiments au monde est de savoir que ta présence et ton absence compte pour quelqu'un
Cette situation était loin d'être agréable tant pour lui que pour moi, mais ma bonne conscience m'avait clairement interdit de quitter le bar sans le raccompagner jusque chez lui. Je savais pertinemment que dans l'état dans lequel il était il serait incapable de conduire au risque d'avoir un accident, et si cela arrivait, je ne m'en remettrais surement jamais. Noah avait et aurait toujours une place très importante dans mon coeur. Il était une personne qui avait marqué ma vie, à sa façon, et je ne pourrais jamais oublier tout ce qu'il avait pu m'apporter. Parfois je m'en voulais de l'avoir quitté de cette manière. Je n'avais pas été totalement honnête avec lui, mais la façon dont je l'avais quitté était selon moi la plus simple. Je savais pertinemment que si je lui avais dis que je partais pour les cours, il aurait voulu me suivre, seulement il avait tout ici, son garage, son meilleur ami, et je ne pouvais pas le priver de sa passion et de son meilleur ami. De mon côté, je n'aurais jamais pu tenir la distance. J'étais quelqu'un qui était peut être indépendante, mais qui quand elle voulait voir son copain pouvait le voir quand elle voulait. Et je savais pertinemment qu'être à des milliers de kilomètres de lui ne serait vraiment pas évident. Je devais avouer que j'avais peur qu'il finisse par m'oublier, ou qu'il se laisse aller, et je ne voulais pas prendre le risque de souffrir, déjà qu'en le quittant cela m'avait fendu le coeur, mais bon, je préférais souffrir de cette manière plutôt que d'une autre. Cependant voilà, ne pas avoir été honnête avec lui, j'en payais désormais les fruits. Il était tellement désagréable, mais bon, je n'avais pas le choix, je devais assumer. Et puis, au moins, je préférais qu'il passe son temps à me cracher son venin plutôt que le laisser rentrer seul, on ne sait jamais. Bon je devais avouer que je prenais cher, le jeune homme ne mâchait pas ses mots, mais bon j'avais beau avoir tord, je ne me laissais pas faire pour autant. Très vite, nous arrivions chez lui, monsieur se réveillait doucement, mais ce n'est pas pour autant qu'il sortait un mot. Pas de merci, ni foutre, ni merde. Je pense qu'un simple et bref merci m'aurais suffit, mais on va dire qu'il l'avait pensé tellement fort que je l'avais entendu. Enfin, quoi qu'il en soit, le petit jésus venait de le punir puisqu'en sortant de la voiture, ce dernier s'était rétamé. Je devais avouer qu'à l'intérieur de ma voiture, je n'avais pu me retenir de pouffer de rire. Fort heureusement la porte était fermée et par conséquent il n'avait pas pu m'entendre, autrement ce dernier n'aurait pu se retenir de me claquer le bec encore une fois. Enfin ceci dit, j'observais ce dernier l'entendant jurer tant qu'il pouvait, d'ailleurs, il n'avait pas trop l'air émotionné par cette chute, au contraire, il rigolait. Ca faisait longtemps que je n'avais pas entendu ce rire qui m'avais tant manqué. Le voyant peiné à atteindre la porte principale, je décidais de lui venir en aide, ce n'est pas que j'en avais envie car monsieur risquait de s'en prendre à moi encore, mais bon, ce n'est pas grave. Par chance, il ne bronchait pas et fini par me donner les clés de son appart' sans dire un mot, j'en étais presque sur le derrière. Je lui lançais une phrase faussement ironique, ce dernier ne mordait pas à l'hameçon et me répondais sérieusement. Je l'observais depuis sa porte d'entrée, Rincon vint même me voir, je caressais ce dernier, il était vraiment trop mignon, puis lorsque je reposais mon regard sur Noah, je remarquais qu'il avait enlevé son tee-shirt laissant apparaître un corps marqué par un certain nombre de cicatrices, bien plus que lorsque nous étions ensembles. Putain qu'est-ce qu'il avait bien pu lui arriver. Je savais pertinemment que ce n'était pas ancien, je m'en serais souvenue, ce n'est pas comme si je n'avais pas vu son corps à de nombreuses reprises. Cependant, il était toujours aussi bien foutu, et ses cicatrices le rendaient cruellement sexy. Mais je ne pouvais pas m'éterniser sur son corps. Cependant le voir galérer de la sorte ne m'amusais pas, c'est alors que je rentrais dans l'appart' fermant soigneusement la porte d'entrée pour le rejoindre dans les escaliers. « Viens » lançais-je en passant à ses côtés pour me retrouver une marche plus haute que lui et lui prendre la main pour l'entraîner avec moi jusque dans sa chambre. Cet appartement me rappelais bien trop de souvenirs. Souvenirs auxquels je ne devais pas me rattacher. Arrivés dans sa chambre, je l'aidais à détacher sa ceinture. « Je.. Je te laisse faire le reste, maintenant le plus gros est fais » Maintenant que j'avais fais mon devoir et que j'étais sûre qu'il était arrivé sain et sauf chez lui, je n'avais plus qu'une chose à faire, quitter l'appartement. C'est donc sans rien dire que je le laissais dans sa chambre, m'apprêtant à descendre les escaliers pour rentrer chez moi.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Ven 10 Juin - 13:35
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Sunny m'avait aider à atteindre le seuil de la porte et je crois qu'elle me surprendra toujours. Malgré toutes les crasses que je lui ai balancer à la figure depuis son retour, elle continue de m'aider, même si elle m'envoie chier, elle m'aide. Je lui donnais les clés pour qu'elle ouvre la porte et une fois à l'intérieure, elle me demande si je pourrais atteindre mon lit sans problème. Je lui répondis que je pensais, mais qu'au pire des cas, je dormirais dans les escaliers. Je montais les escaliers difficilement, doucement surtout, j'avais l'impression d'être sur un bateau, ça tanguait beaucoup trop. Je retirais mon t-shirt en le laissant tomber au sol, puis tentait de défaire ma ceinture, mais c'était plus compliquer que ce que je pensais. « Viens. » me dit-elle en passant à mes côtés pour me tendre la main et m'aider à monter. J'attrapais sa main et montais les marches, manquant de tomber en l'entraînant avec moi, mais heureusement je me rattrapais à la rambarde de l'escalier. Elle m'aidait à défaire ma ceinture et je marmonnais quelque chose d'incompréhensible. « Je… Je te laisse faire le reste, maintenant le plus gros est fais. » dit-elle en quittant ma chambre. Je retirais mon jean le jetant plus loin d'un coup de pied et me retrouvais en boxer, je me laissais tomber à plat ventre sur mon lit. - Reste.. dis-je alors sans être sûr qu'elle m'aie entendu et sans pour autant bouger du lit, j'étais trop bien ici, c'était moelleux. Je ne sais pas pourquoi je voulais qu'elle reste, je lui ai envoyer des vacheries toute la soirée et maintenant je lui demande de rester. Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ? Peut-être que je dormirais mieux avec elle à mes côtés, comme autrefois.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Dim 12 Juin - 11:59
L'un des meilleurs sentiments au monde est de savoir que ta présence et ton absence compte pour quelqu'un
Voir Noah dans cet état était loin de m'amuser. Il est vrai que j'avais pouffé de rire lorsqu'il s'était étalé par terre en sortant de ma voiture, mais il n'empêche que j'avais l'impression d'avoir retrouvé le Noah au tout début où je l'ai connu. Ce que je fais ce soir, ce n'est pas la première fois que je le fais. Il m'était déjà arrivée à plusieurs reprises de le ramener chez lui totalement ivre Seulement à ce moment là, il était beaucoup moins désagréable qu'aujourd'hui. Disons que l'alcool lui faisait ressortir toute la haine qu'il éprouvait à mon égard. Et ça faisait mal de le voir agir ainsi, mais en même temps, je savais que si je ne lui avais pas menti, nous n'en serions pas là. Je ne pouvais cependant pas lui en parler maintenant, pour la simple et bonne raison qu'ivre comme il était, il ne s'en souviendrait plus le lendemain, et si on devait avoir une discussion, ça serait quand monsieur serait totalement sobre et prêt à m'écouter. Ceci dit, alors que je m'apprêtais à allumer le contact, j'observais ce dernier afin d'être sûre qu'il arriverait en état jusqu'au porsh de sa villa. Ce dernier titubait à droite, à gauche. A ce rythme là, et le connaissant, il risquait de finir par perdre patience, et dormir sur la pelouse, je n'allais tout de même pas le laisser dormir dehors. C'est alors que je sortais de ma voiture pour le rejoindre. J'attrapais son bras pour l'aider à se maintenir, puis nous regagnions plus rapidement la porte d'entrée. Sans broncher, Noah acceptait de me filer ses clés de maison, en même temps, s'il voulait rentrer, il n'avait pas trop le choix, car il ne devait surement pas avoir les yeux en face des trous, vu comme il marchait déjà. Une fois la porte ouverte, je l'aidais à rentrer puis vu qu'il était désormais chez lui, je n'allais plus tarder, mais monsieur encore une fois fit des siennes en trébuchant dans les escaliers, putain ce que l'alcool pouvait le rendre bête et handicapé. Je soupirais dans ma barbe, puis le rejoignais dans les escaliers pour une nouvelle fois l'assister jusque dans sa chambre. Tant il était handicapé, il manquait de trébucher une deuxième fois, manquant de m'entraîner avec lui, merci la rambarde. Un peu de plus et nous retournions à la case départ tien. J'essayais de prendre sur moi pour ne pas m'énerver, bien qu'entre nous, il mériterait un bon saxon, peut être que ça lui remettrais les idées en place. Enfin, sur ce coup là, j'étais un peu trop ambitieuse à mon goût. Désormais dans sa chambre, je m'écartais de lui prête à le laisser, sauf qu'une fois de plus, monsieur galérait à se déshabiller. Je ne comprenais pas ce qu'il éprouvait à piter comme un trou. Ca le rendait complètement incapable de faire quoi que ce soit. Je reste persuadée que si je n'avais pas été là, il aurait très vite abandonné et se serait couché comme ça. Mais il n'y avait rien de plus désagréable que de dormir habillé de la sorte. Alors, je me rapprochais de lui pour ne serait-ce que lui détacher sa ceinture, il saurait surement faire le reste. Je m'éloignais alors de lui, prête à m'en aller, il n'avait désormais plus besoin de moi. Et je ne voulais pas rester au risque qu'il me trouve encore plus chiante que je ne l'étais déjà. Maintenant que je le savais en sécurité chez lui, je pouvais rentrer l'esprit tranquille. Il ne risquait plus de sortir. La seule chose qu'il allait faire, c'était se coucher et dormir pour décuver. Mais alors que je m'apprêtais à arpenter la fin des escaliers pour regagner la sortie, j'entendis un "restes". Comme s'il venait de me demander de rester. Je me stoppais net dans mon élan. Je fis volte face pour remonter doucement les escaliers. « Tu es sûr ? » le questionnais-je car je n'avais pas encore envie d'entendre toutes ces saloperies. Je pense qu'il avait déjà bien assez vidé son sac pour ce soir. Mais s'il voulait vraiment que je reste, alors je resterais. Je ne sais pas ce qui me poussais à faire ça. Je ne devrais pas, et je le sais très bien, mais quelque chose en moi voulait rester là, auprès de lui. Comme avant. A veiller sur lui.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Dim 12 Juin - 12:53
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Sunny m'avais pas mal aider ce soir et si j'avais pas bu à ce point, j'aurais vraiment résister à ce qu'elle m'aide à cause de cette putain de fierté. Mais là, je tenais vraiment plus debout, et puis le fait qu'elle soit à mes côtés me faisait du bien, sentir son odeur, entendre sa voix. Alors je pense que ça m'arrangeait en quelque sorte d'avoir besoin d'elle ce soir. Elle m'avait aider à marcher jusqu'à la porte d'entrée, une fois à l'intérieure, elle m'aidait à monter les escaliers tandis que j'essayais de me déshabiller en même temps, puis nous arrivions dans ma chambre, c'était un bordel pas possible, mais honnêtement j'en avais rien à foutre. Elle m'aidait à défaire ma ceinture et j'avais franchement l'impression d'être un handicapé, mais mon cerveau n'était pas en état de comprendre quoi que ce soit et demain je m'en souviendrais probablement pas. Ce qui n'est pas une mauvaise chose peut-être. Elle m'informait qu'à présent que le plus gros était fait, elle allait me laisser, je me laissais tomber sur mon lit, à plat ventre et lui demandais de rester. Je l'ai dis tellement doucement que je ne sais pas si elle m'as entendue. « Tu es sûr ? » me demande-t-elle. Sûr que ce soit une bonne idée ? Non. Mais vouloir qu'elle reste ? Oui. Définitivement. - Oui… marmonnais-je dans mon oreiller. Si j'avais encore n'importe quelles capacités physiquement à l'heure actuelle, j’essaierais probablement de coucher avec elle, parce que ce serait mentir de dire que ce n'est pas ce que je veux depuis le jour où je l'ai revu au garage, mais la colère à rapidement prit le dessus et tout à explosé. Je la sentais s'asseoir sur le bord du lit, j'avais du mal à ouvrir les yeux, alors je les gardais fermés. - J'veux plus que tu m'abandonne… Lâchais-je alors doucement, sombrant peu à peu dans le sommeil. On dit souvent que l'alcool fait dire beaucoup de chose, mais souvent la vérité, les choses qu'on n'ose pas dire en temps normal et je crois que c'est ce qui arrive ce soir. Je sais aussi que demain risque d'être complètement différent. Que tout ce qu'elle m'as fait va me revenir en pleine poire. Je ne dis pas que je suis un gars parfait, loin de là. Mais jamais je l'aurais laisser tomber si elle avait eu besoin de moi.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Dim 12 Juin - 13:48
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Rien n'avait changé, son appartement était tel que lorsque j'étais partie. En bordel, pour pas changer, je me demandais même comment Noah n'avait pas pu trébucher avant vu les obstacles parsemés sur son chemin. Non, monsieur s'improvisait acrobate dans les escaliers, auf qu'il manquait de tomber, et pour éviter une mauvaise chute, je montais les escaliers pour le retenir au bon moment, bien que je dois avouer qu'il m'avait fait une jolie frayeur en manquant de tomber et de m'entraîner avec lui. C'est fou ce qu'il pouvait être manche avec quelques verres en trop. Mais bon, le laisser se démerder aurait été dégueulasse de ma part, et puis, ce n'était pas dans mes gênes de laisser les gens galérer de la sorte, et encore moins quand il s'agissait d'une personne à qui je tenais. D'ailleurs venir l'aider c'était un peu quitte ou double, soit il me repoussait pour la énième fois, soit il acceptait, mais je crois qu'à l'heure actuelle, il n'était plus en état de batailler pour quoi que ce soit, c'est sans doute pour ça qu'il me laissait le conduire jusque dans sa chambre où je l'aidais à se déshabiller, notamment à défaire sa ceinture qu'il était incapable de faire. Je ne sais pas ce qui me poussait à être aussi protectrice envers lui, peut-être était-ce dû à notre passé commun. Je ne sais pas, mais j'avais besoin d'être sûre qu'il ne risquait rien lui arriver. Alors que je m'éloignais de lui, Noah ne tardait pas à se laisser tomber sur son lit. Maintenant, je pouvais être sûre de rentrer chez moi tranquille, mais alors que je tentais de quitter sa villa en prenant les escaliers, ce dernier me demandait de rester. Honnêtement, j'avais du mal à croire qu'il ait pu me dire ça. Pas après tout ce qu'il avait pu me cracher en plein visage ce soir, tout ce qu'il voulait c'était ne plus me voir. Mais bon, j'étais pourtant persuadée d'avoir entendu ces mots, c'est pourquoi je me retournais pour retourner dans sa chambre. C'est alors qu'arrêtais au bout du lit, je lui demandais d'une douce voix et légère s'il était sûr de ce qu'il venait de me dire. Heureusement que je comprenais le langage de Noah pour comprendre qu'il venait de me dire oui. J'étais départagée entre le fait de rester, et le fait de partir. Doucement, je prenais place à ses côtés, m'essayant sur le bord du lit, posant mon regard sur ce dernier, la tête plongée dans son coussin. Alors que je le pensais endormi, ce dernier lâcher une phrase qui ne fit qu'un tour dans mon corps. Non, ce n'est pas possible, c'était surement l'alcool qui le faisait parler, façon j'étais persuadée que le lendemain, il me virerait aussi vite qu'il m'avait fait rester. Mais je restais quand même. Je devais être une grande malade en fait. « Je ne compte pas te laisser une seconde fois » soufflais-je simplement dans un murmure à peine audible. Je ne voulais pas et je ne pouvais pas retomber. Pas une nouvelle fois. Je le savais pertinemment que si je le revoyais je craquerais. Il me manquait terriblement, c'est pas par vague, c'est constant, tout le temps. Cette citation était bien vraie. Mais je ne pouvais pas me permettre de lui faire part de tout ça. Je n'avais pas le droit. Je posais l'arrière de ma tête contre le mur se trouvant derrière moi, et fermais doucement les yeux. Tout naturellement, ma main vint se poser entre ses omoplates pour le caresser afin de l'apaiser pour qu'il s'endorme plus rapidement. Encore une fois, je n'aurais pas du m'autoriser ce geste, mais ça avait été plus fort que moi. Je savais combien ce genre de chose arrivait à l'apaiser, et c'est tout ce dont il avait besoin actuellement.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Dim 12 Juin - 14:20
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Depuis le jour denotre rencontre ça a été compliqué avec Sunny. On s'engueulait souvent, faut dire aussi qu'on avait pas un caractère qui aidait. Mais on s'aimait, enfin c'est ce que je pensais jusqu'à ce qu'elle me quitte. Elle ne supportait plus mes conneries soit disant, mais pourtant elle savait comment j'étais, elle s'est quand même lancée. Alors quand elle est partie, je n'ai pas empirer, mais je ne me suis pas calmer pour autant. Je continuais mon petit train de vie merdique, je couchais avec des filles pour oublier. Le plaisir pour oublier la souffrance. C'était mon moyen. Je n'avais pas arrêter de boire pour autant, mais je ne buvais pas tous les jours non plus. J'essayais juste de compléter le vide qu'elle avait laisser. Le fait qu'elle m'aide comme ça ce soir me déstabilisait un peu, elle m'avait quitter pourquoi cherchait-elle à me raccompagner chez moi, à m'aider à monter jusque dans ma chambre, à me déshabiller même ? J'étais trop ivre pour chercher n'importes quelles réponses. Tout ce que je savais c'est que je lui en voulais et peut-être que je l'aimais toujours. J'en sais rien. En tout cas, mon cerveau agissait n'importe comment et par moment j'avais envie de me taper la tête contre les murs. Je me laissais tomber sur mon lit tandis qu'elle quittait ma chambre, mais à ce moment-là, pour je ne sais quelles foutues raisons, je lui demandais de rester. Qu'est-ce qui ne tournait pas rond chez moi ? Elle me demandait si j'étais sûr de moi, pas vraiment, mais je répondais oui quand même. Elle vint alors s'asseoir à mes côtés et je lui lançais que je ne voulais plus qu'elle m'abandonne. « Je ne compte pas te laisser une seconde fois. » me dit-elle doucement. Elle a de la chance que je sois trop mort pour me battre parce que honnêtement je n'étais pas capable de la croire. - Tu disais ça la première fois aussi.. murmurais-je tandis qu'elle s'appuyait contre la tête de lit. Je sentis sa main se poser sur mon dos pour me caresser et quelques minutes plus tard, je dormais, ronflait même probablement. La nuit se déroulait calmement, mais je sais que dès mon réveil, j'aurais un mal de tête colossale et je ne sais pas comment je réagirais en voyant Sunny à mes côtés, enfin si elle est toujours là.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Dim 12 Juin - 14:35
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Le fait que Noah me demande de rester auprès de lui m'interpellais. Je ne comprenais pas ce revirement de situation. Je n'avais pas fait tout cela pour rester là ce soir, j'avais uniquement fait ça dans le but d'être sûre qu'il serait en sécurité chez lui. Au moins; le raccompagner et m'occuper de lui me permettais d'être sûre qu'il soit arrivé sain et sauf chez lui. De plus, avec tout ce qu'il avait pu me balancer toute à l'heure, je ne comprenais pas trop. Je pense surtout que c'était l'alcool qui lui jouait des tours, à mon avis le retour à la réalité le lendemain matin serait plus dur, mais bon, j'étais prête à encaisser les coups, encore, tant que j'étais avec lui, qu'il m'engueule ou non, au moins, je passais un peu de temps avec lui. Acceptant de rester avec lui, je finis par prendre mon courage à deux mains et m'asseoir près de lui. Etre a ses côtés me rappeler bien trop de choses, tous ces bons moments passés à ses côtés, s'il savait à quel point il a pu me manquer durant cette longue année, s'il savait qu'il n'y avait pas un jour où je n'avais pas pensé à lui. Mais bon, il gardait cette image de moi qui l'avait laissé, la preuve en est lorsque je lui avais affirmé que je ne le laisserais plus, il me faisait remarquer que j'en avais déjà été capable. Je fermais les yeux, prenant une grande inspiration. Il n'avait pas tord, mais s'il savait la vérité sur tout ça, peut être que j'aurai du être honnête avec lui dès le début. Mais je n'en n'avais pas été capable, je voulais juste qu'il me déteste pour pouvoir vivre sa vie sans penser à moi. « Je n'ai pas été totalement honnête avec toi quand je suis partie » soufflais-je simplement, tandis que sous mes caresses ce dernier finit par tomber dans les bras de Morphée, je pouvais le savoir rien qu'à sa façon de respirer. De toutes les façons, ce n'était pas le moment de discuter de tout ça, et puis s'il faut demain matin, il aurait tout oublié. Quant à moi, j'essayais de lutter, mais au bout d'un moment, je finis par m'endormir à mon tour, restant malgré tout loin de lui pour ne pas qu'il pense quoi que ce soit à son réveil. En parlant du réveil, j'étais la première à ouvrir les yeux. Je regardais Noah qui dormait encore. Ne voulant pas le réveiller, je me levais doucement du lit pour regagner la cuisine afin de lui écrire un petit mot ne serait-ce que pour lui dire que j'étais partie. Je ne voulais pas qu'il pense une nouvelle fois que j'ai pu le laisser tomber. Quoi que, il ne devait même pas se souvenir de ce qu'il s'était passé hier, s'il faut il ne se souviendrait même pas de ma présence. Et ce n'était peut être pas si mal dans le fond. En tout cas, cette nuit à ses côtés m'avait fait le plus grand bien, mais je savais pertinemment que c'était parce qu'il était saoule, et que s'il avait été sobre, rien de tout ça ne serait arrivé vu que le jour où nous nous étions revus au garage, il était loin d'être saoule, et cela ne l'avait pas empêché de me dire sa façon de penser.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Dim 12 Juin - 15:00
Ils n’étaient pas toujours d’accord, en fait ils n’étaient jamais d’accord sur rien, ils se bagarraient tout le temps et ils se testaient mutuellement mais en dépit de leurs différences ils avaient une chose très importante en commun ils étaient fous l’un de l’autre...
Je demandais à Sunny de rester avec moi cette nuit, j'aurais été moins saoule les choses se serait passer autrement, mais là, j'étais incapable de bouger donc il fallait que je me contente de sa présence à mes côtés. Enfin quoi qu'il en soit je dormais mieux, ça c'est clair. Mais avant que je sombre complètement dans le sommeil, je lui demandais de me ne pas m'abandonner à nouveau et elle me confirmait qu'elle ne le ferait pas une deuxième fois, alors j'eu encore un peu de force pour lui rappeler que c'est ce qu'elle m'avait dit la première fois. Je sentis ensuite sa main se poser dans mon dos pour me caresser et cela m'apaisais énormément, même en luttant de toutes mes forces. « Je n'ai pas été totalement honnête avec toi quand je suis partie. » souffle-t-elle alors que je n'entendais pas tout ce qu'elle disait puisque je sombrais littéralement dans le sommeil, peu de temps après je ronflais. Le fait qu'elle soit à mes côtés jouait beaucoup je pense. Le lendemain matin, mon chien vint me réveiller, je ronchonnais ayant un mal de crâne horrible, je restais un moment avant d'émerger, puis en tournant la tête je remarquais qu'elle n'était plus là. J'aurais dû m'en douter. Rincon se précipitait en bas, tandis que moi je me levais doucement, je descendais en boxer dans la cuisine pour prendre une cachet ou n'importe quoi qui passerait le marteau qui s'acharnait sur ma tête, lorsque je la vis pencher sur le plan de travail en train d'écrire. - Qu'est-ce que tu fais ? Demandais-je alors en la regardant. Elle allait partir comme ça, sans attendre que je me réveille. - Et hier tu disais que tu me laisseras pas une deuxième fois ? C'est ce que t'es exactement en train de faire ! Lâchais-je peut-être plus sèchement que je ne l'aurais voulu.
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(#)Sujet: Re: You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine | Dim 12 Juin - 22:00
L'un des meilleurs sentiments au monde est de savoir que ta présence et ton absence compte pour quelqu'un
Rester auprès de Noah n'était peut être pas la meilleure idée qui soit, mais si c'est ce qu'il voulait, je ne pouvais pas aller à l'encontre de cette envie. J'en avais envie moi aussi, même si je savais que ce n'était pas bien, tant pour lui que pour moi. Et puis cette chambre, ce lit, cet environnement me rappelait bien trop de choses. Je me souvenais de ces folles soirées que l'on passait tous les deux, ou toutes ces disputes à se taper dessus, à me barrer, pour qu'au final il me rattrape, qu'on s'embrasse pour se réconcilier. Je m'en voulais d'avoir tout foutu en l'air. On était pourtant si bien tous les deux. Ce n'était pas facile tous les jours, on avait des fichus caractères, mais en dépit de tout ça, on s'aimait éperdument. Et je mentirais si je disais que j'avais réussi à l'oublier durant cette année. Il n'imagine même pas à quel point ça a été dur pour moi, mais je n'avais pas le choix, il le fallait, tant pour lui que pour moi. Cette relation à distance n'aurait pas pu tenir, nous n'aurions pas réussi. Nous nous aimions bien trop pour pouvoir réussir à tenir une telle distance. Il aurait eu peur, j'aurai eu peur, nous nous serions déchirés d'avantage, et je n'en n'avais pas envie, le plus simple était ce que j'avais fais, même si à l'heure actuelle je devais en payer les frais. Je me contentais cependant d'apprécier ce moment. Rester auprès de lui, humer son odeur. J'essayais toutefois de garder une certaine distance entre nous, même si je ne pus m'empêcher de poser la paume de ma main entre ses omoplates pour le caresser afin qu'il puisse s'endormir paisiblement, chose qu'il ne tardait pas à faire. Je restais quant à moi un bon moment éveillée, essayant en vain de lutter, car je finis à mon tour, après plusieurs heures par m'endormir à mon tour. Au petit matin, j'étais la première à me réveiller, Noah dormait encore. J'attendais un petit peu avant de me lever discrètement pour ne pas le réveiller, vu la cuite qu'il s'était prit la veille, et l'heure à laquelle il s'était endormi, il avait surement besoin d'un grand nombre de sommeil, c'est pourquoi je faisais en sorte de ne pas le réveiller. Doucement je descendais les escaliers, et pour ne pas partir comme une voleuse, je me dirigeais vers la cuisine, prenant un papier et un stylo pour lui écrire un petit mot. S'il faut à son réveil, en voyant mon mot, il se demanderait surement pourquoi je lui avais laissé un mot pareil, il ne se souviendrait peut être pas de ma présence ici. Mot rédigé, je m'apprêtais à m'en aller quand j'entendais la dureté de sa voix raisonner dans la pièce, je m'arrêtais net dans ma marche, ne sachant comment réagir. « Oses me dire que tu as envie que je reste » lâchais-je spontanément. « Non en fait laisses tomber, je n'ai pas envie de savoir. Je t'ai dis ça hier soir, je ne pensais même pas que tu te souviendrais de ma venue ici, ou même de ce que j'aurai pu te dire tant tu étais ivre. Mais quoi qu'il en soit, je partais juste pour te laisser te réveiller tranquillement. J'ai été là toute la nuit » Je ne sais même pas pourquoi je prenais la peine de me justifier comme ça, qu'est-ce que cela pouvait lui faire, façon, il n'avait surement qu'une seule envie, celle que je parte donc bon. Pour éviter qu'il me vire de son plein gré. Je n'avais pas la tête à me disputer avec lui, nous nous étions déjà assez disputé entre les retrouvailles au garage et hier soir. Je savais désormais ce qu'il pensait de moi, c'était bon.
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You see me standing but i'm dying on the floor Ft Sunshine