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 got guns in my head and they won't go + arielle & antey

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(#)Sujet: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Mar 26 Juil - 19:56
I got guns in my head and they won't go.
+ arielle & anteynara

J'avais passé ma journée avec Isaac, mais j'avais plusieurs transactions à faire ce soir donc, je l'avais laissé chez lui après avoir mangé. Je devais aller au nord de la ville et je n'étais pas trop trop habituée à ce quartier. C'était beaucoup moins vivant. C'était aussi moins sécuritaire selon moi, je devais être plus prudente. J'avais rencontré mes deux premiers clients près d'un quartier résidentiel plutôt luxueux et tout c'était bien passé. Ça m'avait plutôt bien rapporté et il m'en restait encore deux autres à faire. Je pense que ça aussi, ça allait être payant vu la quantité de stock qu'ils avaient prévu acheter. Des jours, j'en avais marre de faire ça, mais d'autres, comme aujourd'hui où ça payait vraiment bien, ça m'allait. J'allais pouvoir faire une grosse épicerie pour Sam et puis j'allais même pouvoir payer le mois d'internet. Le reste, je le garderais de côté. Je comptais bien rembourser l'argent emprunté à Antey aussi. Je me sentais mal de lui en avoir emprunté à la base.

Pour me rendre au prochain rendez-vous, je devais passer par plusieurs petites rues, c'était bizarre comme emplacement. Je marchais, regardant mon téléphone à l'occasion, mais regardant aussi les rues que j'empruntais. J'avais pas envie de me perdre pour revenir. J'entendis des pas derrière moi, chose qui était plutôt bizarre vu l'heure. Je me retourna subtilement et vu une silhouette toute noire un peu plus loin. Je décida d'accélérer un peu  ma vitesse pour voir. Je remarqua que les bruits de pas se faisaient plus rapide aussi, mais également plus bruyant. Il se rapprochait. Je trouvais ça bizarre. J'alla un peu plus rapidement, mon téléphone bien en main, au cas où. Je tourna dans une rue, puis dans une autre pour voir si on allait également me suivre. Je me tourna pour voir derrière moi et vu qu'il n'y avait plus personne. Je soupira, soulagée, puis lorsque je me retourna pour continuer mon chemin un homme était devant moi. Je lâcha un cri de surprise et me retourna pour courir dans l'autre direction. J'allais me mettre derrière une bâtisse pas trop loin et prit mon téléphone pour chercher Antey dans mes contacts. Je le savais bien, en cas de problème, fallait pas appeler la police, mais ma meilleure amie. Après trois sonneries, elle répondit enfin. J'étais vraiment essoufflée et j'avais du mal à formuler ma phrase,en fait j'étais en panique totale et j'avais envie de pleurer comme une enfant, mais j'essayais de garder mon calme. « Antey je.. J'ai besoin de ton aide... » dis-je en commençant. J'eus même pas le temps de rien ajouter qu'on m'empoigna par le bras plutôt violemment et je me sentis tiré. Je lâcha un cri et mon téléphone s'éclata par terre.

À partir de là, c'était plutôt flou. Je me rappelle avoir été frappé au visage plusieurs fois, au ventre aussi. J'avais mal, tellement mal. C'était à peine si je pouvais respirer. Chaque fois que j'essayais de me relever, on me reclouait au sol avec un coup. C'est à peine si j'avais déjà eu une gifle dans la vie alors, des coups comme ça.. Je ne tenais pas le coup. Je sentis qu'on fouilla mes poches et je vis qu'on prit des trucs dans mon sac. Alors que je tendais la main pour le prendre, enfin.. Tenter de le prendre, on me donna un dernier coup de pied et mes yeux se fermèrent tout seul.

 

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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Mar 26 Juil - 21:47
Anteynara regarda les étoiles, allongée là sur la chaise longue, au bord de sa piscine, une clope entre les lèvres et un cocktail à la main. Elle profitait du calme de son quartier et de la nuit d'été, assez chaude mais supportable grâce à un petit vent qui s'était levé une fois la nuit tombée. Elle aimait ce genre de soirées. Au calme, juste posée là, à profiter. C'était comme se retrouver dans une bulle, dans laquelle rien ne pouvait la perturber. Isolée de la vie un peu chaotique qu'elle menait, malgré son arrivée à Miami et ses tentatives de s'y installer et de s'assagir peu à peu. Elle était rentrée il y a un peu plus d'une semaine de son escapade au Canada, blessée, mais à présent, elle se sentait bien mieux. Le trou dans son flanc ne la faisait plus souffrir, et la vie avait repris son cours. Alors tout ce qu'elle voulait, c'était profiter de cette petite soirée et de son cocktail. Son téléphone se mit à sonner, et il lui fallut un moment pour poser le verre et tendre son corps vers la table où était posé l'objet en question. C'était Arielle, Arielle qui à ce que savait Anteynara était dans le nord de Miami pour son business, ce soir. Elle décrocha et colla le téléphone à son oreille, un petit sourire sur les lèvres. « Hey » elle la salua, puis fronça les sourcils en ayant pour seule réponse immédiate le bruit de la respiration de son amie. « Antey je.. J'ai besoin de ton aide... » De suite, le ton d'Arielle l'alarma au plus haut point. Elle se redressa. « T'es où ? » elle interrogea en retirant sa cigarette d'entre ses lèvres. Pour seule réponse, elle reçut un cri qui lui glaça le sang, avant d'entendre le téléphone d'Arielle heurter les pavés. « Arielle ! » elle hurla dans son téléphone, réalisant au même moment que c'était inutile, que crier ne servait à rien. Elle se dirigea en courant vers le garage et monta dans sa voiture sans attendre. Son téléphone toujours en main, elle se força à écouter alors qu'elle traversait la ville en voiture. Peut-être qu'entre les coups, les gémissements, les cri, les sanglots... quelque chose lui dirait où se trouvait Arielle. Ses mains se serraient autour du volant, elle était prise d'un état de nervosité qu'elle n'avait pas connu depuis longtemps. Anteynara ne paniquait pas, ce n'était pas son genre. Mais Arielle était certainement la personne qui lui était la plus chère, et l'idée que quelqu'un soit à ce moment précis en train de lui faire du mal la rendait folle. Si elle n'avait pas été prise peu à peu par l'angoisse, par le désespoir de ne rien pouvoir faire, elle se serait mise à imaginer ce qu'elle ferait à celui qui s'en prenait à Arielle. Comment elle prendrait un plaisir vicieux à le torturer pendant des heures, à lui arracher les membres un par un. Mais elle n'avait pas la tête à ça. Tout ce qui occupait son esprit, c'était les bruits qui s'échappaient de son téléphone, les images qui se traçaient dans sa tête. Elle insulta les autres conducteurs qui ne semblaient pas vivre dans le même monde qu'elle, bien trop tranquilles. Inconscients de ce qui était en train de se passer. Elle sentit une larme dévaler sa joue, et merde, elle l'effaça avec le dos de sa main, remplie de rage. « Arielle ! » elle cria encore vers le téléphone, comme si ça servait à quelque chose. Elle regarda la route, arrivant dans le quartier Nord de Miami, baladant son regard sur les alentours. Puis, tout devint silencieux à l'autre bout de la ligne. Antey regarda le téléphone, attendit quelque chose, mais rien, plus rien. Elle appela encore son amie, mais personne ne répondait. Lorsqu'elle arriva dans un quartier peu fréquenté, elle arrêta la voiture, prit le flingue dans la boîte à gants ainsi que son téléphone et sortit de la voiture, l'arme coincée à l'arrière de son jean. Pendant dix minutes, elle parcourut les rues en courant, appelant parfois sa meilleure amie. Rien. Putain. Elle commençait à être à bout de souffle, mais elle ne comptait clairement pas laisser tomber. Elle retrouverait Arielle. Anteynara jeta un regard dans les ruelles perpendiculaires à la rue sur laquelle elle se trouvait, après avoir décidé de raccrocher et de rappeler Arielle pour faire sonner son portable. Lorsqu'une sonnerie retentit, elle se dirigea vers là d'où venait le bruit en courant plus vite. Arielle était là, allongée, à même le sol, inconsciente, dans son propre sang. Elle se précipita vers elle, s'agenouilla près de son amie, se fichant complètement du sang qui tachait son jean. « Arielle ! Réveille-toi » elle lui dit, avant de placer deux doigts dans son cou et de sentir son pouls. Il était bien là, elle était vivante. Anteynara lâcha son souffle, soulagée de ça, au moins. Elle l'avait retrouvée, elle était vivante, et rien que ça suffit pour calmer Anteynara. Pour que son sang-froid naturel revienne. Ce n'était pas le moment de paniquer, il fallait réfléchir, agir et vite. Elle aurait appelé les urgences sans hésiter si elle n'avait pas su d'avance que urgences impliquaient police, ce dont elles se passeraient bien toutes les deux. Elle passa ses mains sur les côtes d'Arielle, profita de son inconscience pour faire ce qui lui aurait arraché des cris de douleur autrement, chercha à sentir si quelque chose était cassé. Elle s'autorisa à passer sa main sur elle, à la recherche de blessures. « Arielle... C'est moi, c'est Antey, j'vais te sortir de là, ok ? » elle lui souffla, cherchant à la rassurer. Elle parl encore et encore, se disant que ce serait rassurant, de reprendre connaissance en entendant sa voix, en sachant qu'elle était là. Il y avait une plaie à l'arrière de sa tête, et c'était de là que venait une grande partie du sang. Anteynara ne savait pas si elle aurait la force de porter son amie jusqu'à la voiture, mais si Arielle ne se réveillait pas, il faudrait bien. Elle n'aurait pas le choix, et elle le ferait.
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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Mer 27 Juil - 0:21
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+ arielle & anteynara

Je pense que j'avais été plutôt chanceuse de dealer pendant 10 ans sans qu'aucun incident fâcheux ne se produise. J'imagine que les récents événements pouvaient être considérés comme des signes... Comme quoi il était temps que j'arrête, que je trouve quelque chose de plus honorable pour gagner de l'argent. Enfin.. Ça faisait du sens que ce soit un signe, non? Après tout, en moins d'un mois, deux trucs m'étaient arrivés alors que je bossais. La première, c'était pas si mal.. Anteynara était arrivée à temps. Ce soir, les choses auraient pu tournés autrement si j'avais été plus prudente je pense. J'aurais dû appelé quelqu'un bien avant, j'aurais dû prendre un autre chemin, j'aurais dû venir accompagné. Toutes ces choses repassaient dans ma tête alors que je venais de regarder mon téléphone se fracasser au sol. Un autre truc à payer. Enfin, si je restais en vie. Peut être que cet homme voulait voler mon argent et mon stock, mais peut être aussi qu'il voulait me tuer. Vu à la force à laquelle il avait frappé ma tête contre le mur derrière moi, il semblait avoir des intentions pas trop sympathique. J'avais aucune idée ce qui s'était passé bien exactement mais j'avais perdu conscience pendant de longues minutes.

Lorsque j'essaya d'ouvrir mes yeux, j'entendis une voix près de moi. Je força mes paupières, tenta de les ouvrir malgré l'énorme mal de tête que j'avais et réussi finalement. J'étais un peu en mode panique et ne porta pas trop attention à Antey qui était juste là, devant moi. Je voulais partir d'ici. Je tenta de me relever, mais une douleur très forte au niveau de mes côtes et de mon bras m'arrachèrent un cri et je me laissa retomber au sol. Impossible de prendre appui sur ce bras, il devait être cassé. Même choses pour quelques côtes. Mes jambes eux, je les sentais bien. Je respira quelques coups, plutôt difficilement d'ailleurs et me calma un peu. Je ferma les yeux, puis les rouvrit. « Tu m'as trouvé. » dis-je simplement en posant finalement les yeux sur ma meilleure amie. Je sentais mon visage plein de sang qui m'élançait juste à être éveillée. Je regarda un peu autour de moi et vit beaucoup de sang par terre, mon sang. Je plissa un peu les yeux, tenta de retenir mes larmes de couler, sois forte Arielle, aller. Sans grand succès. Elles roulèrent sur mes joues. Je ne sais pas si c'était parce que j'avais vraiment mal, parce que j'étais en colère ou bien si c'était de la peur. Parce que oui, j'avais eu la frousse de ma vie d'y rester. Je ne savais pas comment me défendre et je n'avais pas pu faire grand chose. Je releva ma tête vers Antey : « On peut partir s'teplait? » demandai-je d'une petite voix. Je détestais pleurer comme ça, comme une faible. Je pointa mon bras qui me faisait souffrir avec mon menton. « Je pense qu'il est cassé. » dis-je simplement. Je mis mon bras valide autour du cou d'Antey et elle m'aida à me relever non sans m'arracher quelques grincements de douleur. On aurait dit qu'un camion venait de me passer dessus. Je m'arrêta et regarda ce qui resta de mon sac par terre. Je devins un peu livide, enfin comme si c'était possible de l'être plus et lâcha sans émotions : « On m'a tout volé ce que j'avais. »  Décidément, la vie ne voulait pas que je réussisse à faire de l'argent. Je me sentais un peu abattu. Ah et.. J'avais mal. Est-ce que je l'avais déjà mentionné? Ma tête élançait aussi, je devais avoir une commotion ou je sais pas vu le sang qu'il y avait par terre. Je mis mon poids sur ma meilleure amie et elle m'aida à revenir à sa voiture. On mit un peu de temps à m'assoir parce que c'était vraiment difficile avec des côtés brisées. Je grimaça, mais tenta de combattre cette douleur et prit finalement place sur le siège passager. J'ouvris le petit miroir pour voir l'étendu des dégâts et le ferma aussitôt. « Oh mon dieu. Comment j'vais expliquer ça? » dis-je sans vraiment m'attendre  une réponse. J'étais terrible. J'avais de grosses coupures sur les joues, un oeil au beurre noir, p'tête les deux j'avais pas bien vu, ma lèvre inférieur était complètement éclatée.. Impossible de cacher tout ça. J'essuya la petite larme qui se risqua à glisser sur la joue et ferma doucement les yeux, restant en silence jusque chez elle.
 

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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Mer 27 Juil - 22:35
L'idée qu'il arrive quelque chose à Arielle lui donnait envie de gerber, de redécorer l'intérieur de sa voiture avec son vomi. La culpabilité commençait à la ronger de l'intérieur alors qu'elle réalisait qu'elle avait sa part de responsabilité. Qu'Arielle passait ses soirées dehors à fréquenter des gens peu recommandables, à se balader avec de l'argent liquide et de la drogue. Sans arme, sans moyen de se défendre. Putain. C'était typique d'Anteynara, ça. Extrêmement protectrice, et pourtant aveugle aux situations dangereuses. Ellen'y avait simplement jamais pensé, n'avait jamais imaginé qu'il arriverait quelque chose à Arielle. Pourtant, elle ne serait ni la première ni la dernière. A entendre les cris à travers le téléphone, elle n'arrivait même pas à savoir ce que voulait ce type. Si c'était simplement pour prendre son argent et sa marchandise, ou si c'était personnel, s'il cherchait à lui faire du mal purement pour la voir se tordre de douleur et en tirer du plaisir. De toute façon, ça n'avait pas d'importance. Peu importait les motifs, elle le retrouverait, elle lui règlerait son compte. Un millier de pensées se bousculaient dans sa tête alors qu'enfin elle retrouvait son amie, allongée dans son propre sang. Inconsciente. En passant sa main sur les côtes d'Arielle, elle sentit quelque chose, une fêlure ou une cassure peut-être. Mais ce fut surtout la blessure à la tête qui l'inquiéta, après avoir confirmé qu'Arielle était vivante et pas dans un danger immédiat d'y rester. Quand enfin Arielle commença à bouger, Antey se recula un peu, souhaitant tout d'abord lui laisser de l'air, lui donner de l'espace pour respirer. Mais Arielle tenta de se lever, et retomba avec un cri qui inquiéta Anteynara. Elle se retint de dire quoique ce soit, préférant laisser Arielle reprendre totalement conscience. « Tu m'as trouvé. » elle lui dit enfin, la regardant dans les yeux, et Anteynara ne put s'empêcher de lui sourire. Un sourire serré, nerveux, mais sincère. « Bah ouais, je t'aurais cherchée toute la nuit s'il avait fallu. » elle dit simplement en guise de réponse. Bien évidemment qu'elle l'aurait cherchée, elle ne serait pas rentrée sans avoir mis la main sur Arielle. Elle n'imaginait pas décider de laisser tomber, sachant que sa meilleure amie était là dehors, blessée. Antey la laissa reprendre ses esprits, lui donnant le temps dont elle avait besoin. Lorsque Arielle se mit à pleurer, Anteynara ne dit rien, elle ignora simplement ses larmes, sachant tout à fait qu'Arielle détestait qu'on la voie dans cet état, que pleurer devant les autres lui donnait envie de se haïr. Elles se ressemblaient sur ce point là. Alors elle fit comme si elle ne voyait rien, comme si les larmes n'étaient rien. « On peut partir s'teplait? » Anteynara hocha simplement la tête, prête à faire tout ce que Arielle lui demanderait. « Je pense qu'il est cassé. » elle ajouta en désignant son bras, et Anteynara n'avait pas bien vu, n'était pas allée jusque là, surtout qu'il faisait sombre... Mais à voir l'état lamentable du bras et l'angle étrange de celui-ci, elle ne pouvait qu'être d'accord avec les suppositions de son amie. « Viens, on s'barre » elle dit doucement, la voix grave. Elle l'aida à se lever, le bras d'Arielle derrière son cou, la main d'Antey autour de sa taille. « On m'a tout volé ce que j'avais. » elle constata avec un regard vers son sac, et après réflexion, Anteynara se pencha un peu pour le ramasser. Elles allèrent ainsi jusqu'à la voiture, le poids d'Arielle reposant sur Antey, et celle-ci l'installa comme elle le put sur la siège passager, avant de fermer la portière et de contourner rapidement la voiture pour s'installer au volant. « Oh mon dieu. Comment j'vais expliquer ça? » elle entendit Arielle dire, et se tourna vers elle pour voir son amie occupée à se regarder dans le petit miroir. Ce serait mentir de dire qu'elle n'avait pas été défigurée par cette soirée, et Antey n'avait tout simplement pas de solution à ce problème. Elle préféra ne rien répondre, démarrant simplement en silence. Pendant le trajet, Anteynara s'occupa l'esprit à penser à ce qu'elle pourrait bien faire subir à l'agresseur d'Arielle. Comment elle l'attacherait à une chaise pour le découper en petits morceaux. Ouvrirait son ventre pour en sortir son intestin et l'enrouler autour de son cou pour l'étrangler avec. Elle ne manquait pas d'idées, était particulièrement créative dans ce domaine. Elle tourna la tête vers Arielle. « T'endors pas » elle lui ordonna, voyant qu'elle avait baissé les paupières. Avec la blessure qu'elle avait à la tête, Antey préférait ne rien risquer avant d'être sûre, avant d'avoir jeté un oeil. Lorsqu'elles arrivèrent, Anteynara passa le grand portail et alla garer sa voiture juste devant sa porte, histoire de pouvoir transporter Arielle à l'intérieur sans perdre de temps. Elles passèrent la porte qu'Anteynara referma derrière elles d'un coup de pied, puis se dirigèrent vers une chambre d'ami qui se trouvait au rez-de-chaussée. « Allonge-toi » elle dit, tout en aidant Arielle à se mettre sur le lit, se contrefichant des taches de sang qui s'imprimaient sur les draps. Elle alla dans la petite salle de bain qui se trouvait à côté, et revint vers son amie avec un verre d'eau qu'elle lui tendit, ainsi que des serviettes et un kit de secours, qu'elle déposa sur la table de nuit. « Je crois qu'il va falloir faire venir un médecin... pour les fractures je peux rien faire » elle dit, avant de se placer derrière Arielle pour inspecter la blessure à l'arrière de sa tête. Elle mouilla un peu une serviette, et commença, tout doucement, à essuyer la blessure.
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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Jeu 4 Aoû - 1:32
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+ arielle & anteynara

Je n'en revenais pas qu'Antey m'ait trouvé. Pour ce genre de moments, elle était probablement l'une des seules à qui je faisais entièrement confiance. J'aurais pu appeler la police, après tout... Je n'avais présentement plus de drogues sur moi, plus d'argent non plus donc... Je ne risquais pas d'être démasqué. Par contre, je ne faisais pas trop confiance à la police.. Je préférais me fier sur des gens que je connaissais et qui me connaissait. D'ailleurs, ma meilleure amie me connaissait beaucoup trop bien parce qu'elle n'envisagea même pas le fait d'appeler du secours non plus. Elle m'aida à me relever de par terre parce qu'ayant le bras cassé, ce n'était pas évident. Je lui déclara qu'on m'avait voler tout ce que j'avais sur moi à ce moment et elle ramassa mon sac et mon portable cassé par terre. « Merci. » dis-je simplement. Elle m'installa dans sa voiture et j'étais complètement découragée par mon allure. J'allais devoir raconter ce qui c'était passé. À mon père, on s'en fichait parce que j'étais certaine qu'il ne le remarquerait pas. Mais Sam... Isaac.. Eux oui. Sam savait ce que je faisais pour avoir de l'argent et il n'aimait pas trop ça, mais il vivait avec parce que c'est ce qui lui permettait de manger. Isaac lui, mon meilleur ami, il ne savait pas. Je ne pouvais plus lui cacher un truc aussi gros, je veux dire, il s'en rendrait bien compte que mon visage était amoché. J'espérais juste que mes proches comprendraient et respecteraient mon désir de ne pas aller voir la police. Pendant que je réfléchissais et sentait mes paupières s'alourdirent, ma meilleure amie m'ordonna de ne pas m'endormir. « Hum hum, j'essaie. » lui dis-je pour lui montrer que j'étais encore éveillée. Je tentai de les garder ouvertes jusqu'à ce qu'on arrive chez elle. C'est Antey qui me sorti de la voiture encore et qui m'aida à entrer à l'intérieur. Elle ne perdit pas de temps à m'amener dans une chambre d'ami pour que je m'installe sur le lit. Elle semblait tellement prise dans ses pensées et en état d'urgence que j'avais l'impression que j'allais mourir. Antey me quitta une petite minute pour aller chercher une trousse de secours et se mit à m'inspecter ensuite. « Tu connais des médecins qui se déplacent à domicile toi? » lui demandai-je. C'était pas trop courant, mais Antey avait de l'argent à profusion et ça, ça faisait faire n'importe quoi aux gens donc.. Je me releva difficilement sur le lit pour qu'elle puisse regarder ma tête et grimaça lorsqu'elle mit la serviette d'eau dessus. « Aouch. » dis-je en serrant des dents. Ma tête tournait et j'avais l'impression que j'allais perdre connaissance à tout moment. Je détestais me sentir aussi faible. Ça me rendait en colère comme c'était pas possible. Ma meilleure amie laissa son bras retomber après avoir essuyer le sang et je lui attrapa en tournant ma tête vers elle. « J'ai quelque chose à te demander. » dis-je doucement. Voyant que mes côtes me faisaient mal, elle m'aida à m'allonger à nouveau avant de m'écouter. « Je ne veux pas revivre ça. Jamais. J'ai besoin que tu m'apprennes à me défendre. » lui dis-je le plus sérieusement possible. C'était une tueuse à gages, bien sûr qu'elle savait se battre. Moi, non. Je ne savais même pas comment donner un coup de poing sans me déboiter l'épaule. Je ne voulais plus jamais me sentir aussi vulnérable et sans défenses, je ne voulais plus jamais devoir compter sur quelqu'un pour ne pas être en danger. J'avais besoin de ça. Par la suite, Antey appela son médecin et il arriva chez elle en a peine vingt minutes pour me faire un plâtre et même me donner des anti douleurs pour mes côtes. Il n'y avait rien à faire sauf du repos. J'avais été chanceuse m'avait-il dit. Vu mon coup à la tête, j'aurais pu mourir sur le coup. Ou bien mon agresseur aurait pu avoir une arme blanche. Je le pris un peu à la blague. « Wow, moi qui trouvait que la chance ne me souriait jamais. » dis-je en riant très légèrement parce que ça me faisait hyper mal.
 

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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Dim 7 Aoû - 11:07
Arielle était vivante, et Anteynara avait assez confiance en ses propres capacités pour se dire que désormais, elle ne risquait plus rien. Elle était blessée, mais a priori elle n'était pas sur le point d'y rester, ce qui suffisait déjà à rassurer Antey et à la calmer. Elles s'installèrent dans la voiture, et Anteynara démarra sans attendre pour quitter au plus vite cet endroit pourri et emmener son amie dans un endroit sûr où elle pourrait s'occuper d'elle. La voyant baisser les paupières, elle lui ordonna immédiatement de rester éveillée. « Hum hum, j'essaie. » fit Arielle, ce à quoi Antey tourna brièvement la tête vers elle pour l'observer rapidement, s'assurer que son état n'empirait pas. Elles arrivèrent devant la maison, s'arrêtèrent directement devant la porte, et Antey aida Arielle à sortir du véhicule. Elle la guida vers la porte, la porta à moitié jusqu'à la chambre la plus proche, et la déposa sur le lit, l'aida à s'y allonger, à être aussi confortable qu'elle le pouvait. Anteynara ne perdait pas de temps. Elle savait être calme et efficace en situation d'urgence. Heureusement. Elle paniquerait plus tard, éventuellement. Elle s'absenta, revint avec une trousse de secours et inspecta un peu les blessures d'Arielle. La plupart de celles-ci étaient superficielles, mais il y avait malgré tout cette plaie à la tête qui l'inquiétait. Puis la fracture de son bras, et les côtes probablement fêlées, possiblement cassées. Arielle n'était pas en train de vomir du sang, et déjà ça, c'était bon signe. C'était rassurant. Cataloguer tout ce qui pourrait arriver et qui n'était pas en train d'arriver, ça aidait Antey, ça la rassurait. Mais il allait tout de même falloir faire venir un médecin. « Tu connais des médecins qui se déplacent à domicile toi? » Le bon côté du secteur professionnel duquel faisait partie Anteynara, c'était qu'au bout d'un moment, il était possible de connaître tout un tas de gens qui savaient faire tout un tas de choses, et ce dans le plus grand secret, s'ils recevaient en échange une belle somme d'argent, ou un service en retour. Alors oui, des médecins, elle en connaissait. Elle avait même le choix. « Oui... des gens en qui on peut avoir confiance » elle répondit doucement, se mettant à nettoyer la plaie à l'arrière de la tête d'Arielle. Elle se rendait bien compte qu'elle faisait mal à son amie, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Antey hésita un peu à lui donner des anti-douleurs ou quelque chose, mais au final, mieux valait attendre le médecin. Médecin qu'elle devrait d'ailleurs appeler. Mais la main d'Arielle se ferma sur son bras, attirant son attention. « J'ai quelque chose à te demander. » elle commença, mais bien vite, Antey l'aida à s'allonger complètement, voyant à quel point elle était mal. Peu importe ce que lui demanderait Arielle, elle savait déjà qu'elle serait prête à tout pour son amie. Alors elle tourna juste le visage vers le sien, la regardant dans les yeux en attendant la suite. « Je ne veux pas revivre ça. Jamais. J'ai besoin que tu m'apprennes à me défendre. » Et, oh. Parce qu'Ateynara aurait du y penser, parce que avec les nuits qu'Arielle passait dehors dans des endroits qui craignaient, toute seule, Antey aurait du s'inquiéter un peu plus. Elle aurait du se poser des questions. Elle se sentait tellement idiote tout à coup, irresponsable. Ses yeux se levèrent vers ceux d'Arielle, et elle lui adressa un petit sourire. « Bien sûr. Quand tu veux. Dès que ça ira mieux » elle lui répondit. Quand elle serait rétablie, dès qu'Arielle serait en état, Anteynara lui apprendrait ce qu'elle avait à savoir. Puis, elle laisserait une ou deux armes à Arielle, lui apprendrait à s'en servir. Un couteau et un flingue. Anteynara resta silencieuse un moment, perdue dans ses pensées, puis elle se leva. « J'vais appeler le doc » elle déclara, allant chercher son téléphone et s'isolant un peu pour passer le coup de fil. Le type en question lui devait un service, et c'était le moment. Il arriva peu de temps après, s'occupa d'Arielle sous le regard très observateur d'Anteynara, qui le laissa lui faire un plâtre, lui donner des anti-douleurs, et les rassurant toutes les deux en concluant avec un petit sourire qu'elle n'était plus en danger, qu'elle allait devoir se reposer, tout simplement. « Wow, moi qui trouvait que la chance ne me souriait jamais. » répliqua Arielle lorsque le médecin lui parla de chance. Ca ne sembla pas le faire rire, mais Antey, postée à la porte, ne put se retenir d'en lâcher un bref, mais qui venait du coeur. Au moins, ça avait le mérite de la détendre un peu. Le docteur termina rapidement, semblant n'avoir qu'une envie, se tirer. Anteynara le raccompagna vers la porte, glissant dans sa main quelques billets, juste pour s'assurer de sa discrétion. Puis il s'en alla. Elle retourna dans la chambre, s'assit sur l'accoudoir du fauteuil qui se trouvait près du lit, puis balança rapidement ses chaussures pour poser ses pieds sur le siège. « Tu veux boire quelque chose ? Manger ? Dormir ? » elle demanda, prête à tout pour que la fin de cette soirée merdique soit un peu plus confortable. Et aussi pour éviter la question qui se mettait à la harceler. Elle ne voulait pas insister, elle ne voulait pas embêter Arielle, pas tout de suite. Alors il fallait faire diversion. Mais elle n'aimait pas laisser les choses en plan, non terminées. Elle avait besoin de régler les problèmes au plus vite. « C'était qui ? » elle demanda, la question se frayant un chemin entre ses lèvres avant même qu'elle ne se soit rendu compte qu'elle était en train de la poser.
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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Dim 14 Aoû - 16:56
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J'étais contente d'avoir Antey dans ma vie. De pouvoir avoir aveuglément confiance en quelqu'un comme ça, c'était comme un privilège. C'était rare de nos jours, surtout dans le milieu dans lequel je trempais. Probablement aussi de son côté à elle. Bref, on avait de la chance de s'être trouvé. J'avais aussi de la chance qu'Antey soit apte à garder son sang froid de la sorte, je la voyais elle réfléchissait beaucoup, pensait à tout. Je me contentais de garder le silence parce que déjà, tout était un peu flou sur ce qui venait de se passer. Je me contentai de m'allonger avec son aide et d'attendre l'arrivé du médecin. Quelque chose me tracassai tout de même. Après toute ces années, où jamais je ne m'étais fait agresser, pourquoi maintenant? J'avais eu tord de me sentir en sécurité dans les rues de Miami, c'était presque pire qu'à Philly. Je ne sais pas ce qui se passait et pourquoi on me visait, mais je ne me laisserais plus faire, plus jamais. Et pour ça, j'avais besoin de l'aide de ma meilleure amie. C'était une tueuse à gages quand même. Elle pouvait m'apprendre à me battre, à manier une arme blanche, mais surtout à manier un flingue. « Bientôt. Merci. » lui répondis-je simplement en hochant la tête. Je ne comptais pas attendre d'être complètement rétablie. Je ne voulais pas que ça se reproduire alors que j'étais encore blessée. J'allais me laisser une semaine, le temps que mes côtes ne me fassent plus trop souffrir et après, j'allais apprendre. Je lui était vraiment très reconnaissante de ça.

Peu de temps après, le docteur arrivai et m'examinai. Antey ne restait pas trop loin, elle lui faisait confiance qu'elle me disait, mais je sentais bien qu'il y avait une petite réticence, comme avec presque tout le monde. Le docteur me fit mon plâtre et c'était un tel soulagement de ne plus sentir mon bras brisé à l'air libre. Il me donna un flacon d'antidouleurs et j'en pris deux immédiatement. Déjà là, je me sentis un peu mieux et me permit même de faire une petite blague. Le docteur ne semblait pas me trouver trop drôle, mais ma meilleure amie, elle oui. Celui-ci nous quitta plutôt rapidement, ne semblant pas trop aimer faire des choses à la maison, préférant sans doute être à l'hôpital et pas avec deux gamines ayant des métiers dangereux. J'attendis qu'Antey revienne vers moi, chose qu'elle fit après 3 minutes à peu près. Je la voyais, quelque chose la tracassait et ce n'était certainement pas le fait de savoir si j'avais faim ou si je voulais dormir « Non, ça va merci. » lui dis-je en souriant. Je n'avais définitivement pas faim et vomirait tout ce qui tenterait de frayer son chemin vers mon estomac. J'étais encore plutôt retourner et la douleur me donnait la nausée. Dormir? Je ne savais même pas si j'y arriverais un jour. Après tout, la personne qui m'avait agressé était encore libre et bien heureux de son coup. Au moins, lorsqu'un client m'avait menacé, on lui avait foutu la trouille de sa vie. Là, je me retrouvais la seule terrifiée. Antey osa finalement poser la question qui la tracassait tant et j'aurais aimé pouvoir lui donner une réponse. « Je ne sais pas... Un autre dealer je pense. » dis-je incertaine. Je fronçai les sourcils et releva ma tête vers elle. « C'était bizarre, comme si la personne savait exactement où j'allais être et par où j'allais passer. Pas moyen qu'un de mes clients aient fait ça. » dis-je ensuite. J'étais prudente avec ma clientèle, je ne donnais jamais trop de détails, je m'assurais de garder le plus d'infos privés et j'évitais aussi les gens très louche.
 

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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Lun 15 Aoû - 15:21
Bien évidemment qu'elle apprendrait à Arielle à se défendre. A utiliser une arme. Elle lui apprendrait à ne plus jamais sortir sans un flingue sur elle, elle lui apprendrait à être sur ses gardes. En y repensant, peut-être que jusque là, elle avait préféré être plongée dans le déni, peut-être que c'était là la raison pour laquelle elle n'y avait jamais pensé. Peut-être qu'elle s'était jusque là enfermée dans l'illusion qu'Arielle ne craignait rien, qu'elle n'avait pas à vivre sa vie en regardant derrière son épaule constamment, à penser au pire dès qu'un bruit suspect la perturbait. Parce que c'était le genre de vie que menait Anteynara depuis qu'elle était dans ce milieu, et elle avait beau prétendre que ça lui plaisait, elle savait très bien que ce n'était pas totalement le cas. Alors peut-être qu'Arielle avait encore perdu un peu de son innocence ce soir-là, et Anteynara aussi. « Bientôt. Merci. » elle lui répondit, recevant un simple hochement de la tête de la part d'Antey, qui s'éloigna pour appeler le médecin. Celui-ci arriva rapidement, et s'occupa d'Arielle sous le regard observateur d'Antey. Elle ne comptait pas le lâcher des yeux. Elle n'était peut-être pas médecin, mais elle s'y connaissait un peu tout de même, assez pour réaliser s'il faisait quelque chose qui n'allait pas. Le docteur termina, le verdict qu'il donna fut un soulagement pour Anteynara. Rien de grave, rien qui ne mettait sa vie en danger. Il allait falloir se reposer maintenant, et Anteynara avait assez d'expérience pour savoir que c'était certainement la partie la plus compliquée de tout ce merdier. Sa blessure au ventre d'il y a quelques mois en étant la preuve. Elles se retrouvèrent seules à nouveau, dans le calme, et Anteynara demanda à son amie de quoi elle avait besoin ou envie. « Non, ça va merci. » répondit simplement son amie. Elle était consciente que ce qui était recommandé était de dormir, mais elle n'allait certainement pas forcer Arielle. Puis, de toute façon, Antey avait trop de questions. Trop de questions qui ne pouvaient rester sans réponse. Elle comptait retrouver le type qui avait fait ça, et le lui faire payer. Lentement, douloureusement. Lui faire regretter d'être né. Elle posa la question. « Je ne sais pas... Un autre dealer je pense. » Un autre dealer. Ca ne risquait pas d'être compliqué à trouver. Et puis, elle n'aurait qu'à rendre visite à tous les dealers de Miami, et voir lequel semblait le plus suspect. C'était peut-être approximatif, mais au moins ça lui permettrait de se défouler. « C'était bizarre, comme si la personne savait exactement où j'allais être et par où j'allais passer. Pas moyen qu'un de mes clients aient fait ça. » elle ajouta, fronçant les sourcils. Si Arielle était sûre qu'il ne s'agissait pas d'un client, Anteynara lui ferait confiance. De toute façon, elle était d'accord avec elle, ça devait être un autre dealer, un concurrent, quelqu'un qui en avait après elle. Anteynara faisait de son mieux pour ne pas s'énerver, là, sur ce foutu fauteuil, alors qu'Arielle avait besoin d'elle. Elle ne pouvait pas péter un câble, se barrer et partir à la chasse. Pas tout de suite. « Le type t'en voulait à toi personnellement. Si ça avait été juste pour te prendre ce que t'avais, il se serait pas fait chier à te défoncer à ce point » C'était logique. Si ça avait été une simple histoire de vol, il aurait voulu prendre ce qu'il avait à prendre et se tirer le plus rapidement possible. Non, ce mec-là avait voulu faire du mal à Arielle, il avait voulu la blesser, ou pire même, et il était reparti avec sa marchandise et son fric parce qu'il le pouvait, parce que c'était un bonus non négligeable. « Bon, déjà, t'inquiète pas pour l'argent et ce qu'il t'a pris, c'est pas un problème » dit Anteynara, rapidement, souhaitant d'hors et déjà ouvrir et fermer cette discussion là. Clairement, ce qui lui importait plus était de retrouver le type. Et Antey n'en parlerait peut-être pas à Arielle, parce qu'elle ne savait pas si son amie protesterait, si elle tenterait de la convaincre de ne rien faire, d'attendre qu'elle soit remise et entraînée pour pouvoir s'en occuper elle-même. Elle préférait ne rien dire pour le moment... mais elle comptait partir à la recherche de ce gars, et lui régler son compte. Ce n'était pas négociable. « T'as déjà eu des problèmes avec d'autres vendeurs ? Le type de New York, ça aurait pu être lui ? » Le milieu de la drogue n'était peut-être pas directement celui d'Anteynara, mais dans son boulot, il était conseillé d'avoir des yeux un peu partout, surtout dans les rues sombres de Miami. Alors ce gars, Clyde, elle saurait le trouver, histoire de lui poser quelques petites questions. Parce que tout compte fait, si Arielle l'avait connu à New York, et qu'il se retrouvait maintenant lui aussi à Miami, il y avait de quoi avoir des doutes, sachant qu'Arielle et lui ne pouvaient pas se blairer et qu'aux dernières nouvelles, c'était un connard.
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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Ven 26 Aoû - 22:52
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Après que le médecin nous ait quitté, je pouvais sentir cette tension dans la pièce. Je savais que ce n'était pas négatif ou quoi que ce soit, mais Antey réfléchissait beaucoup à ce qui venait de se passer. Je la sentais un peu anxieuse, en colère aussi. Je la connaissais, elle détestait qu'une telle situation ait pu arrivé, mais elle me connaissait aussi et elle savait que je détestais être prise pour une victime dans ce genre de moment. Elle posa donc la question que je savais allait arriver. Qui? Bien sûr qu'elle se le demandait, moi aussi d'ailleurs. J'aurais aimé pouvoir voir son visage clairement, pouvoir retenir une information utile comme sa grandeur, sa couleur de cheveux. La seule chose dont j'étais certaine, vu sa force, c'était qu'il s'agissait d'un homme. Également, que la personne savait exactement où je semblais aller. Je soupçonnais un autre dealer parce que mine de rien, la compétition était forte à Miami. Un autre dealer était soit un ami, soit un ennemi. Pas de juste milieu. Disons que j'avais peu d'amis dans le domaine donc ça rendait le cercle de recherche plutôt large. La réflexion d'Antey suite à ma déclaration faisait du sens. « Ouais... Pourtant, j'ai pas fait chier personne il me semble. » dis-je doucement. Je voulais juste vendre mes trucs, je ne volais pas de clients, rien. Je ne comprenais même pas qu'on ait pu s'acharner autant à me faire mal. Antey fit ensuite un commentaire quant à tout ce qui venait de m'être volé, sois la drogue et l'argent en prime. Je lui fis des gros yeux et ne pu m'empêcher de répliquer, même si ça ne faisait clairement pas son affaire. « Non, toi tu ne t'en fais pas pour ça, c'est pas ton problème. » lui dis-je ensuite. Elle m'en avait déjà prêté suffisamment, pas question qu'elle paie pour ça aussi.

La question suivante d'Antey me poussa à réfléchir. « C'est vrai que... La dernière fois qu'on s'est vu, je l'ai fait plutôt chier. Enfin.. On s'est engueulés. » dis-je en plissant les yeux. Est-ce que je le pensais capable de m'agresser de la sorte? Je ne sais pas. Il pouvait tout aussi bien avoir demander à quelqu'un de me foutre la frousse. C'était possible, on était à Miami après tout. Je remarqua la tête d'Antey et je tenta de me relever un peu, sentant les pilules m'alourdir et m'endormir un peu. « Je te connais... Ne pars pas après lui ou un autre, pas sans moi, pas sans savoir si c'est la bonne personne. » lui dis-je difficilement. Je voulais pouvoir avoir ma vengeance là dedans aussi, je voulais reprendre le contrôle sur cette peur qui m'avait désormais envahie. Si je voulais qu'elle m'apprenne à me défendre et à utiliser, ce n'était pas pour rien. J'étais peut être incapable de tuer quelqu'un, mais j'étais toujours capable de faire mal. Et je comptais bien participer à ce règlement de compte. Je donnai une petite tape dans la couverture, ça m'énervait tellement d'être assise, invalide à ne pas pouvoir rien faire. « J'voudrais juste pour coincer ce mec LÀ, maintenant. Pouvoir apprendre à utiliser une arme MAINTENANT aussi. » dis-je avec une pointe de frustration dans mes paroles. « Là, je peux juste rester assise, complètement défoncer par les médocs. Je déteste ça. » rajoutai-je. Je sentais ma tête tellement lourde en plus.


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(#)Sujet: Re: got guns in my head and they won't go + arielle & antey  |   Dim 28 Aoû - 17:39
Quelqu'un avait fait du mal à Arielle. Quelqu'un avait délibérément voulu la blesser, la faire saigner, lui briser les os et la chair. L'esprit d'Anteynara avait court-circuité tout simplement, était resté coincé là-dessus, sur le fait qu'il y avait une personne là-dehors qui avait volontairement attaqué Arielle dans le seul et unique but de s'en prendre à elle. Les raisons, elle s'en fichait complètement. Mais elle allait retrouver ce type, et lui faire du mal. C'était décidé. « Ouais... Pourtant, j'ai pas fait chier personne il me semble. » répondit Arielle, et Anteynara ne trouva rien à répondre à cela. Malheureusement, elle avait bien trop l'habitude de voir des gens remplis de haine, qui s'en prenaient aux autres sans raison. Contrairement à ce qu'on pouvait croire, une bonne partie de la population de cette planète était simplement remplie de crasse, mal intentionnée, se réjouissait de la violence et de la souffrance des autres. Anteynara laissait elle-même libre cours à ses pulsions, mais seulement lorsqu'il le fallait. Elle savait se contenir, n'était pas une personne mauvaise. Pas autant que d'autres, en tous cas. Alors Anteynara enchaîna sans s'attarder là-dessus, voulant déjà rassurer son amie sur ce qu'elle venait de perdre de matériel. « Non, toi tu ne t'en fais pas pour ça, c'est pas ton problème. » Et Anteynara ne put que sourire vaguement et secouer la tête, sachant que discuter avec Arielle ne mènerait à rien. C'était pourtant une conversation qu'il faudrait avoir un jour, mais pas ce soir-là. C'était peut-être l'un des aspects les plus étranges de leur amitié. Anteynara, milliardaire, et Arielle, qui galérait pour payer le loyer, les factures, et nourrir sa famille. Un jour, il allait falloir rééquilibrer la balance, et Anteynara savait bien que ce serait compliqué de présenter la chose à Arielle. Pourtant, elle était sa meilleure amie, et Anteynara avait trop d'argent dont elle n'avait pas besoin. S'il y avait bien une chose qu'elle devait faire, c'était offrir à sa meilleure amie une vie confortable, ce qu'elle méritait. Ce n'était pas une discussion pour ce soir-là. Il fallait d'abord retrouver l'agresseur, lui régler son compte. Anteynara posa encore les questions qui la hantaient. « C'est vrai que... La dernière fois qu'on s'est vu, je l'ai fait plutôt chier. Enfin.. On s'est engueulés. » répondit Arielle à propos de Clyde. Anteynara ne savait pas exactement quelle était leur relation, mais si Arielle elle-même envisageait la possibilité que ce fut lui son agresseur, c'était suffisant pour Anteynara. Un trait qui la différenciait de son amie était la prudence d'Arielle, sa tendance à toujours réfléchir avant de prendre des décisions dans la hâte. Antey n'était pas particulièrement irréfléchie ou impulsive à outrance, mais là, quand on s'en prenait à Arielle, quand il s'agissait de vengeance, elle comptait foncer dans le tas. Frapper d'abord, poser les questions ensuite. Elle trouverait Clyde, lui ferait cracher la vérité. L'idée qu'elle puisse se tromper de personne ne lui traversa pas l'esprit. Et même si ce n'était pas lui derrière tout ça, il ne s'agirait pas d'une grande perte. « Je te connais... Ne pars pas après lui ou un autre, pas sans moi, pas sans savoir si c'est la bonne personne. » dit Arielle, interrompant le flot de pensées d'Anteynara. Elle releva le regard vers celui de son amie, qui évidemment lisait en elle comme dans un livre ouvert, détail auquel Anteynara avait pris du temps à s'habituer. Arielle avait une fois de plus compris ce que Antey voulait faire, ce qu'elle allait faire. Elle se mordit la lèvre, parce que malgré tout ce que son amie pourrait lui dire, elle avait déjà pris sa décision. Mais Arielle reprenait sans attendre, s'énervant contre son drap. « J'voudrais juste pour coincer ce mec LÀ, maintenant. Pouvoir apprendre à utiliser une arme MAINTENANT aussi. » Anteynara fut coincée entre l'envie de sourire car elle comprenait parfaitement et l'impatience de son amie était un trait qu'elle connaissait bien. Mais elle préféra compatir sans se moquer d'elle, sachant qu'Arielle était déjà dans une position qui ne lui plaisait pas, ce n'était donc pas la peine d'en rajouter. « Là, je peux juste rester assise, complètement défoncer par les médocs. Je déteste ça. » ajouta Arielle. Anteynara la comprenait, elle aussi ne supportait pas d'être clouée au lit de cette façon. « Je sais » elle fit avec un petit sourire. « J'étais pareil quand j'étais blessée » elle ajouta en faisant référence à son aventure au Canada, quelques mois plus tôt. Anteynara n'était pourtant pas un exemple, elle qui avait recommencé à bouger dans tous les sens bien avant l'heure. Mais ça, elle n'en parlerait pas à Arielle, elle ne le mentionnerait pas aujourd'hui. « Mais, tu dois te reposer au moins un peu, pas forcément aussi longtemps que le médecin le dit, mais un peu » elle n'avait pas besoin de lui expliquer le pourquoi du comment, Arielle était assez intelligente pour comprendre que se blesser davantage ne serait pas utile. Un silence s'installa, et Anteynara repensa à ce type, à ce qu'elle comptait faire dès qu'elle en aurait l'occasion. Elle pouvait comprendre qu'Arielle ne veuille pas que tout se passe sans elle, elle comprenait que son amie souhaite participer, mais elles n'avaient pas de temps à perdre. Anteynara voulait régler le problème au plus vite, se renseigner au moins, savoir de qui il s'agissait. « Ecoute... j'vais trouver ce Clyde, j'vais lui poser des questions. P't'être qu'il sait quelque chose... » elle dit, sans préciser comment elle comptait s'y prendre. Elle avait assez d'expérience dans le domaine pour savoir que la douceur ne payait jamais. Sauf avec du temps, beaucoup de temps, mais là elle n'avait pas ce qu'il lui fallait de ce côté-là pour séduire le type et s'y prendre de cette façon. « J'devrais en tirer quelque chose si j'lui fais un peu peur » elle conclut en haussant les épaules. « Et pour la suite, on verra toi et moi » L'idée de former Arielle, de lui apprendre à se défendre et à se battre, puis de l'emmener avec elle pour régler ce problème, tout ça effrayait un peu Anteynara. Elle était partagée entre son désir de garder Arielle à l'abri, loin du danger, et celle de la laisser prendre sa vie en main comme elle le désirait, la laisser faire ses choix. De toute façon, au final, ça ne dépendrait que d'Arielle. Anteynara n'allait pas l'empêcher de faire ce qu'elle voulait.
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