(#)Sujet: Re: Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres ▬ Caelyn | Mer 5 Oct - 9:19
Caelyn & Yael Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres
Yaël a franchement l’impression que plus il parle et plus il s’enfonce. Il devrait très certainement cesser de dire quoi que ce soit. Pourtant face à elle il ne peut pas rester muet. Non il ne peut pas la laisser mal malgré que ce soit lui la cause de son mal-être. Il est tellement perdu dans sa tête lorsqu’il s’agit de Caelyn. « Je… je sais pas ! » Ce n’est pas comme cela qu’il va aider à faire avancer les choses. La meilleure chose qu’il pourrait lui faire c’est de la laisser tranquille, ce qu’il n’arrive décidément pas. Egoïsme, quand tu nous tiens. Vivre loin l’un de l’autre pourrait leur faire du bien à tous les deux et même si leur relation est houleuse quasiment tout le temps, il ne se sent pas capable de partir loin d’elle-même s’il sait que ça permettrait à tout le monde d’avancer. Mais le veut-il vraiment ? « Parce que c’est le cas, pour le coup je n’ai pas envie de te dire le moindre mensonge ! » Faux, le mensonge il sait lequel c’est et ce n’est pas vraiment joli à voir, il risque de faire des ravages car il devrait s’en douter : tout ce sait un jour. « Je suis un connard, tu es le mieux placé pour le savoir alors trouves quelqu’un de mieux. Quand ça sera fait je ne serai qu’une poussière dans tes souvenirs ! » Pourtant, avec tout ce qu’ils ont fait ensemble, leurs fiançailles, leur emménagement, tout cela, ce n’est pas quelque chose qu’on oublie aisément. Le poids du mensonge semblait trop dur parce que même si Yaël le lui cache depuis un moment maintenant, il ne peut plus tout garder pour lui. Pas avec tout ce qu’ils sont en train de se dire, pas après qu’elle ait cru qu’il allait être papa sans lui. Non, tout cela il ne peut plus tout garder sur ses épaules, tout garder à flot alors qu’il a justement la terrible sensation de se noyer alors les mots sortent de sa bouche. Sans qu’il ait eu le temps de prendre la moindre gorgée d’air. Plus les mots sortent de sa bouche et plus le jeune homme est tiraillé entre le fait de vouloir s’enterrer vivant pour être hors de la vue de son ex petite amie mais aussi le soulagement d’enfin en parler. S’il pensait avoir une bonne raison et ne pas en parler à Caelyn, c’est à tout le monde qu’il cache tout ceci. Il l’observe, guette la moindre de ses réactions que ce soit physiques ou orales. Il n’est pas rassuré en attendant, la voir pleurer lui fendait le cœur mais il n’est pas en droit de la prendre dans ses bras pour la consoler ou encore venir sécher ses larmes, bien au contraire. Il la laisse parler, les mains dans les poches tout penaud, on dirait un enfant en train de se faire engueuler. La laissant finir, il lui dit juste « Ne pas pouvoir te faire des enfants ce n’est pas rien ! » Oui, là est tout le problème. Il fuit, d’une certaine façon pour ne pas la voir triste car ce n’est pas aisé pour lui mais aussi car il serait temps de lui laisser de l’air mais faut croire que ses explications n’étaient pas assez claires et que Caelyn veut plus en savoir puisqu’il sentit la main de la jeune femme sur son épaule, le faisait se retourner pour lui faire face. « Je sais, je sais aussi que tu aurais été compréhensive et c’est ça le problème ! » Lui par contre ce qu’il dit ce n’est pas compréhensible. « Tu m’aurais dit qu’on pourrait des solutions, qu’on ferait avec mais non, tu mérites d’avoir ta propre famille, sans te poser des tas de question là-dessus. Tu mérites d’être maman et ce n’est pas à moi de t’enlever ça ! » Pourtant en la jetant comme une merde, il en a un peu empiré les choses. « En me comportant comme un connard je pensais que ça t’aiderais de l’avant, que tu rencontrerais quelqu’un susceptible de te faire les enfants que tu as toujours rêvé ! » Dit-il à demi mot, presque incompréhensible pour quelqu’un d’entendant alors forcément, pour Caelyn ça ne change rien, elle peut toujours lire sur ses lèvres. « Je suis désolé… » Ce genre de phrase, ça fait bien longtemps qu’il aurait dû le dire. LUCKYRED
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(#)Sujet: Re: Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres ▬ Caelyn | Sam 8 Oct - 16:16
Yaël & Caelyn
Plus le droit d'être libre même devant la boite au lettre ... quelle merde.
Il est drôle lui. Il veut que j’avance que je sois heureuse ? Mais comment peut-il me demander une telle chose ? Comment est-il possible que Yaël soit si égoïste. Était-il ainsi depuis toujours et ce n’était qu’à présent que j’ouvrais les yeux sur sa personne ? Aucune idée. Mais cela commençait à me fatiguer gravement. À le lire tout cela aurait dû être facile, mais quand je lui demande comment faire pour que ce le soit, alors autant dire que là monsieur glissait sa langue au chat. Je ne disais rien restant tout banalement stoïque face à lui. Le pire était là à me pendre au nez vu que monsieur continuait de déballer des mots, je les lisais et mon envie de fermer les yeux pour supprimer ses paroles étaient très tentant, mais ça serait lui donner trop d’importance à mon goût. « Pourtant ce que je lis ça sonne juste comme des mensonges pour moi Yaël … comment peux-tu me mentir en me disant cela ? Comment ? Mais dis-moi ! » Autant dire que l’envie d’abattre mes points sur lui sont complétement dérisoire, j’ai envie de le taper, de l’étriper même, mais je me retiens, j’en abime juste l’intérieur de mes lèvres à en sentir le sang venir chatouiller mes papilles gustatives. « Mais alors si tu veux vraiment me savoir heureuse … va-t’en … va loin ne revient plus jamais et là tu seras un grain de poussière dans ma vie … Mais te voir jour après jours, autant dire que ce n’est pas forcément facile pour moi de le faire en voyant ta face à longueur de temps. » Que je lui balançais avec une certaine rage que je pouvais ressentir jusqu’à mon estomac. Pourquoi étais-je encore là en train de lui parler ? De me demander ce que je pouvais faire pour l’aider ou autre ? Aucune idée, mais tout cela m’énervait et pourtant, même si j’aurais pu fuir, je n’en faisais rien. Je restais face à lui à lire ses lèvres ou ses mains, cela dépendait, car trop regarder ses lèvres me donnaient aussi l’envie de l’étriper. Alors, je tentais de faire partir cette vague envie loin de moi, bien loin pour ne pas me retrouver derrière les barreaux. Pas pour lui. Il ne méritait pas ma liberté, mais dans le fond, il l’avait déjà, car je n’avais plus le goût d’être heureuse. Enfin, je m’en rendais bien trop malade par sa faute, surtout depuis qu’il vivait tout près de chez moi et pour dire monsieur vivait en face de mon appartement, tout était parfait non ? Le supporter. Voilà ce que je devais faire, mais le pire coup était celui avec cette femme qu’il aurait mis enceinte. La un nouveau coup de massue. Il était sérieux ? Il aurait pu me le dire, me faire confiance, mais je ne devais pas être si bien pour lui pour qu’il pense devoir me jeter ainsi plutôt que de me garder près de lui. Je me sentais tellement trahis et mal par une chose qui n’était pas dans mon présent mais dans mon passé. Je le regardais, je lisais ses lèvres et l’envie de l’assassiner était de plus en plus forte. « Tu as pris une décision qui me regardait … j’aurais préféré avoir des enfants par des voies différentes que le faire sans toi … mais tu es égoïste comme d’habitude. Pourquoi ? Non, rien à faire je ne comprends pas pourquoi tu as fait ça, comment le pourrais-je après tout ? » Je secouais la tête soufflant de temps à autre alors que l’envie de craquer n’arrêtait pas de venir ternir mon esprit. « Tu t’es trompé. Je n’ai pas d’enfant et je ne suis pas heureuse. » Que je soufflais en le regardant. « Tu m’as fait me sentir tel un monstre en même temps … Tu m’as fait la pire des injures en accusant ma surdité comme fait de départ … en brisant nos fiançailles. » Je le regardais, mon regard était ancrée dans le sien, les larmes me donnaient l’impression de couler alors que non, elles étaient toujours au creux de mes yeux. « Tu m’as fait me sentir comme morte et indigne d’être aimé … bravo Yaël tu as réussi ton coup ! » Que je lui disais tout en secouant la tête et quittant son regard du mien. « Bonne vie … » Je finissais par partir, je ne voulais plus rien lire de ses propos. C’était fini pour moi, je ne savais plus ce que j’étais censée penser ou même faire. J’avais tellement déjà à penser que j’étais encore plus perdue.
LUCKYRED
Il va aussi falloir que j'évite les boites aux lettres ▬ Caelyn
