(#)Sujet: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Ven 24 Juin - 18:03
qu'est ce que je deviendrais sans toi.
CLYDANNAH
Quatre jours. Voilà le nombre de jours où Clyde ne m'a pas donnaient de nouvelles. Depuis que nous avions coucher ensemble nous nous sommes pas vu justes quelque message par-ci par-là. J'avais tellement de choses en lui dire de cette nuit. Qu'est que l'ont n'est maintenant l'un pour l'autre. Donc voilà ça fait quatre jours qu'il a décidé de faire silence radio. Est-ce qu'il m'évite une nouvelle fois, pourtant il m'avait bien dit qu'il ne regrettait pas. Peu être qu'il me disait ça pour me faire plaisir ou simplement qu'il en avait marre que je m'accroche à lui. Les deux premiers jours ont été les plus durs, qu'est-ce que j'ai faits pour qu'il me rejette une nouvelle fois de sa vie. Puis ensuite j'ai lâché l'affaire en lui envoyant un dernier message en lui disant que je baisais les bras, que je ne regrette pas d'avoir couché avec lui mais que c'était fini je ne voulais plus entendre parler de lui. J'en avais plus que marre de pleuré pour lui alors que lui il s'en fout royalement de moi. Aujourd'hui je quittais plus tôt mon travail pour retrouver Dani, une soirée entre filles, cela allait me permettre de penser à autre chose. En arrivant chez moi je déposais les courses que j'avais faits avant de rentrée. Mon téléphone se mit à sonner. Un message. Bien sur ce n'était pas lui mais un numéro que je ne connaissais pas. Je regardais mon téléphone tout en soufflant. " En lisant ce texto tu ne vas s'en doute pas le croire mais il le faut. Savannah, Clyde est à l'hôpital ... il a besoin de toi." Sous le choc je lâchais mon téléphone au sol. Ce n'est pas possible. Quelle personne pourrait faire ce genre de blague. Et surtout qui aurait pu m'envoyer ce texto. Sans même réfléchir j'attrapais mon sac ainsi que mon téléphone qui était par terre et montais dans ma voiture. Arrivée à l'hôpital je me précipitais à l'accueil pour qu'on m'indique la chambre où il se trouvait.« Bonjour. Ou je voudrais savoir où se trouve la chambre de monsieur Clyde R. Van Acker.» dis-je à la dame qui se trouvait derrière le comptoir. " Seul la famille peut le voir Mademoiselle." répond-elle.« Je ... je suis sa fiancée.» lâchais-je spontanément. Il fallait que je le voie." Chambre 555 au bout du couloir." ajoutait-elle en me montrant le couloir du doigt. Je me mis à courir jusqu'à sa chambre. Une fois devant la porte j'hésitais à entrer. J'inspirais un bon coup puis ouvrir la porte doucement.Je refermait la porte derrière moi. En me retournant je le vis allonger dans ce lit. Je restais bloqué en le regardant. Il m'a fallu quelques minutes avant de m'avancer vers lui. Je pris la chaise pour m'installait à côté de lui.« Ne m'abandonne pas une seconde fois.Reste avec moi Clyde. » dis-je en prenant sa main. Les larmes coulaient toutes seules. Je posais ma tête sur nos mains. Il fallait qu'il se réveille sinon je sais pas ce que je vais devenir.
Codage par Emi Burton
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Ven 24 Juin - 19:25
Nos imperfections et nos défauts nous rendent humains. Trouver quelqu'un qui t'aimeras en dépit de tes imperfections est une tâche difficile, mais pas impossible.
Le retour de Siobhän n'avait pas été sans mal. Savoir qu'elle était vivante te soulageais. Tu n'y croyais plus en réalité. Tu t'étais fais une raison, et finalement, elle était juste partie en cavale pour échapper à des enflures qui la faisaient chanter. Malheureusement, tu fus la victime du gang. Alors que tu pensais que votre plan allait fonctionner, tu t'étais finalement trompé sur toute la ligne, en te prenant un couteau en plein abdomen te laissant carpette au sol. Heureusement que Siobhän était là pour te sortir de ce pétrin. Malheureusement, ta plaie avait beau être joliment recousu, l'intérieur s'en était tout autre. Alors que tu te retrouvais chez toi, en compagnie de ta meilleure amie, à arranger un meuble, tu tombais de tout ton poids à terre. Prise de panique, cette dernière contactait les pompiers qui venaient rapidement te chercher. Perte de conscience dû finalement à une hémorragie interne. Ils ne tardaient pas à t'emmener à l'hôpital où tu fus rapidement prit en charge. Ici, pas de téléphone portable, rien. Tu te faisais chier comme un rat mort. Cela faisait une nuit que tu y étais, et tu avais déjà envie de rentrer, malheureusement, ce n'était pas possible. Une hémorragie interne, ce n'était pas rien. Il fallait que tu restes ici quelque temps, car tu devais rester sous surveillance. Siobhän n'avait pas pu t'accompagner, par conséquent, tu te retrouvais donc seul, ici, et ce, jusqu'à ce que tu sortes. Ne connaissant aucuns numéros de téléphone, il t'était difficile de pouvoir appeler qui que ce soit. Tes proches allaient surement finir par s'inquiéter de n'avoir aucunes nouvelles de toi. Malheureusement, tu n'avais pas le choix. Au vue de la douleur, même si tu en avais envie, tu étais incapable de rentrer chez toi. C'était peut être mieux que tu restes ici, même si tu ne cessais de râler pour rentrer. Du grand Clyde finalement. Il n'y avait rien à la télé. Et puis, tu pensais à elle. Elle devait se poser encore mille et une questions. A chaque fois que tout semblait s'arranger entre vous, il fallait qu'il y ait quelque chose. Tu avais décidé de te lancer, d'essayer, mais visiblement, il y avait toujours quelque chose pour se mettre entre vous. Aucun moyen de la joindre. S'il faut, n'ayant aucune nouvelles de toi depuis maintenant quatre jours, elle avait sans doute fini par baisser les bras, et abandonner. Rien que cette idée te fis changer de mine. Une douleur survint, et tu grimaçais, posant instinctivement ta main sur ton nouveau pansement. Seulement la douleur devenait trop insoutenable, tu attrapais donc le petit buzzer et appelas une infirmière qui te mis une dose de morphine pour te calmer. Quelques minutes après, tu finissais par t'endormir. C'était quelque chose qui te cassais direct. Une dose, et tu dormais. Au moins, quand tu dormais, tu n'avais plus mal. Deux bonnes heures s'étaient écoulées. Tu te réveillais doucement, mais en bougeant de nouveau une douleur apparu, tu grimaçais, malheureusement, il fallait être patient car vu le coup que tu t'étais ça n'allait pas passer aussi facilement. Toi qui était satisfait des points que l'on t'avait fait, finalement, ce n'était pas si bien fait que ça. En ouvrant les yeux. Elle était là. Encore et toujours là, près de toi. Surpris. Voilà ce que tu étais. Tu étais loin de t'imaginer que tu la retrouverais ici. Mais ça te faisais du bien de la voir. Tu attrapais alors sa main dans la tienne. « Ca va, ne t'inquiètes pas » lâches-tu dans un premier temps en mêlant tes doigts aux siens. « Comment tu as su que j'étais ici ? » l'interroges-tu curieusement. Siobhän lui avait-elle annoncé son retour ? De ton côté tu ne pouvais pas te permettre de faire de failles à son sujet. Tu ne pouvais pas parler d'elle si elle ne l'avait pas fait avant. Tu ne pouvais pas vendre la mèche, au risque qu'elle court un grave danger avec tout ça. Tu avais fais face à ces connards qui la faisaient chanter, tu savais qu'ils étaient capables de tout désormais, et quelque part, ça te faisais désormais peur pour Savannah. Et si ils s'en prenaient à elle ? Quoi que tu ne laisserais personne faire. Quitte à prendre un nouveau coup de poignard. D'ailleurs, comment lui raconter ce qui t'étais arrivé, car évidemment, tu n'échapperais surement pas à cette question fatidique de savoir comment tu en es arrivé là. Tu devrais encore lui mentir. Encore et toujours.
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Sam 2 Juil - 16:27
qu'est ce que je deviendrais sans toi.
CLYDANNAH
Ces derniers jours ont été tellement durs. Je n'avais plus du tout de nouvelles de Clyde et je me demandais ce qu'il y avait encore. Allait-il recommencer à me repousser de sa vie. Portant lorsqu'il est sorti de chez moi il y a quelques jours il m'avait certifié qu'il ne regrettait en rien notre nuit. Alors qu'est ce qui se passer encore dans sa tête pour qu'il ne me donne pas de nouvelle. Je ne voulais pas retomber dans une déprime alors après deux jours sans signe de vie, je décidais de baisser les bras une bonne fois pour toutes. " Clyde. Je ne regretterais jamais cette nuit qu'on a passé ensemble. Être dans tes bras toute une nuit a été tout simplement merveilleuse. Mais je ne peux plus me battre seule, pour nous. J'ai bien compris que tu n'es toujours pas décidé à te laisser aimer par quelqu'un. Sache que je t'aime que ça ne change jamais. Je t'ai dit que je ne baisserais jamais les bras mais là je suis trop fatigué d'attendre alors que tu n'es pas prêt. Et si tu tiens vraiment à moi ne reviens jamais me voir. Je suis désolé." Voilà message envoyer. Quatre jours. C'est dur de ce dire qu'il faut recommencer à vivre sans la personne qu'on aime plus que tout. J'aurais préféré ne jamais le revoir dans ce parc, il y a un an c'était vachement difficile de me dire que je ne le verrais plus mais là après tout ce qu'il sait passer ce sera encore plus dur. Ce soir Dani m'avait proposé de passer la soirée avec elle. Cette dernière n'aimait pas me voir aussi mal et surtout elle ne voulait pas que je sois encore déprimé. Donc ce soir, soirée entre filles. En quittant plutôt mon travail, j'avais faits quelque petits courses. Une fois rentrée je déposais tous les sacs dans la cuisine. Sauf que ma soirée entre filles tombe à l'eau. Mon téléphone s'était mis à sonner. Un SMS d'un numéro inconnu. Mon téléphone tombait au sol sous le choc. Je ne pouvais pas croire ce que ce message m'annonçais. Clyde serait à l’hôpital. Sans même savoir si c'était une mauvaise blague ou pas je repris mon téléphone qui était au sol, mes clés de voiture et parti à l'hôpital. Arrivée à l'hôpital je me précipitais à l'accueil pour qu'on m'indique la chambre où il se trouvait. Dans l'état où il était, ils acceptaient que la famille proche. Je n'étais rien pour eux et j'étais bien décidé à le voir donc j'annonçais simplement que j'étais sa fiancée. Une fois devant la porte j'hésitais à rentrer. J'avais peur de le voir dans l'état que j'allais le trouver. Une main hésitante j'ouvrir la porte doucement. En fermant la porte, je me retournais ensuite pour lui faire face. Je n'ai jamais vu Clyde comme ça et ça me déchire le cœur. Je m'approchais de lui doucement en m'asseyant sur la chaise qui se trouvais à côté de son lit. Je pris sa main dans la mienne, les larmes coulaient toutes seules. Je posais ma tête sur nos mains. D'une voix faible je lui rétorquais de ne pas m'abandonner une nouvelle fois.- Ça va, ne tu'inquiètes pas. dit-il doucement en mêlant ses doigts aux miens . Je relevais la tête en le regardant. « Clyde...» dis-je simplement en déposant un baiser sur sa main. - Comment tu as su que j'étais ici ? me demandait-il.« Un message d'un numéro inconnu. Je ne sais pas de qui il provient mais je remercie cette personne.» répliquais-je. « Mon Dieu Clyde qu'est-ce qu'il est arrivé ? » dis-je avec encore plus de larmes aux yeux. Il était pendant tout ce temps alors que moi j'étais en train de baisser les bras ... et ce message que je lui ai envoyé ... l'as-t-il lu ? J'ai honte d'avoir fait cela, je n'aurais jamais du parce que je ne renoncerais jamais en lui. J'en suis accro depuis bien trop longtemps.
Codage par Emi Burton
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Lun 4 Juil - 19:26
Nos imperfections et nos défauts nous rendent humains. Trouver quelqu'un qui t'aimeras en dépit de tes imperfections est une tâche difficile, mais pas impossible.
Deux jours que tu étais enfermé dans cette chambre. Tu avais l’impression que cela faisait une éternité. Toi qui n’étais pas du genre à rester enfermer, et bien là, tu étais servi. Intérieurement, tu n’en pouvais déjà plus, et les infirmières et médecins ne devaient plus en pouvoir non plus de toi, surtout quand on sait que tu passais le plus clair de leur temps à leur demander quand est-ce que tu pourrais partir. Le problème, c’est qu’une hémorragie interne, ce n’est pas rien, et tu devais rester encore quelques jours afin d’être sûr que tout allait bien. Dans ta chambre, tu t’ennuyais, ton téléphone n’avait plus de batterie. A la télé, il n’y avait que très peu de chaînes, malheureusement pas les plus intéressantes, et en plus de ça, tu étais dans une chambre seul. A part Siobhän qui était au courant de ton état mais qui ne pouvait malheureusement pas te rendre visite puisqu’elle était en cavale, tu n’avais reçu aucune visite, de quoi rendre l’atmosphère encore plus angoissante. A part dormir, tu ne faisais que ça. Les médicaments te fatiguaient beaucoup, mais tu n’avais pas le choix tant la douleur était prenante. C’est d’ailleurs pour cette raison que tu faisais venir une infirmière, aussitôt le produit injecté, aussitôt tes paupières se fermaient pour dormir, encore une fois. Tu n’avais que ça à faire après tout, au moins, dormir tuait le temps. Seulement, lorsque tu te réveillais, tu n’étais plus seul dans la chambre. Savannah était là, près de toi. Tu essayais en vain de te redresser, grimaçant suite à la douleur que tu venais de ressentir dans ton abdomen. Comment avait-elle apprit que tu étais ici ? Ta meilleure amie lui avait-elle enfin dit qu’elle était de retour ? N’étant sûr de rien, et ne souhaitant faire aucune gaffe tu finis par lui demander comment elle avait été au courant, puisque seul Siobhän était au courant de tout ça. Elle qui faisait en sorte que rien ne se sache, tu étais légèrement perdu. C’est alors qu’elle t’expliquait qu’elle avait reçu un message d’une personne dont elle ignorait l’identité, mais qu’elle remerciait. Tu fis alors rapidement le rapprochement. Tu n’avais plus aucun doutes, la personne dont elle ignorait l’identité n’était autre que votre amie en commun : Siobhän. Mais comment elle ne savait pas de qui cela provenait, c’est qu’elle ne lui avait rien dit, et donc par conséquent, tu devais modérer tes paroles. Mais cela allait se compliquer lorsqu’elle te demandait comment est-ce que tout cela t’étais arrivé. Comme tu ne t’attendais à aucune visite, tu n’avais pas pris le temps d’y réfléchir, alors tu devais lui sortir quelque chose de spontané et qui tenait la route, et la seule chose qui tenait la route, c’était l’excuse d’une bagarre suite à un deal. Vu qu’elle savait que tu dealais de la drogue, ça passait easy vu que bon nombre de tes cicatrices sur le corps viennent principalement de bagarre lors de deal. « Arrêtes de pleurer, ce n’est rien. Disons que j’avais rendez-vous avec un mec pour lui vendre un petit sachet de coke, il a essayé de broder un peu histoire que je lui donne le sachet, sauf qu’il était hors de question que je lui donne tant que je n’avais pas le fric dans la main, ça lui a pas plu, ça a fini en bagarre, sauf qu’il était armé, et je me suis pris un coup de couteau dans l’abdomen, mais ça va, je vais bien. Je pense que je pourrais sortir d’ici deux-trois jours » Inutile de l’inquiéter avec cette histoire d’hémorragie interne, au vue des larmes qui coulaient le long de ses joues, elle devait déjà être assez inquiète sans que tu en rajoutes d’avantage, c’est pour cette raison que tu préférais être succins et ne pas trop lui en dire pour l’affoler d’avantage. « Comment ça va toi ? » Tentais-tu de changer de sujet afin qu’elle essaie de passer outre le fait que tu étais à l’hôpital, et surtout de rabâcher le pourquoi tu en étais arrivé là. Bien que tu ai mal, tu essayais de faire comme si tout allait bien.
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Mer 6 Juil - 18:47
qu'est ce que je deviendrais sans toi.
CLYDANNAH
Mais qu'est-ce qu'il se passe encore dans sa tête pour qu'il ne me donne plus de nouvelle. Je ne veux pas tout recommencer. Je ne veux pas de nouveaux déprimés parce qu'il ne veut pas être avec moi. Je ne veux pas encore passer mes journées à pleurer parce que je me demande avec il est, ce qu'il fait ou même sil il pense à moi, comme je pense à lui. Bref je ne veux plus avoir mal comme j'ai eu mal pendant un an. J'avais donc pris mon courage à deux mains et dans un dernier SMS je lui rétorquais que je ne voulais plus me battre avec lui et que je baisser les bras et que s'il tenait vraiment à moi il ne tenterait pas de me voir. Bien sur que je ne pensais pas un mot dans ce SMS mais j'avais mal. Sauf qu'un SMS a tout remis en cause. Clyde était à l'hôpital. Mais qui pouvaient bien m'avoir envoyé ce SMS. Arriver à l'hôpital on m'indiquait sa chambre. Une fois devants lui les larmes coulaient toute seule. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Aussi mal. Le cœur déchiré je m’asseyais sur la chaise qui se trouvais à coté de lui. Je pris sa main dans la mienne, il ouvrit doucement les yeux en soufflant qu'il allait bien. Comment peut-il me dire qu'il va bien alors qu'il vient d'avoir un accident qui aurait pu le tuer. Il m'avait demandé par la suite comment j'ai su qu'il se trouvait ici. Je lui répondis que j'avais reçu un SMS d'un numéro inconnu puis je lui demandais à mon tour ce qu'il sait passer toujours avec les larmes aux yeux. -Arêtes de pleurer, ce n’est rien. Disons que j’avais rendez-vous avec un mec pour lui vendre un petit sachet de coke, il a essayé de broder un peu histoire que je lui donne le sachet, sauf qu’il était hors de question que je lui donne tant que je n’avais pas le fric dans la main, ça lui a pas plu, ça a fini en bagarre, sauf qu’il était armé, et je me suis pris un coup de couteau dans l’abdomen, mais ça va, je vais bien. Je pense que je pourrais sortir d’ici deux-trois jours. me dit-il. -Comment ça vas-toi ? ajoutait-il par la suite.« Comment veux-tu que j'arrête de pleurer Clyde ? pendant quatre jours je n'ai pas eu de nouvelle de toi. Pendant ces quatre jours je n'ai pas arrêté de penser que tu regretter d'avoir couché avec moi et que tu ne savais pas comment gérer la situation. Et ce SMS que je t'ai envoyé en disant que je ne voulais plus te voir. J'étais en train de baisser les bras alors que toi tu étais ici.» dis-je en pleurant.« Putain Clyde combien de fois je t'ai dit d'arrêter toute cette merde ... est ce que tu as pensé un minimum à moi ... et si tu n'aurais pas était sorti d'affaire ... qu'est-ce que je serais sans toi Clyde.» lui dis-je en relâchant sa main. Je mis ma tête entre mes mains.«Je n'ose même pas imaginer ma vie sans toi ... je t'aime beaucoup trop pour te perdre.» Je n'aurais jamais dû lui envoyer ce SMS parce que je ne baisserais jamais les bras pour lui.
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Jeu 7 Juil - 21:37
Nos imperfections et nos défauts nous rendent humains. Trouver quelqu'un qui t'aimeras en dépit de tes imperfections est une tâche difficile, mais pas impossible.
Et voilà que tu commençais déjà à lui mentir. Mais là, tu n’avais pas le choix, malheureusement, car si tu faisais une quelconque faille, Siobhän risquait gros, et tu ne pouvais pas prendre ce risque. Surtout pas après ce que tu avais subi. Ta blessure n’était autre que le fruit de ses agresseurs, tu savais désormais qu’ils étaient prêt à tout. Tu avais encore du mal à comprendre ce qu’ils pouvaient bien vouloir à Siobhän. Pourquoi s’en prenaient-ils autant à elle, mais également à son entourage ? Le faisaient-ils par plaisir, ou avaient-ils un but précis ? Quoi qu’il en soit, tu étais dans un piteux état actuellement pour chercher les réponses, mais ils avaient peut être gagné la bataille mais surement pas la guerre. Et la guerre, tu comptais bien la gagner, quoi qu’il arrive. Tu en avais vécu des choses, et même si tu t’étais fait poignarder l’abdomen, il n’en demeure pas moins que ces hommes ne te faisaient pas peur. En revanche, tu savais pertinemment que si tu racontais la vérité à Savannah, elle serait encore plus inquiète, et tu ne cherchais pas à l’inquiéter mais plutôt à la rassurer. Déjà qu’elle semblait particulièrement inquiète quant à ton état actuel. Mais bon, c’était normal, tu sortais d’une hémorragie interne, et mine de rien, ce n’était pas rien, encore une fois, heureusement que ta meilleure amie était là pour toi, sinon, tu aurais pu perdre la vie avec une chose pareil. Tu exerçais une pression sur la main de Savannah afin de la rassurer, et de lui faire comprendre que tout allait bien, même si cela semblait difficile à le croire. Peut être que physiquement ça n’allait pas fort, mais mentalement, tu étais tel un lion enfermé dans une cage, prêt à bondir sur la première personne qui tenterait de l’ouvrir. Le mental était bel et bien là. Evidemment, tu souffrais, mais la souffrance n’était rien comparée à la colère qui sommeillait en toi. Tu détestais que l’on puisse t’avoir de la sorte, aussi faiblement. Tu étais plutôt du genre à aller à la source, mettre les deux pieds dans le plat, ce que ces personnes avaient fait, c’était faible, attaqué par surprise, il n’y avait rien de plus lâche à tes yeux. En tout cas, la présence de Savannah te faisait du bien. Voir quelqu'un, et la voir elle. Surtout elle. Encore une fois, elle s'était fait des films quant au fait que tu ne lui avais donné aucunes nouvelles, à tel point qu'elle te parlait d'un certain message qui était loin d'être le genre de message que tu aimerais lire. « Mon téléphone n'a plus de batterie, je n'ai pas de téléphone et je ne connais pas ton numéro, je n'avais aucuns moyens de te tenir au courant » te justifiais-tu auprès de cette dernière, ce qui était totalement vrai, mais peut être que si tu mettais des mots sur des faits cela la rassurerait d'avantage. Elle reprit la parole pour parler de la merde dans laquelle tu te foutais à chaque fois que tu t'embarquais dans des deals. Au moins, une chose est sûre, elle avait gobé ton mensonge. C'était déjà ça, au moins, elle n'avait plus aucune raison de ne pas te croire, et puis, c'était tout à fait plausible puisque cela t'étais déjà arrivé à plusieurs reprises, ce n'est pas pour rien que ton corps était couvert de cicatrices. Elle relâchait alors ta main pour pouvoir mettre sa tête entre ses deux mains. Tu la regardais, peinais qu'elle soit ainsi, mais c'était ça ta vie, c'était te foutre dans la merde. C'est pour ça, tu avais essayé de l'empêcher de vivre cet enfer dans lequel tu étais depuis bien longtemps maintenant, mais elle était complètement folle au point d'accepter de partager ta vie. « Arrêtes de penser au pire, je suis là, je suis vivant, c'est l'essentiel, cesses de penser qu'il aurait pu m'arriver pire, souffles-tu dans un premier temps. Je t'avais dis que ça ne serait pas facile, je ne t'avais pas menti » conclus-tu vis à vis de tout ça. Vis à vis du fait que si elle partageait ta vie, sa vie deviendrait doucement mais surement un enfer à elle aussi. C'était pas ta faute, tu ne le cherchais pas forcément, mais c'était comme ça, c'est sur toi que ça tombait.
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Ven 8 Juil - 17:46
qu'est ce que je deviendrais sans toi.
CLYDANNAH
Il m'expliquait alors que c'était simplement un règlement de comptes, pour une histoire de sachet de coke. Bizarrement j'avais du mal à le croire. Mais je ne voulais pas me prendre la tête. Il ne voulait pas s'en doute pas m'en parler de ce qu'il sait vraiment passer. J'en avais plus que marre de me battre avec lui, donc je préférais de croire à son histoire. Mais son explication me mettait tout de même hors de moi, s'il ne sent serait pas sorti ... j'aurais faits quoi sans lui dans ma vie. Je lâchais sa main pour prendre mon visage entrain mes mains.- Mon téléphone n'a plus de batterie, je n'ai pas de téléphone et je ne connais pas ton numéro, je n'avais aucun moyen de te tenir au courant. dit-il simplement.- Arêtes de penser au pire, je suis là, je suis vivant, c'est l'essentiel, cesse de penser qu'il aurait pu m'arriver pire soufflait-il dans un premier temps. -Je t'avais dit que ça ne serait pas facile, je ne t'avais pas menti. ajoutait-il. Cherchait-il à me repousser encore de sa vie ? du moins il m'en donnait l'impression. Je dégageais mes mains de mon visage en essuyant mes larmes. Il m'avait prévenu que sa vie n'était pas facile et que cela allait être dure. Je m'accroche à lui depuis bien longtemps je ne compte pas baisser les bras avec lui mais je ne veux pas vivre dans la peur de le perdre. « Tu veux que j'arrête de penser au pire ? non mais ça la meilleure. Mets-toi deux minutes à ma place Clyde. Comment veut tu que je ne pense pas au pire alors que tu es sans arrêt dans des bagarres ou des histoires de drogue ou je ne sais quoi ... Alors désolé Clyde mais tu ne peux pas me dire d'arrêter de penser au pire ... » soufflais-je. Il se montrait tellement distant avec moi que j'en ai terriblement mal. Il faut qu'il comprenne que j'aurais toujours peur de le perdre. Et surtout qu'il arrête de mettre cette putain de barrière entre nous. « Je ... je sais que tu m'as dit que ce ne serait pas facile ... je te connais depuis assez longtemps pour savoir comment tu es et d'ailleurs c'est pour cela que je suis tombée amoureuse de toi. Parce que tu n'es pas un mec banal. Tu es exceptionnelle, il y en a pas deux des comme toi... » dis-je simplement en haussant les épaules.« Pendant ces quatre jours, j'ai réfléchi ... » dis-je en relevant la tête pour le regardais dans les yeux.«L’acte d’amour le plus parfait est le sacrifice. Je t’aime et je crois que je t’aime depuis que nos regards se sont croisés mais si ce que tu veux c’est que je te laisse tomber alors je vais le faire.» dis-je d'une voix faible. Il arrêtait pas de me repousser de sa vie parce que pour lui, il a une vie pas facile .. du moins c'est ce qu'il m'a sorti comme excuse pour que je sort de sa vie..« L'autre jour tu m'as dit : "Je ne sortirais pas de ta vie tant que tu ne sortiras pas de la mienne." si tu veux que je sorte de ta vie Clyde, je le ferais. Je ne veux pas baisser les bras avec toi mais comme je t'ai dit je suis prête à sacrifier ça pour que tu sois bien ... » dis-je en me levant de ma chaise pour me pencher au dessus de lui en déposant un baiser sur sa joue. À quoi jouons-nous tous les deux, un coup c'est oui un coup c'est non. Il fallait que l'un de nous mette fin à cela.
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Sam 9 Juil - 18:31
Nos imperfections et nos défauts nous rendent humains. Trouver quelqu'un qui t'aimeras en dépit de tes imperfections est une tâche difficile, mais pas impossible.
Même si ton mensonge tenait la route, tu sentais que Savannah semblait sceptique à tes propos. Tu essayais pourtant de faire comme si de rien était, comme si tu n’avais pas vu qu’elle se doutait de quelque chose. Tu n’avais pas envie de parler de tout ça. Tout ce que tu voulais c’était sortir de cet endroit dans lequel tu résidais depuis presque quatre jours. Tu n’en pouvais déjà plus. Ca serait que de toi, tu sortirais, mais les médecins n’étaient pas pour, préférant surveiller ton état. Ce que tu avais eu, ce n’était pas comme une fracture, ou une opération bénigne, c’était nettement plus grave, et tu aurais pu y laisser la vie si ta meilleure amie n’avait pas été là. Deux fois en une semaine, deux fois où elle t’avait sauvé la vie, tu lui devais beaucoup. Et Savannah admettait lui en devoir beaucoup elle aussi, car tu restais persuadée que c’était la seule personne qui avait pu la mettre au courant de quoi que ce soit. Cela ne pouvait pas être les médecins, et aucun de tes proches n’avaient été au courant de ton hémorragie, donc par déduction, Siobhän était celle qui avait envoyé ce message à Savannah. La voir mal à cause de toi, tu ne le supportais pas, et tu savais pertinemment en t’engageant avec elle quelques jours auparavant que tout ne serait pas tout beau tout rose, et que ce genre de chose finirait par arriver, plus vite que prévu malheureusement. C’est alors que tu lui faisais remarquer que vivre à tes côtés n’était pas quelque chose des plus évidents qu’il soit. Que ta vie était loin d’être un long fleuve tranquille. Il fallait s’attendre à ce genre de chose. Une nouvelle fois, tu essayais malgré tout de la rassurer, en lui disant que ce qui t’étais arrivé n’était rien de grave, et que par conséquent, elle n’avait pas à s’inquiéter autant puisque tu étais vivant, certes légèrement amoché, mais vivant, et c’était ça le plus important. Mais sans que tu comprennes, elle commençait à hausser le ton à ton égard. Cependant, elle n’avait pas totalement tord, tu jouais un jeu dangereux avec tes histoire de deals. Tu le savais pertinemment, mais c’est grâce à ça que tu réussissais à tenir le mois, à pouvoir payer ton loyer, et à pouvoir t’acheter de quoi manger. Bien que la nourriture ne soit pas forcément quelque chose de vital à tes yeux. Tu pouvais passer une journée sans manger que cela ne te faisais rien. « Mais tu n’as plus à t’inquiéter puisque tu es avec moi » C’est alors qu’elle reprit la parole, se redressant pour te faire face. Elle semblait de plus en plus sérieuse. Quant à toi, tu l’interrogeais du regard, afin qu’elle t’en dise plus, qu’elle s’explique. Mais peut être que finalement, tu regrettais d’avoir été trop curieux, et d’avoir voulu en savoir plus, surtout avec ce qu’elle te dit. C’était paradoxal tout ça. Elle passait son temps à te dire qu’elle ne te laisserait jamais, tout ce que tu avais besoin d’entendre pour avoir confiance en elle, et alors que tu faisais un pas en avant, en tentant quelque chose avec elle, cette dernière te lâchait en plein visage que si tu préférais qu’elle abandonne, il fallait lui dire, tout simplement. A ce moment là, c’est comme si tu venais de te prendre une espèce de claque en pleine gueule. Le genre de claque à t’en créer un torticolis. C’est alors que tu comprenais pourquoi tu étais comme ça, parce que ce genre de chose, ça finit toujours par faire mal un jour ou l’autre. « Ne retournes surtout pas la situation à ton avantage là Savannah. C’est toi qui prend la décision de quitter ma vie là, et surement pas l’inverse, lâches-tu froidement. Non non, arrêtes de me dire que tu ne baisses pas les bras. C’est une excuse ça, me dire que si je veux que tu sortes de ma vie, je n’ai qu’à le dire. Ne me fais surtout pas dire ce que je n’ai pas dis » En réalité, tu étais en colère. A tel point que tu ressentais une douleur dans ton abdomen suite au fait que tu commençais à te contracter dû à la colère qui montait en toi. C’est ce genre de chose qui te faisais regretter de t’être au minimum ouvert à elle, parce que finalement, c’est elle qui prenait la décision de te laisser, et pas l’inverse, toi, tu avais juste besoin d'elle. Tu n’avais pas dis ça dans le but qu’elle pense que tu regrettais quoi que ce soit, tu l’avais juste prévenu que ça ne serait pas facile. Lorsque tu l’avais vu arriver quelques minutes auparavant, un sentiment de bonheur s’était fait ressentir, mais là, ça avait clairement été l’ascenseur émotionnel. Tu étais passé du bonheur à la colère. C'est alors que tu tournais le regard, en direction de la fenêtre, le regard vide. Là, t'avais juste envie d'une dose de morphine pour dormir, et espérer qu'en te réveillant tout ceci ne serait qu'un mauvais rêve, mais malheureusement, tu étais assez lucide pour savoir que c'était bel et bien la réalité, et cette fois-ci, c'était elle qui avait su toucher là où ça faisait mal. Et au vue de ce qu'elle venait de te dire, tu n'avais surement pas envie de prendre connaissance de ce message qui te mettrais surement encore plus la haine que tu ne l'avais déjà. Tu avais tellement les boules qu'elle ait pu remettre en cause tout ce que tu avais pu lui dire, alors que tu avais été honnête avec elle. Pour une fois tu avais réussi à lui dire ce que tu pensais, ce que tu ressentais, voilà que tout s'écroulait tel un château de carte où un coup de vent venait tout terrasser.
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Dim 10 Juil - 19:20
qu'est ce que je deviendrais sans toi.
CLYDANNAH
Que me cachait-il ? Je connais Clyde depuis assez longtemps pour voir quand il dit vrai ou non et là son explication je ne la croyais pas du tout. Je ne voulais pas me prendre la tête une fois de plus avec lui, mais je ne comprends pas pourquoi il ne veut pas me dire la vraie raison de son accident. Avec tout ça je suis complètement perdu. On ne sait pas vu pendant un an et pour moi tout ce que je restais pour lui était totalement fini, du moins c'est ce que je pensais. Dans le parc l'autre jour quand on sait revu tous ses sentiments se sont amplifié comme s'il ne m'avait jamais abandonné. Pour lui, une relation avec lui serait pas facile parce qu'il a une vie assez difficile. Depuis qu'on sait revu il passe son temps à me repousser puis à revenir, tous ces efforts mènera à rien parce que je ne baisserais jamais les bras pour lui, j'en suis beaucoup trop amoureuse. Mais un jour quelqu'un m'a dit que l'acte d'amour le plus parfait est le sacrifice donc m'éloigner de lui s'il le souhaite je le ferais pas parce que je veux baisser les bras parce que j'en ai marre mais parce que je l'aime et que je suis prête à sacrifier mon amour pour lui. -Ne retourne surtout pas la situation à ton avantage là Savannah. C’est toi qui prends la décision de quitter ma vie là, et surement par l’inverse. dit-il froidement.-Non non, arrête de me dire que tu ne baisses pas les bras. C’est une excuse ça, me dire que si je veux que tu sortes de ma vie, je n’ai qu’à le dire. Ne me fais surtout pas dire ce que je n’ai pas dit. ajoutait-il. Il me regardait avec un regard en colère. Il était assez énervé chose que je ne comprends pas parce qu'il passe son temps à me repousser et à me dire que je ferais mieux de sortir de sa vie. J'aurais peu être du réfléchir avant de parler ou mieux m'exprimer. « Calme-toi. Tu penses ton temps à me dire que tu veux que je sorte de ta vie parce que c'est la meilleure chose à faire Clyde. Ce son tes parole pas les mienne.» dis-je toute aussi froidement que lui. « Je n'ai aucune envie de sortir de ta vie ni maintenant ni jamais. Je t'ai dit que si tu le souhaites tant je le ferais…» répliquais-je doucement. « Putain Clyde comprend bien que depuis que je te connais, je ne cesse jamais de penser à toi, tu me rends plus forte sans même que tu le saches, je ne cesserais jamais de t'aimer même si on traversera des moments difficiles. » fini-je par dire. D'accord je venais tout juste de lui dire que s'il voulait je sortirais de sa vie ... mais je ne veux pas pour autant en sortir. Sa vie est peu être pas facile mais moi sans lui la mienne est encore plus difficile.« La vie n'est pas parfaite, mais chaque seconde avec toi l'est. Et je ne veux pas que ça change.» dis-je en me réinstallant sur la chaise. « Excuse moi je n'aurais pas dû te dire ça je me suis mal exprimé ... Tu sais très bien que la seule chose que je veux c'est être avec toi ... moi tout ce que j'attends maintenant c'est toi ... » soufflais-je.« Je suis d'accord ta vie n'est pas facile mais j'en ai rien à faire je suis prête à ce que ma vie le sois aussi ... Qui aime la facilité. » ajoutais-je en retenant sa main dans la mienne.
Codage par Emi Burton
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(#)Sujet: Re: qu'est ce que je deviendrais sans toi. | Mar 12 Juil - 23:43
Nos imperfections et nos défauts nous rendent humains. Trouver quelqu'un qui t'aimeras en dépit de tes imperfections est une tâche difficile, mais pas impossible.
Ce qu’elle venait de te dire, dans le fond, t’avais anéanti. Même si évidemment tu ne l’admettrais jamais car de toutes les façons, tu ne montres aucune de tes faiblesses. Ca t’avais bel et bien fait quelque chose. Comme de bien entendu, ça ne se voyait pas. Tout ce qu’on pouvait lire sur ton visage, c’était la colère. La colère de la voir renoncer, de la voir baisser les bras alors qu’elle t’avait promis qu’elle ne te laisserait jamais. Tu n’arrivais pas à la comprendre. En même temps, il était difficile de mutuellement vous comprendre tant vous étiez aussi difficiles l’un que l’autre. Pire qu’un casse-tête chinois. Un coup tu la repoussais, puis ensuite tu revenais vers elle, tu faisais que ça, donc c’était normal qu’elle remette tout en cause dès lors où elle n’avait aucune nouvelles de toi. Seulement là, tu lui en voulais qu’elle puisse t’abandonner au moment même où tu décidais de t’engager sérieusement avec elle. D’essayer d’être à la hauteur. Le problème, c’est que ta vie était remplie d’emmerdes. Il n’y en avait pas une pour rattraper l’autre. Alors bien sûr, rien ne serait facile, mais alors que tu étais enfin prêt à essayer, voilà que c’était elle qui faisait trois pas en arrière. Au moins, tu savais ce que ça pouvait lui faire lorsque tu passais ton temps à la repousser. Tu réalisais combien ça faisait mal de se faire repousser par la personne que l’on aime. Parce que quoi que tu puisses dire, cette fille, tu l’aimes. Même si tu n’étais pas prêt à lui dire. Il n’en demeure pas moins que l’on ne réagit pas aussi excessivement quand on se fiche de la personne. Si vraiment tu te fichais d’elle, tu lui aurais demandé de partir, et n’aurait pas réagi aussi brusquement. C’est ça le problème, quand tu tiens à la personne, tu prends à cœur tout ce qu’elle fait, et dès qu’elle fait un faux pas, ou dit quelque chose qu’il ne fallait pas, automatiquement, tu réagis de cette manière. C’était comme ça à chaque fois, dès qu’une personne à qui tu tenais faisait quelque chose de mal, cela te rendait encore plus colérique, que si c’était une personne dont tu te fichais royalement parce que tout ce qu’elle fait te touche directement. Regardant à l’extérieur, quelque part, tu fuyais son regard. Tu n’avais pas envie de la regarder, et qu’elle te dises droit dans les yeux qu’elle ne voulait pas continuer avec toi, et que le mieux était qu’elle parte. Tu ne voulais pas la voir te filer entre les doigts, et surement pas maintenant. Brisant ce silence, Savannah t’expliquait alors qu’elle reprenait tout simplement tes propos datant de vos dernières disputes. Tu ne comprenais tout simplement pas pourquoi elle te disait ça maintenant. Alors que tu avais enfin décidé de te jeter à l’eau à ses côtés. « Alors pourquoi tu me dis ça maintenant ? Ces paroles je les ai dites oui, mais c’était avant que je craque enfin. Que je t’avoue vouloir faire un putain de chemin à tes côtés » Là, il est clair d’une chose, tu ne pouvais pas être plus clair. Autant lorsque vous aviez passé la soirée chez elle, tu ne lui avais jamais vraiment directement dit que tu étais prêt à commencer quelque chose avec elle. Autant là, tu venais clairement de lui dire que tu étais prêt à faire du chemin à ses côtés. « Quand je t’ai dis y’a quelques minutes que je t’avais prévenu, ce n’était pas un reproche ou ce n’était pas pour te repousser une nouvelle fois, c’était juste pour te rappeler que ma vie c’était de la merde, et que partager ma vie ce n’était pas facile. Je le sais pertinemment que c’est pas facile, mais tu m’avais promis de ne pas me laisser, souviens toi » reprends-tu à l’égard de cette dernière, pour lui rappeler sa promesse. Tu ne voulais pas regretter de t’ouvrir à elle pour souffrir. Tu t’étais longtemps empêché de quoi que ce soit pour ne pas souffrir. Mais en fait, plus tu resterais loin d’elle, et plus ça te rongerais de l’intérieur. Quelque part, tu avais vraiment besoin de sa présence dans ta vie. Elle était ce petit rayon de soleil qui éclairerait tes journées sombres. Qui t’aiderais peut être à t’en sortir. A te sortir de cette spirale infernale, de ce trou béant. Elle attrapait ta main, tout en te déblatérant des choses que tu avais besoin d’entendre. Tu serrais un peu plus sa main dans la tienne, avant de l’attirer vers toi, posant ton autre main derrière sa nuque pour pouvoir embrasser cette dernière comme tu en avais envie, à cet instant même. Ce n’était pas le moment de vous prendre la tête. La voir te faisait le plus grand bien. « Ca me fait du bien de te voir » lui murmurais-tu après l’avoir embrassé tendrement. Voilà qu’une nouvelle fois tu ressentais une douleur. C’était loin d’être agréable. Cétait par a-coup. Quand tu t’y attendais le moins. Ce qui avait le don de te surprendre à chaque fois.
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