Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres ▬ Caelyn

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Caelyn & Yael

Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres
En ce moment, tout ce qui arrive dans la vie de Yaël le fatigue. Entre l’autre cinglée qui est venue l’accusée de l’avoir mis en cloque juste devant son ancienne fiancée et les tests qu’il avait dû faire pour qu’elle comprenne enfin qu’il n’est pas le père, il avait mis certaines de ses obligations professionnelles de côté car il a vraiment besoin de prendre l’air afin de souffler un bon coup. Lorsque la femme avec qui il a eu une aventure d’un soir dans un bar est venue lui parler et surtout – soyons honnête- le saouler avec cette histoire, il est resté un moment à lui expliquer une fois que Caelyn est partie, que ce n’était pas possible qu’elle soit enceinte de lui. Il avait beau lui dire qu’il était stérile, elle ne l’avait pas cru alors il avait fini par lui proposer un deal : aller faire des tests en sa présence histoire qu’elle lui fiche la paix. S’il s’avérait être le père alors il serait présent pour l’enfant et si ce n’est pas le cas, elle sortirait de sa vie une bonne fois pour toute. Lorsqu’il avait attendu dans la salle d’attente en sa présence, faut bien avouer qu’il avait eu la trouille que ses test n’étaient en fait que du pipeau. Non seulement il serait alors père avec une femme qu’il n’est pas certain de pouvoir supporter au quotidien bien au contraire mais surtout, alors cela voudrait dire qu’il a brisé ses fiançailles avec Caelyn pour rien. Autant dire que le procès serait de sorti si ses tests s’avéraient faux. Mais bon, comme il s’en doutait, il ne pourra jamais être papa et sur le coup il ne sait pas ce qu’il aurait préféré comme situation. Voilà maintenant trois jours que les tests ont été faits et donc qu’il n’a plus à supporter l’autre nana qui lui colle aux basques. Il a hésité à aller toquer chez Caelyn pour lui confirmer qu’il ne va pas devenir père et que donc, ce n’est pas lui qui gagne la soit disant compétition mais il a vite changé d’avis. S’il la quittait en utilisant des mots durs pour qu’elle le déteste et ne veuille plus lui parler, ce n’est certainement pas pour revenir vers elle à la moindre occasion. Vivre en face de chez elle est assez compliquée comme ça. En tout cas étrangement depuis l’épisode dans le couloir de leur étage, ils ne se sont pas croisés et c’est en quelque sorte tant mieux. Ca suffit les prises de tête. Lorsqu’il rentre chez lui il a limite peur de la croiser et qu’elle revienne lui parler de cette histoire alors il traine souvent en ville même s’il ne fait rien de particulier. Ça lui permet de penser à autre chose et surtout, à rester éloigné de l’immeuble. Finalement au téléphone avec l’un de ses clients qui lui reprochait de ne pas être venu à l’un de ses matchs ce matin, Yael s’excusa et choisit l’excuse des problèmes personnels. S’il ne jugerait pas sa vie de problèmes au point de ne pas travailler, faut quand même avouer que c’est quand même une grosse prise de tête pour le jeune agent sportif. Il assure les rendez-vous important c’est déjà bien puisqu’il n’a pas l’obligation d’aller voir les matchs de ses clients, on ne peut pas vraiment lui reprocher. Quoi qu’il arrive il trainait dans le parc, prenant l’air même si faut bien avouer que l’air ici est plus pollué qu’autre chose, marchant aussi puisqu’il ne peut pas courir à cause des blessures qui ont été la cause de l’arrêt de sa carrière en tant que sportif. Finalement les coups de seize heures venaient de sonner et il prit la décision de rentrer chez lui afin de manger un bout devant la télévision. Il se comporte vraiment comme un enfant parfois à prendre son gouter quotidien. Arrivant finalement devant l’immeuble, Yael prit d’abord le chemin des boites aux lettres pour chercher son courrier avant de prendre les escaliers maintenant qu’il évite les ascenseurs depuis qu’il est resté bloqué avec Caelyn mais il faut croire que les boites aux lettres et aussi un endroit à oublier maintenant puisqu’il vient justement de la croiser. « Salut » Dit-il finalement avec un simple geste de langage des signes. « Ça va ? » Continua-t-il, décidément pour ignorer les gens il n’est pas très fort puisque s’il s’écouterait il rentrerait directement dans son appartement, sans un mot.
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Yaël & Caelyn

Plus le droit d'être libre même devant la boite au lettre ... quelle merde.
Les vacances pour les enfants tout comme pour moi étaient en train d’arriver et cela me réjouissait, c’était bien la seule chose qu’il allait me faire un bien fou à vrai dire. Car durant ces vacances, j’allais sans doute décider de débrancher ma mère et cela n’était clairement une chose qui me mettait du baume au cœur tout au contraire. Puis, il y avait cette histoire avec mon voisin, mais lui je me portais parfaitement sans le voir, après tout il était mon ex, il aurait pu partir suite à notre première rencontre où il avait su que c’était moi sa voisine. J’étais là avant et j’avais mille et une habitudes dans ce quartier, je n’allais pas partir pour faire plaisir à Yaël cela n’était pas possible pour le coup. Ce dernier allait avoir la vie que j’avais imaginée pour lui, mais cette dernière il était supposé la passer avec moi, chose qui n’était pas prêt d’arriver vu qu’il allait donner un gosse à une autre. Après tout, il avait clairement dit qu’avec une sourde, il ne pouvait pas faire ce genre de chose .Actuellement durant mes nuits, je ne cessais de me repasser ce moment, ce dernier était sans doute l’instant le plus cauchemardesque de ma vie malheureusement. Enfin, j’étais partie courir, j’avais besoin d’oublier et même si cela ne faisait que quelques jours que cela s’était passé, une amie m’avait convaincu de m’inscrire sur un site de rencontre ! Tant pis, j’allais sans doute avoir bien du mal à trouver un homme entendant qui ne soit pas rebuté par le fait que je sois sourde ! Mais je m’en fichais moi qu’il soit sourd ou non, je voulais juste vivre quelques chose de ressemblant à ce que j’avais pu vivre avec Yaël, mais qui sonnait pour autant vrai, car jusqu’à présent je savais que tout avait été faux. Mais, je ne comprenais juste pas pourquoi il avait fait ça. Pourquoi rester avec moi si au final, il ne le voulait pas ? Un pari ? Oui, c’était sans doute ça, la seule explication qui me paraissait logique dans ma tête, mais bon, pour le coup, je n’aimais pas forcément ce qui se passait pour le coup. Pourquoi je continuais de me bouffer le cerveau moi-même pour une raison idiote ? Le mec était tout bonnement à radier de ma vie, il fallait que je passe à autre chose. Courant dans le parc, je commençais à me dire qu’il fallait que je tourne clairement la page, déjà je n’avais pas couché avec quiconque depuis que j’avais été quitté par mon ex fiancé. Je commençais à me dire que je devais me bouger et qu’il ne pouvait plus avoir une quelconque emprise sur moi. Sans doute qu’il ne le voulait pas, mais c’était pourtant bel et bien le cas. Je finissais par abandonner ma course, sortant mon téléphone et me rendant sur le profil que m’avait créé mon ami, je voulais au moins passer le cap d’une nuit, peut être que cette idée était ma plus ridicule au monde, mais enfin je n’avais pas d’autre idée pour m’aider à passer le cap. Enfin, je le verrais sur le moment après tout, alors je sélectionnais des hommes et j’attendais de voir les réponses, peu importe, il me fallait sauter ce maudit pas quoi que je ressente encore pour Yaël, car oui, j’en étais encore amoureuse après tout c’était une relation aussi vielle que nous à peu prés. J’arrivais à mon immeuble, ne pensant même plus à lui, car finalement les photos des jeunes sélectionnés l’avaient un peu évaporé de mon esprit pour mon plus grand bien dans le fond. Car moins je le voyais et moins je pensais à lui mieux je pourrais avancer dans le fond, donc ça serait parfait dans le fond. Enfin, je m’arrêtais à la boite au lettre pour ramasser mon courrier et je ne m’attendais plus à le voir, lui … c’était vraiment le karma ? J’avais fait quoi pour mériter cela ? « Salut. » J’avais signé assez sèchement et je le laissais continuer en me demandant si ça allait. « Ça ne te regarde plus … en fait ! » Lui disais-je. Je ne voulais pas être méchant, mais je me voulais réaliste, combien de temps j'allais tenir ? Ça c'était la question à un million de dollars.

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Caelyn & Yael

Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres
Éviter son ex qui a sa porte en face de la sienne n’est pas une chose aisée. Il ne peut s’en prendre qu’à lui-même, c’est Yaël qui est resté vivre ici alors qu’il a appris qu’elle était sa plus proche voisine. Il a décidé de rester alors il doit simplement assumer. Mais comment vivre dans un endroit en toute tranquillité quand on sait que la femme qu’on aime toujours malgré tout vie à l’autre bout du couloir ? C’est compliqué, surtout lorsqu’on lui fait croire que c’est son handicap qui a tout changé dans ses sentiments et non pas le secret qu’il lui cache depuis leur rupture. Mais bon, il fait avec, il n’a pas tellement le choix. Il l’évite, ne prend pas son temps lorsqu’il ouvre sa porte et n’essaye de pas savoir si elle est chez elle ou non. Il passe aussi moins de temps chez lui quand il le peut et évite les escaliers. Yaël a bien la sensation d’être ridicule d’agir comme cela plutôt qu’en tant qu’homme qui porte ses couilles mais bon, à chaque fois qu’il voit son ex, la situation dégénère alors autant éviter. Ils s’entendaient tellement bien ensemble. Il voulait l’épouser, fonder une famille avec elle mais il ne peut pas rester avec elle et lui voler son rêve d’enfant, voilà pourquoi il se comporte comme un connard en terme général et l’évite depuis quelques jours maintenant. Comment passer d’une situation à une autre en une simple chose même si le fait qu’il soit stérile n’est pas vraiment une petite chose, c’est important et malheureusement on ne peut pas changer cela. Pourtant, là alors qu’il vient de la croiser à tout hasard alors qu’ils semblent tous les deux chercher leurs courriers, au lieu de l’éviter une nouvelle fois et éviter de lui parler, il est là, à la saluer mais aussi à lui demander comment elle va. Ce n’est pas vraiment l’attitude d’un mec qui n’en a rien à faire de son ex fiancée. Il fait le mec gère et pourtant, il n’arrive pas à s’en faire pour elle. Elle semblait tellement bouleversée la dernière fois qu’ils se sont fait fasse alors qu’elle pensait qu’il allait devenir papa. Yaël a bien essayé de lui faire comprendre qu’il ne pouvait l’être mais sans lui expliquer qu’il ne pourra jamais avoir d’enfant, c’est assez compliqué. Il ne veut pas qu’elle le vive mal alors qu’il n’y a pas de futurs mini Yaël, il tient à elle malgré tout ce qu’il peut dire et surtout laisser croire avec son attitude. « Ça ne me regarde plus mais j’ai le droit de me demander si ça va ! » Il n’est pas là pour se prendre la tête, encore moins sur le fait de savoir si oui ou non il a le droit de lui poser des questions ou non. En tout cas ça lui prend immédiatement la tête ce genre de phrase. Il comprend qu’elle puisse être en colère mais à un moment donné ce genre de pic l’énerve. « En tout cas tu seras heureuse d’apprendre que j’ai bien confirmé le fait que je ne suis pas le père. Donc félicitation tu vas gagner ! » C’est Caelyn qui parlait de compétition pour savoir qui se ferait une nouvelle vie avant l’autre, ce ne sont pas ses propres mots. Ce ne sont pas des reproches, juste qu’il veut qu’elle sache qu’il ne sera pas père. Non pas parce qu’il ne va pas assumer mais parce qu’il n’est pas le géniteur. Ça ne la regarde peut-être pas mais Yaël ressentait le besoin de lui dire, peut-être qu’elle le prendra mieux, peut-être au contraire qu’elle se contrefiche mais au moins les choses sont dites. Finalement il lui tourna le dos pour ouvrir sa boite aux lettres, en même temps il est quand même là pour ça alors il regarda son courrier. Que des factures, super ! Finalement il se tourna vers son ex, attendant une réaction de sa part, qu’importe, des mots, des insultes ou autre. Il ne va quand même pas repartir alors qu’ils n’ont sans aucun doute pas terminé leur semblant de conversation.
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Yaël & Caelyn

Plus le droit d'être libre même devant la boite au lettre ... quelle merde.
Tout se bousculait dans ma tête. Que ce soit ma mère que j’allais prochainement débrancher ou encore cet ex qui laissait ma vie en pagaille. Je pensais qu’avec lui, j’en avais fini, mais il avait fallu qu’il habite la porte en face de la mienne. Alors, moi qui tentais de me convaincre qu’il n’était plus si important pour moi, il fallait qu’il revienne. J’aurais pu fuir, mais je ne voulais pas changer à nouveau ma vie. Compliqué. Avoir Yaël dans ma vie était une chose qui me ramenait en arrière. Alors, le coup fatal fut sans doute le fait de savoir qu’il allait être père, même si ce dernier avait tenté de faire croire que non. Après tout, j’avais tout fait pour faire croire que moi, je m’en contrefichais, alors que cela m’avait juste un peu plus détruite. Durant ma journée un ami, avait décidé de me faire un profil sur un site de rencontre. En rentrant de mon jogging que j’avais décidé de faire pour me vider l’esprit, chose qui n’avait pas réellement fonctionné dans le fond. Non, totalement pas vu que j’avais pensé à tout cela et surtout à Yaël. Enfin, finalement, je me décidais pour tenter le coup d’un soir, peut être que cela m’aiderait amplement à oublier mon cher voisin. Je me le devais, car je restais coincée dans le passé, n’avançant pas et cela n’était pas top, non réellement pas. Bref, je regardais les profils tout en arrivant aux boites aux lettres. Loin de moi l’idée de croiser celui dont mon esprit était enivré, mais manque de chance, il était là. Je le regardais rapidement et finalement il me demandait si j’allais bien. Je ne comprenais pas cette audace à me parler et encore moins à vouloir savoir comment j’allais. Il fallait que je remette les choses au point avec lui, chose que finalement je faisais en signant, mon énervement était lisible dans ma signature, mes gestes étaient rapide et mon visage ne laissait pas paraître un seul petit mouvement de rictus. Je pouvais être mauvaise, mais là ce n’était pas le cas. Je voulais tout bonnement ne pas lui parler, je voulais avancer et avec lui dans les parages c’étaient complétement impossible. « À ton avis ? » Que je signais à ses dires. « Je veux plus te parler et tu n’as pas l’air de le comprendre. Que dois-je faire pour que tu le comprennes et que tu ne l’oublie pas surtout. » Il faut dire que je pensais avoir été clair avec cela, dès la première rencontre en tant que voisin, mais apparemment, je ne l’avais pas été assez … à mon plus grand désarroi. Il était bête, ça y est je m’en rendais compte avec ses dernières paroles qu’il venait de prononcer. Je soufflais un peu, laissant mon émotion d’énervement se faire sentir par ce dernier. « En quoi je dois m’en réjouir ? Dis-moi ! » Je levais les yeux au ciel, il fallait qu’il comprenne, mais cela n’avait pas l’air d’être clair, comme bien des choses avec lui. « Comment tu veux que je gagne ? Pour avoir un enfant me faudrait déjà avoir un homme et pour cela il me faut être capable d’aimer à nouveau ! Ne pas avoir peur qu’un autre homme me quitte au bout de temps année à cause de ce que je suis … je ne sais même pas ce que je suis finalement ! » M’énervant, mes mains, mes signes tout partait de tous les côtés. Frottant mon visage, je déposais mon regard dans le sien. « Alors, dis-moi … après tout, tu es l’homme qui est à l’origine de ce manque de confiance … je suis quoi un monstre ? » Mon regard fixant le sien, je voulais lui faire entendre raison … chose qui n’avait pas l’air de faire depuis tout ce temps. En vrai, je le savais, je l’aimais encore et cela m’arrachait encore plus le cœur. « Comment je suis censée oublié le pire des gars m’ayant brisés alors que ce dernier vit face à moi, comment ? À croire que quelqu’un ne me veut que du mal … entre toi et ma mère, je vais finir en maison de repos ! Et toi tu continues, tu oses venir me parler du fait que tu ne vas pas devenir père ! » Je cris, je le sens sur mes cordes vocales. « Mais putain ! Moi j’ai droit de dire que tu vas gagner … c’est toi qui a brisé mon rêve en partant … alors maintenant je t’en prie fait en sorte qu’on ne se croise plus … je ne sais pas tu me dois bien cela, non ? » Que je finissais par signer. Je restais plantée devant lui ne sachant même pas pourquoi je restais là face à lui, j’aurais dû partir, je le sens je devrais partir, mais je n’y parviens pas en réalité.

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Caelyn & Yael

Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres
Yael se dit parfois qu’il ferait mieux de partir. Son métier lui permettrait de partir en plus puisqu’il est souvent en déplacement. Ça serait peut-être l’occasion de repartir à zéro totalement et pourtant, sans qu’il ne sache réellement pourquoi il ne parvient pas à partir. Sans doute est-ce qu’il n’arrive pas à tirer un trait sur elle en fin de compte, pourtant c’est lui qui veut que leur histoire soit finie pour qu’elle puisse avoir une famille qu’elle ne peut avoir s’il est dans les parages. C’est peut-être égoïste de prendre cette décision seul mais il l’assume totalement. En tout cas, ces derniers temps, même s’il ne parvient pas à quitter l’immeuble et encore moins la ville, il l’évite. Avec toute cette histoire, c’est trop pour lui faire face. Il a bien vu qu’elle était chamboulée lorsqu’elle a cru qu’il avait mis enceinte une autre femme alors il laisse l’histoire couler même si toute cette histoire n’était autre qu’un gros malentendu. Lui dire la vérité lui a traversé l’esprit, il ne peut pas dire le contraire et pourtant il s’obstine à tout garder pour lui car cela voudrait dire qu’il a fait tout ça pour rien. Il a trouvé une excuse, il lui a brisé le cœur, il s’est éloigné de la femme qu’il aime et tout ça pour une raison. Il ne veut pas avoir fait tout cela pour rien au final. Pourtant ça aiderait bien, elle comprendrait au moins, enfin un minimum en tout cas. Sans doute est-ce pour cela que lorsqu’il lui parle, il n’a aucune rancune à son égard, loin de là même alors il lui parle normalement. On peut le croire hypocrite mais il n’arrive juste pas à ne pas lui parler lorsqu’il est face à elle. « C’est pas ma faute si on tombe l’un sur l’autre. Je n’ai pas envie d’agir comme un inconnu c’est tout ! » Oui, voilà pourquoi il lui parle à chaque fois car elle n’est pas personne pour lui-même s’il pourrait dire l’inverse afin de rester loin d’elle et des sentiments qu’il peut avoir à son égard même après tout ce temps. Pourtant malgré ça, il agit comme un con, c’est son arme de défense, ça et sa carapace. Finalement, il l’écoute sans la regarder. Elle le met mal à l’aise, oui Caelyn a le don de le mettre mal à l’aise car elle touche des points sensibles. Quand il l’écoute il comprend qu’il a mal agit et qu’elle ne méritait pas cela. Il n’a pas besoin de l’entendre pour le savoir mais ça n’aide pas vraiment en tout cas. Malgré les pauses qu’elle prend dans ses paroles, il la laisse continuer sans intervenir. De cette manière il la laisse dire tout ce qu’elle a à dire. A plusieurs reprises il a voulu ouvrir la bouche pour lui répondre mais finalement non. De toute façon, elle a l’air tellement en colère, tellement concentrée sur ce qu’elle a à lui dire, à lui crier ses mots que Yael n’est pas sûr qu’elle lirait sur ses lèvres si jamais il ouvre la bouche pour parler. Tu n’es pas un monstre ok ? T’es loin d’être un monstre. » Il parle lentement, essayant d’accompagner ses paroles de signes pour qu’elle suive mieux, même si son langage des signes est un peu rouillé. « T’es quelqu’un de génial qui mérite le bonheur, d’être heureuse auprès de sa famille, auprès de quelque chose que je n’aurais jamais pu t’apporter. Je voulais juste t’offrir cette possibilité là, pas t’enlever la capacité de faire confiance aux hommes ! » Il ne pensait pas qu’il irait jusqu’à dire ça même s’il n’a pas dit carte sur table qu’il ne peut pas avoir d’enfant. Elle est tellement en colère, il pourrait répondre sur la défensive mais il en a juste marre, marre de mentir, marre de faire en sorte qu’elle le déteste plus pour s’éloigner de lui. Yael aurait mieux fait de ne pas ouvrir la bouche mais maintenant c’est fait alors il n’y a qu’à espérer que Caelyn soit concentré sur le reste, pas sur le fait qu’il ne peut pas lui offrir la famille qu’elle mérite parce que Yael le sait : qu’elle soit sourde ou non, il sait une chose c’est qu’elle sera une superbe maman. En tout cas il manque un temps d’arret, essayant de reprendre ses esprits après ce que l’un ou l’autre a pu dire. Autant dire que ce n’est pas le genre de conversation qu’on a l’habitude d’avoir en allant simplement chercher son courrier qui ne doit être que des factures en prime. « Je te dois ça, je te l’accorde mais je ne sais pas si j’en suis capable ! » Il a dit cela d’une petite voix, ce qui ne change pas pour la jeune femme qui a sans doute pu lire ses quelques phrases. Pour le coup il est vraiment égoïste car il ne sait pas s’il est capable de la laisser, de ne plus la voir alors que Caelyn mérite mieux.
LUCKYRED

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Yaël & Caelyn

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Je le regardais soufflant un peu. Il ne voulait pas agir comme un inconnu ? Mais se rendait-il compte de ce qu’il me faisait vivre, subir sans que je ne puisse combattre cette douleur qui faisait naître en moi à cause de sa présence ? Certainement pas. Pourquoi, il penserait à ma personne après tout ? Il s’en fichait, il m’avait laissé sur le côté de sa vie ce n’était clairement pas pour me soutenir par la suite. Je le regardais, alors que je serrais mon courrier entre mes mains. J’étais épuisée de tous ce qui s’était déroulés dans ma vie dernièrement qui était fort souvent en rapport avec mon ex petit ami qui était face à moi à cet instant précis. « Et bien fallait y penser avant ! Moi, je veux qu’on agisse comme des inconnus ! Je n’ai pas demandé à ce que tu vives dans le coin ou que tu me lâches. Alors pourquoi continuer à être dans ma vie là ? Pourquoi me faire du mal ? » Il fallait qu’il comprenne que le voir presque tous les jours quand il n’était pas en déplacement était tout bonnement horrible, je n’arrivais pas à m’en remettre … et je ne voulais pas changer une nouvelle fois ma vie par sa faute ! Je voulais juste qu’il en sorte et cela me convenait amplement. Il pouvait bien le faire une seconde fois, vu qu’il avait déjà fait une fois, qu’est ce qui l’empêchait de le faire à nouveau ? Je l’écoutais et bien qu’il me dise ne pas être un monstre je le vais juste les yeux au ciel. Il se foutait de moi ? Monsieur ne me voyait pas comme un monstre pour m’avoir lâché pour mon handicap ? Oui, il devait clairement se foutre de moi. Enfin, regardant un peu partout et souriant, je finissais par me dire qu’il était temps de partir. Pourtant, je restais écoutant ce qu’il avait encore à me dire et autant dire que tout se bousculait dans mon esprit et que ce n’était pas forcément plaisant, vu que je ne parvenais pas à trouver mon chemin dans mon propre cerveau . « La possibilité je l’avais avec toi et c’était tout ce que j’avais voulu jusqu’à ce que tu décides de m’abandonner comme une vielle part de tarte … Alors, arrête de me dire que j’ai tort … jamais je ne pourrais faire confiance à nouveaux aux hommes … comment je le pourrais ? Comment dis-moi ? » Je le regardais, mon regard aurait pu être meurtrier si ce dernier disposait d’arme pour le devenir. Mais, malheureusement les yeux à disposition d’un objet pour tuer n’était possible que dans les films du style the purge ou dans les robots. Je n’étais pas un robot et encore moins de me faire le remake de purge. Pourtant, ça pourrait être sympa de tuer mon voisin qui était aussi mon ex qui m’avait lâché en rompant nos fiançailles. Mais, même si j’y pensais, je ne serais sans doute pas capable de le faire .Je tentais de me concentrer que sur ses lèvres, pourtant, j’aimerais ne pas le faire, mais j’étais obligée, car sa langue des signes me paraissaient tout bonnement rouillée. « Je ne veux plus te voir … je le sais maintenant ! J’aurais voulu que jamais tu ne reviennes dans ma vie, j’ai bien trop de chose à penser comme ma mère que je dois tuer par exemple pour devoir te gérer toi en plus de cela. Pourquoi je devrais faire cela, alors que je me sens mal par ta faute … pourquoi tu continues de me faire souffrir ? Je ne comprends pas... T’ai-je fait quelque chose ? » Je le regardais, suppliant sans doute de mon regard qu’il me donne ce que je voulais peu importe ce que je venais de lui dire, mais bon je pouvais toujours rêver qu’il me lâche la grappe maintenant pour disparaître de ma vie, laissant juste quelques souvenirs dans mon âme.

LUCKYRED

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Caelyn & Yael

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La vie peut parfois être injuste et Yael la comprit lorsque la nouvelle de sa stérilité lui est tombée dessus. Il n’a pas toujours voulu avoir des enfants mais depuis quelques années ça devenait une évidence, surtout alors qu’il venait de se fiancer avec sa copine de longue date. La question ne se posait pas et là il a eu une réponse qu’il n’attendait absolument pas. Une réponse qui a, à la fois gâché son futur, sa vie et tout bonnement sa relation avec Caelyn. « Je ne veux pas te faire du mal, je ne l’ai jamais voulu ! » Dit-il en détournant le regard, bougeant légèrement la tête mais pas assez pour qu’elle ne capte rien à ses quelques mots. Il ne fait même plus attention à lui parler en face, c’est devenu naturel, une routine qu’il n’a pas perdu malgré leur rupture et les noms d’oiseaux qu’ils peuvent se dire en pleine figure. En tout cas, malgré son souhait de ne pas vouloir lui faire du mal, il le fait malgré lui et ça le désolé. Il se préoccupe de ses maux mais plus encore les siens qui l’empêchent de fuir et de l’ignorer lorsque leurs routes se croisent encore et encore. Alors que Caelyn lui parlait de la possibilité de fonder une famille avec lui avait été présente, il avala difficilement sa salive. « Non tu ne l’avais pas ! » Lâche-t-il dans un soupire. Il aurait très bien pu se taire et au lieu de cela il parle trop. Il a tenu son secret un long moment et pourtant il a l’air de tout foutre en l’air comme ça sans prévenir. Comme pour se rattraper, il parle de nouveau : « Un jour tu trouveras le bon, celui qui pourra te faire une grande quantité d’enfants et ne te fera pas souffrir. Tu oublieras tout ça, moi et ce que j’ai pu te dire pour te faire fuir ! » Et merde ! Au lieu de s’améliorer il s’enfonce encore plus loin de sa connerie. « Enfin oublie ! » Ce n’est certainement pas cela qui va réussir à améliorer les choses mais Yaël essaye au moins de ne pas trop parler pour ne pas aggraver la situation, plus qu’elle ne l’est déjà. Il devrait partir, ça aiderait sans doute la conversation. Il n’aurait pas à s’expliquer sur ses dires alors qu’il espère intérieurement qu’elle n’a pas pu lire sur ses lèvres et qu’elle vivra sans savoir ce qu’il a pu révéler malgré lui. Ses autres paroles, il essaye de l’accompagner de signes mais il n’est pas certain que ça aide mais bon tant pis. Il se prend suffisamment la tête comme cela pour ne pas en rajouter une couche. En l’entendant finalement parler de sa mère qu’elle va devoir débrancher, il avance d’un pas. Il aurait voulu être là pour elle, ça ne doit pas être facile mais finalement il s’arrête. Elle mérite mieux que sa compassion. « La seule chose qui arrive c’est de te voir sans être avec toi. De te voir et faire celui qui s’en fiche alors que je veux que tu sois heureuse. De ne pas pouvoir te combler et devoir faire une croix sur toi pour que tu sois heureuse ! » Il est peut-être temps que les masques tombent. Il s’était promis de ne rien laisser passer dans sa vérité mais peut-être que les choses soient dites. Pourtant, il a beau dire qu’il lui en veut parce qu’ils ne peuvent être ensemble, il est uniquement le seul fautif. Ils ne peuvent avoir d’enfants mais ils auraient dû en parler ensemble et non pas que Yaël choisissent égoïstement pour leur couple qui pourtant était du solide. Rien ne pouvait les séparer et pourtant il a fallu qu’il apprenne qu’il est stérile et que ça vienne tout gâcher. Comme quoi, aucune relation n’est à l’abri de rien, c’est une preuve parfaite. Encore une fois, il ne sait pas s’il a fait le bon choix de ne pas la fuir devant ces boites aux lettres car en lui disant la vérité, il a l’impression d’avoir fait une belle connerie. Il a l’impression d’être un chien attendant sa correction.
LUCKYRED

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Yaël & Caelyn

Plus le droit d'être libre même devant la boite au lettre ... quelle merde.
Se retrouvait coincée avec quelqu’un qu’on n’a pas envie de voir était une chose que je ne pouvais pas supporter. Pourtant, c’était ce que je vivais depuis que le jeune homme qui était mon ex fiancé vivait en face de chez moi. Autant dire que c’était une chose que je ne pouvais plus supporter. J’aurais pu le faire, si ce dernier ne m’avait pas fait me sentir comme si j’étais une merde ou un monstre en me quittant par rapport à mes problèmes de surdité. Enfin, je le regardais et il m’énervait, alors que je ne savais même plus quoi faire pour le coup. « Pourtant tu le fais et tu continues … » Je le regardais droit dans les yeux en ayant presqu’envie de le frapper au visage. « Tu es comme un couteau dans mon cœur, qui ne cesse de tourner et de piquer à nouveau dès que j’espère pouvoir vivre à nouveau ! Alors cesse d’être dans mes pattes ! » Que je disais hurlant, je m’en doutais, mais je m’en fichais je n’entendais pas, mes mains faisaient des gestes brusques ne parvenant pas pour autant à me calmer. Je tentais de me calmer, mais je n’y parvenais pas, mes larmes coulaient clairement et visiblement, mais il fallait aussi que nous vidions nos sacs peut être ? Je n’en savais rien pour le coup. Je le regardais écoutant ce que mon ex voulait me dire pour autant me tenir la jambe, pourtant, je ne parvenais pas à y arriver. « Si je l’avais … pour moi je l’avais … mais je ne le savais pas que chez toi, tu ne le voulais pas. » Je soufflais bêtement alors que je voulais juste partir très loin et ne plus avoir à le supporter, mais quitter toute ma vie n’était pas possible pour ma part. « Je n’en veux plus … je ne veux plus rien ! Tu vois ça... » Je lui montrais mon téléphone avec l’application pour me faire découvrir de nouveau mec. « Tu vois ça sera mes prochains mecs … mais juste des coups d’un soir … l’amour c’est mort ! Un grand merci à toi ! » Que je disais un peu plus calmement que tout à l’heure. « Pour me faire fuir, tu voulais dire quoi là ? » Que je disais tout en essayant de trouver par moi-même la réponse, mais autant dire que je nageais dans le pâturage plus qu’autre chose. Je tentais de comprendre ce qu’il me disait, mais autant dire que là de suite ce n’était clairement pas facile de le faire. Non, je n’y parvenais pas … j’étais tout bonnement perdue et j’avais horreur de ça. Trop de souffrance et de chose à faire pour m’en remettre. J’avais l’impression que je ne pourrais rien faire contre lui, que je devrais le supporter pour le moment. Je mordais ma lèvre soufflant à nouveau, alors que je glissais ma main dans mes cheveux, je souffrais et là j’étais terrorisée à tenter de tout comprendre. Le pire dans tout cela ? C’était le fait que ce mec savait tout … le pourquoi, du comment et tout ! Autant dire que c’était compliqué pour moi de ne rien savoir, pourquoi d’un coup mon couple avait été brisé et que mon handicap devienne justement un handicap pour notre futur bonheur. Des tonnes de questions … mais jamais de réponse. Je m’y étais habituée, mais les dires de Yaël n’aidaient clairement pas à me tenir droite et à ne pas flancher dans l’espoir de ne pas devenir folle à ne rien savoir. « Tu te fous de moi ? » Que je demandais en soufflant. Oui, autant dire que je ne comprenais pas, j’avais l’impression d’entendre … oui d’entendre … des milliers de musique en même temps dans mon esprit et que cela ne faisait que de m’embrouiller plus qu’autre chose. « Parle maintenant. J’en ai marre que tu me dises des choses contradictoire avec tous ce que tu as pu me dire auparavant … là j’en peux plus ! Je peux plus … » J’explosais que ce soit en criant ou en pleurant … je soufflais prenant juste mon courrier, j’hésitais à partir … pas juste de ce couloir, mais carrément de cet immeuble. « Je devrais déménager pour être heureuse. » Que je disais sans le vouloir à haute voix.

LUCKYRED

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Caelyn & Yael

Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres
Ca serait tellement plus simple s’il pouvait faire comme si de rien n’était, comme s’il n’était pas attiré par le simple fait de lui parler lorsqu’il se croise. Il aimerait être totalement décroché, s’il pouvait au moins aller de l’avant et non pas user de simples relations d’un soir dans le simple but d’oublier son visage le temps de quelques heures. Il se comporte comme un connard, fait le mec détaché mais il faut qu’il voit la vérité en face : il l’aime toujours, et ça, ça fait mal. « J’aimerais que ça soit plus simple pour toi, que tu trouves le bonheur ! » Si on ne le dirait pas vu la manière dont il a rompu leurs fiançailles, ça a toujours été le cas. Il fait un peu mielleux sur le coup mais c’est juste son souhait. Ça change du mec qui s’en fiche et qui lui fait du mal même s’il comprend facilement qu’il lui fait mal naturellement par sa simple présence près d’elle. Yaël baisse les yeux, la voir dans cet état ne lui fait pas de bien, bien au contraire mais il n’a pas envie de partir malgré tout. Il est peut-être égoïste sur ce coup-là mais il ne veut pas la voir s’en aller sans qu’ils aient eu la moindre conversation sérieuse après ce qu’il s’est passé devant chez eux il y a quelques temps de cela. Il détourne le regard, ne pouvait supporter de la voir mal à ce point. « Je le voulais, je voulais avoir au moins deux enfants voire trois avec toi. Je voulais qu’on créait notre famille » Explose-t-il enfin en la regardant pour la première fois depuis un moment. Mais son regard se retrouva finalement à fuir alors qu’elle lui parlait de rencontrer des coups d’un soir rien de plus. Soufflant, il finit par dire d’un ton lasse « Non, tu mérites de trouver un mec avec qui construire une famille, celui que je n’ai pas pu être » S’il la quitté c’est pour qu’elle ait tout cela, c’est pour qu’elle ait la possibilité d’avoir des enfants sans se battre avec les joies de la génétique. Mais au lieu de cela il a l’impression de tout avoir fait foiré, encore une fois. « Je… » Il serait temps de lui avouer, elle mérite de savoir que son handicap n’était pas en cause lorsqu’il l’a quitté. Que son handicap ne remet rien en cause et que c’était ses soucis à lui qui avait tout foutu en l’air. Il est faible, bien trop faible mais il faut que ça sorte, il faut qu’il lui explique pour qu’elle comprenne que ça ne vient pas d’elle et qu’elle va pouvoir aller de l’avant. Il s’était promis de ne rien dire mais il change d’avis. Seuls les idiots ne changent pas d’avis comme on dit et même si Yaël est un parfait crétin, il sait réfléchir. Pourtant il hésite, le dire dans sa tête et le dire à voix haute sont deux choses distinctes. Il faut pourtant qu’il le fasse, il en a trop dit pour revenir en arrière une nouvelle fois et vu la manière dont elle réagit, à savoir comment elle cri et pleure, il ne peut décidément pas la laisser en suspens. « Je voulais avoir des enfants avec toi, je le voulais, on en parlait en plus et j’ai fini par apprendre de mon médecin que ce n’était pas possible. J’suis stérile et… je ne peux pas avoir des enfants avec toi ni personne d’autre d’ailleurs, c’est pour ça que j’ai su l’autre jour qu’elle se trompait… » Revenir en arrière pour parler de ce moment n’est sans doute pas la meilleure des choses à faire, et pourtant il faut qu’elle comprenne tout depuis le début même s’il veut rester concis car il ne veut pas non plus rentrer dans le moindre détail. Moins il en parle et mieux il se sent. « Alors tu ne devrais pas partir, tu as rien fait. J’aurais dû te laisser tranquille dès le départ ! » Cette fois il tourne le dos, ne voulant lui montrer qu’il est mal de tout lui avouer même s’il n’a pas énoncé son souhait qu’elle ait sa propre famille, lui laissant imaginer d’elle-même alors qu’il compte la laisser tranquille. Il lui doit bien ça, les choses ont assez durées. Pourtant il ne bouge pas, il n’arrive pas à avancer et surtout, s’éloigner de Caelyn.
LUCKYRED

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Yaël & Caelyn

Plus le droit d'être libre même devant la boite au lettre ... quelle merde.
Iil continuait à parler comme si dans le fond, il me comprenait ou encore me donnait le droit d’être heureuse. J’avais de plus en plus la sensation d’être dans un mauvais cauchemar. C’était horrible et aussi très offusquant dans le même temps. Mordant un peu ma lèvre, surtout pour me calmer un peu. «Oui, mais ça ne l’est pas … car tu es là ! Tu me rappelles l’horreur que j’ai vécue par ta faute, comment tu veux que j’avance ? Dis-moi ? » Que je lançais assez aigri par cette histoire. Je ne pouvais pas avancer comme ça, comme si tout était aussi facile, j’étais sacrément amoureuse de lui et forcément cela n’aidait clairement pas à ne pas craquer quand il m’avait tout bonnement quitté comme une malpropre. Le pire c’était ce qu’il continuait de me dire ce qui me donnait clairement envie de lui foutre une bonne claque et tout. Mais, là j’avais clairement envie de hurler au plus haut pour tenter de le faire juste partir. Le manque de courage ? Peut-être. Aucune idée dans le fond, mais là je trouvais abusait les mots du jeune homme. Il voulait m’enterrer vivante ? Il allait réussir à le faire, mais j’espérais l’emmener dans la tombe avec moi. « Mais t’es sérieux à me dire ça » Je le regardais laissant mes mains, mes bras se reposaient un peu, puis je reprenais. « Mais, comment tu peux me dire toi que tu voulais des gosses alors que c’est toi qui m’a abandonné … alors, maintenant stop aux mensonges, j’en peux plus. » Il fallait que ça sorte, que je dise ce que je pense et pour le coup ça me gonflait énormément tout cela. « Comment je peux le faire si je t’ai toujours dans mes pattes ? Dis-moi, explique moi ces réponses que tu as l’air d’avoir et que moi je n’ai pas … » Que je lui criais en soufflant un peu plus. J’étais en feu et je n’aimais pas vraiment ça, autant le dire que j’aurais juste envie de partir, mais j’ai l’impression que cela n’était clairement pas possible. Je le regardais et je lisais ses lèvres tout en tentant de comprendre ses dires. Oui, je finissais par abandonner ses lèvres pour lire ses mains. Autant dire que ce n’était pas forcément très facile pour le faire, non car ce que je lisais, me faisait mal. Je me sentais comme perdue et clairement trahis. Ce qui pourrait paraître étrange au vu des dires du jeune homme. Comme quoi il était stérile, j’avais le cœur serré, l’estomac clairement noué. Je ne savais clairement pas quoi penser pour le coup. Je mordais ma lèvre, souriant et finissant par perdre aussitôt se sourire. J’étais juste bouche bée, je ne savais plus quoi penser et cela n’était pas anodin, non l’annonce qu’il venait de me dire. J’aurais voulu qu’il me fasse confiance, voilà un tas de question dans ma tête venaient se bousculer …autant dire que je n’aimais pas ça du tout. Les larmes coulaient encore et je ne savais même plus pourquoi elles étaient présente, je le regardais, serrant de temps à autre la mâchoire … comme avec lui envie de lui foutre une gifle. « Non mais tu es dingue ? » Que je m’écriais en m’époumonant sur lui. Il était sérieux là ? Je tremblais de tout mon être, je sentais même mes lèvres bouger par des tremblements. Je serrais les points avant de lui dire. « Sérieux … tu es juste stérile et tu m’as laissé mal comme ça pour rien ? Tu es sérieux ? Tu es un crétin … je ne me serais jamais douté que tu étais comme ça … jamais.» Étais-je trop dure envers lui ? Je ne me préoccupe plus de ses lèvres qui bougent, de ses mains qui me parlent. Non, je laisse tout cela de côtés me concentrant sur les questions bornant mon esprit, ce n’était pas appréciable. Enfin, je le voyais faire demi-tour sans vraiment bouger. Je ne comprenais pas son geste à vrai dire pour le coup. J’étais bêtement perplexe. Secouant la tête, j’avançais vers lui en touchant son épaule. « Tu aurais pu me faire confiance et me le dire. » Que je disais.
LUCKYRED

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